Francaisdefrance's Blog

28/02/2012

MES: ce que vous ne devriez pas savoir…

Il est certain que ce genre d’info ne circule pas allègrement sur la Toile…

FDF

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Jacques Sapir : « Le G20 a refusé la copie du MES »

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Voilà une information passée sous silence: le G20 a refusé la copie du Mécanisme Européen de Solidarité. Ce qui signifie que le conseil européen va devoir augmenter le volume du MES. Problème: Pour pouvoir répondre à une nouvelle crise, le MES doit être au dessus de 1000 milliards d’euros. Or, l’Allemagne a plus à perdre en acceptant cette logique que si la zone euro éclate (2% de sa croissance).
En conséquence de quoi, le ministre de l’intérieur Allemand a clairement affirmé que la Grèce doit sortir de l’euro. Une déclaration qui rompt avec l’unanimisme de façade qu’affichaient jusqu’à présent nos représentants européens.

En Allemagne le débat sur l’avenir de l’Euro fait rage… En France, c’est motus et bouche cousue…le système UMP/PS/Modem/ Front de Gauche a trop à perdre !

« Le MES n’est absolument pas capable d’arrêter une nouvelle crise ».

Jacques Sapir

http://www.prechi-precha.fr/2012/02/27/jacques-sapir-le-g20-a-refuse-la-copie-du-mes/

Merci à DG…


27/02/2012

Le chantage à la guerre si nous ne renflouons pas la Grèce…

C’est très humanitaire, comme procédé… On a connu mieux.

FDF

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Film d’illustration…

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Crise grecque – Les euromondialistes font du chantage à la guerre si nous ne payons pas !

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Et si la Grèce était à l’origine d’une nouvelle guerre allant jusqu’à l’Iran ? C’est le nouvel argument pondu dans les hautes sphères par les élites mondialistes dans l’objectif de faire payer aux peuples de l’UE l’addition de leurs errances. Il est vrai que plus c’est gros plus ça passe…

Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute finance, chroniqueur dans l’émission « Les Experts » sur BFM Business l’affirme sans broncher : « La démocratie est en danger ! » Rien que ça ! Et de nous prédire un avenir apocalyptique « dans cette partie du monde, (…) c’est-à-dire juste aux frontières de la Grèce » là où se trouve la Turquie ; qui est à côté de la Syrie, elle même proche de l’Iran… Et d’évoquer le Hezbollah, la situation extrêmement tendue aux Proche et Moyen Orient, sans bien sûr préciser le rôle néfaste des Américains et des monarchies pétrolières alliées de Washington et Bruxelles qui poussent les islamistes contre les régimes autoritaires laïcs. Et pour éviter cette guerre, il faut que nous payons pour les Grecs ! La logique dans tout cela ? Il n’y en a aucune, juste une volonté de faire peur à l’opinion publique, juste un besoin de désinformer, de mentir, de tricher avec la réalité des faits.

Pour sa part, Guillaume Dard, PDG de Montpensier Finance, nous rappelle « le baril de poudre des Balkans et du Moyen-Orient » et ne nous épargne pas sa petite leçon d’histoire révisée à sa sauce : « C’est comme ça qu’a commencé la guerre de 1914-1918 ! » Absurde et historiquement faux. Mais face à des téléspectateurs un peu crédules, et surtout désinformés, ça peut passer. Plus le mensonge est gros, mieux il passe, comme dirait l’autre… Philippe Dessertine saisit la balle au bond : « La Grèce est surarmée » (où a-t-il trouvé cela ? Mystère…) ; il n’y a « qu’à allumer la mèche ». Et il en rajoute : « L’Europe a construit ce baril elle-même en vendant massivement des armes à la Grèce ». Absurde ! Mais, là encore, ça peut marcher…

La dette de la Grèce, la supercherie des autorités européennes, placent désormais la géopolitique de comptoir comme argument de vente de leurs balivernes. Il s’agit bien évidemment de préparer l’opinion publique française à la mise en place de nouveaux impots destinés à financer le paiement de la Grèce. Payez pour les erreurs de ces euromondialistes sans scrupules ou bien vous aurez la guerre : ce n’est plus de la désinformation pure et simple, c’est du chantage !

Source: http://www.nationspresse.info/

Continuons de payer pour la Grèce…

Evolution de la dette de la Grèce…

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Ne me dites pas que si l’Union Européenne avait correctement fait son boulot, on ne s’en serait pas apperçu avant…

FDF

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Athènes aurait gonflé son déficit en 2009 pour justifier l’austérité

C’est peut-être un scandale d’ampleur européenne qui couve actuellement dans le bureau du procureur d’Athènes : le gouvernement de Georges Papandréou aurait invité l’Elstat, l’institut statistique grec, à surestimer le déficit 2009 pour mieux faire passer les réformes auprès du peuple grec.
Le procureur d’Athèmes, Grigoris Peponis, a obtenu jeudi de la Vouli, le parlement grec, une commission parlementaire d’enquête concernant le niveau du déficit public hellénique en 2009.

Révélations

L’affaire a débuté en septembre dernier lorsqu’une employée de l’Elstat, Zoé Gorganta, a révélé que le chiffre du déficit public de 2009 avait été gonflé artificiellement lors de sa révision à la hausse en novembre 2010 de 13,6 % à 15,4 % du PIB. Selon cette employée, qui a été immédiatement licenciée, ces chiffres auraient été aggravés à dessein afin que le déficit grec dépassât celui de l’Irlande, devînt ainsi un record dans la zone euro et pût faciliter dans les esprits grecs l’acceptation des mesures d’austérité douloureuses proposées par le gouvernement.

Responsabilités politiques

Derrière ces accusations se glissent évidemment les figures du premier ministre socialiste de l’époque, Georges Papandréou et de son ministre des Finances d’alors Georges Papakonstantinou. La responsabilité des ministres devra du reste être une des principales questions auxquelles devra répondre la commission d’enquête parlementaire. Mais la question de la responsabilité européenne ne manquerait pas de se poser. L’Elstat a été fondée en août 2010 sur le modèle des autres instituts statistiques européens. Son principal critère a été l’indépendance du pouvoir politique afin que ne se reproduise pas les « trucages » de comptes qui avaient permis entre 2000 et 2004 au pays d’entrer sans difficultés dans la zone euro. Eurostat, du reste, a validé la correction de novembre 2010 sans broncher.

Défense de l’Elstat

Le président de l’Elstat depuis sa fondation, Andreas Georgiou, se défend pied à pied depuis le début de l’affaire. Pour le moment, il n’est pas mis en examen, le procureur ayant voulu transmettre l’affaire au parlement d’abord, mais il risque pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », la prison à vie. Il a néanmoins soumis au procureur un dossier de 74.500 pages pour lui expliquer le mode de calcul du déficit et a effectué mercredi une déposition de 110 pages. Selon le quotidien grec Ekathimerini, il aurait alors insisté sur la surveillance européenne qui aurait alors entouré ses calculs, gage pour lui de leur justesse. Il réfute en tout cas toute pression gouvernementale et proclame son indépendance absolue. A Luxembourg, Eurostat proteste également de la régularité absolue des comptes grecs.

Combat politique

La commission parlementaire devra donc déterminer s’il y a eu falsification ou s’il s’agit encore d’une « théorie du complot » sans fondement. Il est à souhaiter qu’elle puisse agir en toute indépendance dans un climat politique grec lourd, malgré le gouvernement « d’union nationale » de Lukas Papadémos. Cette affaire a ainsi été l’occasion de plusieurs passes d’armes entre la Nouvelle Démocratie, accusée d’avoir falsifiée les comptes de 2000 à 2004, et le Pasok de Georges Papandréou. Si cependant il s’avère que ces accusations étaient fondées, le rôle de l’Union européenne en Grèce prendrait alors une couleur bien trouble. Et son engagement sur place pour « contrôler » les comptes grecs, décidé mardi dernier, une certaine saveur.

Source:  http://www.latribune.fr/

Merci à DG…

20/02/2012

Nigel Farage: vos politiques ont conduit la Grèce vers la révolution…

Belle, l’intervention de Nigel Farage; et que de vérités dites au Parlement Européen de Strasbourg….

FDF

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19/02/2012

Petits éclaircissements, pas forcément agréables, sur le MES…

En gros, pour résumer, c’est l’effacement de la souveraineté du peuple. C’est un peu ce qui se passe au Maghreb. Et l’on voit ce que ça donne. Les peuples de l’Europe vont probablement emboîter le pas. La Grèce, d’ailleurs, a déjà commencé… Ca sent le brûlé, en Europe. Mais nos dirigeants ont des problèmes olfactifs…

FDF

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Qu’est-ce que le MES, que les députés sont invités à voter le 21 février ?

Nicolas SARKOZY  vient de redécouvrir le référendum dans ses dernières déclarations démagogiques, comme à son habitude,  pour lancer sa campagne électorale pour l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai prochain.

Nous devons rappeler que lors du référendum de 2005 pour la ratification du traité de constitution européenne, les Français avaient massivement voté contre.

En 2007, ce président soit- disant démocrate, à peine élu, avait fait ratifier en 2008 par la voie parlementaire le traité simplifié de Lisbonne avec la complicité des élus socialistes des deux chambres (Assemblée Nationale et Sénat) sans que le peuple ne soit consulté.

Nous voyons avec quel mépris les élus de la Nation considèrent le peuple Français, alors que tous les faits nous prouvent aujourd’hui que la création de la monnaie unique européenne ( EURO) est à l’origine de tous nos maux actuels lesquels se sont aggravés avec la crise des subprimes ayant pris naissance aux  États-Unis en 2007  et qui a contaminé tout le système financier international,  obligeant  ces mêmes États à le renflouer, pour éviter que celui-ci  ne se termine par une faillite généralisée entrainant tous les États dans un chaos systémique, aux conséquences incalculables.

Après avoir renfloué les banques et les institutions financières internationales, les États se sont retrouvés avec des dettes souveraines abyssales et se sont exposés à la spéculation orchestrée par des fonds de pension, des hedges fund et  autres intervenants  financiers qui les ont fragilisés, les conduisant à prendre des mesures drastiques destinées à réduire l’endettement respectif de leurs dettes publiques et à appauvrir leurs peuples.

Au lieu de réduire leurs dettes publiques 25 sur 27 des États de l’Union européenne  pour sauver la zone euro d’un éclatement qui ne peut être qu’inéluctable,  ont  adopté le 30 janvier 2012 à Bruxelles  un nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire (TSCG), le traité Merkel Sarkozy  encore appelé pacte budgétaire.

Ce nouveau traité doit être signé le 1er ou 2 mars avant ratification par les États signataires.

Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi :

a)    le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUE

b)   le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)

Ce qui se prépare dans un silence scandaleux alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.

Pour s’en rendre compte, il faut savoir ce qu’est le MES et de quelle procédure on use pour le faire adopter.

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) : un FMI européen

Le texte définitif du traité instituant le MES a été adopté par les représentants des États membres de la zone euro le 2 février 2012.

Ce MES est destiné à prendre, à partir de juin 2013, la suite des instruments créés en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Ce MES et le Pacte budgétaire (TSCG) sont complémentaires : à partir du 1er mars 2013, pour avoir accès aux aides du MES un État devra avoir accepté toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le TSCG.

Le MES, dont le siège est fixé à Luxembourg, est doté du statut d’une institution financière internationale bénéficiant des immunités dont jouissent les institutions internationales. Il n’a donc aucun compte à rendre ni au Parlement européen, ni aux parlements nationaux, ni aux citoyens des États membres et ne peut en aucun cas faire l’objet de poursuites. Par contre, doté de la personnalité juridique, le MES pourra ester en justice. Locaux et archives du MES sont inviolables. Il est exempté de toute obligation imposée par la législation d’un État Membre.  Le MES, ses biens, fonds et avoirs jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire.

En cas de litige entre le MES et un État Membre, c’est la Cour de Justice de l’UE qui est compétente.

Les membres du MES sont les États de la zone euro. L’institution est dirigée par un collège composé des ministres des finances des États membres appelés pour la circonstance « gouverneurs ».  Ces gouverneurs désignent un conseil d’administration. Un Directeur général est nommé. Le Conseil des gouverneurs est compétent pour toutes les décisions relatives à l’intervention du MES. Le Conseil d’administration est compétent pour la gestion de l’institution. Le secret professionnel est imposé à toute personne travaillant ou ayant travaillé pour le MES. Toutes les personnes exerçant une activité au sein du MES bénéficient de l’inviolabilité de leurs papiers et documents officiels et ne peuvent faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions.

Le but du MES est de « mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité, » un soutien à la stabilité d’un de ses États membres qui connaît des graves difficultés financières susceptibles de menacer la stabilité financière de la zone euro. A cette fin, il est autorisé à lever des fonds. Son capital est fixé à 700 Milliards d’euros. La contribution de chaque État a été déterminée de la manière suivante :

 

Membres du MES Capital souscrit (EUR)
Allemagne 190 024 800 000
France 142 701 300 000
Italie 125 395 900 000
Espagne 83 325 900 000
Pays-Bas 40 019 000 000
Belgique 24.339.700.000
Grèce 19 716 900 000
Autriche 19 483 800 000
Portugal 17 564 400 000
Finlande 12 581 800 000
Irlande 11 145 400 000
République Slovaque 5 768 000 000
Slovénie 2 993 200 000
Luxembourg 1 752 800 000
Chypre 1 373 400 000
Estonie 1 302  000 000
Malte 511 700 000
Total 700 000 000 000

Le plus grave dans ce nouveau  montage financier que nos élites viennent de créer au sein de l’Union européenne, c’est que par ce traité les États s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à verser quoiqu’il puisse leur en coûter leur contribution au capital du MES.

Il faut savoir que les États de l’Union européenne déjà très endettés devront une nouvelle fois emprunter sur les marchés financiers pour alimenter ce fonds, sans que nous sachions de quelle façon, ces mêmes États pourront un jour rembourser ces crédits, qui viendront se rajouter aux fonds que nous levons chaque année pour tout juste payer les intérêts des dettes souveraines, dont le montant global ne cesse de croître.

Le MES aura tout pouvoir  de décider de revoir la contribution de chaque État  membre, laquelle décision sera imposée de façon automatique.

Lorsqu’un État sollicitera une demande de soutien de stabilité, celle-ci sera  conditionnée à l’accord de  la Commission Européenne, en liaison avec la Banque Centrale Européenne et du FMI.

Cette négociation devra s’inscrire dans le respect du Pacte budgétaire (TSCG)

Le traité entrera en vigueur deux mois après le dépôt des instruments de ratification par les États signataires dont la souscription représente 90% du total.

Les gouvernements signataires viennent de créer un monstre institutionnel contre lequel les États eux-mêmes et les peuples.

Nous assistons, sans que les médias et les politiques ne voient pas grand-chose à redire, à une pression inadmissible du monde de la finance et des affaires, au démembrement  du siège de la souveraineté populaire, l’État, au profit d’institutions échappant à tout contrôle démocratique.

Une procédure illégale

La création du MES exige une modification de l’article 136 du TFUE. Cette modification, qui est possible si on recourt à la procédure simplifiée pour modifier un traité européen, a été proposée par la Commission européenne et adoptée par le Conseil européen le 25 mars 2011. Elle est formulée comme suit :

« A l’article 136, paragraphe 1, du TFUE, le point suivant est ajouté :

Les États membres dont la monnaie est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité pouvant, si nécessaire, être activé dans le but de préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi de toute aide financière en vertu du mécanisme sera soumis à de strictes conditionnalités. »

Il est précisé que la base légale de cette modification de l’article 136 du TFUE, via la procédure simplifiée, est fournie par l’article 48, paragraphe 6, du TUE.

Or, cet article stipule, en son §6, alinéa 3, qu’une décision prise sous le régime de la procédure simplifiée « ne peut pas accroître les compétences attribuées à l’Union dans les traités. »

La création du MES pose en réalité des problèmes de compétence entre le MES et les institutions de l’Union.

Les partisans du MES tentent de nous expliquer de façon spécieuse que comme le MES ne serait pas une institution de l’Union il n’aurait pas d’accroissement de ses compétences.

En réalité, cette interprétation ne peut être jugée recevable puisque le traité créant le MES indique sans ambigüité que le MES implique directement la participation de la Commission européenne, en cas  de litige, celle de la Cour de Justice de l’EU, deux institutions de l’Union.

De plus, au sein du MES, le Commissaire européen en charge des affaires économiques et monétaires  y aura un poste d’observateur. C’est la Commission européenne qui sera mandatée pour imposer à l’État concerné les conditions d’une intervention du MES.

Il n’est pas contestable que le MES diminue les pouvoirs des États membres et augmente les compétences attribuées à l’Union, en particulier les pouvoirs de la Commission européenne.

Le projet de loi soumis le 21 février à l’Assemblée nationale pour ratifier la modification à l’article 136 du TFUE vise donc à permettre une extension des compétences de l’Union européenne en toute illégalité.

Un coup d’État?

Qu’est-ce qu’un coup d’ État ? C’est le remplacement d’un pouvoir légitime, issu du peuple, par un pouvoir qui ne l’est pas.

Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent pas nature de la souveraineté populaire s’apparente à un véritable coup d’État.

Les gouvernants qui sont à la manœuvre manifestent leur plus total mépris du respect des exigences démocratiques. Par des artifices de procédure, en interprétant abusivement des règles dont ils se moquent, ils se font les complices d’une entreprise de démantèlement de la démocratie et d’effacement d’un acquis fondamental dans l’histoire de l’humanité : la souveraineté du peuple.

Deux traités antidémocratiques

Les deux traités que sont le  MES et le Pacte budgétaire(TSCG) vont avoir pour conséquence de déposséder les peuples de tout pouvoir en matière budgétaire, comme ils ont été dépossédés de la manière dont l’Euro était géré par la Banque Centrale Européenne.

Rappelons que la démocratie est née progressivement du droit réclamé par les peuples de contrôler les dépenses des gouvernants. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789, en son article XIV, proclame que « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

C’est ce droit fondamental qui leur est aujourd’hui enlevé.  En violation d’une disposition inscrite dans la Constitution de la République : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 (…). »

Ceux qui approuveront les deux projets de loi soumis le 21 février approuveront le TSCG puisqu’ils sont étroitement liés. Les promesses de renégociation de ce dernier perdent leur peu de crédibilité si leurs auteurs approuvent le MES.

Ces deux traités MES et TSCG confirment que la construction européenne s’est définitivement éloignée de l’idéal démocratique.

Ces deux traités sont, contrairement à ce qu’affirme Hollande, étroitement liés. Ils alimentent l’un et l’autre transfert de pouvoir et perte de souveraineté rendant possible une totale mise sous tutelle financière et budgétaire des États et des peuples.

La France est la première à engager la procédure de ratification du MES. Des mouvements d’opposition se lèvent dans plusieurs pays signataires qui interpellent les élus sur leur attitude future.

Si ces deux textes soumis le 21 février sont adoptés, il est indispensable que soit saisi le Conseil constitutionnel. Y a-t-il, dans le Parlement du pays qui a donné au monde les progrès de 1789, 60 députés et sénateurs pour soumettre au respect de la Constitution des traités qui la violent ?

Que vont faire les élus de l’Assemblée Nationale ? Vont-ils continuer à bafouer impunément le peuple Français ou auront-ils le courage de ne pas voter ces deux textes.

Il est à craindre que nos députés n’aient pas ce courage de redonner au peuple la parole alors que nous avons un président-candidat qui ose sans vergogne et avec cynisme nous dire que s’il était réélu, il n’hésiterait pas à consulter les Français par la voie référendaire.

Les peuples se retrouvent face à un pouvoir technocratique qui ne fera que renforcer leur méfiance envers les élites qui se sont éloignées de l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers qui sont en train de confisquer à chaque peuple souverain le droit de choisir  leur destinée dans le concert des États-Nation.

Nous devons exiger que les États-Nation  recouvrent leur entière et pleine souveraineté si nous voulons éviter que l’appauvrissement des peuples ne s’accroissent et ne face basculer le monde dans l’abîme, comme est en train de le faire la Troïka ( La Commission européenne, la BCE et le FMI) avec la Grèce au nom d’un dogme et sous la pression des oligarchies financières.

Fabrice LETAILLEUR

http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/

Source:  http://ripostelaique.com/

04/02/2012

Aide à la Grèce: acharnement thérapeutique ?

Dessin pillé chez Fred

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On se demande, en fait, qui va pouvoir sauver la France. Car ne rêvons pas: nous allons subir le même sort économique… Sortez vos chéquiers, déjà, pour sauver la Grèce.

FDF

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La zone euro pourrait devoir apporter 145 milliards à la Grèce

Ces fonds viendraient en complément à l’effort que s’apprêtent à consentir les créanciers privés d’Athènes. Pour le Premier ministre grec Lucas Papademos, ces accords sont imminents.

Les gouvernements de la zone euro pourraient devoir apporter jusqu’à 145 milliards d’euros de financements publics à la Grèce dans le cadre du second plan d’aide au pays actuellement à l’étude, ont indiqué vendredi 3 février plusieurs sources européennes.

Ces fonds viendraient en complément à l’effort que s’apprêtent à consentir les créanciers privés d’Athènes en acceptant une décote de 50% au moins sur leurs obligations grecques et permettraient au pays de ramener sa dette à environ 120% de son produit intérieur brut d’ici 2020.
« C’est principalement à cause du besoin de recapitalisation des banques grecques après la participation du secteur privé (à la restructuration de la dette) », a dit l’une des sources.
En octobre dernier, les membres de la zone euro s’étaient engagés à contribuer à hauteur de 130 milliards d’euros à ce nouveau plan d’aide, destiné à prendre le relais d’un premier programme de prêts bilatéraux de 110 milliards d’euros décidé en mai 2010.
« La phase finale »
De son côté, le Premier ministre grec Lucas Papademos s’est montré confiant sur la perspective d’un accord dans les jours à venir. « Nous sommes dans la phase finale d’une procédure très cruciale du nouveau programme économique de la Grèce et de la finalisation de l’accord qui va alléger la dette publique et assurera le financement du pays pour les prochaines années », a t-il indiqué dans un communiqué vendredi.
Le Premier ministre grec parie sur un accord simultané, avec d’un côté les créanciers publics (UE, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), et de l’autre les investisseurs privés

Source: http://www.challenges.fr

02/02/2012

Du « solide »: la marche inexorable de l’Europe vers l’islamisation…

Là, ça ne rigole plus… Fini les enfantillages du style « je n’ai pas le droit de dire du mal de l’islam »… « J’irai en prison si je dis du mal du momo d’en face »… « La discrimation c’est la prison », etc…

On aborde des sujets plus sérieux: la Vérité!!!

Bonne lecture (n’oubliez pas la pièce jointe).

Je comprends mieux toutes ces attaques, menaces et injures dont je fais l’objet en ce moment…

FDF

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Savez-vous pourquoi nos gouvernants démissionnent devant l’envahisseur? Ce n’est pas uniquement une question de démographie.

Ils cèdent à un triple chantage: le chantage mémoriel (la colonisation); le chantage au pétrole; le chantage au terrorisme.

Bat Y’Eor vous en donne la clef dans le document joint. Les peuples d’Europe sont vendus par leurs dirigeants!



Alors que de plus en plus de villes se transforment en états islamiques indépendants, les gouvernements européens se rendent complices

Soeren Kern publie, dans Stonegate Institute (anciennement Hudson NY), un article sur le progrès de l’islamisation de l’Europe au cours de l’année 2011.


L’Europe post chrétienne s’est remarquablement islamisée en 2011.

Alors que la croissance rapide de la population musulmane fait de plus en plus remarquer sa présence dans les villes et villages sur tout le continent, l’islam est en train de transformer le style de vie des Européens d’une manière inimaginable il y a seulement quelques années. Nous allons faire une brève rétrospective des faits les plus alarmants liés aux controverses concernant l’islam, survenus en Europe en 2011.

En Autriche, une cour d’appel a confirmé la condamnation politiquement correcte d’Elisabeth Sabaditsch-Wolff, une mère de famille viennoise, militante contre le djihad, accusée d’avoir « dénigré des croyances religieuses » lors d’une série de séminaires sur les dangers de l’islam radical. Le verdict du 20 décembre démontre que le christianisme et le judaïsme peuvent être dénigrés en toute impunité dans l’Autriche post moderne, alors que dévoiler des vérités sur l’islam entraîne de rapides et lourdes condamnations.

En Autriche encore, le Centre roi Abdallah Bin Abdelaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel a été inauguré dans le Musée Albertina au cœur de Vienne, le vendredi 13 octobre. Les Saoudiens affirment que le but de cette initiative, coûtant des millions de dollars, est de « promouvoir le dialogue » entre les principales grandes religions mondiales afin « d’éviter les conflits ». Or des esprits critiques rétorquent qu’il s’agit en réalité de permettre à l’Arabie Saoudite de promouvoir l’islam wahhabi conservateur à partir d’un « centre de propagande » permanent au cœur de l’Europe.

En Belgique, selon un nouveau livre publié par l’université catholique de Louvain, la plus importante université francophone de Belgique, les musulmans constituent déjà un quart de la population de Bruxelles. En chiffres réels, le nombre de musulmans à Bruxelles, où la moitié des musulmans en Belgique vivent, a atteint le chiffre de 300 000, ce qui signifie que la soi-disant « capitale de l’Europe » est la ville la plus islamisée de toute l’Europe.

En Belgique toujours, le prénom le plus commun donné aux garçons en 2011 a été Mohamed. Ce prénom est également le plus attribué à Anvers, la deuxième ville de Belgique, où environ 40 % des enfants des écoles élémentaires sont des musulmans.

Par ailleurs, le groupe islamiste Sharia4Belgium a intensifié sa propagande et ses campagnes d’intimidation dans l’intention de transformer le pays en Etat islamique. En septembre, ce groupe a établi un « tribunal de la charia » à Anvers. Les leaders du groupe prétendent que le but de ce tribunal est de créer un système juridique musulman parallèle en Belgique afin de concurrencer l’autorité de l’état dans son rôle de gardien des protections du droit civil garanties par la constitution belge.

En Grande-Bretagne, un groupe musulman a lancé une campagne visant à transformer douze villes britanniques, incluant ce qu’ils nomment le Londonistan, en Etats islamiques indépendants. Ces soi-disant émirats islamiques fonctionneraient comme des enclaves autonomes, appliquant la charia et gouvernés entièrement en dehors de la loi britannique.

En outre, la police britannique a enregistré en 2011, plus de 2800 crimes dits d’honneur, punitions subies pour avoir apporté la honte dans la famille ; c’est la première fois qu’une estimation de ce problème est réalisée au niveau national. Le record des crimes d’honneur a eu lieu à Londres même et concerne des meurtres, mutilations, tabassages, enlèvements et attaques à l’acide, et c’est à Londres que le problème a augmenté au point de dépasser de cinq fois la moyenne nationale.

Ces données ont été publiées peu de temps après un autre rapport montrant que des dizaines de milliers d’immigrés musulmans en Grande-Bretagne pratiquent la bigamie ou la polygamie afin de profiter de sommes plus importantes de l’aide sociale de l’Etat britannique. Le rapport daté du 24 septembre montre que le phénomène de la bigamie et de la polygamie, licites selon la charia, est beaucoup plus étendu que l’on ne pensait auparavant, bien que ce soit illégal en Grande-Bretagne et punissable d’une peine allant jusqu’à sept ans de prison. La croissance rapide des mariages multiples est encouragée par les politiques multiculturelles qui accordent des droits spéciaux aux immigrés musulmans qui demandent que la charia soit incluse dans la loi et le système des aides sociales britanniques.

Par contre, une employée chrétienne en Grande-Bretagne a porté plainte pour licenciement abusif après avoir dénoncé la campagne de harcèlement systématique qu’elle subissait de la part de musulmans fondamentalistes. Dans un procès qui fera date, Nohad Halawi, une ex-employée de l’aéroport londonien de Heathrow, a poursuivi son ex-employeur pour licenciement abusif, alléguant que tous les employés chrétiens, dont elle-même, sont discriminés en raison de leurs convictions religieuses.

Le cas de Halawi est défendu par le Christian Legal Centre (CLC), une organisation qui offre un soutien juridique aux chrétiens du Royaume-Uni. Le CLC dit que ce cas soulève des questions juridiques essentielles, ainsi que des interrogations sur le traitement différencié des musulmans et des chrétiens par les employeurs.

Au Danemark, un groupe musulman a lancé une campagne pour transformer des quartiers entiers de Copenhague et d’autres villes danoises en « zones d’application de la charia » qui fonctionneraient comme des enclaves autonomes sous la loi islamique. Le groupe islamique Kaldet til Islam (Appel à l’islam) a déclaré que la banlieue Tingbjerg de Copenhague serait le premier quartier à être soumis à la charia, suivi de Nörrebro et ensuite la charia s’étendrait à d’autres parties du pays. Ce groupe a affirmé qu’il allait instaurer une « police de la vertu », 24 heures sur 24, afin de faire appliquer la charia dans ses enclaves. Les patrouilles pourront confronter quiconque boit de l’alcool, fait des paris, sort en discothèque, ou participe à toutes sortes d’activités que ce groupe considère comme contraires à l’islam.

Au Danemark encore, le conseil municipal de Copenhague a approuvé la construction de la première « Grande Mosquée » officielle de la capitale danoise. Avec son énorme coupole bleue et ses deux gigantesques minarets, cette méga-mosquée a été conçue pour détoner au milieu des constructions traditionnelles plus modestes de Copenhague. Contrairement à la plupart des mosquées d’Europe, sunnites, la mosquée de Copenhague est chiite. Elle est financée par la République Islamique d’Iran ; des voix critiques accusent déjà les théocrates de Téhéran de chercher à utiliser la mosquée comme futur centre de recrutement en Europe pour le Hezbollah, ce mouvement d’activistes chiites.

Pendant ce temps, Lars Hedegaard, Président de l’International Free Press Society basée au Danemark,  a été reconnu coupable de discours de haine pour ses commentaires au sujet de l’islam. Il a été condamné à une amende de 5 000 couronnes danoises (environ 1000 dollars). Les démêlés avec la justice de Hedegaard ont commencé en décembre 2009, quand il fit remarquer, dans une interview enregistrée, que le taux de viols d’enfants et de violence domestique était plus élevé dans les quartiers dominés par la culture musulmane.

Bien qu’Hedegaard ait insisté sur le fait qu’il n’avait pas eu l’intention d’accuser tous les musulmans ni même la majorité d’entre eux de tels délits, et bien qu’il ait été acquitté par un jugement précédent, la police de la pensée danoise a poursuivi l’affaire jusqu’à ce qu’il soit condamné.

L’Union Européenne, courbant l’échine devant la pression des lobbies musulmans, a abandonné, mine de rien, un nouvelle mesure exigeant que la viande halal (déclarée licite par le clergé musulman) porte un label signalant aux consommateurs que les animaux n’ont pas été étourdis, et par conséquent étaient conscients jusqu’à leur mise à mort. Avec la croissance exponentielle de la population musulmane en Europe ces dernières années, des milliers de tonnes d’animaux sacrifiés rituellement entrent maintenant dans la chaîne alimentaire générale, et la population non musulmane les consomme à son insu.

Cette décision de l’UE montre que les musulmans ont le droit de choisir l’alimentation halal, mais que les non musulmans n’ont pas le droit de choisir de ne pas manger d’animaux  sacrifiés rituellement.

En France, on constate que des mosquées islamiques sont plus souvent construites que des églises catholiques romaines, et qu’il y a maintenant plus de musulmans pratiquants que de catholiques pratiquants. Par ailleurs, des groupes musulmans en France ont demandé à l’Eglise catholique romaine la permission de faire usage des églises vides comme solution pour résoudre les problèmes de circulation occasionnés par les milliers de musulmans qui prient sur les voies publiques. Cette demande, qui a été décrite par des commentateurs politiques français comme étant « alarmante », « audacieuse », et « sans précédent », est un autre exemple de l’arrogance croissante des musulmans en France.

En octobre, un rapport fait état que les banlieues décrépies sont en passe de devenir des «sociétés musulmanes séparées» du reste de l’Etat, selon une étude récente importante  intitulée « Banlieues de la république » qui examine la propagation de l’islam en France.

Les immigrés musulmans rejettent de plus en plus les valeurs et l’identité françaises et préfèrent s’immerger dans l’islam, selon ce rapport, qui prévient également que la charia est en train de remplacer rapidement le droit civil français dans les banlieues parisiennes. Les auteurs du rapport démontrent que la France, qui compte entre cinq à six millions de musulmans (soit la population musulmane la plus grande en Europe) est au bord d’une grave explosion sociale parce que les musulmans ne s’intègrent pas dans la société française.

La loi française controversée interdisant la burqa est entrée en vigueur en avril. La nouvelle loi interdit, dans tout l’espace public en France, la burqa couvrant tout le corps et le niqab couvrant le visage ; elle a été adoptée dans un contexte de frustration croissante devant le manque d’intégration des 6,5 millions de musulmans.

En Allemagne, il a été révélé que chaque année des milliers de jeunes hommes et de jeunes filles sont victimes de mariages forcés. La plupart des victimes viennent de familles musulmanes, certaines ont été menacées de violences et même de mort. Ces révélations ont choqué le peuple allemand et s’ajoutent au sempiternel débat au sujet de l’immigration musulmane et de l’instauration d’une société islamique parallèle dans le pays.

En Allemagne encore, un best-seller publié en septembre révèle que la propagation de la charia en Allemagne est plus avancée que l’on ne soupçonnait et que les autorités allemandes sont « impuissantes » pour s’opposer au système de justice parallèle dans le pays. Ce livre révèle que les tribunaux de la charia sont opérationnels dans toutes les grandes villes allemandes. Ce « système judiciaire parallèle » sape l’Etat de droit allemand car les arbitres/imams musulmans règlent des cas criminels sans que le parquet et des avocats ne soient impliqués et avant même que les cas soient soumis aux tribunaux allemands.

En outre, le nombre de terroristes islamiques potentiels vivant actuellement en Allemagne a bondi à environ 1000 individus, selon les récentes informations fournies par le ministère de l’Intérieur.

En Grèce, le parlement a approuvé un projet controversé de construction d’une méga-mosquée à Athènes, financée par les contribuables. Cette décision est intervenue dans un climat de menaces de violences à peine voilées, des milliers de musulmans de la ville ayant fait pression sur le gouvernement pour exiger une mosquée sous peine d’émeute.

Aux Pays-Bas, il a été révélé que 40 % des immigrés marocains âgés de 12 à 24 ans ont été arrêtés, condamnés à des amendes, inculpés, ou accusés de délits ou de crimes divers durant les cinq dernières années, selon un rapport commandité par le ministère de l’Intérieur. Dans les banlieues hollandaises où la majorité des résidents sont des immigrés marocains, la délinquance des jeunes atteint 50 %. De surcroît, la délinquance juvénile des Marocains ne se limite pas aux hommes ; des filles et des jeunes femmes s’adonnent de plus en plus à des activités criminelles.

Le « Dutch-Maroccan Monitor 2011 » révèle de son côté que la plupart des jeunes délinquants marocains sont nés aux Pays-Bas. Ceci implique que les enfants des immigrés marocains ne s’intègrent pas dans la société hollandaise et confirme le fait que les Pays-Bas paient très cher pour l’échec de son approche multiculturelle envers l’immigration.

Aux Pays-Bas également, des islamistes ont fait une irruption impressionnante à Amsterdam lors d’un débat entre deux musulmans libéraux, l’auteure canadienne, musulmane et féministe, Irshad Manji et le député socialiste-écologiste Marocain-Hollandais, Tofik Dibi. Le 8 décembre, un débat a eu lieu au centre d’Amsterdam sur le thème : « Comment les musulmans libéraux peuvent-ils empêcher l’islam d’être détourné par les musulmans extrémistes », ce débat organisé par la Fondation Européenne pour la Démocratie n’a pu avoir lieu qu’à la suite de l’intervention musclée de la police qui a arrêté plusieurs islamistes.

Cet incident met en évidence la fréquence croissante des tactiques d’intimidation utilisées par les musulmans, allant du harcèlement jusqu’au meurtre, dans leurs efforts pour museler la liberté d’expression en Europe et imposer l’islam sur le continent.

Petite note positive quand même : un tribunal d’Amsterdam a acquitté le député Geert Wilders, chef du PVV, (le parti de la liberté hollandais), qui avait dénoncé les menaces contre les valeurs européennes posées par une immigration musulmane inassimilable. Il avait été accusé « d’incitation à la haine religieuse » contre les musulmans pour ses commentaires critiques envers l’islam.

En juin, le gouvernement hollandais a déclaré vouloir renoncer à sa politique du multiculturalisme qui a encouragé les immigrés musulmans à créer une société parallèle au cœur de la société hollandaise.

En Italie, un rapport du 17 octobre, publié par le Comité pour l’observation de l’antisémitisme, commandité par la chambre des députés (la chambre basse du Parlement italien) et intitulé « Document final : Investigation sur l’antisémitisme » a révélé que 44% des Italiens ont des préjugés ou sont hostiles envers les Juifs. Ce document de cinquante pages montre que l’antisémitisme en Italie est surtout fomenté par les immigrés musulmans qui ont établi des liens avec des extrémistes de gauche et de droite pour mener des attaques contre les communautés juives, les synagogues, les écoles et les cimetières juifs locaux.

En Espagne, des musulmans ont été accusés d’avoir empoisonné des douzaines de chiens à Lérida, ville du nord-est de la Catalogne, qui est devenue l’épicentre de la contestation sur le rôle de l’islam en Espagne. Tous les chiens ont été empoisonnés en septembre, dans les banlieues industrielles de Lérida, Cappont et La Bordetta, zones presque exclusivement peuplées d’immigrés musulmans et où de nombreux chiens ont été tués ces dernières années. Les Espagnols pensent que les immigrés musulmans ont tué les chiens parce que selon les préceptes de l’islam, les chiens seraient des animaux « impurs ».

En Espagne également, deux chaînes de télévision de l’islam radical ont commencé des émissions 24heures/24 en langue espagnole, destinées aux téléspectateurs en Espagne et en Amérique Latine, depuis leurs nouveaux studios à Madrid. La première chaîne, sponsorisée par l’Iran, se charge de propager la version chiite de l’islam iranien, la seconde chaîne, sponsorisée par l’Arabie Saoudite, veut propager la version Wahhabite de l’islam saoudien. Les inaugurations de ces deux chaînes ont été délibérément prévues pour coïncider avec les fêtes de Noël et représentent un exemple supplémentaire de l’envahissement graduel de l’islam dans l’Espagne post chrétienne.

En Suède, la police de Malmö, la troisième ville de Suède, a fait état d’une augmentation significative du nombre d’attaques antisémites perpétrées pas des immigrés musulmans en 2011. Les chiffres ont été révélés lorsque le 20 septembre, le gouvernement suédois a fait une provision budgétaire de 4 millions de couronnes (600 000 dollars) pour sécuriser les synagogues du pays, après les accusations que la Suède n’avait pas suffisamment agi pour assurer la protection de sa population juive.

La Suède a été accusée de complaisance envers le problème grandissant des actes antisémites commis en Suède au point que le centre Simon Wiesenthal de Los Angeles conseille aux Juifs d’éviter de voyager dans le sud de la Suède.

En Suisse, où la population musulmane a plus que quintuplé depuis 1980, un groupe musulman de Berne a demandé que l’emblématique croix blanche soit retirée du drapeau national suisse, car étant un symbole chrétien, le drapeau « ne correspond plus à la Suisse multiculturelle contemporaine ».

Source : Europe’s Inexorable March Towards Islam, par Soeren Kern, Stonegate Institute, 29 décembre 2011. Traduction par Capucine pour Poste de veille

Soeren Kern est membre du directoire pour les relations transatlantiques du Grupo de Estudios Estratégicos (Centre d’Etudes Stratégiques ), à Madrid.

Eurabia (3) PDF

24/01/2012

6 signes qui nous avertissent de nous préparer au pire…

Pas très rassurant. Mais bon; tout ceci m’a l’air logique et les arguments semblent être solides. Accrochez vous.

FDF

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http://gold-up.blogspot.com/2012/01/6-signes-qui-nous-avertissent-de-nous.html

18/12/2011

Fraudes aux allocations: mais comment croyez-vous que font les autres ?

Ca se passe en Grèce; mais ne vous leurrez pas; c’est pareil en France…

FDF

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Pour toucher des allocations, il s’invente 19 enfants !

(photo d’illustration)


54 ans, divorcé, ancien policier, il ne travaille pas depuis 2001. Pour toucher des allocations familiales, il fabriquait de faux actes de naissance et autres documents demandés pour obtenir ces prestations. Cela durait depuis 15 ans, indique le média suisse Le Matin.

L’homme s’est inventé 19 enfants, alors qu’en réalité, il n’en avait aucun ! Grâce à son stratagème, il a perçu, depuis 1996, 150.000 euros ! Et encore, le montant des sommes détournées pourrait largement dépasser ce nombre, toujours selon le site suisse.

Les documents étaient si bien imités que l’administration ne s’en est pas rendu compte. C’est seulement lorsqu’on a su qu’il avait la famille la plus nombreuse du pays que le doute est né…

Mercredi, il allait toucher une somme de 8.000 euros à Athènes, dans une agence pour l’emploi, lorsqu’il a été arrêté. Le lendemain, il a été présenté au parquet.

03/12/2011

Alerte en Grande Bretagne !!!

Un dernier sourire et God save the Queen..

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« La fin de l’euro sera au pied du sapin de Noël », a dit quelqu’un récemment…

Courage; fuyons !

« Messieurs les Anglais, tirez les premiers! » (Napoléon Bonaparte)

FDF

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Crise : La Grande-Bretagne se prépare à évacuer ses ressortissants… de la zone euro !

1er décembre

La France rame, l’Espagne souque, l’Italie colmate, la Grèce écope… mais cela suffira-t-il à éviter le naufrage général ? Non, selon la Grande-Bretagne, qui se prépare au pire, y compris au rapatriement d’urgence de ses citoyens pris au piège de la zone euro.

L’histoire nous est contée par The Telegraph. Il y a quelques jours, le gouvernement british a avoué le plus sérieusement du monde être en pleins préparatifs pour pallier à un effondrement bancaire généralisé de la zone euro.

Un ministre de premier plan vient de préciser que ce n’était plus une hypothèse de travail, mais une quasi-certitude. Et l’impétrant d’enfoncer le clou : « c’est dans notre intérêt qu’ils continuent à jouer la montre parce que cela nous donne plus de temps pour nous préparer« .

Les jeux sont faits, rien ne va plus…

Dernier petit détail, le Foreign Office a demandé à ses ambassades européennes d’élaborer des plans d’urgence pour aider les britanniques qui se trouveraient pris les doigts dans la crise.

Deux cas de figure sont notamment évoqués : la fermeture des banques et… le déclenchement d’émeutes de grande ampleur !

Sinon, à part ça, tout va bien…

Source: http://www.egaliteetreconciliation.fr/

03/11/2011

La Grèce dépense plus d’un milliard d’euros pour acheter des chars !!!

Et que l’on n’aille pas nous raconter que Sarkö et A. Merkel n’étaient pas au courant… Nous savons maintenant pourquoi « on » nous demande de nous serrer encore plus la ceinture.

FDF

Photo d’illustration.

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Alors que la Grèce, en faillite potentielle, bénéficie d’une manne d ‘aides financières (UE, FMI…), elle s’apprête par ailleurs à acheter pour plus d’un milliard d’euros de chars aux Etats-Unis…


« Depuis des mois, il ne se passe pas une journée sans que les médias nous abreuvent d’informations concernant la probable faillite de la Grèce avec son cortège de conséquences en série, des risques de faillite des banques au risque de faillite des États (dont la France). Depuis le début les Grecs manifestent pour protester contre les plans d’austérité qui succèdent aux plans d’austérité dans un pays ruiné du fait de la lâcheté et de l’incompétence crasse de sa classe politique et d’une fraude fiscale massive contre laquelle les dirigeants du pays n’ont jamais rien fait. Le total des aides apportées à la Grèce par l’Europe et le FMI ont atteint la somme extravagante de 160 milliards d’euros pour un pays de 11 millions d’habitants.

On pouvait dès lors imaginer que la Grèce ferait les efforts nécessaires pour rétablir ses comptes publics alors qu’elle ne boucle ses fins de mois que grâce aux contribuables européens dont nous et que, en cas de besoins impératifs d’achats pour l’État grec, celui-ci se tournerait en priorité vers ses prêteurs, c’est-à-dire vers les pays de l’Union Européenne.

Patatras, l’information vient d’être divulguée par le quotidien espagnol « la Razon », la Grèce va acheter 400 chars lourds M1 Abrams d’occasion ainsi que 20 véhicules amphibie « AA7VA1 » aux États-Unis pour un montant estimé à 1,28 milliards d’euros. Ainsi les contribuables européens aident la Grèce pour que celle-ci fasse tourner l’industrie d’armement US. Les Polonais l’avaient inventé avec les avions de chasse en achetant en 2003 des F-16 avec les subventions européennes, les Grecs nous refont le coup en 2011 avec les chars d’assaut. Rappelons simplement que l’Armée française a en tout et pour tout 400 chars Leclerc pour 65 millions d’habitants, c’est dire si les grecs n’y vont pas avec le dos de la cuillère en terme de dépense pour leur budget militaire alors que la même semaine, comme le dit « la razon », le gouvernement grec se réunissait pour trouver 7 milliards d’économies dans les dépenses publiques.

Dès lors une seule question se pose : « De qui les dirigeants grecs se moquent ils ? ».

Ils s’étaient engagés à privatiser leurs entreprises publiques et depuis rien. Ils s’étaient engagés à lutter contre la fraude fiscale et depuis rien et, pour nous remercier de nous serrer la ceinture pour eux (et nous n’avons encore rien vu), ils achètent des armes en quantité astronomique aux USA. On comprend mieux en voyant ce scandale que le mot « proxénète » soit d’origine grecque.

On attend de la part de nos dirigeants le blocage de toute nouvelle aide et l’annulation pure et simple de ce contrat par l’État grec car ce n’est pas aux contribuables européens de payer les impôts que les Grecs refusent de payer pour aider l’industrie d’armement américaine. J’ai pourtant malheureusement peur qu’aucun d’entre eux n’ait le courage d’élever la voix. »

Source: http://www.atlantico.fr/

24/10/2011

La zone euro accorde (encore) un prêt à la Grèce pour lui éviter la faillite…

Je me pose une question. Nous sommes (la France) très mal placés sur l’échelle de l’endettement des pays; nous somme même en équilibre instable… Et quand nous chuterons, QUI nous viendra en aide ??? Ben, plus personne…

FDF

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Les ministres des Finances de la zone euro, réunis vendredi à Bruxelles, ont donné leur aval au déblocage de 8 milliards d’euros d’aide à la Grèce. En contrepartie, les banques créancières du pays devront effacer au moins 50% de la dette nationale.

 La zone euro a donné son feu vert vendredi soir au versement d’un prêt crucial à la Grèce pour lui éviter la faillite, suite aux mesures d’austérité décidées par Athènes, alors que les banques créancières du pays risquent de devoir effacer au moins 50% de la dette nationale.

Toutefois les pays de l’Union monétaire, engagés dans un marathon de négociations qui va durer jusqu’au 26 octobre, restent profondément divisés sur les autres volets de sa réponse à la crise de la dette.

Réunis à Bruxelles pour préparer le premier sommet européen de dimanche, les ministres des Finances des 17 pays de l’Union monétaire ont donné leur accord pour débloquer la sixième tranche du prêt pour la Grèce, de 8 milliards d’euros, tiré du premier plan de sauvetage au pays décidé au printemps 2010, d’un montant de 110 milliards d’euros au total.

L’enveloppe est co-financée par les Européens, à hauteur de 5,8 milliards d’euros, et le Fonds monétaire international (FMI) qui doit encore donner son aval. Le versement est prévu dans la première quinzaine de novembre et permettra à Athènes de ne pas se retrouver en cessation de paiement dans l’immédiat.

L’institution de Washington devrait rendre un avis positif début novembre. Sa directrice, la Française Christine Lagarde, va faire une recommandation en ce sens, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

Il ne s’agit toutefois que d’une avancée minime compte tenu de l’ampleur des difficultés de la Grèce.

Les dirigeants de la zone euro planchent en parallèle sur une participation beaucoup plus importante que prévu des banques dans le cadre du second plan d’aide à la Grèce, décidé dans son principe en juillet et portant sur des prêts publics de 109 milliards d’euros.

Selon un rapport de la troïka des créanciers de la Grèce (UE, FMI et BCE) remis aux ministres, dont l’AFP a obtenu copie, il faudra que les banques acceptent une dépréciation (décote) de 60% de leur créances si l’on veut que le montant de 109 milliards d’euros reste inchangé.

Avec une décote à 50%, le FMI et les Européens et le FMI devront augmenter leurs financements à 114 milliards d’euros, selon les calculs du rapport.

Encore faut-il que les banques acceptent volontairement de subir ces nouvelles pertes de grande ampleur. En juillet, leur « effort » avait été fixé à seulement 21%.

Plus largement, les discussions s’annoncent ardues aussi dans les prochains jours pour empêcher la contagion de la crise de la dette car de profondes divergences entre Paris et Berlin persistent sur le moyen d’y parvenir.

Ces clivages, ainsi que la nécessité pour le Parlement allemand d’avoir son mot à dire au préalable sur les mesures envisagées, ont contribué à reporter les annonces à un deuxième sommet qui se tiendra mercredi soir.

La confirmation de ce deuxième sommet a semblé rassurer les marchés financiers: la Bourse de Francfort a bondi de 3,55%, Paris de 2,83%, Milan de 2,80% et Madrid de 2,84%.

Mais à Bruxelles, l’atmosphère reste tendue. « Nous ne donnons pas vraiment l’exemple éclatant d’un leadership qui fonctionne bien », a déploré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, en parlant d’image « désastreuse » à l’étranger.

La Chine a exhorté vendredi l’UE à une « réforme fondamentale » des finances de ses pays. Et le président américain Barack Obama continue à surveiller la situation de près.

La France et l’Allemagne sont en effet engagées depuis plusieurs jours dans un bras de fer sur le meilleur moyen de renforcer la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière (FESF), un instrument essentiel pour espérer empêcher une contagion de la crise de la dette à des pays comme l’Espagne et l’Italie.

Paris insiste pour transformer le Fonds en banque pour qu’il s’approvisionne auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE), tandis que Berlin refuse cette option qui irait à ses yeux à l’encontre des traités européens.

Le ministre français des Finances, François Baroin, a montré des signes d’ouverture à la fin des discussions vendredi soir. La proposition soutenue par la France est « la solution la plus efficace« , selon lui, mais Paris « n’en fait pas un point d’affrontement définitif ».

De son côté, sa collègue autrichienne Maria Fekter a indiqué qu’il n’y avait plus que deux options sur la table pour donner plus de poids au FESF. Et une source diplomatique a indiqué qu’aucune n’impliquait la BCE.

La solution qui a la préférence de Berlin serait de permettre au FESF de garantir une part des titres de dette émis par les pays fragiles, afin d’inciter les autres investisseurs à en acheter.

Autre sujet sur la table pour les prochains jours, la question de la recapitalisation des banques en Europe. Les besoins devraient finalement s’élever à entre 80 et 100 milliards d’euros, un chiffre moins important que celui avancé par le FMI, a fait savoir une source européenne.

Une nouvelle réunion aux allures de mini-sommet entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel était prévue samedi soir à Bruxelles, en préambule au rendez-vous de dimanche. M. Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso y participeront aussi. Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, et Mme Lagarde pourraient aussi être de la partie, selon une source européenne.

Source: http://www.france24.com/fr/

22/10/2011

Euro: panique à bord !!!

Sarkozy est prêt à ruiner les peuples européens pour sauver l’euro et les banques !

Ça s’affole et ça pédale dans la semoule de tous côtés !

– Sarkozy et Merkel n’arrêtent pas de se voir pour préparer le sommet européen de dimanche. Il semble qu’il y ait des désaccords entre eux… et avec les autres pays de l’UE.

– Ce sommet avait déjà été reporté du 17 au 23 octobre. Or on nous annonce qu’il sera un sommet de discussion et non de décision, et qu’il aura un second sommet mercredi prochain.

– Après Moody’s, c’est S&P qui menace de dégrader le AAA de la France (et aussi les notes d’autres pays européens).

– Le gouvernement avait prévu une croissance de 1,75% en 2012. Plus personne n’y croit. Donc François  Baroin devrait annoncer une baisse de la prévision (aux alentours de 0,9%) mais on ne sait pas quand. D’où augmentation (encore) des impôts et taxes et coupes dans les dépenses.

– Panne sèche sur les crédits aux collectivités locales suite à la banqueroute de Dexia.

– Le « hair-cut » (défaut partiel de la Grèce) est pratiquement acté. Reste à savoir de combien… Au moins 50% ! Qui va payer ? Les banques ou les États ? Ça se renvoie la balle…

Vous trouverez tous les liens sur http://www.lefigaro.fr/economie/ et autres médias.

Bref tous les voyants sont au rouge et on s’enfonce dans une spirale infernale…

http://www.dailymotion.com/video/xlt7nn_nicolas-doze-il-est-minuit-moins-cinq-20-10-2011-bfm-business-20-octobre-2011_news

Le compte à rebours semble lancé pour éviter que la zone euro n’éclate dans les prochains mois et avec à  la clé des plans d’austérité qui risquent de compromettre une reprise de la croissance, comme nous avons pu le constater avec la Grèce qui se trouve aujourd’hui dans une situation catastrophique, incapable de faire  face à son endettement abyssal par la faute de banquiers cupides et de gouvernants irresponsables, qui ont laissé dériver le système et qui se retrouvent  maintenant  dos au mur, n’ayant plus les moyens financiers de circonscrire l’effondrement des économies de la zone euro impactées par des déficits publics en constante augmentation  et des dettes souveraines dont on se demande , si elles seront un jour remboursées aux créanciers qui détiennent des obligations d’État.

 

Voici l’avis de Pierre Javonavic  ancien  journaliste au Matin de Paris puis au Quotidien de Paris de Philippe Tesson et rédacteur en chef des informations technologiques de Missive de France Câbles & Radios sur ce qui va se jouer à Bruxelles Dimanche 23 octobre 2011 et mercredi 26 octobre 2011 pour sauver l’Europe des nantis et des oligarchies financières.

« Une chose est sûre, Nicolas Sarkozy est prêt à endetter les Européens à 77% juste pour sauver l’Union Européenne. Tout le système financier peut basculer en une fraction de seconde dans les jours qui viennent. Ce que Nicolas Sarkozy veut faire, c’est limiter la perte sur la Grèce à 20% alors qu’ Angela Merkel veut 50%. Ennui, 50% de pertes sur la Grèce veut dire la faillite de facto de la Société Générale, de la BNP et du Crédit Agricole. Vous comprenez pourquoi Nicolas ne veut pas en entendre parler. Mieux vaut mettre les Européens en esclavage d’un système financier en faillite depuis 2008 que se rendre à l’évidence. Vous assistez à l’Histoire. Ah: en Grèce les députés corrompus ont voté une loi « gelant les conventions collectives« . Cela vous donne une bonne idée de ce qui nous attend. Clairement, les politiques sont devenus fous, qu’ils soient de droite ou de gauche. François Fillon a déclaré hier qu’il faut « une gouvernance économique européenne« , ce qui veut dire que quelqu’un d’autre aura les clés du porte-monnaie de la France. Le PS et l’UMP sont prêts à vendre la France pour sauver leur misérable petit fauteuil sans même tenir compte des conséquences à court et moyen terme. L’ Europe est au bord de l’explosion tout comme son économie. Les banques centrales ont beau remonter la bourse au cric, la situation est définitivement perdue. Faites des réserves de nourriture pour 3 mois, et maintenez les en permanence. Nicolas Sarkozy a trahi les Français en faisant passer le traité de Lisbonne alors que le peuple avait dit non. Maintenant, il est prêt à endetter la population jusqu’à la gorge et cela uniquement pour sauver les banques de leurs escroqueries monumentales. Voilà la véritable situation résumée en juste quelques lignes. Revue de Presse par Pierre Jovanovic »

« Paris et Berlin se seraient notamment mis d’accord sur une augmentation du fonds de secours (FESF) à 2000 milliards d’euros (…) », alors que dans le même temps, un haut responsable de l’Union européenne dément tout accord. »

L’UE compte 500 millions d’habitants. Comme l’a calculé un internaute dans sa réaction, ça fait donc 4000 euros par habitants, enfants et vieillards compris. 16.000 euros pour une famille de 4 personnes. Le revenu moyen d’un ménage français étant de 2500 euros et comme il y a 2,5 habitant par ménage, ça fait 4 mois de revenu par ménage ! Le tiers d’une année de revenu !!! C’est comme si vos revenus devaient être amputés d’un tiers pendant un an.

Alors que nous avons déjà en France un déficit primaire (donc hors dette) et une dette colossaux !

C’est de la folie furieuse…

Et attention au plan de rigueur (et le mot est faible) qui nous attend :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/10/18/04016-20111018ARTFIG00705-de-nouvelles-mesures-de-rigueur-ne-sont-pas-a-exclure.php

Hausse des impôts pour tout le monde et baisse des services publics et des prestations sociales, etc. Une rigueur à la grecque, parce qu’on n’aura pas la croissance prévue, et on connaît la spirale infernale rigueur-récession-rigueur-récession-etc.

Sarkozy va tout faire pour éviter d’annoncer et de planifier cette rigueur avant l’élection présidentielle. Il tentera de gagner du temps. Et ne parlons même pas de Hollande qui veut « réenchanter le rêve français » (sic !)

« Le Financial Times Deutschland affirme quant à lui que le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a évoqué une hausse de la capacité du fonds de stabilité (FESF) à 1000 milliards d’euros. »

L’ Allemagne aurait demandé à un imprimeur spécialisé britannique (« De La Rue » http://www.delarue.com/) d’imprimer secrètement et en masse des « nouveaux Deutsch Marks »… Difficile à cerner l’origine ou les origines de cette info, mais elle laisserait penser à une sortie allemande de l’Euro par le haut et par surprise. Rappelons que les Allemands sont « euro-septiques » (par rapport à l’Euro et non l’UE) à 54% à 71% selon la question posée par les sondeurs… Ils en ont marre de payer pour les autres !

Paradoxalement, les deux pays qui ont intérêt à sortir de l’Euro sont les deux extrêmes : l’Allemagne et la Grèce. Pour l’Allemagne, ce serait une opération quasiment indolore et même bénéfique. Pour la Grèce, le problème était sa dette en euros, mais comme elle fera défaut quasiment total de toute façon, ce problème ne se pose plus et ça permettra à la Grèce de faire une « dévaluation compétitive » ! Surtout si la zone Euro implose…

Angela Merkel cédera tôt ou tard à son opinion publique, pour des raisons électoralistes. En Allemagne, de plus en plus d’économistes sont pour une sortie de l’Euro, et démissionnent de leurs fonctions au sein des institutions européennes ou allemandes…

Et le cocu sera… Sarkozy-Hollande et la France !

Même Jacques Delors, le plus européiste qui soit, envisage la possibilité d’une révision des traités pour la zone Euro d’éjecter un pays par une majorité de 75% !!! (Ce qui ne l’empêche pas pour être favorable à d’autres abandons de souveraineté monétaire… cf. http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/18/jacques-delors-denonce-le-coup-de-poker-de-sarkozy-et-merkel_1589753_3234.html) Mais Cele veut dire clairement : jeter la « brebis galeuse » grecque… C’est beau la solidarité européenne selon Delors ! Il veut mutiler son bébé pour le sauver. Qu’en pensent ses enfants naturels ou adultérins Aubry et Hollande ? Mystère ! Tout cela n’a pas du tout été évoqué lors des débats des « primaires citoyennes »…

Bon, on verra tout ça dimanche, lors du sommet européen… Mais apparemment, Sarkozy et Merkel « marchandent » tous les jours dans des « intenses négociations » (sic !) et rien n’est encore décidé, selon la presse allemande.

En attendant, achetez de l’or ou de l’immobilier et liquidez vos assurances-vie… Et faites provisions de pâtes et de sucre ! Ou alors si vous êtes très malins, jouez sur les CDS et les taux de change.

Pourquoi rien ne sera décidé dimanche et qu’il faudra un autre sommet européen mercredi ?

Tout simplement parce qu’ Angela Merkel ne peut rien décider sans l’aval de son parlement ! C’est à cause d’une décision récente de la Cour Constitutionnelle Allemande, qui a dit que chaque aide aux autres pays européens, sous quelque forme que ce soit, ne peut pas être décidée par l’exécutif sans un vote au coup par coup par le parlement.

Et le parlement allemand ne peut être saisi de la question avant mardi. D’où le nouveau sommet de mercredi. Les chefs d’ État n’ont pas annulé celui de dimanche pour ne pas passer pour des cons…

Or sous la pression de l’opinion publique, les députés allemands de droite comme de gauche (et même dans le parti de Merkel) trouvent que celle-ci lâche trop de mou à Sarkozy et compagnie et veulent arrêter de payer pour les autres. Merkel vient de dire que c’est les Français qui ne veulent pas faire d’efforts. Et Sarkozy a désormais peur pour le AAA de la France. Ambiance…

http://www.bfmbusiness.com/toute-linfo-eco/europe-international/blocage-sur-le-sauvetage-de-la-zone-euro-95397

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/21/l-allemagne-bloque-le-sauvetage-de-la-zone-euro_1591855_3234.html

http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/les-francais-ne-bougent-pas-d-un-iota-se-plaint-merkel-6779479.html

etc.

Bref le fameux « couple franco-allemand » (ou plutôt le couple Nicolas-Angela) a du plomb dans l’aile…

A part ça, le « hair-cut » (décote) de 50% de la dette grecque détenue par des banques se confirme. Alors les Portugais et les Irlandais vont-ils réclamer le même traitement ? Voire les Italiens, les Espagnols, les Français ?

Bref, « L’ancien ministre des Finances allemand Piers Steinbrück, aujourd’hui député de l’opposition, affirme que « c’est le bordel » ! » On ne saurait mieux dire…

Fabrice LETAILLEUR

Voir son blog

http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/

Source: http://ripostelaique.com/

19/10/2011

10 indices pour comprendre comment la Grèce en est arrivée là…

C’est bizarre, les faits relatés me font penser à ma Patrie… Coïncidence?

FDF

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Dans un article très sévère pour la Grèce, le Daily Mail a énuméré quelques uns de ces gaspillages ou abus fiscaux contre lesquels le gouvernement de Papandreou tente de lutter :


1. Le métro d’Athènes est climatisé et offre des écrans plasma pour distraire les voyageurs. Et il est gratuit pour les cinq millions d’habitants de la capitale. Plus exactement, il ne l’est pas, mais comme il n’y a pas de barrière pour empêcher les usagers sans ticket de passer, rares sont les passagers qui se soucient d’acheter leur billet. C’est le contribuable européen qui a payé le métro athénien qui a coûté près de 1,7 milliard d’euros.

2. Le salaire moyen des employés de la compagnie nationale ferroviaire grecque est de 70.000 euros, ce qui englobe les ouvriers et les agents de nettoyage des trains, et qui représente le triple des employés du secteur privé grec.

3. Par ailleurs, le chiffre d’affaires annuel de cette compagnie est d’environ 90 millions d’euros, pour une masse salariale de près de 575 millions d’

‘euros annuels, ce qui a même fait ironiser un politicien grec qui a remarqué qu’il eut mieux valu payer des taxis privés pour les déplacements des passagers.

4. En une décennie, la masse salariale du secteur public a doublé.

5. Plus de 600 professions bénéficient d’une retraite à 50 ans, avec une pension correspondant à 95% du salaire de la dernière année, en raison de leur caractère « ardu et périlleux ». Ces professions englobent les pâtissiers, les animateurs de radio, les coiffeurs et les masseurs des bains turcs.

6. Les déclarations d’impôts sont rédigées par les contribuables eux-mêmes, et sont rarement vérifiées. Ainsi, seuls 5000 personnes sur un pays de 12 millions d’habitants admettent gagner plus de 100.000 euros annuels. Or, plus de 60.000 foyers grecs détiennent pour plus de 1 million d’euros d’investissements, sans parler des montants investis à l’étranger. Beaucoup de contribuables grecs affirment ne gagner que 12.000 euros annuels, même lorsqu’ils possèdent des bateaux, des résidences secondaires sur des îles grecques et des propriétés à l’étranger.

7. Lorsque le percepteur s’en agace, ils lui remettent une « fakelaki », une enveloppe contenant des espèces. Il existe même une sorte de tarif informel qui vont jusqu’

à 10.000 euros pour les foyers les plus riches (il se dit que la famille grecque moyenne paye 2.000 euros par an).

8. Les grands armateurs grecs, les plus riches de la banlieue riche de Kifissia, sont exonérés d’impôts, en raison des bénéfices qu’ils sont supposés apporter au pays. Mais les chantiers navals sont maintenant vides, seules 500 personnes restent pour entretenir les navires des compagnies maritimes déclinantes.

9. Seulement 300 résidents de la Kifissia (une banlieue riche d’Athènes) ont admis détenir une piscine. Le vrai chiffre est estimé à 20.000.

10. Au total, ces évasions fiscales coûteraient au pays la somme de 45 milliards d’euros à l’année.

« Après avoir livré bataille avec la police anti-émeute, qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, des milliers de manifestants campent toujours sur la place en attendant le vote des politiciens grecs de la semaine prochaine qui doit statuer sur les mesures d’austérité imposées par l’Europe. Pourtant, ces manifestants devraient retourner leur colère contre leur pays, contre ces Grecs qui se sont damnés pendant des années pour dénier à leur Etat les sommes qu’ils lui devaient. », conclut amèrement le Daily Mail

Economie, 27 juin 2011 par Mylène Vandecasteele

09/08/2011

10 indices pour comprendre comment la Grèce en est arrivée là …

Qui nous fera déduire que la France n’est pas à l’abri de se trouver dans la même situation. Mêmes causes, mêmes gaspillages ou abus fiscaux, donc même dégringolade; à plus ou moins long terme… On a « prêté » des sommes astronomiques à la Grèce pour se sortir de cette faillite. Mais quand viendra notre tour, QUI nous aidera? Personne.

La Grèce l’a jouée « bling bling ». On voit ce que ça donne…

FDF

Intéressant …

Economie 27 juin 2011 par Mylène Vandecasteele

Dans un article très sévère pour la Grèce, le Daily Mail a énuméré quelques uns de ces gaspillages ou abus fiscaux contre lesquels le gouvernement de Papandreou tente de lutter : 

 1. Le métro d’Athènes est climatisé et offre des écrans plasma pour distraire les voyageurs. Et il est gratuit pour les cinq millions d’habitants de la capitale. Plus exactement, il ne l’est pas, mais comme il n’y a pas de barrière pour empêcher les usagers sans ticket de passer, rares sont les passagers qui se soucient d’acheter leur billet. C’est le contribuable européen qui a payé le métro athénien qui a coûté près de 1,7 milliard d’euros. 

2. Le salaire moyen des employés de la compagnie nationale ferroviaire grecque est de 70.000 euros, ce qui englobe les ouvriers et les agents de nettoyage des trains, et qui représente le triple des employés du secteur privé grec. 

3. Par ailleurs, le chiffre d’affaires annuel de cette compagnie est d’environ 90 millions d’euros, pour une masse salariale de près de 575 millions d’euros annuels, ce qui a même fait ironiser un politicien grec qui a remarqué qu’il eut mieux valu payer des taxis privés pour les déplacements des passagers

4. En une décennie, la masse salariale du secteur public a doublé. 

5. Plus de 600 professions bénéficient d’une retraite à 50 ans, avec une pension correspondant à 95% du salaire de la dernière année, en raison de leur caractère « ardu et périlleux ». Ces professions englobent les pâtissiers, les animateurs de radio, les coiffeurs et les masseurs des bains turcs. 

6. Les déclarations d’impôts sont rédigées par les contribuables eux-mêmes, et sont rarement vérifiées.
Ainsi, seuls 5000 personnes sur un pays de 12 millions d’habitants admettent gagner plus de 100.000 euros annuels. Or, plus de 60.000 foyers grecs détiennent pour plus de 1 million d’euros d’investissements, sans parler des montants investis à l’étranger. Beaucoup de contribuables grecs affirment ne gagner que 12.000 euros annuels, même lorsqu’ils possèdent des bateaux, des résidences secondaires sur des îles grecques et des propriétés à l’étranger. 

7. Lorsque le percepteur s’en agace, ils lui remettent une « fakelaki », une enveloppe contenant des espèces. Il existe même une sorte de tarif informel qui vont jusqu’à 10.000 euros pour les foyers les plus riches (il se dit que la famille grecque moyenne paye 2.000 euros par an). 

8. Les grands armateurs grecs, les plus riches de la banlieue riche de Kifissia, sont exonérés d’impôts, en raison des bénéfices qu’ils sont supposés apporter au pays. Mais les chantiers navals sont maintenant vides, seules 500 personnes restent pour entretenir les navires des compagnies maritimes déclinantes. 

9. Seulement 300 résidents de la Kifissia (une banlieue riche d’Athènes) ont admis détenir une piscine.
Le vrai chiffre est estimé à 20.000

10. Au total, ces évasions fiscales coûteraient au pays la somme de 45 milliards d’euros à l’année. 

« Après avoir livré bataille avec la police anti-émeute, qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, des milliers de manifestants campent toujours sur la place en attendant le vote des politiciens grecs de la semaine prochaine qui doit statuer sur les mesures d’austérité imposées par l’Europe.
Pourtant, ces manifestants devraient retourner leur colère contre leur pays, contre ces Grecs qui se sont damnés pendant des années pour dénier à leur Etat les sommes qu’ils lui devaient. », conclut  amèrement le Daily Mail 

Est-il besoin de rappeler que la Grèce a un gouvernement socialis…ssss…ste.
Et ben quoi ?   

05/08/2011

Ils ne passeront pas! Un fossé anti-chars va séparer la Grèce de la Turquie…

Pour ça, l’Union Européenne peut leur prêter, voire donner du fric, aux Grecs. C’est pour une bonne cause… Et la Grèce nous montre de façon concrète qu’elle fait des efforts. 

FDF

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La « donne » va changer…

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La Grèce se séparera de la Turquie par une tranchée longue de 120 km (journal)

Un fossé antichar long de 120 kilomètres, large de 30 mètres et profond de 7 mètres sera creusé à la frontière entre la Grèce et la Turquie, a annoncé jeudi la version électronique de l’hebdomadaire grec To Vima.

« Au moment de la récession économique profonde et du découragement qui gagne la Grèce, cet immense projet défensif de la plus grande importance stratégique […] modifiera radicalement les éléments géographiques défavorables dans un secteur crucial du territoire grec », indique le journal.

Selon To Vima, le fossé remplira une double mission: d’une part, il éliminera la possibilité d’une attaque terrestre de la Turquie contre la Grèce et d’autre part, il barrera la voie aux milliers de migrants clandestins qui franchissent chaque année la frontière gréco-turque.

D’après le journal, les travaux financés par le ministère grec de la Défense et l’état-major général de l’Armée de terre ont débuté en décembre 2009. A l’heure actuelle, une tranchée longue de 14,5 kilomètres est déjà construite. Le coût total de l’ouvrage est gardé secret.

Source: http://fr.rian.ru/

29/06/2011

George Soros: la zone euro va éclater !

Pas très marrant, tout ça. Le pire est que les dires de Georges Soros ne sont pas un cas unique…

FDF

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Georges Soros juge inévitable l’éclatement de la zone euro

SorosPour le célèbre gérant de hedge funds George Soros, c’est sûr : la zone euro va éclater. « C’est une sorte de crise financière qui est en train de se développer. (…) Les autorités tentent de gagner du temps. Mais le temps joue contre eux », a-t-il résumé lors d’un débat à Vienne ce week-end, dans des propos relayés par Bloomberg.

George Soros n’a pas précisé quels pays étaient susceptibles d’abandonner la monnaie unique. Mais la Grèce, dont la nouvelle aide financière n’est toujours pas assurée, fait partie des candidats au départ.

Reste à savoir si Soros profitera de ce scénario. En 1992, il avait gagné 1 milliard de dollars grâce à des attaques spéculatives sur la livre sterling, pariant ainsi sur une sortie du Royaume-Uni de son système de change fixe…

Source: http://www.medias-france-libre.fr/

« En France, le voile n’a pas sa place dans la sphère publique »: Marine Le Pen.

Marine Le Pen se confie à Riposte Laïque. Ca va encore faire hurler Caroline Fourest, Cécile Duflot and Co. Bof; la caravane passe…

FDF

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Riposte Laïque : Vous avez suscité de nombreuses critiques en France en évoquant la nécessaire sortie de l’euro. Aujourd’hui la crise grecque rend de plus en plus probable l’éclatement de la zone euro. Comment voyez-vous la suite des événements ?

Marine Le Pen : L’euro est un malade en phase terminale à qui l’on fait subir un acharnement thérapeutique aussi vain que ruineux. Il y a un an, les dirigeants européens nous avaient certifié que le premier plan d’aide de 110 milliards suffirait à sortir la Grèce de la crise. Aujourd’hui, le gouvernement grec réclame de nouveau un plan de 110 milliards que l’Union européenne, Nicolas Sarkozy en tête, vont lui accorder, obsédés par l’idée de sauver non pas le peuple grec du carnage social, mais la monnaie unique à tout prix.
Or, ni le premier plan ni le deuxième ne permettront à la Grèce de relancer sa croissance, de combler ses déficits, de créer des emplois parce que cet argent sert avant tout à payer ses dettes et à rembourser les échéances en cours auprès des marchés financiers. Or ce qui est arrivé à la Grèce, au Portugal et à l’Irlande menace aujourd’hui l’Espagne et demain très vraisemblablement l’Italie et la France. C’est un effet domino dévastateur si l’on ne se décide pas rapidement à anticiper plutôt que de subir ce tsunami économique et financier.

Riposte Laïque : Dans plusieurs pays européens, des partis qualifiés souvent par les médias de « populistes », réclament eux aussi la sortie de l’euro et le retour de leur souveraineté. Croyez-vous possible une coordination de souverainistes européens ?

Marine Le Pen : Je pense que l’ampleur de la catastrophe exige une prise de conscience collective qui va bien au-delà des clivages politiques. Il s’agit aujourd’hui de sauver non pas une monnaie qui a démontré sa nocivité considérable mais des peuples d’une nouvelle ère de glaciation sociale. Ceux qui sont attachés à la souveraineté politique et économique des nations doivent bien évidemment y jouer un rôle majeur, tout comme ceux, et ils sont de plus en plus nombreux, qui ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel du dogme de la monnaie unique.

Riposte Laïque : Pouvez-vous préciser pour nos lecteurs en quoi, selon vous, l’Europe actuelle est dangereuse et quelle Europe vous appelleriez de vos vœux.

Marine Le Pen : Les chiffres sont assez effrayants pour que l’on puisse prendre conscience de la direction suicidaire que prend l’Union européenne. On nous avait promis la prospérité, le plein emploi, la croissance pour des décennies, on a droit au chômage de masse, à la généralisation de la précarité, aux délocalisations, à l’explosion des prix, à la submersion migratoire. Le « paradis » européen que les technocrates nous ont vendu c’est aujourd’hui 43 millions de personnes menacées par la pénurie alimentaire !

Or personne ne peut et ne doit se résoudre à ce suicide collectif. Cette Europe là qui entraîne dans sa chute des millions d’Européens n’est pas l’horizon indépassable du devenir de notre pays et de notre peuple. Comme le proposent aujourd’hui nombre d’économistes reconnus, il est vital de retrouver notre liberté monétaire pour oxygéner notre économie, nos finances et nos emplois. C’est cette Europe respectueuse de nos libertés et du droit des peuples européens à disposer d’eux-mêmes que nous défendons.

Riposte Laique : De nombreux lecteurs de Riposte laïque se sont étonnés d’un texte paru sur le site NPI tenu par le Front National, évoquant le témoignage d’une musulmane voilée qui avait adhéré par internet au FN. Il y a quelques mois, vous affirmiez que le voile intégral n’était pas le problème , mais qu’il fallait interdire le voile partout en France. Auriez-vous assoupli votre position, jusqu’à accepter que des militantes voilées puissent adhérer à votre parti.

Marine Le Pen : Avant de répondre plus précisément à votre question, permettez-moi de préciser une chose : le seul site officiel du Front National est le site http://www.frontnational.com. NPI est un site qui soutient le Front National mais qui « n’est pas tenu par le Front National ».
Je n’ai jamais changé de discours sur la question du voile. J’ai dit et je redis que le voile n’a pas sa place dans la sphère publique en France. Soyons clairs, je ne suis pas une adversaire des religions, la laïcité permet à chacun dans notre pays de croire ou de ne pas croire. Ce qu’elle ne permet pas et auquel je suis profondément attachée, c’est qu’une religion déborde dans la sphère publique pour y substituer aux lois civiles des lois et des revendications d’ordre politico-religieuses….

…Suite et source: http://ripostelaique.com/marine-le-pen-le-voile-na-pas-sa-place-dans-la-sphere-publique-en-france.html

27/06/2011

Finances: la Grèce va attirer du monde dans l’abîme…

Je ne voudrais pas être pessimiste, mais, à un moment ou à un autre, il faut bien voir la réalité en face. « On » n’a pas voulu tenir compte de quelques référendums… « On » n’a pas voulu tenir compte de l’avis du peuple. Résultat: La Grèce ne tombera pas seule… Excellent billet ci-dessous.

FDF

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En Grèce, tout va super-bien. Georges Papandréou a obtenu la confiance renouvelée de son parlement, écartant ainsi un des principaux écueils au vote d’un n-ième plan d’austérité et de privatisation un peu plus tard, lequel ouvre la voie au versement d’une nouvelle tranche du plan de sauvetage européen. En attendant un deuxième plan de sauvetage européen. Le tout malgré quelques émeutes peu en phase avec l’austérité qui sied désormais aux Héllènes.

La Grèce est sauvée. D’ailleurs la Bourse se reprend… Ah, on me fait signe que non.

C’est bizarre. Pourquoi les traders du monde ne se lancent-ils pas dans une bonne grosse cuite au champagne après cet enchaînement continu de bonnes nouvelles? Il faut pourtant le reconnaître, tout se passe comme prévu. Le gouvernement remanié est reconduit dans ses fonctions, la solidarité européenne est au rendez-vous (même si Angela, aux prises avec son opinion publique, avance à reculons) et avec quelques privatisations bien senties la dette grecque passera de 150% à 137% du PIB, des broutilles quoi!

Alors, pourquoi cet accès d’incrédulité?

Il faut croire que dans la grande famille de la finance, quelques individus savent encore manier la calculatrice. Citons à ce sujet une brillante étude de l’Institut Turgot, sérieuse, factuelle, pas drôle du tout, et mettant douloureusement les points sur les i:

Supposons, un instant, que la Grèce n’ait pas le soutien de l’Union Européenne et qu’elle doive emprunter sur les marchés des capitaux. Quel devrait être, alors, le taux de croissance de son PIB pour payer les seuls intérêts de sa dette (…) ? [Entre 26 et 45%]. Inutile de préciser que de tels taux de croissance du PIB ne se rencontrent pas dans l’économie réelle, même en Chine.

Mais cela, on s’en doutait: c’est la raisons même de la fondation du Fonds de Stabilisation Européen octroyant à la Grèce des prêts à « prix d’ami » avec un taux de 5%… Ce qui ne suffira pas.

De ce point de vue, la Grèce est prise entre l’enclume de son PIB et le marteau du montant de sa dette qui, en dehors de la charge des intérêts, continue à augmenter mécaniquement au fur et à mesure que son PIB se contracte.

A 5% d’intérêts, il faudrait à la Grèce un taux de croissance du PIB de 7,5% pour rembourser ses seuls intérêts. (…) Or, nous l’avons vu, au lieu d’une croissance de son PIB, la Grèce a subi une décroissance de 4,8% en 2010. Et, en 2011, elle se trouve actuellement sur une pente de -5%.

Ainsi, si l’on retient l’hypothèse d’une récession à 5% en 2011, (…) on peut donc estimer qu’à la fin de l’année 2011, la dette publique grecque franchira le cap des 160% de son PIB.

Les 50 milliards d’euro d’argent frais générés par la privatisation massive, à supposer qu’elle réussisse, seront effacés en un an à peine, par le simple truchement de la récession.

La Grèce va faire faillite, répétons-le encore une fois. L’argent qu’on lui prête maintenant – l’argent des contribuables européens – est versé à fonds perdus. Tout le monde le sait même si personne ne veut le dire. Chacun a de bonnes raisons de la fermer pour jouer la montre:

  • Les politiciens, parce qu’ils ont toujours la prochaine élection en tête et il vaut mieux pour eux qu’elle ait lieu dans le calme, l’électeur moyen étant peu enclin à soutenir les sortants – quelle que soit leur couleur politique – dans un climat d’hystérie collective.
  • Les banquiers, parce que chaque minute de calme supplémentaire leur permet de diminuer l’exposition de leur établissement aux dettes grecques pourries, lesquelles sont progressivement rachetées par le FMI, la BCE ou les fonds de solidarité européen (bref, le contribuable), ce qui leur permettra peut-être de sauver leur peau.
  • Les experts, parce qu’ils ont soutenu l’euro du début à la fin. Les déboires de la monnaie unique dévoilent sous un jour assez cru leur dramatique incompétence.
  • Les journalistes, parce que le journalisme critique est mort depuis longtemps et que les survivants éprouvent une sorte de fascination hypnotique vis-à-vis des catégories précédentes (hormis quelques vieilles rancunes sauce lutte des classes à l’encontre des banquiers.)

Mais ce serait faire preuve d’une myopie coupable que de se focaliser exclusivement sur la Grèce. D’autres pays sont sur une pente glissante, et pour les mêmes raisons: non pas l’adhésion à l’euro, mais un excès d’endettement. L’Italie est sous la menace d’une dégradation de sa note, et d’illustres membres de la zone euro ont passé le stade des avertissements pour rentrer à leur tour dans la crise financière joyeuse ; pensons à l’Irlande…

Irelande_2ans.jpg

Taux irlandais pour un emprunt à 2 ans

…Ou au Portugal:

Portugal_2ans.jpg

Taux portugais pour un emprunt à 2 ans

Si un taux d’intérêt à 5% est à peine soutenable pour une Grèce sous perfusion financière, on est en droit de se demander combien de temps tiendront ces Etats avec le fardeau de leur dette accumulée et des taux à deux ans dépassant allègrement les 10%. D’autant plus que la patience allemande envers ses partenaires arrive rapidement à bout: il n’y aura pas de Fonds Européens pour tout le monde.

acheveux.jpg
acheveux.jpg

Le groupe de heavy metal avait tout deviné dès les années 80
(sauf l’évolution des coiffures)

Source: http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2011/06/20/la-grece-ne-tombera-pas-seule.html

21/06/2011

« L’euro : comment s’en débarrasser ? »…

Je relaie…

FDF

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Chers Amis, 

l’Institut Turgot est heureux de vous inviter à une réunion-séminaire autour du Professeur Jean-Jacques Rosa, le jeudi 30 juin (19h30), dans les locaux du 35 avenue Mac Mahon Paris 75017 (1er étage), sur le thème : « Sortir de l’euro : le bon scénario« .
Avec le retour de la Grèce sur le devant de la scène financière internationale, la question de l’avenir de l’euro est de nouveau plus que jamais d’actualité. Peut-on imaginer un scénario qui permettrait à un pays comme la France de sortir de l’euro sans encourir la terrible catastrophe économique et financière qu’annoncent les défenseurs à tout prix de l’actuelle monnaie unique ?
Jean-Jacques Rosa répond positivement à cette question dans un petit livre : « L’euro : comment s’en débarrasser ?« , qui vient de paraître chez Grasset, et qui sera le sujet de notre discussion.
Pour préparer cette réunion, nous vous conseillons d’aller sur le site web du Figaro-Magazine et de télécharger l’interview de Jean-Jacques Rosa publiée dans l’édition du 10 juin dernier (cliquez ici ).
Comme il est de coutume dans nos séminaires, les participants à cette réunion auront accès à un buffet froid. Une contribution aux frais de 10 euros leur sera demandée. Compte tenu du nombre limité de places disponibles, vous êtes prié de bien vouloir répondre aussi vite que possible en envoyant un courriel à mfsuivre@hotmail.fr.

Bien cordialement
Henri LEPAGE                                           Marie-France SUIVRE
Président, Institut Turgot                             Déléguée-générale
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