Francaisdefrance's Blog

27/02/2012

Continuons de payer pour la Grèce…

Evolution de la dette de la Grèce…

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Ne me dites pas que si l’Union Européenne avait correctement fait son boulot, on ne s’en serait pas apperçu avant…

FDF

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Athènes aurait gonflé son déficit en 2009 pour justifier l’austérité

C’est peut-être un scandale d’ampleur européenne qui couve actuellement dans le bureau du procureur d’Athènes : le gouvernement de Georges Papandréou aurait invité l’Elstat, l’institut statistique grec, à surestimer le déficit 2009 pour mieux faire passer les réformes auprès du peuple grec.
Le procureur d’Athèmes, Grigoris Peponis, a obtenu jeudi de la Vouli, le parlement grec, une commission parlementaire d’enquête concernant le niveau du déficit public hellénique en 2009.

Révélations

L’affaire a débuté en septembre dernier lorsqu’une employée de l’Elstat, Zoé Gorganta, a révélé que le chiffre du déficit public de 2009 avait été gonflé artificiellement lors de sa révision à la hausse en novembre 2010 de 13,6 % à 15,4 % du PIB. Selon cette employée, qui a été immédiatement licenciée, ces chiffres auraient été aggravés à dessein afin que le déficit grec dépassât celui de l’Irlande, devînt ainsi un record dans la zone euro et pût faciliter dans les esprits grecs l’acceptation des mesures d’austérité douloureuses proposées par le gouvernement.

Responsabilités politiques

Derrière ces accusations se glissent évidemment les figures du premier ministre socialiste de l’époque, Georges Papandréou et de son ministre des Finances d’alors Georges Papakonstantinou. La responsabilité des ministres devra du reste être une des principales questions auxquelles devra répondre la commission d’enquête parlementaire. Mais la question de la responsabilité européenne ne manquerait pas de se poser. L’Elstat a été fondée en août 2010 sur le modèle des autres instituts statistiques européens. Son principal critère a été l’indépendance du pouvoir politique afin que ne se reproduise pas les « trucages » de comptes qui avaient permis entre 2000 et 2004 au pays d’entrer sans difficultés dans la zone euro. Eurostat, du reste, a validé la correction de novembre 2010 sans broncher.

Défense de l’Elstat

Le président de l’Elstat depuis sa fondation, Andreas Georgiou, se défend pied à pied depuis le début de l’affaire. Pour le moment, il n’est pas mis en examen, le procureur ayant voulu transmettre l’affaire au parlement d’abord, mais il risque pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », la prison à vie. Il a néanmoins soumis au procureur un dossier de 74.500 pages pour lui expliquer le mode de calcul du déficit et a effectué mercredi une déposition de 110 pages. Selon le quotidien grec Ekathimerini, il aurait alors insisté sur la surveillance européenne qui aurait alors entouré ses calculs, gage pour lui de leur justesse. Il réfute en tout cas toute pression gouvernementale et proclame son indépendance absolue. A Luxembourg, Eurostat proteste également de la régularité absolue des comptes grecs.

Combat politique

La commission parlementaire devra donc déterminer s’il y a eu falsification ou s’il s’agit encore d’une « théorie du complot » sans fondement. Il est à souhaiter qu’elle puisse agir en toute indépendance dans un climat politique grec lourd, malgré le gouvernement « d’union nationale » de Lukas Papadémos. Cette affaire a ainsi été l’occasion de plusieurs passes d’armes entre la Nouvelle Démocratie, accusée d’avoir falsifiée les comptes de 2000 à 2004, et le Pasok de Georges Papandréou. Si cependant il s’avère que ces accusations étaient fondées, le rôle de l’Union européenne en Grèce prendrait alors une couleur bien trouble. Et son engagement sur place pour « contrôler » les comptes grecs, décidé mardi dernier, une certaine saveur.

Source:  http://www.latribune.fr/

Merci à DG…

14/12/2011

« L’Etat vit dans la peur des criminels, des voyous, des trafiquants de drogue »…

Ce n’est pas moi qui le dit, mais j’applaudis…

Excellente intervention de MLP… à écouter jusqu à la fin !!!

FDF

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http://youtu.be/UH3rLv3bk5Y

Merci à JC JC…

05/12/2011

Lettre d’une mère… et leçon de vie.

Poignant. Une leçon à certains qui vivent parmi nous… Et à ceux qui les soutiennent.

FDF

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Image d’illustration…

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Chère madame, J’ai vu votre protestation énergique devant les caméras de télévision contre le transfert de votre fils de la

prison de Lyon à la prison de Mulhouse. Je vous ai entendue vous plaindre de la distance qui vous

sépare désormais de votre fils et des difficultés que vous avez à vous déplacer pour lui rendre visite.

J’ai aussi vu toute la couverture médiatique faite par les journalistes et reporters sur les autres mères dans le même cas que vous et qui sont défendues par divers organismes pour la défense des droits de l’homme, etc.

Moi aussi je suis une mère et je peux comprendre vos protestations et votre mécontentement.

Je veux me joindre à votre combat car, comme vous le verrez, il y a aussi une grande distance qui me sépare de mon fils.

Je travaille mais gagne peu et j’ai les même difficultés financières pour le visiter. Avec beaucoup de sacrifices, je ne peux lui rendre visite que le dimanche car je travaille tous les jours de la semaine et aussi le samedi et j’ai également d’autres obligations familiales avec mes autres enfants.

Au cas où vous n’auriez pas encore compris, je suis la mère du jeune que votre fils a assassiné cruellement dans la station

service où il travaillait de nuit pour pouvoir payer ses études et aider sa famille.

J’irai lui rendre visite dimanche prochain.

Pendant que vous prendrez votre fils dans vos bras et que vous l’embrasserez, moi je déposerai quelques fleurs sur sa modeste tombe dans le cimetière de la ville.

Ah , j’oubliais. vous pouvez être rassurée, l’Etat se charge de me retirer une partie de mon maigre salaire pour payer le nouveau matelas de votre fils puisqu’il a brûlé les 2 précédents dans la prison où il purge sa peine pour le crime odieux qu’il a commis.

Pour terminer, toujours comme mère, je demande à tout le monde de faire circuler mon courrier, si intime qu’ il soit.

Nous parviendrons ainsi peut-être à arrêter cette inversion des valeurs humaines. Les droits de l’homme ne devraient s’ appliquer qu’aux hommes droits !

Edith B.

30/07/2011

Un peu d’humour, en ce samedi?

D’accord.

FDF

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Voici: Bd humour (3)

26/07/2011

A l’honneur ce jour…

… Bernard Carayon !

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Et on applaudit des deux mains! En effet, pourquoi continuer à engraisser cette association qui affiche depuis longtemps son esprit anti-républicain, son mépris des français de souche ainsi que son attitude cherchant à profiter de la moindre « faille » pour faire valoir sa haine du « blanc »?

Chapeau bas; monsieur Carayon! Et nous vous souhaitons une bonne réussite dans votre entreprise. Nous allons suivre ça de près; de très près…

FDF

Bernard Carayon demande l’arrêt des subventions au MRAP

 Le député UMP Bernard Carayon, membre de la Droite populaire, a demandé à l’Etat de ne plus subventionner le Mrap qui a mis en cause « les partis populistes et les extrêmes droites » européens dans le carnage qui a fait 93 morts en Norvège. Le « Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) »:

« fait preuve d’un mépris scandaleux à l’égard des élus de la Nation et du peuple français qui les a choisis pour le représenter ».

« Il est temps que l’Etat cesse de subventionner une organisation aussi éloignée des valeurs de la République« .

Pour lui, le mouvement « issu historiquement d’un parti communiste qui ne s’est jamais repenti des 100 millions de victimes de son idéologie totalitaire« , en « utilise les mêmes méthodes: exploitation de l’horreur, dénonciation, amalgame« .

« Il est animé de la même idéologie de haine qui le conduit, une fois encore, à vouloir tuer médiatiquement ceux qui ne partagent pas son dogmatisme ».

De son côté, Marine Le Pen a dénoncé :

« Une énième fois, le MRAP récupère un événement terriblement douloureux pour tenter de créer la confusion dans les esprits et faire progresser son combat militant. En agissant ainsi, le MRAP se déconsidère totalement, et montre qu’il est prêt à toutes les bassesses pour essayer de traîner dans la boue ses ennemis politiques, quitte à n’avoir même pas la décence de respecter la douleur des familles des victimes. »

Source: http://lesalonbeige.blogs.com/

07/07/2011

Serrez-vous la ceinture, mais payez vos impôts; vous mangerez plus tard…

L’exemple vient d’en haut, dit on… Depuis quelques temps, si on suivait ces consignes, ce serait un beau merdier en France. Pire que maintenant? Si si; c’est possible… Les scandales de tout genres se dévoilent (DSK, Woerth, Tron, Alliot-Marie, j’en passe et des meilleures…) mais ça n’empêche pas les autres d’emboîter le pas. « Je veux une République exemplaire » avait dit Sarkö…

FDF

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Les notes de frais de Jean-Marc Pastor

Les notes de frais de Jean-Marc Pastor. Jean-Marc Pastor ( PS), questeur du Sénat, s’est fait épingler par Mediapart pour ses grosses notes de frais.

Jean-Marc Pastor a transmis 3 factures à la trésorerie du Sénat, le 9 décembre 2010, soit quelques jours avant expiration de son crédit annuel. 2 d’entre elles correspondent à des notes de restaurant.

Notes de frais de Jean-Marc Pastor

– La première note de frais de Jean-Marc Pastor, datée du 19 novembre, correspond à un repas de 51 convives pour un montant total de 1428 euros.

– La seconde note de frais de Jean-Marc Pastor, datée du 3 décembre 2010, correspond à un repas de 38 convives et un montant de 1064 euros.

Ces 2 notes de frais de Jean-Marc Pastor ont été émises par l’Hostellerie Saint-Jacques de Monestiés, dans le Tarn, département dont Jean-Marc Pastor est sénateur. L’établissement est géré par la fille de Jean-Marc Pastor et il en détient lui-même des parts.

Jean-Marc Pastor a déconseillé au rédacteur en chef du Tarn libre de publier ces informations, en lui indiquant que le Sénat “a porté plainte“, et en se prévalant d’un communiqué de soutien du président du Sénat, Gérard Larcher.

Mais la responsable de la communication de la présidence du Sénat, Nathalie Bahier, affirme que ce communiqué “est un faux“. “Il n’y a jamais eu de communiqué de presse de Gérard Larcher concernant cette affaire“. Une affaire qui crée de fortes tensions au Sénat.

En tant que questeur du Sénat,  Jean-Marc Pastor bénéficie déjà de confortables avantages: traitement de sénateur, logement de fonction qu’il peut mettre à disposition de ses collègues, indemnité complémentaire de 5170 euros bruts par mois, ainsi qu’une rallonge annuelle de 11 600 euros pour frais de représentation.

Source: http://www.observatoiredessubventions.com/

01/07/2011

La mosquée de Genevilliers transformée en fourrière…

Les voilà à nouveau « heurtés », les momos… Concernant l’édification des mosquées, on dirait que l’on inverse la vapeur… Et c’est du radical, là. Mais même pour une fourrière, les lieux sont « souillés », maintenant… Ben quoi! On fait comme eux.

FDF

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Lu sur: http://www.trouvetamosquee.fr :

« A Gennevilliers, l’Etat prévoit de fermer la mosquée du 5 route Principale du port. Il est prévu de remplacer  la mosquée actuelle par une fourrière qui on l’imagine doit rapporter bien plus à l’Etat, qu’un lieu de culte musulman.

L’association existe depuis 30 pour preuve cet article publié à l’époque.

Association cultuelle El HOUDA mosquée Mosquée inaugurée en 1981, remplacée par une fourrière en 2011

Pour faire part de leur indignation, l’association a adressé une lettre au Ministre de l’intérieur, Claude Guéant.

Monsieur le ministre,

C’est en votre qualité de ministre en charge des cultes que je vous écris à l’égard de la mosquée située au 5 Route Principale du Port dans la commune de Gennevilliers.
En effet, la préfecture des Hauts-de-Seine a demandé au Conseil Général de mettre à disposition de l’Etat le terrain situé  au 5 Route Principale du Port à Gennevilliers afin d’y établir une fourrière.

Le lieu de culte situé à ladite adresse, que le département a mis à disposition des musulmans en 1981, accueille encore aujourd’hui un nombre important de fidèles puisque chaque vendredi plus de 400 personnes y prient.

Par ailleurs, la mosquée Ennour de Gennevilliers, rue Paul Vaillant-Couturier, d’une capacité d’accueil de 2500 personnes, reçoit chaque vendredi plus de 3500 fidèles et cela dans des espaces non destinés à la prière à savoir le parking sous terrain à côté des voitures garées.

Il est incontestable que les musulmans gennevillois aspirent à pratiquer leur culte dans la dignité et le respect des lois de la République.

Cependant, en reprenant ainsi le terrain situé au 5 Route Principale du Port à Gennevilliers, le département et l’Etat forcent les fidèles, priants actuellement dans ce lieu, à aller prier sur la voie publique face à la mosquée Ennour.

Le respect de l’ordre public et de la sécurité des citoyens est une responsabilité qui incombe aux pouvoirs publics, et plus particulièrement à la préfecture qui voit sa responsabilité engagée dans l’hypothèse d’une circonstance malheureuse qui surviendrait aux fidèles durant leur culte.

Face à cette situation, non satisfaisante pour aucun des partis, l’association El Houda, préconise la construction d’un nouveau lieu de culte dans la commune de Gennevilliers.

En effet, lors de votre allocution devant les représentants de la conférence des responsables de culte en France, le vendredi 15 avril 2011, vous avez, monsieur le ministre, affirmé votre intention de mettre fin aux prières de rues et de permettre la création d’un « groupe de travail interministériel afin de trouver des mesures juridiques appropriées pour la construction de lieux permettant de mettre fin aux prières sur la voie publique ».

Par ailleurs, suite à l’abandon du débat sur la laïcité et l’islam pour lequel, nombre de personnalités du parti de la majorité,  ont émis des doutes quant à l’utilité et l’impact négatif contribuant à la stigmatisation de la communauté musulmane, l’Etat, que vous représentez ne peut ignorer cette problématique.

L’association El Houda, depuis sa création, a déjà 200 adhérents et a lancé une pétition demandant la non fermeture de la mosquée située 5 Route Principale du Port à Gennevilliers  jusqu’à trouver une solution pour les fidèles qui y prient. Cette pétition a d’ores et déjà reçu la signature de plus de 600 personnes.

Nous vous informons également, Monsieur le ministre, que nous avons organisé, avec d’autres associations et des personnalités, une conférence débat sur la question de l’insuffisance des lieux de culte au niveau national, le vendredi 6 mai à 15h au 5 route Principale du Port à Gennevilliers.

L’association El Houda souhaiterait avoir une entrevue avec vous afin de trouver des solutions permettant de répondre au mieux aux intérêts de tous les acteurs concernés par ce dossier.
Gennevilliers, le 11 mai 2011

Le président de l’association El HOUDA »

08/12/2010

SOS Racisme: et une petite couche, une !!!

On ne peut décemment pas approuver ces sommes exorbitantes allouées à une institution qui passe son temps à pratiquer avec délectation le racisme anti-blancs…

FDF

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Les subventions à SOS Racisme


sos racisme subventionsLe Journal officiel a publié les comptes de SOS Racisme. SOS Racisme a reçu 579 000 euros de subventions publiques en 2009 alors que le montant des adhésions plafonne à 18 669 euros.


sos racisme comptes subventions

Le montant total des dons, adhésions et subventions à SOS Racisme s’élève à 904 596 euros en 2009.

Les financements publics

  • 348 000 euros du Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD) et de l’ Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ)
  • 80 000 euros du ministère de l’Éducation nationale
  • 46 000 euros du ministère de la Jeunesse et des Sports
  • 40 000 euros de la Mairie de Paris
  • 35 000 euros du Conseil régional d’Île-de-France
  • 30 000 euros du Conseil du développement de la vie associative (CDVA), géré par le Haut Commissariat à la Jeunesse.

Au total 579 000 euros sont tirés de la poche du contribuable. Soit 64% des recettes de l’ association.

Contre 18 669 euros pour les adhésions qui représentent 2% des recettes.

Ces montants ne tiennent évidemment pas compte des aides publiques allouées aux sections  locales de SOS Racisme …

Les comptes de SOS Racisme

Sources: http://www.observatoiredessubventions.com

25/11/2010

Situation de crise…

Après le scandale du coût de l’avion de Sarkozy, voici celui du coût de son entretien.
Carla One ou Sarko One ne va pas en effet coûter cher seulement à l’acquisition (malgré toutes les précautions pour cacher son prix en le faisant passer notamment sur le budget de la défense) mais aussi en entretien.
Jean-Claude Viollet, député PS chargé de l’examen du budget de l’armée, a demandé à voir Carla Sarko One pour « vérifier » les dépenses.
Cela lui a été refusé :-))
Le député du peuple Viollet a donc du se contenter d’en examiné le coût:
176 millions d’euros dont 91,5 millions pour l’aménagemen et la déco.
25 millions pour qu’ Air Sarko One » ait un dispositif d’écoutes et de brouillages.
Attention au reste ! L’entretien de l’avion de Sarkozy va coûter au contribuable 49 millions d’euros par an pendant 3 ans.
Ensuite ce sera 10 millions par an pour 700 heures de vol prévues.

A noter que l’ Airbus précédent coûtait 4,1 millions pour 1400 heures de vol …..

Source: http://www.impots-utiles.com/

Avions du gouvernement : le coût des vols


Le coût des vols pour 2009 :

  • Elysée : 12,4 millions € .

  • Matignon : 6,31 millions €.

  • Affaires étrangères : 1,32 million €.

  • Défense : 1,13 million €.

  • Coopération : 1,05 millions €.

  • Intérieur : 0,9 million  €.

  • Ecologie : 0,6 million € (Les 5 ministères les plus dépensiers).

L’ ETEC (Escadron de transport, d’entraînement et de calibration) basé à Villacoublay (Yvelines),  compterait ” environ ” 170 personnes.

Cette unité assure également le transport du personnel du Ministère de la Défense ainsi que de délégations étrangères, et effectue des évacuations sanitaires de militaires ou de civils.

Voir aussi 116 500 euros pour l’aller-retour de Joyandet en jet

Source: http://www.observatoiredessubventions.com

24/11/2010

Et les Roms? On n’en « cause » plus…

Ben oui. Les affaires « délicates » de l’Etat se sont tassées, Woerth est parti. On met un p’tit coup sur la délinquance, « histoire de »… Le remaniement est fait. En route pour 2012 !!!

Mais toute cette effervescence autour des Roms, elle ne s’est pas stoppée d’un seul coup, si?

FDF

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19/11/2010

Les comités Théodule…

 

Un fait nouveau vient d’intervenir dans le fonctionnement intime de la
« République Fromagère » (R.F.). Le pouvoir vient de s’apercevoir qu’il
existe  697 « comités Théodule »  pour conseiller le premier ministre et
les autres ministres. Les étranges intitulés foisonnent :  comité de la
prévention et de la précaution (sic), comité national de l’initiative
française pour les récifs coralliens, commission nationale d’indemnisation
des dégâts du gibier. Sauf quelques suppressions, le pouvoir depuis 2007  en
a créé une vraie marée : Grenelle de l’environnement, commission pour la
libération de la croissance,  conférence sociale sur les salaires et le
pouvoir d’achat,  comité consultatif de réforme de la carte judiciaire,
commission chargée de l’élaboration d’un livre blanc sur la défense et
la sécurité nationale, commission sur les PME et les marchés publics.
Mentionner aussi la conférence sur l’emploi et le pouvoir d’achat avec
plusieurs groupes de travail sur le Smic,  les allégements de charges, et le
revenu de solidarité active. L’architecture enchevêtrée est pleine de
doubles emplois et de comités plus ou moins dormants. Les intérêts
embusqués derrière chaque organisme sont tels que le ménage est impossible
à faire sauf volonté politique qui n’existe pas.

Le  projet de loi de finances pour 2011 évalue le coût de ce cirque à 25
millions d’euros mais nous allons voir comment  cette évaluation manque
complètement de sérieux.

L’ETENDUE DU DESASTRE

C’est un désastre économique car les entreprises croulent sous les impôts
pour payer les  fonctionnaires en excédent et nul besoin de commissions pour
faire leur travail. Ce vrai maquis dépasse largement les 697 soudainement
devenus à l’ordre du jour.

A l’échelon central il existe des autorités administratives indépendantes
(AII), qui prolifèrent avec allégresse. Leur pouvoir dépasse celui des
commissions puisqu’elle ne se contentent pas d’opiner du bonnet mais exercent
de véritables pouvoirs. Voici quelques-unes d’entre elles :  la Halde ou
Haute autorité de lutte contre la discrimination et pour l’égalité, la
C.R.E.  ou commission de régulation de l’énergie, la C.N.I.L. ou commission
nationale de l’informatique et des libertés, le C.S.A. ou conseil supérieur
de l’audiovisuel. le conseil de la concurrence et bien d’autres. Tous ces
« machins » quasiment indépendants sont  dispensés de vrai contrôle
financier.

Mais il faut ajouter les innombrables commissions des conseils régionaux,
des conseils généraux et des grandes mairies. Le nombre total de ces
commissions décentralisées est absolument impossible à connaître et doit
être de l’ordre de 10000, ceci dans un meli-melo et un désordre
épouvantable avec de nombreux doublons.

Ne pas oublier les  « Hauts Conseils » dont la liste est impossible à
faire (Il n’existe pas de Bas Conseil !). Un  Haut Conseil s’occupe de
l’assurance maladie ; il réuni 53 représentants de ceux qui se  dénomment
les forces vives de la nation et qui ne sont en fait que des branches mortes
avec en particulier des syndicalistes.

LE POURQUOI ET LE  COMMENT

Plusieurs explications peuvent permettre de comprendre ce véritable tsunami.

En premier lieu se situe le principe des calamités. Les pouvoirs dirigistes,
créant  des calamités diverses par leur propre action et ne voulant surtout
pas réformer.,  déclenchent de nouvelles calamités pour prétendument
corriger les  premières : ce sera une commission ou mieux une nouvelle
structure ; le semblant d’action permet de  passer à autre chose après avoir
communiqué pour faire croire que l’on s’agitait.

Le reclassement des camarades en perdition, une habitude dans ce
« milieu » des politiques, est un des moteurs. Qui ne la respecte pas n’en
bénéficiera pas le  moment venu. Dans le foisonnement se trouvent beaucoup
de cadres syndicaux. C’est un aspect parmi d’autres de l’opacité scandaleuse
et d’ailleurs souvent illégale du financement des syndicats.

En toile de fond se situe le refus de l’économie de marché qui est la seule
façon de créer de la richesse. La plus grande partie des problèmes dont
l’État et ses succursales se saisissent abusivement  se  trouveraient
résolus si le marché les géraient dans la liberté des contrats. Voici un
exemple parmi des quantités d’autres ; beaucoup de conseils régionaux et
généraux  ont un comité  du tourisme et à l’échelon national, idem, avec
en plus un ministère du tourisme. Ce sont des organismes totalement abusifs ;
les entreprises travaillant dans le tourisme sont seules qualifiées pour
développer leur business. Les  superstructures inutiles les écrasent par les
impôts nécessaires pour les nourrir et financer leur luxe extravagant ; au
lieu de les aider elles les ralentissent. Le même schéma peut être
appliqué à toutes les calamités d’origine publique.

LES DEPENSES

Une grande majorité de ces structures ne dispose pas d’une véritable
comptabilité. Quand il en existe elles ne rendent pas compte de l’essentiel.

L’essentiel c’est principalement  le temps passé dans les parlottes le plus
souvent sans aucun résultat concret : les rapports viennent vite garnir les
étagères des fonctionnaires !.  Ces parlottes rassemblent  des personnes
supposées de qualité qui pourraient créer de la richesse dans des
activités privées  au lieu de voir leurs talents dissipés dans la marée
des structures publiques. Si par un calcul impossible à réaliser le nombre
d’heures ainsi perdues était connu et multiplié par leur valeur, ce serait
un total astronomique représentant une richesse purement détruite par la
superstructure.

Il faut ajouter dans le coût global du cirque le désordre introduit dans
tout le fonctionnement de l’économie. Les  entrepreneurs, en particulier de
moyennes et petites entreprises, qui sont les principaux créateurs de
richesse dans le pays souffrent gravement de ce désordre : temps et énergie
passé à comprendre, recherche épuisante d’aides éventuelles, attente
insupportable de la  réunion d’une commission qui se réunit tous les trois
mois !

En évoquant à nouveau les syndicats, mentionnons que, dans la mesure où ces
structures abritent bien au chaud des cadres syndicalistes, elles servent avec
les impôts versés pour les nourrir à entretenir des gens qui s’attachent
ensuite à détruire les entreprises et donc la richesse nationale par leurs
actions.

L’EXEMPLE DE L’ECOLE

En 2003 l’école était en déroute et depuis longtemps. Une grandissime
parlotte fut organisée par Raffarin dans   toute la France ; treize mille
établissements ont gaspillé des heures précieuses sur le sujet avec des
milliers de réunions. Les moulins à paroles ont brassé du vent dans le
vide. Au sommet une Commission nationale  régnait pour organiser la
parlotte. Il existait pourtant un Haut Conseil de l’évaluation de
l’école qui est peut-être encore là.  Quelle finalité donner à
l’école ? » était une  question soumise aux participants. Or les gens
raisonnables pensent que la finalité de l’école est d’enseigner, ce qui
pour des raisons idéologiques ne convient pas aux syndicats vrais patrons de
l’Éducation Nationale. Plusieurs années après l’école est toujours en
déroute.

La solution, pourtant,  est connue et porteuse d’espoir : c’est la libération
de l’enseignement  en commençant par le bon scolaire qui marche fort bien
ailleurs.

Au risque de paraître optimiste il faut affirmer que toute calamité
étatique comporte des solutions à condition qu’elles ne soient pas noyées
dans des comités Théodule avec des parlottes interminables.

Michel de Poncins

Source: www.libeco.net

06/11/2010

CINQ QUESTIONS POUR DECRYPTER LE PROJET DE REFORME DE L’AIDE MEDICALE D’ETAT.

Vous vous posez encore des questions sur l’AME (Aide Médicale d’Etat)? Voici de quoi vous éclairer. Vous saurez où passent vos impôts, en outre…

FDF

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Projet de loi de Finances pour 2011 – Les associations s’opposent à la suppression de l’accès aux soins des sans-papiers…

Le Parlement s’apprête, comme tous les ans, à voter le budget annuel consacré aux différentes aides sociales au sein du budget global de l’Etat (loi de finances). L’aide médicale de l’Etat, qui s’adresse aux étrangers les plus précaires, fait l’objet de nouvelles attaques, dont l’instauration d’un paiement d’un droit d’entrée de 30 euros par an. Rappelons que l’AME s’adresse à des personnes qui ont moins de 634€ par mois pour vivre… Les associations demandent que l’accès gratuit à la couverture santé AME soit conservé dans l’attente d’une généralisation de la CMU pour toutes les personnes à très bas revenus y compris les sans-papiers.

1. Est-ce que les étrangers en situation irrégulière sont mieux lotis en matière de couverture santé que les Français ?

- L’Aide Médicale d’Etat est « réservée » aux étrangers en situation irrégulière qui disposent de moins de 634 euros par mois. Elle permet la prise en charge à 100% des tarifs de sécurité sociale, évite les avances de frais pour les dépenses de soins à l’hôpital ou en médecine libérale. Aujourd’hui, 216 000 personnes sont à l’AME.
- Les personnes françaises et étrangères en situation régulière qui ont moins de 634 euros par mois ont accès gratuitement à l’Assurance maladie et à sa couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). La CMU-C concerne plus de 4 millions de personnes. La CMU-C permet également la prise en charge à 100% dans la limite des tarifs de sécurité sociale et la dispense des franchises, tickets modérateurs et autres forfaits (hospitalier notamment).
- La couverture maladie (Le panier de soins) garantie au bénéficiaire de l’Aide Médicale d’Etat est plus faibleque celle d’un bénéficiaire de la CMU-complémentaire : les bénéficiaires de l’AME, ainsi que leurs enfants, ne bénéficient pas en effet d’une prise en charge effective des prothèses dentaires et des lunettes, à la différence des bénéficiaires de la CMU-C. Les étrangers en situation irrégulière ont donc, à revenu équivalent, une moins bonne couverture maladie que les assurés français.

- En outre, l’accès aux soins des bénéficiaires de l’AME est rendu particulièrement difficile en raison de nombreux refus de soins (même pour des soins importants), encore plus fréquents que pour les bénéficiaires de la CMU-C [1].

2. Pourquoi les étrangers en situation irrégulière ne pourraient pas payer 30 euros par an pour l’accès à une couverture médicale ?

- Les personnes couvertes par l’Aide Médicale d’Etat font partie des personnes les plus pauvres, celles qui ont les plus grandes difficultés à faire face aux dépenses quotidiennes, en premier lieu le logement et la nourriture, pour elles et leur famille. Pour repousser cette dépense de 30€ qui représente au minimum 5% de leurs revenus mensuels, beaucoup d’entre elles retarderaient leur entrée dans le dispositif.
- Ainsi l’accès à la prévention et à un suivi médical régulier serait entravé par ce prix d’entrée. Les personnes seraient donc prises en charge à un stade plus avancé de leur pathologie, au risque d’arriver quand elles ont besoin de soins urgents, toujours plus lourds et compliqués à mettre en œuvre. Cela compromet l’efficacité du traitement et coûte plus cher à la collectivité. Les personnes relèveraient plus souvent des hôpitaux déjà surchargés plutôt que de soins dans les centres de santé ou en médecine libérale.
- Non seulement un droit d’entrée représente un frein aux soins pour les plus pauvres, mais en plus il n’a aucun effet positif sur les finances publiques : le surcoût entraîné par les retards de prise en charge ainsi que les frais de fonctionnement pour collecter cette somme réduiraient à néant les bénéfices escomptés de l’ordre de 6 millions d’euros (rapportés aux 543 millions du budget global de l’AME pour les 216 000 personnes couvertes).

3. N’est-il pas trop coûteux d’accorder une protection à tous les étrangers en situation irrégulière alors que l’équilibre financier de la sécurité sociale n’est actuellement pas assuré ?

- Au contraire, l’existence d’une couverture médicale en France pour les personnes en situation irrégulière permet à une population confrontée à des déterminants de santé tous négatifs (extrême pauvreté, mauvaise qualité des logements quand ils en ont, travail le plus à risque, de nuit, etc.) d’avoir accès aux soins mais aussi à la prévention et à un suivi médical régulier. Elles peuvent donc se soigner au début de leur maladie, limitant ainsi la prise en charge par le système de soins de pathologies aggravées. L’Aide Médicale d’Etat a donc des effets positifs sur la santé individuelle et sur la santé publique. C’est donc aussi un dispositif permettant à la collectivité de réaliser des économies.
- Dans leur rapport d’enquête de 2007, l’Inspection générale des Finances et l’Inspection générale des Affaires sociales concluaient « à la nécessité du maintien du dispositif existant qui permet de soigner les personnes en situation irrégulière et de prévenir les problèmes de santé publique qui pourraient découler d’un défaut de prise en charge. [La mission] écarte une restriction de l’AME aux seuls soins urgents ou à un panier de soins qui serait à définir, ainsi que la mise en œuvre d’un ticket modérateur ».

4. Ce dispositif n’est-il pas de plus en plus coûteux ?

Les dépenses de l’AME ont connu une progression de 13% entre 2008 et 2009 :

- Une part de ces dépenses s’explique par l’augmentation du nombre de bénéficiaires passé de 202 503 en décembre 2008 à 215 763 en décembre 2009 (soit une augmentation de +6,5%). Cette hausse trouve ses origines dans le passage de nombreux ressortissants de l’Union Européenne de la CMU à l’AME. En effet, jusqu’en 2008, les citoyens européens pauvres pouvaient être affiliés à la CMU. Depuis, les citoyens européens sans couverture maladie ni revenus suffisants sont maintenant considérés comme étant en situation irrégulière (souvent des Roumains et des Bulgares). Ils ont donc perdu la CMU et ne peuvent plus obtenir que l’AME.
- Les entraves et les refus de régularisation par les préfectures d’étrangers gravement malades (comme le prévoient pourtant les dispositions sur la carte de séjour « vie privée et familiale » pour raisons de santé) ont aussi pour effet de reporter sur l’AME les frais d’hospitalisation de malades qui devraient normalement bénéficier de l’Assurance maladie.
- Les restrictions au droit au séjour pour raisons de santé qui pourraient être apportées dans le cadre du projet de loi immigration (Besson) augmenteraient encore le nombre de personnes exclues de l’assurance maladie, accroissant le nombre de demandeurs potentiels de l’AME.
- Plus généralement, la précarité administrative suscitée par les nombreuses réformes des lois sur l’immigration tend à accroître le nombre de personnes non-régularisées.
- Enfin, la hausse de ces dépenses s’explique aussi de manière comptable par l’augmentation du prix des actes par les hôpitaux, imposée par la réforme dite de la « tarification à l’acte » (T2A).
- Les pathologies graves sont de plus en plus surreprésentées parmi les bénéficiaires de l’AME : la structure, en volume, des motifs de séjours s’est déformée en 2009 au profit, notamment, des pathologies liées au système nerveux (+ 51%), à la cardiologie (+ 35%), hématologie (+28%) et au VIH (+29%) [2].
- Le montant moyen des dépenses par bénéficiaire AME, pourtant comparable à celui des assurés sociaux, est surévalué parce que ces derniers ne demandent l’AME qu’en cas de besoin de soins, tandis que les assurés sociaux sont affiliés même sans consommation de soin [3]

5. Est-ce que l’Aide Médicale d’Etat attire de nombreux étrangers qui viennent se faire soigner en France ?

L’Aide Médicale d’Etat est réservée aux personnes pouvant justifier d’une résidence habituelle et permanente en France ce qui exclut les étrangers de passage. L’ancienneté minimum de trois mois de présence en France a été ajoutée et doit être prouvée pour obtenir l’AME. Rappelons que l’immigration thérapeutique est extrêmement marginale comme le montrent de nombreuses études :
- Selon une enquête menée par Médecins du Monde auprès de 1218 sans-papiers en Europe, seuls 6% citent la santé comme l’un des motifs de migration [4].
- D’après une étude épidémiologique [5] menée en France en 2002, seuls 9% des étrangers séropositifs interrogés avaient été dépistés dans leur pays d’origine, sans qu’on sache d’ailleurs combien sur ces 9% ont émigré pour raisons de soin.
- En 2009, le Comede (Comité Médical pour les Exilés), qui assure la prise en charge médico-psycho- sociale de près de 5 000 patients exilés par an, relève que 77% d’entre eux ont découvert leur maladie après leur arrivée en France, taux qui monte à 94% pour ce qui concerne le VIH-sida et les hépatites) [6].


- Le CISS www.leciss.org
- La FNARS www.fnars.org
- L’ODSE www.odse.eu.org
- L’UNIOPSS www.uniopss.asso.fr

[1] 1 Rapport d’enquête de Médecins du Monde « Je ne m’occupe pas de ces patients » publié en 2006 et faisant état de 37% de refus de soins des médecins généralistes envers les bénéficiaires de l’AME versus 10% pour les porteurs de la CMU ; Enquête « les bénéficiaires de l’AME en contact avec le système de soins », DREES, Etudes et résultats n° 645, juillet 2008, démontrant que plus d’un tiers des bénéficiaires de l’AME ont été confrontés à un refus de soins de la part d’un professionnel de santé, le plus souvent pharmacien ou médecin ; Rapport 2007 de l’IGAS et l’IGF.[2] 2 CNAMTS données 2009 mars à novembre

[3] 3 Comparer les dépenses annuelles des bénéficiaires de l’AME avec les dépenses annuelles des assurés sociaux tend à surestimer les dépenses des sans-papiers. En effet, les enquêtes montrent qu’une grande partie des sans-papiers ne demandent le plus souvent l’AME qu’à l’occasion d’une maladie entraînant une consultation, et plutôt pour des pathologies importantes (les rapports de l’Observatoire de l’accès aux soins de Médecins du Monde). Une partie des sans-papiers (les « non consommant ») n’est donc pas comptabilisée alors que tous les assurés sociaux et leurs ayants droits sont comptabilisés dans l’assurance maladie même ceux qui ne consultent pas une année donnée..

[4] 4 Observatoire européen de l’accès aux soins de Médecins du Monde, septembre 2009

[5] 5 « Parcours socio-médical des personnes originaires d’Afrique sub-saharienne atteintes par le VIH, prises en charge dans les hôpitaux d’Ile-De-France », Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2002, F. Lot et autres

[6] 6 Comede, La santé des Exilés. Rapport d’activité et d’observation, 2009, p.34

Documents joints

5 questions sur l'AME 25 octobre
Source: http://tinyurl.com/38k99t7

26/10/2010

Frais de mandat de nos élus; ça scandalise les Suèdois !

Et il y a de quoi… Mais pourquoi sont-ce des étrangers qui s’en offusquent. Les français n’en sont pas capables? Si, mais on les occupe autrement… On leur colle des grèves, des lois sur les retraites, sur les Roms, sur l’immigration; on leur augmente les carburants, les énergies, les impôts, etc… Et croyez-moi, ça fait penser à autre chose…

FDF

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Les frais de mandat des élus français font scandale en Suède !


Un lecteur franco-scandinave  nous a transmis une vidéo tirée d’ une émission TV suédoise.

Cet extrait nous montre des politologues suédois scandalisés par les indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM) que touchent, en plus de leur rémunération, députés et sénateurs français (5 884,91 euros par mois pour un député et 6 209,13 euros pour un sénateur).

Les Suédois s’ étonnent qu’ aucun contrôle ne soit opéré sur l’ utilisation de ces fonds.

http://www.youtube.com/v/JjCjZezJd6s?fs=1&hl=fr_FR&rel=0

Merci à François Grøssbåff pour la traduction ;-)

Chaque député et sénateur dépense comme bon lui semble l’indemnité représentative de frais de mandat, sans justificatif à fournir ni contrôle. Depuis avril 2010, aucun député n’ a eu le courage de déposer le projet de proposition de loi pour un contrôle des IRFM. Dans ce contexte, Bernard Accoyer, le président de l’ Assemblée nationale, a refusé de rencontrer les contribuables.

Sans le savoir, un analyste danois fait la même proposition que Contribuables Associés : remplacer le système actuel des IRFM, pervers et obscur, par celui des notes de frais, comme cela se fait aussi bien dans les entreprises privées qu’au Parlement britannique.

À la fin de chaque mois, le parlementaire transmettrait aux services financiers une note de frais accompagnée de tous les justificatifs des dépenses. Une dépense non justifiée au regard de l’exercice du mandat parlementaire serait rejetée par les services en question. Et les crédits non consommés par rapport au plafond seraient reversés à la trésorerie de chaque assemblée.

Source: http://tinyurl.com/2fn4g72

04/10/2010

315 millions d’ euros par an pour la France rien que pour le droit d’asile !

« Serrez vous la ceinture », « 2011: l’année de la rigueur », qu’ « ILS » nous rabâchent… Et en attendant…

FDF

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Coût du droit d’ asile pour la France


droit-dasile

Le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson a déclaré le 29-09-2010 sur France Inter que le droit d’ asile coûtait plus de 315 millions d’ euros par an à la France.

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” Les Français doivent savoir que l’asile, c’est plus de la moitié du budget de mon ministère, sur 630 millions d’euros, l’asile, ça représente 315 millions d’euros sans même tenir compte de ce qu’on appelle l’ Aide médicale d’ Etat [AME] “, a déclaré le ministre.

Le coût de l’ AME est de 810 millions d’ euros par an.

La générosité française a un coût et le dire ce n’est pas agiter quelque fantasme, pour l’asile, la France est la plus généreuse en Europe, la première en Europe et la deuxième dans le monde après les États-Unis”, a-t-il dit.

Le ministre a aussi précisé le coût d’une reconduite à la frontière, ” de l’ordre de 12 000 euros par personne “.

Le rapport de la mission ” Immigration, asile et intégration ” du Sénat (Projet de Loi de Finances 2009) évaluait le coût budgétaire prévisionnel d’ une reconduite à la frontière à environ 20 970 euros par personne reconduite. Selon cette même source, le coût total des reconduites aux frontières serait de 415,2 millions d’ euros

” Pourquoi, parce que la France a le droit sur les citoyens en situation irrégulière le plus protecteur en Europe et que nous multiplions les garanties “, a assuré Eric Besson.

Le rapport du Sénat

Via le Figaro.

23/09/2010

Otages au Niger : l’Etat connaissait le danger depuis un an !

Y en a t’il parmi vous que ça étonne?

FDF

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22/09/2010

Niger : la sécurité des mines d’uranium en question.

Depuis près d’un an, les rares spécialistes français de la sécurité des mines d’uranium dans le nord du Niger tiraient la sonnette d’alarme auprès des autorités françaises. Ils n’ont pas été entendus et la vive colère de Nicolas Sarkozy, après l’enlèvement des otages, n’y changera rien. Voici les éléments permettant de mieux comprendre la situation.

Depuis 2007, plusieurs incidents avaient été signalés, d’abord dans le nouveau site d’Imouraren (aujourd’hui très sécurisé) puis à Arlit, la mine « historique » à 80 kilomètres plus au nord. Deux tentatives de prises d’otages ont eu lieu, en 2008 et 2009, mais elles se sont à chaque fois vite et bien reglées avec « nos amis touaregs« , indique une source. Pourtant les signaux passaient au rouge les uns après les autres : ainsi, le dernier enlèvement, qui concernait un géologue de réputation internationale, n’avait eu lieu qu’à cinq kilomètres hors du périmètre en principe sécurisé de la ville d’Arlit.

Localement, Areva confie la sécurité de ses sites aux forces armées du Niger, la police et l’armée. Environ 350 hommes sont déployés à Arlit, auquel s’ajoutent des vigiles. Ceux-ci ne sont pas armés. Areva comme le Niger ne veulent pas de sociétés militaires privées. Même si Areva aide les forces armées du Niger en leur fournissant des véhicules ou des postes de radio, par exemple, « celles-ci n’ont pas forcément toutes les capacités voulues », assure une source.

Une petite équipe française est présente sur place pour conseiller Areva en matière de sécurité. Elle est fournie par la société Epée, dirigée par le colonel Jacques Hogard, un ancien du COS. Sur place, le colonel Benoit de Rambures dirige une petite équipe formée d’anciens légionnaires du 2ème REP et d’un colonel à la retraite de l’armée nigerienne…


Suite et source: http://tinyurl.com/2w4hqcy

01/09/2010

Russie: « Pour aider l’Etat, fumez et buvez! »

Chez nous, en France, on ne nous le dit pas aussi directement… Mais l’idée est la même… On a du bol, quand-même. Et en plus, on nous impose du halal; nourriture oh combien saine et pure…

FDF

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Le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine a déclaré que plus ses concitoyens consommaient de la vodka et des cigarettes, des produits taxés, plus ils aidaient à la résolution de «problèmes sociaux» du pays.

Et en plus, nous sommes écolos…

01.09.2010

L’alcool et le tabac font plus de 500 000 morts par an en Russie.

« Pour que les gens comprennent: celui qui boit de la vodka et celui qui fume aide plus l’Etat. Si tu fumes un paquet de cigarettes, alors tu as donné des fonds pour règler les problèmes sociaux comme le soutien à la politique démographique, le développement de services sociaux, le soutien à la natalité », a-t-il dit, selon l’agence Interfax.

Cette prise de position est pour le moins étonnante, alors que la vodka et autres alcools forts sont à l’orgine d’un demi-million de morts chaque année en Russie.

Cette mortalité se répercute sur l’espérance de vie des hommes (60 ans d’après l’OMS), qui est inférieure à celle de pays pauvres comme le Bangladesh ou le Honduras, selon des estimations officielles.

Pour tenter de lutter contre cette surmortalité, la ville de Moscou a introduit à partir de mercredi une interdiction de la vente d’alcools forts entre 22 h et 10 h.


Source: http://tinyurl.com/39qndln

22/04/2009

Ouf… Le temps de parole du chef d’Etat décompté dès lundi.

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 17:50
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Mais qu’est ce qu’on va pouvoir écouter et regarder???

(lefigaro.fr) avec AFP
21/04/2009


Crédits photo : AFP

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a invité les radios et télévisions à prendre en compte les interventions du président de la République, lorsqu’elles «relèveront du débat politique national». Une disposition qui durera jusqu’aux européennes.

« Pendant toute période électorale, le temps de parole du président de la République à la radio et à la télévision sera pris en compte par le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) dès lors que ses interventions «relèveront du débat politique national». Se conformant à une décision du Conseil d’Etat, le CSA a demandé mardi aux radios et aux chaînes de télévisions d’appliquer cette mesure dès lundi prochain, et ce jusqu’aux élections européennes de juin, après quoi elle dressera un bilan du dispositif.

Les Sages de l’audiovisuel appliquent un arrêt du Conseil d’Etat qui avait invalidé le 8 avril le précédent dispositif de répartition du temps de parole, suite à une plainte de dirigeants socialistes, en estimant que la parole présidentielle ne pouvait être exclue «par principe» de la comptabilité. Chargé de faire respecter un «équilibre» dans les interventions politiques, le Conseil appliquait jusqu’à cet arrêt une règle dite des trois tiers (un tiers pour le gouvernement, un tiers pour la majorité et un tiers pour l’opposition). Les interventions présidentielles étaient exclues de la répartition.

En dehors des périodes électorales, durant lesquelles est mis en place un dispositif spécifique de relevé et de suivi des temps de parole et d’antenne des personnalités politiques, le CSA vérifie l’application par les chaînes de télévision du «principe de référence» adopté en janvier 2000. Lequel dispose que les chaînes doivent respecter un équilibre entre le temps d’intervention des membres du gouvernement, celui des personnalités appartenant à la majorité parlementaire et celui des personnalités de l’opposition.

Le discours du président, «politique par nature» ?

«Pour l’actualité non liée à l’élection (européenne), les services de télévision et de radio prendront en compte celles des interventions du président de la République qui, en fonction de leur contenu et de leur contexte, relèveront du débat politique national, au sens de la décision du Conseil d’Etat du 8 avril», indique le CSA dans son communiqué. Les interventions des collaborateurs du président de la République «seront prises en compte dans les mêmes conditions» que celles du chef de l’Etat. Et «le CSA n’imputera pas sur les temps de parole des opposants les réactions de ceux-ci aux éventuelles interventions du président en faveur d’une liste ou d’un parti». »

La décision du CSA a réjoui les responsables des principales radios et chaînes de télévisions, mais pas le conseiller spécial de l’Elysée Henri Guaino, qui avait souligné le 10 avril qu’il serait «compliqué» de faire un tri dans les paroles présidentielles, estimant que «le discours du président est forcément un discours politique par nature».