Il est vrai que l’on n’aurait jamais du passer à l’euro. Toute la zone concernée en paye aujourd’hui les frais…
Mais des têtes « bien pensantes » et visionnaires en avaient décidé autrement, en évitant la participation démocratique des populations. On voit aujourd’hui ce que ça donne…
FDF
.
Gérard Lafay met en avant les avantages d’un retour au franc
Gérard Lafay, professeur émérite de l’université Panthéon Assas Paris II, a publié ce matin un article dans Le Figaro mettant en avant les avantages d’un retour au franc tout en répondant aux arguments des défenseurs de l’euro qui ne cessent de marteler que le retour au franc entrainerait une augmentation de la dette.
Dans cet article pédagogique, Gérard Lafay montre que le retour au franc serait totalement bénéfique à l’économie française et que la mise en place de ce dernier serait bien plus facile que ce qu’a été le passage à l’euro et ce pour plusieurs raisons. Tout comme Marine Le Pen, candidate à la présidentielle de 2012, l’explique depuis des mois, le professeur Gérard Lafay envisage un retour à un franc nouveau et non pas celui d’avant l’euro, un franc équivalent à la monnaie actuelle, soit une conversion 1 euro égal à 1 franc, ce qui permettrait de se prémunir d’une augmentation des prix telle que nous l’avons connue lors du passage à la monnaie unique en 2002. Les pièces de monnaie actuelle affichant une face nationale permettrait d’attendre la fabrication de la nouvelle monnaie, et pour les billets il suffirait selon lui d’une courte période de transition. Pour le professeur d’université, techniquement ce processus est tout à fait possible, rapide et ne souffre d’aucune difficulté de mise en place.
Abandonner l’euro permettrait à la France de retrouver sa compétitivité qu’elle a perdu depuis le passage à l’euro et notamment par le passage de Jean-Claude Trichet à la BCE qui a surévalué considérablement cette monnaie commune, faisant de la monnaie unique la plus chère du monde. Cette surévaluation a eu des conséquences dramatiques pour l’économie française, notamment sur les exportations, incitant les entreprises qui pour rester compétitives ont appliqué une politique de délocalisation, désindustrialisant la France du même coup et finalement augmentant la dette nationale de manière exponentielle.
Un retour au franc devra entrainer une politique économique rigoureuse. Le franc serait dévalué de 20 % permettant ainsi la reprise des exportations, rendant sa compétitivité à la France.
L’argument commun des défenseurs de l’euro à tout prix, est de dire que la dette augmenterait alors considérablement. Pour Gérard Lafay, l’amplification de la crise va rendre inéluctable la disparition de l’euro, expliquant que tout nouvel endettement de l’état devra se faire auprès de la banque de France comme cela se faisait avant la Loi Pompidou de 1973 et non plus auprès des banques privées. Pour lui les arguments des défenseurs de l’euro ne sont pas pertinents et que la condition sine qua non de la compétitivité des nations est de retrouver les manettes de leur monnaie nationale.
L’analyse du professeur Lafay rejoint ainsi totalement l’analyse économique et la solution monétaire que souhaite appliquer Marine Le Pen. La candidate à l’élection présidentielle de 2012 ne cesse depuis des mois d’affirmer qu’il faut revenir au franc, qu’il faut récupérer la maitrise de notre monnaie nationale et que la dévaluation du franc nouveau de 20 % relancera de fait notre économie.
Article du Figaro en date du 21 novembre 2011:
Source: http://www.nationspresse.info/