Francaisdefrance's Blog

23/11/2011

Et si on revenait au franc ?

Il est vrai que l’on n’aurait jamais du passer à l’euro. Toute la zone concernée en paye aujourd’hui les frais…

Mais des têtes « bien pensantes » et visionnaires en avaient décidé autrement, en évitant la participation démocratique des populations. On voit aujourd’hui ce que ça donne…

FDF

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Gérard Lafay met en avant les avantages d’un retour au franc

Gérard Lafay, professeur émérite de l’université Panthéon Assas Paris II, a publié ce matin un article dans Le Figaro mettant en avant les avantages d’un retour au franc tout en répondant aux arguments des défenseurs de l’euro qui ne cessent de marteler que le retour au franc entrainerait une augmentation de la dette.

Dans cet article pédagogique, Gérard Lafay montre que le retour au franc serait totalement bénéfique à l’économie française et que la mise en place de ce dernier serait bien plus facile que ce qu’a été le passage à l’euro et ce pour plusieurs raisons. Tout comme Marine Le Pen, candidate à la présidentielle de 2012, l’explique depuis des mois, le professeur Gérard Lafay envisage un retour à un franc nouveau et non pas celui d’avant l’euro, un franc équivalent à la monnaie actuelle, soit une conversion 1 euro égal à 1 franc, ce qui permettrait de se prémunir d’une augmentation des prix telle que nous l’avons connue lors du passage à la monnaie unique en 2002. Les pièces de monnaie actuelle affichant une face nationale permettrait d’attendre la fabrication de la nouvelle monnaie, et pour les billets il suffirait selon lui d’une courte période de transition. Pour le professeur d’université, techniquement ce processus est tout à fait possible, rapide et ne souffre d’aucune difficulté de mise en place.

Abandonner l’euro permettrait à la France de retrouver sa compétitivité qu’elle a perdu depuis le passage à l’euro et notamment par le passage de Jean-Claude Trichet à la BCE qui a surévalué considérablement cette monnaie commune, faisant de la monnaie unique la plus chère du monde. Cette surévaluation a eu des conséquences dramatiques pour l’économie française, notamment sur les exportations, incitant les entreprises qui pour rester compétitives ont appliqué une politique de délocalisation, désindustrialisant la France du même coup et finalement augmentant la dette nationale de manière exponentielle.

Un retour au franc devra entrainer une politique économique rigoureuse. Le franc serait dévalué de 20 % permettant ainsi la reprise des exportations, rendant sa compétitivité à la France.

L’argument commun des défenseurs de l’euro à tout prix, est de dire que la dette augmenterait alors considérablement. Pour Gérard Lafay, l’amplification de la crise va rendre inéluctable la disparition de l’euro, expliquant que tout nouvel endettement de l’état devra se faire auprès de la banque de France comme cela se faisait avant la Loi Pompidou de 1973 et non plus auprès des banques privées. Pour lui les arguments des défenseurs de l’euro ne sont pas pertinents et que la condition sine qua non de la compétitivité des nations est de retrouver les manettes de leur monnaie nationale.

L’analyse du professeur Lafay rejoint ainsi totalement l’analyse économique et la solution monétaire que souhaite appliquer Marine Le Pen. La candidate à l’élection présidentielle de 2012 ne cesse depuis des mois d’affirmer qu’il faut revenir au franc, qu’il faut récupérer la maitrise de notre monnaie nationale et que la dévaluation du franc nouveau de 20 % relancera de fait notre économie.

Article du Figaro en date du 21 novembre 2011:

Source: http://www.nationspresse.info/

24/10/2011

La zone euro accorde (encore) un prêt à la Grèce pour lui éviter la faillite…

Je me pose une question. Nous sommes (la France) très mal placés sur l’échelle de l’endettement des pays; nous somme même en équilibre instable… Et quand nous chuterons, QUI nous viendra en aide ??? Ben, plus personne…

FDF

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Les ministres des Finances de la zone euro, réunis vendredi à Bruxelles, ont donné leur aval au déblocage de 8 milliards d’euros d’aide à la Grèce. En contrepartie, les banques créancières du pays devront effacer au moins 50% de la dette nationale.

 La zone euro a donné son feu vert vendredi soir au versement d’un prêt crucial à la Grèce pour lui éviter la faillite, suite aux mesures d’austérité décidées par Athènes, alors que les banques créancières du pays risquent de devoir effacer au moins 50% de la dette nationale.

Toutefois les pays de l’Union monétaire, engagés dans un marathon de négociations qui va durer jusqu’au 26 octobre, restent profondément divisés sur les autres volets de sa réponse à la crise de la dette.

Réunis à Bruxelles pour préparer le premier sommet européen de dimanche, les ministres des Finances des 17 pays de l’Union monétaire ont donné leur accord pour débloquer la sixième tranche du prêt pour la Grèce, de 8 milliards d’euros, tiré du premier plan de sauvetage au pays décidé au printemps 2010, d’un montant de 110 milliards d’euros au total.

L’enveloppe est co-financée par les Européens, à hauteur de 5,8 milliards d’euros, et le Fonds monétaire international (FMI) qui doit encore donner son aval. Le versement est prévu dans la première quinzaine de novembre et permettra à Athènes de ne pas se retrouver en cessation de paiement dans l’immédiat.

L’institution de Washington devrait rendre un avis positif début novembre. Sa directrice, la Française Christine Lagarde, va faire une recommandation en ce sens, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

Il ne s’agit toutefois que d’une avancée minime compte tenu de l’ampleur des difficultés de la Grèce.

Les dirigeants de la zone euro planchent en parallèle sur une participation beaucoup plus importante que prévu des banques dans le cadre du second plan d’aide à la Grèce, décidé dans son principe en juillet et portant sur des prêts publics de 109 milliards d’euros.

Selon un rapport de la troïka des créanciers de la Grèce (UE, FMI et BCE) remis aux ministres, dont l’AFP a obtenu copie, il faudra que les banques acceptent une dépréciation (décote) de 60% de leur créances si l’on veut que le montant de 109 milliards d’euros reste inchangé.

Avec une décote à 50%, le FMI et les Européens et le FMI devront augmenter leurs financements à 114 milliards d’euros, selon les calculs du rapport.

Encore faut-il que les banques acceptent volontairement de subir ces nouvelles pertes de grande ampleur. En juillet, leur « effort » avait été fixé à seulement 21%.

Plus largement, les discussions s’annoncent ardues aussi dans les prochains jours pour empêcher la contagion de la crise de la dette car de profondes divergences entre Paris et Berlin persistent sur le moyen d’y parvenir.

Ces clivages, ainsi que la nécessité pour le Parlement allemand d’avoir son mot à dire au préalable sur les mesures envisagées, ont contribué à reporter les annonces à un deuxième sommet qui se tiendra mercredi soir.

La confirmation de ce deuxième sommet a semblé rassurer les marchés financiers: la Bourse de Francfort a bondi de 3,55%, Paris de 2,83%, Milan de 2,80% et Madrid de 2,84%.

Mais à Bruxelles, l’atmosphère reste tendue. « Nous ne donnons pas vraiment l’exemple éclatant d’un leadership qui fonctionne bien », a déploré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, en parlant d’image « désastreuse » à l’étranger.

La Chine a exhorté vendredi l’UE à une « réforme fondamentale » des finances de ses pays. Et le président américain Barack Obama continue à surveiller la situation de près.

La France et l’Allemagne sont en effet engagées depuis plusieurs jours dans un bras de fer sur le meilleur moyen de renforcer la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière (FESF), un instrument essentiel pour espérer empêcher une contagion de la crise de la dette à des pays comme l’Espagne et l’Italie.

Paris insiste pour transformer le Fonds en banque pour qu’il s’approvisionne auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE), tandis que Berlin refuse cette option qui irait à ses yeux à l’encontre des traités européens.

Le ministre français des Finances, François Baroin, a montré des signes d’ouverture à la fin des discussions vendredi soir. La proposition soutenue par la France est « la solution la plus efficace« , selon lui, mais Paris « n’en fait pas un point d’affrontement définitif ».

De son côté, sa collègue autrichienne Maria Fekter a indiqué qu’il n’y avait plus que deux options sur la table pour donner plus de poids au FESF. Et une source diplomatique a indiqué qu’aucune n’impliquait la BCE.

La solution qui a la préférence de Berlin serait de permettre au FESF de garantir une part des titres de dette émis par les pays fragiles, afin d’inciter les autres investisseurs à en acheter.

Autre sujet sur la table pour les prochains jours, la question de la recapitalisation des banques en Europe. Les besoins devraient finalement s’élever à entre 80 et 100 milliards d’euros, un chiffre moins important que celui avancé par le FMI, a fait savoir une source européenne.

Une nouvelle réunion aux allures de mini-sommet entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel était prévue samedi soir à Bruxelles, en préambule au rendez-vous de dimanche. M. Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso y participeront aussi. Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, et Mme Lagarde pourraient aussi être de la partie, selon une source européenne.

Source: http://www.france24.com/fr/

11/05/2011

Zone euro: « informer les marchés financiers et leur mentir quand cela devient important »…

Grave de chez grave… Imaginez à notre niveau de simple citoyen. Quoi que, ça commence à se savoir…

FDF

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Juncker : « Vous devez mentir quand cela devient important »


Der Spiegel a annoncé vendredi 6 mai 2011 que, selon des sources gouvernementales allemandes, la Grèce avait menacé de quitter la zone euro peu avant la tenue d’une réunion secrète des ministres des Finances de la zone euro le jour même dans la ville de Luxembourg.

Contrepoints.org a été le premier site d’information généraliste en langue française à relayer cette information.

La réunion fantôme

Cette nouvelle a provoqué une forte baisse du cours de l’euro et les responsables de l’UE, ainsi que les gouvernements grec et allemand, n’ont pas tardé à démentir le contenu de l’article.

Aussitôt, de nombreux journalistes ont contacté Guy Schuller, porte-parole du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, l’homme qui est aussi à la tête du Conseil des ministres des Finances de la zone euro.

Par oral et par écrit, M. Schuller a affirmé à plusieurs reprises qu’aucune réunion de l’Eurogroupe n’avait lieu ce soir-là.

Nous savons maintenant qu’il y avait bien une réunion de l’Eurogroupe ce vendredi 6 mai à Luxembourg. Officiellement, bien sûr, la sortie de la Grèce de l’euro n’était pas à l’ordre du jour. M. Schuller a ultérieurement précisé qu’on lui avait demandé de mentir en niant l’existence de cette réunion afin de préserver le cours de l’euro à Wall Street.

Pourquoi mentir ?

Prié de dire si une telle désinformation délibérée saperait à l’avenir la confiance des marchés dans les déclarations de l’Eurogroupe, M. Schuller a répondu « pas du tout », en précisant que les marchés n’avaient déjà pratiquement aucune confiance dans les déclarations des responsables européens.

M. Schuller a même illustré ses propos en disant que lorsque M. Juncker, ou Jean-Claude Trichet de la Banque Centrale Européenne, ou le ministre français des Finances Christine Lagarde disent quelque chose aux marchés, « personne ne semble le croire ».

Informer les marchés et leur mentir quand cela devient important

Jean-Claude Juncker a été président de l’Eurogroupe depuis 2005.  La responsabilité principale de cette fonction est d’informer les marchés de la santé financière et économique de la zone euro.

Cela n’étonnera pas les lecteurs réguliers de Contrepoints mais M. Juncker a l’habitude de mentir dans le cadre de ses fonctions. Il est cependant plus rare qu’un politique exprime clairement son soutien pour la pratique du mensonge.

C’est ce que fait M. Juncker dans cette vidéo, filmée lors d’une conférence tenue au mois d’avril 2011, où il déclare que « lorsque cela devient important, vous devez mentir ».

vu sur http://www.contrepoints.org/2011/05/10/24542-juncker-vous-devez-mentir-quand-cela-devient-important