Alors que Marine Le Pen participe, lundi soir, à une réunion publique aux Sables d’Olonne, Philippe de Villiers explique au Figaro qu’il ne peut s’y rendre à cause d’un agenda le retenant à Tolède en Espagne. Contrairement à ce qui avait été annoncé sur RTL plus tôt dans la journée, l’ancien président du conseil général de Vendée n’exclut pas de s’exposer avec Marine Le Pen durant la campagne.
«Elle a la carrure présidentielle, a-t-il répété lundi, en notant que la rencontre des Sables d’Olonne était une réunion publique à laquelle Marine Le Pen ne lui avait pas demandé de participer. «Si je devais participer un jour à l’un des ces meetings, cela aurait probablement une autre ampleur et une autre allure» a confié l’ancien secrétaire d’Etat à la Culture.
Soulignant également le fait qu’il «n’a pas l’habitude de faire des allers-retours», Philippe de Villiers ajoute: «Aujourd’hui, il y a un danger mortel pour notre pays, gravement menacé, tant du point de vue de son identité, que de sa souveraineté.»
Concernant la rencontre entre Marine Le Pen et Vladimir Poutine à Moscou la semaine dernière, l’ex-député européen juge l’acte «courageux et bienvenu» de leur part. «Ils appartiennent tous les deux à un monde nouveau. Ce n’est pas celui de Fillon et de Macron, européiste et mondialiste» a-t-il dénoncé, avant d’ironiser sur le deuxième tour de la présidentielle où les deux hommes se parleront, selon lui, pour «tourner en rond».
En revanche, le créateur du Puy du Fou vante le «nouveau monde» défendu par le président russe et la candidate frontiste. Pour lui, cette vision est une garantie de protection pour «les chrétiens d’Orient, les nations, les Etats et des frontières».