Les faits ont la tête dure
Olivier Marot | 20 décembre 11:53 |
La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a crée.
La région nord a été colonisée au cours des siècles successivement par les Phéniciens, les Berbères, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs, et c’est les Turcs que les français délogent en 1830 lorsqu’ils débarquent à Alger, à l’époque où la régence d’Alger est une province du Califat Ottoman (l’Algérie en tant que nation, n’existait évidemment pas) pour mettre fin au trafic de marchands d’esclaves, libérant des milliers d’esclaves européens et mettant fin au piratage qui menaçaient les navires marchands près des côtes méditerranéennes depuis des siècles.
Après avoir expulsé les turcs, à partir de 1830, les français défrichent, drainent, assèchent et fertilisent un sol à l’abandon depuis des siècles.
Ils construisent des villes modernes là où il n’y avait rien, et créent une agriculture prospère et exportatrice, alors qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer des produits de la terre.
A la place des cailloux, les français créent une industrie métallurgique, construisent 12 grands barrages, implantent un immense réseau de postes et de télécommunication, développent l’hôtellerie et le tourisme, créent une industrie chimique, développent l’exploitation du gaz et de l’électricité.
Les français installent un réseau ferroviaire considérable et 54000 kilomètres de routes (non compris les pistes), ils construisent 23 ports, 34 phares, 23 aéroports.
Ils livrent des gisements de gaz et de pétrole, exploitation comprises, à un pays qui ne s’était jusque là jamais intéressé au Sahara.
Les français ont apporté la médecine, et ont éradiqué la peste, le choléra, la variole, le typhus, en installant de nombreux dispensaires et hôpitaux permettant à 2 millions d’autochtones qu’ils étaient en 1872 d’avoir 9 millions de descendants en 1962, date de l’indépendance
La région nord a été colonisée au cours des siècles successivement par les Phéniciens, les Berbères, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs, et c’est les Turcs que les français délogent en 1830 lorsqu’ils débarquent à Alger, à l’époque où la régence d’Alger est une province du Califat Ottoman (l’Algérie en tant que nation, n’existait évidemment pas) pour mettre fin au trafic de marchands d’esclaves, libérant des milliers d’esclaves européens et mettant fin au piratage qui menaçaient les navires marchands près des côtes méditerranéennes depuis des siècles.
Après avoir expulsé les turcs, à partir de 1830, les français défrichent, drainent, assèchent et fertilisent un sol à l’abandon depuis des siècles.
Ils construisent des villes modernes là où il n’y avait rien, et créent une agriculture prospère et exportatrice, alors qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer des produits de la terre.
A la place des cailloux, les français créent une industrie métallurgique, construisent 12 grands barrages, implantent un immense réseau de postes et de télécommunication, développent l’hôtellerie et le tourisme, créent une industrie chimique, développent l’exploitation du gaz et de l’électricité.
Les français installent un réseau ferroviaire considérable et 54000 kilomètres de routes (non compris les pistes), ils construisent 23 ports, 34 phares, 23 aéroports.
Ils livrent des gisements de gaz et de pétrole, exploitation comprises, à un pays qui ne s’était jusque là jamais intéressé au Sahara.
Les français ont apporté la médecine, et ont éradiqué la peste, le choléra, la variole, le typhus, en installant de nombreux dispensaires et hôpitaux permettant à 2 millions d’autochtones qu’ils étaient en 1872 d’avoir 9 millions de descendants en 1962, date de l’indépendance
et oui tout ça! ………mais chut!!!…la vérité dérange!……
Commentaire par lakota — 20/12/2012 @ 18:33 |
Non non, pas chut! Au contraire, dérangeons bien fort et allègrement avec la vérité qui les dérangent tant tous ces pourris de vendus! Ils peuvent tous repasser avec leur repentance de mer.de là-bas aussi d’ailleurs, car nous ne leur devons rien mais ils nous doivent TOUT.
Commentaire par Alain — 20/12/2012 @ 23:39 |
Commentaire supprimé car la merde évoquée n’est pas un argument pour nous. Et la merde elle est dans votre pauvre tête de naze.
Commentaire par krs — 08/04/2013 @ 14:45
J’ai suivi une émission « C’est dans l’air de calvi il y avait un député socialiste Mohamed sifaoui oui un journaliste Français d’origine Algérienne. Malek boutih et un pauvre Historien qui n’ a pas pu en placer une la presse française est muselée ce député disait que les écoles les hôpitaux les trains n.etaient que pour les blancs comment peu t on laisser dire cela comment ce Journaliste MR Calvi n’est pas intervenu devant une caricature aussi monstrueuse j’ai des photos de classe ou il y a quelquefois dans les villages plus d’indigènes que de blancs dans les hôpitaux également et dans les tranports avec les couffins les poules et les œufs comment peu t on en France ne pas donner la parole à ceux qui l’on vécu et laisser parler des ignares laissë déverser cette haine dégoulinante que ces deux algériens de nationalités française on déverse durant toute l’émission au nom de cette équité réclamée par les Algériens je demande la réciprocité car remplacer une injustice par une autre du même type cre un contentieux qui empêchera de mette fin à la confrontation des deux communautés après 50 ans réservés à l’accusation il est normal dans une démocratie de laisser la parole à la défense devant le tribunal de ceux qui se sont proclamés unique détenteur de la vérité historique et de la morale universelle .Le général Dwight heisonhower devant les victimes de l’holocauste avait dit : »que tout soit enregistré obtenez des films des photos trouvez des témoins ,parcequ’au cours de l’histoire il se trouvera des enfants de salaud qui se lèveront pour dire que cela n’a pas existé .Ce sont ces conseils que devront suivre les français d’Algérie pour confondre les menteurs et les falsificateurs et leur complice dans toutes les émissions que nous voyons je citerai également ce proverbe chrétien maronite « il faut suivre le menteur jusqu’à sa porte « et tant que j’aurais un cœur une bouche des mains je défendrais la vérité .
Commentaire par Molina — 06/01/2013 @ 17:22 |
La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a créee ?!
Commentaire par Nadège Barrieu — 08/02/2013 @ 19:45 |
Les berbères sont les habitants originaires d’Algérie. Ils n’ont jamais été des colonisateurs. C’est faux. Archi faux.
Nous avons été les premiers habitants de notre pays. Puis sont venus sans que nous le leur demandions les colonisateurs: Phéniciens, Vandales, Romains, Arabes, Turcs puis vous Français. On ne vous a TOUS jamais demandé de venir nous coloniser afin de nous apporter votre soi-disante civilisation.
Vous auriez dû TOUS rester chez vous et garder pour vous votre civilisation. Nous berbères vivions certes simplement mais nous étions LIBRES.
TOUS vous n’êtes venus sur nos terres que pour en profiter, en soutirer toutes nos ressources et richesses.
Les terres dites vous étaient en friches…???? Rappelez-vous qu’au temps du colonialisme romain l’Algérie était le grenier à blé de Rome. Rappelez-vous qu’au temps du colonialisme ottoman c’est l’Algérie qui alimentait les armées françaises en guerre en Europe.
Je pense que l’historien auteur de cet article devrait revoir sa copie…
Commentaire par Un berbère FRANCAIS — 04/06/2013 @ 12:04 |
A voir l’état du pays depuis le départ des Français,nous pouvons en effet nous demander ce que nous sommes aller foutre là-bas?.Je ne sais pas si l’Algérie était véritablement le grenier à blé de la France,
mais actuellement, elle est incapable de nourrir correctement sa population sans l’importation!.
Maintenant.il est vrai que ces gens n’ont jamais demandé à être colonisé c’est sûr!….Les Français ont façonné ce pays à leur manière, soigné les population,construit des villes etc,etc……ce modèle ne plaisant visiblement pas, ils ont du partir, mais rassurez vous ce pays redeviendra ce qu’il était, la marche arrière est enclenchée!…..
Commentaire par lakota — 04/06/2013 @ 20:37 |
fils d ancien combattant de la campagne de 40 prisonnier de guerre, mes gd freres ont fait l Agérie, moi meme volontaire service long au liban finul, reparti combattre librement aux cotés des phalanges chrétiennes du général Aoun , les libanais des années 80 m avaient dit que la France deviendrait un futur Liban si on dépassait le seuil des 10% de musulmans ,j explique tout celà dans ce blog http://soldatducontingent8308.wordpress.com/
Commentaire par soldatducontingent8308 — 19/10/2013 @ 14:59 |
Bonjour mes chers amis – Permettez moi de mettre mon grain de sel, car en tant qu’Algérien je me sens concerné: Sachez Messieurs que la France n’a apporté que ce qui était nécessaire à son administration et à ses Colons. Je m’explique. Les routes, les voies de communications, les chemins de fer, les écoles et toutes les réalisations qui ont été citées ont été nécessaire pour s’établir à vie dans ce pays qui n’était pas le sien ni celui des Colons. Il y avait des gens qui s’appelaient les Indigènes . Eh bien Messieurs c’était leur pays. Ils étaient délaissés, pourchassés, froidement tués, ils étaient à l’abandon. Ils n’étaient pas soigné et seul 1 enfant sur 10 vivait. Alors n’aller pas nous raconter d’histoires. Tout ce que vous dites là ce sont des bobards, ce sont des mensonges. Vous êtes partis, vous avez laissé un pays au bord du chaos, une population meurtrie avec 1.500.000 morts tués, gazés, incendiés et j’en passe car les qualificatifs sont nombreux. Oublier nous, faites comme si c’était un rêve et que vous veniez de vous réveiller vous les extrémistes. Ah j’allais oublié. Là je ne vise pas tous les Français, non non, il éxiste des gens biens qu’il est neccéssaire de rester en contact. Ce sont des gens qui comprennent. Alors mes chers Amis détrompez-vous car que vous ne connaissez pas ce qui s’est réellement passé en Algérie. Donc taisez-vous – Laissez nous crever
Commentaire par hamza — 25/10/2013 @ 16:22 |
Cher ami, les bobards comme vous dites semblent bien de votre côté! 2 millions d’indigènes en 1872 et 9 millions en 1962. Voilà des chiffres qui parlent à ceux qui ont un certain discernement. Et dans les 1 500 000 morts (source??) vous comptez j’espère les milliers d’indigènes assassinés bestialement par les terrorites du FLN. Quelques rappels irréfutables. les Français ne sont pas partis coloniser un pays à qui ils donneront le nom d’Algérie mais pour détruire le centre de l’esclavage d’Alger et de ses barbresques qui écumaient les bords de la méditerranée pour piller et faire des esclaves. Autre rappel les Pieds Noirs n’ont pas quitté l’Algérie qu’ils avaient grandement développé et fait propérer mais ont préféré la valise au cercueil. Quant à parler de colonisateurs qu’êtes-vous donc d’autre, les Arabes, que les colonisateurs de l’Afrique du Nord?
Commentaire par francaisdefrance — 25/10/2013 @ 18:52 |
« LA VERIT2 SE VEND S’ACHETE ET SE MONNAYE ». GenedePoitiers
19-20 juin 1845 : Enfumades des grottes de Nekamaria à Mostaganem
La France doit reconnaître le crime de 1000 morts.
Réflexion Publié dans Réflexion le 18 – 06 – 2009
L’on connaît, sous le nom d’affaire des grottes du Dahra, ce terrible épisode de la guerre d’Afrique au cours duquel des insurgés-toute une fraction de tribu- furent asphyxiés dans les cavernes où ils s’étaient réfugiés pour échapper à la poursuite d’une colonne française.
Cet événement- qui à l’époque où il se produisit eut un retentissement énorme- était de nature, par son caractère tragique à frapper les esprits de façon durable ; son souvenir demeura dans toutes les mémoires ; il devint historique et même peu légendaire. La gravure contribua à fixer dans l’imagination populaire l’acte le plus émouvant et le moins certain du drame, et toute le monde a vu cette reproduction d’une œuvre de Tony Johannot- plein de romantisme et d’invraisemblance- qui nous montre dans des cavernes, insuffisamment enfumées, des groupes de femmes échevelées et mourantes, présent leurs enfants sur leur sein, tandis que leurs époux, divisés en partis contraires, augmentent l’horreur de la seine en se fusillant entre eux.- sans être toujours plus véridiques. Touts les histories de l’Algérie ont parlé de d’Afrique des grottes du Dahra d’une séance de la section historique, le commandant Rinn a exposé les causes du drame et raconté son dénouement dans la forme vigoureuse qui lui fait était propre et que n’ont pas oubliée ses auditeurs de 1903 le sujet n’est donc pas nouveau. Mais les aspects romantiques et les obscurités des récits des historiens conseillaient une étude minutieuse des faits. En autre la rencontre, dans les cartons de la collection Vaudouard, d’une relation autographe et inédite de Pélissier et lui-même, nous a amené à rechercher et à comparer entre eux les documents originaux relatifs à l’affaire du Dahra.
Ales examiné, il a paru que la reconstitution de l’épisode et de ses alentours, d’après les renseignements fournis par les textes, ne serait pas inutile : l’exécution des Ouled-Riah est en effet entrée dans l’histoire avec un cortège de menues inexactitudes indéfiniment reproduites. Les inconvénients de la méthode ou du défaut de méthode qui consiste à négliger les documents, même les pus accessibles, sont ici très manifestes. Les textes originaux relatifs à l’épisode du Ghar-El-Frachich sont actuellement, à notre connaissance, au nombre de cinq.
Ce sont :
1.- Le rapport officiel du colonel Pélissier, chef de la colonne expéditionnaire, au maréchal Bugeaud, gouverneur général de l’Algérie. Ce document se trouve aux archives de la guerre0 daté du 22 juin 1845, le rapport du colonel fut rédigé sur le lieu même de l’événement. C’est le document le plus détaillé, le plus précis (3).
2.- Une lettre de Pélissier au colonel de saint- Arnaud qui opérait lui-même dans le Dahra, au nord d’Orléans ville. Elle fut écrite le 20 juin, quelques heures après la suspension de l’incendie et contient quelques détails importants, une copie en existe dans les cartons politiques, aux archives du gouvernement général.
3.- Une lettre d’un officier espagnol attaché à l’état major de la colonne. Elle fut adressée au Heraldo et reproduite dans l’ouvrage de P. Christian, l’Afrique française (1845) P.430. C’est un document tendancieux et hostile à Pélissier et à l’armée d’Afrique. Nous n’avons pu d’ailleurs en contrôler l’authenticité.
4.- Une lettre d’un soldat de la colonne expéditionnaire, également publiée dans l’Afrique française de Christian, son auteur qui a des prétentions littéraires parait avoir exactement, raconté ce qu’il a vu et entendu dire : l’authenticité de cette lettre n’est pas établie, mais le document ne parait pas suspect ;
5.- Un document original mais contemporain : la relation autographe de Pélissier qui a été trouvée dans la collection Vaudouard, récit complet, de l’événement, que le maréchal écrivit en 1857 au verso des feuillets d’une notice biographique rédigée par Alphonse de Vaudouard et communiquée par lui à celui qui en était l’objet. C’est un simple brouillon qui n’a même pas été relu ; l’on y rencontre des contradictions singulières, il semble que la fin du document ait été assez long temps auprès les sept premières pages. Néanmoins le maréchal a eu visiblement le souci d’écrire pour la postérité ; la vérité des faits est altérée à dessein par endroits alors qu’on sent et qu’on constate eu d’autres passages la sincérité de l’auteur. Cette pièce présente un grand intérêt et peut servir en particulier à éclairer l’état des prit de Pélissier au moment de l’exécution des Ouled Riah et après cet événement.
L’épisode qui nous occupe eut lieu en 1845 au mois de juin. Après la période de calme qui suivit la victoire des l’Isly et la fin de la guerre avec le Maroc, l’agitation des tribus recommença au mois de janvier 1845 ; dans le Dahra et la vallée du Chélif les prédications de Bou Maza l’homme à la cheve, provoquèrent une grave effervescence. La répression fut. Energique et prompte. Bou Maza fut battu par saint- Arnaud et se réfugia dans l’Ouarsenis, où le maréchal Bugeaud en personne le poursuivit. Puis le gouverneur général ayant obtenu la remise de plus de deux mille fusils et s’étant assuré que l’insurrection ne pouvait plus s »étendre, rentre à Alger par té nés et laisse aux colonels Pélissier, Ladmirault et de saint- Arnaud la mission de venir à bout des derniers insurgés.
Les 19 et 20 juin 1845, Un détachement militaire français, sous les ordres du colonel Pélissier et chargé d’une mission de représailles dans les Monts du Dahra par le maréchal Bugeaud, remontait le Cheliff en direction de la côte.
La colonne, partie quelques jours plus tôt d’Orléansville, progressait lentement, razzia après razzia, terrorisant les populations pour obtenir qu’elles se soumettent définitivement.
Le 17 juin, un bataillon, parti en avant-garde sur la rive gauche de l’Oued Djerrah, pour couper des figuiers ainsi que d’autres arbres fruitiers et incendier quelques maisons, fut attaqué par un groupe d’hommes armés de fusils de la tribu des Ouled Riah.
A la suite de cette embuscade, les assaillants se replièrent à l’intérieur d’une grotte, située plus en amont, en bordure d’un torrent dénommé Oued Frachich. A la vue de la colonne française, toute la tribu, femmes, enfants, vieillards, s’était précipitée vers la grotte, emportant les biens qu’il était possible d’emporter : réserves de nourriture, bestiaux, tissus, bijoux…
A ce moment-là, les Ouled Riah ignoraient encore le malheur qui allait s’abattre sur eux. Depuis des temps immémoriaux, leur refuge, dénommé « Ghar El Frachich » était resté inviolé et les avait préservés des assassins et des pillards. Mais ils ne savaient pas à quel point sont cruels et haineux ces hommes qui, maintenant, approchent et dont les tambours sonnent déjà la charge. Ils ne pouvaient pas concevoir jusqu’à quelles profondeurs obscures ceux-ci allaient déchoir dans la barbarie, même si, certains d’entre eux, et pas des moindres, ont à coup sûr lu Voltaire !
Le 18 juin au matin, la grotte est cernée. Mais les Français ne pouvaient avancer davantage. Ils étaient accueillis à coups de fusils. On donna de l’artillerie, avec des obusiers de montagne, en vain. Vers 10 heures, le colonel Pélissier, ordonna à la troupe de couper du bois et de ramasser de la paille dans les champs alentours où murissaient les moissons. Par paquets, ces combustibles étaient entassés aux deux entrées de la grotte et l’ordre fut donné d’y mettre le feu. Un officier espagnol qui fut témoin des faits rapporte dans les colonnes d’un journal madrilène, l’Heraldo, que le feu eut d’abord du mal à prendre « à cause d’un grand amas d’eau que l’on supposait exister à l’entrée des grottes ». Le témoin poursuit : « Vers une heure, on commença à jeter à l’ouverture de l’Orient des fagots qui, cette fois, prirent feu devant les deux ouvertures, et par une circonstance singulière, le vent chassait les flammes et la fumée à l’intérieur… de sorte que les soldats purent pousser les fagots dans les ouvertures de la caverne, comme dans un four ».
Comme dans un four !
Sous la direction des officiers du génie, le feu fut attisé toute la journée et au cours de la nuit suivante tout entière. Le lendemain, 19 juin à 9 heures, une délégation des assiégés sortit à travers les flammes. Elle offrit de payer une somme de 75000 francs si l’armée se retirait. Pélissier refusa cette condition et la délégation retourna dans la grotte. A midi, Pélissier ordonna de rallumer le feu.
Un soldat rapporte dans une lettre à sa famille : « …Le feu fut alimenté toute la nuit…Voir, au milieu de la nuit, à la faveur de la lune, un corps de troupes françaises occupé à entretenir un feu infernal ! Entendre le sourd gémissement des hommes, des femmes et des animaux ; le craquement des rochers calcinés s’écroulant !… »
Le lendemain, après être entré dans la grotte, il rapporte les scènes suivantes : « A l’entrée gisaient des boeufs, des ânes, des moutons ; leur instinct les avaient conduits à l’ouverture pour respirer l’air qui manquait à l’intérieur. Parmi ces animaux, et entassés sous eux, se trouvaient des femmes et des enfants. J’ai vu un homme mort, le genou à terre, la main crispée sur la corne d’un boeuf. Devant lui était une femme tenant un enfant dans ses bras. Cet homme avait été asphyxié, ainsi que la femme, l’enfant et le boeuf, au moment où il cherchait à préserver sa famille de la rage de cet animal(…) On a compté 760 cadavres »
Témoignage confirmé par l’officier espagnol: « Le nombre des cadavres s’élevait de 800 à 1000. On en sortit de la grotte environ 600, sans compter tous ceux qui étaient entassés les uns sur les autres, comme une sorte de bouillie humaine, et les enfants à la mamelle presque tous cachés dans les vêtements de leurs mères.»
Ainsi fut clos un des épisodes tragiques de la guerre de colonisation de notre pays. A ce jour encore, les morts des Ouled-Riah demeurent sans sépulture.
La France coloniale a tout fait pour qu’on les oublie.
L’Algérie indépendante n’a rien fait pour qu’on s’en souvienne.
Réponse de FDF :
Ce commentaire est hors sujet de l’article qui promeut que la France à incontestablement contribué à développé cette région qu’elle a nommé Algérie.
Un commentaire qui contre-dirait cette thèse serait acceptable comme commentaire mais pas celui-ci qui appel à une nième repentance de la France pour ce qu’elle a fait de mal mais alors pourquoi ne pas demander une repentance au FLN pour ces nombreux crimes, assassinats, tortures envers les Français et les Arabes pro-français eux-mêmes. Halte à l arepentance à sesn unique.
Commentaire par GenedePoitiers — 26/05/2014 @ 16:39 |