Francaisdefrance's Blog

19/02/2012

Petits éclaircissements, pas forcément agréables, sur le MES…

En gros, pour résumer, c’est l’effacement de la souveraineté du peuple. C’est un peu ce qui se passe au Maghreb. Et l’on voit ce que ça donne. Les peuples de l’Europe vont probablement emboîter le pas. La Grèce, d’ailleurs, a déjà commencé… Ca sent le brûlé, en Europe. Mais nos dirigeants ont des problèmes olfactifs…

FDF

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Qu’est-ce que le MES, que les députés sont invités à voter le 21 février ?

Nicolas SARKOZY  vient de redécouvrir le référendum dans ses dernières déclarations démagogiques, comme à son habitude,  pour lancer sa campagne électorale pour l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai prochain.

Nous devons rappeler que lors du référendum de 2005 pour la ratification du traité de constitution européenne, les Français avaient massivement voté contre.

En 2007, ce président soit- disant démocrate, à peine élu, avait fait ratifier en 2008 par la voie parlementaire le traité simplifié de Lisbonne avec la complicité des élus socialistes des deux chambres (Assemblée Nationale et Sénat) sans que le peuple ne soit consulté.

Nous voyons avec quel mépris les élus de la Nation considèrent le peuple Français, alors que tous les faits nous prouvent aujourd’hui que la création de la monnaie unique européenne ( EURO) est à l’origine de tous nos maux actuels lesquels se sont aggravés avec la crise des subprimes ayant pris naissance aux  États-Unis en 2007  et qui a contaminé tout le système financier international,  obligeant  ces mêmes États à le renflouer, pour éviter que celui-ci  ne se termine par une faillite généralisée entrainant tous les États dans un chaos systémique, aux conséquences incalculables.

Après avoir renfloué les banques et les institutions financières internationales, les États se sont retrouvés avec des dettes souveraines abyssales et se sont exposés à la spéculation orchestrée par des fonds de pension, des hedges fund et  autres intervenants  financiers qui les ont fragilisés, les conduisant à prendre des mesures drastiques destinées à réduire l’endettement respectif de leurs dettes publiques et à appauvrir leurs peuples.

Au lieu de réduire leurs dettes publiques 25 sur 27 des États de l’Union européenne  pour sauver la zone euro d’un éclatement qui ne peut être qu’inéluctable,  ont  adopté le 30 janvier 2012 à Bruxelles  un nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire (TSCG), le traité Merkel Sarkozy  encore appelé pacte budgétaire.

Ce nouveau traité doit être signé le 1er ou 2 mars avant ratification par les États signataires.

Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi :

a)    le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUE

b)   le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)

Ce qui se prépare dans un silence scandaleux alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.

Pour s’en rendre compte, il faut savoir ce qu’est le MES et de quelle procédure on use pour le faire adopter.

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) : un FMI européen

Le texte définitif du traité instituant le MES a été adopté par les représentants des États membres de la zone euro le 2 février 2012.

Ce MES est destiné à prendre, à partir de juin 2013, la suite des instruments créés en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Ce MES et le Pacte budgétaire (TSCG) sont complémentaires : à partir du 1er mars 2013, pour avoir accès aux aides du MES un État devra avoir accepté toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le TSCG.

Le MES, dont le siège est fixé à Luxembourg, est doté du statut d’une institution financière internationale bénéficiant des immunités dont jouissent les institutions internationales. Il n’a donc aucun compte à rendre ni au Parlement européen, ni aux parlements nationaux, ni aux citoyens des États membres et ne peut en aucun cas faire l’objet de poursuites. Par contre, doté de la personnalité juridique, le MES pourra ester en justice. Locaux et archives du MES sont inviolables. Il est exempté de toute obligation imposée par la législation d’un État Membre.  Le MES, ses biens, fonds et avoirs jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire.

En cas de litige entre le MES et un État Membre, c’est la Cour de Justice de l’UE qui est compétente.

Les membres du MES sont les États de la zone euro. L’institution est dirigée par un collège composé des ministres des finances des États membres appelés pour la circonstance « gouverneurs ».  Ces gouverneurs désignent un conseil d’administration. Un Directeur général est nommé. Le Conseil des gouverneurs est compétent pour toutes les décisions relatives à l’intervention du MES. Le Conseil d’administration est compétent pour la gestion de l’institution. Le secret professionnel est imposé à toute personne travaillant ou ayant travaillé pour le MES. Toutes les personnes exerçant une activité au sein du MES bénéficient de l’inviolabilité de leurs papiers et documents officiels et ne peuvent faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions.

Le but du MES est de « mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité, » un soutien à la stabilité d’un de ses États membres qui connaît des graves difficultés financières susceptibles de menacer la stabilité financière de la zone euro. A cette fin, il est autorisé à lever des fonds. Son capital est fixé à 700 Milliards d’euros. La contribution de chaque État a été déterminée de la manière suivante :

 

Membres du MES Capital souscrit (EUR)
Allemagne 190 024 800 000
France 142 701 300 000
Italie 125 395 900 000
Espagne 83 325 900 000
Pays-Bas 40 019 000 000
Belgique 24.339.700.000
Grèce 19 716 900 000
Autriche 19 483 800 000
Portugal 17 564 400 000
Finlande 12 581 800 000
Irlande 11 145 400 000
République Slovaque 5 768 000 000
Slovénie 2 993 200 000
Luxembourg 1 752 800 000
Chypre 1 373 400 000
Estonie 1 302  000 000
Malte 511 700 000
Total 700 000 000 000

Le plus grave dans ce nouveau  montage financier que nos élites viennent de créer au sein de l’Union européenne, c’est que par ce traité les États s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à verser quoiqu’il puisse leur en coûter leur contribution au capital du MES.

Il faut savoir que les États de l’Union européenne déjà très endettés devront une nouvelle fois emprunter sur les marchés financiers pour alimenter ce fonds, sans que nous sachions de quelle façon, ces mêmes États pourront un jour rembourser ces crédits, qui viendront se rajouter aux fonds que nous levons chaque année pour tout juste payer les intérêts des dettes souveraines, dont le montant global ne cesse de croître.

Le MES aura tout pouvoir  de décider de revoir la contribution de chaque État  membre, laquelle décision sera imposée de façon automatique.

Lorsqu’un État sollicitera une demande de soutien de stabilité, celle-ci sera  conditionnée à l’accord de  la Commission Européenne, en liaison avec la Banque Centrale Européenne et du FMI.

Cette négociation devra s’inscrire dans le respect du Pacte budgétaire (TSCG)

Le traité entrera en vigueur deux mois après le dépôt des instruments de ratification par les États signataires dont la souscription représente 90% du total.

Les gouvernements signataires viennent de créer un monstre institutionnel contre lequel les États eux-mêmes et les peuples.

Nous assistons, sans que les médias et les politiques ne voient pas grand-chose à redire, à une pression inadmissible du monde de la finance et des affaires, au démembrement  du siège de la souveraineté populaire, l’État, au profit d’institutions échappant à tout contrôle démocratique.

Une procédure illégale

La création du MES exige une modification de l’article 136 du TFUE. Cette modification, qui est possible si on recourt à la procédure simplifiée pour modifier un traité européen, a été proposée par la Commission européenne et adoptée par le Conseil européen le 25 mars 2011. Elle est formulée comme suit :

« A l’article 136, paragraphe 1, du TFUE, le point suivant est ajouté :

Les États membres dont la monnaie est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité pouvant, si nécessaire, être activé dans le but de préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi de toute aide financière en vertu du mécanisme sera soumis à de strictes conditionnalités. »

Il est précisé que la base légale de cette modification de l’article 136 du TFUE, via la procédure simplifiée, est fournie par l’article 48, paragraphe 6, du TUE.

Or, cet article stipule, en son §6, alinéa 3, qu’une décision prise sous le régime de la procédure simplifiée « ne peut pas accroître les compétences attribuées à l’Union dans les traités. »

La création du MES pose en réalité des problèmes de compétence entre le MES et les institutions de l’Union.

Les partisans du MES tentent de nous expliquer de façon spécieuse que comme le MES ne serait pas une institution de l’Union il n’aurait pas d’accroissement de ses compétences.

En réalité, cette interprétation ne peut être jugée recevable puisque le traité créant le MES indique sans ambigüité que le MES implique directement la participation de la Commission européenne, en cas  de litige, celle de la Cour de Justice de l’EU, deux institutions de l’Union.

De plus, au sein du MES, le Commissaire européen en charge des affaires économiques et monétaires  y aura un poste d’observateur. C’est la Commission européenne qui sera mandatée pour imposer à l’État concerné les conditions d’une intervention du MES.

Il n’est pas contestable que le MES diminue les pouvoirs des États membres et augmente les compétences attribuées à l’Union, en particulier les pouvoirs de la Commission européenne.

Le projet de loi soumis le 21 février à l’Assemblée nationale pour ratifier la modification à l’article 136 du TFUE vise donc à permettre une extension des compétences de l’Union européenne en toute illégalité.

Un coup d’État?

Qu’est-ce qu’un coup d’ État ? C’est le remplacement d’un pouvoir légitime, issu du peuple, par un pouvoir qui ne l’est pas.

Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent pas nature de la souveraineté populaire s’apparente à un véritable coup d’État.

Les gouvernants qui sont à la manœuvre manifestent leur plus total mépris du respect des exigences démocratiques. Par des artifices de procédure, en interprétant abusivement des règles dont ils se moquent, ils se font les complices d’une entreprise de démantèlement de la démocratie et d’effacement d’un acquis fondamental dans l’histoire de l’humanité : la souveraineté du peuple.

Deux traités antidémocratiques

Les deux traités que sont le  MES et le Pacte budgétaire(TSCG) vont avoir pour conséquence de déposséder les peuples de tout pouvoir en matière budgétaire, comme ils ont été dépossédés de la manière dont l’Euro était géré par la Banque Centrale Européenne.

Rappelons que la démocratie est née progressivement du droit réclamé par les peuples de contrôler les dépenses des gouvernants. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789, en son article XIV, proclame que « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

C’est ce droit fondamental qui leur est aujourd’hui enlevé.  En violation d’une disposition inscrite dans la Constitution de la République : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 (…). »

Ceux qui approuveront les deux projets de loi soumis le 21 février approuveront le TSCG puisqu’ils sont étroitement liés. Les promesses de renégociation de ce dernier perdent leur peu de crédibilité si leurs auteurs approuvent le MES.

Ces deux traités MES et TSCG confirment que la construction européenne s’est définitivement éloignée de l’idéal démocratique.

Ces deux traités sont, contrairement à ce qu’affirme Hollande, étroitement liés. Ils alimentent l’un et l’autre transfert de pouvoir et perte de souveraineté rendant possible une totale mise sous tutelle financière et budgétaire des États et des peuples.

La France est la première à engager la procédure de ratification du MES. Des mouvements d’opposition se lèvent dans plusieurs pays signataires qui interpellent les élus sur leur attitude future.

Si ces deux textes soumis le 21 février sont adoptés, il est indispensable que soit saisi le Conseil constitutionnel. Y a-t-il, dans le Parlement du pays qui a donné au monde les progrès de 1789, 60 députés et sénateurs pour soumettre au respect de la Constitution des traités qui la violent ?

Que vont faire les élus de l’Assemblée Nationale ? Vont-ils continuer à bafouer impunément le peuple Français ou auront-ils le courage de ne pas voter ces deux textes.

Il est à craindre que nos députés n’aient pas ce courage de redonner au peuple la parole alors que nous avons un président-candidat qui ose sans vergogne et avec cynisme nous dire que s’il était réélu, il n’hésiterait pas à consulter les Français par la voie référendaire.

Les peuples se retrouvent face à un pouvoir technocratique qui ne fera que renforcer leur méfiance envers les élites qui se sont éloignées de l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers qui sont en train de confisquer à chaque peuple souverain le droit de choisir  leur destinée dans le concert des États-Nation.

Nous devons exiger que les États-Nation  recouvrent leur entière et pleine souveraineté si nous voulons éviter que l’appauvrissement des peuples ne s’accroissent et ne face basculer le monde dans l’abîme, comme est en train de le faire la Troïka ( La Commission européenne, la BCE et le FMI) avec la Grèce au nom d’un dogme et sous la pression des oligarchies financières.

Fabrice LETAILLEUR

http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/

Source:  http://ripostelaique.com/

25/12/2011

Les européens versent 150 milliards d’euros au FMI pour qu’il le reprête à des pays européens en difficulté !

On aura tout vu.

C’est ce matin que l’on découvre les cadeaux sous la sapin. Il y en a pour qui ce n’est pas une surprise… A chacun son père Noël.

A mon avis, Sarkö se sent « fini ». Et il veut pas laisser un pays quelque peu assaini à son successeur. Politique de la terre brûlée…

FDF

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Comme jadis les pays dits « sous-développés », qui sont désormais « émergents » et nous rattrapent à toute vitesse, la zone euro se met sous tutelle du FMI (Le Figaro)
Incapables de se diriger eux-mêmes, les européens – attention ce n’est pas une blague – versent de l’argent (150 milliards d’euros) au FMI pour qu’il le reprête à des pays européens en difficulté !

Mais au fait, comment fonctionne cette tuyauterie ? Il s’agit de « prêts bilatéraux des pays au FMI » et, c’est magique, « de tels prêts n’impliquent aucun risque en capital pour leurs souscripteurs, car le FMI est, par construction, toujours remboursé sur ses propres crédits ». On aimerait bien savoir comment car le FMI ne peut pas faire tourner la planche à billets. S’il enregistre des pertes, il faut bien que quelqu’un paye. En outre ces prêts sont en réalité des « avances », elles ne figurent donc pas dans le budget des États concernés. C’est magique, on vous le dit, de l’argent circule et il n’est décaissé de nulle part, et toute perte est impossible.
Ceci dit, comme le FMI et l’UE n’ont pas encore inventé la pierre philosophale, il y a quand même un « gage » dans cette affaire. Lisons l’article : « ces avances ne présentent aucun caractère budgétaire pour l’État prêteur: il s’agit en réalité d’accords de swap («échanges») à partir des réserves en devises et en or des banques centrales (telle la Banque de France) et le FMI. » Et voilà : l’or de la Banque de France (2435 tonnes) sert, au moins pour partie, de garantie à ce montage !

L’or de la Banque de France, c’est le patrimoine national, comme la Joconde ou la Tour Eiffel. S’en servir de gage pour un tel montage financier est une HONTE et un SCANDALE. Cette opération a été réalisée en catimini, c’est pitoyable. L’or de la Banque de France doit servir de garantie ultime (c’est notre « arme nucléaire » monétaire), nous exigeons que ce gage soit annulé, et comptez sur ce blog pour suivre l’affaire.

Source: http://www.legaulois.info/

22/11/2011

Christine Lagarde prone finance islamique et charia en France !

Cette vidéo vous avait peut être échappé. Vous ne pourrez plus le dire. Faites tourner…

FDF

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Voir: http://youtu.be/RG3UWPVieK0

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11/11/2011

Bruxelles veut avoir les clefs des coffres d’État des 17 pays de l’euro. Et pourquoi ???

Ce qui suit vaut le coup d’être lu. Un peu long, mais on comprend bien des choses à l’heure où nous sommes au bord du gouffre. Et l’on y apprend comment nous en sommes arrivés là. Inutile de se flageller; nous n’en sommes pas responsables, nous les citoyens de l’Europe. Les mains sales ne sont pas les nôtres. Mais ça, on s’en doutait…

FDF

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Des dettes d’État au franc d’État


« Les clefs des coffres »…  Il n’y a que comme ça qu’ils peuvent sauver l’euro, disent-ils. Le Traité du MES a déjà été signé. Si les parlements nationaux le ratifient c’est la fin de nos démocraties souveraines. Est-ce bien ce que nous voulons? Y a-t-il une alternative?

Pour ceux qui savent comment le système d’argent fonctionne, la solution logique des problèmes actuels est relativement simple. A la télé, du moins aux Pays-Bas, le sujet est encore tabou [1], mais si vous voulez savoir ce qu’il en est, voici une explication. (Et ceux qui savent tout déjà, peuvent passer de suite à 2. Réforme bancaire.)

1.   Le système d’argent actuel

Les banquiers ont maintenant, mondialement, un système d’argent qui est basé sur la création de l’argent du néant. Quasiment tout l’argent sur les comptes bancaires c’est du vent. Il n’y a qu’une toute petite quantité de véritable argent en circulation. Comment ça fonctionne?

Le banquier est un comptable

Chaque fois qu’un banquier fournit un prêt, il ne fournit pas d’argent, mais un avoir. Le prêt ne consiste en rien de plus que des chiffres dans la comptabilité du banquier. Présumons, que tu veuilles faire un emprunt à ta banque, Banque A.Sec. D’un côté le banquier inscrit que tu lui dois 250.000 euros et de l’autre côté qu’il te doit 250.000 euros. Tu les vois arriver sur ton compte. Tu peux les dépenser. Acheter une petite maison? D’accord, achetons une petite maison.

Supposons que tu remettes un chèque au vendeur de la maison. Celui-ci porte ce chèque à sa banque, la Banque Rougeschild. Celle-ci veut alors échanger ce chèque à ta banque, contre du vrai argent bien entendu. Rougeschild sait comment son collègue a sorti les chiffres de son chapeau et il ne se contente pas de vent.

Donc, maintenant, la Banque A.Sec doit débourser du vrai argent. Cependant, dans la pratique, la plupart du temps cela n’est pas nécessaire. C’est que la Banque Rougeschild fournit des prêts continuellement aussi. Et une partie de ces prêts sont dépensés chez des clients de la Banque A.Sec. Donc, ce qui se passe, c’est que la banque Rougeschild échange sa créance de 250.000 euros sur la Banque A.Sec contre une créance de la Banque A.Sec sur Rougeschild.

Des intérêts sur du vent

De cette façon les banquiers peuvent mettre toujours plus de prêts en circulation. Une boîte de vent est échangée contre une autre et les clients ne remarquent pas comment ils sont bernés. Car pour ces boîtes de vent, il faut quand-même payer des intérêts.

Juste, pour s’amuser, un exemple où les banquiers créent des millions, sans qu’il y ait besoin d’un seul centime de véritable argent. Dans la réalité c’est un peu plus complexe, mais quand-même.

Mettons qu’il y ait 3 banques, qui servent respectivement 20%, 30% et 50% de la population. Nous supposons que tous les trois ont le même type de clients, qui ont les mêmes besoins en emprunts et en dépenses. Il sera démontré, que tous les payements que ces banques devront faire au moment où l’emprunteur dépense son emprunt, seront compensés par les recettes de ces dépenses.

Les emprunteurs de la première banque dépensent 20% de leurs emprunts chez des clients de leur propre banque, 30% chez des clients de la Banque 30% et 50% chez les clients de la Banque 50%. Etcetera. Si nous additionnons toutes les recettes de tous les prêts, chaque banque a reçu autant qu’elle a créé. Voilà 100 millions en avoirs sur des comptes bancaires, sans qu’un seul centime de vrai argent ait été dépensé.

Lorsqu’on demande à des banquiers, s’ils créent de l’argent du néant, ils répondent généralement qu’ils ne fournissent des prêts que lorsqu’ils ont des avoirs en face. Cependant, ces avoirs accroissent tout seul par les prêts qu’ils fournissent ensemble.

Trafic des paiements

Tout le trafic des paiements va de la même façon. Si tu fais un paiement à quelqu’un chez une autre banque, c’est ta banque qui doit le payer à l’autre banque. Mais encore le même jour il y aura des paiements par des clients de l’autre banque à des clients de ta banque. Tous ces paiements interbancaires sont tout simplement compensés les uns par les autres.

Ce que les banques paient finalement les unes aux autres, se sont les petites différences entre les paquets de paiements entrants et sortants. Pour faciliter ces transferts toutes les banques ont un compte chez la banque centrale. Les montants dans ces comptes sont considérés comme du vrai argent (car, si elles le voulaient, les banques pourraient demander la totalité de la somme en billets, puis que la banque centrale est autorisée à les imprimer.)

À la banque centrale il y a une règle que chaque soir toutes les banques doivent avoir un avoir positif sur leur compte. Si un banquier est à court, (par ce qu’il a payé plus qu’il n’a reçu ce jour là), il emprunte pour la nuit à un collègue, (qui a alors reçu un peu plus qu’il n’a payé). Et lorsque les collègues ne se font pas confiance, comme ce fut le cas lors de la crise bancaire en 2008 et comme ça l’est à nouveau maintenant depuis quelques mois, alors le banquier peut emprunter à la banque centrale pour un quart de pourcent de plus.

Banquiers entre eux

Entre eux, les banquiers ont convenu des règles sur le capital minimum requis face aux risques calculés, comme ceux des prêts en cours. Ce capital est infime comparé aux risques, mais de cette façon la création d' »argent » du néant est quelque peu freinée et les banques restent davantage au pas les unes avec les autres dans la fourniture des prêts. Ceci augmente leur confiance mutuelle pour se prêter de l’argent, et leur permet à tous de pouvoir optimiser leurs possibilités de profit.

Les banquiers sont en premier lieu des banquiers entre eux. Lorsque des clients des grandes banques Néerlandaises, mécontents des paiements de bonus excessifs, portaient massivement leur argent chez Triodos (une banque connue pour investir dans des projets qui donnent bonne conscience), cet argent manquait aux grosses banques. Heureusement Triodos n’est pas la plus méchante et prêtait cet argent tout simplement à ces mêmes grosses banques. (Malheureusement des banques éthiques n’existent pas, tout au plus des banques avec des airs sympathiques. Mais avec un tel système d’argent on ne peut pas s’attendre à mieux, non?)

Mais dès que des nuages menaçants se présentent à l’horizon et qu’il y a des risques de grosses pertes pour les banques, la confiance mutuelle disparaît immédiatement. Alors, chaque banquier tente de se débrouiller tout seul. Chacun d’eux tente alors d’augmenter ses réserves de caisse et de minimiser les risques. Résultat, pendant des mois les entreprises ne reçoivent guère plus de crédits et les vagues de licenciements et faillites recommencent à ravager le pays. Et si l’orage ne bouge pas de place, cela peut même durer des années. Formidable, non? un tel système bancaire!

Les montants déménagent d’un compte à l’autre

Revenons à notre maison vendue. Donc, le vendeur dispose maintenant de 250.000 euros en vent, qu’il dépense à son tour. De cette façon ce soi-disant argent va d’un comte au suivant. Donc même si tu n’as jamais pris de crédit, il n’y a que du vent sur ton compte, que tu as reçu pour ton travail ou pour des marchandises que tu as vendues. Si, par exemple, tu étais à la banque ING, la plus grosse banque aux Pays-Bas, cette dernière ne dispose que de 3 centimes de vrai argent pour chaque euro d’avoir dans ton compte.

Toujours moins d’argent en poche

En fait, avec du vent ils ont gonflé ces 3 centimes et les ont multipliés par 33. Quand tu déposes un billet de 100 euros chez ING pour verser sur ton compte, elle fournit des prêts à hauteur de 3300 euros. Autrement dit, pour chaque euro que nous ne gardons pas dans notre poche, les banques gagnent un multiple en intérêts.

Peut-être tu comprends maintenant pourquoi les banques nous séduisent à payer de plus en plus de choses électroniquement. Les cartes de crédits, cartes bancaires, cartes des stations d’essence, cartes de prépaiement, cartes pour les transports publiques, cartes de paiement pour parkings, elles ne servent qu’à une seule chose: faire en sorte que nous n’ayons besoin d’argent comptant le moins possible.

Il y a cependant un revers à la médaille. Les réserves de caisse (les billets de banque et l’avoir échangeable à la banque centrale) ne servent pas qu’à fournir de l’argent comptant aux clients et pour régler les petites différences entre paiements sortants et entrants. C’est aussi la première réserve pour absorber des pertes. Mais, comme les revenus croissent disproportionnellement en baissant le pourcentage de réserves de caisse, la tentation est grande de prendre plus de risques. Ainsi, notre argent plastic moderne contribue au comportement-de-prêt téméraire de nos banquiers.

Regardons ce qui se passe quand on porte un billet de 100 euros à la banque pour le verser sur notre compte. Comme dit, à 3% de réserve de caisse la banque ne dispose que de 3 centimes pour chaque euro sur ton compte.

Dans la colonne de droite tu vois que les revenus augmentent disproportionnellement au fur et à mesure que la réserve de caisse diminue. Et – à l’inverse – si avec un même montant de réserve de caisse la banque voulait retourner de 3% à 4%, elle devrait réduire les prêts en cours d’un quart…

Tous les montants sont temporaires

À des moments convenus tu devras rembourser l’avoir que tu as eu du banquier A.Sec. De tout l’argent en cours, tu dois tenter d’obtenir assez pour payer ces remboursements. Banquier A.Sec écrira alors dans sa comptabilité, que le montant que tu lui dois est diminué et il diminue le montant que tu lui dois. Tu vois disparaître ce montant de ton compte. Ainsi les avoirs créés disparaissent de la circulation. Cela fait donc une diminution de la quantité d' »argent » dans le pays.

Les intérêts

Les intérêts que tu paies ne disparaissent pas de la circulation. C’est avec ça que le banquier paye tous ces frais (tels que: intérêts, assurances, personnel, entretien, factures des sous-traitants qui s’occupent des paiements via internet etc.) et le capital est rehaussé, de manière qu’il puisse prêter davantage encore la fois d’après.

La “masse d’argent” doit croître

Le risque classique pour le banquier c’est que les emprunteurs ne remboursent que partiellement ou pas du tout. Et lorsque le gage s’avère insuffisant, c’est lui qui reste avec des ennuis dans sa comptabilité, c’est à dire, avec des montants qu’il devra tôt ou tard enregistrer comme des pertes.

Pour diminuer le risque de défauts de paiement les banques prennent soin, qu’il y ait de plus en plus de prêts en cours. Car plus il y arrive de l' »argent » en circulation, moins ça vaut. C’est l’inflation bien connue. Le montant que l’emprunteur doit rembourser est fixé. Et comme ce montant diminue en valeur pendant la période du crédit, l’emprunteur peut le gagner plus aisément. S’il doit payer 6% d’intérêts et l’inflation est de 2%, la charge des intérêts est 1/3 moins. [graphique]. Ainsi le nombre de défauts de paiement est considérablement réduit.

D’ailleurs, cet avantage pour les emprunteurs correspond exactement à la diminution de la valeur de l’argent pour les usagers. En fait, en tant qu’usager de l’argent ils paient également une partie des intérêts.

Travailler toujours plus

C’est cette même inflation qui fait que nous devons travailler toujours plus. Chaque fois que plus d' »argent » arrive en circulation nous devons essayer de gagner plus, si nous ne voulons pas nous appauvrir.

Bien entendu, une banque centrale ne racontera jamais que la croissance de l’argent est une nécessité pour les banquiers. Le prétexte officiel c’est que l’inflation contribue à plus d’activité économique.

Et de là sort la croyance largement répandue qu’une économie doit croître pour être saine. Une fable extrêmement dangereuse. C’est qu’une croissance économique n’est pas possible sur une Terre limitée. Et plus nous continuons, plus nous détruisons. Ce que l’on peut dire, c’est qu’un système d’argent qui a besoin d’une masse d’argent croissante pour pouvoir fonctionner, est inapte pour une société durable.

Les dettes d’état

Notre gouvernement dispose d' »argent » par la taxation. Avec cela il finance des choses qui sont importantes pour nous tous, comme des digues, routes, ponts, écoles, hôpitaux, gendarmerie, armée etc. Régulièrement il arrive que le gouvernement fasse des dépenses avant d’avoir levé les impôts correspondants. Dans le système actuel le gouvernement devra alors emprunter de l’argent et payer des intérêts dessus. C’est la dette d’État (aussi appelée dette publique) bien connue. On en a peut-être pris l’habitude, mais en fait c’est quelque chose d’étrange. Dans la communauté des gens exécutent des tâches pour la communauté, tout le monde est payé pour sa contribution et ensuite il reste une dette. Et sur celle-ci nous payons tous – via des impôts supplémentaires – des intérêts.

La création d’argent par des banques à gestion privée

Ceci est causé exclusivement par le fait que dans le passé les représentants du peuple ont cédé la création d’argent à des banquiers privés. Ce fût au temps où l’on accordait encore beaucoup de valeur au conte de fée, racontant que seuls des banquiers pouvaient tenir la gestion monétaire en ordre. Si le gouvernement mettait l’argent en circulation, cela mènerait sûrement à un désastre!

Une démocratie sans argent propre

Le résultat c’est que nous continuons à affirmer que nous vivons dans une démocratie, tandis que l’un des attributs les plus importants de notre société, la création d’argent est entre les mains de banquiers privés. Même si en France les administrateurs de la Banque de France sont désignés par le gouvernement, ces administrateurs n’ont pas d’ordre à en recevoir. La Banque est indépendante du gouvernement. Autrefois elle déterminait également le taux d’intérêt de façon autonome, comme on disait « dans l’intérêt de l’économie ». Maintenant cela est fait par la Banque Centrale Européenne (BCE), dont les 17 banques centrales de la zone euro sont propriétaires et exploitants.

Un taux d’intérêt pour tous

La BCE a relevé le défi impossible de déterminer un taux d’intérêt pour les 17 pays différents, avec des économies complètement différentes et qui ont des possibilités de productivité très différentes. Bien entendu, il est quasiment impossible de fixer un taux d’intérêt, qui ait un effet optimal pour tous les pays. Un changement du taux ne peut entraîner des effets bénéfiques que pour un ou quelques pays. Et les autres pays en portent les conséquences.

L’euro, l’expérimentation monétaire la plus chère de l’histoire

L’euro entrera probablement dans l’histoire comme  l’expérimentation la plus chère qui ait jamais existée. Depuis le commencement du projet en 1970, il était déjà connu, qu’il était voué à l’échec, mais des banquiers et des politiciens têtus l’ont poussé en avant malgré tout. Le problème c’est qu’une monnaie unique ne peut fonctionner dans une zone économique homogène. [2] [3] [4] Voici pourquoi.

Lorsque des consommateurs, dans des pays avec des possibilités de productivité plus réduites, préfèrent acheter des produits d’importation moins chers et meilleurs, la dette extérieure augmente. En même temps, la productivité dans le pays diminue. Un pays qui dispose de sa propre monnaie peut alors dévaluer cette monnaie. Cela rend les produits d’importation plus chers pour sa propre population et les produits d’exportation moins chers pour les acheteurs étrangers. Ainsi la dette diminue et la productivité augmente. Des dévaluations étaient très courantes avant l’introduction de l’euro. Aujourd’hui les pays moins productifs sont comme des rats dans une trappe. Ils ne pourront jamais sortir des dettes. C’est pour cela que la méthode qu’on applique, de combler ces pays avec des dettes encore plus élevées, est étrange et malade.

L’euro couplé à l’adhésion de l’Union Européenne

Les banquiers ont réussi à obtenir que les pays ne peuvent sortir de l’euro sans sortir de l’Union Européenne. Eh bien, ce seront « deux mouches d’un coup ».

L’UE

De plus en plus de gens comprennent, que l’Union européenne est beaucoup moins démocratique et sociale que les citoyens en Europe souhaitent. Bien que cela fusse le cas depuis le départ, beaucoup ne voient que depuis peu que le Parlement Européen n’est qu’un simulacre et pas un parlement avec un pouvoir démocratique. Les gens se rendent compte de plus en plus que la Commission Européenne (CE) et la Banque Centrale Européenne tirent tout le pouvoir vers elles. D’ailleurs, pour la CE et la BCE le nouveau traité européen du MES  [5] sera la trouée pour mettre les parlements européens hors jeu. La ratification de ce traité semble être dans la poche pour elles, car la plupart des députés dorment encore ou ne peuvent pas le croire. (Ou seraient-ils complices?)

L’Union Européenne a comme principe déposé l’économie de marché libre. Presque tout le monde a compris entre-temps, que la dérégulation des banques, la privatisation des infrastructures et l’abolition des tâches gouvernementales mènent à une société dure et ravagée par des crises. Ces principes sont désuets. Les défenseurs de ces principe ne pourront les imposer qu’avec de la violence. La Grèce ne sera pas la dernière victime.

Le scénario du FMI

La CE et la BCE coopèrent maintenant avec le FMI pour écraser des pays trop endettés sous des dettes encore plus lourdes. Le scénario pour prendre le pouvoir a été appliqué maintes fois par le FMI durant ces dernières cinquante années. Cela se déroule comme ceci: on commence par manoeuvrer un pays dans des difficultés et dès qu’il se trouve endetté, on l’écrase sous des dettes supplémentaires telles, qu’il ne peut même plus payer les intérêts. Ensuite on garde le pays sous tutelle et on prend soin d’affaiblir le gouvernement le plus possible en imposant des coupes budgétaires de plus en plus grandes. Avec des mesures d’austérité, on fait saigner la population bien comme il faut. Ainsi elle sera plus rapidement satisfaite, lorsqu’on lui laissera un peu d’air. Et dès que les choses seront bien déréglées, on vendra les richesses du pays à des investisseurs étrangers et on introduira une économie de marché totalement libre.

Nous aussi

Qui réfléchit un peu, voit qu’avec le scénario des fonds de secours tous les pays de la zone euro se retrouvent endettés. Cela aussi est prévu dans le scénario criminel. Les prêts massifs servent d’abord à pouvoir mettre un pays sous tutelle. Dès que cela est un fait, ils peuvent déclarer que le pays ne pourra jamais rembourser ses dettes. En suivant, ils peuvent manoeuvrer les victimes suivantes dans les dettes. Ce sont les gouvernements qui se sont portés garants pour les prêts. Ils devront couper leurs dépenses pour payer les pertes. Et pour tous les pays le même refrain sera répété, que les gouvernements devront réduire, réduire, réduire leurs dépenses. Jusqu’à ce que quasiment rien ne reste du rôle et de la fonction du gouvernement national et que Bruxelles peut prendre le pouvoir. Bien entendu, cela s’accompagnera d’énormes troubles sociaux. Vous pouvez lire le reste dans le livre de Naomi Klein, La Stratégie du Choc (The Shock Doctrine).

2.   La réforme bancaire

Le franc d’État

La solution est simple. Au lieu de dépenser des milliards d’euros supplémentaires pour un euro qui est voué à disparaître tôt ou tard et au lieu de nous laisser prescrire des mesures d’austérité par la Commission Européenne et la banque centrale Européenne non-démocratiques, nous pouvons introduire un franc d’État.

Techniquement cela est relativement simple à réaliser. À la place de la banque centrale actuelle, il y aura une nouvelle banque centrale de l’État. Celle-ci tombera sous la responsabilité du Ministère des Finances et sera contrôlée par le Parlement. Une commission de gens bien formés veillera sur les intérêts à long terme du système d’argent.

La banque d’État sera la seule qui est habilitée à créer de l’argent. Tous les prêts seront fournis en argent d’État, que ce soit sous forme électronique ou en espèces. Il sera interdit aux banques commerciales et aux institutions financières de créer des avoirs du néant. Tous les nouveaux avoirs devront être couverts à 100% par de l’argent d’État. En ce qui concerne les prêts en cours au moment de la réforme, les banques qui les ont émis en resteront responsables jusqu’à leur remboursement par les emprunteurs. Pour autant qu’elles veuillent, les banques commerciales pourront devenir des intermédiaires entre la banque d’État et le public pour la fourniture de crédits et elles pourront gérer les comptes des clients au nom de la banque d’État. Dans ce cas, pour le public, rien ne change à leurs comptes existants. Les avoirs en euros seront transformés 1:1 en francs d’État. Comme intermédiaires, les banques ne recevront pas d’intérêts, mais une commission pour leurs services.

Émission de francs d’État

L’émission de francs d’État fournit une quantité comparable d’euros. Ceux-ci pourront être gardés par la banque d’État pour le paiement de dettes et également comme réserve stratégique gigantesque. Il ne me semble pas impensable qu’à un moment ou un autre le nouveau franc d’État puisse être attaqué sur les marchés d’échange. Nous serons à peu près le seul pays au monde qui aura son propre argent d’État et les banquiers privés puissants ne nous en seront pas reconnaissants.

Pas d’austérité

La cause des mesures d’austérité sont les prêts gigantesques que le FMI, la CE et la BCE ont chargés délibérément sur la Grèce, lorsque le pays croulait déjà sous trop de dettes. Il était prévisible qu’après la prise de pouvoir ces prêts seraient déclarés irrécupérables à un moment ou un autre et que les pertes arriveraient sur les épaules des citoyens des autres pays de la zone euro.

Il n’y a pas longtemps, le fonds de secours s’élevait à 440 milliards d’euros. C’était en moyenne1320 euros par citoyen euro. Le 27 octobre 2011 il en restait 250 milliards, lorsque les chefs de gouvernement de la zone euro ont décidé d’en faire 1000 milliards d’euros à l’aide d’un tour de passe-passe de comptabilité. (Exactement, la formule du vent.) Il va de soi, que nous sommes garants maintenant pour 1000 milliards, c’est à dire 3300 euros en moyenne pour chaque citoyen euro. Quand le prochain fonds de secours, le MES, sera ratifié par les Parlements nationaux, s’y rajoutera une obligation de 700 milliards (2100 euros en moyenne par citoyen euro). Ensuite, ce fonds MES pourra être rehaussé à l’infini sans avoir besoin d’aval parlementaire.

Donc la cause des mesures d’austérité n’est pas liée à la situation française. Bien entendu, nous avons nos difficultés avec le vieillissement, qui demandent des adaptations, mais cela n’implique pas forcément que nous devons renoncer à notre gouvernement, à nos acquis sociaux, culturels et autres.

Arrêtons l’euro, arrêtons l’UE et arrêtons les mesures d’austérité.

Caisses de retraite

Tu peux épargner de l’argent pendant ta vie pour ta retraite, mais ce que tu pourras en faire dépendra largement de la situation à ce moment-là. Déjà avant 1980 il était clair qu’aux environs de 2015 une énorme vague grise devait arriver de gens de 65 ans et plus, face à laquelle il y aurait une population active de plus en plus réduite. Les caisses de retraite ont laissé croire leurs cotisants à cette fausse idée, qu’ils disposeraient d’une retraite à valeur garantie. C’est quelque chose qu’elles n’auraient jamais dû promettre avec cette situation prévisible. Pour les générations de retraités précédentes la situation était bien différente. Grâce à un rapport très favorable entre peu de retraités et une grande population active, les retraites pouvaient, pour ainsi dire, être payées directement par les cotisations de la population active. Ces temps sont révolus.

Les caisses de retraite complémentaire ont généralement investi une partie des cotisations payées dans des obligations d’État. En fait, une partie des retraites est donc dès à présent payée par nos impôts. Une autre partie provient des investissements à l’étranger. Autrement dit, des bénéfices d’entreprises à l’étranger. Encore autrement dit, du fait que des ouvriers ailleurs sur le globe exécutent une partie de leur travail pour payer nos retraites. Donc, une sorte de colonialisme financier.

Personnellement je préfèrerais que nous prenions soin de nous-mêmes et soignons nos personnes âgées nous-mêmes. À mon avis, il y a assez de possibilités pour cela, si nous construisons notre société pas à pas sur des bases de durabilité et coopération au lieu de compétition et de gains financiers.

Système d’argent moins cher

Le système d’argent de l’État peut fonctionner de façon bien meilleur marché que le système d’argent privé que nous avons aujourd’hui. En premier lieu, tous les intérêts vont à la caisse de l’État et profitent ainsi à la collectivité. Les intérêts pourront rester plus bas, puis que la banque d’État n’a pas besoin de faire des bénéfices. (Pas de gros salaires pour les financial boys, pas de primes, pas de construction de capitaux onéreuse.)

La banque d’État n’a pas besoin d’un capital propre, puis que l’argent appartient à la collectivité. En fait, c’est nous tous qui garantissons la valeur de notre argent. Les défauts de paiement pourront être traités de la même manière que des dettes fiscales.

Argent permanent

Actuellement tout l’argent en circulation consiste de prêts en cours, qui devront être remplacés tout le temps. Pour diminuer les besoins d’emprunts, la banque d’État pourra décider de laisser une partie de tout l’argent en circulation en permanence (accompagné d’une politique fiscale appropriée). Dans ce nouveau système le gouvernement peut aisément réaliser ce fond d’argent permanent en faisant un nombre de dépenses (= mettre de l’argent en circulation) sans lever les impôts correspondants.

Inflation

En soi, le système d’argent d’État ne connaît pas de nécessité d’inflation. Il peut même continuer à fonctionner parfaitement en périodes de déflation. Les emprunteurs ne connaîtront plus l’avantage relatif de la diminution de valeur de leurs remboursements. Par contre, les frais d’intérêts pourront toujours être plus bas et pour des investissements démocratiquement voulus ils peuvent être supprimés en totalité. (Et si les taux d’intérêts bas causaient des problèmes dans le contexte international, la charge des intérêts pourrait être compensée fiscalement, totalement ou partiellement.)

Dettes d’État

La dette d’État (dette publique) actuelle a été causée par des dépenses du gouvernement pour lesquelles les impôts n’étaient pas levés d’avance. La dette d’État peut être supprimée au plus tôt avec les francs d’État nouvellement créés. Cela arrête les paiements des intérêts. Ensuite le concept de dette d’État pourra être jeté à la poubelle, puis que l’État, en cas de besoin, pourra s’adresser à sa propre banque. Pour les dépassements du budget les cas permis et les limites pourront être décrits, de même que les conditions pour des exceptions, pour lesquelles nous pouvons penser à une majorité parlementaire requise des deux tiers. Les règles pourront être ancrées dans la constitution.

Influence démocratique

La moindre influence des banquiers sur la forme de notre société laissera la place à plus d’influence démocratique. Cela offre la possibilité d’entamer la transition vers une société durable. Éclaircissement, intéressement et concertation de la population seront de grande importance pour la réaliser. Il ne me semble pas exclu que pour cela des structures démocratiques améliorées soient nécessaires.

Europe

L’Union Européenne offre chaque jour beaucoup de facilités au commerce international. Mais est-ce que le prix ne devient pas trop élevé maintenant? Est-ce que nous voulons échanger nos démocraties souveraines contre la gouvernance dictatoriale de la Commission Européenne, qui veut couper jusqu’à l’os dans tous nos acquis et transformer notre société en terrain de jeux financiers? Personnellement je pense que dans ce cas ces facilités sont payées beaucoup trop chères.

D’ailleurs, la coopération avec nos partenaires européens ne s’arrêtera pas quand nous quitterons l’UE. La coopération véritable est basée sur le commerce, l’industrie et le tourisme et sur tout qui sert des intérêts mutuels.

Notes et références:

[1]

Le 25 octobre 2011, chez « Pauw en Witteman » (programme de palabre d’une chaîne néerlandaise) l’invitée Sunny Bergman se fait fermer la bouche résolument par Ewald Engelen, qui se présente comme géologue financier et qui vient éclairer l’histoire de crise de la perspective de la presse globale. Après que EE ait présenté la misère sommairement, Sunny Bergman remarque: “Mais il est également juste de soumettre à discussion le modèle de croissance économique en soi.”
EE, comme mordu par un chien: “Oui, c’est une prise de position luxueuse. C’est vraiment à faire. Quand on roule dans une belle bagnole attrayante.. » – SB: « Je n’ai pas de belle voiture. » – « non, d’accord, et qu’on peut acheter de bonnes choses à manger chez Marché. Mais pour beaucoup, beaucoup d’autres gens cela est une exercice qui n’existe nulle part dans leur image du monde. » (Et donc, surtout pas dans l’image du monde de cet Ewald lui-même.)

[1] Dans les études scientifiques sur le “optimum currency areas” (régions optimales pour une monnaie) nous pouvons distinguer des études centrées sur les conditions nécessaires et celles d’après 1970 (lorsque les politiciens avaient décidé qu’ils voulaient une monnaie unique), qui sont davantage centrées sur les coûts et bénéfices.

Roman Horvath and Lubos Komarek dans “OPTIMUM CURRENCY AREA THEORY: AN APPROACH FOR THINKING ABOUT MONETARY INTEGRATION” (2002)

(Traduction Française, voir en dessous.)

“It is possible to distinguish two major streams of the optimum currency area literature. The first stream tries to find the crucial economic characteristics to determine where the (illusionary) borders for exchange rates should be drawn (1960s-1970s). The second stream (1970s-till now) assumes that any single country fulfills completely the requirements to make it an optimal member of a monetary union. As a result, the second approach does not continue in the search for characteristics, identified as important for choosing the participants in an optimum currency area. This literature focuses on studying the costs and the benefits to a country intending to participate in a currency area.”

“Il est possible de distinguer deux courants majeurs dans la littérature sur les régions optimales pour une monnaie. Le premier courant tente de trouver les caractéristiques clefs pour déterminer où les frontières (imaginaires) pour des taux de change devraient être établies (années 60 et 70). Le deuxième courant (de 1970 jusqu’aujourd’hui) suppose que n’importe quel pays individuel répond entièrement aux exigences pour en faire un membre optimal d’une union monétaire. Par conséquent, la deuxième approche ne continue pas à rechercher les caractéristiques, qui ont été identifiées comme importantes pour choisir les participants dans une région monétaire optimale. Cette littérature-ci est centrée sur l’étude des coûts et bénéfices pour un pays qui a l’intention de participer dans une région [union] monétaire.”

http://wrap.warwick.ac.uk/1539/1/WRAP_Horvath_twerp647.pdf , page 7.

Friedman décrit les avantages de cours de change flexibles comme suit : « Comme on le constate habituellement, les prix et les salaires dans un pays sont relativement rigides et [ces] facteurs sont immobiles entre pays. Par conséquent, lors d’une demande négative ou d’un choc dans l’approvisionnement, le seul instrument pour éviter une plus grande inflation ou du chômage est un changement dans le taux de change flexible (ce qui veut dire réévaluer ou dévaluer la monnaie). Cela ramènera l’économie vers l’équilibre interne et externe initial. (…) Sous le régime de taux de change fixes, il y aurait toujours l’impact déplaisant du chômage ou de l’inflation. »

http://wrap.warwick.ac.uk/1539/1/WRAP_Horvath_twerp647.pdf , page 8.

[2] Yrd. Doç. Dr. Hüseyin Mualla YÜCEOL, Mersin Üniversitesi İktisadi ve İdari Bilimler Fakültesi, Maliye Bölümü, dans “WHY THE EUROPEAN UNION IS NOT AN OPTIMAL CURRENCY AREA: THE LIMITS OF INTEGRATION” (« POURQUOI L’UNION EUROPÉENNE N’EST PAS UNE REGION DE MONNAIE OPTIMALE : LES LIMITES D’UNE INTÉGRATION »)

« L’Europe n’est pas une région de monnaie optimale. Néanmoins, le 1er janvier 1999 onze pays de l’UE ont démarré une Union Monétaire Européenne en adoptant une monnaie partagée, l’euro, tandis que l’UE ne répond pas à tous le critères pour une région monétaire optimale. Aussi, joindre l’UE n’est pas la même chose que joindre l’euro, aussi bien pour les anciens et les nouveaux membres. »

http://eab.ege.edu.tr/pdf/6_2/C6-S2-M6.pdf , page 66

[3] Paul de Grauwe, parties d’un speech:

(Traduction Française, voir en dessous.)

“With up to twenty-seven members instead of the present twelve, the challenge for ensuring a smooth functioning of the enlarged Eurozone will be daunting. The reason is that in such a large group the probability of what economists call ‘asymmetric shocks’ will increase significantly. This means that some countries may experience a boom and inflationary pressures while others experience deflationary forces. If too many asymmetric shocks occur, the ECB will be paralyzed, not knowing whether to increase or to reduce the interest rates. As a result, member countries will often feel frustrated with the ECB policies that do not (and cannot) take into account the different economic conditions of the individual member countries. This leads us to the question whether the enlarged EMU will, in fact, be an optimal currency area.” (…)

“If a country is hit by negative shocks brought about by agglomeration effects, the wage cuts necessary to deal with these shocks will inevitably be very large. To give an example: If Ford Motor were to close down a plant in Belgium and to invest in Poland instead, the wage cut of Belgian workers that would convince Ford Motor not to make this move would have to be 50% or more given that the wage not feasible, then flexibility dictates that the Belgian workers be willing to move.”

« Avec vingt-sept membres au lieu des douze d’aujourd’hui, le défi pour s’assurer d’un fonctionnement fluide de la zone euro élargie sera terrible. La raison en est que dans un groupe si large la probabilité de ce que les économistes appellent des ‘chocs asymétriques’ augmente de façon significative. Cela veut dire, que certains pays peuvent avoir une hausse et une pression inflationniste, tandis que d’autres ont des forces déflationnistes. Si trop de chocs asymétriques surviennent, la Banque Centrale Européenne sera paralysée, ne sachant pas si elle doit augmenter ou réduire les taux d’intérêt. Par conséquence les pays membres se sentiront souvent frustrés par la politique de la banque Centrale Européenne, qui ne tient pas compte et ne peut pas tenir compte) les conditions économiques différentes dans les pays membres individuels. Cela nous mène à la question si l’Union Monétaire Européenne élargie sera une région de monnaie optimale. » (…)

« Si un pays est touché par des chocs négatifs causés par des effets d’accumulation, les baisses de salaires nécessaires pour gérer ces chocs seront inévitablement très importantes. Si Ford Motors fermait une usine en Belgique et, à la place, investit en Pologne, les baisses de salaires des travailleurs Belges devraient être de 50% ou plus pour convaincre Ford Motors de ne pas déménager. Et vu que de tels salaires ne sont pas faisables, la flexibilité dicte que les travailleurs Belges accepteraient de déménager. »

http://mostlyeconomics.wordpress.com/2010/06/21/were-europes-curent-problems-never-imagined/ 

[5]

MES, le nouveau dictateur européen (article)
http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm

MES, le nouveau dictateur européen (vidéo, 3:50)
http://www.youtube.com/watch?v=rFTbIGahzhU

MES, un coup d’état dans 17 pays
http://www.courtfool.info/fr_MES_un_coup_d_etat_dans_17_pays.htm

traduit le 5 novembre 2011

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Copyright:

La reproduction de cet article est libre, de préférence avec une mention du lien vers l’article original:  http://www.courtfool.info/fr_Des_dettes_d_Etat_au_franc_d_Etat.htm  .

L’auteur peut être contacté via www.courtfool.info/fr_contact.htm

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Source: Rudo de Ruijter,
Chercheur indépendant,
Pays-Bas

03/11/2011

La Grèce dépense plus d’un milliard d’euros pour acheter des chars !!!

Et que l’on n’aille pas nous raconter que Sarkö et A. Merkel n’étaient pas au courant… Nous savons maintenant pourquoi « on » nous demande de nous serrer encore plus la ceinture.

FDF

Photo d’illustration.

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Alors que la Grèce, en faillite potentielle, bénéficie d’une manne d ‘aides financières (UE, FMI…), elle s’apprête par ailleurs à acheter pour plus d’un milliard d’euros de chars aux Etats-Unis…


« Depuis des mois, il ne se passe pas une journée sans que les médias nous abreuvent d’informations concernant la probable faillite de la Grèce avec son cortège de conséquences en série, des risques de faillite des banques au risque de faillite des États (dont la France). Depuis le début les Grecs manifestent pour protester contre les plans d’austérité qui succèdent aux plans d’austérité dans un pays ruiné du fait de la lâcheté et de l’incompétence crasse de sa classe politique et d’une fraude fiscale massive contre laquelle les dirigeants du pays n’ont jamais rien fait. Le total des aides apportées à la Grèce par l’Europe et le FMI ont atteint la somme extravagante de 160 milliards d’euros pour un pays de 11 millions d’habitants.

On pouvait dès lors imaginer que la Grèce ferait les efforts nécessaires pour rétablir ses comptes publics alors qu’elle ne boucle ses fins de mois que grâce aux contribuables européens dont nous et que, en cas de besoins impératifs d’achats pour l’État grec, celui-ci se tournerait en priorité vers ses prêteurs, c’est-à-dire vers les pays de l’Union Européenne.

Patatras, l’information vient d’être divulguée par le quotidien espagnol « la Razon », la Grèce va acheter 400 chars lourds M1 Abrams d’occasion ainsi que 20 véhicules amphibie « AA7VA1 » aux États-Unis pour un montant estimé à 1,28 milliards d’euros. Ainsi les contribuables européens aident la Grèce pour que celle-ci fasse tourner l’industrie d’armement US. Les Polonais l’avaient inventé avec les avions de chasse en achetant en 2003 des F-16 avec les subventions européennes, les Grecs nous refont le coup en 2011 avec les chars d’assaut. Rappelons simplement que l’Armée française a en tout et pour tout 400 chars Leclerc pour 65 millions d’habitants, c’est dire si les grecs n’y vont pas avec le dos de la cuillère en terme de dépense pour leur budget militaire alors que la même semaine, comme le dit « la razon », le gouvernement grec se réunissait pour trouver 7 milliards d’économies dans les dépenses publiques.

Dès lors une seule question se pose : « De qui les dirigeants grecs se moquent ils ? ».

Ils s’étaient engagés à privatiser leurs entreprises publiques et depuis rien. Ils s’étaient engagés à lutter contre la fraude fiscale et depuis rien et, pour nous remercier de nous serrer la ceinture pour eux (et nous n’avons encore rien vu), ils achètent des armes en quantité astronomique aux USA. On comprend mieux en voyant ce scandale que le mot « proxénète » soit d’origine grecque.

On attend de la part de nos dirigeants le blocage de toute nouvelle aide et l’annulation pure et simple de ce contrat par l’État grec car ce n’est pas aux contribuables européens de payer les impôts que les Grecs refusent de payer pour aider l’industrie d’armement américaine. J’ai pourtant malheureusement peur qu’aucun d’entre eux n’ait le courage d’élever la voix. »

Source: http://www.atlantico.fr/

24/10/2011

La zone euro accorde (encore) un prêt à la Grèce pour lui éviter la faillite…

Je me pose une question. Nous sommes (la France) très mal placés sur l’échelle de l’endettement des pays; nous somme même en équilibre instable… Et quand nous chuterons, QUI nous viendra en aide ??? Ben, plus personne…

FDF

.

Les ministres des Finances de la zone euro, réunis vendredi à Bruxelles, ont donné leur aval au déblocage de 8 milliards d’euros d’aide à la Grèce. En contrepartie, les banques créancières du pays devront effacer au moins 50% de la dette nationale.

 La zone euro a donné son feu vert vendredi soir au versement d’un prêt crucial à la Grèce pour lui éviter la faillite, suite aux mesures d’austérité décidées par Athènes, alors que les banques créancières du pays risquent de devoir effacer au moins 50% de la dette nationale.

Toutefois les pays de l’Union monétaire, engagés dans un marathon de négociations qui va durer jusqu’au 26 octobre, restent profondément divisés sur les autres volets de sa réponse à la crise de la dette.

Réunis à Bruxelles pour préparer le premier sommet européen de dimanche, les ministres des Finances des 17 pays de l’Union monétaire ont donné leur accord pour débloquer la sixième tranche du prêt pour la Grèce, de 8 milliards d’euros, tiré du premier plan de sauvetage au pays décidé au printemps 2010, d’un montant de 110 milliards d’euros au total.

L’enveloppe est co-financée par les Européens, à hauteur de 5,8 milliards d’euros, et le Fonds monétaire international (FMI) qui doit encore donner son aval. Le versement est prévu dans la première quinzaine de novembre et permettra à Athènes de ne pas se retrouver en cessation de paiement dans l’immédiat.

L’institution de Washington devrait rendre un avis positif début novembre. Sa directrice, la Française Christine Lagarde, va faire une recommandation en ce sens, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

Il ne s’agit toutefois que d’une avancée minime compte tenu de l’ampleur des difficultés de la Grèce.

Les dirigeants de la zone euro planchent en parallèle sur une participation beaucoup plus importante que prévu des banques dans le cadre du second plan d’aide à la Grèce, décidé dans son principe en juillet et portant sur des prêts publics de 109 milliards d’euros.

Selon un rapport de la troïka des créanciers de la Grèce (UE, FMI et BCE) remis aux ministres, dont l’AFP a obtenu copie, il faudra que les banques acceptent une dépréciation (décote) de 60% de leur créances si l’on veut que le montant de 109 milliards d’euros reste inchangé.

Avec une décote à 50%, le FMI et les Européens et le FMI devront augmenter leurs financements à 114 milliards d’euros, selon les calculs du rapport.

Encore faut-il que les banques acceptent volontairement de subir ces nouvelles pertes de grande ampleur. En juillet, leur « effort » avait été fixé à seulement 21%.

Plus largement, les discussions s’annoncent ardues aussi dans les prochains jours pour empêcher la contagion de la crise de la dette car de profondes divergences entre Paris et Berlin persistent sur le moyen d’y parvenir.

Ces clivages, ainsi que la nécessité pour le Parlement allemand d’avoir son mot à dire au préalable sur les mesures envisagées, ont contribué à reporter les annonces à un deuxième sommet qui se tiendra mercredi soir.

La confirmation de ce deuxième sommet a semblé rassurer les marchés financiers: la Bourse de Francfort a bondi de 3,55%, Paris de 2,83%, Milan de 2,80% et Madrid de 2,84%.

Mais à Bruxelles, l’atmosphère reste tendue. « Nous ne donnons pas vraiment l’exemple éclatant d’un leadership qui fonctionne bien », a déploré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, en parlant d’image « désastreuse » à l’étranger.

La Chine a exhorté vendredi l’UE à une « réforme fondamentale » des finances de ses pays. Et le président américain Barack Obama continue à surveiller la situation de près.

La France et l’Allemagne sont en effet engagées depuis plusieurs jours dans un bras de fer sur le meilleur moyen de renforcer la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière (FESF), un instrument essentiel pour espérer empêcher une contagion de la crise de la dette à des pays comme l’Espagne et l’Italie.

Paris insiste pour transformer le Fonds en banque pour qu’il s’approvisionne auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE), tandis que Berlin refuse cette option qui irait à ses yeux à l’encontre des traités européens.

Le ministre français des Finances, François Baroin, a montré des signes d’ouverture à la fin des discussions vendredi soir. La proposition soutenue par la France est « la solution la plus efficace« , selon lui, mais Paris « n’en fait pas un point d’affrontement définitif ».

De son côté, sa collègue autrichienne Maria Fekter a indiqué qu’il n’y avait plus que deux options sur la table pour donner plus de poids au FESF. Et une source diplomatique a indiqué qu’aucune n’impliquait la BCE.

La solution qui a la préférence de Berlin serait de permettre au FESF de garantir une part des titres de dette émis par les pays fragiles, afin d’inciter les autres investisseurs à en acheter.

Autre sujet sur la table pour les prochains jours, la question de la recapitalisation des banques en Europe. Les besoins devraient finalement s’élever à entre 80 et 100 milliards d’euros, un chiffre moins important que celui avancé par le FMI, a fait savoir une source européenne.

Une nouvelle réunion aux allures de mini-sommet entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel était prévue samedi soir à Bruxelles, en préambule au rendez-vous de dimanche. M. Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso y participeront aussi. Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, et Mme Lagarde pourraient aussi être de la partie, selon une source européenne.

Source: http://www.france24.com/fr/

11/10/2011

Le FMI, oiseau de (très) mauvaise augure ???

Décidément, le FMI nous prépare à quelque-chose… On a déjà eu le tsunami Strauss Kahn; mais cette fois, le registre est tout autre… Intox ?

FDF

Pas d’panique !!!

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Un conseiller du FMI annonce la débâcle bancaire dans 2 ou 3 semaines  !

« Je pense que dans deux ou trois semaines, nous assisterons à la débâcle des dettes souveraines qui entraînera une débâcle du système bancaire européen ».
C’est l’inquiétante déclaration de l’Américain Robert J. Shapiro, membre d’un comité consultatif au « Fonds monétaire international », à la BBC, mercredi soir.

http://french.irib.ir/info/economie/item/146264-un-conseiller-du-fmi-annonce-la-%E2%80%9Cd%C3%A9b%C3%A2cle-bancaire-dans-2-ou-3-semaines%E2%80%9D

Source: http://www.alterinfo.net/

06/09/2011

Fêtons ensemble le retour de DSK !!!

Avec une photo de l’ex patron du FMI venu chercher présenter ses « excuses » à ses collègues; le fils prodigue du Parti Socialiste mérite bien une petite vidéo humoristique. Maintenant qu’il est de retour en France, il est « intouchable ». Innocente victime d’une justice américaine aveugle… La justice française va vite réparer cette erreur. Tout la France a honte; lui, non…

FDF

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(La valise d’ excuses est dans le coffre)

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Vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=B-BoMozYXng

11/08/2011

Qui n’a pas couché avec DSK ???

Moi, déjà…

Une petite coupure de presse. On devine le prochain scoop de cette affaire qui traîne (volontairement) en longueur. Il faut bien tenir le peuple en attendant 2012 et faire oublier la pilule de la crise…

FDF

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04/08/2011

C’est décidément un poste à risque, patron du FMI…

Après DSK, viré pour ses ennuis judiciaires, « on » a cru bon de mettre Mme Lagarde au poste de directeur du FMI. Tout en sachant que cette dernière était déjà dans le collimateur de la justice. La Ripoublique des copains, ce n’est pas du pipo…
Quelle claque à la « France d’en bas »! Je pense qu’elle s’en souviendra en 2012…

FDF

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Christine Lagarde bientôt fixée sur son sort judiciaire !

Une commission de la Cour de justice de la République a commencé jeudi une réunion à Paris où doit être tranchée la demande d’enquête pénale visant Christine Lagarde, ex-ministre de l’Economie et actuelle directrice générale du Fonds monétaire international.

La décision de la commission des requêtes, composée de sept hauts magistrats, est attendue en milieu de journée.

La commission doit statuer sur la requête du procureur général de la Cour de cassation Jean-Louis Nadal, qui a proposé le 10 mai une enquête pour « abus d’autorité » à propos de l’arbitrage rendu en faveur de l’homme d’affaires Bernard Tapie.

Une enquête durerait des années avec à la clé une possible mise en examen, des interrogatoires et des investigations potentiellement peu compatibles avec une fonction internationale. Christine Lagarde, portée à la tête du FMI en juillet, exclut toutefois de démissionner et nie toute malversation.

Le dossier porte sur la revente en 1993 de l’équipementier sportif Adidas <ADSGn.DE, contrôlé alors par Bernard Tapie, qui dit avoir été floué par le Crédit lyonnais, alors banque publique.

Le procureur reproche à Christine Lagarde le choix en 2007, contre l’avis des services du ministère, d’un arbitrage privé, préféré à la voie judiciaire alors même que l’Etat avait gagné en 2006 à la Cour de cassation, la plus haute juridiction du pays….

Suite et source: http://tinyurl.com/3evgkje

03/08/2011

PS: après Martine, c’est au tour de Dominique de se « distinguer »…

Décidément, ils se sont donné le mot, au PS, pour faire parler d’eux et ceci dans des actions pour le moins impopulaires et dignes d’un régime despotique… On dirait que le PS tourne à coup de procès et d’inquisition.

Ces gens-là ne voient ils pas que le peuple de France les regarde? Ce même peuple qui va voter en 2012? Martine Aubry a fait le plein de munitions dans sa chasse aux blogueurs; quant à DSK…

FDF

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Tristane Banon et Nafissatou lynchées en place publique !

D’aucuns doivent être partis en vacances puisque cela fait quelques jours que les pro-DSK ainsi que les protecteurs de l’image du PS – avec l’aide de machistes et sexistes, il y en aussi – l’ont mise un peu en sourdine pour mieux revenir le 23 août, date à laquelle la nouvelle audience de l’ancien directeur du FMI aura lieu.

Les défenseurs et soutiens des plaignantes apprécient un certain répit tant les attaques, les analyses à l’emporte-pièce, les lynchages sur la place publique commençaient à poser réellement des interrogations sur l’objectivité des certains médias et blogueurs ainsi que sur les réelles motivations.

Les violons  pleurant la victime DSK s’étaient tus pour faire place à une charge héroïque désespérée à coup de clairons à fendre les tympans mettant en doute la parole de femmes courageuses qui osent parler, lever un tabou contre le deuxième homme le plus puissant de la planète.

Une sur-communication bien orchestrée depuis longtemps, semble-t-il, en vue d’une prochaine échéance cruciale, la présidentielle, chaque jour amenant son lot d’articles déferlant leur fiel vengeur.

Ressemblant de plus en plus à des tabloïds, dont il serait aisé de faire un florilège de perles assassines, ces journaux et blogs, dits de gauche, – qui ne seront pas cités pour le moment (wait and see)  – emploient des  méthodes et des termes souvent plus violents que leurs homologues réputés d’extrême-gauche ou droite afin de protéger leur « poulain » destiné à rester à l’écurie jusqu’au 23 aôut, voire plus….

A la fois surprenant et agréable, il s’avère que tous les camps politiques se rejoignent, pour soutenir Tristane Banon et Nafissatou Diallo, malgré des féministes bien timides, celles que l’on attendait le plus en pointe sur le sujet.

Le mot d’ordre étant lancé : « pas bouger » – certaines de leurs congénères apprécieront sûrement cette solidarité soudainement évaporée – les soutiens se préoccupent de voir une justice faire son travail sereinement et équitablement, digne d’un pays de grand nom.

Le risque n’est pas anodin pour l’opinion publique : un procès en place publique pour ces deux femmes présumées victimes – mais victimes assurément de la folie vengeresse des magnats qu’elles dérangent – occulte l’émergence de la problématique du viol ou de la tentative de viol…

Trop peu vertueux pour un pays « présumé » démocratique.

Source: http://www.come4news.com/

29/07/2011

Marine Le Pen répond à Christine Lagarde suite à la publication de son rapport annuel sur la France.

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Et ça, c’est envoyé! Jamais le FMI n’a reçu de telles vérités en pleine poire… Souhaitons qu’il y ait des réactions…

FDF

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Voir le lettre de Marine Le Pen: communique

05/07/2011

Nouvelle plainte contre DSK: dur à abattre, le « sex-addict »…

Il est certain que cette plus que probable victoire de DSK contre les accusations de la femme de chambre du Sofitel de New-York ne plait pas à tout le monde. Trop facile. Alors, des langues se délient…

Son retour en France signifierait un affront à la Justice et un poste présidentiable. Le PS n’est plus à une « casserole » près (l’UMP non plus…) et présenter un candidat pas des plus clean ne lui poserait aucun problème… C’est ça qui est terrible, en France: on place aux plus hautes fonctions des personnes au passé fort peu reluisant. Et dire qu’il y en a qui votent pour eux; sans vergogne…

FDF

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Tristane Banon va porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn !

Tristane Banon, qui dit avoir été victime d’une tentative de viol de Dominique Strauss-Kahn en 2003 doit porter plainte mardi contre l’ancien patron du FMI. En retour, celui-ci menace de déposer plainte pour dénonciation calomnieuse.

 La journaliste Tristane Banon, après avoir tergiversé, va déposer plainte mardi contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol, une annonce faite par son avocat au moment où semblent se dégonfler à New York les accusations d’une femme de chambre du Sofitel.

Jugeant que la démarche de Tristane Banon intervient « opportunément » alors que les faits allégués remontent à 2003, les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont immédiatement répliqué en annonçant dans un communiqué à l’AFP « une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Banon ».


Interrogé par l’AFPTV, son avocat Me David Koubbi a expliqué que Tristane Banon avait « pris cette décision parce qu’elle a subi ce dont elle accuse Dominique Strauss-Kahn et lorsqu’en France ou ailleurs vous êtes victime d’une tentative de viol, il faut déposer plainte. »

« Si le dossier de l’accusation contre M. Strauss-Kahn (à New York) est vide, le nôtre ne l’est pas », avait auparavant assuré à lexpress.fr Me David Koubbi. Ce crime, pour lequel le délai de prescription est de dix ans, est théoriquement passible de quinze ans de réclusion, mais est difficile à démontrer des années après les faits.

Me Koubbi a assuré que la décision avait été prise avant que n’apparaissent vendredi les doutes sur la crédibilité de la femme de chambre du Sofitel qui avait accusé DSK de viol et a affirmé n’avoir « été contacté par personne à droite » avant de décider d’engager cette démarche dont il avait brandi la menace dès le mois de mai.

L’avocat de la femme de chambre du Sofitel a immédiatement réagi en affirmant qu’il « souten(ait) » Mme Banon…

Suite et source: http://www.france24.com/fr/20110704-tristane-banon-porter-plainte-dominique-strauss-kahn-tentative-viol?no-cache=1

02/07/2011

Strauss-Kahn 2: le retour ?

J’ai entendu dire Pierre Moscovici de sa propre bouche qu’il était le lieutenant de DSK et qu’il le soutenait avec ferveur. Un (bon) mois plus tard, le même individu (voyant la cause de son idole partir en déconfiture) dit se rallier derrière François Hollande. Aujourd’hui où il semble que DSK fasse un éventuel retour sur la scène politique, j’aimerais savoir à quel sein va se vouer le « parachuté » en Franche Comté ou il n’a jamais pu exercer le moindre rôle, mis à part la présidence de l’Agglomération du Pays de Montbéliard. Triste trophée…

FDF

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Strauss-Kahn innocenté ? Mais il reste coupable de crime mondialiste contre les peuples et contre la France !

Les rédactions ne bruissent que des états d’âme des journalistes et des politiques de gauche, qui espèrent que celui qui depuis trois ans, aux manettes du FMI, affame les peuples, après avoir fait deux fois son œuvre délétère comme ministre de l’industrie puis de  l’économie et des finances de la France entre 88 et 91 et entre 97 et 99 va pouvoir revenir sur la scène nationale et internationale pour achever ses basses œuvres !

Lamentable. Nous ne nous sommes jamais prononcés sur l’éventuelle culpabilité de l’ancien directeur du FMI. Nous avons publié des contributions de Pascal Olivier, Anne Zelensky, Marie-José Letailleur et d’autres, émettant des doutes quant au scenario qui nous était proposé. Nous nous sommes contentés de relever les mensonges, l’hypocrisie et l’esprit de caste de tous ses petits camarades et des journalistes dits de gauche, faisant d’un harceleur fou un petit saint et oubliant volontiers l’éventuelle victime, censée être honorée qu’un tel héros puisse exercer un droit de cuissage à son endroit. Nous avons dénoncé la loi du silence complice de la caste politico-médiatique, qui a cherché à cacher des faits que tout le monde connaissait.

Nous avons également relevé les contradictions de ceux qui, en 2007, avaient dit pis que pendre à propos de Sarkozy et le Fouquet’s mais trouvent normal qu’un dit socialiste ait des ressources et une vie de nabab, à côté duquel le président de la République passerait presque pour un nécessiteux…

Enfin,  la presse et le Parti socialiste, connaissant les points faibles de ce dernier, ont tout fait pour qu’il soit LE candidat PS, tout en connaissant ses points faibles, qui en faisaient une cible privilégiée pour les Mata-Hari chargées de lui faire signer contrats et engagements contraires aux intérêts de la France.  Que dire d’un Mélenchon, envisageant sans broncher de se désister au second tour pour un Strauss-Kahn ? Cela prouve, s’il en était besoin, à quel point tous ces gens complotent avec les tenants de la finance internationale et avec ceux qui veulent imposer leur loi inique au monde entier, qu’ils fassent partie du Siècle, de Bilderberg ou autre cercle où l’on trouve tout le gratin UMPS et tous les journalistes à la mode(1).
YouTube

Par ailleurs, dans cette vidéo, Emmanuel Ratier, dont on peut ne pas partager certaines visions de la société, se montre d’une lucidité féroce sur la réalité du Parti socialiste, et la contradiction majeure entre un Strauss-Kahn, qui n’a rien de socialiste, et la base du parti…

Strauss-Kahn est membre de toutes les structures mondialistes qui exercent le vrai pouvoir, et l’imposent aux différents gouvernements. Si complot il y a, il est là. Et c’est infiniment plus grave qu’un éventuel complot ou une éventuelle manipulation contre Strauss-Kahn, qui a largement mérité de ne plus pouvoir être candidat socialiste de toutes façons. Il a fait assez de dégâts comme ça !

Nous écrivions que Strauss-Kahn hors jeu, il allait falloir en trouver d’autres pour faire le sale boulot. Cela n’a pas trainé. Une Lagarde, qui a fait la preuve de son incompétence pour sauver les Français du chômage, de la dette et des délocalisations peut ainsi se retrouver à la tête du FMI, montrant ainsi quelles sont les priorités des élites bruxellisées et mondialisées (ce ne sont plus les nôtres, depuis longtemps) : réduire à quia les pays et leurs peuples (l’exemple de la Grèce suffit à comprendre ce qui se passe), imposer la finance islamique, et donc la charia,  au monde entier pour se concilier ceux qui détiennent le pétrole et qui achètent, actuellement, nos dettes et nos immeubles sur les Champs-Elysées tout en envoyant leurs pauvres nous envahir, légalement et illégalement, pour faire baisser les salaires et les revendications professionnelles.

Et vous voudriez que l’on réjouît pour Strauss-Kahn, s’il s’avérait qu’il ait été victime d’un complot dont il serait, par ailleurs intéressant de connaître les commanditaires ? Vous galégez. L’ancien président du FMI, on s’en moque, parce que le véritable drame, c’est que, avec ou sans Strauss-Kahn, les peuples sont trompés et vampirisés, comme je l’écrivais dès le début de cette affaire.  Il faut néanmoins reconnaître que son inculpation a eu un seul mais essentiel effet positif : c’est qu’un Strauss-Kahn donné favori par les sondages puisse disparaître de la course à l’Elysée, parce que, avec lui, ce serait encore pire qu’avec Sarkozy et c’est peu dire, parce que si les socialistes et leurs alliés verts d’Europe Ecologie – qui se prépare à élire Eva Joly, sa double nationalité et son accent à couper au couteau  ! – étaient majoritaires à l’Assemblée, le peu qui nous reste de République et de citoyenneté disparaîtrait, à coups de droits de vote des étrangers, de discrimination positive, de retour du délit de blasphème, j’en passe et des meilleures, comme nous l’écrivions pour célébrer la candidature de Martine Aubry !

Nous attendons avec intérêt la suite du feuilleton. Mais comme l‘écrivait pertinemment Roger Heurtebise, ce matin,  même si DSK n’est plus dans le coup, ses complices, Aubry-Delanoé-Moscovici sont toujours là, prêts à appliquer la même politique mondialiste que celle que voulait nous imposer leur mentor… et ses soutiens médiatiques ! Celle du détricotage de la République une et indivisible, et de son sacrifice sur l’autel de l’Union européenne au dogme mondialiste, dont ils sont les fidèles valets.

Du balai, tout cela !

Source: Christine Tasin

28/06/2011

Lagarde au FMI: « IL » a réussi !

Chapeau Sarkö! Christine Lagarde a été élue directrice du FMI pour remplacer un DSK défaillant. Ce n’est pas l’Europe, ni la France, qui  a désormais en mains la finance mondiale. C’est Christine Lagarde !

1)Pourquoi j’écris « Chapeau Sarkö »? Très simple. Je fabule peut-être mais je réfléchi aussi… En effet, DSK était pressenti comme président des Français Socialiste en 2012. Game over pour lui et le PS, donc… Mme Lagarde est de l’UMP. Il est probable qu’elle recevra ses ordres de Sarkö… L’UMP a donc un pied au FMI; pas mal pour les futures présidentielles, ça peut servir…

2)Autre point et pas des moindres: si Sarkö devrait ne pas être reconduit en 2012, il lui resterait, lui qui aime tant le pouvoir et ses avantages, a demander à Christine Lagarde de démissionner en douceur et de prendre sa place. Facile manoeuvre, dans ces « hautes sphères ». Mais il attendrait peut-être 2013, histoire de…

Mais je m’égare, là. J’ai trop mal à la France. C’est la douleur qui m’égare, en fait…

Bon. J’arrête là mes « égarements ». Il y a du remaniement ministériel dans l’air, cette fois. Ce n’est que le….Nième. Je ne me souviens plus…

FDF

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C’est fait. La ministre de l’Economie a été officiellement nommée à la direction générale du Fonds. Voici les quatre challenges qu’elle devra relever pour s’imposer.

Les Européens ont eu ce qu’ils voulaient : garder la direction du FMI à un moment où la zone euro s’enfonce dans la crise de la dette. Mais paradoxalement, Christine Lagarde devra se montrer d’autant plus ferme avec les pays européens en difficulté que de nombreux observateurs s’inquiètent de voir une directrice française se montrer trop indulgente avec sa région mère. De fait, le FMI a accordé 91,7 milliards de dollars prêts à l’Europe, soit un tiers des plans de sauvetage de la zone euro. Christine Lagarde en est consciente et a maintes fois souligné qu’elle saurait être dure. Et elle l’a répété jeudi lors de son « grand oral  » jeudi devant le conseil d’administration : « Je ne suis ici pour représenter les intérêts d’aucune région du monde en particulier, mais bien l’ensemble des Etats membres ». Et d’assurer : « Je ne me départirai pas de la franchise et de la vigueur nécessaires dans mes discussions avec les responsables européens, bien au contraire, a-t-elle déclaré. Il ne peut y avoir place pour la complaisance quand des choix douloureux doivent être faits, et il n’y a pas d’alternative à l’adoption, par les autorités grecques, d’ajustements difficiles mais indispensables pour restaurer la viabilité des finances publiques et la compétitivité du pays ». Concrètement, à peine arrivée, Lagarde devra prendre une décision délicate sur le sort de la Grèce : faudra-t-il ou pas restructurer sa dette ? Mais il n’y a pas qu’avec la Grèce qu’elle sera amenée à se montrer tenace. Elle pourrait bien avoir à croiser le fer avec ceux qui vont lui succéder à Bercy, si ces derniers ne mènent pas les réformes jugées cruciales pour préserver le triple A de la dette française…

Suite et source: http://lexpansion.lexpress.fr/economie/christine-lagarde-les-defis-qui-l-attendent-au-fmi_257880.html

22/06/2011

Affaire Lagarde: c’est pas moi, c’est eux !

Il est certain que lorsque l’on vise la tête du FMI, il vaut mieux éviter les embrouilles… La meilleure façon de se sortir d’un mauvais pas comme celui qui embarrasse Mme Lagarde est de trouver des personnes qui voudront bien « porter le chapeau ». C’est fait…

FDF

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 Photo: L’Express

Affaire Tapie-Lagarde : une enquête pour « abus de pouvoirs sociaux » ouverte par le parquet

La pression judiciaire s’accentue sur Christine Lagarde, favorite pour la direction générale du FMI, avec l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « abus de pouvoirs sociaux » sur deux personnes placées sous l’autorité de la ministre dans le cadre de l’affaire Bernard Tapie. Une source judiciaire a déclaré mercredi que cette enquête avait été ouverte pour le rôle joué par ces deux personnes dans l’arbitrage qui a rapporté 285 millions d’euros en 2008 à l’homme d’affaires, ancien ministre de François Mitterrand. « La Brigade financière va être saisie de cette procédure, ouverte la semaine dernière », a-t-on déclaré à Reuters.

Cette enquête, révélée par le site internet du Monde, intervient alors que la Cour de justice de la République (CJR) a mis en délibéré au 8 juillet sa décision sur l’éventuelle ouverture d’une autre enquête pour « abus d’autorité » sur les mêmes faits contre la ministre de l’Économie. Une commission de la CJR composée de sept magistrats indépendants statuera, cette juridiction étant seule compétente pour traiter du cas des ministres en exercice. Christine Lagarde est actuellement favorite pour succéder à Dominique Strauss-Kahn à la direction du Fonds monétaire international, à la fin du mois de juin. Son seul rival est Agustin Carstens, directeur de la Banque centrale du Mexique. La ministre française a déjà déclaré qu’elle était confiante et ne voyait pas l’affaire comme un obstacle à sa candidature.

Le parquet de Paris a agi après avoir été saisi par le parquet de la Cour des comptes, saisi d’un volet financier de cette affaire et qui a engagé des poursuites devant une Cour de discipline budgétaire, à visées strictement pécuniaires. L’enquête vise Jean-François Rocchi, le président du Consortium de réalisation (CDR), la structure publique chargée de liquider le passif du Crédit lyonnais, et Bernard Scemama, le président de l’établissement public supervisant le CDR.

Une décision assumée par Lagarde

Ces deux personnes ont mis en oeuvre, sur ordre de Christine Lagarde qui l’a toujours assumé, le choix d’un arbitrage privé en 2007 à la place de la voie judiciaire pour solder le contentieux concernant la revente d’Adidas en 1993. Bernard Tapie, qui dit avoir été floué par le Crédit lyonnais, alors banque publique, avait perdu en 2006 devant la Cour de cassation, la plus haute juridiction française. C’est à ce stade que la justice a été dessaisie en 2007 par le ministère de l’Économie au profit d’un panel de trois arbitres privés. Ces arbitres ont finalement accordé 285 millions d’euros à Bernard Tapie, une somme portée à environ 400 millions avec les intérêts courant depuis 1993 et ramenée ensuite à 210 millions d’euros après solde du passif fiscal et social de Bernard Tapie.

Selon une source judiciaire interrogée par Reuters, « Jean-François Rocchi aurait caché au conseil d’administration du CDR un certain nombre d’éléments ». Le procureur de la Cour de cassation Jean-Louis Nadal reproche à Christine Lagarde le choix de l’arbitrage. Sa légalité douteuse, concernant des intérêts publics, avait été signalée par ses services qui s’y opposaient. Les conditions dans lesquelles la convention d’arbitrage a été ensuite modifiée pour permettre l’attribution de 45 millions d’euros à Bernard Tapie au seul titre du « préjudice moral » sont aussi mises en cause. Enfin, le procureur reproche à Christine Lagarde le fait d’avoir renoncé, au nom de son ministère, à un recours contre le résultat de l’arbitrage, pourtant recommandé par ses services.

Christine Lagarde défend la décision en expliquant qu’elle a permis de solder un contentieux ancien qui coûtait beaucoup à l’État en frais d’avocats. Depuis la saisine de la CJR, de nouveaux éléments sont apparus, notamment le fait qu’un des trois arbitres, le magistrat en retraite Pierre Estoup, était déjà dans le passé intervenu deux fois, en 1999 et 2001, dans des arbitrages concernant Bernard Tapie. La gauche, qui est à l’origine de l’affaire, soupçonne une faveur de Nicolas Sarkozy à Bernard Tapie, ex-ministre de François Mitterrand qui avait appelé à voter Sarkozy en 2007.

Source: http://www.lepoint.fr

10/06/2011

Le 17 Juin, le FMI choisira son directeur; Mme Lagarde y postulant avec l’aval du Président de la République…

Tout le monde sait que Mme Lagarde a déjà quelques soucis avec la justice. Mais ça ne l’empêche pas de se présenter sans vergogne à la direction du FMI. Le pire est quelle est soutenue par notre cher Sarkö Ier… Dans quel monde corrompu évoluons nous? Et personne ne s’offusque; du moins pas grand-monde…

FDF

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LA MORALE PUBLIQUE

 

« Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr »(Pascal)

– 1) « Quand le citoyen méprise le gouvernant, l’un et l’autre se placent déjà en situation de dictature, car la démocratie ne tient que sur le respect réciproque des gouvernés et des gouvernants

Aussi le vote ne doit-il pas chercher seulement la compétence mais aussi la probité. »

Ces quelques mots de Chantal Delsol, servaient de conclusion à mon point de vue sur la tragédie DSK.

Si je reprends ces mêmes mots pour introduire mon propos, c’est pout évoquer par des exemples récents ce que, dans une démocratie de respect réciproque, on appelle La Morale, qui est le fondement de toute réelle probité.

Je laisse pour le moment, et jusqu’au 6 Juin, la tragédie DSK aller son bonhomme de chemin. Le 6 Juin, à la face du monde, en répondant, « je plaide non coupable » ou bien  » je plaide coupable« , l’homme en aura fini de ses ambitions politiques. Mais notre Peuple et notre Nation, longtemps encore, devront assumer la honte d’un tel comportement.

Je laisse aussi de côté le Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique, Georges Tron, accusé par deux employées municipales de Draveil, dont il est aussi le Maire, de faits aussi répréhensibles que ceux reprochés à DSK. Mais lui a la chance de sévir en France, accusé par deux françaises, sa « réflexologie plantaire » avec ses attouchements débordants, lui causera de moins gros soucis judiciaires, sauf s’il s’avise d’introduire le Front National dans le débat!

La Morale dans notre système Politique, je l’évoquerai en parlant de mesdames Christine Lagarde et Martine Aubry.

– Pour Mme Lagarde, trois dates, mises en perspective, permettront de jauger le degré de la Morale dans le comportement politique de Nicolas Sarkozy.

27 Mai, il annonce que Mme Lagarde sera bien la candidate de l’Europe pour le choix du directeur du FMI.

Entre ces deux dates, soit le 10 Juin, la Cour de Justice de la République aura la possibilité d’inculper Mme Lagarde de » délit d’abus d’autorité » dans le cadre de l’affaire Tapie contre Crédit Lyonnais.

La Cour aura la possibilité mais s’y refusera, sachant, depuis le 27 Mai, qu’elle inculperait la candidate déclarée de l’Europe au FMI le 17 Juin.

Sarkozy, et lui seul, par son annonce du 27 Mai a fait comprendre à la Justice en France, qu’elle devait se soumettre au pouvoir politique.

Dans cette décision, La Morale en Politique de N. Sarkozy, se situe dans les culs de basses fosses de l’Elysée.

– Pour Martine Aubry, dont tout indique qu’elle sera victorieuse des primaires du Parti Socialiste (et donc susceptible d’entrer à l’Elysée) la Morale exige que des réponses soient apportées aux questions suivantes:

Elle est la fille de Jacques Delors, elle a acquis par mariage le droit de s’appeler Aubry.

Question : Ce M. Aubry, que l’on ne voit jamais, est-il décédé? En a-t-elle divorcé ?

Les ragots de couloirs politico-journalistiques laissent entendre qu’elle vivrait maritalement avec un avocat spécialisé dans la défense des terroristes islamistes.

Question : le peuple n’est-il pas en droit d’exiger, dès le résultat des primaires connu, que cet inconnu du grand public sorte de l’ombre avant de pouvoir entrer dans le lit de la future présidente de la République?

J’ai la conviction que ces débats divers et multiples, basés sur la notion de Morale en Politique, fleuriront dans les jours à venir et perdureront jusqu’au printemps 2012.

                                                                                                                            

– 2) Rapide comme  » Guy L’Eclair de notre jeunesse  » Sarkozy (par ailleurs faux-cul comme pas un, voir plus loin) a tranché dans le vif : Exit Georges TRON, Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique!

Entre Samedi 28 et Dimanche 29 Mai, il a été démissionné!

 Il faut dire que, le vendredi 27, interrogée aux 4 Vérités de France2, Marine Le Pen, une fois de plus, n’a pas hésité. A la question : G. Tron doit-il démissionner, elle a répondu avec son franc parler, OUI! Car, Ministre de la Fonction Publique, il est le supérieur hiérarchique des fonctionnaires qui, dans le cadre de la double plainte dont il est l’objet, auront mission de l’interroger.

Argument d’une avocate, entendu et mis en application par un autre avocat!

 Mais surtout, ne pleurons pas dans les chaumières! Nous sommes en France, pas en Amérique!

La Justice Française, laxiste et lente à souhait, lui évitera d’avoir à coucher à la prison de la Santé et de plus, locataire d’un luxueux HLM de la ville de Paris, s’il est astreint à résidence surveillée, il n’aura, comparé à Anne Sinclair / DSK, rien à payer de sa poche!

            En parlant de DSK, avez vous entendu la réponse de Sarkozy, interrogé lors de la conférence de presse du G 8, sur les conséquences de cette sordide affaire pour l’image de la France ? « Je ne savais pas que M. DSK représentait la France! Il représentait le FMI! » C’est la réponse immorale d’un Président de la République qui, après l’avoir chaudement recommandé et soutenu, l’abandonne comme il abandonnerait son chien  blessé, au lieu de le soigner!

            Encore Ministre de l’Economie, Mme Lagarde, face aux Pétroliers qui ne répercutent pas rapidement et correctement, la baisse des cours du pétrole, a eu des paroles très, très dures! « J’attends qu’ils m’expliquent les raisons de cette situation  et, après si je suis insatisfaite, je prendrai des mesures! »

 La seule question qui vaille pour l’automobiliste est : Quand ces mesures ? En effetnous sommes le 30 Mai, dix jours pour rédiger les explications des pétroliers et dix jours pour les analyser et nous voilà au 20 Juin!  ZUT alors, Mme Lagarde n’est plus ministre depuis trois jours! Nous verrons bien si je suis mauvaise langue!…

De tout cela, nous aurons l’occasion de reparler dans les mois à venir, ne serait-ce que pour confirmer ou infirmer mes analyses de la crise de moralité qui s’abat sur la France, bien plus virulente que le nuage islandais ou le concombre espagnol.

 

 Marc TERRU


« Se taire, c’est trahir » (Martin Luther King)

 

– En complément de cet article, cliquez sur : TRANPARENCE ET CORRUPTION.

 

– Un communiqué pathétique du Ministre de la Défense : Pour lire la suite cliquez ici

 

 Décryptage : pourquoi l’affaire DSK se retourne maintenant pour Marine Le Pen : Pour lire la suite cliquez ici

 

– UMP, PS : ils craignent « une opération mains propres »Pour lire la suite cliquez ici

 

– Et ça continue !… L’ancien Ministre, Luc Ferry a annoncé sur le plateau du Grand Journal de Canal + lundi soir qu’un des es ex-confrères s’était fait « poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. »

Source: José Castano

08/06/2011

Le « New York Post » et DSK: pas franchement une histoire d’amour…

A Manhattan, mieux vaut pas se nommer DSK… Le New York Post se déchaîne sur lui… 

FDF

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Le « New York Post », cauchemar de Dominique Strauss-Kahn

Xénophobe, nationaliste, de droite et de mauvaise foi : le New York Post, propriété du magnat australien Rupert Murdoch, est le tabloïd trash de Manhattan. Depuis le début de l’affaire Dominique Strauss-Kahn, il se déchaîne. Mais outre des éditos au vitriol, il bombarde d’informations exclusives. Enquête sur des méthodes d’investigations peu banales…

Le malheur des uns fait le bonheur des autres…

Depuis maintenant trois semaines, le New York Post fait ses choux gras des déboires judiciaires de l’ex-directeur général du FMI. Sur les douze premiers jours qui ont suivi son arrestation, Dominique Strauss-Kahn a eu dix fois les honneurs des gros titres de Une et à chaque fois de façon très peu flatteuse : « L’argent sordide », « Chez Perv » – en français dans le texte -, « Pépé le putois« , en référence au petit animal à la technique de drague franchement lourde du dessin animé de Warner Bros et qui s’exprime dans la version originale avec un accent français à couper au couteau…

Suite et source: http://www.dijonscope.com/

01/06/2011

En 2002, DSK aurait agressé sexuellement une jeune journaliste parisienne. Témoignage…

Tiens; pendant que l’on est en train d’étouffer l’affaire. Et dire qu’il était « présidentiable… On a eu chaud.

FDF

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Voir: http://www.20min.ch/ro/videotv/?vid=203677

Et si on reparlait de Strauss-Kahn ?

Il est vrai que les médias on tendance à l’oublier, DSK. Comme c’est bizarre… Les têtes tombent à Droite; ce n’est pas une raison pour passer sous silence celui par qui tout a commencé… Petit rappel des faits et historique de son ex-rôle au FMI…

FDF

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«La Grèce devrait s’en sortir» pronostiquait à la mi-avril M. Strauss-Kahn encore directeur général du Fonds Monétaire International. Un vœu passé déjà au bilan formidablement positif de l’ex présidentiable français en application d’une bonne vieille habitude celle de l’effet d’annonce, à savoir ce vilain travers consistant à vendre la peu de l’ours avant de l’avoir tué. C’est ce bilan magique qui a été brandi comme une excuse absolutoire dès la première heure du drame tragi-comique qui a décapité le FMI…

Cela a été un régal d’entendre certains médiacrates mentir comme des arracheurs de dents en exaltant les succès du satyre de Brooklyn dans le sauvetage des économies européennes en perdition. Mieux encore lorsque ces mêmes médiamenteurs nous assuraient froidement tout ignorer de la vie sexuelle pour le moins désordonnée du grand homme. Peu à peu cependant les langues se sont déliées, nécessité oblige : maintenir l’omerta devenait en effet difficile tant elle commençait à prendre eau de toutes parts !

Mais cette déroute de la première ligne du mensonge a laissé intact les trois suivantes… La suivante, venons-nous de dire, le bilan ultra positif à la tête de l’Institution financière internationale attribué à ce triste sire. Un argument traductible par : quelle honte, quel malheur de harceler un si grand homme, le sauveur de l’Union européenne avec de telles peccadilles ? Nous allons voir ce qu’il faut en penser…

Suite et source: http://www.lepost.fr/article/2011/05/31/2510634_le-vrai-bilan-de-strauss-kahn-au-fmi.html


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