Francaisdefrance's Blog

28/02/2012

MES: ce que vous ne devriez pas savoir…

Il est certain que ce genre d’info ne circule pas allègrement sur la Toile…

FDF

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Jacques Sapir : « Le G20 a refusé la copie du MES »

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Voilà une information passée sous silence: le G20 a refusé la copie du Mécanisme Européen de Solidarité. Ce qui signifie que le conseil européen va devoir augmenter le volume du MES. Problème: Pour pouvoir répondre à une nouvelle crise, le MES doit être au dessus de 1000 milliards d’euros. Or, l’Allemagne a plus à perdre en acceptant cette logique que si la zone euro éclate (2% de sa croissance).
En conséquence de quoi, le ministre de l’intérieur Allemand a clairement affirmé que la Grèce doit sortir de l’euro. Une déclaration qui rompt avec l’unanimisme de façade qu’affichaient jusqu’à présent nos représentants européens.

En Allemagne le débat sur l’avenir de l’Euro fait rage… En France, c’est motus et bouche cousue…le système UMP/PS/Modem/ Front de Gauche a trop à perdre !

« Le MES n’est absolument pas capable d’arrêter une nouvelle crise ».

Jacques Sapir

http://www.prechi-precha.fr/2012/02/27/jacques-sapir-le-g20-a-refuse-la-copie-du-mes/

Merci à DG…


04/02/2012

Aide à la Grèce: acharnement thérapeutique ?

Dessin pillé chez Fred

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On se demande, en fait, qui va pouvoir sauver la France. Car ne rêvons pas: nous allons subir le même sort économique… Sortez vos chéquiers, déjà, pour sauver la Grèce.

FDF

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La zone euro pourrait devoir apporter 145 milliards à la Grèce

Ces fonds viendraient en complément à l’effort que s’apprêtent à consentir les créanciers privés d’Athènes. Pour le Premier ministre grec Lucas Papademos, ces accords sont imminents.

Les gouvernements de la zone euro pourraient devoir apporter jusqu’à 145 milliards d’euros de financements publics à la Grèce dans le cadre du second plan d’aide au pays actuellement à l’étude, ont indiqué vendredi 3 février plusieurs sources européennes.

Ces fonds viendraient en complément à l’effort que s’apprêtent à consentir les créanciers privés d’Athènes en acceptant une décote de 50% au moins sur leurs obligations grecques et permettraient au pays de ramener sa dette à environ 120% de son produit intérieur brut d’ici 2020.
« C’est principalement à cause du besoin de recapitalisation des banques grecques après la participation du secteur privé (à la restructuration de la dette) », a dit l’une des sources.
En octobre dernier, les membres de la zone euro s’étaient engagés à contribuer à hauteur de 130 milliards d’euros à ce nouveau plan d’aide, destiné à prendre le relais d’un premier programme de prêts bilatéraux de 110 milliards d’euros décidé en mai 2010.
« La phase finale »
De son côté, le Premier ministre grec Lucas Papademos s’est montré confiant sur la perspective d’un accord dans les jours à venir. « Nous sommes dans la phase finale d’une procédure très cruciale du nouveau programme économique de la Grèce et de la finalisation de l’accord qui va alléger la dette publique et assurera le financement du pays pour les prochaines années », a t-il indiqué dans un communiqué vendredi.
Le Premier ministre grec parie sur un accord simultané, avec d’un côté les créanciers publics (UE, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), et de l’autre les investisseurs privés

Source: http://www.challenges.fr

25/01/2012

Aux urnes, citoyens !

Encore une belle envolée de Gilbert Collard. Respect…

FDF

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LE ROI EST MORT, VIVENT LES ROIS

         

 La  prudence oblige à le dire, je ne suis pas monarchiste. Mes seuls rois sont Balthazar, Melchior et Gaspard, et ma cour préférée est celle des miracles. Cette opinion ne m’a pas empêché de répondre à l’invitation de royalistes qui, après la messe célébrée, ce 21 janvier, à la mémoire de Louis XVI, avaient organisé une petite réunion de cent cinquante convives. Dans un pays où il faut changer de trottoir quand on passe devant l’Elysée, les royalistes sont peut-être républicains et les républicains royalistes…

  Moi-même et le philosophe Jean François Mattei ( rien à voir avec l’ancien ministre de la santé abrité sous son parasol corse pendant que nos vieux se desséchaient sous la canicule), nous avons dû, tous deux, disserter sur une phrase de Platon : «  Trouver le chemin pour rentrer chez soi. » 

 Depuis longtemps Pierre Dac avait, à sa manière, répondu à la question : « qui suis –je ? »: « Je suis moi, je viens de chez moi et je rentre chez moi. » Là, il fallait être sérieux, bien que l’auditoire fût moins conformiste que Ruquier et la compagnie crétine des donneurs de leçons du scoutisme de la bien – pensance systémique.

Avoir à trouver le chemin pour rentrer chez soi revient à dire qu’on n’est plus chez soi sous le toit de la maison. Est-ce possible ? Sentiment ou réalité ?

 A sa manière, Malika Sorel la républicaine, avait répondu : « On ne peut pas dire à un peuple vous êtes destinés à disparaître et l’  accepter. » Un peuple ?  C’est l’ensemble des hommes et des femmes, d’où qu’ils viennent, quelle que soit leur origine, qui se retrouve  dans l’adhésion à  la Nation, à son histoire, à sa langue, à sa culture, à sa fortune,  à sa grandeur, dans les différences des origines, des idées, mais dans le sentiment de construire un même toit, à condition qu’il y ait encore de quoi fabriquer un toit .

 La zone euro n’est pas une nation !

 Les délocalisations, l’acharnement thérapeutique pour sauver une monnaie inique par « l’empruntite » chronique, le refus idéologique du protectionnisme  trahissent la Nation économique, au moment même où trois journalistes du « Monde », « de l’Express », « de « l’Expansion », écrivent un livre intitulé : « Inévitable protectionnisme »

 Les malversations syndicales tolérées, sinon couvertes, trahissent la Nation ouvrière. La C.G.T. possède des châteaux, vive le roi des cons, n’en déplaise à Mélenchon et à sa sonnaille de brute,  qui nous invite si souvent au dîner !   Les mises à l’écart de Molière, de Saint- Louis, de Clovis, d’Henry IV, de Napoléon,  la suppression de la culture générale à Sciences – po , trahissent la Nation culturelle.

La trouille conformiste et confortable de foutre en l’air un modèle démodé issu de l’après-guerre, qui fabrique du chômage à tour de manivelle à bons sentiments sur l’orgue de barbarie d’un modèle social qui est mort, parce que nous l’avons tué, trahit le devoir de courage national.

Refuser l’orthodoxie de l’establishment et de ses serviteurs, chroniquement attablés aux chroniques, est un acte de salubrité publique !

 Aujourd’hui cinq cent mille emplois industriels ont disparus, le chômage s’aggrave, et on a distribué deux cent mille titres de séjour… A quoi joue-t-on ?

 Devant ce petit public qui cultive les lys dans sa mémoire esseulée, une question venait à l’esprit : comment naissent les révolutions ? Question alchimique angoissante… De l’inertie, de l’incapacité à réformer, des privilèges, de la souffrance… de l’heure qui sonne à l’horloge de l’usure du temps ?

  Des mensonges sur les mots ! Des mensonges sur les faits ! Des mensonges sur les conséquences !

 D’après saint – Just, le seul saint de cette révolution céphalophore, on ne peut régner innocemment. Je me demande finalement si aujourd’hui on ne paye pas le fait que nos monarques républicains ont fait de nous non des citoyens, mais des sujets de leurs lubies : Sujets des banques, sujets des impôts, sujets des délocalisations, sujets des média, sujets de la propagande des groupes de presse amis des pouvoirs, sujets des réseaux clientélistes,  des copinages ; sujets de l’Europe, d’une monnaie moribonde, de l’ultra-libéralisme, des fins de mois faméliques, de la mondialisation,  de la décivilisation,  du communautarisme ; sujets de l’absence de contre-pouvoirs,  des modes de scrutin liberticides, des cumuls rentables et confiscatoires,  de la bien-pensance parlante. Sujet enfin d’une insécurité chronique !    

N’en déplaise à mes commensaux royalistes, le Roi n’est pas mort ! Il serait temps que les citoyens français fraternels prennent enfin le titre qu’on leur vole depuis si longtemps :

Debout les soumis de la République, aux urnes citoyens !  

Source: http://www.gilbertcollard-leblog.com/

03/12/2011

Alerte en Grande Bretagne !!!

Un dernier sourire et God save the Queen..

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« La fin de l’euro sera au pied du sapin de Noël », a dit quelqu’un récemment…

Courage; fuyons !

« Messieurs les Anglais, tirez les premiers! » (Napoléon Bonaparte)

FDF

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Crise : La Grande-Bretagne se prépare à évacuer ses ressortissants… de la zone euro !

1er décembre

La France rame, l’Espagne souque, l’Italie colmate, la Grèce écope… mais cela suffira-t-il à éviter le naufrage général ? Non, selon la Grande-Bretagne, qui se prépare au pire, y compris au rapatriement d’urgence de ses citoyens pris au piège de la zone euro.

L’histoire nous est contée par The Telegraph. Il y a quelques jours, le gouvernement british a avoué le plus sérieusement du monde être en pleins préparatifs pour pallier à un effondrement bancaire généralisé de la zone euro.

Un ministre de premier plan vient de préciser que ce n’était plus une hypothèse de travail, mais une quasi-certitude. Et l’impétrant d’enfoncer le clou : « c’est dans notre intérêt qu’ils continuent à jouer la montre parce que cela nous donne plus de temps pour nous préparer« .

Les jeux sont faits, rien ne va plus…

Dernier petit détail, le Foreign Office a demandé à ses ambassades européennes d’élaborer des plans d’urgence pour aider les britanniques qui se trouveraient pris les doigts dans la crise.

Deux cas de figure sont notamment évoqués : la fermeture des banques et… le déclenchement d’émeutes de grande ampleur !

Sinon, à part ça, tout va bien…

Source: http://www.egaliteetreconciliation.fr/

24/10/2011

La zone euro accorde (encore) un prêt à la Grèce pour lui éviter la faillite…

Je me pose une question. Nous sommes (la France) très mal placés sur l’échelle de l’endettement des pays; nous somme même en équilibre instable… Et quand nous chuterons, QUI nous viendra en aide ??? Ben, plus personne…

FDF

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Les ministres des Finances de la zone euro, réunis vendredi à Bruxelles, ont donné leur aval au déblocage de 8 milliards d’euros d’aide à la Grèce. En contrepartie, les banques créancières du pays devront effacer au moins 50% de la dette nationale.

 La zone euro a donné son feu vert vendredi soir au versement d’un prêt crucial à la Grèce pour lui éviter la faillite, suite aux mesures d’austérité décidées par Athènes, alors que les banques créancières du pays risquent de devoir effacer au moins 50% de la dette nationale.

Toutefois les pays de l’Union monétaire, engagés dans un marathon de négociations qui va durer jusqu’au 26 octobre, restent profondément divisés sur les autres volets de sa réponse à la crise de la dette.

Réunis à Bruxelles pour préparer le premier sommet européen de dimanche, les ministres des Finances des 17 pays de l’Union monétaire ont donné leur accord pour débloquer la sixième tranche du prêt pour la Grèce, de 8 milliards d’euros, tiré du premier plan de sauvetage au pays décidé au printemps 2010, d’un montant de 110 milliards d’euros au total.

L’enveloppe est co-financée par les Européens, à hauteur de 5,8 milliards d’euros, et le Fonds monétaire international (FMI) qui doit encore donner son aval. Le versement est prévu dans la première quinzaine de novembre et permettra à Athènes de ne pas se retrouver en cessation de paiement dans l’immédiat.

L’institution de Washington devrait rendre un avis positif début novembre. Sa directrice, la Française Christine Lagarde, va faire une recommandation en ce sens, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

Il ne s’agit toutefois que d’une avancée minime compte tenu de l’ampleur des difficultés de la Grèce.

Les dirigeants de la zone euro planchent en parallèle sur une participation beaucoup plus importante que prévu des banques dans le cadre du second plan d’aide à la Grèce, décidé dans son principe en juillet et portant sur des prêts publics de 109 milliards d’euros.

Selon un rapport de la troïka des créanciers de la Grèce (UE, FMI et BCE) remis aux ministres, dont l’AFP a obtenu copie, il faudra que les banques acceptent une dépréciation (décote) de 60% de leur créances si l’on veut que le montant de 109 milliards d’euros reste inchangé.

Avec une décote à 50%, le FMI et les Européens et le FMI devront augmenter leurs financements à 114 milliards d’euros, selon les calculs du rapport.

Encore faut-il que les banques acceptent volontairement de subir ces nouvelles pertes de grande ampleur. En juillet, leur « effort » avait été fixé à seulement 21%.

Plus largement, les discussions s’annoncent ardues aussi dans les prochains jours pour empêcher la contagion de la crise de la dette car de profondes divergences entre Paris et Berlin persistent sur le moyen d’y parvenir.

Ces clivages, ainsi que la nécessité pour le Parlement allemand d’avoir son mot à dire au préalable sur les mesures envisagées, ont contribué à reporter les annonces à un deuxième sommet qui se tiendra mercredi soir.

La confirmation de ce deuxième sommet a semblé rassurer les marchés financiers: la Bourse de Francfort a bondi de 3,55%, Paris de 2,83%, Milan de 2,80% et Madrid de 2,84%.

Mais à Bruxelles, l’atmosphère reste tendue. « Nous ne donnons pas vraiment l’exemple éclatant d’un leadership qui fonctionne bien », a déploré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, en parlant d’image « désastreuse » à l’étranger.

La Chine a exhorté vendredi l’UE à une « réforme fondamentale » des finances de ses pays. Et le président américain Barack Obama continue à surveiller la situation de près.

La France et l’Allemagne sont en effet engagées depuis plusieurs jours dans un bras de fer sur le meilleur moyen de renforcer la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière (FESF), un instrument essentiel pour espérer empêcher une contagion de la crise de la dette à des pays comme l’Espagne et l’Italie.

Paris insiste pour transformer le Fonds en banque pour qu’il s’approvisionne auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE), tandis que Berlin refuse cette option qui irait à ses yeux à l’encontre des traités européens.

Le ministre français des Finances, François Baroin, a montré des signes d’ouverture à la fin des discussions vendredi soir. La proposition soutenue par la France est « la solution la plus efficace« , selon lui, mais Paris « n’en fait pas un point d’affrontement définitif ».

De son côté, sa collègue autrichienne Maria Fekter a indiqué qu’il n’y avait plus que deux options sur la table pour donner plus de poids au FESF. Et une source diplomatique a indiqué qu’aucune n’impliquait la BCE.

La solution qui a la préférence de Berlin serait de permettre au FESF de garantir une part des titres de dette émis par les pays fragiles, afin d’inciter les autres investisseurs à en acheter.

Autre sujet sur la table pour les prochains jours, la question de la recapitalisation des banques en Europe. Les besoins devraient finalement s’élever à entre 80 et 100 milliards d’euros, un chiffre moins important que celui avancé par le FMI, a fait savoir une source européenne.

Une nouvelle réunion aux allures de mini-sommet entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel était prévue samedi soir à Bruxelles, en préambule au rendez-vous de dimanche. M. Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso y participeront aussi. Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, et Mme Lagarde pourraient aussi être de la partie, selon une source européenne.

Source: http://www.france24.com/fr/

20/10/2011

La boucle sans fin… 2000 milliards à trouver pour sauver la zone euro !

Il faut sauver le soldat Euro !

La France continue à s’endetter pour sauver la zone euro si chère à Sarkö Ier et trop chère pour nous… Mais la France (et les Français), ce n’est déjà plus son problème…


Au secours !!! Personne ne répond…

FDF

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Le plan concocté par Paris et Berlin pour permettre aux spéculateurs en tous genres et à la Banque Centrale Européenne de continuer à sucer le sang des peuples d’Europe est affolant.

 

2000 milliards d’euros à trouver ( où ça ? mais en les empruntant bien sûr !) pour augmenter le fonds de secours qui permettra… la recapitalisation des banques !

C’est la fuite en avant. Nous allons droit dans le mur mais, en plus, nos enfants et petits-enfants se retrouvent condamnés à bosser pour des prunes jusqu’à 75 ans !

Le moyen de faire autrement ? Nous sommes endettés comme pas possible et nous nous endettons encore plus, pour des sommes inimaginables, pour assurer non pas la sécurité des Français mais celle du système financier international.

Mais pas de souci en France selon François Baroin, ces cochons de Français pourront payer, puisque,  à la différence des Américains, les Français ont beaucoup d’épargne… On sent que ça les gêne, notre épargne. Trop riches donc pas assez malléables ? Cela ne les empêchera pas de nous imposer les plans drastiques de rigueur que les élites, de gauche comme de droite, s’entendent à nous annoncer : réduction des dépenses, suppression des niches fiscales (entendez les avantages en impôts pour les classes moyennes qui font garder leurs enfants par exemple), prolongation de l’activité professionnelle jusqu’à 67 ans (décote oblige, si on ne veut pas avoir des retraites de misère), baisse des services publics, baisse des prestations sociales, augmentation de la TVA, de l’essenceTout cela vise le Français moyen qui se serre la ceinture pour remplir son livret A.

Les plus pauvres seront peut-être moins touchés, entre les aides pour payer eau, gaz, électricité, C.M.U, l’aide juridictionnelle gratuite, bourses, allocation logement…  Les plus riches non plus, pour qui mille euros de plus ou de moins ne changent rien qui ont depuis longtemps fait ce qu’il fallait pour se mettre à l’abri. 

Et ils ont le front de nous dire qu’il faut sauver la zone euro, alors que c’est pour la sauver que l’on est en train de piller la Grèce et les autres pays, comme la France, qui paye, pour la Grèce/la zone euro, sans avoir aucune chance d’être remboursé !  

Christine Tasin

Résistance républicaine

23/05/2011

Et l’inévitable arriva… L’euro et la politique impulsée par l’Eurogroupe sont en danger de mort..

Allemagne: l’Euro à terre.

Eurogroupe

Il y a encore quelques semaines toute personne qui osait remettre en cause l’euro passait pour un cassandre. Aujourd’hui au sein du sérail de la bienpensance, l’hypothèse de voir l’euro s’effondrer est de moins en moins tabou.
Ce week-end, dans l’émission « les clés de l’éco » (1) sur Itélé, l’économiste libéral Marc de Scitivaux a enfoncé le clou  » ceux qui avaient prévu lors de l’instauration de l’euro que celui-ci ne serait pas viable, comme Milton Friedman, avaient raison… et leurs analyses étaient absolument impeccables. »

Dans la classe politique française on ne peut compter que sur Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen pour apporter des réponses concrètes à une éventuelle disparition de la monnaie unique européenne.

( voir vidéo de l’émission « les clés de l’éco  » du 22 ami 2011: http://www.itele.fr/emissions/magazine/les-cles-de-leco)

Aujourd’hui c’est dans les pages du journal Le monde que l’on peut lire une tribune d’Elisabeth Humbert-Dorfmüller, consultante, spécialiste de l’Allemagne, et membre du PS et du SPD. Elle nous explique comment l’euro est sérieusement remis en cause Outre-Rhin:

Allemagne: l’Euro à terre.

Le débat existe depuis longtemps, mais il a commencé à prendre de l’acuité à l’occasion d’un succès en librairie d’un ancien patron de l’industrie [Hans-Olaf Henkel], fin 2010. Le livre s’appelle Sauvez notre monnaie ! (Rettet unser Geld !), et il préconise la partition de la monnaie européenne en euro du Nord (Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Luxembourg, Finlande essentiellement) et euro du Sud (France, Italie, Espagne, Portugal, Grèce essentiellement).

Retraçant l’histoire de la monnaie commune, l’auteur souligne que l’euro est le fruit d’un deal franco-allemand qu’on peut réduire à l’équation : réunification allemande (revendication allemande) contre monnaie européenne (revendication française). L’euro est donc né parce que la France craignait une superpuissance allemande et pensait pouvoir la briser en l’impliquant dans une solidarité monétaire. Si Helmut Kohl voulait sa réunification, il n’avait pas le choix.

Tous les Allemands ne partagent pas cette analyse, mais voilà la force des best-sellers : un thème dont tout le monde parle, dans les médias ou dans le café du commerce, parvient à s’insinuer dans l’esprit de tous.

Dans les mois précédents, plusieurs tabous de la politique économique allemande avaient déjà été brisés : il y a d’abord eu dès 2009 les plans de relance imposés par les autres pays européens, France et Grande-Bretagne avant tout, qui allaient frontalement à l’encontre de la religion que la chancelière souhaitait imposer à tous, y compris ses partenaires de coalition sociaux-démocrates : une réduction constante des dépenses de l’Etat et la baisse des prélèvements obligatoires.  Merkel fît mauvaise mine et accepta à la fin de coopérer pour éviter que la machine économique européenne sombre.

Puis, tout au long de l’année 2010, la Banque centrale européenne (BCE) a racheté des obligations de l’Etat grec pour que leur prix ne s’effondre pas. Cette décision a été prise exceptionnellement sans consensus au sein du Conseil des gouverneurs, et notamment avec le désaccord du président de la Bundesbank Axel Weber qui craignait que le bilan de la BCE, pilier de l’orthodoxie monétaire, se remplisse d’actifs de valeur douteuse. Weber a, quelques mois plus tard, démissionné de son poste et d’une possible succession à Jean-Claude Trichet. Le futur banquier central européen sera, avec très probablement l’Italien Mario Draghi, un représentant de l’Europe du Sud.

Ensuite, l’influence de l’Eurogroupe que certains n’hésitent pas à appeler un gouvernement économique, s’accrut. Si les Allemands pensaient encore éviter une coopération renforcée car ils ne veulent surtout pas d’un transfert décisionnel notamment dans les domaines budgétaire, fiscal et social vers une structure multilatérale, 2010 a été l’année de toutes les concessions pour eux.

Aujourd’hui, il n’y a guère que les directions des partis politiques établis (les chrétiens-démocrates, les sociaux-démocrates, les libéraux et les Verts) qui argumentent en faveur du maintien de la zone euro dans sa configuration actuelle. La base a commencé à se mobiliser contre ce dogme officiel, et un nombre croissant de députés se singularisent en réclamant la fin des opérations de sauvetage monétaire. De toute façon, partout ailleurs, le démontage est en cours : des économistes influents, des grands journaux nationaux (Bild bien sûr et son tirage de 3 millions d’exemplaires, mais aussi les très sérieux FAZ et Die Welt) et, surtout, les innombrables talk-shows télévisés dont les Allemands sont tellement friands : tous considèrent déjà cette aventure monétaire comme un échec, et, en tout état de cause, comme préjudiciable aux équilibres économiques de l’Allemagne. Ainsi, les finances publiques seront à nouveau sur une mauvaise pente en cas de sauvetage de pays du Sud, alors même que l’Allemagne s’est dotée d’une obligation constitutionnelle de ne quasiment plus s’endetter à partir de 2016. Mais il y a aussi le spectre de l’inflation qui guette la zone euro en raison d’une politique de taux trop laxiste durant les trois dernières années.

Sur le plan plus émotionnel, la messe est également dite : pour une raison un peu mystérieuse, et en tout cas pas très compréhensible historiquement, les Allemands considèrent qu’ils sont les vaches à lait de tout le monde. Est-ce le traumatisme du Traité de Versailles de 1919 qui imposa des réparations impossibles à honorer à l’Allemagne ? Ou n’a-t-on pas besoin de chercher une référence historique, et est-ce tout simplement la cure économique des dix dernières années qui a donné la rage à ceux qui se sont serré la ceinture, sur le ton de « si j’ai souffert, d’autres le devront également ».

Le grand philosophe Jürgen Habermas constate en tout cas que cette nouvelle mentalité allemande s’est installée au moment de la réunification et s’est renforcée depuis l’élection d’Angela Merkel en 2005. Il parle d’un recul de la « culture de la réserve » au profit d’une « conscience auto-centrée », aussi dans le domaine de la politique européenne qui vise désormais à installer « une Allemagne européenne dans une Europe germanisée ».

L’opinion publique allemande semble imposer sa volonté d’agir en faveur de l’intérêt allemand avant tout, et la zone euro et sa gouvernance actuelle sont perçus comme contraires à cet intérêt. Tant que les dirigeants politiques ne s’émanciperont pas de cette pression, l’euro et la politique impulsée par l’Eurogroupe sont en danger de mort.

Elisabeth Humbert-Dorfmüller, consultante, spécialiste de l’Allemagne, et membre du PS et du SPD

Source: http://www.prechi-precha.fr/

11/05/2011

Zone euro: « informer les marchés financiers et leur mentir quand cela devient important »…

Grave de chez grave… Imaginez à notre niveau de simple citoyen. Quoi que, ça commence à se savoir…

FDF

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Juncker : « Vous devez mentir quand cela devient important »


Der Spiegel a annoncé vendredi 6 mai 2011 que, selon des sources gouvernementales allemandes, la Grèce avait menacé de quitter la zone euro peu avant la tenue d’une réunion secrète des ministres des Finances de la zone euro le jour même dans la ville de Luxembourg.

Contrepoints.org a été le premier site d’information généraliste en langue française à relayer cette information.

La réunion fantôme

Cette nouvelle a provoqué une forte baisse du cours de l’euro et les responsables de l’UE, ainsi que les gouvernements grec et allemand, n’ont pas tardé à démentir le contenu de l’article.

Aussitôt, de nombreux journalistes ont contacté Guy Schuller, porte-parole du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, l’homme qui est aussi à la tête du Conseil des ministres des Finances de la zone euro.

Par oral et par écrit, M. Schuller a affirmé à plusieurs reprises qu’aucune réunion de l’Eurogroupe n’avait lieu ce soir-là.

Nous savons maintenant qu’il y avait bien une réunion de l’Eurogroupe ce vendredi 6 mai à Luxembourg. Officiellement, bien sûr, la sortie de la Grèce de l’euro n’était pas à l’ordre du jour. M. Schuller a ultérieurement précisé qu’on lui avait demandé de mentir en niant l’existence de cette réunion afin de préserver le cours de l’euro à Wall Street.

Pourquoi mentir ?

Prié de dire si une telle désinformation délibérée saperait à l’avenir la confiance des marchés dans les déclarations de l’Eurogroupe, M. Schuller a répondu « pas du tout », en précisant que les marchés n’avaient déjà pratiquement aucune confiance dans les déclarations des responsables européens.

M. Schuller a même illustré ses propos en disant que lorsque M. Juncker, ou Jean-Claude Trichet de la Banque Centrale Européenne, ou le ministre français des Finances Christine Lagarde disent quelque chose aux marchés, « personne ne semble le croire ».

Informer les marchés et leur mentir quand cela devient important

Jean-Claude Juncker a été président de l’Eurogroupe depuis 2005.  La responsabilité principale de cette fonction est d’informer les marchés de la santé financière et économique de la zone euro.

Cela n’étonnera pas les lecteurs réguliers de Contrepoints mais M. Juncker a l’habitude de mentir dans le cadre de ses fonctions. Il est cependant plus rare qu’un politique exprime clairement son soutien pour la pratique du mensonge.

C’est ce que fait M. Juncker dans cette vidéo, filmée lors d’une conférence tenue au mois d’avril 2011, où il déclare que « lorsque cela devient important, vous devez mentir ».

vu sur http://www.contrepoints.org/2011/05/10/24542-juncker-vous-devez-mentir-quand-cela-devient-important

27/11/2010

Dominique Strauss-Kahn : « Cela a du sens d’avoir recours à l’immigration ».

Ca sent la pêche aux voix « issues de l’immigration » à plein nez en vue des présidentielles 2012… Il ne doit avoir à disposition les chiffres du COÛT de l’immigration. Si n’y a que ça, il peut me les demander, Strauss-Kahn…

FDF

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« À propos du marché européen du travail, Dominique Strauss-Kahn a estimé que des réformes nécessaires pourraient être accélérées en harmonisant les législations au sein de la zone euro. « La zone euro ne peut atteindre son véritable potentiel avec un patchwork déroutant de marchés du travail segmentés », a-t-il expliqué. « Il est temps de mettre sur un pied d’égalité les travailleurs européens, notamment en ce qui concerne la taxation de la main-d’oeuvre, les systèmes de prestations sociales et de portabilité et les législations sur la protection de l’emploi. » Là où il y a des pénuries de travailleurs qualifiés, les pays européens devraient recourir à l’immigration pour combler leurs besoins, a-t-il en outre estimé. « La croissance à long terme pourrait également bénéficier d’une approche moins restrictive concernant l’immigration », a-t-il dit. « Cela a du sens d’avoir recours à l’immigration pour gérer des problèmes de qualification comme cela s’est fait en Amérique du Nord. »

L’Union européenne doit trouver une solution aux déséquilibres économiques entre les États membres et faciliter les flux de main-d’oeuvre si elle veut résoudre « un grave problème de croissance », a souligné, vendredi, le directeur général du Fonds monétaire international. Dominique Strauss-Kahn, d’après le texte de son discours au congrès bancaire européen, a souligné que les États européens allaient devoir diversifier leurs sources de croissance, évoquant notamment la nécessité pour l’Allemagne d’accroître sa demande intérieure. « Comme nous nous inquiétons des déséquilibres mondiaux, nous devrions également nous inquiéter des déséquilibres au sein de la zone euro », a-t-il dit. « Les déficits des comptes courants dans certains pays européens vont devoir être réduits, et dans le même temps dans d’autres pays, tels que l’Allemagne, la croissance devra être davantage alimentée en interne », a-t-il ajouté. »

Source: http://tinyurl.com/248tzx6

13/05/2009

Zone euro : chute record de la production industrielle !

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Vive l’Europe, vive l’euro!

13/05/09

BRUXELLES

La production industrielle de la zone euro a chuté de plus de 20% sur un an en mars, selon les statistiques publiées par Eurostat, qui marquent un nouveau record et suggèrent une forte contraction de l’activité économique au premier trimestre.
La production industrielle des seize pays utilisant l’euro a diminué de 2,0% sur un mois et de 20,2% sur un an, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient respectivement sur -1,0% et -18,0%.
Eurostat a également révisé les chiffres du mois de février à -2,5% sur un mois (contre -2,3% en première estimation) et à -19,1% sur un an (contre -18,4%).
Ces chiffres sont de mauvais augure pour la statistique du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au premier trimestre, qui doit être publiée vendredi. La Commission européenne table sur une contraction record de 2,1%, après un recul de 1,6% au quatrième trimestre 2008.
L’industrie représente environ 17% du PIB de la zone euro.

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