
carte des « conflits islamiques » en 2006
Personne n’ose aborder le sujet. Ni les sociologues, ni les journalistes, encore moins les hommes politiques, trop soucieux de langage “politiquement correct”. Le sujet, ce sont les conflits actuels impliquant des musulmans. Conflits réels, conflits larvés, tensions, guerres déclarées, guerres civiles, guérillas dans lesquels les musulmans jouent un rôle de premier plan, quand ils n’en sont pas les instigateurs. Ils représentent quasiment la totalité des tensions que subit actuellement notre planète. Car mis à part quelques escarmouches en Amérique centrale, l’instabilité du Zimbabwe, les attentats attribués à l’ETA basque, les problèmes que pose la Corée du Nord à la communauté internationale, il n’y a pratiquement rien d’autre. A moins d’un oubli de ma part.
On peut essayer de faire la liste des tensions que font subir les Soumis à cette vieille Terre, elle sera toujours incomplète. En voici tout de même une timide approche, loin d’être exhaustive, à commencer par les conflits oubliés ou les moins médiatisés :
dans l’ancien bloc soviétique, quelques exemples parmi d’autres, tant la liste est longue. La Tchétchénie qui a tenu longtemps la une des journaux ; le Tadjikistan, en équilibre plus que précaire, tiraillé entre pro-communistes au pouvoir et musulmans, ses groupes islamistes alimentés par le trafic de drogue et spécialisés dans la destruction de lieux de cultes protestants et juifs ; le Nakhitchevan, revendiqué par l’Azerbaïdjan et l’Arménie ; le Tatarstan, petite république russe, sur la Volga, dont la moitié des 4 millions d’habitants est musulmane et rêve de se défaire de l’emprise de Moscou, par n’importe quel moyen ; la Géorgie, empêtrée avec ses minorités musulmanes adjares et ingouches sécessionnistes ou autonomistes, etc…
en Europe centrale, où il reste à trouver un statut au Kosovo qui n’est actuellement ni une province serbe ni un état indépendant et qui pourrait devenir la nouvelle poudrière des Balkans.
en Turquie, qui n’a qu’un objectif, celui d’éradiquer les Kurdes depuis qu’un semblant de rapprochement se dessine avec l’Arménie et que le rêve d’en découdre une fois pour toutes avec la Grèce à propos de Chypre est remis aux calendes … grecques, l’espoir d’adhésion à l’Union européenne étant devenu pour eux une priorité plus importante.
en Afrique, où les exemples ne manquent pas. La Somalie et ses multiples famines, ses chefs de guerre liés à Al-Qaïda, sa piraterie maritime ; l’Érythrée, qui continue indirectement sa guerre contre l’Éthiopie par l’intermédiaire de la Somalie ; l’Éthiopie dont les minorités musulmanes de l’Ogaden et de l’Oromo sont entrées dans l’opposition armée ; le Niger qui continue de persécuter la minorité touarègue, tout comme le Mali ; le Soudan génocidaire de peuple du Darfour, un massacre qui peut dégénérer en guerre contre le Tchad ; combien d’autres pays, Nigéria et Côte d’Ivoire en tête, dont les ethnies musulmanes et chrétiennes n’attendent qu’une étincelle pour tout embraser ; les pays d’Afrique du Nord, Algérie en tête, génocidaires du peuple amazigh ; et que dire de la Lybie de Kadhafi l’épouvantail, membre du trio infernal qu’elle forme avec la Corée et l’Iran.
enfin, en Asie. Ce continent est représentatif des dangers réels qui pendent au nez de tous, Africains comme Européens. La Chine (qui traîne le casserole tibétaine depuis plus de 50 ans) empêtrée avec ses musulmans Ouïghours du Xinjiang ; la poudrière du Liban, dirigé par des pantins manipulés depuis l’Iran et la Syrie, asservi au bon vouloir du Hezbollah ; la “Palestine”, (territoire sans statut international : ni état souverain, ni colonie, ni province) qui n’en finit pas de déstabiliser la région, surtout par la stupidité de ses “dirigeants”, anciens et actuels ; l’Irak, dont la guerre civile, déclenchée par l’abruti Bush fils, ne semble pouvoir s’arrêtera qu’après extermination soit des sunnites, soit des chiites, soit des Kurdes, à moins qu’ils ne réussissent l’exploit de s’auto-anéantir simultanément.
L’Afghanistan, où sortir dans la rue sans se faire descendre relève de l’exploit, le Pakistan, pris dans les tenailles de ses Pachtounes talibanisés qui n’en finissent pas de tuer pour rien et de détruire les écoles, manière de dire que les musulmans n’ont pas besoin d’étudier, leur prophète leur ayant transmis le savoir infus ; le même Pakistan coincé également par les exigences américaines et empêtré jusqu’à la moelle dans une guerre froide atomique avec son géant de voisin, l’Inde ; l’Iran, qui n’en finit pas de narguer le monde, don l’ultime souhait serait de vitrifier Israël, quitte à disparaître après, corps, âmes et biens ; les minables saoudiens qui se tiennent à carreau, de peur des représailles US, mais n’en continuent pas moins, en sous-main, d’alimenter le terrorisme planétaire et l’intégrisme. On remarquera que, à part les lointains Ouïghours, ces communautés asiatiques ne rêvent que d’une chose : l’éradication de l’État d’Israël.
A noter que tous ces pays et/ou peuples ont érigé au plus haut sommet le déni des Droits de l’Homme et sont des exemples parfaits de démocratie à la manière musulmane, “démocratie” dictée et régie par tous les Hezbo-Allah, Hezbo al-Islam, Hezbo Addawah, Majliss el-Islah et autres Mutahida-Majliss e-Amal, partis politiques de haute moralité. Qui, en outre, pratiquent tous le double langage : un petit discours en anglais pour montrer sa “bonne volonté de paix” au reste du monde, un autre en arabe, en perse, en pachtoune, etc, à usage interne, pour continuer d’endormir la populace et lui faire oublier qu’elle crève de faim. En lui promettant que demain on rasera gratis et que “la cause de tout nos soucis”, Israël, sera éradiqué inch-Allah, pourvu que l’on croit en Dieu l’Unique.
On retrouve une autre constante chez ces gens dans le système éducatif : toutes les écoles du monde préparent leurs enfants à grandir et vivre dans leur siècle. Toutes sauf les leurs : leur enfants sont éduqués à la vénération du passé, d’un passé figé et immuables que les pauvres enfants idéalisent, faute d’autres repères. Très tôt, on leur inculque les notions de combat idéologique, de haine de l’adversaire ou de l’ennemi, de culte du martyr, de sacrifice suprême (jihad). J’en sais quelque chose pour avoir, dans mon enfance, subi ce bourrage de crâne durant la guerre d’Algérie.
A ce propos, une anecdote sur ce qu’on nous racontait avec force détails censés enjoliver la scène macabre : on a retrouvé côte-à-côte les dépouilles d’un soldat français et d’un “moujahid” (toujours l’esprit du jihad, le sacrifice suprême !), et on a constaté, nous disait-on, que le corps du français était en état de putréfaction avancée et celui du fellah intact, protégé par les Anges (l-malaykath). J’avais 12 ans à l’époque, mais leur discours n’a pas pris : malgré mon âge, je sentais bien le conte (tamacahuts) dans les propos supposés nous transcender et transcender le peuple et les combattants.
Des pays et des peuples si disparates qui ne recherchent pourtant qu’un seul et même idéal, qui ne se sont fixé qu’un objectif : l’uniformité. Ne former qu’Un Tout, fondre l’espèce humaine dans la Umma Universelle en supprimant toutes aspérités, toutes différences. Un Big Brother plus implacable que celui imaginé par George Orwell. – “Tu dois être comme moi, t’habiller comme moi et penser comme moi sinon tu ne mérites pas d’exister et je me charge de t’envoyer dans l’Enfer-Saqar !”, nous disent-ils. De temps en temps, ils réussissent dans leur entreprise. Alors, l’abomination se transmue en haut fait de guerre donnant lieu à liesse générale et déclarations fracassantes pleines d’orgueil et d’arrogance. C’est le cas par exemple de Khalid cheikh Mohamed : “J’ai décapité, de ma main droite bénie, la tête du juif américain Daniel Pearl”, a-t-il fièrement déclaré. Heureusement pour nous que leurs moyens sont limités.
A ceux qui pensent que l’islam est tolérant et à ce titre inoffensif, je conseillerai de réfléchir aux conditions qui ont permis au peuple d’Israël de tenir, face au cent et quelques millions de musulmans qui les entourent et qui ne leurs cachent pas leur hostilité, pour ne pas dire leur haine. Ils ne doivent leur survie qu’à un seul élément : ils connaissent trop bien les visées des musulmans. Le peuple juif est conscient du danger que représente l’Islam. Il en est de même des Juifs que les aléas de l’histoire ont éparpillés en terre musulmane : ils sont les seuls à refuser le statut de dhimmis. Pour se convaincre encore, s’il le fallait, du potentiel dangereux que représente l’islam, il suffit de consulter aussi la liste des recherchés pour terrorisme sur le site américain Rewards for Justice (http://www.rewardsforjustice.net/index.cfm ?page=wanted_terrorist&language=french ) : sur les 35 personnes recherchées, seuls 2 ne sont pas musulmanes.
Ceux qui disent à juste titre que la sexualité est un sujet récurrent de la philosophie musulmane n’ont pas tort. La sexualité est un sujet central : “allez à vos femmes comme on va au champ”, nous dit le Coran. Plus précisément, ce sont les interdits liés surtout à la sexualité féminine, aux relations hommes-femmes hors mariage et l’image qu’on donne du paradis avec ses 70 vierges (pas d’équivalence pour les femmes, bien évidemment !) qui en font des psychopathes.
Mais l’idée fixe principale n’est pas dans la sexualité. Elle est dans l’animosité qui caractérise l’Umma envers ses contemporains, Juifs, Chrétiens, mécréants et autres. Au prétexte qu’ils sont seuls à détenir la vérité, ce postulat les conduit à se comporter comme étant spirituellement au dessus des autres, d’où la vision qu’ils ont de ce devoir planétaire de conquête universelle. C’est ce qui les amène à des travers inimaginables, comme de se poser la question : “Les peuples qui n’ont pas « reçu la Parole » iront-ils en enfer ou au paradis ?”
Penser détenir la seule vraie vérité au point de se préoccuper du sort des tribus amazoniennes, des Inuits, des Toradjas ou des Papous ! D’où leurs réactions exacerbées ou haineuses envers leur entourage non soumis. Réaction systématique dès qu’ils se sentent en position de force ou qu’ils sont numériquement majoritaires. Elle s’exprime de façon parfois inattendue, comme en Égypte où, profitant de ce qu’on a dénommé un peu trop vite la grippe porcine, les Naziato-Allah se sont dépêchés d’anéantir le cheptel porcin des Coptes. A défaut d’exterminer les Coptes eux-mêmes.
Ne revenons pas sur la haine envers les Juifs, mais demandez plutôt aux Chrétiens d’Orient, de quelque nationalité qu’ils soient, ce qu’ils endurent quotidiennement comme humiliations, comme vexations, comme privations des libertés les plus élémentaires. En Afrique du Nord, demandez aux Chrétiens ce qu’ils doivent endurer au quotidien, ce qu’ils subissent comme brimades. Consultez le site www.notredamedekabylie.net/ pour vous rendre compte de leurs inquiétudes, encore ne disent-ils qu’une infime partie de ce qu’ils subissent , par pudeur ou par peur de voir le peu de liberté qui leur reste fondre comme neige du Djurdjura quand souffle le sirocco.
Jamais de remise en cause, jamais ! Pourquoi se poser des questions quand on détient la Vraie vérité, dictée par le prophète de dieu ? Quand on a ces réponses toutes faites ? Quand tout arrive par la faute des “autres”, en premier lieu des Juifs ? Ils nous donnent ainsi l’impression de se complaire dans la souffrance et dans le culte du martyr, qu’ils adorent cela au point d’en faire une raison de vivre. Et aussi pour certains, une raison de mourir, en se déchiquetant pour quelques houris et surtout en envoyant dans l’Enfer-Hatamah le plus d’innocents possible.
Face à toutes les agressions à répétition, à tous les dénis et à toutes les mises à l’écart des Imazighenes par les États centraux, tous mus par la charria musulmane, face à toutes les incohérences et à cette situation immuable, je ne vois pour nous qu’un moyen de sortir enfin à l’âge des cavernes et d’échapper à cette spirale infernale : c’est que tous les Imazighenes décrètent simultanément leur autonomie à tout le moins, ou mieux, leur indépendance. Avec comme conséquence immédiate la mise en place d’un gouvernement provisoire et d’une assemblée constituante. Et comme autre conséquence, de hisser partout le drapeau amazigh, soit à coté du drapeau national (marocain, malien, nigérien, algérien, etc.) dans le cas d’une déclaration d’autonomie, soit en leurs lieux et places si l’on choisit l’indépendance.
C’est ce qui a été fait par les Touaregs du Niger et du Mali dans l’indifférence générale car esseulés ! Voir le blog du Parti de la Nation Touarègue (PNT) http://toumoujagha.blogspot.com/ . Mais, pour ne pas refaire la même erreur qu’eux, l’action doit impliquer tous les Imazighenes, être concertée et programmée simultanément et communiquée auparavant aux Nations Unies, au Conseil de l’Europe, à l’Organisation des États Africains, etc… les États concernés n’auront alors comme seule parade que l’utilisation des forces armées, ce qui reviendrait à une agression d’État contre État et relèverait du Droit international.
Électron Libre (pour le site Afrique du nord).