Francaisdefrance's Blog

03/03/2012

Le président de la Banque Centrale européenne annonce la fin du modèle social européen!

Ce ne sont pas de très bonnes nouvelles… Mais les faits sont là…

FDF

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En clair : on va en chier! » (voir article joint – Source « sortirdeleuro2012 ».
 
Au moins celui là il est franc!…
 
C’est curieux, mais je crois me souvenir que les clowns qui nous ont vendu l’euro en 1992 (alors l’ecu), nous rebattaient les oreilles en nous disant que cette monnaie unique allait nous apporter le plein emploi, un fort développement industriel, la stabilité économique, une Europe forte face à ces grands rivaux internationaux (souvenez vous des affiches!).
 
C’est bizarre! Aurais-je rèvé? N’aurais-je pas tout compris? Nous aurait-on baratiné?
 
Merci de me donner votre avis et de me rassurer  car les hommes politiques ne mentent jamais! Mais non! Mais non! C’est d’ailleurs pour ça que nous leur donnons nos suffrages…
 
B C.
Le patron de la Banque centrale européenne annonce la mort du modèle social européen

28/02/2012

MES: ce que vous ne devriez pas savoir…

Il est certain que ce genre d’info ne circule pas allègrement sur la Toile…

FDF

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Jacques Sapir : « Le G20 a refusé la copie du MES »

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Voilà une information passée sous silence: le G20 a refusé la copie du Mécanisme Européen de Solidarité. Ce qui signifie que le conseil européen va devoir augmenter le volume du MES. Problème: Pour pouvoir répondre à une nouvelle crise, le MES doit être au dessus de 1000 milliards d’euros. Or, l’Allemagne a plus à perdre en acceptant cette logique que si la zone euro éclate (2% de sa croissance).
En conséquence de quoi, le ministre de l’intérieur Allemand a clairement affirmé que la Grèce doit sortir de l’euro. Une déclaration qui rompt avec l’unanimisme de façade qu’affichaient jusqu’à présent nos représentants européens.

En Allemagne le débat sur l’avenir de l’Euro fait rage… En France, c’est motus et bouche cousue…le système UMP/PS/Modem/ Front de Gauche a trop à perdre !

« Le MES n’est absolument pas capable d’arrêter une nouvelle crise ».

Jacques Sapir

http://www.prechi-precha.fr/2012/02/27/jacques-sapir-le-g20-a-refuse-la-copie-du-mes/

Merci à DG…


16/02/2012

On achève bien les Européens… Et les Français, d’abord…

Nous avons pu assister hier soir à une cynique prestation du président-candidat Sarkö Ier… Promesses entendues il y a cinq ans, et pire… 

Mis à par l’UMP, ses futurs adversaires l’ont laminé ensuite. Il est vrai qu’il fallait déjà oser raconter ce qu’il a dit. Bon; certains y croient encore… 

Mais quand il a prononcé son discours de candidature, le personnage savait très bien ce qu’il est relaté plus bas… Tirez en les conclusions que vous voudrez.

FDF

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Mécanisme Européen de Stabilité : Ratification accélérée en France !

Notre lecteur Marcel a réalisé une traduction française du document officiel M.E.S. Sa version, a priori la seule disponible dans la langue de Molière, est téléchargeable ICI. Merci à lui pour son impressionnant travail.

Par Rudo de Ruijter, Chercheur indépendant. Le 13 février 2012. L’auteur peut être contacté via courtfool@orange.nl

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Le 2 février 2012 la nouvelle version du Traité du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) a été signé par les représentants légaux (Ambassadeurs de CoRePer) des 17 pays de la zone euro. [1]

 
Vers une gouvernance économique européenne renforcée

Déjà Alain Juppé a déposé une loi en procédure accélérée pour faire ratifier ce traité par l’Assemblée Nationale [2].

La séance de ratification est prévue le 21 février 2012

Fin du pouvoir suprême du parlement

Comme j’ai dénoncé dans mes articles sur le MES, ce traité met fin à la souveraineté nationale des pays membres et réduit de façon significative le pouvoir des parlements nationaux, en particulier leur pouvoir suprême, celui de décider du budget de leur pays. Le traité qui sera associé au MES réduira encore davantage les possibilités des gouvernements nationaux pour gérer leur pays et pour faire face aux problèmes.

S’engager financièrement sans connaître les conditions

Si les pays de la zone euro ratifient le traité du MES [3], ils s’engagent à contribuer financièrement. Cependant, ils ne pourront pas bénéficier des contreparties, car celles-ci seront conditionnées par un autre traité qui n’est pas encore définitif (et donc ni signé, ni ratifié.) Curieux? Oui. Cette contribution financière n’est pas qu’un petit montant. Avec les chiffres actuels il s’agirait, au démarrage, d’un montant assez comparable aux impôts sur les revenus annuels. Le montant est dû en cinq tranches annuelles. Mais il est déjà prévu, que seulement quelques jours après la ratification française, au mois de mars, les nécessités financières pour le MES seront réévaluées. Des montants plusieurs fois supérieurs ont déjà été annoncés.

Procédure accélérée, information incomplète

En raison de la procédure accélérée on a toutes les raisons de craindre que les députés n’aient pas assez de temps pour prendre connaissance de quelques informations essentielles, qu’on leur a cachées.

En particulier on peut craindre que la plupart des députés ignorent toujours,

1. que l’euro ne peut pas fonctionner dans une zone si hétérogène;

Voici la raison:

Rien n’empêche les consommateurs dans des pays à faible productivité de préférer des produits meilleurs et moins chers venant de pays à plus forte productivité. Cela entraîne un flux permanent d’euros des pays faibles vers les pays forts. Il en suit, que les pays faibles manquent en permanence d’euros et doivent emprunter toujours plus pour pouvoir disposer d’euros. (Avant l’euro, ces pays pouvaient dévaluer leur monnaie de façon à rendre les produits d’importation plus chers pour leurs habitants et rendre les produits d’exportation moins chers pour les acheteurs étrangers. Cela freinait les importations, augmentait les exportations et rétablissait la productivité du pays.)

Dans la zone euro les pays participants ont beaucoup trop de différences dans les conditions qui déterminent la productivité, comme par exemple le climat local, la situation géographique, la fertilité du sol, le volume d’eau douce disponible, la présence ou non de sources d’énergie, les distances à couvrir et les difficultés de transport. Ces conditions déterminent en grande mesure l’échec ou la réussite d’activités économiques. La Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal (pour n’en mentionner que quelques uns) ne ressembleront jamais à l’Allemagne.

En outre, la Banque Centrale Européenne ne dispose que d’un seul taux d’intérêt pour 17 économies différentes. Un changement de ce taux, dont on a toujours dit qu’il est si important pour guider l’économie, ne peut que profiter à certains pays, tandis que les autres devront en subir les conséquences. Monétairement cette zone n’est pas gérable.

2. que la méthode des « fonds de secours », qui consiste à charger plus de dettes sur des pays qui en ont déjà trop, ne rime à rien;

Les projets que les prêteurs financent ne profitent pas à la population dans les « pays bénéficiaires ». Ces projets sont généralement exécutés par des entreprises étrangères, qui viennent le plus souvent avec leur propre personnel. L’argent n’entre même pas dans ces pays, mais va à ces entreprises étrangères. Et comme l’argent n’est pas dépensé dans ces pays, ces pays ne disposent pas de cet argent et donc ne pourront pas le rembourser. En fait, les pays « bénéficiaires » ne se noient que davantage dans les dettes.

3. que le MES, en tant que traité international, a priorité sur la législation nationale, ce qui veut dire, en particulier, que le parlement ne dispose pas d’un droit de véto lors des rehaussements de capital du MES;

Il convient de lire très soigneusement l’article10, qui est rédigé de telle façon qu’un ignorant peut croire que les « procédures nationales applicables » signifient un droit de véto. Cependant, même si cela était le cas, ne pas accepter les hausses du capital du MES signifierait sortir du MES, et par définition sortir de l’euro, et par définition sortir de l’Union Européenne. (Bruxelles, dans son insolence, a ficelé tous les traités ensemble pour vous faire peur de dire non. Le Général De Gaulle n’est plus là, alors qui ose?

4. que les coupes budgétaires détruisent inutilement l’économie et les acquis sociaux;

La discipline budgétaire n’a rien à voir avec une quelconque nécessité pour chaque pays pris individuellement. Aucun des pays membres de la zone euro n’avait des problèmes insurmontables au moment de son adoption de l’euro, malgré ses dépassements budgétaires et malgré ses dettes.

Dans tous les états membres le gouvernement est à la base de beaucoup d’activité économique. Les coupes budgétaires réduisent cette activité et mettent les gens au chômage. Apparemment, ces têtes du Troïka pensent que miraculeusement ces chômeurs trouveront un emploi plus productif. Au contraire, le plus prévisible sera, qu’on devra soutenir des millions de gens en détresse avec une population active de plus en plus réduite. Viendront s’y rajouter tous les expatriés des autres pays en difficulté, qui espèrent trouver un emploi – même mal payé – dans les pays réputés plus riches.

5. qu’il existe une solution saine qui rapporte gros…

Vous connaissez l’alternative, qui consiste à retourner au franc d’antan. C’est une possibilité. Comme la création de francs ne coûte quasiment rien et qu’on les échange contre tous les euros en circulation dans le pays, cela fait une jolie cagnotte d’euros. L’histoire qui dit que quitter l’euro coûte cher est archi-fausse. Il en va de même pour les histoires effrayantes que la coopération européenne s’arrêterait, si l’on quitte l’euro.

Réintroduire le franc c’est un bon pas. Mais si l’on veut éviter que les crises financières continuent à ravager notre société, il faudra aller un pas plus loin. La cause profonde de ces dérapages du monde financier, c’est la croissance démesurée et exponentielle de la masse d’argent. Elle est causée par la multiplication de l’argent par les banques privées. Les banques privées créent de l’argent sous forme d’avoirs chaque fois qu’elles émettent des prêts. Et plus elles émettent des prêts, plus elles gagnent des intérêts.

La solution est donc de créer une Banque Centrale de l’État (il ne faudra pas l’appeler BCE, mais Banque de l’État Français), qui sera seule habilitée de créer de l’argent. (C’est d’ailleurs la façon dont la majorité des gens pensent que cela fonctionne, ce qui hélas! n’est pas le cas actuellement.) Dans ce nouveau système, les banques privées actuelles n’auront plus le droit de créer de l’argent du néant et elles pourraient – si elles veulent – devenir des guichets de la Banque d’État. Elles ne recevraient plus d’intérêts, mais, à la place, un dédommagement pour leurs services. Si elles acceptent, les usagers pourraient même garder leurs comptes actuels.

Pour une explication facile, lisez l’article Des dettes d’État au franc d’État.

Parlementaires sous pression

Normalement les représentants du peuple doivent pouvoir voter librement et sans être mis sous pression. Si l’on juge les informations très subjectives et alarmistes qui leurs sont données et le peu de temps qui leur est laissé pour s’informer plus correctement, il y a un risque évident que le vote du 21 février 2012 ne respecte ni l’éthique, ni les règles démocratiques. Il en va de même pour l’absence de référendum pour connaître l’opinion du peuple sur le transfert de souveraineté vers le MES.

Et si l’on refuse le MES?

Si nos représentants refusent le MES, nous devons quitter l’euro. Va-t-on perdre des marchés? Non, au contraire, on devient plus compétitif sans les coûts démesurés de l’euro. Est-ce que cela met fin à la coopération européenne? Bien sûr que non, l’Europe ne peut pas se passer d’une forme de coopération et cela continuera, quel que soit la monnaie de ces membres.

Vive l’Europe

Si l’Europe veut être une communauté de gens qui travaillent ensemble en respectant les différences de chacun, elle ne devra plus laisser le monde financier détourner ses aspirations. Nous n’accepterons pas une dictature Bruxelloise, ni sous prétexte qu’il faut sauver l’euro, ni sous prétexte qu’il faut sauver les banques, ni sous quelque prétexte que ce soit.

Références:

[1] Texte du nouveau Traité du MES (du 2 février 2012)
http://www.european-council.europa.eu/media/582863/06-tesm2.fr12.pdf  (si pas disponible, copie ici)
video de 3’51 »: http://www.youtube.com/watch?v=rFTbIGahzhU

[2]. Projet de loi d’Alain Juppé en procédure accélérée pour la ratification française du traité.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl4336.asp

[3] Selon l’article 48 du traité il n’y a pas besoin que tous les pays membres ratifient le traité. Il suffit que ceux qui détiennent ensemble 90% des souscriptions du capital se déclarent d’accord. Le nombre de souscriptions par pays est dans le tableau II sous le texte du traité. (Ils ont donc déjà tenu compte de l’éventualité que la Grèce et/ou un autre petit pays quitteraient l’euro ou refuserait de se rendre.)

Reproduction:

Cet article peut être publié librement dans des journaux, magazines ou sites web.

Blog Économique et Social

Source:  http://fortune.fdesouche.com/

Merci à DG…

24/01/2012

L’hydre à 27 têtes n’est pas seule…

On n’ a pas tenu compte de l’avis des peuples (quand on a bien voulu lui gentiment demander…, par référendum démocratique). ON n’a pas tenu compte des urnes. Et maintenant, voilà le travail… Les dictatures ne sont pas l’apanage des pays dits « sous-développés » « en voie d’industrialisation »…).

FDF

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La CEE ressemble fort à une dictature à 27 têtes, ce qui est le contraire d’une démocratie. Quel que soit le jugement de valeur diversifié que l’on porte sur la démocratie en général, les eurocrates en se prétendant démocrates ne sont pas dans la vérité. Les 27 commissaires, une fois nommés, exercent leur pouvoir pratiquement sans contrôle aucun. Le parlement est, d’ailleurs, lui-même élu d’une façon extrêmement douteuse. Les votes ont lieu à mains levées ; leur sens étant laissé au « jugement » du président de séance. Les gouvernements exercent, théoriquement, une surveillance par l’intermédiaire de fonctionnaires non élus mais ce n’est qu’une gentille parodie de contrôle.

Plusieurs pays, par référendum, avaient rejeté l’idée d’une constitution européenne. Cela n’a pas gêné le moins du monde la dictature européenne. Par de vrais coups d’État, cette volonté affirmée de peuples fut contournée pour aboutir au traité de Lisbonne. L’arme financière fût parfois utilisée pour ramener à la raison les peuples récalcitrants. Dans le rêve délirant de « plus  d’Europe », le couple franco-allemand évoque une nouvelle révision des traités ; cette révision pourrait prévoir le droit pour la commission d’approuver les budgets nationaux : personne ne peut imaginer le niveau de désordre d’une telle mesure si elle voyait le jour.

LA RICHESSE DES DICTATEURS
Un des caractères habituels des pouvoirs totalitaires est la richesse des dictateurs. Dans ce domaine les commissaires et tous leurs compagnons de route se surpassent. La richesse s’étend jusqu’aux employés subalternes. La richesse des commissaires eux-mêmes est impossible à mesurer ; elle dépasse largement leurs émoluments par une foule d’avantages annexes. Un commissaire quittant ses fonctions touche son salaire pendant trois ans pour avoir le temps de se reclasser ! Le poste de député européen est un « fromage » dont les multiples saveurs se lisent dans tous les journaux. La richesse des eurocrates est un des moteurs de l’accroissement de la dictature européenne ; c’est un principe absolu que plus les unités publiques s’agrandissent, plus la richesse des acteurs s’accroît et moins il existe de contrôle !

Comme toute dictature, l’hydre à 27 têtes n’est pas seule. Une grande foule d’organismes gravitent autour d’elle ; leur recensement est impossible à faire.

Intéressons nous au sommet et à ses trois présidents : Herman Van Rompuy président de l’ensemble, un président tournant tous les six mois pour représenter les États, et Barroso, le président inoxydable de la commission. Indépendamment des problèmes plutôt réjouissants de protocole, chacun de ces personnages a ses frais et ses bureaux ; il s’occupe de marquer son territoire en se livrant à des actions diversement ruineuses. Il faut ajouter une multitude de fonctionnaires dans les pays membres. La plupart ont des ministres consacrés à l’Europe avec tout le train correspondant. Il existe à Bruxelles trois mille cabinets de lobbying ce qui avec le personnel fait une population de peut-être 15 000 personnes attachées à cette forme polie de la corruption qu’est le lobbying.

LA RUINE ET SES EXPLICATIONS
La ruine est une conséquence inévitable de cette situation délétère. Celle-ci se traduit par la panne de croissance. La dégradation ou le début de la dégradation de certaines notes des agences en est un autre signe ainsi que la fragilité des dettes souveraines. Le chômage atteint des taux inadmissibles. La Chine, pourtant pays communiste, est appelée au secours.

Au premier chef des explications, se trouve la gigantesque ponction fiscale nécessaire pour alimenter la fabuleuse machinerie. Une autre cause de ruine est le flot ininterrompu de directives et autres règlementations déversées par la CEE ; un commissaire ne saurait exister sans créer des directives ; la dictature européenne s’occupe de tous les détails de la vie d’un immense continent : cela va de la pêche au thon rouge, aux ascenseurs, et jusqu’au choix des ampoules. Par cette vision socialiste de la politique, elle met le désordre dans une foule d’industries et de consommations.

La Cour de justice aggrave l’effet du déluge : de son fait personne n’est vraiment sûr du droit et cette incertitude est meurtrière pour la richesse générale. La fraude généralisée s’ajoute : la très coûteuse Cour des comptes européenne refuse depuis plusieurs exercices de certifier les comptes de la CEE ; les dictateurs vivent sur des comptes pourris.

L’égalitarisme mène également à la ruine. Pour mettre soi-disant à niveau les nouveaux membres, de l’argent est volé aux anciens pour investir chez ces nouveaux et il y a beaucoup de fuites… A cette fausse idéologie peuvent se rattacher des idées folles comme la convergence fiscale franco-allemande ; messieurs les eurocrates il faut supprimer les impôts au lieu de chercher des convergences impossibles.

DES POLITIQUES MEURTRIERES
Enfin les politiques imposées par les États membres sont à la source de la ruine des populations. Les politiques de relance à base d’actions publiques ont montré leur nocivité. Nous connaissons la tentative inutile du sauvetage de la Grèce ; les tonnes d’argent déversées sur ce pays sans arriver à le sauver l’ont été par pure idéologie européiste ; la monnaie unique était une mauvaise idée que nous avons dénoncée en son temps ; les gouvernements ont voulu la préserver en s’imaginant à tort qu’elle était nécessaire à l’Europe.

Ne pas oublier la distribution sans contrôle de subventions dans le monde entier et ceci par des fonds spécialement créés à cet effet. Notons aussi, au titre des politiques suivies promptement par les eurocrates, toutes les mauvaises causes des idéologies ambiantes : réchauffement climatique, immigration sauvage, parité homme-femme, culture de mort avec la destruction des familles, biodiversité, etc. Chacune de ces idéologies mensongères est porteuse de ruine.

Actuellement la seule prétendue riposte imaginée à la crise est de demander plus de gouvernance européenne c’est-à-dire d’accroissement de la dictature ! Pour leur défense, les européistes prétendent que la construction européenne était nécessaire au marché commun : c’est une erreur. La libération des échanges, chemin nécessaire à l’accroissement de la richesse générale, pouvait se faire sans la création de la formidable et ruineuse bureaucratie européenne.

L’euro va-t-il éclater et l’Europe aussi ? L’avenir nous le dira.

Michel de Poncins

Source: Tocqueville Magazine LE FLASH

05/01/2012

Merci l’euro !

Allez; un peu d’humour pour changer… Et ce n’est même pas anti-muzz. (Faut que j’aille consulter, moi…).

FDF

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Merci à DG…

21/12/2011

Hypothèse d’un retour au franc…

Billet très instructif passé chez Riposte Laïque. Ca devrait éclairer certains d’entre nous.

On nous l’a imposé, l’euro. Mais personne ne va nous aider à s’en sortir si il disparaît…

FDF

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Ca y est, on laisse l’euro et retourne au Franc ! Que va-t-il se passer ?

1) Tout dépend du contexte : retour aux monnaies nationales tous ensemble ou chacun pour soi dans le désordre ? Savamment préparé  dans la concertation ou dans l’ improvisation et le chaos ? Cela change tout. Tout le monde sera concerné, depuis « la veuve de Carpentras » jusqu’ à Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France. Mais à des degrés divers. Trois fléaux sont à éviter dans tout changement monétaire : la pagaille, la panique et la fraude (la spéculation). Comment s’y prendre ?

2) L’affaire va se dérouler en deux temps : l’échange des pièces et des billets  sur le plan interne ; puis l’ajustement aux monnaies redevenues étrangères.

3)Pour Mme Michu, rien de plus simple. Elle va porter ses billets en euros à la banque (ou à la Banque de France)  et recevoir en échange des pièces et billets en NF (nouveaux francs), une  carte bancaire et des carnets de chèques  tout  neufs, cependant que ses dépôts changeront d’écriture sans qu’elle-même qu’elle s’en aperçoive (sauf au taux de change adopté, probablement 10 NF pour un euro). Elle recevra son salaire  (ou sa pension ) en NF qu’elle dépensera au marché de même. Et le tour est joué. Sauf si elle va à l’étranger où  il lui faudra échanger ses  francs aux bureaux de change de la ville ou à la frontière (comme elle le fait déjà pour la Suisse ou l’Angleterre). Ce n’est pas un monde !

4) Pour notre « veuve de Carpentras », épargnante, cela pourrait se passer différemment. Peut-être lui demandera-t-on de ne pas retirer ses dépôts d’un coup, mais en plusieurs fois, avec un plafond. Cela dépendra de la situation pour éviter une fuite devant la monnaie, caractérisée par des retraits massifs des dépôts en banque en cas, peu probable, de panique

Ma boulangère fera de même, sauf qu’il lui faudra acheter une nouvelle calculette.  Les banques vont s’ajuster dans l’instant : c’est leur métier. Peut-être vont-elles même recruter. Elles devront  cependant changer leurs billetteries. Le métro et la SNCF aussi. Mais Achtung. Il faudra instituer dare-dare un certain contrôle des mouvements de capitaux. Sinon le petits malins (et Dieu sait les Français sont malins)  s‘empresseront vite fait de placer leurs épargnes à l’étranger pour les rapatrier ensuite (ou les laisser) avec un confortable bénéfice, après l’inévitable dévaluation.

5) La vraie différence, et elle est de taille, viendra plus tard. Car il faut s’attendre à une poussée d’inflation (comme pour le passage à l‘euro, mais en sens inverse) limitée,  on peut l’espérer, à 5 à 10 % Les commerçants seront trop contents de profiter de l’aubaine pour se refaire une petite santé. Attention aux prix alimentaires. D’autant plus que le retour à un certain contrôle des prix, hautement souhaitable, ne sera guère possible tout de suite, faute de moyens : tout a été démantelé.

Il faut s’attendre  à une dévaluation assez forte pour ne pas avoir à refaire trop vite l’opération : disons 20 à 25 %. Mme Michu, grande voyageuse, aura intérêt à passer ses vacances en métropole et non à Las Végas.  Mais il faut prévoir une seconde vague de hausse des prix . Car nous achèterons plus cher nos produits importés mais vendrons moins chers, donc plus facilement, nos exportations. D’où la  réduction de notre déficit commercial. Donc  plus de croissance et plus d’emplois (surtout pour nos jeunes), mais au prix de plus d’heures de travail moins payées : l’inverse du fameux slogan présidentiel : « travailler plus pour gagner moins ».Que de belles grèves en perspectives.

Evidemment, notre niveau de vie ne peut que se ressentir du retour de l’inflation. Et tant pis pour nos inactifs, titulaires de revenus fixes, fonctionnaires et retraités. Ils paieront pour les autres. Cela leur apprendra.

Yves-Marie Laulan

Source: http://ripostelaique.com/

20/12/2011

Implosion française: tenez vous prêts.

Pas mal ce billet de Lucien SA Oulahbib; pas mal. Un peu défaitiste mais éclairé.

FDF

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L’implosion française : comment cela peut se passer…

Suite à l’effondrement des finances publiques et l’arrêt de l’arrosage en matières de subventions diverses sur les quartiers sensibles les réseaux islamistes financés par l’Arabie Saoudite vont prendre le relais et affirmer leur domination à coup de chantage à l’émeute puisque faute d’argent frais (surtout lorsque la France va être dégradé double A en attendant pire) nombre d’assistés volontaires ne vont pas manquer de se révolter d’ici quelques mois.


Déjà, sentant le vent tourner, les milices néo-staliniennes -soutenues par le bras droit de Hollande-empêchent une Marine Le Pen de parler à l’Université Dauphine (comme au bon vieux temps des années 30 où les staliniens allaient casser du social-dem en compagnie des S.A) tandis que les officines gouvernementales traitent de traitre une Jeannette Bougrab soucieuse de dire ce qu’elle pense sur ce qui se passe aujourd’hui dans les pays de l’islam réel.


L’une de ces milices, l’Union des Étudiants Juifs de France, (l’UEJF), a en fait agi de manière bien plus grave que ces rabbins qui répercutaient les ordres de rassemblement au Vel d’hiv donnés par la Préfecture : bien plus grave parce que ces rabbins ne le faisaient pas volontairement alors que l’UEJF en participant avec SOS Racisme et d’autres officines à une action illégale anti-républicaine, a, sciemment, donné son aval à ces mouvements totalitaires qui traînent devant les tribunaux tout critique de l’islam alors qu’ils vont casser le meeting d’un parti légal dont le programme est en réalité assez proches d’eux en matière d’Etat fort, et de diatribe anti-libérale. L’UEJF se comporte en « soumis » anticipant la domination de ceux qui veulent non seulement le démantèlement d’Israël, mais aussi celui de la France. C’est écoeurant. On peut être en désaccord avec le FN sauf ce qu’il dit n’est pas pire que les propos d’un Mélenchon désireux de briser les reins aux « spéculateurs » pour commencer, aux riches à la fin et ainsi de suite…


Donc cela s’effondre… Le retour au franc permet certes de faire fonctionner la planche à billets, Bayrou anticipe déjà en appelant à consommer français puisque la demande en excès va faire pression sur une offre qui devra uniquement être française puisque l’achat de pièces étrangères sera à terme condamnée car il faut des devises ; impossible à détenir par ailleurs en cas de perte de convertibilité du franc. Bien sûr, la livre sterling, le dollar, le yuan, font appel à leur banque centrale pour renflouer les trous, sauf que l’on peut pas à la fois critiquer ces pays pour leur inflation qui favorise la spéculation, et faire comme eux jusqu’à la catastrophe : la perte de convertibilité, à l’instar du dinar algérien…


Et en cas de contraction mondiale, les choses n’iront qu’en s’aggravant, jusqu’à la cessation de paiements et donc la révolution pour le meilleur comme pour le pire. Tenez-vous prêts.

Lucien SA Oulahbib 7/12/2011

http://www.resiliencetv.fr/?p=9882

19/12/2011

La guerre de récession…

Encore une forte analyse de Gilbert Collard. Bien pensé…

FDF

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C’est la guerre de récession, la France y entre !    Les journaux l’annoncent comme ils annoncent la météo,  la pluie, le vent, la froidure ; comme si la chose allait de soi et était la conséquence de l’air du temps, avec pour seul responsable le climatologue inconnu. L’état dégradé des banques, l’état chancelant du triple A, l’état  emphysémateux de l’euro, l’augmentation de tout : du gaz -4,3 %-, du chômage, de la pauvreté, du nombre de français -8 millions- qui ne pourront se chauffer, qui ne pourront se loger cet hiver sans abbé Pierre.

 Et pendant ce temps-là, la France des braqueurs institutionnels continue de piller les caisses ; ce qui ne l’empêche pas, à l’occasion, de faire la morale découpée en tranche de mortadelle médiatique pour le repas du 20 heures,  comme si rien n’était du Pas de Calais, des Bouches du Rhône, de Karachi, province balladurienne, des accords électoraux qui font verdir les roses et rosir les verts, d’un ancien président, hélas pour notre honte, condamné ; comme si de rien n’était du rapport accablant de la Cour des Comptes sur la gestion du comité d’entreprise de la RATP, sous contrôle de la CGT, qui loge ses indignations prolétariennes dans un château à Fontenay- lès-Brils et dépense 447 000 euros pour la fête de fin d’année… Le drapeau rouge teinté  dans le sang du Pétrus populaire !

 On comprend mieux, dès lors, la nécessité d’une subvention, en 2009, de 53 millions d’euros. Combien de pain pour les pauvres ?  Combien de tentes pour les sans-logis ? Chapeau, Thibaut du château, la CGT prend les prolos pour des blaireaux ! En tout cas, on sait maintenant où loger les sans-abris, une belle demeure leur tend les bras, sise à Fontenay-lès-Brils ; on y a de l’espace, de l’air pur, des plafonds hauts, et des caves pleines de pinard.

Vous me direz, il faut bien que les syndicats vivent, sinon qui nous emmerderait au moment de partir en vacances ? Sinon pourquoi l’Etat, c’est-à-dire chacun de nous, signerait chaque année un chèque de 4 milliards d’euros pour financer les  organisations de salariés, qui représentent en tout 8 % des leurs, les cotisations militantes représentant 3 à 4 % du budget ?

Ce qui veut dire que les syndicats français dépendent de l’argent public et représentent en réalité le vide du monde du travail, qu’ils savent seulement sonoriser…

Un rapport parlementaire  dévoilant les privilèges exorbitants accordés aux syndicats a été censuré par la droite combinatoire et la gauche schizophrène, afin que le peuple ne sache pas à quel point, en son nom, on  vole et on trahit.

Chut, il ne faut pas le dire, c’est du populisme… Comme si appeler la police au moment où les voleurs fracturent le coffre, c’était du délationisme ?

 Le journal Capital, qui n’a pas été démenti,  affirme, dans sa livraison de décembre, qu’on pourrait économiser, si on voulait toucher aux privilèges des  baronnets républicains, 80 milliards d’euros !

Et pendant ce temps, la France entre en récession, c’est-à-dire pour le peuple des pauvres dans encore plus de pauvreté, dans encore plus de froid, de faim, de peur. Qu’importe, Fillon se chamaille avec Dati pour la soupe, Rama Yadé, soudain, est sans domicile fixe électoral, Hollande, le regard apeuré sur son destin,  ignore les caisses socialistes du  pas de Calais ; Lang, héroïque, menace de griffer d’un ongle vengeur le visage immaculé de Montebourg ; Joly, enfin, jubile, Chirac est condamné, il y avait longtemps qu’elle n’avait pas bouffé du prisonnier ; Duflot, du balais, a eu sa circonscription en virant la sortante ;  Balladur attend l’heure du laitier avec inquiétude . Et un policier est mort, assassiné à la Kalachnikov ; mais est-ce bien sérieux, au milieu de tous ces problèmes ? Ah la colère…

 Enfin, l’ordre moral règne, l’UNEF, l’union des jeunes socialistes, SOS racisme, l’union des étudiants juifs de France, ont empêché Marine Le Pen de s’exprimer à Paris-Dauphine ! Et tout le monde a trouvé cela bien ! Même Sapin, le bien nommé à l’approche des fêtes, a dit « comprendre », qu’on porte atteinte à la liberté d’expression. Décidément, à gauche, ça sent le sapin pour la défense des libertés.

Ne nous quittons pas sur une mauvaise nouvelle : récession, certes, mais le Qatar veille… il sponsorise, n’écoutant que son grand cœur, des projets en banlieues

Source: http://www.gilbertcollard-leblog.com/

13/12/2011

A l’intention de ceux qui ont dit « OUI » à l’euro…

Bientôt de retour dans vos portes-monnaie…

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Et j’ose espérer qu’ils ne se plaignent pas en ce moment…

FDF

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BILAN

28/11/2011

Pas rassurant mais prévisible…

Il fallait nous écouter! Il fallait écouter le peuple! Voila ce qu’est de pratiquer le déni de démocratie.

FDF

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Préparez-vous à des émeutes lors de l’effondrement de l’euro, prévient le Foreign Office


The Telegraph a publié hier des informations inquiétantes concernant l’opinion sur l’euro des milieux dirigeants britanniques.

Alors que l’Italie et l’Espagne sont en grande difficulté avec leur dette, des ministres britanniques croient que l’effondrement de l’euro est de plus en plus plausible.

Les diplomates se préparent à aider les Britanniques à l’étranger dans l’éventualité d’un effondrement bancaire et d’émeutes liées à la crise de la dette. Le Trésor, a d’ailleurs confirmé plus tôt ce mois-ci que la planification pour l’éventualité d’un effondrement est actuellement en cours. Un ministre important a révélé l’ampleur de la préoccupation du gouvernement affirmant que la Grande-Bretagne est en train de prévoir la chute de la zone euro et que ce n’est qu’une question de temps !

Le British Foreign & Commonwealth Office a donné des instructions récentes aux ambassades et aux consulats concernant la planification d’urgence, leur demandant de se préparer à des scénarios extrêmes, à des émeutes et à des graves troubles sociaux.
Les diplomates britanniques doivent se préparer à aider des dizaines de milliers de citoyens britanniques dans les pays de la zone euro et à envisager les conséquences d’un effondrement financier qui rendrait les gens incapables d’accéder à leurs comptes bancaires, ou même de retirer du liquide.

Les traités de l’Union Européenne, qui ont défini les règles d’adhésion, ne contiennent aucune disposition pour que les états membres puissent en sortir. Si les gouvernements de la zone euro n’arrivent plus à acquitter leurs dettes, les banques européennes qui détiennent leurs obligations risquent l’effondrement.

Certains analystes croient que ce genre d’évènement pourrait provoquer l’effondrement global du système, rendant les banques incapables de rendre l’argent aux épargnants et détruisant les entreprises dépendantes du crédit bancaire.
Certains économistes estiment que dans le pire des cas, l’effondrement de l’euro réduirait de moitié le PIB de ses États-membres et déclencherait un chômage massif.

Source: http://fr.novopress.info/


01/11/2011

L’euro prend l’eau… La « crise » a bon dos.

Bien, Gilbert; bien…

FDF

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L’EU-ROBLOT

« On est sonné par l’amoncellement des chiffres. Il faudra faire six à huit milliards d’euros d’économie. Or, l’État, à lui seul, dépensera en deux mille douze 5 milliards d’euros de plus qu’en deux mille onze, dont 3,4 milliards d’euros viennent de l’augmentation de la charge de la dette… Il va falloir trouver six à huit milliards d’euros, selon le chef de l’État en chef des dettes françaises. La croissance pour l’année prochaine sera ramenée de 1, 75 % à 1 %… L’agence Moody ‘s place sous surveillance la note de l’État français. On est dans une situation dramatique. La Chine pourrait prêter aux mendiants européens 70 milliards d’euros. La grande philanthrope, honnie hier, pour ses violations répétées des droits de l’homme, qui fait payer à la famille la balle du condamné, possède aujourd’hui toutes les qualités. On oublie tout ! On ne s’indigne plus. Un indigent peut-il s’indigner ? On abdique notre souveraineté devant le souverain qui paye. Pourquoi faudrait-il refuser, argumente le marchand de tapis de l’Élysée ? Il pourrait traduire « on prend le fric où on le trouve »  L’argent n’a pas d’honneur, même s’il a une odeur.  L’Allemagne dicte sa loi financière en ne voyant que ses intérêts. Merkel est présentée comme la bonne marraine de l’Europe par M Langguth. Une marraine qui mange le petit poucet paresseux. Elle n’a cédé sur rien. Paris a renoncé à toutes ses prétentions. Le FESF ne sera pas une banque. Les établissements financiers ont dû accepter une décote de 50 % de la dette grecque. On gagne du temps parce que le temps, ici, c’est l’argent des autres, les contribuables, dont le nom commence par un aveu de vérité. On crie victoire ! L’euro est sauvé, même s’il prend l’eau comme un rafiot monétaire.Les candidats se disputent la dépouille d’un pays qu’ils ont tous dépecé par leur aveuglement, leur lâcheté et leur démagogie, à droite comme à gauche. Quelle confiance accorder à des responsables qui ne voient rien venir, qui dorment sur l’oreiller douillet de leurs avantages, qui livrent le pays aux menottes monétaires de la Chine et de l’Allemagne ? Les gens ne comprennent plus rien. On les enfume dans des débats où la pseudo science économique des uns le dispute à  la pseudo science des autres, où la crise, entité insaisissable, expliquerait tout, où ce n’est la faute à personne. Mais à quoi cela sert –il de gouverner ? À quoi cela sert-il de siéger au parlement, au sénat ? À quoi cela sert-il d’avoir une voix ? L’erreur de diagnostic sur la dette date de 2007 !   Il y a bien une cause à ce merdier  qui nous ruine, nous sacrifie, nous humilie, nous endette pour des décennies, nous vassalise, comme des valets de la finance internationale, nous dépossède de toute souveraineté ? Cette cause c’est l’euro dont on ne voulait pas, mais qu’on nous a imposé avec mépris et dont les eurôlatres ne veulent pas reconnaître l’inéluctable faillite parce qu’elle stigmatise leur incompétence, leur volonté à ne pas voir la réalité. Et personne n’a la volonté de voir, à l’exception de Marine Le Pen, qui prêche dans le tohu – bohu médiatique des chiffres typiquement énarquien, derrière lesquels se cache la souffrance réelle, mais occultée,  des peuples. Quand on dénonce la folie des grandeurs des dirigeants ( l’euro est surévalué d’au moins 30 %),  qui ont vu grand en faisant payer aux petits le prix du pain, du café, du loyer, de la nourriture, de l’assistanat, à un prix jamais atteint dans l’histoire économique, on est traité de ringard bon pour la caverne par une Pecresse pincée comme une pince à billets, ou bien on est accusé de se réfugier dans la maison par un Vals qui barytonne son argument tellement préparé qu’il sent l’huile de coude des camarades communicants. D’abord, la maison, c’est une bonne chose. Ensuite, rompre ce n’est pas fuir, c’est éviter la décimation, qui frappe les soldats, ici, les contribuables, mais qui épargne toujours les généraux à l’abri dans leur palais de palabres. Essayer prudemment, dans une démarche calculée, étudiée, chiffrée, concertée de sortir du guet-apens monétaire, ce n’est pas du repliement, du nostalgisme, c’est du modernisme pragmatique. Ce type d’argument ressassé par l’UMP et Le PS, toujours en harmonie pour ringardiser l’autre, est aussi absurde que de dire à un médecin qui arrête l’hémorragie « vous retournez à la médecine de l’apothicaire » ! Ces gens-là, ces mous, ont peur du combat. Ils subissent. Ils ne croient plus en la France qui se relève. C’est le pire ! La preuve,  c’est que l’idée de revenir au Franc les rend malades, comme si on les privait d’une béquille ruineuse. Et l’on entend toujours la même rengaine, « on ne peut pas sortir de l’euro, la France subirait une attaque financière, ce serait le repliement, on ne pourrait pas financer. »  On a quand même vécu avec le franc ; les anglais n’ont pas l’euro et ils vivent ; quand on voit ce que coute la monnaie unique en son genre, on peut se dire que s’en débarrasser couterait moins cher que de l’avoir sur le dos, et nous rendrait notre liberté de manœuvre, peut être aussi notre liberté tout simplement de vivre comme on veut, sans le carcan des directives technocratiques, sans la Chine au bon cœur, sans l’Allemagne exemplaire, sans la Grèce exsangue, sans les concurrences  déloyales, sans les délocalisations, sans les portes ouvertes au grand vent de la mondialisation. »

Gilbert Collard

Source: http://www.gilbertcollard-leblog.com/

22/10/2011

Euro: panique à bord !!!

Sarkozy est prêt à ruiner les peuples européens pour sauver l’euro et les banques !

Ça s’affole et ça pédale dans la semoule de tous côtés !

– Sarkozy et Merkel n’arrêtent pas de se voir pour préparer le sommet européen de dimanche. Il semble qu’il y ait des désaccords entre eux… et avec les autres pays de l’UE.

– Ce sommet avait déjà été reporté du 17 au 23 octobre. Or on nous annonce qu’il sera un sommet de discussion et non de décision, et qu’il aura un second sommet mercredi prochain.

– Après Moody’s, c’est S&P qui menace de dégrader le AAA de la France (et aussi les notes d’autres pays européens).

– Le gouvernement avait prévu une croissance de 1,75% en 2012. Plus personne n’y croit. Donc François  Baroin devrait annoncer une baisse de la prévision (aux alentours de 0,9%) mais on ne sait pas quand. D’où augmentation (encore) des impôts et taxes et coupes dans les dépenses.

– Panne sèche sur les crédits aux collectivités locales suite à la banqueroute de Dexia.

– Le « hair-cut » (défaut partiel de la Grèce) est pratiquement acté. Reste à savoir de combien… Au moins 50% ! Qui va payer ? Les banques ou les États ? Ça se renvoie la balle…

Vous trouverez tous les liens sur http://www.lefigaro.fr/economie/ et autres médias.

Bref tous les voyants sont au rouge et on s’enfonce dans une spirale infernale…

http://www.dailymotion.com/video/xlt7nn_nicolas-doze-il-est-minuit-moins-cinq-20-10-2011-bfm-business-20-octobre-2011_news

Le compte à rebours semble lancé pour éviter que la zone euro n’éclate dans les prochains mois et avec à  la clé des plans d’austérité qui risquent de compromettre une reprise de la croissance, comme nous avons pu le constater avec la Grèce qui se trouve aujourd’hui dans une situation catastrophique, incapable de faire  face à son endettement abyssal par la faute de banquiers cupides et de gouvernants irresponsables, qui ont laissé dériver le système et qui se retrouvent  maintenant  dos au mur, n’ayant plus les moyens financiers de circonscrire l’effondrement des économies de la zone euro impactées par des déficits publics en constante augmentation  et des dettes souveraines dont on se demande , si elles seront un jour remboursées aux créanciers qui détiennent des obligations d’État.

 

Voici l’avis de Pierre Javonavic  ancien  journaliste au Matin de Paris puis au Quotidien de Paris de Philippe Tesson et rédacteur en chef des informations technologiques de Missive de France Câbles & Radios sur ce qui va se jouer à Bruxelles Dimanche 23 octobre 2011 et mercredi 26 octobre 2011 pour sauver l’Europe des nantis et des oligarchies financières.

« Une chose est sûre, Nicolas Sarkozy est prêt à endetter les Européens à 77% juste pour sauver l’Union Européenne. Tout le système financier peut basculer en une fraction de seconde dans les jours qui viennent. Ce que Nicolas Sarkozy veut faire, c’est limiter la perte sur la Grèce à 20% alors qu’ Angela Merkel veut 50%. Ennui, 50% de pertes sur la Grèce veut dire la faillite de facto de la Société Générale, de la BNP et du Crédit Agricole. Vous comprenez pourquoi Nicolas ne veut pas en entendre parler. Mieux vaut mettre les Européens en esclavage d’un système financier en faillite depuis 2008 que se rendre à l’évidence. Vous assistez à l’Histoire. Ah: en Grèce les députés corrompus ont voté une loi « gelant les conventions collectives« . Cela vous donne une bonne idée de ce qui nous attend. Clairement, les politiques sont devenus fous, qu’ils soient de droite ou de gauche. François Fillon a déclaré hier qu’il faut « une gouvernance économique européenne« , ce qui veut dire que quelqu’un d’autre aura les clés du porte-monnaie de la France. Le PS et l’UMP sont prêts à vendre la France pour sauver leur misérable petit fauteuil sans même tenir compte des conséquences à court et moyen terme. L’ Europe est au bord de l’explosion tout comme son économie. Les banques centrales ont beau remonter la bourse au cric, la situation est définitivement perdue. Faites des réserves de nourriture pour 3 mois, et maintenez les en permanence. Nicolas Sarkozy a trahi les Français en faisant passer le traité de Lisbonne alors que le peuple avait dit non. Maintenant, il est prêt à endetter la population jusqu’à la gorge et cela uniquement pour sauver les banques de leurs escroqueries monumentales. Voilà la véritable situation résumée en juste quelques lignes. Revue de Presse par Pierre Jovanovic »

« Paris et Berlin se seraient notamment mis d’accord sur une augmentation du fonds de secours (FESF) à 2000 milliards d’euros (…) », alors que dans le même temps, un haut responsable de l’Union européenne dément tout accord. »

L’UE compte 500 millions d’habitants. Comme l’a calculé un internaute dans sa réaction, ça fait donc 4000 euros par habitants, enfants et vieillards compris. 16.000 euros pour une famille de 4 personnes. Le revenu moyen d’un ménage français étant de 2500 euros et comme il y a 2,5 habitant par ménage, ça fait 4 mois de revenu par ménage ! Le tiers d’une année de revenu !!! C’est comme si vos revenus devaient être amputés d’un tiers pendant un an.

Alors que nous avons déjà en France un déficit primaire (donc hors dette) et une dette colossaux !

C’est de la folie furieuse…

Et attention au plan de rigueur (et le mot est faible) qui nous attend :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/10/18/04016-20111018ARTFIG00705-de-nouvelles-mesures-de-rigueur-ne-sont-pas-a-exclure.php

Hausse des impôts pour tout le monde et baisse des services publics et des prestations sociales, etc. Une rigueur à la grecque, parce qu’on n’aura pas la croissance prévue, et on connaît la spirale infernale rigueur-récession-rigueur-récession-etc.

Sarkozy va tout faire pour éviter d’annoncer et de planifier cette rigueur avant l’élection présidentielle. Il tentera de gagner du temps. Et ne parlons même pas de Hollande qui veut « réenchanter le rêve français » (sic !)

« Le Financial Times Deutschland affirme quant à lui que le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a évoqué une hausse de la capacité du fonds de stabilité (FESF) à 1000 milliards d’euros. »

L’ Allemagne aurait demandé à un imprimeur spécialisé britannique (« De La Rue » http://www.delarue.com/) d’imprimer secrètement et en masse des « nouveaux Deutsch Marks »… Difficile à cerner l’origine ou les origines de cette info, mais elle laisserait penser à une sortie allemande de l’Euro par le haut et par surprise. Rappelons que les Allemands sont « euro-septiques » (par rapport à l’Euro et non l’UE) à 54% à 71% selon la question posée par les sondeurs… Ils en ont marre de payer pour les autres !

Paradoxalement, les deux pays qui ont intérêt à sortir de l’Euro sont les deux extrêmes : l’Allemagne et la Grèce. Pour l’Allemagne, ce serait une opération quasiment indolore et même bénéfique. Pour la Grèce, le problème était sa dette en euros, mais comme elle fera défaut quasiment total de toute façon, ce problème ne se pose plus et ça permettra à la Grèce de faire une « dévaluation compétitive » ! Surtout si la zone Euro implose…

Angela Merkel cédera tôt ou tard à son opinion publique, pour des raisons électoralistes. En Allemagne, de plus en plus d’économistes sont pour une sortie de l’Euro, et démissionnent de leurs fonctions au sein des institutions européennes ou allemandes…

Et le cocu sera… Sarkozy-Hollande et la France !

Même Jacques Delors, le plus européiste qui soit, envisage la possibilité d’une révision des traités pour la zone Euro d’éjecter un pays par une majorité de 75% !!! (Ce qui ne l’empêche pas pour être favorable à d’autres abandons de souveraineté monétaire… cf. http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/18/jacques-delors-denonce-le-coup-de-poker-de-sarkozy-et-merkel_1589753_3234.html) Mais Cele veut dire clairement : jeter la « brebis galeuse » grecque… C’est beau la solidarité européenne selon Delors ! Il veut mutiler son bébé pour le sauver. Qu’en pensent ses enfants naturels ou adultérins Aubry et Hollande ? Mystère ! Tout cela n’a pas du tout été évoqué lors des débats des « primaires citoyennes »…

Bon, on verra tout ça dimanche, lors du sommet européen… Mais apparemment, Sarkozy et Merkel « marchandent » tous les jours dans des « intenses négociations » (sic !) et rien n’est encore décidé, selon la presse allemande.

En attendant, achetez de l’or ou de l’immobilier et liquidez vos assurances-vie… Et faites provisions de pâtes et de sucre ! Ou alors si vous êtes très malins, jouez sur les CDS et les taux de change.

Pourquoi rien ne sera décidé dimanche et qu’il faudra un autre sommet européen mercredi ?

Tout simplement parce qu’ Angela Merkel ne peut rien décider sans l’aval de son parlement ! C’est à cause d’une décision récente de la Cour Constitutionnelle Allemande, qui a dit que chaque aide aux autres pays européens, sous quelque forme que ce soit, ne peut pas être décidée par l’exécutif sans un vote au coup par coup par le parlement.

Et le parlement allemand ne peut être saisi de la question avant mardi. D’où le nouveau sommet de mercredi. Les chefs d’ État n’ont pas annulé celui de dimanche pour ne pas passer pour des cons…

Or sous la pression de l’opinion publique, les députés allemands de droite comme de gauche (et même dans le parti de Merkel) trouvent que celle-ci lâche trop de mou à Sarkozy et compagnie et veulent arrêter de payer pour les autres. Merkel vient de dire que c’est les Français qui ne veulent pas faire d’efforts. Et Sarkozy a désormais peur pour le AAA de la France. Ambiance…

http://www.bfmbusiness.com/toute-linfo-eco/europe-international/blocage-sur-le-sauvetage-de-la-zone-euro-95397

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/21/l-allemagne-bloque-le-sauvetage-de-la-zone-euro_1591855_3234.html

http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/les-francais-ne-bougent-pas-d-un-iota-se-plaint-merkel-6779479.html

etc.

Bref le fameux « couple franco-allemand » (ou plutôt le couple Nicolas-Angela) a du plomb dans l’aile…

A part ça, le « hair-cut » (décote) de 50% de la dette grecque détenue par des banques se confirme. Alors les Portugais et les Irlandais vont-ils réclamer le même traitement ? Voire les Italiens, les Espagnols, les Français ?

Bref, « L’ancien ministre des Finances allemand Piers Steinbrück, aujourd’hui député de l’opposition, affirme que « c’est le bordel » ! » On ne saurait mieux dire…

Fabrice LETAILLEUR

Voir son blog

http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/

Source: http://ripostelaique.com/

22/07/2011

Chroniques d’une catastrophe annoncée…

Encore une réflexion non dénuée d’intérêt… (Toujours de B.C.). Préparez déjà vos costumes sombres pour vous être prêts à aller aux obsèques de la Grèce; pour commencer…

FDF

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Cette fois, les « capitaines » ne seront pas les derniers à quitter le navire…

Ecoutez! Ecoutez les chaînes de radio!

Nous vivons des heures pathètiques. Il faut entendre le bourrage de crâne que nous instillent tous ces docteurs Diafoirus eurofanatiques, penchés au chevet de l’euro moribond!

Ce serait à croûler de rire si ce n’était pas aussi grave!

Comme le préconnisait déjà Molière, ils n’ont qu’un remède : « la saignée! La saignée! La saignée! »

Reste qu’en fait, en réalité, que c’est vrai, celà risque de saigner, mais sans doute pas comme ils le pensent…

Pour l’heure chez les Diafoirus eurôlatres, c’est l’affollement, et tous préconnisent l’acharnement thérapeutique, alors que l’état du malade, à l’évidence, ainsi que la plus élémentaire des charités serait de lui appliquer l’extrème onction.

Comme dessert:

Suite à l’agonie de la monnaie unique à laquelle nous assistons actuellement, à la demande d’un certain nombre d’entre nous, il est proposé d’ouvrir une souscription pour la confection d’une plaque commémorative que nous pourrions porter en délégation afin de l’apposer sur l’entrée de la Commission de Bruxelles.

Le texte proposé est le suivant:

EURO

Monnaie unique absurde imposée aux peuples d’Europe.

1999 – 2011

Merci de me faire part de vos réactions à cette proposition et du montant que vous pourriez y consacrer afin que nous ouvrions une structure collectrice ad hoc.

Alliance pour la Souveraineté de la France.

28/06/2011

L’oraison funèbre de l’Euro faite par l’hebdo allemand Der Spiegel…

Contraste saisissant : alors qu’aucun journal français n’évoque réellement la crise de l’euro, le premier hebdomadaire allemand titre, lui sur la mort de l’euro. Et dire que lundi 27 juin, Nicolas Sarkozy affirmait que tout allait bien entre la France et l’Allemagne…

On y va tout droit, dans l’abîme. Mais en France, on ne prévient pas le peuple; présidentielles oblige…
FDF

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« Plötzlich und Erwartet. Nachruf einer gemeinsamen Währung ». Traduction : « Soudain mais prévisible. L’oraison funèbre de l’euro ». Quand nos amis allemands s’emparent de la question monétaire, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère ! Le dernier numéro de l’hebdomadaire consacre 25 pages à la crise de l’euro.
Première critique de fond : l’euro n’avait pas été pensé pour ça. Ça ? Les journalistes du Spiegel se déchaînent contre le Fonds de stabilisation européen, ce qu’ils nomment avec quelque anxiété le « Transferunion », un concept qui semble décrire une politique européenne qui enchaîne les pays bien-portants aux canards boiteux. Un changement de paradigme, qui, selon l’hebdomadaire, rencontre l’opposition non seulement des pays « subventionneurs » mais aussi des pays « aidés ».

Alors qu’en France, les difficultés de l’euro ne sont évoquées qu’à regret et a minima – et avec une extrême candeur – elles font les gros titres en Allemagne : l’historique des unes du Spiegel montre d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que l’hebdo allemand tire la sonnette d’alarme sur la monnaie unique.

Suite et source: http://www.marianne2.fr/Euro-le-Spiegel-appelle-a-un-plan-B-_a207921.html

18/06/2011

Sarkozy et Merkel affichent leur unité sur le dossier grec: l’union fait le désastre, aussi…

Vous trouverez ci-dessous les commentaires d’un fidèle habitué de ce blog. Un explication claire et nette; comme je les aime… Et tellement vraie.

FDF

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Unis pour le pire; pour nous…

Cliquez ici : Sarkozy et Merkel affichent leur unité sur le dossier grec – ZONE EURO – FRANCE 24
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« Tout un système merdique
Quand je pense que tout ces chefs d’États et leurs clics ont fait de hautes études à l’ENA (école des ânes) pour en arriver à ce résultat désastreux ! Ce n’est pas les écoles dans les villages qu’on doit fermer mais c’est ces écoles pour capitalistes. L’instruction n’est pas l’intelligence !
Personnellement, dès le premier jour ou il était question de l’Europe, l’ouverture des frontières, l’Euro … J’ai dit que c’est un nid à merde et à emmerdes… On va se retrouver dans des situations catastrophiques à tous points de vues. On va droit dans le mur et ce sera très grave !
La preuve en est, on est en plein dedans et bien que le monde ne s’en rendent pas vraiment compte pour le moment, mais quand cela va exploser on va avoir de très très gros problèmes à la clé ! Le pire est à venir et plus vite de ce que l’on croit ! »

14/06/2011

L’euro-délire…

Ca, on le savait. Pour les euro-sceptiques, voir ce qui suit…

FDF

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L’euro-délire a détruit l’économie et l’industrie française


François Langlet s’exprime sur le déficit commercial record de la France. Écoutez donc cet homme qui a la langue qui se délie : oui l’euro détruit l’économie de la France alors qu’il était censé améliorer la convergence de notre économie avec l’Allemagne … C’est tout sauf ça !

François Langlet précise : « L’euro c’est une monnaie unique, un peu trop grande pour les petits (pays), un peu trop petite pour les grands […] l’euro est pénalisant pour la France, les parts de marché de la France se sont détériorées ».


Voir: http://youtu.be/GoOsARxWMfM

Source: http://www.nationspresse.info/

10/06/2011

L’Europe est assise sur un volcan !!!

J’ai bien peur que ce ne soit pas une prophétie; mais une résultante inéluctable…

FDF

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Abolition des frontières et uniformisation forcée : les deux dogmes fondateurs de la supranationalité européenne ont volé en éclats sous l’effet des flux migratoires et des réalités économiques.

Rumeurs récurrentes sur un départ imminent des Grecs de la zone euro ; réunions d’urgence à Bruxelles, visant à rétablir la possibilité de contrôles aux frontières intérieures de l’Union européenne, ce que le Danemark a décidé de faire le 14 mai, sans solliciter l’autorisation de quiconque… Quelques semaines auront donc suffi à faire en sorte que le lourd couvercle de certitudes officielles posé depuis près de vingt ans sur la marmite européenne saute sous la pression des faits.

Pour autant, les Grecs sont toujours dans l’euro, et les Italiens non moins habilités à délivrer aux Tunisiens des visas pour la France, selon les règles édictées, en 1985, par les accords de Schengen, élargis, au fil des traités, à vingt-quatre des vingt-sept membres de l’Union européenne plus trois États associés (Suisse, Islande, Norvège). Mais dans le cas de l’euro comme dans celui de la libre circulation des personnes, un même tabou vient de tomber : celui de l’irréversibilité de la construction européenne, édifice construit, précisément, sur le double dogme d’une norme s’imposant à tous, quelle que soit la situation particulière de chacun, et d’une disparition des frontières réputée conforme au “sens de l’Histoire”…

Le fait que la Commission de Bruxelles accepte de “discuter” de la révision des accords de Schengen ne signifie pas, naturellement, que ceux-ci seront modifiés (il faudrait pour cela non seulement que la France soit soutenue par une majorité qualifiée au Conseil européen, mais aussi que le Parlement de Strasbourg entérine la réforme, en vertu du principe de codécision). Mais c’est assurément une étape.

Le fait que les rumeurs succèdent aux rumeurs s’agissant de l’incapacité structurelle de certains pays de sacrifier aux disciplines de l’euro n’implique pas davantage que celui-ci vive ses derniers mois. Mais le fait même qu’une sortie puisse être envisagée (comme l’avait souhaité Valéry Giscard d’Estaing lui-même lorsqu’il avait rédigé, en 2003, son projet de Constitution européenne) démontre que les réalités commencent à contrebalancer les logiques technocratiques mises au point voici plus de vingt ans pour se soustraire au contrôle des peuples et de leurs représentants.

Cette dissimulation, voilà bien le péché originel de l’Europe qui s’est mise en place avec Schengen et Maastricht. Un secret que Valeurs actuelles fut le tout premier à dénoncer s’agissant de l’ouverture programmée des frontières. C’était en mai 1989 et Pierre Joxe lui-même, pourtant ministre de l’Intérieur, était à peine au courant de ce que nous révélions ! Voici le roman vrai de cette imposture dont le dernier acte est en train de se jouer, avec pour décor des États désarmés face aux pressions migratoires.

Tout commence en novembre 1988, quand le sénateur RPR Paul Masson, rapporteur du budget de l’Intérieur, voit son attention attirée, au détour d’une page, par la mention d’accords signés trois ans plus tôt à Schengen (Luxembourg) – le 14 juin 1985 – entre la France , l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Leur objet : rien de moins que de supprimer, à partir du 1er janvier 1990, les frontières physiques existant entre ces cinq pays, et transférer les contrôles qui s’y exercent à la périphérie du bloc ainsi constitué.

Quand l’Intérieur ignorait les projets du Quai d’Orsay

Outre l’énormité institutionnelle de ce que cela implique, Paul Masson en discerne d’emblée la principale conséquence : la France se situant à l’extrémité du continent européen et disposant, en sus, de la législation sociale la plus attrayante du monde, elle deviendra ipso facto le réceptacle naturel d’immigrés extra-européens ne sollicitant l’entrée chez nos voisins que pour obtenir un visa valable chez nous…

Aussitôt, le sénateur Masson écrit à Pierre Joxe pour lui demander de communiquer au Parlement le texte des accords de Schengen. « Conscient de la gravité du problème » mais, semble-t-il, aussi ignorant que lui des engagements pris par la France, le ministre de l’Intérieur l’« encourage » alors à s’y intéresser. Et le 16 mai 1989, Paul Masson révèle à Valeurs actuelles : « Nous avons découvert qu’une structure multilatérale exclusivement composée de fonctionnaires siège depuis quatre ans au Luxembourg… Nous avons découvert aussi que la France s’était engagée dans cette affaire à l’initiative du Quai d’Orsay sans qu’aucun de ses ministres des Affaires étrangères successifs [Claude Cheysson et Roland Dumas de 1984 à 1986 ; Jean- Bernard Raimond dans le gouvernement Chirac entre 1986 et 1988 ; à nouveau Roland Dumas depuis 1988, NDLR] ait cru bon d’informer de leurs travaux leurs collègues de l’Intérieur ou de la Justice. »

À l’origine de Schengen : les accords, non moins secrets, scellés le 17 juin 1984 entre François Mitterrand et Helmut Kohl, à Fontainebleau, en marge du sommet européen du même nom. Ceux-ci déboucheraient sur une “convention expérimentale” dite de Sarrebruck (13 juillet 1984), abolissant tout contrôle routier aux points de passage de la frontière franco-allemande… Convention ratifiée par un simple décret publié au Journal officiel le 1er août suivant, au creux de l’été et des vacances parlementaires !

Coïncidence ? « En deux ans, écrivions-nous en 1990, les chiffres de l’immigration turque ont explosé dans les départements français frontaliers de l’Allemagne… »

1984-1986 : c’est l’époque où, dans certaines HLM de Strasbourg ou de Mulhouse, le taux d’immigrés passe de 25 à 70 %; celle aussi où le Front national s’implante profondément en Alsace- Lorraine…

S’insurgeant contre le caractère confidentiel des accords de Sarrebruck, que le gouvernement de Jacques Chirac refusera de dénoncer en 1986, l’ancien premier ministre Michel Debré interpellait le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Didier Bariani, depuis son banc de l’Assemblée nationale, le 5 décembre 1986 : « Comment osez-vous appliquer de tels accords sans vous inquiéter de leur absence de ratification devant le Parlement ? Comment votre gouvernement peut-il concilier sa volonté affichée de réformer le code de la nationalité avec le laisser-faire dont il fait preuve à la frontière franco-allemande en matière d’immigration ? »

Ces questions sans réponse, le sénateur Masson (disparu en 2009) les reprendrait à son compte en 1990. Et, faute encore de réponse, jusqu’à la fin de son mandat en 2001…

Mais entre-temps, que de changements ! Enfin ratifiés en 1991 par le Parlement français (soit cinq ans après leur entrée en vigueur !), les accords de Schengen, devenus traité, étaient assortis d’une clause de sauvegarde permettant à un État de rétablir des contrôles à ses frontières nationales en cas de crise grave. À peine élu, Jacques Chirac ne se priverait pas de l’utiliser quand, confronté à la vague terroriste de l’été 1995, il s’agira pour lui de traquer (avec succès) les auteurs des attentats islamistes en multipliant les contrôles policiers…

Suite et source: http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualit%C3%A9/dossier-d039actualit%C3%A9/l%E2%80%99europe-va-t-elle-exploser20110609.html

23/05/2011

Et l’inévitable arriva… L’euro et la politique impulsée par l’Eurogroupe sont en danger de mort..

Allemagne: l’Euro à terre.

Eurogroupe

Il y a encore quelques semaines toute personne qui osait remettre en cause l’euro passait pour un cassandre. Aujourd’hui au sein du sérail de la bienpensance, l’hypothèse de voir l’euro s’effondrer est de moins en moins tabou.
Ce week-end, dans l’émission « les clés de l’éco » (1) sur Itélé, l’économiste libéral Marc de Scitivaux a enfoncé le clou  » ceux qui avaient prévu lors de l’instauration de l’euro que celui-ci ne serait pas viable, comme Milton Friedman, avaient raison… et leurs analyses étaient absolument impeccables. »

Dans la classe politique française on ne peut compter que sur Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen pour apporter des réponses concrètes à une éventuelle disparition de la monnaie unique européenne.

( voir vidéo de l’émission « les clés de l’éco  » du 22 ami 2011: http://www.itele.fr/emissions/magazine/les-cles-de-leco)

Aujourd’hui c’est dans les pages du journal Le monde que l’on peut lire une tribune d’Elisabeth Humbert-Dorfmüller, consultante, spécialiste de l’Allemagne, et membre du PS et du SPD. Elle nous explique comment l’euro est sérieusement remis en cause Outre-Rhin:

Allemagne: l’Euro à terre.

Le débat existe depuis longtemps, mais il a commencé à prendre de l’acuité à l’occasion d’un succès en librairie d’un ancien patron de l’industrie [Hans-Olaf Henkel], fin 2010. Le livre s’appelle Sauvez notre monnaie ! (Rettet unser Geld !), et il préconise la partition de la monnaie européenne en euro du Nord (Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Luxembourg, Finlande essentiellement) et euro du Sud (France, Italie, Espagne, Portugal, Grèce essentiellement).

Retraçant l’histoire de la monnaie commune, l’auteur souligne que l’euro est le fruit d’un deal franco-allemand qu’on peut réduire à l’équation : réunification allemande (revendication allemande) contre monnaie européenne (revendication française). L’euro est donc né parce que la France craignait une superpuissance allemande et pensait pouvoir la briser en l’impliquant dans une solidarité monétaire. Si Helmut Kohl voulait sa réunification, il n’avait pas le choix.

Tous les Allemands ne partagent pas cette analyse, mais voilà la force des best-sellers : un thème dont tout le monde parle, dans les médias ou dans le café du commerce, parvient à s’insinuer dans l’esprit de tous.

Dans les mois précédents, plusieurs tabous de la politique économique allemande avaient déjà été brisés : il y a d’abord eu dès 2009 les plans de relance imposés par les autres pays européens, France et Grande-Bretagne avant tout, qui allaient frontalement à l’encontre de la religion que la chancelière souhaitait imposer à tous, y compris ses partenaires de coalition sociaux-démocrates : une réduction constante des dépenses de l’Etat et la baisse des prélèvements obligatoires.  Merkel fît mauvaise mine et accepta à la fin de coopérer pour éviter que la machine économique européenne sombre.

Puis, tout au long de l’année 2010, la Banque centrale européenne (BCE) a racheté des obligations de l’Etat grec pour que leur prix ne s’effondre pas. Cette décision a été prise exceptionnellement sans consensus au sein du Conseil des gouverneurs, et notamment avec le désaccord du président de la Bundesbank Axel Weber qui craignait que le bilan de la BCE, pilier de l’orthodoxie monétaire, se remplisse d’actifs de valeur douteuse. Weber a, quelques mois plus tard, démissionné de son poste et d’une possible succession à Jean-Claude Trichet. Le futur banquier central européen sera, avec très probablement l’Italien Mario Draghi, un représentant de l’Europe du Sud.

Ensuite, l’influence de l’Eurogroupe que certains n’hésitent pas à appeler un gouvernement économique, s’accrut. Si les Allemands pensaient encore éviter une coopération renforcée car ils ne veulent surtout pas d’un transfert décisionnel notamment dans les domaines budgétaire, fiscal et social vers une structure multilatérale, 2010 a été l’année de toutes les concessions pour eux.

Aujourd’hui, il n’y a guère que les directions des partis politiques établis (les chrétiens-démocrates, les sociaux-démocrates, les libéraux et les Verts) qui argumentent en faveur du maintien de la zone euro dans sa configuration actuelle. La base a commencé à se mobiliser contre ce dogme officiel, et un nombre croissant de députés se singularisent en réclamant la fin des opérations de sauvetage monétaire. De toute façon, partout ailleurs, le démontage est en cours : des économistes influents, des grands journaux nationaux (Bild bien sûr et son tirage de 3 millions d’exemplaires, mais aussi les très sérieux FAZ et Die Welt) et, surtout, les innombrables talk-shows télévisés dont les Allemands sont tellement friands : tous considèrent déjà cette aventure monétaire comme un échec, et, en tout état de cause, comme préjudiciable aux équilibres économiques de l’Allemagne. Ainsi, les finances publiques seront à nouveau sur une mauvaise pente en cas de sauvetage de pays du Sud, alors même que l’Allemagne s’est dotée d’une obligation constitutionnelle de ne quasiment plus s’endetter à partir de 2016. Mais il y a aussi le spectre de l’inflation qui guette la zone euro en raison d’une politique de taux trop laxiste durant les trois dernières années.

Sur le plan plus émotionnel, la messe est également dite : pour une raison un peu mystérieuse, et en tout cas pas très compréhensible historiquement, les Allemands considèrent qu’ils sont les vaches à lait de tout le monde. Est-ce le traumatisme du Traité de Versailles de 1919 qui imposa des réparations impossibles à honorer à l’Allemagne ? Ou n’a-t-on pas besoin de chercher une référence historique, et est-ce tout simplement la cure économique des dix dernières années qui a donné la rage à ceux qui se sont serré la ceinture, sur le ton de « si j’ai souffert, d’autres le devront également ».

Le grand philosophe Jürgen Habermas constate en tout cas que cette nouvelle mentalité allemande s’est installée au moment de la réunification et s’est renforcée depuis l’élection d’Angela Merkel en 2005. Il parle d’un recul de la « culture de la réserve » au profit d’une « conscience auto-centrée », aussi dans le domaine de la politique européenne qui vise désormais à installer « une Allemagne européenne dans une Europe germanisée ».

L’opinion publique allemande semble imposer sa volonté d’agir en faveur de l’intérêt allemand avant tout, et la zone euro et sa gouvernance actuelle sont perçus comme contraires à cet intérêt. Tant que les dirigeants politiques ne s’émanciperont pas de cette pression, l’euro et la politique impulsée par l’Eurogroupe sont en danger de mort.

Elisabeth Humbert-Dorfmüller, consultante, spécialiste de l’Allemagne, et membre du PS et du SPD

Source: http://www.prechi-precha.fr/

01/05/2011

Le Front National se réjouit de l’intérêt croissant des économistes français pour l’euro !

De l’eau fraîche au moulin du Front National…

FDF

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Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

La tribune de l’économiste, professeur émérite à l’ESSEC, Florin Aftalion, parue ce jour dans Le Figaro et intitulée « La fin de l’euro est non seulement possible mais inévitable », ainsi que le récent document de travail de l’économiste Jacques Sapir « S’il faut sortir de l’euro », mis en ligne le 6 avril dernier, enrichissent utilement la réflexion sur une sortie organisée de l’euro.

L’étude de Jacques Sapir présente un plan détaillé, précis et rigoureux de ce que serait une sortie intelligente de la monnaie unique, au profit de la liberté monétaire.

Le Front National se réjouit de ces deux publications récentes, qui témoignent de l’intérêt croissant des économistes français pour la question de l’euro. A l’étranger, cette question n’est pas tabou comme en France, et c’est normal.

Le Front National est le seul mouvement politique important à traiter sérieusement de ce sujet de premier plan, que l’UMP, le PS, le Centre et les Verts négligent de façon parfaitement irresponsable. Il lui consacre une base d’études (sortir de l’euro : pourquoi, comment ?) et l’intègre de manière cohérente à son projet économique.

La réflexion sur l’euro est aujourd’hui plus nécessaire que jamais, à l’heure où les plans de « sauvetage » de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal sont en échec total. Les taux d’intérêt payés par ces pays ne cessent de battre des records, atteignant des niveaux dramatiques. La restructuration de la dette grecque est inévitable, et l’Espagne semble condamnée à court terme au même avenir sombre.

Pour mettre fin au sacrifice des peuples sur l’autel de l’euro, synonyme de casse sociale et d’explosion des dettes, il faut préparer le rétablissement de la souveraineté monétaire.

Le Front National salue les économistes qui s’y emploient.

Tribune de Florin Aftalion

Document de travail de Jacques Sapir

Source: http://www.nationspresse.info/

05/12/2010

5 décembre 1360: naissance du franc…

Un peu d’Histoire ne nuit pas. Surtout quand elle concerne notre Patrie et ce qu’elle est devenue ces derniers temps…

FDF

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Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc», de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois.

La fille du roi mariée contre rançon

Portrait de JeanIIle Bon (musée du Louvre)Jean II le Bon (c’est-à-dire le Brave) a été fait prisonnier à la bataille de Poitiers. Il a subi une longue captivité en Angleterre et son geôlier, le roi anglais Édouard III, lui a réclamé une énorme rançon, environ trois millions de livres tournois, soit 12,5 tonnes d’or.

Le royaume est ruiné et pour obtenir une partie de la rançon, Jean accepte une mésalliance avec le riche duc de Milan, Galéas Visconti. À ce marchand de médiocre extraction, il «vend» sa fille Isabelle contre 600.000 livres.

Édouard III accepte de libérer son prisonnier après un premier versement de 400.000 livres. Mais le roi de France doit s’engager à verser le reste et pour cela n’hésite pas à endetter son pays. C’est ainsi que, sur le chemin du retour, à Compiègne, il prend trois ordonnances. Il crée en premier lieu de nouvelles taxes et généralise l’impôt sur le sel, la gabelle. Le sel est un complément alimentaire vital et, qui plus est, en l’absence de réfrigérateur, il est, au Moyen Âge, indispensable à la conservation des viandes (les salaisons). La gabelle va devenir de ce fait incontournable et très impopulaire.

Le franc, rival du florin

Pour faciliter le règlement de sa rançon, le roi crée en second lieu le «franc». La nouvelle pièce commémore sa libération comme l’indique son appellation (franc et affranchissement sont synonymes de libre et libération). «Nous avons été délivré à plein de prison et sommes franc et délivré à toujours», rappelle le roi dans son ordonnance. «Nous avons ordonné et ordonnons que le Denier d’Or fin que nous faisons faire à présent et entendons à faire continuer sera appelé Franc d’Or».

Le premier franc

Le franc à cheval
Le franc de 1360 est en or fin de 3,88 grammes. Il vient en complément de l’écu d’or qu’a introduit Saint Louis au siècle précédent, et de la livre tournois en argent. Il vaut une livre ou vingt sous tournois.

Le premier franc représente le roi à cheval avec la légende «Johannes Dei GratiaFrancorum Rex». Une version ultérieure du franc, en 1365, représentera le roi à pied (le «franc à pied»).

Jean II le Bon et son fils, le futur Charles V suivent en matière monétaire les recommandations de leur conseiller Nicolas Oresme. Dans son Traité des Monnaies (1370), ce clerc, philosophe et traducteur d’Aristote, prône une monnaie stable, garante de la puissance du souverain, capable de rivaliser sur les marchés avec le prestigieux florin de Florence, qui domine l’Europe depuis déjà un siècle.

Rappelons qu’au Moyen Âge, les pièces de monnaie tirent leur valeur de leur poids en métal précieux (or ou argent). Les pièces de différents pays peuvent circuler côte à côte sur les marchés, leur attrait dépendant de la confiance que le public accorde à l’émetteur. Si celui-ci est suspecter de tricher sur la quantité de métal précieux ou de laisser faire les faux-monnayeurs, sa monnaie tendra à être rejetée par le public et dévalorisée à son détriment.

Une rançon pour rien

Tandis que les Français s’échinent à payer au roi anglais la rançon pour la libération de son souverain, celui-ci revient en Angleterre comme prisonnier volontaire pour laver l’honneur d’un otage français qui s’était enfui sous prétexte d’un pèlerinage, son propre fils, Louis d’Anjou, pressé de rejoindre sa jeune épouse.

«Vous avez blêmi l’honneur de votre lignage», lance le roi à son trop malin rejeton. C’est en prison que meurt Jean II le Bon, le 8 avril 1364, tandis que son pays continue de payer la rançon liée à sa première libération !

Vicissitudes du franc

La France, du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle, se montre attachée au bimétallisme : pièces principales en or et subdivisions en argent.

Le franc poursuit une carrière à éclipses. La pièce de Jean II le Bon et de Charles V est frappée jusqu’en 1385. Une pièce du même nom mais en argent reparaît brièvement en 1576 sous le règne du roi Henri III. À partir de Louis XIII, le franc n’est plus qu’une unité de compte. Il disparaît au profit de la livre, elle-même divisée en 20 sous ou 240 deniers. Mais dans le langage courant, on continue de parler de franc plutôt que de livre.

Le financier John Law (National Portrait Gallery, Londres) Au XVIIIe siècle, on tente à deux reprises d’introduire des billets en sus des pièces, les billets étant gagés sur des richesses réelles ou à venir.

Ce sont les ressources de la colonie de Louisiane dans le premier cas (expérience de John Law, sous la Régence, en 1716-1720) et les biens enlevés au clergé et aux émigrés dans le second cas (création des assignats par l’Assemblée Nationale, au début de la Révolution, en décembre 1789).

Dans l’un et l’autre cas, les pouvoirs publics ne résistent pas à la tentation d’imprimer plus de billets qu’ils n’ont de richesses en gage.

Un assignat de la Révolution Ces billets sans contrepartie sont très vite rejetés par le public et l’on en revient à chaque fois aux pièces d’or ou d’argent.

Les pièces en franc sont remises à l’honneur par la Convention, sous la Révolution.

Une loi du 7 avril 1795, confirmée le 15 août 1795, fait du franc l’unité monétaire de la France, en remplacement de la livre. La nouvelle unité monétaire, très simple d’emploi avec ses décimes, ses centimes et ses millimes, est immédiatement adoptée.

Le Premier Consul Napoléon Bonaparte lui donne une base stable par la loi du 7 Germinal an XI (27 mars 1803) qui définit la nouvelle pièce de 1 Franc par «5 grammes d’argent au titre de neuf dixièmes de fin». Une  pièce en or de 20 francs est également créée sous le nom de Napoléon.

Bonaparte institue une Banque de France pour soutenir la nouvelle monnaie et développer la monnaie scripturale.

Le «franc germinal» va traverser avec succès le XIXe siècle, ses changements de régime et même la défaite de 1870. Respectueux de la monnaie nationale, les insurgés de la Commune épargnent le stock d’or de la Monnaie. Sa stabilité vaut même au franc germinal d’être adopté comme référence commune par de nombreux pays au sein de l’Union latine.

Dévalué après la Grande Guerre de 1914-1918, le franc germinal est remplacé par un franc au rabais, le «franc Poincaré», en 1928.


Le franc a perduré comme monnaie de référence de la France jusqu’au 31 décembre 2001, dernier jour avant l’euro. Il subsiste dans les anciennes colonies françaises d’Afrique et du Pacifique ainsi qu’en Suisse (vestige de l’Union latine).

Bibliographie

On peut lire l’excellent ouvrage de vulgarisation, très complet, de Georges Valance : Histoire du franc, 1360-2002(Flammarion, 1996).

André Larané.
vu sur http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=13601205
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