J’étais de passage ce dimanche matin, en fin de matinée pour être exact, chez des amis dont la télévision était allumée. Au programme, un documentaire sur les Ottomans, la Turquie, etc.
Tu connais la Turquie ? C’est magnifique, et les gens sont adorables ! me dit-on alors, ce à quoi je réponds : je n’ai absolument aucune envie de m’y rendre, d’autant que le premier ministre Turc, M. Erdogan est venu haranguer ses troupes en France en comparant l’assimilation à « un crime contre l’humanité ».
Bon, c’est vrai que dans ces pays-là il y a encore la peine de mort, me rétorque-t-on, mais c’est magnifique et les gens ne sont pas du tout comme tu sembles penser.
L’idée me vint alors, ou plus exactement elle me sauta à la figure, de leur rappeler que la peine de mort avait été rétablie en France, de même que dans d’autres pays occidentaux, dans l’indifférence la plus absolue. Si au moins nous avions l’excuse de la discrétion… Ainsi il y a par exemple un condamné à mort en France, qui vit dans le couloir de la mort en attendant son éventuelle exécution, il s’agit de M.Redeker, auteur il y a quelques années d’un article critique sur la religion de paix et d’amour, comme l’a rappelé récemment Riposte Laïque. Ce citoyen français vit dans le maquis et sous protection policière constante, comme l’a rappelé également fort à propos M.Finkielkraut dans son émission « Répliques », il y a quelques semaines en accueillant M.Redeker. Pour M. Théo Van Gogh, aux Pays-Bas, la sentence a déjà été exécutée. A Madrid, il y a quelques années, pour des dizaines d’innocents, même tarif. Pour des dizaines de londoniens, il y a quelques années, pareil. Je ne vous parle plus du 11/9. Au Danemark vit également un dessinateur dans le couloir de la mort, et dont l’exécution fut brutalement interrompue, hélas pour l’envoyé plénipotentiaire de la religion de paix, à cause d’une malheureuse porte blindée donnant sur la salle de bains et installée traîtreusement par le koufar insoumis.
On le voit donc ; la peine de mort est en voie de rétablissement en occident et c’est une chose.
L’autre, c’est une pathologie à caractère psychiatrique, ou de celles qui accablent parfois les victimes de chocs violents : (états de choc donc) il s’agit d’une incapacité de renouer contact avec le réel, soit en refoulant, soit en fermant les yeux, soit en adoptant la position de l’autruche : offrir au regard du prédateur son arrière-train et l’innocente cible qui s’y trouve en plein centre. Ne pas voir ce que l’on voit, de manière à ce que l’on n’ait pas à l’affronter. Très prisé par la quasi-totalité des élites occidentales moyennant la perpétuation de leur petite carrière. Je ne suis ni un fanatique, ni un obsédé des anciennes croisades et des croisés, je le suis beaucoup moins sans doute que la plupart des sarrasins eux-mêmes. Toutefois je ne suis pas loin de penser que, si par la magie de l’espace-temps, une vieille troupe harassée de preux templiers, sur le chemin de retour de Jérusalem ou de Damas, se trouvait projetée dans l’Europe actuelle, elle passerait d’abord vigoureusement par fil de l’épée les politiciens européens avant même de s’occuper des sarrasins.
Silvio Molenaar