Encore une belle envolée de Gilbert Collard. Respect…
FDF
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La prudence oblige à le dire, je ne suis pas monarchiste. Mes seuls rois sont Balthazar, Melchior et Gaspard, et ma cour préférée est celle des miracles. Cette opinion ne m’a pas empêché de répondre à l’invitation de royalistes qui, après la messe célébrée, ce 21 janvier, à la mémoire de Louis XVI, avaient organisé une petite réunion de cent cinquante convives. Dans un pays où il faut changer de trottoir quand on passe devant l’Elysée, les royalistes sont peut-être républicains et les républicains royalistes…
Moi-même et le philosophe Jean François Mattei ( rien à voir avec l’ancien ministre de la santé abrité sous son parasol corse pendant que nos vieux se desséchaient sous la canicule), nous avons dû, tous deux, disserter sur une phrase de Platon : « Trouver le chemin pour rentrer chez soi. »
Depuis longtemps Pierre Dac avait, à sa manière, répondu à la question : « qui suis –je ? »: « Je suis moi, je viens de chez moi et je rentre chez moi. » Là, il fallait être sérieux, bien que l’auditoire fût moins conformiste que Ruquier et la compagnie crétine des donneurs de leçons du scoutisme de la bien – pensance systémique.
Avoir à trouver le chemin pour rentrer chez soi revient à dire qu’on n’est plus chez soi sous le toit de la maison. Est-ce possible ? Sentiment ou réalité ?
A sa manière, Malika Sorel la républicaine, avait répondu : « On ne peut pas dire à un peuple vous êtes destinés à disparaître et l’ accepter. » Un peuple ? C’est l’ensemble des hommes et des femmes, d’où qu’ils viennent, quelle que soit leur origine, qui se retrouve dans l’adhésion à la Nation, à son histoire, à sa langue, à sa culture, à sa fortune, à sa grandeur, dans les différences des origines, des idées, mais dans le sentiment de construire un même toit, à condition qu’il y ait encore de quoi fabriquer un toit .
La zone euro n’est pas une nation !
Les délocalisations, l’acharnement thérapeutique pour sauver une monnaie inique par « l’empruntite » chronique, le refus idéologique du protectionnisme trahissent la Nation économique, au moment même où trois journalistes du « Monde », « de l’Express », « de « l’Expansion », écrivent un livre intitulé : « Inévitable protectionnisme »
Les malversations syndicales tolérées, sinon couvertes, trahissent la Nation ouvrière. La C.G.T. possède des châteaux, vive le roi des cons, n’en déplaise à Mélenchon et à sa sonnaille de brute, qui nous invite si souvent au dîner ! Les mises à l’écart de Molière, de Saint- Louis, de Clovis, d’Henry IV, de Napoléon, la suppression de la culture générale à Sciences – po , trahissent la Nation culturelle.
La trouille conformiste et confortable de foutre en l’air un modèle démodé issu de l’après-guerre, qui fabrique du chômage à tour de manivelle à bons sentiments sur l’orgue de barbarie d’un modèle social qui est mort, parce que nous l’avons tué, trahit le devoir de courage national.
Refuser l’orthodoxie de l’establishment et de ses serviteurs, chroniquement attablés aux chroniques, est un acte de salubrité publique !
Aujourd’hui cinq cent mille emplois industriels ont disparus, le chômage s’aggrave, et on a distribué deux cent mille titres de séjour… A quoi joue-t-on ?
Devant ce petit public qui cultive les lys dans sa mémoire esseulée, une question venait à l’esprit : comment naissent les révolutions ? Question alchimique angoissante… De l’inertie, de l’incapacité à réformer, des privilèges, de la souffrance… de l’heure qui sonne à l’horloge de l’usure du temps ?
Des mensonges sur les mots ! Des mensonges sur les faits ! Des mensonges sur les conséquences !
D’après saint – Just, le seul saint de cette révolution céphalophore, on ne peut régner innocemment. Je me demande finalement si aujourd’hui on ne paye pas le fait que nos monarques républicains ont fait de nous non des citoyens, mais des sujets de leurs lubies : Sujets des banques, sujets des impôts, sujets des délocalisations, sujets des média, sujets de la propagande des groupes de presse amis des pouvoirs, sujets des réseaux clientélistes, des copinages ; sujets de l’Europe, d’une monnaie moribonde, de l’ultra-libéralisme, des fins de mois faméliques, de la mondialisation, de la décivilisation, du communautarisme ; sujets de l’absence de contre-pouvoirs, des modes de scrutin liberticides, des cumuls rentables et confiscatoires, de la bien-pensance parlante. Sujet enfin d’une insécurité chronique !
N’en déplaise à mes commensaux royalistes, le Roi n’est pas mort ! Il serait temps que les citoyens français fraternels prennent enfin le titre qu’on leur vole depuis si longtemps :
Debout les soumis de la République, aux urnes citoyens !
La République française étant de source maçonnique, elle ne pouvait, aprés deux cents d’ existence et d’ attente, que montrer son vrai visage. Elle se révèle tyrannique, internationale, anti-chrétienne et sioniste. Quelles sont les valeurs de la République dont nos élus nous rebachent les oreilles : Egalité — ah oui, parlons- en de cette fameuse égalité, quel est donc l’ impact de la » discrimination positive » que nos députés se sont empressés d’ approuver ? dans son propre pays, le Français n’ est plus prioritaire au niveau de l’ emploi comme du social. Est’ce que c’ est cela l’ égalité ? Venons- en à la Liberté, ah oui, ce mot est ronflant, on ne se lasse pas de le répéter. Sommes-nous vraiment libres ? je pourrais faire une longue liste de tous les sujets tabous qu’ il serait malséant d’ évoquer,
sous peine de poursuites pénales. La République ne se lasse pas de nous rappeler que nous sommes en démocratie. Vraiment ? alors qu’ est-ce-que la République a fait du résultat du référendum sur la constitution européenne ? de quoi se permet le parlement européen, sans que la République ne s’ élève contre, pour protéger notre souveraineté qu’ elle ne s’ est pas géné de vendre à l’ Europe ?
La République est anti-nationale et anti-française , elle se moque pas mal du sort de la France qu’ elle a bradée aux financiers. Elle se fiche de la souffrance des Français, ce qui compte pour elle, c’ est l’ étranger et, autant que possible celui qui détruira la culture française vieille de plus de 2000 ans, parce que la République maçonnique déteste les racines chrétiennes de notre pays, la France. Rappelons-nous les guerres de Vendée sous la Révolution.
500 000 mille vendéens ont été massacrés par les soldats de la République. Les révolutionnaires voulaient réduire la population de France d’ un tiers, c’ est-à-dire d’ au moins 8 millions. Ah oui, elle est vraiment belle la République !!
Pour toutes ces raisons évoquées plus haut, en France, je suis Royaliste, mais, en attendant le retour de notre Roi, cela ne m’ empêchera pas de voter MLP aux prochaines élections.
Commentaire par Christiane Lapotre — 25/01/2012 @ 15:33 |
wow, suis d’accord avec beaucoup de choses, mais il ne faut pas non plus raconter n’importe quoi. La Franc-maçonnerie n’est pas « anti-chrétienne », elle est surtout laïque… et par la force des choses, n’est bien sur pas sioniste. La disciple d’Alain Soral devrait se calmer un peu là. Les Franc-maçons sont quand même originellement les bâtisseurs de cathédrales, madame.
Commentaire par BVK — 26/01/2012 @ 09:54 |
Les bâtisseurs de cathédales n’ont certainement rien à voir avec les Illuminati d’ Adam Weishpaut — sioniste lui-mêrme— qui en à été le créateur dans les années 1750, et ils ont peu à peu infiltré toutes les loges maçonniques.
C’ est pourquoi, je maintiens que les loges maçonniques — et, nous en avons vu les effets prendant la Révolution dîte française, sous la troisième république et maintenant sous la cinquième. Nous ne devons pas non plus oublié que les Pères fondateurs des Etats Unis d’ Amérique étaient tous Francs-maçons, nous en voyons également les effets de nos jours.
Commentaire par Christiane Lapotre — 26/01/2012 @ 21:27