« Nous nous mobilisons pour montrer les conditions du squat et dans quelles conditions vit le quartier depuis dix mois […] On commence à pouvoir dormir à partir de 2 h 30 du matin. Il y a des cambriolages, une insécurité grandissante. On veut que le jugement d’expulsion du 28 mars soit appliqué », indique Jacques Bretonnière, président de l’association de riverains. (…) Tous sont dans l’incompréhension depuis que la Préfecture a annoncé en juin qu’elle ne procéderait pas à l’expulsion du gymnase. « On est usés » souffle Charline, riveraine proche du gymnase Jeanne-Bernard, occupé par des centaines de migrants depuis neuf mois. « Les migrants ne sont pas aidés. L’État ne fait rien. Et nous, on n’en peut plus. Qu’est-ce qu’on attend ? Qu’il y ait un mort ? se désole-t-elle. Mes filles, jeunes adultes, ne viennent presque plus face à cette situation. Tout s’est dégradé le jour où la Préfecture a dit qu’il n’y aurait pas d’expulsion. Il y a alors eu beaucoup plus de monde. L’été a été très difficile. » Les habitants de Saint-Herblain qui ont voté sont une très très large majorité (85 %) à ne pas avoir voté pour les partis souverainistes anti-immigration FN ou DLF aux Européennes 2019. Et il y a eu 50% d’abstention. Donc si on cumule les votants et les non-votants, 92,5 % n’ont pas voté pour le RN-DLF. Ils sont donc pour la plupart entièrement Lire la suite |

Le 18 septembre 2019, le Conseil d’État a examiné la demande de l’OABA tendant à mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors d’abattages rituels.
En 2016, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux avait suggéré au ministre d’améliorer la réglementation encadrant la pratique de l’abattage sans étourdissement. Il recommandait ainsi de pratiquer un étourdissement réversible avant l’égorgement si la technique est disponible ou, à défaut, de soulager l’animal juste après le geste d’égorgement.
Le ministre de l’Agriculture, tardant à suivre ces recommandations dictées par les évidences scientifiques, a été mis en demeure par l’OABA de modifier la réglementation encadrant l’abattage rituel. L’absence de réponse du ministre a conduit notre association à saisir le Conseil d’État.
Son arrêt est attendu courant octobre.
A la lecture du récent arrêt rendu par la Cour de Justice de l’Union européenne qui a considéré que « la pratique de l’abattage rituel n’est pas de nature à atténuer toute douleur, détresse ou souffrance de l’animal aussi efficacement qu’un abattage précédé d’un étourdissement », le Conseil d’État pourra utilement rappeler au Gouvernement qu’il a la possibilité, à l’instar des 7 Etats de l’UE qui ont exclu toute dérogation à l’obligation d’étourdissement, de mettre rapidement fin à l’agonie de millions d’animaux égorgés dans notre pays.
Le ministre de l’Agriculture annonce depuis le mois de mai des annonces fortes sur le bien-être animal. Nous les attendons toujours !
Pour l’OABA, le temps n’est plus à la réflexion mais à l’action : il est urgent de mettre fin aux souffrances inacceptables des millions d’animaux égorgés. C’est la raison de notre recours devant la plus haute juridiction administrative de notre pays.