Francaisdefrance's Blog

27/02/2012

Continuons de payer pour la Grèce…

Evolution de la dette de la Grèce…

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Ne me dites pas que si l’Union Européenne avait correctement fait son boulot, on ne s’en serait pas apperçu avant…

FDF

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Athènes aurait gonflé son déficit en 2009 pour justifier l’austérité

C’est peut-être un scandale d’ampleur européenne qui couve actuellement dans le bureau du procureur d’Athènes : le gouvernement de Georges Papandréou aurait invité l’Elstat, l’institut statistique grec, à surestimer le déficit 2009 pour mieux faire passer les réformes auprès du peuple grec.
Le procureur d’Athèmes, Grigoris Peponis, a obtenu jeudi de la Vouli, le parlement grec, une commission parlementaire d’enquête concernant le niveau du déficit public hellénique en 2009.

Révélations

L’affaire a débuté en septembre dernier lorsqu’une employée de l’Elstat, Zoé Gorganta, a révélé que le chiffre du déficit public de 2009 avait été gonflé artificiellement lors de sa révision à la hausse en novembre 2010 de 13,6 % à 15,4 % du PIB. Selon cette employée, qui a été immédiatement licenciée, ces chiffres auraient été aggravés à dessein afin que le déficit grec dépassât celui de l’Irlande, devînt ainsi un record dans la zone euro et pût faciliter dans les esprits grecs l’acceptation des mesures d’austérité douloureuses proposées par le gouvernement.

Responsabilités politiques

Derrière ces accusations se glissent évidemment les figures du premier ministre socialiste de l’époque, Georges Papandréou et de son ministre des Finances d’alors Georges Papakonstantinou. La responsabilité des ministres devra du reste être une des principales questions auxquelles devra répondre la commission d’enquête parlementaire. Mais la question de la responsabilité européenne ne manquerait pas de se poser. L’Elstat a été fondée en août 2010 sur le modèle des autres instituts statistiques européens. Son principal critère a été l’indépendance du pouvoir politique afin que ne se reproduise pas les « trucages » de comptes qui avaient permis entre 2000 et 2004 au pays d’entrer sans difficultés dans la zone euro. Eurostat, du reste, a validé la correction de novembre 2010 sans broncher.

Défense de l’Elstat

Le président de l’Elstat depuis sa fondation, Andreas Georgiou, se défend pied à pied depuis le début de l’affaire. Pour le moment, il n’est pas mis en examen, le procureur ayant voulu transmettre l’affaire au parlement d’abord, mais il risque pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », la prison à vie. Il a néanmoins soumis au procureur un dossier de 74.500 pages pour lui expliquer le mode de calcul du déficit et a effectué mercredi une déposition de 110 pages. Selon le quotidien grec Ekathimerini, il aurait alors insisté sur la surveillance européenne qui aurait alors entouré ses calculs, gage pour lui de leur justesse. Il réfute en tout cas toute pression gouvernementale et proclame son indépendance absolue. A Luxembourg, Eurostat proteste également de la régularité absolue des comptes grecs.

Combat politique

La commission parlementaire devra donc déterminer s’il y a eu falsification ou s’il s’agit encore d’une « théorie du complot » sans fondement. Il est à souhaiter qu’elle puisse agir en toute indépendance dans un climat politique grec lourd, malgré le gouvernement « d’union nationale » de Lukas Papadémos. Cette affaire a ainsi été l’occasion de plusieurs passes d’armes entre la Nouvelle Démocratie, accusée d’avoir falsifiée les comptes de 2000 à 2004, et le Pasok de Georges Papandréou. Si cependant il s’avère que ces accusations étaient fondées, le rôle de l’Union européenne en Grèce prendrait alors une couleur bien trouble. Et son engagement sur place pour « contrôler » les comptes grecs, décidé mardi dernier, une certaine saveur.

Source:  http://www.latribune.fr/

Merci à DG…

23/02/2012

Cadeau: l’U.E. favorable à un « allègement de dette » en faveur du Maghreb !!!

Et en outre, on les paye. Et pas pour qu’ils restent chez eux… 

C’est encore au nom de la repentance ? Mais donnons leur NOTRE France, et on n’en cause plus. Remarquez qu’ils en occupent déjà une bonne partie. On devrait au contraire leur envoyer la facture énorme des exactions des « jeunes issus de l’immigration » sur NOTRE territoire. Car elle est plutôt salée, celle-là.

Françaises, Français, Européens de souche: n’avez vous pas l’impression que l’on se fout de vous ?

FDF

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Et lui, Français dans SON pays, il n’a besoin de rien ?

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C’EST  PLUS EN EUROPE QUE NOUS SOMMES   C’EST « L’EURO SECOURS  POPULAIRE »,  OU « L’EURO SECOURS CATHOLIQUE »  ou alors  « L’EURO AU SECOURS DE L’ISLAM et de la SAHRIA »

JC JC…

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Les gouvernements européens ont ouvert la porte à une offre plus radicale d' »allègement de dette » en faveur des pays voisins d’Afrique du nord, tels que l’Egypte, ont indiqué mercredi soir à l’AFP des sources gouvernementales et de l’Union Européenne.

« Les Etats membres de l’Union Européenne vont examiner les possibilités d’utiliser l’allègement de la dette comme signal de changement » à l’égard des pays du sud de la Méditerranée, ont indiqué ces mêmes sources.

Elles ont souligné qu’il s’agissait là de conclusions auxquelles sont parvenus les dirigeants européens et qui seront soumises à un sommet qui se tiendra les 1er et 2 mars.

Source: http://www.leparisien.fr/

24/01/2012

6 signes qui nous avertissent de nous préparer au pire…

Pas très rassurant. Mais bon; tout ceci m’a l’air logique et les arguments semblent être solides. Accrochez vous.

FDF

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http://gold-up.blogspot.com/2012/01/6-signes-qui-nous-avertissent-de-nous.html

16/01/2012

Nous sommes tous des racistes !!! Sauf les islamistes…

Plier devant ces malades ? Jamais !!!

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C’est dingue… Raison de plus pour y aller de plus belle. JAMAIS on ne pliera devant l’islam !!! JAMAIS !

Et le massacre des chrétiens en terres islamiques, ce n’est pas un crime, ça?

Unissons nos efforts de résistance.Cela devient gravissime. « ON » chercherait une guerre civile que l’on ne pratiquerait pas autrement. Ne tombons pas dans le piège.

FDF

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ATTENTION!  ATTENTION!

Si l’on en croit l’article publié récemment sur le Blog « Dans la vigilence, la Liberté », sous la pression des Etats Unis et de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), )dans le cadre du « Processus d’Istanbul » sous l’égide du président Obama du 12 au 14 décembre 2011), l’Union Européenne envisage de tenir en juillet 2012, une conférence visant à faire de la critique de l’Islam un crime international.

Ainsi, quiconque critiquerait l’Islam, y compris les hommes politiques démocratiquement élus, pourrait être traduits devant un tribunal international, pour y être lourdement condamnés.

Merci de lire attentivement l’article joint et de le diffuser largement, pendant qu’il est possible de le faire sans risquer une incarcération, ou être victimed’un cancer foudroyant, comme ce fut le cas pour la malheureuse Oriana Fallaci.

VERS UNE CRIMINALISATION DES CRITIQUES DE L

Merci à BC pour l’info…

12/11/2011

La nouvelle devrait faire l’effet d’une bombe si cela est avéré : l’Allemagne réimprimerait des Marks !

Ca, ce n’est pas du tout une « bonne nouvelle »…

FDF

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Photo d’illustration

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L’Américaine Pippa Malmgren, 49 ans, n’est pas n’importe qui, experte du monde politique et économique elle a une connaissance pointue de la Deutsche Bank.

Que nous apprend-elle sur son blog ?

Selon elle, les Allemands auraient annoncé qu’ils comptent réintroduire le Deutsche Mark sur les marchés. Ils ont déjà commandé la nouvelle monnaie et ont mêmedemandé à leurs imprimeurs de se dépêcher. Le Vice-chancelier allemand, Philippe Roesler, a prononcé un discours en septembre dans lequel il dit qu’il n’y aura pasun sauvetage de plus d’un pays de la zone euro. Cette déclaration intervient alors que tout le monde sait qu’il faudra bientôt venir en aide à l’Italie et à l’Espagne.

Cette déclaration est en totale cohérence avec la position du peuple Allemand qui selon un sondage récent est à 70 % opposé à transférer les richesses allemandes pour sauver les nations sur-endettées. L’Allemagne a annoncé également qu’elles soutiendra ou nationalisera une partie voire toutes ses banques pour les sauvermais seulement ses banques. Ceci augmente donc le risque d’un défaut de paiement des pays de la zone euro qui sont affaiblis. Ce qui a amené Pippa Malmgrenà ce constat c’est la déclaration récente de Christine Lagarde à Jackson Hole qui a reconnu que l’Allemagne ne pourra faire un « chèque » de renflouement pour aider

les membres de la zone euro. Elle a dit « quelqu’un doit faire un chèque ou nous allons avoir des défaillances bancaires historiques multiples ».

Dans l’assistance tout le monde a bien entendu qu’il n’y avait aucun chèque à venir.

Pippa Malmgren ajoute qu’il y aurait bien une garantie, celle des réserves d’or mais ces réserves sont insuffisantes. L’autre solution est la remise de propriété de l’actif des nations industrielles ce qui revient à dire une nationalisation des industries par un pays et donc d’un gouvernement étranger. Il n’y a pas pour

Pippa Malmgrem de véritables garanties significatives. Et même la Chine ne peut faire un chèque assez gros pour remplir le trou des dettes cumulées des pays de la zone euro.

Donc l’Allemagne réimprime ses Deutsche Mark pour se prémunir de la disparition de l’euro, afin de rester souveraine… Qu’attend donc Nicolas Sarkozy pour réimprimer notre monnaie nationale, le franc, et sortir de ce système d’emprunt sur les marchés qui date de 1973 et qui nous a sur-endetté ?

 http://www.observatoiredeleurope.com/L-Allemagne-serait-en-train-de-reimprimer-des-Deutsche-Marks_a1666.html



L’ex-conseillère économique du Président américain George W. Bush, Pippa Malmgren connaît apparemment bien la Deutsche Bank. Elle vient de révéler sur son blog que les Allemands comptent,

selon elle, réintroduire le Deutsche Mark sur les marchés. Ils auraient déjà commandé la nouvelle monnaie et même demandé à leurs imprimeurs de se dépêcher. Rappelons que le Vice-chancelier allemand,

Philippe Roesler, avait prononcé un discours en septembre dans lequel il dit qu’il n’y aura pas un sauvetage de plus d’un pays de la zone euro. Cette déclaration est en totale cohérence avec la position

du peuple Allemand qui selon un sondage récent est à 70 % opposé à transférer les richesses allemandes pour sauver les nations sur-endettées. (http://www.pippamalmgren.com/77.html )

Source: http://www.luniondescitoyenspatriotesleblog.com/

11/11/2011

Bruxelles veut avoir les clefs des coffres d’État des 17 pays de l’euro. Et pourquoi ???

Ce qui suit vaut le coup d’être lu. Un peu long, mais on comprend bien des choses à l’heure où nous sommes au bord du gouffre. Et l’on y apprend comment nous en sommes arrivés là. Inutile de se flageller; nous n’en sommes pas responsables, nous les citoyens de l’Europe. Les mains sales ne sont pas les nôtres. Mais ça, on s’en doutait…

FDF

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Des dettes d’État au franc d’État


« Les clefs des coffres »…  Il n’y a que comme ça qu’ils peuvent sauver l’euro, disent-ils. Le Traité du MES a déjà été signé. Si les parlements nationaux le ratifient c’est la fin de nos démocraties souveraines. Est-ce bien ce que nous voulons? Y a-t-il une alternative?

Pour ceux qui savent comment le système d’argent fonctionne, la solution logique des problèmes actuels est relativement simple. A la télé, du moins aux Pays-Bas, le sujet est encore tabou [1], mais si vous voulez savoir ce qu’il en est, voici une explication. (Et ceux qui savent tout déjà, peuvent passer de suite à 2. Réforme bancaire.)

1.   Le système d’argent actuel

Les banquiers ont maintenant, mondialement, un système d’argent qui est basé sur la création de l’argent du néant. Quasiment tout l’argent sur les comptes bancaires c’est du vent. Il n’y a qu’une toute petite quantité de véritable argent en circulation. Comment ça fonctionne?

Le banquier est un comptable

Chaque fois qu’un banquier fournit un prêt, il ne fournit pas d’argent, mais un avoir. Le prêt ne consiste en rien de plus que des chiffres dans la comptabilité du banquier. Présumons, que tu veuilles faire un emprunt à ta banque, Banque A.Sec. D’un côté le banquier inscrit que tu lui dois 250.000 euros et de l’autre côté qu’il te doit 250.000 euros. Tu les vois arriver sur ton compte. Tu peux les dépenser. Acheter une petite maison? D’accord, achetons une petite maison.

Supposons que tu remettes un chèque au vendeur de la maison. Celui-ci porte ce chèque à sa banque, la Banque Rougeschild. Celle-ci veut alors échanger ce chèque à ta banque, contre du vrai argent bien entendu. Rougeschild sait comment son collègue a sorti les chiffres de son chapeau et il ne se contente pas de vent.

Donc, maintenant, la Banque A.Sec doit débourser du vrai argent. Cependant, dans la pratique, la plupart du temps cela n’est pas nécessaire. C’est que la Banque Rougeschild fournit des prêts continuellement aussi. Et une partie de ces prêts sont dépensés chez des clients de la Banque A.Sec. Donc, ce qui se passe, c’est que la banque Rougeschild échange sa créance de 250.000 euros sur la Banque A.Sec contre une créance de la Banque A.Sec sur Rougeschild.

Des intérêts sur du vent

De cette façon les banquiers peuvent mettre toujours plus de prêts en circulation. Une boîte de vent est échangée contre une autre et les clients ne remarquent pas comment ils sont bernés. Car pour ces boîtes de vent, il faut quand-même payer des intérêts.

Juste, pour s’amuser, un exemple où les banquiers créent des millions, sans qu’il y ait besoin d’un seul centime de véritable argent. Dans la réalité c’est un peu plus complexe, mais quand-même.

Mettons qu’il y ait 3 banques, qui servent respectivement 20%, 30% et 50% de la population. Nous supposons que tous les trois ont le même type de clients, qui ont les mêmes besoins en emprunts et en dépenses. Il sera démontré, que tous les payements que ces banques devront faire au moment où l’emprunteur dépense son emprunt, seront compensés par les recettes de ces dépenses.

Les emprunteurs de la première banque dépensent 20% de leurs emprunts chez des clients de leur propre banque, 30% chez des clients de la Banque 30% et 50% chez les clients de la Banque 50%. Etcetera. Si nous additionnons toutes les recettes de tous les prêts, chaque banque a reçu autant qu’elle a créé. Voilà 100 millions en avoirs sur des comptes bancaires, sans qu’un seul centime de vrai argent ait été dépensé.

Lorsqu’on demande à des banquiers, s’ils créent de l’argent du néant, ils répondent généralement qu’ils ne fournissent des prêts que lorsqu’ils ont des avoirs en face. Cependant, ces avoirs accroissent tout seul par les prêts qu’ils fournissent ensemble.

Trafic des paiements

Tout le trafic des paiements va de la même façon. Si tu fais un paiement à quelqu’un chez une autre banque, c’est ta banque qui doit le payer à l’autre banque. Mais encore le même jour il y aura des paiements par des clients de l’autre banque à des clients de ta banque. Tous ces paiements interbancaires sont tout simplement compensés les uns par les autres.

Ce que les banques paient finalement les unes aux autres, se sont les petites différences entre les paquets de paiements entrants et sortants. Pour faciliter ces transferts toutes les banques ont un compte chez la banque centrale. Les montants dans ces comptes sont considérés comme du vrai argent (car, si elles le voulaient, les banques pourraient demander la totalité de la somme en billets, puis que la banque centrale est autorisée à les imprimer.)

À la banque centrale il y a une règle que chaque soir toutes les banques doivent avoir un avoir positif sur leur compte. Si un banquier est à court, (par ce qu’il a payé plus qu’il n’a reçu ce jour là), il emprunte pour la nuit à un collègue, (qui a alors reçu un peu plus qu’il n’a payé). Et lorsque les collègues ne se font pas confiance, comme ce fut le cas lors de la crise bancaire en 2008 et comme ça l’est à nouveau maintenant depuis quelques mois, alors le banquier peut emprunter à la banque centrale pour un quart de pourcent de plus.

Banquiers entre eux

Entre eux, les banquiers ont convenu des règles sur le capital minimum requis face aux risques calculés, comme ceux des prêts en cours. Ce capital est infime comparé aux risques, mais de cette façon la création d' »argent » du néant est quelque peu freinée et les banques restent davantage au pas les unes avec les autres dans la fourniture des prêts. Ceci augmente leur confiance mutuelle pour se prêter de l’argent, et leur permet à tous de pouvoir optimiser leurs possibilités de profit.

Les banquiers sont en premier lieu des banquiers entre eux. Lorsque des clients des grandes banques Néerlandaises, mécontents des paiements de bonus excessifs, portaient massivement leur argent chez Triodos (une banque connue pour investir dans des projets qui donnent bonne conscience), cet argent manquait aux grosses banques. Heureusement Triodos n’est pas la plus méchante et prêtait cet argent tout simplement à ces mêmes grosses banques. (Malheureusement des banques éthiques n’existent pas, tout au plus des banques avec des airs sympathiques. Mais avec un tel système d’argent on ne peut pas s’attendre à mieux, non?)

Mais dès que des nuages menaçants se présentent à l’horizon et qu’il y a des risques de grosses pertes pour les banques, la confiance mutuelle disparaît immédiatement. Alors, chaque banquier tente de se débrouiller tout seul. Chacun d’eux tente alors d’augmenter ses réserves de caisse et de minimiser les risques. Résultat, pendant des mois les entreprises ne reçoivent guère plus de crédits et les vagues de licenciements et faillites recommencent à ravager le pays. Et si l’orage ne bouge pas de place, cela peut même durer des années. Formidable, non? un tel système bancaire!

Les montants déménagent d’un compte à l’autre

Revenons à notre maison vendue. Donc, le vendeur dispose maintenant de 250.000 euros en vent, qu’il dépense à son tour. De cette façon ce soi-disant argent va d’un comte au suivant. Donc même si tu n’as jamais pris de crédit, il n’y a que du vent sur ton compte, que tu as reçu pour ton travail ou pour des marchandises que tu as vendues. Si, par exemple, tu étais à la banque ING, la plus grosse banque aux Pays-Bas, cette dernière ne dispose que de 3 centimes de vrai argent pour chaque euro d’avoir dans ton compte.

Toujours moins d’argent en poche

En fait, avec du vent ils ont gonflé ces 3 centimes et les ont multipliés par 33. Quand tu déposes un billet de 100 euros chez ING pour verser sur ton compte, elle fournit des prêts à hauteur de 3300 euros. Autrement dit, pour chaque euro que nous ne gardons pas dans notre poche, les banques gagnent un multiple en intérêts.

Peut-être tu comprends maintenant pourquoi les banques nous séduisent à payer de plus en plus de choses électroniquement. Les cartes de crédits, cartes bancaires, cartes des stations d’essence, cartes de prépaiement, cartes pour les transports publiques, cartes de paiement pour parkings, elles ne servent qu’à une seule chose: faire en sorte que nous n’ayons besoin d’argent comptant le moins possible.

Il y a cependant un revers à la médaille. Les réserves de caisse (les billets de banque et l’avoir échangeable à la banque centrale) ne servent pas qu’à fournir de l’argent comptant aux clients et pour régler les petites différences entre paiements sortants et entrants. C’est aussi la première réserve pour absorber des pertes. Mais, comme les revenus croissent disproportionnellement en baissant le pourcentage de réserves de caisse, la tentation est grande de prendre plus de risques. Ainsi, notre argent plastic moderne contribue au comportement-de-prêt téméraire de nos banquiers.

Regardons ce qui se passe quand on porte un billet de 100 euros à la banque pour le verser sur notre compte. Comme dit, à 3% de réserve de caisse la banque ne dispose que de 3 centimes pour chaque euro sur ton compte.

Dans la colonne de droite tu vois que les revenus augmentent disproportionnellement au fur et à mesure que la réserve de caisse diminue. Et – à l’inverse – si avec un même montant de réserve de caisse la banque voulait retourner de 3% à 4%, elle devrait réduire les prêts en cours d’un quart…

Tous les montants sont temporaires

À des moments convenus tu devras rembourser l’avoir que tu as eu du banquier A.Sec. De tout l’argent en cours, tu dois tenter d’obtenir assez pour payer ces remboursements. Banquier A.Sec écrira alors dans sa comptabilité, que le montant que tu lui dois est diminué et il diminue le montant que tu lui dois. Tu vois disparaître ce montant de ton compte. Ainsi les avoirs créés disparaissent de la circulation. Cela fait donc une diminution de la quantité d' »argent » dans le pays.

Les intérêts

Les intérêts que tu paies ne disparaissent pas de la circulation. C’est avec ça que le banquier paye tous ces frais (tels que: intérêts, assurances, personnel, entretien, factures des sous-traitants qui s’occupent des paiements via internet etc.) et le capital est rehaussé, de manière qu’il puisse prêter davantage encore la fois d’après.

La “masse d’argent” doit croître

Le risque classique pour le banquier c’est que les emprunteurs ne remboursent que partiellement ou pas du tout. Et lorsque le gage s’avère insuffisant, c’est lui qui reste avec des ennuis dans sa comptabilité, c’est à dire, avec des montants qu’il devra tôt ou tard enregistrer comme des pertes.

Pour diminuer le risque de défauts de paiement les banques prennent soin, qu’il y ait de plus en plus de prêts en cours. Car plus il y arrive de l' »argent » en circulation, moins ça vaut. C’est l’inflation bien connue. Le montant que l’emprunteur doit rembourser est fixé. Et comme ce montant diminue en valeur pendant la période du crédit, l’emprunteur peut le gagner plus aisément. S’il doit payer 6% d’intérêts et l’inflation est de 2%, la charge des intérêts est 1/3 moins. [graphique]. Ainsi le nombre de défauts de paiement est considérablement réduit.

D’ailleurs, cet avantage pour les emprunteurs correspond exactement à la diminution de la valeur de l’argent pour les usagers. En fait, en tant qu’usager de l’argent ils paient également une partie des intérêts.

Travailler toujours plus

C’est cette même inflation qui fait que nous devons travailler toujours plus. Chaque fois que plus d' »argent » arrive en circulation nous devons essayer de gagner plus, si nous ne voulons pas nous appauvrir.

Bien entendu, une banque centrale ne racontera jamais que la croissance de l’argent est une nécessité pour les banquiers. Le prétexte officiel c’est que l’inflation contribue à plus d’activité économique.

Et de là sort la croyance largement répandue qu’une économie doit croître pour être saine. Une fable extrêmement dangereuse. C’est qu’une croissance économique n’est pas possible sur une Terre limitée. Et plus nous continuons, plus nous détruisons. Ce que l’on peut dire, c’est qu’un système d’argent qui a besoin d’une masse d’argent croissante pour pouvoir fonctionner, est inapte pour une société durable.

Les dettes d’état

Notre gouvernement dispose d' »argent » par la taxation. Avec cela il finance des choses qui sont importantes pour nous tous, comme des digues, routes, ponts, écoles, hôpitaux, gendarmerie, armée etc. Régulièrement il arrive que le gouvernement fasse des dépenses avant d’avoir levé les impôts correspondants. Dans le système actuel le gouvernement devra alors emprunter de l’argent et payer des intérêts dessus. C’est la dette d’État (aussi appelée dette publique) bien connue. On en a peut-être pris l’habitude, mais en fait c’est quelque chose d’étrange. Dans la communauté des gens exécutent des tâches pour la communauté, tout le monde est payé pour sa contribution et ensuite il reste une dette. Et sur celle-ci nous payons tous – via des impôts supplémentaires – des intérêts.

La création d’argent par des banques à gestion privée

Ceci est causé exclusivement par le fait que dans le passé les représentants du peuple ont cédé la création d’argent à des banquiers privés. Ce fût au temps où l’on accordait encore beaucoup de valeur au conte de fée, racontant que seuls des banquiers pouvaient tenir la gestion monétaire en ordre. Si le gouvernement mettait l’argent en circulation, cela mènerait sûrement à un désastre!

Une démocratie sans argent propre

Le résultat c’est que nous continuons à affirmer que nous vivons dans une démocratie, tandis que l’un des attributs les plus importants de notre société, la création d’argent est entre les mains de banquiers privés. Même si en France les administrateurs de la Banque de France sont désignés par le gouvernement, ces administrateurs n’ont pas d’ordre à en recevoir. La Banque est indépendante du gouvernement. Autrefois elle déterminait également le taux d’intérêt de façon autonome, comme on disait « dans l’intérêt de l’économie ». Maintenant cela est fait par la Banque Centrale Européenne (BCE), dont les 17 banques centrales de la zone euro sont propriétaires et exploitants.

Un taux d’intérêt pour tous

La BCE a relevé le défi impossible de déterminer un taux d’intérêt pour les 17 pays différents, avec des économies complètement différentes et qui ont des possibilités de productivité très différentes. Bien entendu, il est quasiment impossible de fixer un taux d’intérêt, qui ait un effet optimal pour tous les pays. Un changement du taux ne peut entraîner des effets bénéfiques que pour un ou quelques pays. Et les autres pays en portent les conséquences.

L’euro, l’expérimentation monétaire la plus chère de l’histoire

L’euro entrera probablement dans l’histoire comme  l’expérimentation la plus chère qui ait jamais existée. Depuis le commencement du projet en 1970, il était déjà connu, qu’il était voué à l’échec, mais des banquiers et des politiciens têtus l’ont poussé en avant malgré tout. Le problème c’est qu’une monnaie unique ne peut fonctionner dans une zone économique homogène. [2] [3] [4] Voici pourquoi.

Lorsque des consommateurs, dans des pays avec des possibilités de productivité plus réduites, préfèrent acheter des produits d’importation moins chers et meilleurs, la dette extérieure augmente. En même temps, la productivité dans le pays diminue. Un pays qui dispose de sa propre monnaie peut alors dévaluer cette monnaie. Cela rend les produits d’importation plus chers pour sa propre population et les produits d’exportation moins chers pour les acheteurs étrangers. Ainsi la dette diminue et la productivité augmente. Des dévaluations étaient très courantes avant l’introduction de l’euro. Aujourd’hui les pays moins productifs sont comme des rats dans une trappe. Ils ne pourront jamais sortir des dettes. C’est pour cela que la méthode qu’on applique, de combler ces pays avec des dettes encore plus élevées, est étrange et malade.

L’euro couplé à l’adhésion de l’Union Européenne

Les banquiers ont réussi à obtenir que les pays ne peuvent sortir de l’euro sans sortir de l’Union Européenne. Eh bien, ce seront « deux mouches d’un coup ».

L’UE

De plus en plus de gens comprennent, que l’Union européenne est beaucoup moins démocratique et sociale que les citoyens en Europe souhaitent. Bien que cela fusse le cas depuis le départ, beaucoup ne voient que depuis peu que le Parlement Européen n’est qu’un simulacre et pas un parlement avec un pouvoir démocratique. Les gens se rendent compte de plus en plus que la Commission Européenne (CE) et la Banque Centrale Européenne tirent tout le pouvoir vers elles. D’ailleurs, pour la CE et la BCE le nouveau traité européen du MES  [5] sera la trouée pour mettre les parlements européens hors jeu. La ratification de ce traité semble être dans la poche pour elles, car la plupart des députés dorment encore ou ne peuvent pas le croire. (Ou seraient-ils complices?)

L’Union Européenne a comme principe déposé l’économie de marché libre. Presque tout le monde a compris entre-temps, que la dérégulation des banques, la privatisation des infrastructures et l’abolition des tâches gouvernementales mènent à une société dure et ravagée par des crises. Ces principes sont désuets. Les défenseurs de ces principe ne pourront les imposer qu’avec de la violence. La Grèce ne sera pas la dernière victime.

Le scénario du FMI

La CE et la BCE coopèrent maintenant avec le FMI pour écraser des pays trop endettés sous des dettes encore plus lourdes. Le scénario pour prendre le pouvoir a été appliqué maintes fois par le FMI durant ces dernières cinquante années. Cela se déroule comme ceci: on commence par manoeuvrer un pays dans des difficultés et dès qu’il se trouve endetté, on l’écrase sous des dettes supplémentaires telles, qu’il ne peut même plus payer les intérêts. Ensuite on garde le pays sous tutelle et on prend soin d’affaiblir le gouvernement le plus possible en imposant des coupes budgétaires de plus en plus grandes. Avec des mesures d’austérité, on fait saigner la population bien comme il faut. Ainsi elle sera plus rapidement satisfaite, lorsqu’on lui laissera un peu d’air. Et dès que les choses seront bien déréglées, on vendra les richesses du pays à des investisseurs étrangers et on introduira une économie de marché totalement libre.

Nous aussi

Qui réfléchit un peu, voit qu’avec le scénario des fonds de secours tous les pays de la zone euro se retrouvent endettés. Cela aussi est prévu dans le scénario criminel. Les prêts massifs servent d’abord à pouvoir mettre un pays sous tutelle. Dès que cela est un fait, ils peuvent déclarer que le pays ne pourra jamais rembourser ses dettes. En suivant, ils peuvent manoeuvrer les victimes suivantes dans les dettes. Ce sont les gouvernements qui se sont portés garants pour les prêts. Ils devront couper leurs dépenses pour payer les pertes. Et pour tous les pays le même refrain sera répété, que les gouvernements devront réduire, réduire, réduire leurs dépenses. Jusqu’à ce que quasiment rien ne reste du rôle et de la fonction du gouvernement national et que Bruxelles peut prendre le pouvoir. Bien entendu, cela s’accompagnera d’énormes troubles sociaux. Vous pouvez lire le reste dans le livre de Naomi Klein, La Stratégie du Choc (The Shock Doctrine).

2.   La réforme bancaire

Le franc d’État

La solution est simple. Au lieu de dépenser des milliards d’euros supplémentaires pour un euro qui est voué à disparaître tôt ou tard et au lieu de nous laisser prescrire des mesures d’austérité par la Commission Européenne et la banque centrale Européenne non-démocratiques, nous pouvons introduire un franc d’État.

Techniquement cela est relativement simple à réaliser. À la place de la banque centrale actuelle, il y aura une nouvelle banque centrale de l’État. Celle-ci tombera sous la responsabilité du Ministère des Finances et sera contrôlée par le Parlement. Une commission de gens bien formés veillera sur les intérêts à long terme du système d’argent.

La banque d’État sera la seule qui est habilitée à créer de l’argent. Tous les prêts seront fournis en argent d’État, que ce soit sous forme électronique ou en espèces. Il sera interdit aux banques commerciales et aux institutions financières de créer des avoirs du néant. Tous les nouveaux avoirs devront être couverts à 100% par de l’argent d’État. En ce qui concerne les prêts en cours au moment de la réforme, les banques qui les ont émis en resteront responsables jusqu’à leur remboursement par les emprunteurs. Pour autant qu’elles veuillent, les banques commerciales pourront devenir des intermédiaires entre la banque d’État et le public pour la fourniture de crédits et elles pourront gérer les comptes des clients au nom de la banque d’État. Dans ce cas, pour le public, rien ne change à leurs comptes existants. Les avoirs en euros seront transformés 1:1 en francs d’État. Comme intermédiaires, les banques ne recevront pas d’intérêts, mais une commission pour leurs services.

Émission de francs d’État

L’émission de francs d’État fournit une quantité comparable d’euros. Ceux-ci pourront être gardés par la banque d’État pour le paiement de dettes et également comme réserve stratégique gigantesque. Il ne me semble pas impensable qu’à un moment ou un autre le nouveau franc d’État puisse être attaqué sur les marchés d’échange. Nous serons à peu près le seul pays au monde qui aura son propre argent d’État et les banquiers privés puissants ne nous en seront pas reconnaissants.

Pas d’austérité

La cause des mesures d’austérité sont les prêts gigantesques que le FMI, la CE et la BCE ont chargés délibérément sur la Grèce, lorsque le pays croulait déjà sous trop de dettes. Il était prévisible qu’après la prise de pouvoir ces prêts seraient déclarés irrécupérables à un moment ou un autre et que les pertes arriveraient sur les épaules des citoyens des autres pays de la zone euro.

Il n’y a pas longtemps, le fonds de secours s’élevait à 440 milliards d’euros. C’était en moyenne1320 euros par citoyen euro. Le 27 octobre 2011 il en restait 250 milliards, lorsque les chefs de gouvernement de la zone euro ont décidé d’en faire 1000 milliards d’euros à l’aide d’un tour de passe-passe de comptabilité. (Exactement, la formule du vent.) Il va de soi, que nous sommes garants maintenant pour 1000 milliards, c’est à dire 3300 euros en moyenne pour chaque citoyen euro. Quand le prochain fonds de secours, le MES, sera ratifié par les Parlements nationaux, s’y rajoutera une obligation de 700 milliards (2100 euros en moyenne par citoyen euro). Ensuite, ce fonds MES pourra être rehaussé à l’infini sans avoir besoin d’aval parlementaire.

Donc la cause des mesures d’austérité n’est pas liée à la situation française. Bien entendu, nous avons nos difficultés avec le vieillissement, qui demandent des adaptations, mais cela n’implique pas forcément que nous devons renoncer à notre gouvernement, à nos acquis sociaux, culturels et autres.

Arrêtons l’euro, arrêtons l’UE et arrêtons les mesures d’austérité.

Caisses de retraite

Tu peux épargner de l’argent pendant ta vie pour ta retraite, mais ce que tu pourras en faire dépendra largement de la situation à ce moment-là. Déjà avant 1980 il était clair qu’aux environs de 2015 une énorme vague grise devait arriver de gens de 65 ans et plus, face à laquelle il y aurait une population active de plus en plus réduite. Les caisses de retraite ont laissé croire leurs cotisants à cette fausse idée, qu’ils disposeraient d’une retraite à valeur garantie. C’est quelque chose qu’elles n’auraient jamais dû promettre avec cette situation prévisible. Pour les générations de retraités précédentes la situation était bien différente. Grâce à un rapport très favorable entre peu de retraités et une grande population active, les retraites pouvaient, pour ainsi dire, être payées directement par les cotisations de la population active. Ces temps sont révolus.

Les caisses de retraite complémentaire ont généralement investi une partie des cotisations payées dans des obligations d’État. En fait, une partie des retraites est donc dès à présent payée par nos impôts. Une autre partie provient des investissements à l’étranger. Autrement dit, des bénéfices d’entreprises à l’étranger. Encore autrement dit, du fait que des ouvriers ailleurs sur le globe exécutent une partie de leur travail pour payer nos retraites. Donc, une sorte de colonialisme financier.

Personnellement je préfèrerais que nous prenions soin de nous-mêmes et soignons nos personnes âgées nous-mêmes. À mon avis, il y a assez de possibilités pour cela, si nous construisons notre société pas à pas sur des bases de durabilité et coopération au lieu de compétition et de gains financiers.

Système d’argent moins cher

Le système d’argent de l’État peut fonctionner de façon bien meilleur marché que le système d’argent privé que nous avons aujourd’hui. En premier lieu, tous les intérêts vont à la caisse de l’État et profitent ainsi à la collectivité. Les intérêts pourront rester plus bas, puis que la banque d’État n’a pas besoin de faire des bénéfices. (Pas de gros salaires pour les financial boys, pas de primes, pas de construction de capitaux onéreuse.)

La banque d’État n’a pas besoin d’un capital propre, puis que l’argent appartient à la collectivité. En fait, c’est nous tous qui garantissons la valeur de notre argent. Les défauts de paiement pourront être traités de la même manière que des dettes fiscales.

Argent permanent

Actuellement tout l’argent en circulation consiste de prêts en cours, qui devront être remplacés tout le temps. Pour diminuer les besoins d’emprunts, la banque d’État pourra décider de laisser une partie de tout l’argent en circulation en permanence (accompagné d’une politique fiscale appropriée). Dans ce nouveau système le gouvernement peut aisément réaliser ce fond d’argent permanent en faisant un nombre de dépenses (= mettre de l’argent en circulation) sans lever les impôts correspondants.

Inflation

En soi, le système d’argent d’État ne connaît pas de nécessité d’inflation. Il peut même continuer à fonctionner parfaitement en périodes de déflation. Les emprunteurs ne connaîtront plus l’avantage relatif de la diminution de valeur de leurs remboursements. Par contre, les frais d’intérêts pourront toujours être plus bas et pour des investissements démocratiquement voulus ils peuvent être supprimés en totalité. (Et si les taux d’intérêts bas causaient des problèmes dans le contexte international, la charge des intérêts pourrait être compensée fiscalement, totalement ou partiellement.)

Dettes d’État

La dette d’État (dette publique) actuelle a été causée par des dépenses du gouvernement pour lesquelles les impôts n’étaient pas levés d’avance. La dette d’État peut être supprimée au plus tôt avec les francs d’État nouvellement créés. Cela arrête les paiements des intérêts. Ensuite le concept de dette d’État pourra être jeté à la poubelle, puis que l’État, en cas de besoin, pourra s’adresser à sa propre banque. Pour les dépassements du budget les cas permis et les limites pourront être décrits, de même que les conditions pour des exceptions, pour lesquelles nous pouvons penser à une majorité parlementaire requise des deux tiers. Les règles pourront être ancrées dans la constitution.

Influence démocratique

La moindre influence des banquiers sur la forme de notre société laissera la place à plus d’influence démocratique. Cela offre la possibilité d’entamer la transition vers une société durable. Éclaircissement, intéressement et concertation de la population seront de grande importance pour la réaliser. Il ne me semble pas exclu que pour cela des structures démocratiques améliorées soient nécessaires.

Europe

L’Union Européenne offre chaque jour beaucoup de facilités au commerce international. Mais est-ce que le prix ne devient pas trop élevé maintenant? Est-ce que nous voulons échanger nos démocraties souveraines contre la gouvernance dictatoriale de la Commission Européenne, qui veut couper jusqu’à l’os dans tous nos acquis et transformer notre société en terrain de jeux financiers? Personnellement je pense que dans ce cas ces facilités sont payées beaucoup trop chères.

D’ailleurs, la coopération avec nos partenaires européens ne s’arrêtera pas quand nous quitterons l’UE. La coopération véritable est basée sur le commerce, l’industrie et le tourisme et sur tout qui sert des intérêts mutuels.

Notes et références:

[1]

Le 25 octobre 2011, chez « Pauw en Witteman » (programme de palabre d’une chaîne néerlandaise) l’invitée Sunny Bergman se fait fermer la bouche résolument par Ewald Engelen, qui se présente comme géologue financier et qui vient éclairer l’histoire de crise de la perspective de la presse globale. Après que EE ait présenté la misère sommairement, Sunny Bergman remarque: “Mais il est également juste de soumettre à discussion le modèle de croissance économique en soi.”
EE, comme mordu par un chien: “Oui, c’est une prise de position luxueuse. C’est vraiment à faire. Quand on roule dans une belle bagnole attrayante.. » – SB: « Je n’ai pas de belle voiture. » – « non, d’accord, et qu’on peut acheter de bonnes choses à manger chez Marché. Mais pour beaucoup, beaucoup d’autres gens cela est une exercice qui n’existe nulle part dans leur image du monde. » (Et donc, surtout pas dans l’image du monde de cet Ewald lui-même.)

[1] Dans les études scientifiques sur le “optimum currency areas” (régions optimales pour une monnaie) nous pouvons distinguer des études centrées sur les conditions nécessaires et celles d’après 1970 (lorsque les politiciens avaient décidé qu’ils voulaient une monnaie unique), qui sont davantage centrées sur les coûts et bénéfices.

Roman Horvath and Lubos Komarek dans “OPTIMUM CURRENCY AREA THEORY: AN APPROACH FOR THINKING ABOUT MONETARY INTEGRATION” (2002)

(Traduction Française, voir en dessous.)

“It is possible to distinguish two major streams of the optimum currency area literature. The first stream tries to find the crucial economic characteristics to determine where the (illusionary) borders for exchange rates should be drawn (1960s-1970s). The second stream (1970s-till now) assumes that any single country fulfills completely the requirements to make it an optimal member of a monetary union. As a result, the second approach does not continue in the search for characteristics, identified as important for choosing the participants in an optimum currency area. This literature focuses on studying the costs and the benefits to a country intending to participate in a currency area.”

“Il est possible de distinguer deux courants majeurs dans la littérature sur les régions optimales pour une monnaie. Le premier courant tente de trouver les caractéristiques clefs pour déterminer où les frontières (imaginaires) pour des taux de change devraient être établies (années 60 et 70). Le deuxième courant (de 1970 jusqu’aujourd’hui) suppose que n’importe quel pays individuel répond entièrement aux exigences pour en faire un membre optimal d’une union monétaire. Par conséquent, la deuxième approche ne continue pas à rechercher les caractéristiques, qui ont été identifiées comme importantes pour choisir les participants dans une région monétaire optimale. Cette littérature-ci est centrée sur l’étude des coûts et bénéfices pour un pays qui a l’intention de participer dans une région [union] monétaire.”

http://wrap.warwick.ac.uk/1539/1/WRAP_Horvath_twerp647.pdf , page 7.

Friedman décrit les avantages de cours de change flexibles comme suit : « Comme on le constate habituellement, les prix et les salaires dans un pays sont relativement rigides et [ces] facteurs sont immobiles entre pays. Par conséquent, lors d’une demande négative ou d’un choc dans l’approvisionnement, le seul instrument pour éviter une plus grande inflation ou du chômage est un changement dans le taux de change flexible (ce qui veut dire réévaluer ou dévaluer la monnaie). Cela ramènera l’économie vers l’équilibre interne et externe initial. (…) Sous le régime de taux de change fixes, il y aurait toujours l’impact déplaisant du chômage ou de l’inflation. »

http://wrap.warwick.ac.uk/1539/1/WRAP_Horvath_twerp647.pdf , page 8.

[2] Yrd. Doç. Dr. Hüseyin Mualla YÜCEOL, Mersin Üniversitesi İktisadi ve İdari Bilimler Fakültesi, Maliye Bölümü, dans “WHY THE EUROPEAN UNION IS NOT AN OPTIMAL CURRENCY AREA: THE LIMITS OF INTEGRATION” (« POURQUOI L’UNION EUROPÉENNE N’EST PAS UNE REGION DE MONNAIE OPTIMALE : LES LIMITES D’UNE INTÉGRATION »)

« L’Europe n’est pas une région de monnaie optimale. Néanmoins, le 1er janvier 1999 onze pays de l’UE ont démarré une Union Monétaire Européenne en adoptant une monnaie partagée, l’euro, tandis que l’UE ne répond pas à tous le critères pour une région monétaire optimale. Aussi, joindre l’UE n’est pas la même chose que joindre l’euro, aussi bien pour les anciens et les nouveaux membres. »

http://eab.ege.edu.tr/pdf/6_2/C6-S2-M6.pdf , page 66

[3] Paul de Grauwe, parties d’un speech:

(Traduction Française, voir en dessous.)

“With up to twenty-seven members instead of the present twelve, the challenge for ensuring a smooth functioning of the enlarged Eurozone will be daunting. The reason is that in such a large group the probability of what economists call ‘asymmetric shocks’ will increase significantly. This means that some countries may experience a boom and inflationary pressures while others experience deflationary forces. If too many asymmetric shocks occur, the ECB will be paralyzed, not knowing whether to increase or to reduce the interest rates. As a result, member countries will often feel frustrated with the ECB policies that do not (and cannot) take into account the different economic conditions of the individual member countries. This leads us to the question whether the enlarged EMU will, in fact, be an optimal currency area.” (…)

“If a country is hit by negative shocks brought about by agglomeration effects, the wage cuts necessary to deal with these shocks will inevitably be very large. To give an example: If Ford Motor were to close down a plant in Belgium and to invest in Poland instead, the wage cut of Belgian workers that would convince Ford Motor not to make this move would have to be 50% or more given that the wage not feasible, then flexibility dictates that the Belgian workers be willing to move.”

« Avec vingt-sept membres au lieu des douze d’aujourd’hui, le défi pour s’assurer d’un fonctionnement fluide de la zone euro élargie sera terrible. La raison en est que dans un groupe si large la probabilité de ce que les économistes appellent des ‘chocs asymétriques’ augmente de façon significative. Cela veut dire, que certains pays peuvent avoir une hausse et une pression inflationniste, tandis que d’autres ont des forces déflationnistes. Si trop de chocs asymétriques surviennent, la Banque Centrale Européenne sera paralysée, ne sachant pas si elle doit augmenter ou réduire les taux d’intérêt. Par conséquence les pays membres se sentiront souvent frustrés par la politique de la banque Centrale Européenne, qui ne tient pas compte et ne peut pas tenir compte) les conditions économiques différentes dans les pays membres individuels. Cela nous mène à la question si l’Union Monétaire Européenne élargie sera une région de monnaie optimale. » (…)

« Si un pays est touché par des chocs négatifs causés par des effets d’accumulation, les baisses de salaires nécessaires pour gérer ces chocs seront inévitablement très importantes. Si Ford Motors fermait une usine en Belgique et, à la place, investit en Pologne, les baisses de salaires des travailleurs Belges devraient être de 50% ou plus pour convaincre Ford Motors de ne pas déménager. Et vu que de tels salaires ne sont pas faisables, la flexibilité dicte que les travailleurs Belges accepteraient de déménager. »

http://mostlyeconomics.wordpress.com/2010/06/21/were-europes-curent-problems-never-imagined/ 

[5]

MES, le nouveau dictateur européen (article)
http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm

MES, le nouveau dictateur européen (vidéo, 3:50)
http://www.youtube.com/watch?v=rFTbIGahzhU

MES, un coup d’état dans 17 pays
http://www.courtfool.info/fr_MES_un_coup_d_etat_dans_17_pays.htm

traduit le 5 novembre 2011

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Copyright:

La reproduction de cet article est libre, de préférence avec une mention du lien vers l’article original:  http://www.courtfool.info/fr_Des_dettes_d_Etat_au_franc_d_Etat.htm  .

L’auteur peut être contacté via www.courtfool.info/fr_contact.htm

.

Source: Rudo de Ruijter,
Chercheur indépendant,
Pays-Bas

09/11/2011

La « dette publique »…

On en entend tous parler mais combien d’entre nous savent ce que c’est exactement? Tout ce qu’on en retient pour l’instant est ce fameux plan d’austérité qui va conduire certains d’entre nous directement à la précarité. C’est comme l’article 123 du Traité de Lisbonne…


Au fait, on nous avait consultés par référendum (pour une fois) sur l’approbation de la création d’une constitution européenne en 2005? Et nous avions répondu ainsi:

Mais nos « hautes instances » n’avaient pas tenu compte de l’avis du peuple en ratifiant deux ans après le Traité de Lisbonne… Voir: http://tinyurl.com/38v4hc

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Explication en vidéo…

FDF

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http://youtu.be/P8fDLyXXUxM

En Europe, les groupes « populistes » ont de plus en plus la cote…

Le tsunami populiste approche…

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Et il est inutile de se poser la question afin de savoir pourquoi cet élan de résistance. Les peuples de souche en ont marre de voir partout la priorité non-nationale sur le podium des projets politiques des gouvernants. Ils en ont marre de subir économiquement et psychologiquement les bienméfaits de l’immigration. On ne s’occupe plus des pays Européens, on se concentre sur le Maghreb. On leur prépare le terrain, aux envahisseurs? Et bien pratiquons dès à présent la politique de la terre brûlée… Il existe un tas de façons de le faire…
FDF

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L’extrême droite a le vent en poupe dans l’Union européenne et ses thèses rencontrent un écho grandissant chez les jeunes hommes de moins de 30 ans, selon une étude publiée lundi à Bruxelles par le centre de réflexion britannique Demos. « Alors que de nombreux pays européens ont les yeux fixés sur l’état de leur économie, une autre crise de confiance se prépare. Dans toute l’Europe, des jeunes gens se sentent abandonnés par les partis traditionnels et leurs représentants et affichent de la sympathie pour les groupes populistes », met en garde Jamie Bartlett, auteur du rapport publié en anglais sur le site de Demos.

L’étude qui s’appuie sur les réponses fournies sur le site de socialisation Facebook par près de 11.000 sympathisants de 14 groupes d’extrême droite dans onze pays européens, montre que la montée de l’islamisme, perçue comme une menace, fédère de plus en plus de personnes en Europe. Ces Européens dénoncent également les effets de la mondialisation qui détruit « les droits des travailleurs ». Ils ont « perdu la foi » dans leur gouvernement, les institutions européennes et le système judiciaire, selon Demos.

« A leurs yeux, les principaux partis politiques ont perdu le contact avec la réalité, sont insipides et lointains, incapables de répondre aux difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement dans la vie de tous les jours« , résume Jamie Bartlett. Il faut « prendre au sérieux » leurs inquiétudes, préconise l’étude. Les responsables politiques européens doivent « se secouer, écouter et répondre », selon M. Bartlett.

Source: http://www.lefigaro.fr/

Merci à JC JC…

08/11/2011

Islamisation et multiculturalisme: la Norvège en a marre !

Eh ben, nous ne sommes pas les seuls. Ca fait plaisir. Et c’est sans compter les pays qui n’osent encore se plaindre.

Au lieu de perdre son temps dans une couteuse Union Européenne qui ne produit que des ennuis au monde entier, il aurait mieux valu mettre en place une Union Anti-Islamisme qui au moins nous aurait évité des « désagréments » de plus en plus fréquents. Mais est il trop tard???

Les islamistes ont cru que le mot « multiculturalisme » n’avait été inventé que pour eux. Ils devraient consulter un dictionnaire pour voir le sens de la racine (multi) du mot… Mais ça, c’est un peu trop leur demander.

FDF

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Voir: http://youtu.be/MzNM6UZxVhk

26/10/2011

Le gouvernement socialiste grec offre une mosquée de 16 millions d’euros aux islamistes d’Athènes !

Et au vu et au su des derniers évènements, c’est l’Europe qui rince!!! Ils sont dans une merde noire mais n’hésitent pas à construire une mosquée de 16 millions d’euros. Ca fait tout de même plaisir de les sortir de la mouise… J’en suis encore sous le coup ! Si ce n’est pas se foutre de la g….. du monde, ça!

FDF

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Incroyable, mais vrai !


 

Quel choc !

Alors que la Grèce est pratiquement en faillite, le gouvernement socialiste grec offre aux islamistes la construction d’une mosquée de seize millions d’euros !

Oui, vous avez bien lu !

Les Grecs ne savent plus économiser, ils ne payent plus d’impôts, le chômage explose, le niveau de vie est descendu au plus bas. Mais avec mépris, le gouvernement Grec a décidé d’investir dans une Giga mosquée dans la capitale Athènes… Le 7 septembre, le Parlement grec a adopté à une majorité de 198 voix sur 300, une proposition d’investir 16 millions d’Euros dans la construction d’une mosquée dans la capitale Athènes.

Le nombre de musulmans en Grèce, depuis quelques années, augmente très rapidement par l’arrivée massive de réfugiés illégaux arrivants d’Afghanistan, Irak, Turquie, Afrique du Nord et du Pakistan.

Voilà ce qu’est le socialisme : l’État socialiste laisse son propre peuple s’étouffer et mourir de faim.  Mais, le comble absolu, c’est l’inertie du Parlement européen ! Ils ignorent complètement les citoyens européens, juste bons comme cochons de payeurs.

C’est gravissime…

Voici maintenant les dix indices qui permettent de comprendre comment la Grèce en est arrivée là.

Dans un article très sévère pour la Grèce, le Daily Mail a énuméré quelques-uns des gaspillages ou abus fiscaux contre lesquels le gouvernement de Papandreou tente, avec mollesse et sans conviction, de lutter :

1.    Le métro d’Athènes est climatisé et offre des écrans plasma pour distraire les voyageurs. Il est gratuit pour les cinq millions d’habitants de la capitale. Plus exactement, il ne l’est pas, mais comme il n’y a pas de barrière pour empêcher les usagers sans ticket de passer, rares sont les passagers qui se soucient d’acheter leur billet. C’est le contribuable européen qui a payé le métro athénien qui a coûté près de 1,7 milliard d’euros.

2.    Le salaire moyen (annuel) des employés de la compagnie nationale ferroviaire grecque est de 70.000 euros, ce qui englobe les ouvriers et les agents de nettoyage des trains, et qui représente le triple des employés du secteur privé grec.

3.    Par ailleurs, le chiffre d’affaires annuel de cette compagnie est d’environ 90 millions d’euros, pour une masse salariale de près de 575 millions d’euros annuels, ce qui a même fait ironiser un politicien grec qui a remarqué qu’il eut mieux valu payer des taxis privés pour les déplacements des passagers.

4.    En une décennie, la masse salariale du secteur public a doublé.

5.    Plus de 600 professions bénéficient d’une retraite à 50 ans, avec une pension correspondant à 95 % du salaire de la dernière année, en raison de leur caractère « ardu et périlleux ». Ces professions englobent les pâtissiers, les animateurs de radio, les coiffeurs et les masseurs des bains turcs.

6.    Les déclarations d’impôts sont rédigées par les contribuables eux-mêmes, et sont rarement vérifiées. Ainsi, seules 5.000 personnes sur un pays de 12 millions d’habitants admettent gagner plus de 100.000 euros annuels. Or, plus de 60.000 foyers grecs détiennent pour plus de 1 million d’euros d’investissements, sans parler des montants investis à l’étranger. Beaucoup de contribuables grecs affirment ne gagner que 12.000 euros annuels, même lorsqu’ils possèdent des bateaux, des résidences secondaires sur des îles grecques et des propriétés à l’étranger.

7.    Lorsque le percepteur s’en agace, ils lui remettent une « fakelaki », une enveloppe contenant des espèces destinées à corrompre le fonctionnaire complaisant. Il existe même une sorte de tarif informel qui va jusqu’à 10.000 euros pour les foyers les plus riches. Il se dit que la famille grecque paye en moyenne 2.000 euros par an, en pots de vin, aux fonctionnaires complaisants de l’Etat !

8.    Les grands armateurs grecs, les plus riches de Kifissia (banlieue riche d’Athènes), sont exonérés d’impôts, en raison des bénéfices qu’ils sont supposés apporter au pays. Mais les chantiers navals sont maintenant vides, seules 500 personnes restent pour entretenir les navires des compagnies maritimes déclinantes.

9.    Seulement 300 résidents de cette même Kifissia ont admis détenir une piscine. Le vrai chiffre est estimé à 20.000 piscines

10.  Au total, les évasions fiscales coûteraient au pays la somme de 45 milliards d’euros à l’année

Conclusion amère du Daily Mail

« Après avoir livré bataille avec la police antiémeute qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, des milliers de manifestants campent toujours sur la place en attendant le vote des politiciens grecs de la semaine prochaine qui doit statuer sur les mesures d’austérité imposées par l’Europe. Pourtant, ces manifestants devraient retourner leur colère contre leur pays, contre ces Grecs qui se sont damnés pendant des années pour dénier à leur État les sommes qu’ils lui devaient. »,

Merci au « Clan »…

Source: http://tinyurl.com/3h5shl4

22/10/2011

Euro: panique à bord !!!

Sarkozy est prêt à ruiner les peuples européens pour sauver l’euro et les banques !

Ça s’affole et ça pédale dans la semoule de tous côtés !

– Sarkozy et Merkel n’arrêtent pas de se voir pour préparer le sommet européen de dimanche. Il semble qu’il y ait des désaccords entre eux… et avec les autres pays de l’UE.

– Ce sommet avait déjà été reporté du 17 au 23 octobre. Or on nous annonce qu’il sera un sommet de discussion et non de décision, et qu’il aura un second sommet mercredi prochain.

– Après Moody’s, c’est S&P qui menace de dégrader le AAA de la France (et aussi les notes d’autres pays européens).

– Le gouvernement avait prévu une croissance de 1,75% en 2012. Plus personne n’y croit. Donc François  Baroin devrait annoncer une baisse de la prévision (aux alentours de 0,9%) mais on ne sait pas quand. D’où augmentation (encore) des impôts et taxes et coupes dans les dépenses.

– Panne sèche sur les crédits aux collectivités locales suite à la banqueroute de Dexia.

– Le « hair-cut » (défaut partiel de la Grèce) est pratiquement acté. Reste à savoir de combien… Au moins 50% ! Qui va payer ? Les banques ou les États ? Ça se renvoie la balle…

Vous trouverez tous les liens sur http://www.lefigaro.fr/economie/ et autres médias.

Bref tous les voyants sont au rouge et on s’enfonce dans une spirale infernale…

http://www.dailymotion.com/video/xlt7nn_nicolas-doze-il-est-minuit-moins-cinq-20-10-2011-bfm-business-20-octobre-2011_news

Le compte à rebours semble lancé pour éviter que la zone euro n’éclate dans les prochains mois et avec à  la clé des plans d’austérité qui risquent de compromettre une reprise de la croissance, comme nous avons pu le constater avec la Grèce qui se trouve aujourd’hui dans une situation catastrophique, incapable de faire  face à son endettement abyssal par la faute de banquiers cupides et de gouvernants irresponsables, qui ont laissé dériver le système et qui se retrouvent  maintenant  dos au mur, n’ayant plus les moyens financiers de circonscrire l’effondrement des économies de la zone euro impactées par des déficits publics en constante augmentation  et des dettes souveraines dont on se demande , si elles seront un jour remboursées aux créanciers qui détiennent des obligations d’État.

 

Voici l’avis de Pierre Javonavic  ancien  journaliste au Matin de Paris puis au Quotidien de Paris de Philippe Tesson et rédacteur en chef des informations technologiques de Missive de France Câbles & Radios sur ce qui va se jouer à Bruxelles Dimanche 23 octobre 2011 et mercredi 26 octobre 2011 pour sauver l’Europe des nantis et des oligarchies financières.

« Une chose est sûre, Nicolas Sarkozy est prêt à endetter les Européens à 77% juste pour sauver l’Union Européenne. Tout le système financier peut basculer en une fraction de seconde dans les jours qui viennent. Ce que Nicolas Sarkozy veut faire, c’est limiter la perte sur la Grèce à 20% alors qu’ Angela Merkel veut 50%. Ennui, 50% de pertes sur la Grèce veut dire la faillite de facto de la Société Générale, de la BNP et du Crédit Agricole. Vous comprenez pourquoi Nicolas ne veut pas en entendre parler. Mieux vaut mettre les Européens en esclavage d’un système financier en faillite depuis 2008 que se rendre à l’évidence. Vous assistez à l’Histoire. Ah: en Grèce les députés corrompus ont voté une loi « gelant les conventions collectives« . Cela vous donne une bonne idée de ce qui nous attend. Clairement, les politiques sont devenus fous, qu’ils soient de droite ou de gauche. François Fillon a déclaré hier qu’il faut « une gouvernance économique européenne« , ce qui veut dire que quelqu’un d’autre aura les clés du porte-monnaie de la France. Le PS et l’UMP sont prêts à vendre la France pour sauver leur misérable petit fauteuil sans même tenir compte des conséquences à court et moyen terme. L’ Europe est au bord de l’explosion tout comme son économie. Les banques centrales ont beau remonter la bourse au cric, la situation est définitivement perdue. Faites des réserves de nourriture pour 3 mois, et maintenez les en permanence. Nicolas Sarkozy a trahi les Français en faisant passer le traité de Lisbonne alors que le peuple avait dit non. Maintenant, il est prêt à endetter la population jusqu’à la gorge et cela uniquement pour sauver les banques de leurs escroqueries monumentales. Voilà la véritable situation résumée en juste quelques lignes. Revue de Presse par Pierre Jovanovic »

« Paris et Berlin se seraient notamment mis d’accord sur une augmentation du fonds de secours (FESF) à 2000 milliards d’euros (…) », alors que dans le même temps, un haut responsable de l’Union européenne dément tout accord. »

L’UE compte 500 millions d’habitants. Comme l’a calculé un internaute dans sa réaction, ça fait donc 4000 euros par habitants, enfants et vieillards compris. 16.000 euros pour une famille de 4 personnes. Le revenu moyen d’un ménage français étant de 2500 euros et comme il y a 2,5 habitant par ménage, ça fait 4 mois de revenu par ménage ! Le tiers d’une année de revenu !!! C’est comme si vos revenus devaient être amputés d’un tiers pendant un an.

Alors que nous avons déjà en France un déficit primaire (donc hors dette) et une dette colossaux !

C’est de la folie furieuse…

Et attention au plan de rigueur (et le mot est faible) qui nous attend :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/10/18/04016-20111018ARTFIG00705-de-nouvelles-mesures-de-rigueur-ne-sont-pas-a-exclure.php

Hausse des impôts pour tout le monde et baisse des services publics et des prestations sociales, etc. Une rigueur à la grecque, parce qu’on n’aura pas la croissance prévue, et on connaît la spirale infernale rigueur-récession-rigueur-récession-etc.

Sarkozy va tout faire pour éviter d’annoncer et de planifier cette rigueur avant l’élection présidentielle. Il tentera de gagner du temps. Et ne parlons même pas de Hollande qui veut « réenchanter le rêve français » (sic !)

« Le Financial Times Deutschland affirme quant à lui que le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a évoqué une hausse de la capacité du fonds de stabilité (FESF) à 1000 milliards d’euros. »

L’ Allemagne aurait demandé à un imprimeur spécialisé britannique (« De La Rue » http://www.delarue.com/) d’imprimer secrètement et en masse des « nouveaux Deutsch Marks »… Difficile à cerner l’origine ou les origines de cette info, mais elle laisserait penser à une sortie allemande de l’Euro par le haut et par surprise. Rappelons que les Allemands sont « euro-septiques » (par rapport à l’Euro et non l’UE) à 54% à 71% selon la question posée par les sondeurs… Ils en ont marre de payer pour les autres !

Paradoxalement, les deux pays qui ont intérêt à sortir de l’Euro sont les deux extrêmes : l’Allemagne et la Grèce. Pour l’Allemagne, ce serait une opération quasiment indolore et même bénéfique. Pour la Grèce, le problème était sa dette en euros, mais comme elle fera défaut quasiment total de toute façon, ce problème ne se pose plus et ça permettra à la Grèce de faire une « dévaluation compétitive » ! Surtout si la zone Euro implose…

Angela Merkel cédera tôt ou tard à son opinion publique, pour des raisons électoralistes. En Allemagne, de plus en plus d’économistes sont pour une sortie de l’Euro, et démissionnent de leurs fonctions au sein des institutions européennes ou allemandes…

Et le cocu sera… Sarkozy-Hollande et la France !

Même Jacques Delors, le plus européiste qui soit, envisage la possibilité d’une révision des traités pour la zone Euro d’éjecter un pays par une majorité de 75% !!! (Ce qui ne l’empêche pas pour être favorable à d’autres abandons de souveraineté monétaire… cf. http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/18/jacques-delors-denonce-le-coup-de-poker-de-sarkozy-et-merkel_1589753_3234.html) Mais Cele veut dire clairement : jeter la « brebis galeuse » grecque… C’est beau la solidarité européenne selon Delors ! Il veut mutiler son bébé pour le sauver. Qu’en pensent ses enfants naturels ou adultérins Aubry et Hollande ? Mystère ! Tout cela n’a pas du tout été évoqué lors des débats des « primaires citoyennes »…

Bon, on verra tout ça dimanche, lors du sommet européen… Mais apparemment, Sarkozy et Merkel « marchandent » tous les jours dans des « intenses négociations » (sic !) et rien n’est encore décidé, selon la presse allemande.

En attendant, achetez de l’or ou de l’immobilier et liquidez vos assurances-vie… Et faites provisions de pâtes et de sucre ! Ou alors si vous êtes très malins, jouez sur les CDS et les taux de change.

Pourquoi rien ne sera décidé dimanche et qu’il faudra un autre sommet européen mercredi ?

Tout simplement parce qu’ Angela Merkel ne peut rien décider sans l’aval de son parlement ! C’est à cause d’une décision récente de la Cour Constitutionnelle Allemande, qui a dit que chaque aide aux autres pays européens, sous quelque forme que ce soit, ne peut pas être décidée par l’exécutif sans un vote au coup par coup par le parlement.

Et le parlement allemand ne peut être saisi de la question avant mardi. D’où le nouveau sommet de mercredi. Les chefs d’ État n’ont pas annulé celui de dimanche pour ne pas passer pour des cons…

Or sous la pression de l’opinion publique, les députés allemands de droite comme de gauche (et même dans le parti de Merkel) trouvent que celle-ci lâche trop de mou à Sarkozy et compagnie et veulent arrêter de payer pour les autres. Merkel vient de dire que c’est les Français qui ne veulent pas faire d’efforts. Et Sarkozy a désormais peur pour le AAA de la France. Ambiance…

http://www.bfmbusiness.com/toute-linfo-eco/europe-international/blocage-sur-le-sauvetage-de-la-zone-euro-95397

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/21/l-allemagne-bloque-le-sauvetage-de-la-zone-euro_1591855_3234.html

http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/les-francais-ne-bougent-pas-d-un-iota-se-plaint-merkel-6779479.html

etc.

Bref le fameux « couple franco-allemand » (ou plutôt le couple Nicolas-Angela) a du plomb dans l’aile…

A part ça, le « hair-cut » (décote) de 50% de la dette grecque détenue par des banques se confirme. Alors les Portugais et les Irlandais vont-ils réclamer le même traitement ? Voire les Italiens, les Espagnols, les Français ?

Bref, « L’ancien ministre des Finances allemand Piers Steinbrück, aujourd’hui député de l’opposition, affirme que « c’est le bordel » ! » On ne saurait mieux dire…

Fabrice LETAILLEUR

Voir son blog

http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/

Source: http://ripostelaique.com/

09/10/2011

Scoop: accord confidentiel Union Européenne/Turquie vers l’entrée dans l’UE !

Et encore une fois, on se fait avoir!!! C’est la démocratie, ça. C’est comme le référendum pour ou contre la Constitution Européenne.

On a consulté le peuple pour la forme mais on n’a pas tenu compte de son avis.

Et maintenant, on magouille pour faire entrer discrètement la Turquie dans l’UE. Sans demander l’avis aux européens, bien sûr; lesquels, selon de récents sondages, sont contre…

Mais attention. A forcer de prendre les gens pour des cons…

A savoir que l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne reviendrait à peupler l’Europe de 70 millions de musulmans supplémentaires en une seule fois! L’estocade, quoi… Ceci nous donne à réfléchir.

FDF

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Mercredi 28 septembre 2011, le Ministre turc des affaires étrangères a fait savoir, dans un communiqué (reproduit intégralement en fin d’article) destiné aux membres du Parlement Européen, et que la plupart des grands médias ont « oublié de mentionner », (alors que les Européens sont largement hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne), que la Turquie et le Ministre Européen Egemen Bagis ont signé un accord fondamental qui ouvre une nouvelle étape dans les négociations.
Selon l’accord, « les bureaucrates turcs vont dorénavant participer, avec les Eurocrates, à l’établissement des règlements et l’implantation de la politique Européenne ». Le communiqué précise qu’ « il s’agit d’une étape essentielle dans les relations entre la Turquie et l’Union Européenne, car les Turcs vont être maintenant acteurs à part entière dans l’établissement de la législation et de la politique européenne ».
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« Le nouveau réseau ainsi créé dans les couloirs des commissions européennes et des institutions va non seulement contribuer à une compréhension mutuelle, mais va également dissiper les erreurs de perception et les préjugés contre l’entrée de la Turquie dans le coeur et les pensées de certains Européens ». (« certains » européens)
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Geert Wilders, Président du PVV, un Parti de droite pour la démocratie et la liberté très proche des préoccupations des Hollandais, et troisième plus important parti néerlandais, a été le premier à dénoncer l’accord.
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G. Wilders : « Erdogan a jeté le masque et s’est comporté en vulgaire guerrier (ndr : intimidations envers Israël et Chypre en relation directe avec la découverte de gisements gaziers extrêmement importants en Méditerranée dans les eaux sous souveraineté israélienne et chypriote grecque).
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G. Wilders : « De cet accord, il apparaît que la Commission Européenne a perdu la tête en laissant entrer le cheval de Troyes islamique, et laisse maintenant aux turcs le droit de participer à l’élaboration des lois européennes (qui seront -aussi- valables pour les Pays-Bas).
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G. Wilders : « il est grand temps une fois pour toutes de mettre fin à cette mascarade, et de dire aux turcs qu’ils ne sont pas les bienvenus au sein de l’Union Européenne. Ni maintenant, ni demain, ni jamais ! » 
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Pour Barry Madlener (député européen du P.V.V.) :  « Il est scandaleux, alors que la Turquie crée des problèmes pour la sécurité de la région (Grèce, Chypre, Israël), que la commission européenne tente d’accélérer l’entrée de la Turquie dans l’union. »
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Barry Madlener : « Et ce alors, que la Turquie occupe une vaste part du territoire d’un membre à part entière (Chypre) de l’union européenne depuis plusieurs décennies, et qu’en plus, la Turquie a envoyé très récemment des navires de guerre vers les côtes et donc les frontières européennes. »
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Barry Madlener : « Le fait de laisser entrer le loup dans la bergerie, est un point consternant dans les négociations. »
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Barry Madlener : « Les négociations (avec la Turquie) doivent cesser définitivement, et la commission doit retirer son plan prévoyant l’admission de la Turquie. » 
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Vous trouverez ici (1) le document qui dévoile la stratégie Turque de son « processus d’accession à l’Union européenne », loin du leurre des déclarations reprises dans les médias. 
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Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr
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http://pvv.nl/index.php/component/content/article/36-geert-wilders/4683-pvv-europese-commissie-heeft-verstand-verloren.html
(1) http://www.abgs.gov.tr/files/strateji/yabs_en1.pdf
Dear Members of the European Parliament, 

Please find enclosed the statement by H.E. Egemen Bagis, the Minister for European Union Affairs and Chief Negotiator of Turkey, regarding the secondment of Turkish officials at the European Commission.
Kind regards,
Basak Ilisulu
Act. Director
Ministry for EU Affairs
Directorate of Civil Society, Communication and Culture
T: +90 (312) 218 14 19
F: +90 (312) 218 13 75
E: bilisulu@ab.gov.tr
REPUBLIC OF TURKEY
MINISTRY FOR EU AFFAIRS
Ankara, 28 September 2011
“TURKISH EXPERTS WILL BE EMPLOYED AT THE EUROPEAN COMMISSION”
Turkey has signed a key agreement with the EU that will broaden new horizons.
A memorandum of understanding for the secondment of Turkish officials at the European Commission is signed in Strasbourg on the 28th of September, 2011 by the Minister for EU Affairs and Chief Negotiator Mr. Egemen BAĞIŞ and Vice-President of the European Commission in charge of Inter Institutional Relations and Administration Mr. Maroš ŠEFČOVIČ.
As agreed between Turkey and the European Commission, Turkish national experts will be employed at the Commission as “Seconded National Experts” and “National Experts in Professional Training”. This recent development is a ‘milestone’ for Turkey-EU relations since through this secondment, Turkish bureaucrats will work together with the Euroaucrats in policy making and implementation of the EU politics. In other words, Turks will have a role in shaping EU’s future politics and legislation.
The network created in the corridors of the European Commission and other European institutions between Turkish bureaucrats and Eurocrats, will not only contribute to mutual learning and socialization, it will also remove misperceptions and misjudgments against Turkey’s membership in the minds and hearts of some Europeans.

04/09/2011

De nombreux candidats ouest-africains à l’immigration clandestine, profitent de la chute du régime de Kadhafi pour tenter l’aventure vers l’Europe via la Libye.

Arghhhhhhhhhhhhh; en re-voilà ! Au secours !

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Non pitié, pitié; on en a déjà plein !!! Déjà qu’on ne peut déjà plus les supporter… Gardez vos clandestins. Ou bien envoyez les directement au domicile des membres des associations pro-immigrés clandestins. Ils manifestent pour l’accueil des clandés; c’est qu’ils sont prêts à les accueillir. Qu’ils montrent déjà l’exemple…

Allo? Allo? Tiens; personne ne répond… Même pas de répondeur. Bizarre…

FDF

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Niger – La chute de Kadhafi relance l’immigration illégale vers l’Europe !

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Le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Niamey, relève « d’importants mouvements transfrontaliers » dans le nord du Niger, notamment « de migrants tentant de retourner en Libye ».

« Kadhafi qui bloquait le passage n’est plus là, alors on fonce! », lance le jeune nigérian de 29 ans qui espère faire carrière dans musique en Italie.

« Après des mois de trêve en raison des troubles en Libye, les affaires reprennent« , jubile Bachir Amadou, un passeur Touareg de 38 ans.

A l’intérieur du « ghetto » (une maison de clandestins comme les appelle la population locale), au coeur d’Agadez, une centaine de Gambiens et Nigérians, dont des femmes, attendent l’heure de départ, sous la canicule (40 degrés à l’ombre), allongés sur des nattes de fortune.

Dans un autre « ghetto », à Amarwat, autre quartier d’Agadez, une cinquantaine de candidats ouest-africains règlent les derniers détails avant l’embarquement.

Certains se ruent vers une échoppe pour en revenir les mains chargées de bidons d’eau, de couvertures ou de turbans et de cagoules qui les protègeront contre les redoutables tempêtes de sable et les nuits glaciales du désert.

Après une longue heure d’attente, quatre véhicules de type Toyota pick-up se rangent, une cinquantaine de personnes prennent place, puis ils roulent vers Dirkou, localité nigérienne proche de la Libye, à trois jours d’Agadez.

« Pour la traversée périlleuse de ce vaste désert, les chauffeurs n’ont que leur flair pour s’orienter », explique Mohamed « le passeur », un « vieux routier fier de ses 17 ans d’expérience ».

« Nous leur offrons quatre jours de ravitaillement en eau, biscuits et lait en poudre » raconte-t-il.

« Chaque jour au moins trois véhicules partent pour la Libye avec 15 à 18 passagers chacun, contre une rotation mensuelle avant la chute de Kadhafi », raconte souriant Abdoulaye Abou, un autre passeur.

Pour le seul mois d’août, profitant du « chaos et des signes avant-coureurs de la chute de kadhafi, nous avons fait passer plus de 700 personnes vers la Libye avec destination finale l’Europe », poursuit-il.

Coût du voyage: 90.000 FCFA (130 euros) par personne jusqu’à Gatron, première ville libyenne à quelque 1.200 km d’Agadez. Les clandestins verseront ensuite l’équivalent 100 dollars à des passeurs libyens jusqu’à Tripoli, à un millier de km au nord.

Les plus chanceux arrivent à destination.

« Quinze de mes camarades partis d’Agadez en août nous ont téléphoné il y a deux jours d’Italie », note « Ermondo »: « nous voulons profiter du désordre en Libye, après les Blancs (les européens, ndlr) vont fermer la route », lâche-t-il.

En mars, Mouammar Kadhafi, dont le pays dispose de quelque 2.000 km de côtes sur la Méditerranée, avait cessé toute coopération avec l’Union européenne en matière de lutte contre l’immigration illégale.

« Sa chute semble avoir ouvert les vannes de l’Europe aux clandestins sub-sahariens fuyant la misère chez eux », estime un douanier d’Agadez.

A Agadez, la police ferme les yeux sur ce trafic juteux.

Avec la relance de cette immigration illégale, la belle ville ocre d’Agadez aux portes du désert, revit après trois années de rébellion armée touareg. Même si les récents rapts d’Occidentaux par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) à Arlit (nord) sont dans les tous les esprits.

Source: http://www.afreekelection.com/

22/07/2011

En son temps, j’ai voté contre l’Europe. Mais on n’en n’a pas tenu compte…

J’ai reçu ce petit commentaire bien sympa… Et tout à fait dans mes « visions » d’avenir de la France… Nos impôts vont augmenter; c’est irréversible. En revanche, notre économie (du moins ce qu’il en reste) ne prendra pas le même chemin. Je crains fort que l’europe

Merci B.C.

FDF

Alors que les négociateurs français Monsieur Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa et Madame Christine Lagarde, tentent à Bruxelles se sauver l’euro et d’éviter de nouvelles émeutes sociopolitiques en Grèce, un examen des compte rendus des agences de notation montre une situation intéressante:

La Norvège, qui n’est pas dans l’Union européenne, non seulement n’a pas d’endettement, mais, grâce essentiellement à son pétrole, dispose d’un fonds souverain excédentaire de 570 milliards de dollars!

Si vous trouvez des actifs de sociétés norvégiennes, eh bien c’est le moment ou jamais d’y investir pour éviter toute dépréciation de vos économies.

Bien entendu, la Norvège n’est pas tenue de payer la dette grecque…

(On notera que l’or est aussi un refuge, mais son cours, bien évidemment est en hausse actuellement et cette denrée se fait rare).

Imaginez, mes amis, si la France était en dehors de l’Union!…

Les agences de notation sont sceptiques sur la situation financière française et disent que, si pour l’heure, elle conserve son AAA, c’est surtout « pour des raisons de diplomatie internationale »…

Aïe, aïe, aïe!… Serions nous au bord du gouffre? Nous cacherait-on quelque chose?

Mais, bon, soyons rassurés, nous avons Monsieur Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa et Madame Christine Lagarde, qui veillent au grain à Bruxelles et au FMI…

19/07/2011

Le « rasite » turc (pas près d’entrer dans l’UE…) du jour est…

Tugba Alevi’Sta Krdn

Qui s’ajoute à ma désormais longue liste d’amis pour grâce à son commentaire des plus délicieux…

FDF

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Auteur : Tugba Alevi’Sta Krdn (IP : 82.244.178.166 , sjo68-2-82-244-178-166.fbx.proxad.net)

E-mail   : tugba_corumlu@hotmail.fr

Adresse : http://www.facebook.com/profile.php?id=1613286322

Whois    : http://whois.arin.net/rest/ip/82.244.178.166

Commentaire :

bande rasite va .. quie a ecrit sa sa doit etre un fils de pute la turquie enterre la france avec la beayté qu’il a la france mais le dans ton cue !!

02/07/2011

Strauss-Kahn 2: le retour ?

J’ai entendu dire Pierre Moscovici de sa propre bouche qu’il était le lieutenant de DSK et qu’il le soutenait avec ferveur. Un (bon) mois plus tard, le même individu (voyant la cause de son idole partir en déconfiture) dit se rallier derrière François Hollande. Aujourd’hui où il semble que DSK fasse un éventuel retour sur la scène politique, j’aimerais savoir à quel sein va se vouer le « parachuté » en Franche Comté ou il n’a jamais pu exercer le moindre rôle, mis à part la présidence de l’Agglomération du Pays de Montbéliard. Triste trophée…

FDF

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Strauss-Kahn innocenté ? Mais il reste coupable de crime mondialiste contre les peuples et contre la France !

Les rédactions ne bruissent que des états d’âme des journalistes et des politiques de gauche, qui espèrent que celui qui depuis trois ans, aux manettes du FMI, affame les peuples, après avoir fait deux fois son œuvre délétère comme ministre de l’industrie puis de  l’économie et des finances de la France entre 88 et 91 et entre 97 et 99 va pouvoir revenir sur la scène nationale et internationale pour achever ses basses œuvres !

Lamentable. Nous ne nous sommes jamais prononcés sur l’éventuelle culpabilité de l’ancien directeur du FMI. Nous avons publié des contributions de Pascal Olivier, Anne Zelensky, Marie-José Letailleur et d’autres, émettant des doutes quant au scenario qui nous était proposé. Nous nous sommes contentés de relever les mensonges, l’hypocrisie et l’esprit de caste de tous ses petits camarades et des journalistes dits de gauche, faisant d’un harceleur fou un petit saint et oubliant volontiers l’éventuelle victime, censée être honorée qu’un tel héros puisse exercer un droit de cuissage à son endroit. Nous avons dénoncé la loi du silence complice de la caste politico-médiatique, qui a cherché à cacher des faits que tout le monde connaissait.

Nous avons également relevé les contradictions de ceux qui, en 2007, avaient dit pis que pendre à propos de Sarkozy et le Fouquet’s mais trouvent normal qu’un dit socialiste ait des ressources et une vie de nabab, à côté duquel le président de la République passerait presque pour un nécessiteux…

Enfin,  la presse et le Parti socialiste, connaissant les points faibles de ce dernier, ont tout fait pour qu’il soit LE candidat PS, tout en connaissant ses points faibles, qui en faisaient une cible privilégiée pour les Mata-Hari chargées de lui faire signer contrats et engagements contraires aux intérêts de la France.  Que dire d’un Mélenchon, envisageant sans broncher de se désister au second tour pour un Strauss-Kahn ? Cela prouve, s’il en était besoin, à quel point tous ces gens complotent avec les tenants de la finance internationale et avec ceux qui veulent imposer leur loi inique au monde entier, qu’ils fassent partie du Siècle, de Bilderberg ou autre cercle où l’on trouve tout le gratin UMPS et tous les journalistes à la mode(1).
YouTube

Par ailleurs, dans cette vidéo, Emmanuel Ratier, dont on peut ne pas partager certaines visions de la société, se montre d’une lucidité féroce sur la réalité du Parti socialiste, et la contradiction majeure entre un Strauss-Kahn, qui n’a rien de socialiste, et la base du parti…

Strauss-Kahn est membre de toutes les structures mondialistes qui exercent le vrai pouvoir, et l’imposent aux différents gouvernements. Si complot il y a, il est là. Et c’est infiniment plus grave qu’un éventuel complot ou une éventuelle manipulation contre Strauss-Kahn, qui a largement mérité de ne plus pouvoir être candidat socialiste de toutes façons. Il a fait assez de dégâts comme ça !

Nous écrivions que Strauss-Kahn hors jeu, il allait falloir en trouver d’autres pour faire le sale boulot. Cela n’a pas trainé. Une Lagarde, qui a fait la preuve de son incompétence pour sauver les Français du chômage, de la dette et des délocalisations peut ainsi se retrouver à la tête du FMI, montrant ainsi quelles sont les priorités des élites bruxellisées et mondialisées (ce ne sont plus les nôtres, depuis longtemps) : réduire à quia les pays et leurs peuples (l’exemple de la Grèce suffit à comprendre ce qui se passe), imposer la finance islamique, et donc la charia,  au monde entier pour se concilier ceux qui détiennent le pétrole et qui achètent, actuellement, nos dettes et nos immeubles sur les Champs-Elysées tout en envoyant leurs pauvres nous envahir, légalement et illégalement, pour faire baisser les salaires et les revendications professionnelles.

Et vous voudriez que l’on réjouît pour Strauss-Kahn, s’il s’avérait qu’il ait été victime d’un complot dont il serait, par ailleurs intéressant de connaître les commanditaires ? Vous galégez. L’ancien président du FMI, on s’en moque, parce que le véritable drame, c’est que, avec ou sans Strauss-Kahn, les peuples sont trompés et vampirisés, comme je l’écrivais dès le début de cette affaire.  Il faut néanmoins reconnaître que son inculpation a eu un seul mais essentiel effet positif : c’est qu’un Strauss-Kahn donné favori par les sondages puisse disparaître de la course à l’Elysée, parce que, avec lui, ce serait encore pire qu’avec Sarkozy et c’est peu dire, parce que si les socialistes et leurs alliés verts d’Europe Ecologie – qui se prépare à élire Eva Joly, sa double nationalité et son accent à couper au couteau  ! – étaient majoritaires à l’Assemblée, le peu qui nous reste de République et de citoyenneté disparaîtrait, à coups de droits de vote des étrangers, de discrimination positive, de retour du délit de blasphème, j’en passe et des meilleures, comme nous l’écrivions pour célébrer la candidature de Martine Aubry !

Nous attendons avec intérêt la suite du feuilleton. Mais comme l‘écrivait pertinemment Roger Heurtebise, ce matin,  même si DSK n’est plus dans le coup, ses complices, Aubry-Delanoé-Moscovici sont toujours là, prêts à appliquer la même politique mondialiste que celle que voulait nous imposer leur mentor… et ses soutiens médiatiques ! Celle du détricotage de la République une et indivisible, et de son sacrifice sur l’autel de l’Union européenne au dogme mondialiste, dont ils sont les fidèles valets.

Du balai, tout cela !

Source: Christine Tasin

29/06/2011

« En France, le voile n’a pas sa place dans la sphère publique »: Marine Le Pen.

Marine Le Pen se confie à Riposte Laïque. Ca va encore faire hurler Caroline Fourest, Cécile Duflot and Co. Bof; la caravane passe…

FDF

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Riposte Laïque : Vous avez suscité de nombreuses critiques en France en évoquant la nécessaire sortie de l’euro. Aujourd’hui la crise grecque rend de plus en plus probable l’éclatement de la zone euro. Comment voyez-vous la suite des événements ?

Marine Le Pen : L’euro est un malade en phase terminale à qui l’on fait subir un acharnement thérapeutique aussi vain que ruineux. Il y a un an, les dirigeants européens nous avaient certifié que le premier plan d’aide de 110 milliards suffirait à sortir la Grèce de la crise. Aujourd’hui, le gouvernement grec réclame de nouveau un plan de 110 milliards que l’Union européenne, Nicolas Sarkozy en tête, vont lui accorder, obsédés par l’idée de sauver non pas le peuple grec du carnage social, mais la monnaie unique à tout prix.
Or, ni le premier plan ni le deuxième ne permettront à la Grèce de relancer sa croissance, de combler ses déficits, de créer des emplois parce que cet argent sert avant tout à payer ses dettes et à rembourser les échéances en cours auprès des marchés financiers. Or ce qui est arrivé à la Grèce, au Portugal et à l’Irlande menace aujourd’hui l’Espagne et demain très vraisemblablement l’Italie et la France. C’est un effet domino dévastateur si l’on ne se décide pas rapidement à anticiper plutôt que de subir ce tsunami économique et financier.

Riposte Laïque : Dans plusieurs pays européens, des partis qualifiés souvent par les médias de « populistes », réclament eux aussi la sortie de l’euro et le retour de leur souveraineté. Croyez-vous possible une coordination de souverainistes européens ?

Marine Le Pen : Je pense que l’ampleur de la catastrophe exige une prise de conscience collective qui va bien au-delà des clivages politiques. Il s’agit aujourd’hui de sauver non pas une monnaie qui a démontré sa nocivité considérable mais des peuples d’une nouvelle ère de glaciation sociale. Ceux qui sont attachés à la souveraineté politique et économique des nations doivent bien évidemment y jouer un rôle majeur, tout comme ceux, et ils sont de plus en plus nombreux, qui ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel du dogme de la monnaie unique.

Riposte Laïque : Pouvez-vous préciser pour nos lecteurs en quoi, selon vous, l’Europe actuelle est dangereuse et quelle Europe vous appelleriez de vos vœux.

Marine Le Pen : Les chiffres sont assez effrayants pour que l’on puisse prendre conscience de la direction suicidaire que prend l’Union européenne. On nous avait promis la prospérité, le plein emploi, la croissance pour des décennies, on a droit au chômage de masse, à la généralisation de la précarité, aux délocalisations, à l’explosion des prix, à la submersion migratoire. Le « paradis » européen que les technocrates nous ont vendu c’est aujourd’hui 43 millions de personnes menacées par la pénurie alimentaire !

Or personne ne peut et ne doit se résoudre à ce suicide collectif. Cette Europe là qui entraîne dans sa chute des millions d’Européens n’est pas l’horizon indépassable du devenir de notre pays et de notre peuple. Comme le proposent aujourd’hui nombre d’économistes reconnus, il est vital de retrouver notre liberté monétaire pour oxygéner notre économie, nos finances et nos emplois. C’est cette Europe respectueuse de nos libertés et du droit des peuples européens à disposer d’eux-mêmes que nous défendons.

Riposte Laique : De nombreux lecteurs de Riposte laïque se sont étonnés d’un texte paru sur le site NPI tenu par le Front National, évoquant le témoignage d’une musulmane voilée qui avait adhéré par internet au FN. Il y a quelques mois, vous affirmiez que le voile intégral n’était pas le problème , mais qu’il fallait interdire le voile partout en France. Auriez-vous assoupli votre position, jusqu’à accepter que des militantes voilées puissent adhérer à votre parti.

Marine Le Pen : Avant de répondre plus précisément à votre question, permettez-moi de préciser une chose : le seul site officiel du Front National est le site http://www.frontnational.com. NPI est un site qui soutient le Front National mais qui « n’est pas tenu par le Front National ».
Je n’ai jamais changé de discours sur la question du voile. J’ai dit et je redis que le voile n’a pas sa place dans la sphère publique en France. Soyons clairs, je ne suis pas une adversaire des religions, la laïcité permet à chacun dans notre pays de croire ou de ne pas croire. Ce qu’elle ne permet pas et auquel je suis profondément attachée, c’est qu’une religion déborde dans la sphère publique pour y substituer aux lois civiles des lois et des revendications d’ordre politico-religieuses….

…Suite et source: http://ripostelaique.com/marine-le-pen-le-voile-na-pas-sa-place-dans-la-sphere-publique-en-france.html

27/06/2011

Finances: la Grèce va attirer du monde dans l’abîme…

Je ne voudrais pas être pessimiste, mais, à un moment ou à un autre, il faut bien voir la réalité en face. « On » n’a pas voulu tenir compte de quelques référendums… « On » n’a pas voulu tenir compte de l’avis du peuple. Résultat: La Grèce ne tombera pas seule… Excellent billet ci-dessous.

FDF

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En Grèce, tout va super-bien. Georges Papandréou a obtenu la confiance renouvelée de son parlement, écartant ainsi un des principaux écueils au vote d’un n-ième plan d’austérité et de privatisation un peu plus tard, lequel ouvre la voie au versement d’une nouvelle tranche du plan de sauvetage européen. En attendant un deuxième plan de sauvetage européen. Le tout malgré quelques émeutes peu en phase avec l’austérité qui sied désormais aux Héllènes.

La Grèce est sauvée. D’ailleurs la Bourse se reprend… Ah, on me fait signe que non.

C’est bizarre. Pourquoi les traders du monde ne se lancent-ils pas dans une bonne grosse cuite au champagne après cet enchaînement continu de bonnes nouvelles? Il faut pourtant le reconnaître, tout se passe comme prévu. Le gouvernement remanié est reconduit dans ses fonctions, la solidarité européenne est au rendez-vous (même si Angela, aux prises avec son opinion publique, avance à reculons) et avec quelques privatisations bien senties la dette grecque passera de 150% à 137% du PIB, des broutilles quoi!

Alors, pourquoi cet accès d’incrédulité?

Il faut croire que dans la grande famille de la finance, quelques individus savent encore manier la calculatrice. Citons à ce sujet une brillante étude de l’Institut Turgot, sérieuse, factuelle, pas drôle du tout, et mettant douloureusement les points sur les i:

Supposons, un instant, que la Grèce n’ait pas le soutien de l’Union Européenne et qu’elle doive emprunter sur les marchés des capitaux. Quel devrait être, alors, le taux de croissance de son PIB pour payer les seuls intérêts de sa dette (…) ? [Entre 26 et 45%]. Inutile de préciser que de tels taux de croissance du PIB ne se rencontrent pas dans l’économie réelle, même en Chine.

Mais cela, on s’en doutait: c’est la raisons même de la fondation du Fonds de Stabilisation Européen octroyant à la Grèce des prêts à « prix d’ami » avec un taux de 5%… Ce qui ne suffira pas.

De ce point de vue, la Grèce est prise entre l’enclume de son PIB et le marteau du montant de sa dette qui, en dehors de la charge des intérêts, continue à augmenter mécaniquement au fur et à mesure que son PIB se contracte.

A 5% d’intérêts, il faudrait à la Grèce un taux de croissance du PIB de 7,5% pour rembourser ses seuls intérêts. (…) Or, nous l’avons vu, au lieu d’une croissance de son PIB, la Grèce a subi une décroissance de 4,8% en 2010. Et, en 2011, elle se trouve actuellement sur une pente de -5%.

Ainsi, si l’on retient l’hypothèse d’une récession à 5% en 2011, (…) on peut donc estimer qu’à la fin de l’année 2011, la dette publique grecque franchira le cap des 160% de son PIB.

Les 50 milliards d’euro d’argent frais générés par la privatisation massive, à supposer qu’elle réussisse, seront effacés en un an à peine, par le simple truchement de la récession.

La Grèce va faire faillite, répétons-le encore une fois. L’argent qu’on lui prête maintenant – l’argent des contribuables européens – est versé à fonds perdus. Tout le monde le sait même si personne ne veut le dire. Chacun a de bonnes raisons de la fermer pour jouer la montre:

  • Les politiciens, parce qu’ils ont toujours la prochaine élection en tête et il vaut mieux pour eux qu’elle ait lieu dans le calme, l’électeur moyen étant peu enclin à soutenir les sortants – quelle que soit leur couleur politique – dans un climat d’hystérie collective.
  • Les banquiers, parce que chaque minute de calme supplémentaire leur permet de diminuer l’exposition de leur établissement aux dettes grecques pourries, lesquelles sont progressivement rachetées par le FMI, la BCE ou les fonds de solidarité européen (bref, le contribuable), ce qui leur permettra peut-être de sauver leur peau.
  • Les experts, parce qu’ils ont soutenu l’euro du début à la fin. Les déboires de la monnaie unique dévoilent sous un jour assez cru leur dramatique incompétence.
  • Les journalistes, parce que le journalisme critique est mort depuis longtemps et que les survivants éprouvent une sorte de fascination hypnotique vis-à-vis des catégories précédentes (hormis quelques vieilles rancunes sauce lutte des classes à l’encontre des banquiers.)

Mais ce serait faire preuve d’une myopie coupable que de se focaliser exclusivement sur la Grèce. D’autres pays sont sur une pente glissante, et pour les mêmes raisons: non pas l’adhésion à l’euro, mais un excès d’endettement. L’Italie est sous la menace d’une dégradation de sa note, et d’illustres membres de la zone euro ont passé le stade des avertissements pour rentrer à leur tour dans la crise financière joyeuse ; pensons à l’Irlande…

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Taux irlandais pour un emprunt à 2 ans

…Ou au Portugal:

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Taux portugais pour un emprunt à 2 ans

Si un taux d’intérêt à 5% est à peine soutenable pour une Grèce sous perfusion financière, on est en droit de se demander combien de temps tiendront ces Etats avec le fardeau de leur dette accumulée et des taux à deux ans dépassant allègrement les 10%. D’autant plus que la patience allemande envers ses partenaires arrive rapidement à bout: il n’y aura pas de Fonds Européens pour tout le monde.

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Le groupe de heavy metal avait tout deviné dès les années 80
(sauf l’évolution des coiffures)

Source: http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2011/06/20/la-grece-ne-tombera-pas-seule.html

Etrange et dangereuse Turquie…

La Turquie dans l’UE, ce n’est pas pour demain (en principe). Et pourtant, ce n’est pas sans compter les « efforts » de la part de Erdogan et de ses potes. On va bien finir par les laisser entrer, un jour. Et 80 millions de musulmans se seront infiltrés en Europe; d’un seul coup. Et là… Je ne préfère plus être de ce monde pour les « accueillir ». Et j’ai peur pour mes descendants.

En attendant, un peu d’Histoire.

FDF

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Une Turquie peut en cacher une autre…

Si on ne se préoccupe que de l’immédiat, la crise monétaire et institutionnelle de la construction bruxelloise éclipse, presque légitimement, la préoccupation qui devrait s’imposer comme essentielle pour le continent européen : son problème identitaire. De la sorte cette situation éloigne la question turque des centres d’intérêts de la bulle médiatique. Ιl faut cependant tirer les leçons du scrutin du 12 juin dans ce grand pays voisin. Aux yeux de la plupart des commentateurs agréés, le succès du parti AKP actuellement au pouvoir consolide et confirme le caractère démocratique de cette nation. De la sorte elle ne peut que paraître encore plus éligible à l’Union européenne.

Jusqu’ici la plupart des arguments avancés en faveur de cette candidature pouvaient s’appliquer à la Chine, que personne ne songerait pourtant à admettre au sein de l’ensemble bruxellois (encore que). Avec des élections libres en Anatolie, une chose devient certaine, Pékin n’entrera pas avant Ankara. On se console comme on peut.

À vrai dire, depuis 1946 ce pays vit effectivement sous le régime du multipartisme. Mais jusqu’à une date très récente, son système effectif de gouvernement compensait cette louable pratique démocratique d’une propension de l’armée à riposter par des coups d’État aux situations politiques qui lui déplaisaient.

Ainsi doit-on rappeler que le 27 mai 1960 une conjuration militaire allait renverser le gouvernement légalement élu du parti démocrate. Le chef du gouvernement Adnan Menderes fut alors condamné à mort et exécuté le 16 septembre 1961 en compagnie de son ministre des Affaires étrangères et de son ministre des Finances. En octobre de la même année le général Gürsel que les putschistes avaient propulsé à la tête de l’État rendit le pouvoir aux civils. Le 12 mars 1971 le chef d’État-major, la général Tagmarc adressait un mémorandum au premier ministre Demirel pour imposer « dans le contexte des principes démocratiques (sic) un gouvernement fort ». Il s’agissait de mettre un terme à une violence grandissante entre nationalistes et marxistes. Après une « franche explication » de 3 heures le chef du parti démocrate dut se rendre aux arguments toujours si convaincants de cette armée si républicaine. Dans des conditions comparables, le 12 septembre 1980 le général Evren s’empara du pouvoir. Plus tard, il fera rédiger une constitution aujourd’hui encore en vigueur, – mais qu’on se propose de réviser radicalement désormais. Jusque-là ce genre de scénario recevait l’approbation des Etats-Unis, et plus discrètement d’Israël. On appelait cela défense de la démocratie, de la laïcité et des valeurs occidentales.

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Tout change à partir de la fin des années 1990 où la réislamisation de la Turquie, constante depuis la guerre, se traduit ans les urnes. Rappelons que dans ce beau pays, une fraction grandissante de la jeunesse est scolarisée dans des écoles dites « imam-hatip », dont « soixante pour cent de leur programme est de l’éducation normale, 40 % est islamique ». (1) Mécaniquement dès 2004 (le gouvernement AKP datant de 2003) leurs élèves ont commencé à vouloir pénétrer l’université ce qui inquiétait fortement l’armée. (2)

Entre-temps celle-ci avait remporté son dernier vrai succès avec le « coup d’État post-moderne » du 28 février 1997 forçant sans heurt à la démission le vieux chef islamiste Erbakan, qui était devenu chef d’un gouvernement de coalition à la suite de la première poussée électorale de son parti.

Celui-ci fut dissous. Mais il réapparut sous une forme désormais « modérée ». Dans la belle et forte carrière du nouveau chef l’actuel premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, on insiste trop peu sur son origine d’ancien élève du lycée immam-hatip. Pourtant lorsqu’en 2009 il rend visite à ses frères pakistanais et à son ami iranien (3) il ne manque pas de s’en glorifier. Dès l’âge de 16 ans, ce garçon plein de talent avait été appelé dans son lycée coranique à remplacer le prédicateur.

On entend d’ailleurs rappeler assez souvent qu’il a connu la prison pour avoir clamé un poème qui, au fond, une fois traduit en français, pourrait sembler, en apparence du moins, plus anodin qu’on ne cherche à le dire. « Les mosquées seront nos baïonnettes »… Cela peut éventuellement s’entendre à double tranchant. Mais, dans mon petit livre sur la Question Turque(4)j’explique la véritable dimension de cette affaire, eu égard en particulier à la question arménienne. Bref, il ne s’agit pas seulement d’un ex martyr de la liberté d’expression.

Depuis 2003, cet habile démagogue a réussi à tromper l’Europe sur son alliance avec les libéraux. On communique très peu sur le fait qu’il emprisonne, accuse, poursuit en justice des journalistes. Même Ahmet Altan le directeur de Taraf, bête noire, on hésitera ici à le qualifier de tête de Turc, des militaires kémalistes, et qui avait semblé un de ses soutiens se voit attaqué par le très susceptible et colérique premier ministre.

En avril 2007 éclate une affaire, d’ailleurs obscure, qui va commencer à marquer le recul du pouvoir militaire et des réseaux de pouvoir arque boutés sur la laïcité théorique de l’État. On pense que l’Armée aurait cherché, via des données figurant sur le site internet de l’État-major, à entreprendre une nouvelle épreuve de force. Plus de 10 ans sans putsch cela commençait à bien faire. Échec, nous affirme-t-on, la conjuration est éventée. Les comploteurs ont été mis sous les verrous, inculpés, poursuivis, dénoncés au grand jour, etc.

Or depuis lors, une à une, toutes les épreuves entre le camp laïc, militaire, judiciaire et économique et le camp gouvernemental islamique ont tourné en faveur ce ce dernier, au profit du parti AKP, de son chef Erdogan et de son compagnon fidèle Abdüllah Gül, président de la république. Y compris ce dernier scrutin aux résultats presque décevants puisque, malgré son succès, l’AKP devra composer avec les autres partis pour réformer la constitution. Accessoirement on constatera sur la carte que nous publions ci-dessus que les taches rouges correspondent aux départements où les laïcs l’emportent: cette zone correspond à la Turquie occidentalisée, celle que fréquentent les Européens. Une toute petite tache bleue, à la lisière du Caucase marque le dernier département « tenu » par les nationalistes qu’on avait imaginé éliminé en fabriquant des affaires de mœurs contre ses dirigeants, mais qui demeurent au parlement. Les taches vertes marquent la victoire du parti kurde. Faut-il commenter le caractère géographique de cette situation politique ?

Si régulière qu’on puisse l’enregistrer, la troisième victoire électorale en ce beau mois de juin des islamiques au pouvoir à Ankara nous semble d’abord entériner la lente dérive de ce pays vers l’identité musulmane, vers la solidarité islamique et la reconstruction de l’espace ottoman. Naturel, dira-t-on peut-être. Mais aussi de plus en plus incompatible avec l’appartenance à l’Europe, voilà ce qu’on doit se borner à constater.

JG Malliarakis
2petitlogo

Apostilles

  1. cf. déclaration du ministre afghan de l’éducation Farouk Wardak in Hürriyet Daily News du 31 janvier 2010. « Afghanistan wants Turkey to build imam-hatip schools in country ».
  2. cf. dépêche AFP du 6 mai 2004 « Imam-Hatip : l’armée réservée sur une réforme favorisant les écoles religieuses ».
  3. cf. article de M. Jean Marcou du 1er novembre 2009 sur le site « Observatoire de la vie politique turque »
  4. cf. « La Question turque et l’Europe » un livre de 190 pages au prix de 20 euros port compris que les lecteurs de L’Insolent peuvent commander par correspondance aux Éditions du Trident 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris tel :             06 72 87 31 59      .

Source: http://www.insolent.fr/

12/06/2011

Quatre questions à Marine Le Pen.

Ca aussi, ça tient la route…

Marine 2012 !

FDF

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«On fabriquera des Smartphone en France!»


Avant la conférence de presse du Front national consacrée au protectionnisme, sa présidente a répondu à Causeur sur son programme économique…et ses amis autrichiens

Daoud Boughezala : Vous prônez un protectionnisme national pour mettre l’industrie française à égalité avec ses concurrentes maghrébine ou asiatique. Seulement, les salariés délocalisés sont aussi des consommateurs accros aux smartphones et autres I-pads. Sans même parler des risques d’augmentation des prix, comment satisferez-vous leurs besoins ?

Marine Le Pen : L’ouverture totale des frontières, pratiquée en Europe plus que partout ailleurs dans le monde, est l’une des causes principales de la désindustrialisation de la France et du chômage de masse. Nous proposons de sortir de ce dogme imposé par l’Europe et de cesser de nous enferrer dans une idéologie absurde. Si nous proposons d’instaurer des protections nationales (droits de douane, quotas, normes sanitaires), c’est parce que l’Union Européenne n’acceptera jamais de défendre ses frontières économiques : son ADN est ultralibéral, ses Traités interdisent formellement les protections, et l’Allemagne n’en veut pas. De toute façon, un protectionnisme européen serait impuissant contre les délocalisations intra-européennes, de plus en plus répandues, en particulier vers l’Est. En créant des emplois, la ré-industrialisation engendrera une hausse des salaires qui se répercutera sur le pouvoir d’achat. Quant aux prix des biens importés, ils n’augmenteront pas dans la mesure où nous contrôlerons très sévèrement les marges de la grande distribution, un chantier qu’il est temps d’ouvrir. Chacun pourra continuer d’acheter ses I-phones « made in China ». Mais mon ambition est qu’on en fabrique en France ! La désindustrialisation n’est pas une fatalité.

D.B : Vous évacuez un peu légèrement le risque inflationniste et ses conséquences négatives sur le pouvoir d’achat. Surtout si on ajoute au protectionnisme le retour au franc…

MLP : Au contraire ! Le pouvoir d’achat dépend des prix et des salaires. Ce sont le libre-échange intégral et l’euro qui soumettent les salaires à une terrible pression à la baisse. Quant aux prix, je le répète, nous nous donnerons les moyens législatifs et réglementaires de mettre fin aux ententes et aux pratiques abusives de la grande distribution, qui captent 30% du pouvoir d’achat des Français. D’après une récente étude de l’économiste Jacques Sapir, une dévaluation compétitive de notre monnaie, d’environ 25 %, n’engendrerait qu’une faible inflation – estimée à 2% au plus -, mais donnerait une bouffée d’oxygène à notre économie qui en a bien besoin. Ce qui est certain, c’est que nous n’allons pas continuer à regarder passivement la France s’appauvrir au nom de dogmes absurdes. Cessons d’écouter les dogmatiques du laisser-faire dont les mensonges ont vocation à faire peur aux gens afin que rien ne change ! Le statu quo est leur intérêt, pas celui des Français.

D.B : Ne craignez-vous pas des mesures de rétorsion de la part de nos partenaires commerciaux ?

MLP : Pourquoi raisonner à l’envers ? C’est nous aujourd’hui qui sommes victimes de la léthargie de nos dirigeants, à commencer par Nicolas Sarkozy qui ne fait rien pour protéger notre économie. En établissant des protections intelligentes aux frontières, en utilisant tous les outils à notre disposition, comme l’ont fait nombre de pays extra-européens, souvent plus petits et plus pauvres que la France, nous reviendrons dans le jeu mondial à armes égales, et serons en mesure de bénéficier de la croissance mondiale. Rappelons-nous aussi que les partenaires de la France n’ont aucun intérêt à se fâcher avec elle : nous sommes la cinquième puissance économique mondiale – et un marché de 65 millions de consommateurs. Et réapprenons aussi à capitaliser notre influence politique mondiale ! J’appelle tous les Français à reprendre confiance dans la France et à se rappeler qu’elle est un puissant et grand pays.

D.B. : Hier, au Parlement européen, vous avez tenu une conférence de presse commune avec Heinz-Christian Strache, le leader de la droite radicale autrichienne (FPÖ) . Certes, son parti est en train de devenir la première force politique d’Autriche. Mais en vous affichant avec un personnage aussi sulfureux, ne ruinez-vous pas tous vos efforts pour dédiaboliser l’image du Front National ?

MLP : « Sulfureux » ? Cette affirmation parfaitement gratuite procède de la diabolisation des partis patriotes européens par des élites qui craignent pour la survie de leur système mondialisé. Je vous rappelle que le FPÖ est un grand parti qui a déjà participé au gouvernement autrichien. C’est aussi l’un des fers de lance de la lutte pour la liberté des nations contre l’Union Européenne. Pour ma part, je compte bien me rapprocher des partis patriotes belge, suisse, britannique, italien ou suédois pour proposer une alternative au funeste projet de l’UE.


Source: http://www.causeur.fr/%C2%AB-on-fabriquera-des-smartphone-en-france-%C2%BB,10184

Merci à DG…

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