Francaisdefrance's Blog

21/12/2011

Hypothèse d’un retour au franc…

Billet très instructif passé chez Riposte Laïque. Ca devrait éclairer certains d’entre nous.

On nous l’a imposé, l’euro. Mais personne ne va nous aider à s’en sortir si il disparaît…

FDF

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Ca y est, on laisse l’euro et retourne au Franc ! Que va-t-il se passer ?

1) Tout dépend du contexte : retour aux monnaies nationales tous ensemble ou chacun pour soi dans le désordre ? Savamment préparé  dans la concertation ou dans l’ improvisation et le chaos ? Cela change tout. Tout le monde sera concerné, depuis « la veuve de Carpentras » jusqu’ à Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France. Mais à des degrés divers. Trois fléaux sont à éviter dans tout changement monétaire : la pagaille, la panique et la fraude (la spéculation). Comment s’y prendre ?

2) L’affaire va se dérouler en deux temps : l’échange des pièces et des billets  sur le plan interne ; puis l’ajustement aux monnaies redevenues étrangères.

3)Pour Mme Michu, rien de plus simple. Elle va porter ses billets en euros à la banque (ou à la Banque de France)  et recevoir en échange des pièces et billets en NF (nouveaux francs), une  carte bancaire et des carnets de chèques  tout  neufs, cependant que ses dépôts changeront d’écriture sans qu’elle-même qu’elle s’en aperçoive (sauf au taux de change adopté, probablement 10 NF pour un euro). Elle recevra son salaire  (ou sa pension ) en NF qu’elle dépensera au marché de même. Et le tour est joué. Sauf si elle va à l’étranger où  il lui faudra échanger ses  francs aux bureaux de change de la ville ou à la frontière (comme elle le fait déjà pour la Suisse ou l’Angleterre). Ce n’est pas un monde !

4) Pour notre « veuve de Carpentras », épargnante, cela pourrait se passer différemment. Peut-être lui demandera-t-on de ne pas retirer ses dépôts d’un coup, mais en plusieurs fois, avec un plafond. Cela dépendra de la situation pour éviter une fuite devant la monnaie, caractérisée par des retraits massifs des dépôts en banque en cas, peu probable, de panique

Ma boulangère fera de même, sauf qu’il lui faudra acheter une nouvelle calculette.  Les banques vont s’ajuster dans l’instant : c’est leur métier. Peut-être vont-elles même recruter. Elles devront  cependant changer leurs billetteries. Le métro et la SNCF aussi. Mais Achtung. Il faudra instituer dare-dare un certain contrôle des mouvements de capitaux. Sinon le petits malins (et Dieu sait les Français sont malins)  s‘empresseront vite fait de placer leurs épargnes à l’étranger pour les rapatrier ensuite (ou les laisser) avec un confortable bénéfice, après l’inévitable dévaluation.

5) La vraie différence, et elle est de taille, viendra plus tard. Car il faut s’attendre à une poussée d’inflation (comme pour le passage à l‘euro, mais en sens inverse) limitée,  on peut l’espérer, à 5 à 10 % Les commerçants seront trop contents de profiter de l’aubaine pour se refaire une petite santé. Attention aux prix alimentaires. D’autant plus que le retour à un certain contrôle des prix, hautement souhaitable, ne sera guère possible tout de suite, faute de moyens : tout a été démantelé.

Il faut s’attendre  à une dévaluation assez forte pour ne pas avoir à refaire trop vite l’opération : disons 20 à 25 %. Mme Michu, grande voyageuse, aura intérêt à passer ses vacances en métropole et non à Las Végas.  Mais il faut prévoir une seconde vague de hausse des prix . Car nous achèterons plus cher nos produits importés mais vendrons moins chers, donc plus facilement, nos exportations. D’où la  réduction de notre déficit commercial. Donc  plus de croissance et plus d’emplois (surtout pour nos jeunes), mais au prix de plus d’heures de travail moins payées : l’inverse du fameux slogan présidentiel : « travailler plus pour gagner moins ».Que de belles grèves en perspectives.

Evidemment, notre niveau de vie ne peut que se ressentir du retour de l’inflation. Et tant pis pour nos inactifs, titulaires de revenus fixes, fonctionnaires et retraités. Ils paieront pour les autres. Cela leur apprendra.

Yves-Marie Laulan

Source: http://ripostelaique.com/

19/12/2011

La guerre de récession…

Encore une forte analyse de Gilbert Collard. Bien pensé…

FDF

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C’est la guerre de récession, la France y entre !    Les journaux l’annoncent comme ils annoncent la météo,  la pluie, le vent, la froidure ; comme si la chose allait de soi et était la conséquence de l’air du temps, avec pour seul responsable le climatologue inconnu. L’état dégradé des banques, l’état chancelant du triple A, l’état  emphysémateux de l’euro, l’augmentation de tout : du gaz -4,3 %-, du chômage, de la pauvreté, du nombre de français -8 millions- qui ne pourront se chauffer, qui ne pourront se loger cet hiver sans abbé Pierre.

 Et pendant ce temps-là, la France des braqueurs institutionnels continue de piller les caisses ; ce qui ne l’empêche pas, à l’occasion, de faire la morale découpée en tranche de mortadelle médiatique pour le repas du 20 heures,  comme si rien n’était du Pas de Calais, des Bouches du Rhône, de Karachi, province balladurienne, des accords électoraux qui font verdir les roses et rosir les verts, d’un ancien président, hélas pour notre honte, condamné ; comme si de rien n’était du rapport accablant de la Cour des Comptes sur la gestion du comité d’entreprise de la RATP, sous contrôle de la CGT, qui loge ses indignations prolétariennes dans un château à Fontenay- lès-Brils et dépense 447 000 euros pour la fête de fin d’année… Le drapeau rouge teinté  dans le sang du Pétrus populaire !

 On comprend mieux, dès lors, la nécessité d’une subvention, en 2009, de 53 millions d’euros. Combien de pain pour les pauvres ?  Combien de tentes pour les sans-logis ? Chapeau, Thibaut du château, la CGT prend les prolos pour des blaireaux ! En tout cas, on sait maintenant où loger les sans-abris, une belle demeure leur tend les bras, sise à Fontenay-lès-Brils ; on y a de l’espace, de l’air pur, des plafonds hauts, et des caves pleines de pinard.

Vous me direz, il faut bien que les syndicats vivent, sinon qui nous emmerderait au moment de partir en vacances ? Sinon pourquoi l’Etat, c’est-à-dire chacun de nous, signerait chaque année un chèque de 4 milliards d’euros pour financer les  organisations de salariés, qui représentent en tout 8 % des leurs, les cotisations militantes représentant 3 à 4 % du budget ?

Ce qui veut dire que les syndicats français dépendent de l’argent public et représentent en réalité le vide du monde du travail, qu’ils savent seulement sonoriser…

Un rapport parlementaire  dévoilant les privilèges exorbitants accordés aux syndicats a été censuré par la droite combinatoire et la gauche schizophrène, afin que le peuple ne sache pas à quel point, en son nom, on  vole et on trahit.

Chut, il ne faut pas le dire, c’est du populisme… Comme si appeler la police au moment où les voleurs fracturent le coffre, c’était du délationisme ?

 Le journal Capital, qui n’a pas été démenti,  affirme, dans sa livraison de décembre, qu’on pourrait économiser, si on voulait toucher aux privilèges des  baronnets républicains, 80 milliards d’euros !

Et pendant ce temps, la France entre en récession, c’est-à-dire pour le peuple des pauvres dans encore plus de pauvreté, dans encore plus de froid, de faim, de peur. Qu’importe, Fillon se chamaille avec Dati pour la soupe, Rama Yadé, soudain, est sans domicile fixe électoral, Hollande, le regard apeuré sur son destin,  ignore les caisses socialistes du  pas de Calais ; Lang, héroïque, menace de griffer d’un ongle vengeur le visage immaculé de Montebourg ; Joly, enfin, jubile, Chirac est condamné, il y avait longtemps qu’elle n’avait pas bouffé du prisonnier ; Duflot, du balais, a eu sa circonscription en virant la sortante ;  Balladur attend l’heure du laitier avec inquiétude . Et un policier est mort, assassiné à la Kalachnikov ; mais est-ce bien sérieux, au milieu de tous ces problèmes ? Ah la colère…

 Enfin, l’ordre moral règne, l’UNEF, l’union des jeunes socialistes, SOS racisme, l’union des étudiants juifs de France, ont empêché Marine Le Pen de s’exprimer à Paris-Dauphine ! Et tout le monde a trouvé cela bien ! Même Sapin, le bien nommé à l’approche des fêtes, a dit « comprendre », qu’on porte atteinte à la liberté d’expression. Décidément, à gauche, ça sent le sapin pour la défense des libertés.

Ne nous quittons pas sur une mauvaise nouvelle : récession, certes, mais le Qatar veille… il sponsorise, n’écoutant que son grand cœur, des projets en banlieues

Source: http://www.gilbertcollard-leblog.com/

03/12/2011

Comprendre la dette publique (en quelques minutes)…

Bien expliqué… On sait au moins pourquoi nous sommes en pleine régression et au bord de l’abîme…

FDF

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http://www.youtube.com/watch?v=fIyPMzaK_Cc&feature=player_embedded#!

23/11/2011

Dette souveraine des Etats = bénéfices souverains pour les banques…

Et oui; merci à la mondialisation et à l’UMP/S…

FDF

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Document à diffuser sans aucune réserve, dans ces conditions de gestion de la dette « dite » souveraine, La France, comme les autres pays de l’union, victimes du traité de Lisbonne, n’en finiront jamais de creuser le gouffre du déficit. Si la dette est souveraine pour les états, le bénéfice est souverain pour les banques privés.

Il y a de quoi s’indigner ! Lors de l’effacement (ou « décote » ou « restructuration » d’une « dette » en monnaie scripturale), il ne s’agit, pour les banques prêteuses de crédits, que d’une « perte comptable » : aucun employé de la banque ne perd quoi que ce soit dans son compte personnel, contrairement à un prêt en argent réel. Grâce à cette méthode de création de la monnaie, la Suisse se situe loin des pays endettés : … suite sur http://dbloud.free.fr/monnaie.htm

27/06/2011

Finances: la Grèce va attirer du monde dans l’abîme…

Je ne voudrais pas être pessimiste, mais, à un moment ou à un autre, il faut bien voir la réalité en face. « On » n’a pas voulu tenir compte de quelques référendums… « On » n’a pas voulu tenir compte de l’avis du peuple. Résultat: La Grèce ne tombera pas seule… Excellent billet ci-dessous.

FDF

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En Grèce, tout va super-bien. Georges Papandréou a obtenu la confiance renouvelée de son parlement, écartant ainsi un des principaux écueils au vote d’un n-ième plan d’austérité et de privatisation un peu plus tard, lequel ouvre la voie au versement d’une nouvelle tranche du plan de sauvetage européen. En attendant un deuxième plan de sauvetage européen. Le tout malgré quelques émeutes peu en phase avec l’austérité qui sied désormais aux Héllènes.

La Grèce est sauvée. D’ailleurs la Bourse se reprend… Ah, on me fait signe que non.

C’est bizarre. Pourquoi les traders du monde ne se lancent-ils pas dans une bonne grosse cuite au champagne après cet enchaînement continu de bonnes nouvelles? Il faut pourtant le reconnaître, tout se passe comme prévu. Le gouvernement remanié est reconduit dans ses fonctions, la solidarité européenne est au rendez-vous (même si Angela, aux prises avec son opinion publique, avance à reculons) et avec quelques privatisations bien senties la dette grecque passera de 150% à 137% du PIB, des broutilles quoi!

Alors, pourquoi cet accès d’incrédulité?

Il faut croire que dans la grande famille de la finance, quelques individus savent encore manier la calculatrice. Citons à ce sujet une brillante étude de l’Institut Turgot, sérieuse, factuelle, pas drôle du tout, et mettant douloureusement les points sur les i:

Supposons, un instant, que la Grèce n’ait pas le soutien de l’Union Européenne et qu’elle doive emprunter sur les marchés des capitaux. Quel devrait être, alors, le taux de croissance de son PIB pour payer les seuls intérêts de sa dette (…) ? [Entre 26 et 45%]. Inutile de préciser que de tels taux de croissance du PIB ne se rencontrent pas dans l’économie réelle, même en Chine.

Mais cela, on s’en doutait: c’est la raisons même de la fondation du Fonds de Stabilisation Européen octroyant à la Grèce des prêts à « prix d’ami » avec un taux de 5%… Ce qui ne suffira pas.

De ce point de vue, la Grèce est prise entre l’enclume de son PIB et le marteau du montant de sa dette qui, en dehors de la charge des intérêts, continue à augmenter mécaniquement au fur et à mesure que son PIB se contracte.

A 5% d’intérêts, il faudrait à la Grèce un taux de croissance du PIB de 7,5% pour rembourser ses seuls intérêts. (…) Or, nous l’avons vu, au lieu d’une croissance de son PIB, la Grèce a subi une décroissance de 4,8% en 2010. Et, en 2011, elle se trouve actuellement sur une pente de -5%.

Ainsi, si l’on retient l’hypothèse d’une récession à 5% en 2011, (…) on peut donc estimer qu’à la fin de l’année 2011, la dette publique grecque franchira le cap des 160% de son PIB.

Les 50 milliards d’euro d’argent frais générés par la privatisation massive, à supposer qu’elle réussisse, seront effacés en un an à peine, par le simple truchement de la récession.

La Grèce va faire faillite, répétons-le encore une fois. L’argent qu’on lui prête maintenant – l’argent des contribuables européens – est versé à fonds perdus. Tout le monde le sait même si personne ne veut le dire. Chacun a de bonnes raisons de la fermer pour jouer la montre:

  • Les politiciens, parce qu’ils ont toujours la prochaine élection en tête et il vaut mieux pour eux qu’elle ait lieu dans le calme, l’électeur moyen étant peu enclin à soutenir les sortants – quelle que soit leur couleur politique – dans un climat d’hystérie collective.
  • Les banquiers, parce que chaque minute de calme supplémentaire leur permet de diminuer l’exposition de leur établissement aux dettes grecques pourries, lesquelles sont progressivement rachetées par le FMI, la BCE ou les fonds de solidarité européen (bref, le contribuable), ce qui leur permettra peut-être de sauver leur peau.
  • Les experts, parce qu’ils ont soutenu l’euro du début à la fin. Les déboires de la monnaie unique dévoilent sous un jour assez cru leur dramatique incompétence.
  • Les journalistes, parce que le journalisme critique est mort depuis longtemps et que les survivants éprouvent une sorte de fascination hypnotique vis-à-vis des catégories précédentes (hormis quelques vieilles rancunes sauce lutte des classes à l’encontre des banquiers.)

Mais ce serait faire preuve d’une myopie coupable que de se focaliser exclusivement sur la Grèce. D’autres pays sont sur une pente glissante, et pour les mêmes raisons: non pas l’adhésion à l’euro, mais un excès d’endettement. L’Italie est sous la menace d’une dégradation de sa note, et d’illustres membres de la zone euro ont passé le stade des avertissements pour rentrer à leur tour dans la crise financière joyeuse ; pensons à l’Irlande…

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Taux irlandais pour un emprunt à 2 ans

…Ou au Portugal:

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Taux portugais pour un emprunt à 2 ans

Si un taux d’intérêt à 5% est à peine soutenable pour une Grèce sous perfusion financière, on est en droit de se demander combien de temps tiendront ces Etats avec le fardeau de leur dette accumulée et des taux à deux ans dépassant allègrement les 10%. D’autant plus que la patience allemande envers ses partenaires arrive rapidement à bout: il n’y aura pas de Fonds Européens pour tout le monde.

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Le groupe de heavy metal avait tout deviné dès les années 80
(sauf l’évolution des coiffures)

Source: http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2011/06/20/la-grece-ne-tombera-pas-seule.html

16/06/2011

Les banques sont finalement les grandes gagnantes de la « crise » économique et financière !

On se sent petits… Mais on sait pourquoi on est dans la merde…

FDF

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Les salaires des banquiers explosent et battent des records

Bien qu’étant à l’origine de celle-ci, les banques sont finalement les grandes gagnantes de la « crise » économique et financière qui secoue le monde depuis 2009.

Bénéfices sans précédent, primes somptuaires, salaires en hausse… si les clients des banques n’ont pas bénéficié de cette bonne santé, leurs dirigeants, eux, ont tiré de considérables profits de la situation.

Ainsi, la paie des patrons des banques européennes et américaines a augmenté en moyenne de 36% en 2010 selon une enquête du Financial Times.

Les patrons de Goldman Sachs et JP Morgan, principales banques impliquées dans le scandale des subprimes, ont vu leurs revenus multipliés par 15 par rapport à 2009.

Source: [http://fr.novopress.info]

10/05/2011

Dirigeants des banques françaises: retour des rémunérations généreuses…

Jusqu’au bout, on se foutra de nous… FDF

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Alors que beaucoup de patrons de banques françaises avaient renoncé à leur part variable ces deux dernières années, les bonus repartent à la hausse au titre de 2010.

La rigueur n’est plus de mise pour les grands patrons du secteur bancaire. Les aides versées par l’Etat désormais remboursées et leur activité engrangeant les effets de la reprise, les rémunérations variables s’y sont, au vu des rapports annuels et des informations de presse, nettement orientées à la hausse au titre de 2010. Alors que plusieurs grands patrons de banques françaises avaient renoncé à leur bonus les deux années précédentes, 2010 a signé le retour de rémunérations généreuses.

En sus d’un salaire fixe de 1 million d’euros, en hausse par rapport à l’année dernière, le patron de la Société Générale, Frédéric Oudéa, touchera ainsi son premier bonus depuis sa prise de fonction et l’affaire Kerviel. Patron de banque le mieux payé, il percevra une rémunération variable d’un montant de 598.400 euros versé immédiatement en cash, plus une partie versée en différé jusqu’en 2015, pour se conformer à la directive européenne CRD3 applicable depuis le 1er janvier 2011. Au total, sa rémunération variable versée au titre de 2010 pourrait atteindre jusqu’à 3,2 millions d’euros, selon le calcul des Echos.

C’est un peu plus que Baudoin Prot, patron de BNP Paribas, qui percevra de son côté un salaire fixe inchangé par rapport à l’année précédente, mais un bonus en forte hausse. Sur 1,67 million attribué au total, 60% seront versés en différé sur deux ans, sous conditions. Sa rémunération globale pourrait atteindre ainsi 2,47 millions d’euros. Dernier exemple, le patron de BPCE, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée François Pérol, qui avait renoncé à son bonus l’année dernière. Selon l’AFP, il percevra 1,05 million d’euros à ce titre, pour un salaire fixe inchangé, à 550.000 euros.

Une rémunération variable «équilibrée»

Si les montants perçus en variable sont en nette hausse, les banques ont cependant dans l’ensemble respecté certaines prescriptions de la directive européenne adoptée en 2010. Transposée en droit français à la fin de l’année dernière, elle vise à contrôler la rémunération des salariés des banques susceptibles d’influer sur les risques pris par leur établissement. Afin de les intéresser aux résultats à long terme, une fraction allant de 40% à 60% de la rémunération variable doit par exemple être versée sur plusieurs années, sous condition de résultats.

Mais selon la directive CRD3, cette rémunération variable doit aussi être «équilibrée» par rapport à la rémunération fixe. Et c’est peut-être là que le bât blesse. Car comme l’affirme l’eurodéputé «Europe Ecologie – Les Verts» Pascal Canfin ce samedi dans Libération, la France n’aurait pas correctement transposé la directive européenne, remplaçant le terme «équilibré» par celui d’«approprié», dénaturant la teneur du texte. Il souligne qu’en conséquence, les bonus représentent pour 2010 «3, 5 ou 10 fois la rémunération fixe».

Au ministère de l’Economie, l’entourage de Christine Lagarde souligne à l’AFP que «la France a été l’un des premiers pays à transposer la directive européenne», et qu’après notification de cette transposition à la Commission en février, celle-ci «n’a formulé aucune observation».

L’esprit de la directive non respecté

Force est d’ailleurs de constater que la France ne fait pas figure de plus mauvais élève en la matière. Les dirigeants britanniques sont encore mieux lotis : le nouveau patron de Barclays s’y est récemment vu attribuer un bonus de 23 millions de livres.

D’une manière générale, comme le commente le commissaire européen aux services Michel Barnier dans les colonnes de Libération, «les comportements n’ont pas changé autant qu’on le souhaite. Les banques n’ont pas respecté l’esprit et la lettre de notre directive». Face à l’inertie des acteurs bancaires, le commissaire européen avait déjà menacé au mois d’avril de durcir encore les règles applicables à la rémunération des dirigeants des banques. Selon le quotidien, la Commission européenne s’apprêterait «à procéder à une enquête approfondie» sur la transposition de la directive par les Etats-membre de l’UE.

Source:  http://www.lefigaro.fr/societes/2011/05/07/04015-20110507ARTFIG00419-pour-les-stars-de-la-banque-l-heure-n-est-plus-a-l-austerite.php

18/01/2011

Le scandale des bonus accordés par les banques qui ont reçu l’aide de l’Etat.

La grosse arnaque… On ne peut plus la passer sous silence…

FDF

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Salaires + bonus : Les Banksters disent merci à l’UMPS !


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Chronique de Marc Fiorentino sur BFM Business 17/01/2011 : Le scandale des bonus accordés par les banques qui ont reçu l’aide de l’Etat.


Soit 3 milliards d’euros de bonus distribués grâce aux contribuables Français !


A écouter sur http://www.nationspresse.info/?p=121577

Source: Willy Legrand

19/10/2010

France: la finance islamique s’intalle, sournoisement…

Ils essayeront TOUS les moyens pour nous islamiser. Le pire est que certains français marchent en toute connaissance de cause dans la combine. Le profit: nouvelle arme des islamistes.

La dhimmitude: certains groupes financiers « français » ont déjà les mains dedans. Résistons! L’identité des collabos sera bientôt connue; a nous d’agir, alors…Il est encore autorisé de faire confiance à la banque de son choix, à ce que je sache…

FDF

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Le groupe bancaire Al Baraka, par la voix de son président – Adnan Ahmed Yousif –  confirme son projet d’implantation en France et annonce qu’il ouvrira jusqu’à cinq agences en métropole, à partir de 2011.

Ce projet d’implantation répond à l’intérêt exprimé sans relâche depuis deux ans par les autorités françaises de voir des institutions bancaires islamiques s’implanter sur le territoire français.

Une étude de faisabilité avait été diligentée l’an dernier par le groupe Al Baraka en vue de créer une banque islamique en France, et dans cette perspective, Al Baraka avait soumis aux autorités françaises ses normes financières et ses standards comptables.

L’extension du réseau international de la banque, notamment en Malaisie et en Indonésie, sera financée par l’émission d’un sukuk de US$ 200 millions qui devrait être émis en décembre 2010. Deutsche Bank et Standard Chartered ont été choisis pour conseiller cette émission, pour laquelle le ou les chefs de file n’ont pas encore été désignés.

Al Baraka Banking Group, dont le siège est situé à Bahrain, possède le plus large réseau mondial de banque islamique, avec des filiales dans de nombreux pays musulmans, notamment en Algérie et en Tunisie.

RIBH

Source: http://ribh.wordpress.com/2010/09/27/al-baraka-france/

15/10/2010

Charia: premier prêt islamique accordé en France. C’est la BRED qui « inaugure »…

Et la BRED, c’est une filiale de la Banque Pop! La France vient officiellement de se soumettre à la charia… Pour une histoire de fric…

FDF

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La charia à l’honneur à la Bred, filiale du groupe Banque Populaire…

Le premier prêt « habitat » compatible avec la charia en France vient d’être accordé, nous apprend Le blog du Monde, qui bien entendu nous explique que c’est tout simple et sans conséquences ; la charia interdisant les intérêts, la banque achète la maison pour la revendre à son client qui la lui paye en mensualités… On passera sous silence le fait qu’il s’agit d’un tour de passe-passe puisque la banque qui n’a pas vocation, charia or not charia, à être philanthrope, prélève sa dîme en revendant le bien plus cher qu’elle ne l’a acheté, ce qui équivaut à des intérêts et ne change rien financièrement.

Ce qui change, par contre, c’est la reconnaissance et l’acceptation par une banque d’une règle religieuse dans ses façons de procéder ; cela introduit donc la possibilité pour chacun d’échapper au sort commun, celui du citoyen ou du consommateur en fonction d’un marqueur religieux. C’est bien la laïcité qui est attaquée ! C’est bien le vivre ensemble et l’égalité de traitement qui est en question.

Tout est fait, partout et de plus en plus, pour que les musulmans se mettent à part, aient un traitement particulier, viande halal, horaires spéciaux dans les piscines pour les femmes, femmes emburkinées ou marquées par le voile, prières dans les lieux publics… La religion, qui doit selon la loi du 9 décembre 1905 être du domaine privé impose ses règles partout et instaure le communautarisme comme la norme.

En effet, partout se dessinent deux grands groupes, les musulmans et les non musulmans. Où est la République une et indivisible ? Où est l’égalité républicaine ? Où est la possibilité pour les nés musulmans d’échapper à leur destin et de choisir une autre voie ?

Le pire est que notre ministre de l’Economie applaudit, encourage et est prête à tout pour attirer les capitaux islamistes...

Suite et source: Christine Tasin