Francaisdefrance's Blog

17/03/2012

Les Tunisiens réclament la charia !

Ils sont devenus fous !!! Même les femmes réclament la charia! Elles ne sont donc pas assez maltraitées… Qu’elles ne viennent plus se plaindre !

Pas possible autrement. Il faut vite leur fermer nos frontières, à ces malades  !

FDF

Et elles en redemandent…

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Grande manifestation à Tunis pour la «charia»

Des milliers de Tunisiens se sont rassemblés vendredi devant le Parlement. Ils ont réclamé un Etat islamique régi par la «charia» (loi coranique) dans un pays longtemps considéré comme le plus laïque du monde arabe.

Brandissant des drapeaux noirs et blancs reprenant des versets du Coran, les manifestants par milliers exigent que la «charia» devienne le fondement de la nouvelle Constitution en Tunisie.

Brandissant des drapeaux noirs et blancs reprenant des versets du Coran, les manifestants par milliers exigent que la «charia» devienne le fondement de la nouvelle Constitution en Tunisie.
Image: Reuters

Brandissant des drapeaux noirs et blancs reprenant des versets du Coran, des manifestants, dans la capitale tunisienne, exigent que la «charia» devienne le fondement de la nouvelle Constitution en voie d’élaboration par les élus après «la révolution du jasmin» dont la Tunisie a été précurseur en janvier 2011.

A l’arrière de la foule figuraient des centaines de femmes scandant «Les femmes veulent l’application de la ‘charia’».

«Le Coran notre Constitution»

«Nous rejetons toute Constitution qui n’inclut pas l’islam comme la religion d’Etat», a déclaré Sandli Anouar, qui arborait une pancarte où l’on pouvait lire «L’islam est notre religion, le Coran notre Constitution».

Bien que les islamistes n’aient pas joué un rôle de premier plan lors du soulèvement qui a chassé le président Zine ben Ali du pouvoir, ils ont remporté les élections législatives et dirigent aujourd’hui un gouvernement de coalition. Le rôle de la religion dans la vie politique polarise depuis les débats politiques dans la Tunisie post-Ben Ali.

Certains députés islamistes veulent que la nouvelle Loi fondamentale cite la «charia» comme source principale de la législation. Les partisans de la laïcité s’y opposent et redoutent qu’en parvenant à leurs fins, les islamistes ébranlent la démocratie tunisienne balbutiante.

Ennahda pas présente

«Le peuple ne décide pas. La loi divine décide. Dieu interdit l’adultère, la corruption, l’alcool et pourtant il existe encore des lieux de vente d’alcool. Pourquoi ?», s’interroge Zouheir Achour, originaire du Kef. «Nous devons appliquer la ‘charia’ (…) Dieu gouverne, pas (le président Moncef Marzouki)».

Malgré la victoire d’Ennahda aux législatives d’octobre et la mise en place d’un gouvernement dirigé par ces islamistes modérés alliés à deux formations laïques, Ennahda a promis de ne pas interdire l’alcool ou d’imposer le voile aux femmes comme le redoutaient au départ certains partisans de la laïcité.

Ennahda n’a pas participé à la manifestation de vendredi, organisée par une coalition d’organisations religieuses intitulée «Front islamique», dont l’objectif principal est de plaider pour l’introduction de la ‘charia’.

Source: http://www.tdg.ch/

02/03/2012

Algérie: les islamistes ont disparu dans les médias…

Profitons en…

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Ne vous réjouissez pas si vite! C’est le mot « islamiste » qui est désormais interdit d’utiliser pour les journalistes radio ou TV d’Algérie… C’est la nouvelle liberté d’expression issue des printemps arabes.

Mais ne vous leurrez pas; ça va venir bientôt chez nous…

FDF

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Il avait dit « le mot »…

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Algérie : pour les médias publics, il n’y a plus « d’islamistes »!

Si vous êtes journaliste à la radio ou à la télévision algérienne, gardez-vous bien d’user du vocable « islamiste » pour désigner les partis politiques de cette mouvance. Des instructions verbales, datant du samedi 25 février dernier et transmises aux rédactions des médias audio-visuels par les nouveaux directeurs généraux de la radio et de la télévision, interdisent l’usage du terme « islamiste » à l’antenne.

Ce sont les directeurs qui ont eu à instruire, lors des briefings, des nouvelles mœurs langagières au Boulevard des Martyrs, le siège de la télévision et de la radio.

« On nous a demandé de ne plus parler de mouvance islamiste. Si notre compte-rendu ou reportage se rapporte à un parti islamiste, la recommandation nous a été faite de citer le parti sans dire son obédience », témoigne à DNA un journaliste de la radio chaine III.

Ce journaliste qui parle sous la confidence de peur de représailles dit ignorer les motifs de cette censure d’un genre nouveau.

« Je ne comprends pas pourquoi il nous faudra à nous journalistes de la radio de taire l’obédience islamiste des partis comme le MSP, El Islah, Ennahda ou encore le FJD alors que ces partis ne ratent aucune occasion de s’en réclamer ! », s’exclame notre confrère.

L’instruction, émise en briefing sans aucune autre forme d’explication ou de justification, est, telle une consigne ferme, transmise de brigade en brigade, sans instruction écrite.

Certains journalistes, dispensés des briefings matinaux, découvriront, ahuris, cette recommandation au moment ou ils s’apprêtent à entrer en studio.

Aussi, lors des journaux parlés et autres flashs de la journée durant laquelle le MSP, El ISlah et Ennahda ont confirmé leur alliance électorale, les journalistes se sont abstenus d’évoquer le terme « alliance islamique », mais plutôt une alliance électorale entre le MSP, El Islah et Ennahda.

L’islamisme fait-il si peur ou point de ne pas le désigner par ce qu’il est ? On ne sait quels soucis rongent les esprits des concepteurs de cette « douce censure » pour ainsi décider de bannir d’antenne le vocable islamiste.

Nous avons tenté de joindre la direction de l’information de l’ENTV à cinq reprises depuis la matinée du jeudi pour obtenir confirmation ou démenti, mais ni le directeur ni les rédacteurs en chef ne sont en mesure de répondre à nos sollicitations.

« Ils sont en réunion jusqu’à 18 heures », affirme au téléphone l’assistante de la direction de l’information. Auparavant, celle-ci à qui nous avions laissé nos coordonnées pour être éventuellement rappelés indiquait que les responsables étaient sortis pour déjeuner.

Mehdi Benslimane avec Farid Alilat

dna-algerie.com

Merci à Henri…

12/01/2012

« L’armée de Mohammad est de retour » !

Le Hamas accueilli en triomphe sous les cris de “Mort aux juifs” !

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Impressionnante vidéo qui devrait nous alarmer…

FDF

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http://youtu.be/ZnKtdqdXdhc

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Le chef du gouvernement palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, invité par les partisans du parti islamiste tunisien Ennahda, avait été accueilli jeudi à l’aéroport de Tunis par une foule de supporter qui scandaient “Tuez les juifs, c’est un devoir”.

« L’armée de Mohammad est de retour »

Dimanche, Hannieh a prononcé un discours ovationné par plusieurs dizaines de milliers de supporters. «Nous sommes ceux qui allons créer un nouveau Moyen-Orient. Nous avons créé une révolution glorieuse qui va ramener la Nation [le Califat] et sa gloire à la place du chaos, que l’administration américaine a tant désiré “, a déclaré Haniyeh, alors que la foule chantait en coeur « L’armée de Mohammad est de retour » ou encore « Mort à Israël » alors qu’Haniyeh réitérait sa promesse de ne pas déposer les armes.
Il a appelé « les peuples de la révolution à bâtir l’armée d’al-Qods » en martelant « nous n’allons pas reconnaître Israël », un slogan repris en chœur par la foule.

La communauté juive a peur

Plus tôt dans la journée, les représentants de la communauté juive de Tunisie ont déclaré qu’elle « refuse d’être mêlée au conflit israélo-palestinien ». « Il n’y a pas de sionistes en Tunisie », a ainsi déclaré Peres Trabelsi, un des représentants de la communauté juive, qui compte environ un millier de personnes. Il était interrogé sur des slogans antisémites entendus jeudi dernier à l’aéroport de Tunis-Carthage par des sympathisants islamistes venus accueillir M. Haniyeh.

Source: http://prophetie-biblique.com/

Bonus: http://www.dailymotion.com/video/xd12e_hitler-et-le-mufti_news?start=151#from=embed

09/01/2012

« Mort aux Juifs » et drapeaux palestiniens à l’aéroport de Tunis

Le véritable islam se dévoile un peu plus tous les jours…

Il est temps de réagir…

FDF

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Encore une belle action de cette doctrine de haine, de soumission et d’extermination que certains s’acharnent à appeler la ‘religion d’amour, de tolérance et de paix

REGARDEZ CES SAUVAGES   hurlant comme une meute de hyènes attardées :
elle est vraiment belle la révolution de printemps des pays arabes,   ils font un bond  7 siécles  dans le passé, avec leur islam des ténèbres  et leur sharia  du moyen-âge.

 Virer les juifs,  Tuer les juifs » scandé a l’aéroport Tunis Carthage

http://youtu.be/x321iDqPySM

BOYCOTTONS DÉSORMAIS CES PAYS DU MAGHREB  ETOUFFéS  PAR LA HAINE ISLAMISTE

C’est une scène ahurissante qui a eu lieu à l’aéroport de Tunis-Carthage ce jeudi 5 janvier avec la venue d’Ismail Haniya, secrétaire général du Hamas et Premier ministre de l’Autorité palestinienne démissionnaire en visite en Tunisie. Des dizaines de drapeaux palestiniens flottaient au dehors et dans l’enceinte même de l’aéroport ainsi que les drapeaux noirs du tawhid, symbole de l’unicité de dieu et bannière fédératrice des intégristes. Mais curieusement, pas un seul drapeau tunisien
Accueil_d_Ismail_Haniya_du_Hamas_en_Tunisie_sans_drapeaux_tunisiens
L’image est déjà étrange en soi mais le pire reste à venir, les adorateurs du Hamas, keffieh autour du cou se mettent à vociférer leur haine des Juifs et à scander avec ferveur « mort aux juifs ». Cet effroyable spectacle nous rappelle celui auquel nous avions assisté dans les rues de Paris il y a quelques mois où des frères en religion de ces tarés hurlaient déjà à l’égorgement des Juifs. Mais nous savons bien que si Ennahda est en place en Tunisie c’est aussi en grande partie grâce à ceux qui vivent dans notre pays et que certains, politiques ou non, applaudissent quand ils n’encouragent pas carrément à les suivre.
Bien évidemment les médias français n’en ont pas parlé, les Qataris ont le bras long et la France leur appartient presque en totalité, ceci expliquant sans doute cela. Les opposants d’Ennahda en font par contre étalage et clament vivement leur refus d’être assimilés à ces oiseaux de malheur. Ils dénoncent les manœuvres électorales du parti,  affirmant leur désir de continuer à cohabiter en totale harmonie avec les Juifs de Tunisie qu’ils considèrent comme leurs frères de patrie et qu’ils aiment sincèrement comme le prouvent ces quelques témoignages relevés notamment sur la page facebook de « Tunisiens libres ET tolérants » :
Samira : « Nous n’avons jamais eu de problème avec les Juifs Tunisiens, c’est leur pays autant que Le nôtre »
Alain, juif tunisien s’interroge : « Si moi, juif tunisien, je vous considère comme mes frères et sœurs, et si mes 40 années d’absence de Tunisie n’ont pas diminué mon identité tunisienne. Comment dois-je réagir devant ça ? »
Benny : « Au delà du juif qu’ils veulent égorger, il y a aussi sous entendu tous les autres non musulmans. C’est vrai qu’il s’agit d’une petite minorité d’abrutis qui scandent la chose, mais les autorités sur place laissent faire, ils sont donc complices. Je crains pour la Tunisie qui commence à s’enfoncer dans l’obscurantisme. Il suffit que les touristes désertent ce pays et c’est le plongeon sans retour. Et le vrai peuple Tunisien, lui, il subit… »
Karim : « Et puis il y en a marre de convoquer le pb palestinien au cœur de notre révolution, ce mélange des genres est une arnaque nahdhaoui, déjà utilisée par tous les tyrans arabes. Ils se moquent des palestiniens, ils se moquent de leur propre peuple. Et se foutent pas mal des tunisiens »
Salwa : « Quel est le but de Ennahdha d’inviter cette organisation terroriste en Tunisie ? quel est le message? Hamas est allié avec Hezbollah et l’Iran! Qu’est-ce que la Tunisie vient faire dans tout cela? Il me faut des explications … Le comble dans toute l’affaire c’est que 70% des Tunisiens sont contre!!! Pathétique! Une honte envers nos amis(e) Juifs Tunisiens ! »
« Quand je vois aujourd’hui les scènes de liesse à l’aéroport (Ennahdha + Hamas) et que le drapeau tunisien était quasi inexistant… Je me pose la question si il y a encore des tunisiens en Tunisie ? »
Outre ce triste évènement, la faculté des Lettres de la Manouba a été également la cible de fondamentalistes, étrangers à l’établissement pour la plupart et désireux d’instaurer le port du niqab aux jeunes filles au sein de l’établissement qui a été contraint de fermer ses portes sous la pression, les islamistes ayant même séquestré le doyen selon la méthode classique du chantage et de la menace (2).
Ci-dessous une superbe lettre adressée au président tunisien le Dr Mohamed Moncef Marzouki, ancien médecin de l’université de Strasbourg, par Saddam Ben Youssef, un étudiant privé de cours et qui a choisi de l’écrire en langue française pour des raisons qu’il explique.
Cette Tunisie en perdition où le Qatar « téléguidé par l’administration américaine » (1) est en train de s’imposer dans la politique, dans les médias et dans les pensées à grands coups de pétrodollars savamment distribués, est en train de prendre peu à peu le pouvoir sans même trouver de réelle résistance malgré l’opposition pourtant nombreuse et peut-être même majoritaire. La souveraineté tunisienne a vécu, la Tunisie est devenue la propriété des Qataris, leur colonie. Les opposants d’Ennahda quant à eux condamnent la parodie électorale et antidémocratique qui a tenu lieu d’élections, des élections « guignolesques » qui n’ont pas respecté la volonté du peuple à qui on a refusé tout recours judiciaire permettant d’invalider le scrutin, à qui on a refusé la transparence concernant le financement des partis mais dont ils connaissent l’origine « américano-wahhabite ». Les Tunisiens sont floués, dépossédés de leur pays et condamnés à un sombre avenir et pendant ce temps, en France des politiques et des faux philosophes applaudissent joyeusement à cette tragédie.
La pathétique Éva Joly réclame écologiquement un poétique printemps au parfum de jasmin, ce dont un Tunisien s’amuse d’ailleurs et se demande si Éva « souhaite faire vivre les hommes dans des arbres aussi ? ».
Cette écologiste du dimanche ne sait-elle donc pas que le jasmin ne fleurit que de juin à septembre ? La senteur fleurie qu’ Éva pourrait éventuellement sentir à cette période de l’année est celle du sapin…
 
Voici la lettre de Saddam Ben Youssef :
J’accuse, Lettre au président de la république tunisienne Docteur Mohamed Moncef Marzouki
J’accuse,
Lettre au président de la république tunisienne Docteur Mohamed Moncef Marzouki
Me permettez-vous de vous écrire dans la langue de Voltaire ? Vous écrire en français, langue menacée, non pas en tant que symbole d’un état étranger ancien colonisateur  , mais le français en tant que signe linguistique qui permettra à l’humain d’ouvrir ses fenêtres pour tous les vents du monde, sans qu’ils l’arrachent de ses racines.
En parlant de racines j’aime bien le burnous mais j’aurais aimé que vous encourageassiez le « safsari » car il est beaucoup plus lumineux que le niqab ce phénomène extraterrestre fruit pourri d’un esprit désuet, dégradé, obscurantiste voire déshumanisé.
Je vous écris monsieur le président pour vous dire que :
J’accuse Monsieur Hbib Kazdagli, doyen de la faculté des lettres de la Manouba qui pensait qu’en arrêtant les cours il gagnerait le bras de fer contre cette bande de salafistes extrémistes.
J’accuse Monsieur Chokri el Mabkhout, recteur de l’Université de la Manouba qui n’a pas dénoncé jusque là le recul et le relâchement des forces de l’ordre.
J’accuse ces jeunes gens qui croient au retour du Khalife comme un gamin, à celui du père noël. Ces jeunes gens qui méprisent El Chabbi car ils méprisent la Poésie car ils haïssent la Vie. Ces jeunes gens je les accuse tous sans exception, filles Mounaqabet et hommes barbus, pour la déception extraordinaire qu’ils ont provoquée.
Vous avez déçu cette ère assourdissante qu’ils ont nommée Révolution. Vous avez déçu le sourire du martyr, ce dormeur du val pour qui la patrie, c’est boire le café de sa mère le soir. Vous avez brisé barbarement le mythe de l’exception tunisienne, terre de tolérance, qui rythmait depuis l’indépendance voire avant,  son ouverture selon la bonté de ses habitants.
Je vous accuse chers frères et sœurs car vous m’avez privé de mes cours pendant deux semaines. Deux semaines de méditation sur la condition humaine, sur la société carthaginoise. Des pauvres et des riches, une gauche éparpillée et une droite frustrée, une masturbation idéologique et une pénétration identitaire, un pluralisme caricatural et un autisme politique. Ou allons nous exactement ? vers l’Epître du pardon ? celle d’El Maari ? ou des mouvements islamistes qui se veulent l’ombre de Dieu sur terre…
J’accuse ainsi le parti Ennahdha qui est en train de jouir de son pèlerinage gouvernemental et n’a pas encore assumé son rôle de dirigeant encadreur des mauvaises situations.
Et je me demande, si c’est ça la renaissance, que serait la chute ? !
J’accuse également les membres de l’Assemblée nationale constituante qui ont transformé la patrie en un feuilleton morbide et insupportable dont nous suivons les épisodes sur la télé. Comment nous allons te voir chère Tunisie si jamais ils coupent l’électricité? Oui voir est un don mais tout voir est un cauchemar ! Ces membres ou ces apôtres qui n’ont pas eu le courage de défendre le modernisme dont la seule incarnation est l’Université qui demeure violée, marginalisée et écartée du paysage politique général.
Je pense avant de passer à la dernière accusation que cet état de siège va se prolonger jusqu’à ce qu’on apprenne l’Autre, des modèles de notre poésie El chebbi, Mnawer smadeh, Moustfa Khraief, Ali Duaagi, Adem fethi, Moncef el whaybi, Awled Ahmed, Kamel Bouagila …
Enfin je vous accuse vous, Monsieur le Président de la République, chef de l’état ,commandant suprême des forces armées, représentant officiel de la révolution, défenseur des droits de l’homme, intellectuel, philosophe et surtout neurologue. Il est temps que vous soigniez vos patients qui sont aujourd’hui une trentaine mais qui souffrent hélas d’une maladie contagieuse : l’intégrisme.
Je vous accuse car vous oubliez « qu’en ouvrant des écoles, vous fermerez des prisons ».
J’ai raté votre excellence des cours sur Rabelais et son humanisme profond, sur Stendhal et sa remise en question du fonctionnement clérical politisé, sur Senghor et la gloire de son Afrique perdue, plus de Kayamagan premier fondateur du continent noir, plus de Reine de Saba avec l’invention du Niqab ! Des cours de grammaire textuelle : comment on passe, en littérature  du texte slogan au texte vision, comment l’auteur tisse son style…
Actuellement cet auteur c’est vous, alors prenez la peine s’il vous plaît de nous écrire un bon récit car on en a marre !
A part ça, avez-vous fixé une date pour la vente des palais présidentiels ?
Saddam ben youssef – Etudiant en troisième année français à la Manouba(1)     https://www.facebook.com/actualites.tunisie#!/notes/actualitestn/main-basse-qatarie-sur-la-tunisie-avec-laide-de-la-tro%C3%AFka-de-la-r%C3%A9volution-%C3%A0-la-/248478765220499
(2) http://observers.france24.com/fr/content/20120105-occupation-universite-manouba-etudiantes-niqab-profitent-vide-juridique-tunisie-islamistes-ennahdha
http://ripostelaique.com/mort-aux-juifs-et-drapeaux-palestiniens-a-laeroport-de-tunis.html

http://vigilanceliberte.canalblog.com/archives/2012/01/06/23182791.html

27/12/2011

Révolutions arabes: islamistes: 1 Démocratie:0…

Abdelilah Benkirane, le visage de la haine..
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Ce mec me donne des nausées. Et ça ne vient pas des retombées du réveillon de Noël.
Prochaine étape: l’Occident! Soyons prêts à les recevoir dignement… Nous ne pouvons laisser l’hiver arabe atteindre l’Europe!
FDF
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À la faveur de leurs succès électoraux du Maroc à l’Égypte, ils vont diriger des gouvernements.

D’Alexandrie à Tanger, une vague islamiste submerge l’Afrique du Nord. Après la victoire d’Ennahda en Tunisie et le succès du Parti de la justice et du développement (PJD) au Maroc, les formations se réclamant de l’islam triomphent en Égypte. Le phénomèxne était attendu. L’ouverture des vannes démocratiques a libéré un mouvement qui était, jusqu’au printemps arabe, cadenassé. Mais son ampleur dérange. Les islamistes sont majoritaires en Égypte, un pays qui a toujours joué un rôle d’incubateur dans le monde arabe. Deux électeurs sur trois ont voté pour leurs candidats. Si les Frères musulmans tiennent le haut du pavé, ils devront d’une manière ou d’une autre composer avec les salafistes d’al-Nour, ces ultra-orthodoxes qui rêvent d’instaurer un État théocratique régi par la charia. Alors que les Frères tentent de rassurer laïques et chrétiens, les salafistes font savoir haut et fort qu’ils feraient bien du Caire un nouveau Kaboul taliban.

Transnational, le mouvement des Frères musulmans déborde sur la Libye en irriguant Benghazi, la ville d’où est partie la révolte contre Kadhafi. Il apparaît, ici aussi, comme une force qui, sur les décombres de la dictature, présente un visage plutôt modéré.

Attentisme en Algérie 

Structuré et présent sur le terrain, ce courant s’est ancré dans une société profondément conservatrice pratiquant un islam coutumier aux antipodes du djihadisme. Il devra composer dans sa course vers le pouvoir avec des facteurs régionaux, tribaux et personnels qui ont pris le pas sur les idéologies.

En Algérie, l’autre superpuissance pétrolière de la région, l’attentisme est de mise. Le régime en place depuis cinquante ans se sent pris dans un étau. Usé par la maladie, le président Bouteflika a lancé de timides réformes. Les islamo-conservateurs du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui ont depuis plus de dix ans des ministres au gouvernement, pourraient voir leur participation revue à la hausse après les législatives prévues en mai prochain. Mais le poids véritable des islamistes indépendants laminés par l’armée dans les années 1990 reste une énigme. Attentifs, les Algériens observent les expériences en cours chez leurs voisins avant de rejoindre une improbable «Union du Maghreb islamique».

Moins dogmatiques que les Frères musulmans égyptiens, les dirigeants tunisiens d’Ennahda et marocains du Parti de la justice et du développement (PJD) n’ont pas les moyens de gouverner seuls. Ils vont devoir s’allier avec des partis éloignés de leur mode de pensée, vont être confrontés avec la crise sociale aux principes de réalité et sont contraints de composer avec une société sécularisée, en Tunisie, et avec le roi, au Maroc. Leurs adversaires tablent sur une érosion qui devrait prendre des formes différentes selon les pays et les hommes. Ils se fient non plus aux saisons -qu’il s’agisse du printemps ou de l’automne arabe- mais aux années pour que les tendances s’inversent.

Source: http://www.lefigaro.fr/

08/11/2011

Caroline Fourest: mais qui est tu ?

Je l’avais vue, cette année, dans une émission, fustiger Marine Le Pen telle une harpie. Je me disais alors, d’où vient cette haine? J’ai compris…

Elle aurait fait un tabac au temps de l’Inquisition. Mais elle est ce jour très efficace au niveau de la propagande de l’islamisation…

FDF

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Pour Fourest, la charia en Libye est une transition nécessaire !

La semaine campagnarde, passée à écouter France Culture, se termine ce dimanche.  Elle a concentré des événements majeurs, marquant d’importantes modifications (qualitatives ?) dans l’état des relations économiques et politiques, en Europe et au-delà.

Samedi 5 et dimanche 6 novembre

Réagissant à la dévastation des bureaux de la rédaction de Charlie Hebdo, son directeur déclare, suant la frayeur, devant les caméras des télévisions : « les mécréants, ce sont ceux qui ont fait ça. Ce sont eux les mécréants. Ce sont eux les mécréants ».

Comme si la poltronnerie affichée allait les apaiser, les « mécréants lanceurs de cocktails molotov ». Comme si la plus vulgaire flatterie envers « l’islam qui ne mérite pas cela » allait ramener les djihadistes à de meilleurs sentiments. Au contraire, c’est maintenant le quotidien Libération qu’ils menacent de destruction.

Après une magnifique actrice iranienne, -contrainte à quitter l’Iran qui n’en peut plus de la dictature de la charia et doit supporter depuis 31 ans les harcèlements de tous les instants de la police religieuse-, actrice qui déjouera la question piège de Laurent Delahousse, cherchant à lui faire dire : qu’il y aurait bien un mauvais islam marginal, mais surtout un bon islam, un islam rassurant, constituant l’essentiel du phénomène, nous aurons enfin droit à un petit numéro d’animal savant, de la part de la demoiselle chroniqueuse à France Culture.

La demoiselle Fourest, fit, ce dimanche, dans la théorie

Questionnée par l’animateur manifestant quelque inquiétude après la victoire d’Ennahda Ghannouchi en Tunisie et la prise du pouvoir affiché par le djihadisme pro Alquaida à Benghazi, nous eumes cette réponse sensée nous rassurer : « la Lybie, c’est pas une nation. Ce sont des clans et des tribus rivales, pas une nation. L’islam politique prenant le pouvoir en Lybie, c’est une voie de passage obligée ».

Une voie de passage obligée vers la nation et la modernité, la dictature lybienne de la charia ?

En écoutant la demoiselle chroniqueuse à France Culture, on se serait cru revenu à l’époque des procès de Moscou. On était comme à l’époque de l’écrasement des insurrections et des révolutions ouvrières berlinoise et hongroise de 1953 et de 1956, quand une kyrielle de pseudos intellectuels prostituaient avec morgue Marx et Engels, leur faisant approuver ce qu’ils auraient férocement dénoncé.

Décidément les idéologies pro-bureaucratiques du « camp de classe » ont la vie dure. Elles renaissent après vingt années sans maître à penser.

La jeune génération a oublié l’idéologie sartrienne, avec son bric-brac intellectuel baptisé « marxisme uni à l’existencialisme ». Elle n’a probablement jamais entendu parler de cette autre idéologie du « camp de classe », minable clique intellectuelle qui chosissait, à l’automne-hiver de 1956, les tanks du Kremlin plutôt que la révolution hongroise des conseils ouvriers, pour ne « pas désespérer Billancourt » ; idéologie du « camp de classe » du pseudo trotskisme de Michel Pablo, et celui aussi de Pierre Frank, d’Alain Krivine et tutti quanti, inspirateurs, à des degrés divers, et géniteurs de la LCR/NPA. Ces doctrinaires irresponsables et hypocrites justifieront, par la « création théorique », leur ralliement de fait au stalinisme.

Ces lugubres personnages ont trouvé un successeur, en personne de la demoiselle Fourest

Chez Michel Pablo et ses avatars, il était question de « siècles de transition bureaucratique »… vers le socialisme et la société sans inégalité sociale et sans classe.

Chez notre jeune chroniqueuse radiophonique et télévisée, il s’agit d’une transition islamique, une voie islamique obligée et sans retour, vers quoi ? La demoiselle ne nous l’a pas dit. J’attends donc avec beaucoup d’impatience la suite de son élaboration théorique, justifiant tout, même les marées de drapeaux d’alquaida dans les rues de Benghazi.

J’allais oublier, notre théoricienne à eu cette phrase qui résume le marasme intellectuel et politique de ces gens qui ont un petit pois en guise de cerveau : bien sur, c’étaient des djihadistes que nous avons aidé. Mais les forces de Kadhafi les mitraillaient. Nos principes nous imposaient de venir à leur secours ».

Question à notre féministe, féministe pour elle, pas féministe pour les Tunisiennes et les Lybiennes :

Si en 1932-33, le vieux maréchal Hindenbourg avait donné le feu vert à Schleicher, pour mitrailler les milices berlinoises du parti nazi, qu’aurait-il fallu faire ? Aurait-il fallu envahir la Rhur pour la seconde fois ?

Aurait-il fallu venir militairement au secours des milices hitlériennes mitraillées, pour respecter nos principes démocratiques et humanitaires?

C’est pourtant ce qu’on fait Cameron-Sarkozy-BHL, avec le feu vert d’Obama et la caution des intellectuels parisiens écervelés peuplant France culture et d’autres lieux formant salon. Ils ont fait la courte-échelle armée aux milices des candidats à la dictature de la charia en Lybie. «parce qu’ils ne pouvaient pas faire autrement », les pauvres, « leurs principes leur en faisaient obligation ». Ce piètre argument nous ramène dans l’univers de la pensée magique et de l’idéologie qui s’admet et ne se discute pas… 

Après avoir sanctionné positivement le pouvoir donné à Ennahda et à Alquaida, à Tunis et Benghazi, notre chroniqueuse nous donnera le mot de la fin, selon cette gauche qui n’ambitionne pas à faire réellement autre chose que la droite, puisque tous sont placés sous le contrôle vigilant d’une seule et même bureaucratie « européenne ».

Concernant la Grèce, la demoiselle nous débitera cette énormité, dont il faut bien mesurer ce que cela représente de menaces graves pour ce qu’il reste encore de la république française. Écoutons-là, encore un instant. C’est réellement instructif : « (…) la Grèce a perdu son indépendance. La Grèce a perdu sa souveraineté. On doit réduire notre dette, pour ne pas perdre notre souveraineté. »

 La Grèce à perdu sa souveraineté (…) nous perdrons la notre si nous ne réduisons pas notre dette…

Alain Rubin

Source: http://ripostelaique.com/

04/11/2011

Tunisie: Hamadi Jebali, le visage (presque) rassurant d’Ennahda…

C’est vrai qu’il aurait l’air presque sympa, cet intégriste. Si on savait ce qu’il a derrière la tête…

FDF

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Le secrétaire général du parti islamiste est le probable futur Premier ministre de la Tunisie. Portrait.

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Lunettes aux montures fines vissées sur le nez et barbiche blanche, Hamadi Jebali se veut rassurant. Le secrétaire général d’Ennahda, parti qui a obtenu 41,5 % des sièges à l’élection de l’Assemblée constituante le 23 octobre, est pressenti au poste de Premier ministre. Même si les jeux ne sont pas encore faits, tout porte à croire qu’il sera le prochain chef du gouvernement tunisien. Lors d’une conférence de presse tenue à la salle Top Happiness, à Tunis, au lendemain de l’annonce des résultats officiels, il assurait mener des discussions avec les autres partis politiques tunisiens au nom du mouvement islamique.

Cet ingénieur de 62 ans est l’un des membres fondateurs du Mouvement de la tendance islamique, ancêtre d’Ennahda, fondé en 1981. « Il était très populaire, se souvient Samir Dilou, membre exécutif d’Ennahda. Au sein du parti, il avait la réputation d’être un homme d’écoute et de dialogue. Il avait la qualité d’encourager les jeunes même s’ils commettaient des erreurs. »

Exil à Paris

Son militantisme, Hamadi Jebali l’a commencé alors qu’il était encore étudiant à Paris. Son combat pour les libertés, notamment religieuses, lui a fait connaître l’exil. Tout d’abord en France, en 1982, où il resta deux ans avec sa famille, mais aussi en Espagne, en 1987. Originaire de Sousse, ville côtière, Hamadi Jebali ne venait pas d’une famille particulièrement militante. « Il faisait exception parmi ses cinq frères et soeurs », avoue Soumaya, sa fille aînée âgée de 30 ans. Quand il rentre en Tunisie, l’avis de recherche qui pèse sur lui l’oblige à se déplacer « de maison en maison », se souviennent ses filles. « On ne pouvait pas rester plus d’un mois au même endroit. »

Directeur du journal du mouvement islamique Al Fajr, ce meneur a été incarcéré une première fois en 1991 après la publication d’un article sur les tribunaux militaires, jugé « diffamatoire ». Condamné à un an de prison, il sera jugé une seconde fois, l’année suivante, à l’occasion de la vague de répression anti-islamiste menée par le président Ben Ali. À nouveau jugement, nouvelle peine : Hamadi Jebali écope de seize ans de prison, dont dix en isolement, « pour appartenance à une organisation illégale » et « complot visant à changer la nature de l’État ». Après trois grèves de la faim, il sera finalement gracié et retrouvera la liberté le 26 février 2006.

Une seule feuille de papier

En prison, il retrouve d’autres militants d’Ennahda, dont Samir Dilou, à Bizerte. Ce dernier, qui l’a accompagné en visite à Washington peu après la chute de Ben Ali, se souvient du « jeu d’échecs qu’il avait fabriqué avec des savonnettes ». « Les gardiens le lui avaient confisqué. Il ne s’est pas énervé, mais a engagé des pourparlers pour le récupérer. »

Ses filles aussi se souviennent des savonnettes sculptées qu’il fabriquait pour leurs anniversaires. Une fois par mois, sa famille se rendait à Bizerte : « Quatre heures de route pour le voir quinze minutes ! Nous devions attendre la fin de la journée pour lui parler. La salle devait être vide pour qu’il ne puisse s’adresser à personne d’autre. Mais, surtout, il fallait que les gardiens, assis à côté de nous, puissent tout écouter », se souvient sa femme. Toutes leurs conversations étaient évidemment enregistrées, les lettres qu’ils s’échangeaient, ouvertes. Pendant dix ans, Hamadi Jebali n’a eu ni télévision, ni livres, ni journaux, ni Coran. Par semaine, il avait droit à une seule feuille de papier. Sa seule fenêtre vers l’extérieur. Comme tout père, il en profitait pour conseiller ses filles sur leurs histoires de coeur, mais aussi sur leurs études. Ses deux filles aînées, Soumaya et Safa, ont étudié à l’IHEC à Carthage, tandis que la cadette, âgée de 24 ans, s’initie au stylisme.

Séduire

« Jamais il ne nous a obligées à nous voiler. Nous avons toujours été libres de choisir », tiennent à déclarer ses trois filles et sa femme, toutes portant des hijabs de couleur. « Quand je l’ai rencontré, se souvient sa femme de 11 ans sa cadette, je portais des tee-shirts et je n’étais pas voilée. Il ne m’a pas obligée. Jamais, soutient-elle. J’ai été convaincue. »

Reste maintenant à convaincre les Tunisiens. Souvent qualifié de modéré, il arbore une large « tabaa » sur le front, marque de prosternation des musulmans pieux. Dans un long entretien accordé à l’hebdomadaire Réalités en février dernier, cet homme, qui bénéficie d’une bonne presse, déclarait adhérer aux principes de la charia, loi islamique, tout en affirmant qu’il n’était ni possible ni souhaitable de l’appliquer. Depuis, le Mouvement islamique ne cesse de rassurer pour séduire les Tunisiens. Peu après les résultats de l’assemblée constituante, cet ancien journaliste a déclaré ne pas vouloir « paralyser un secteur vital comme le tourisme en interdisant les boissons alcoolisées et le port de maillots de bain ». Pour lui, il n’est pas non plus question d’instaurer « une Constitution qui abroge les libertés comme celles de la croyance ou du statut juridique de la femme ». Une liberté pour laquelle de nombreuses femmes seront certainement prêtes à se battre.

Source: http://www.lepoint.fr/

02/11/2011

Chasse aux sorcières en Tunisie: ça démarre…

Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Ces gens-là sont incurables…

L’avenir « souriant » de la Tunisie.

FDF

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Ennahda va fermer le bureau de contact avec Israël !

– International –

Le parti tunisien vainqueur des premières législatives après la chute de ben Ali, Ennahda s’est engagé à fermer le bureau de contact avec Israël qui a été ouvert durant le règne de Ben Ali.

« Le gouvernement que va former le parti d’Ennahda va éliminer le bureau de contact avec Israël », a affirmé AlMounsel Ben Salem, un dirigeant de ce parti islamiste dirigé par Rached Ghannoudhi.

S’exprimant pour le quotidien Azzamane, Ben Salem a ajouté que le gouvernement prochain va stopper l’importation des marchandises israéliennes. En revanche, le cabinet prochain respectera tous les engagements conclus avec les pays occidentaux.

S’agissant du scrutin législatif, Ben Salem a précisé que son parti a obtenu 89 sièges de 217 du Parlement. Et de préciser: «Nous allons nous allier avec le parti du Congrès pour la République dirigé par Mouncef Marzouki ».

L’accord avec Marzouki, révèle-t-il était valable même si Ennahda avait obtenu une majorité écrasante.

Marzouki devrait occuper le poste de président, alors que deux noms d’Ennahda sont envisagés pour le poste de Premier ministre. Quant au leader du parti islamique, Rached Ghannouchi, il ne briguera aucun poste gouvernemental.

Selon l’AFP, les premiers résultats partiels et officiels annoncés mardi par la commission électorale Isie montrant qu’Ennahda est arrivé en tête dans neuf des 27 circonscriptions du pays, notamment dans la métropole économique de Sfax (centre-est).

Le parti islamiste obtient 28 des 55 sièges dans ces neuf circonscriptions. Avec les neuf sièges obtenus à l’étranger, il peut déjà compter sur 37 élus dans la future assemblée de 217 membres.

Dans les neuf circonscriptions où le dépouillement a été achevé, Ennahda est suivi par le Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste) avec 9 sièges, à égalité avec la liste « Pétition populaire pour la justice et le développement ».

La surprise est venue de cette liste absente du terrain et dirigée par Hechmi Haamdi, un millionnaire tunisien basé à Londres, qui a fait campagne depuis la Grande-Bretagne par le biais de sa télévision satellitaire Al Mostakilla, regardée en Tunisie.

La « Pétition populaire » fait déjà l’objet de plaintes, en France et en Tunisie, pour le non-respect des règles de campagne, notamment pour l’utilisation abusive du média privé du millionnaire et pour l’opacité de son financement.

Le parti de gauche Ettakatol obtient 4 sièges, le Parti démocrate progressiste (PDP, centre) 4 sièges.

Deux jours après le scrutin, auquel plus de 7 millions d’électeurs étaient conviés, les observateurs internationaux ont généralement salué une élection « libre » et « transparente », malgré quelques « irrégularités mineures ».

L’Assemblée Constituante devra rédiger une nouvelle constitution et désigner un nouvel exécutif jusqu’aux prochaines élections générales. D’ici là le pays sera gouverné par des autorités de transition.

Source Atlas Info via LDJ
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Merci à DG…

29/10/2011

Adieu, amis Tunisiens. C’était un vote « démocratique »…

Et déjà, les Tunisiens manifestent. Bizarre: selon le dépouillement, les islamistes l’ont emporté de haute lutte…

L’instauration de la charia va résoudre tous ces problèmes.

FDF

Nouvelles naïades Tunisiennes…

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90 islamistes dans l’Assemblée constituante tunisienne !


Selon les résultats définitifs, Ennahda distance largement les partis de gauche, loin derrière avec 30 et 21 sièges.  Des violences ont éclaté jeudi soir à Sidi Bouzid, la ville où a commencé la révolution.

Kamel Jendoubi, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), a proclamé jeudi soir les résultats définitifs des élections de l’Assemblée nationale constituante.Le mouvement islamiste Ennahda sera comme annoncé la première formation de l’Assemblée, avec 90 sièges sur 217, soit 41,47 % des élus. Il est suivi, loin derrière, par le parti du Congrès pour la République (CPR) de Moncef Marzouki (30 sièges) et l’Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar (21 sièges).«Je remercie Dieu pour cette victoire, nous sommes sur la voie de la gloire!», a lancé le numéro deux d’Ennahda, Hamadi Jebali. «Merci à nos martyrs, je m’incline devant leur sacrifice et je salue nos concurrents et tous ceux qui n’ont pas voté pour nous». Khalil Zaouia, numéro deux du parti de l’Ettakatol a salué pour sa part «une victoire du peuple». «Les forces démocratiques n’ont pas été vaincues, c’est la démocratie qui a triomphé», a-t-il déclaré. Mohamed Abbou, dirigeant du CPR, s’est dit «surpris par le score d’Ennahda qui a dépassé les prévisions. Ce parti est conscient qu’il ne pourra pas gouverner tout seul», a-t-il poursuivi. «Nous discutons avec Ennahda et Ettakatol pour la formation d’un gouvernement national».L’inattendue Pétition populaire du riche homme d’affaires Hechmi Haamdi rafle 19 sièges, malgré l’invalidation de ses scores dans six circonscriptions, dont l’emblématique Sidi Bouzid, berceau de la révolution.Hechmi Haamdi est soupçonné d’avoir acheté des votes, d’avoir enfreint la législation sur le financement des partis politiques et d’avoir mené sa campagne depuis l’étranger, ce qui est illégal. Le milliardaire n’a en effet pas mis les pieds dans son pays durant les semaines qui ont précédé le scrutin. Son discours populiste est parvenu aux électeurs par le biais de sa chaîne satellitaire «al-Mostakilla», émettant depuis Londres et très suivi en Tunisie.L’annulation de ses sièges a provoqué une vague de violences à Sidi Bouzid dont Haamdi est originaire. Deux mille jeunes ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre, saccagé le local d’Ennahda, et incendié des pneus dans la rue principale. Hechmi Hamdi a pour sa part déclaré sur les ondes de Mosaïque FM qu’il avait donné l’ordre à toutes ses listes de se retirer de l’Assemblée Constituante.

Maillots de bain autorisés 

Pour dissiper les inquiétudes que suscite sa prochaine accession au pouvoir, Ennahda multiplie les déclarations selon lesquelles la future Constitution, l’une des priorités de la prochaine Assemblée issue de l’élection, ne pourra voir le jour «sans un consensus avec les partis et les partenaires qui y sont représentés».

Hamadi Jebali, le numéro 2 du parti, qui devrait occuper le poste de premier ministre dans le nouveau gouvernement, a assuré, jeudi, qu’il n’est pas question de faire revenir la femme au foyer, ni de remettre en cause les acquis du secteur touristique qui représentait 7 % du PIB tunisien en 2010, mais a subi une chute spectaculaire depuis la fin du régime de Ben Ali en janvier dernier.

«Est-il raisonnable, a lancé M. Jebali, de paralyser un secteur vital comme le tourisme en interdisant les boissons alcoolisées et le port de maillot de bain ou d’autres pratiques ? Ce sont des libertés individuelles garanties aussi bien pour les étrangers que pour les Tunisiens», a-t-il insisté.

De même, Hamadi Jebali n’a nullement l’intention de «démanteler le système financier en vigueur en Tunisie ni de restreindre les activités des hommes d’affaires».

Source: http://www.lefigaro.fr/

27/10/2011

Où est passé l’esprit de résistance ?

Oui, ce bel esprit de résistance. Il a été remplacé par celui de la collaboration? Nous en avons des preuves tous les jours.

Ci dessous, une belle prose de Michel Garroté, qui rejoint tout à fait mes convictions…

FDF

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« Tout récemment, en Terre d’Islam, le printemps arabe, la démocratie et la liberté se sont pris un phénoménal coup de massue sur la tête. Je dois avouer que la formule « printemps arabe » m’a fait sourire dès le début. Les Egyptiens, dans le nord-est de l’Afrique, sont-ils arabes ? Les tribus libyennes sont-elles arabes ? Les peuples de Tunisie sont-ils arabes ? Les levantins de Syrie proche-orientale sont-ils arabes ? Ont-ils, les uns et les autres, utilisé les slogans printemps arabe, démocratie et liberté ? N’ont-ils pas plutôt hurlé, à s’époumoner, et, avec force rafale de fusils mitrailleurs, Allah Akbar ? En lieu et place de l’arabité, n’est-ce pas plutôt l’islam radical qui est au cœur de ce printemps présumé ? En occident, des voix se sont élevées pour contrer la version – officielle et mensongère – du printemps arabe, soi-disant synonyme de démocratie et de liberté. Mais des voix se sont également élevées, et, s’élèvent encore, pour menacer, pour mettre en garde, ceux d’entre nous qui refusent la version – officielle et mensongère – du printemps arabe. Commençons par les voix qui se sont élevées pour contrer la version – officielle et mensongère – du printemps arabe.

Ainsi, le directeur de l’Œuvre d’Orient, dans La Croix évoque la nouvelle situation en Afrique du Nord (extraits) : « Les chrétiens risquent d’être considérés comme des minorités tolérées, ce qui est inacceptable. L’Empire ottoman les considérait déjà comme les protégés des musulmans. Ce terme est extrêmement méprisant ; les chrétiens doivent être reconnus comme des citoyens de plein droit. De plus, l’accès à un certain nombre de fonctions risque de leur être barré. Il est aberrant que dans ces constitutions soit stipulé que le chef de l’État doit être musulman. C’est absolument contraire à la démocratie. Vouloir faire de la charia la source principale du droit est quelque chose d’assez nouveau dans le monde arabe, y compris en Égypte. Et cette volonté d’islamiser le droit n’est pas acceptable. En ce qui concerne le droit de la famille, le droit civil, il n’y a aucune raison d’appliquer un droit d’origine islamique à des chrétiens. Dans ces pays, la tradition a longtemps été la coexistence d’un droit d’inspiration musulmane pour les musulmans et d’un droit d’inspiration chrétienne pour les chrétiens. Quant à l’influence de la charia en matière pénale, elle pose un grave problème. En Égypte, un homme chrétien vient d’être condamné à la prison pour blasphème. C’est proprement insupportable. Les gouvernements occidentaux doivent prendre position contre ces mesures, de la même manière qu’ils se sont élevés contre la répression des manifestants par le régime de Hosni Moubarak. Voir un chrétien condamné pour blasphème me semble totalement contraire à un minimum de droit de pensée et d’expression. Et je pense qu’il faut réagir maintenant et fortement. Car à terme, ces mesures risquent d’être invoquées abusivement pour affaiblir les chrétiens ».

De son côté, l’Observatoire de l’islamisation cite les écrits de Ghannouchi, le chef du parti islamiste radical vainqueur des élections en Tunisie (extraits) : « La société islamique est fondée sur l’interprétation des valeurs organisant la vie des individus et des communautés. De plus, elle organise le côté spirituel de ces derniers.  C’est pourquoi on ne saurait concevoir de société islamique laïque, ou de musulman laïc que si ce n’est en renonçant à ce qui est essentiel en islam. Car la foi en Dieu n’est pas essentielle en islam ; l’essentiel, c’est la foi en l’unicité de Dieu. Par conséquent, toute législation qui s’inspire d’autres sources pourrait porter atteinte à cette unicité. Une société ne saurait être islamique qu’à condition de ne pas être laïque et d’accepter l’unicité de Dieu. L’apostasie, est le reniement de l’islam. Un reniement des constantes de l’islam, tels ses dogmes, sa charia et ses rituels. Comme porter atteinte à la dignité de Dieu ou à la dignité du Prophète, l’autorisation de braver les interdits de la charia ou la négation des devoirs religieux. Des versets du Coran ont énoncé à plusieurs endroits le caractère affreux de ce crime et menacé quiconque s’en rend coupable du plus atroce des supplices. Quant à la tradition, la sunna, elle a exigé la mise à mort conformément au hadit : tuez quiconque change de religion ». Larbi Guesmi, Tunisien, militant du même parti islamiste radical Ennahda n’est pas mal non plus. Il a écrit récemment : « Scellez les chevaux, et préparez ce que vous pouvez de matériel, de convictions, puis n’oubliez pas, n’oubliez pas, n’oubliez pas les ceintures sacrées, les ceintures des respectables, la ceinture explosive pour les gens qui trahissent. Nous allons résister, cela fait partie de notre culte, nous allons résister, soit la victoire soit la mort ».

Quant à la Libye, elle sera soumise à la charia et c’est du reste ce qu’annoncent les leaders du CNT, soutenus par Sarko et BHL : « En tant que pays islamique nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue. Par exemple, la loi sur le divorce et le mariage. Cette loi est contraire à la charia et elle n’est plus en vigueur ».

De son côté, Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, expert reconnu de l’islam (sa thèse de doctorat en théologie porte sur l’islam ; il est diplômé d’arabe de l’Institut Catholique de Paris ; et il a été chercheur à l’Institut Dominicain d’Etudes Orientales du Caire) a consacré son intervention, lors des Etats généraux du christianisme, à l’islam. Il a énuméré les agressions de l’islam contre l’occident : la conquête de l’Espagne, la prise de Constantinople qui fut suivie du schisme des Églises d’Orient, des pirates barbaresques écumant la Méditerranée et de l’impérialisme turc. Il note que les musulmans ont une culture imperméable à la culture européenne occidentale, en matière de famille, de façon de s’alimenter et de s’habiller. Il constate que les musulmans ont une capacité d’engendrer des enfants nettement supérieure à celle des Européens de souche. Les musulmans, précise-t-il, pourraient dès lors constituer la majorité à Bruxelles dans les cinq ans à venir. En certains endroits à Bruxelles ou Anvers, ils mettent à mal l’autorité de l’Etat.

Côté propos débiles et délirants, la revue de presse LSB signale que « l’islamologue » islamophile, collaborationniste et capitulard Mathieu Guidère a le toupet de déclarer au Figaro : « la Libye prend le chemin d’une démocratie musulmane, tout comme les pays européens sont devenus des démocraties chrétiennes à partir de la fin du XIXème siècle où des partis comme la CDU en Allemagne ou l’UDF en France se réfèrent aux valeurs chrétiennes. Gare, donc, à ceux qui pourraient essayer de les exclure complètement du pouvoir, car c’est là qu’il y aurait de nouveau un risque de radicalisation », radote Guidère.

Et pour ce qui me concerne, je n’ai même pas envie de réagir aux inepties de ce Guidère inculte et décalé. Car primo, il faut être nullissime pour comparer l’UDF française à la CDU allemande. Et car secundo, le petit mec ose la jouer menaçant, en écrivant d’abord « gare à ceux » (Gare à vous lecteurs ? Gare à nous rédacteurs ? Gare à moi aussi ? Tu te prends pour qui, Guidère ?), et, aussitôt après, le mec écrit « de nouveau » un risque de radicalisation. « De nouveau » un risque de radicalisation ? « De nouveau » ? Il y a donc – forcément puisqu’il écrit de nouveau – déjà eu radicalisation musulmane. Quel aveu ! »

Source: http://www.dreuz.info/

25/10/2011

La Tunisie bientôt victime du « double discours » des islamistes intégristes…

Rappel: le « double discours » est une des fourberies de l’islam… Sourire par devant; charia par derrière… (Henri, pas de commentaires inappropriés !)

FDF

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Rached Ghannouchi: spécialiste en la matière…

Le probable vainqueur des élections tunisiennes de dimanche, le parti islamiste Ennahda (en français, «la renaissance») refuse d’être considéré comme un parti religieux.

Depuis la fuite de Ben Ali le 14 janvier dernier, Ennahda a retrouvé le droit d’exister en Tunisie. Longtemps interdit, il apparaît aujourd’hui comme la principale force politique d’un pays en reconstruction.• Origines. Ennahda trouve ses origines au début des années 1970. Il est le fruit de la rencontre de Rached Ghannouchi, admirateur de Nasser converti aux thèses controversées des Frères Musulmans depuis son séjour en Egypte, Abdelfattah Mourou, juriste, et Hmida Enneifer, lui aussi proche des Frères Musulmans. Ensemble, ils fondent le Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) qui prendra le nom d’Ennahda en 1989.• Son interdiction Le président Ben Ali prend peur face à la force du mouvement lors des élections législatives de 1989. Ennahda obtient officiellement 14% des voix. Certains annoncent des résultats frôlant les 30%. Sous le prétexte de lutter contre l’extrémisme religieux, Ben Ali fait alors interdire le parti et engage une répression qui jettera des milliers de militants et dirigeants en prison. Rached Ghannouchi quitte la Tunisie et rejoint Londres en 1991, où il obtiendra l’asile politique. En 1992, il est condamné à la prison à vie au pays. Les pays occidentaux, dont la France, laisseront faire, érigeant Ben Ali en rempart contre l’islamisme. Ennahda est légalisé en mars 2011 après la Révolution de jasmin et le retour de Ghannouchi en Tunisie le 30 janvier, quelques jours seulement après le départ de Ben Ali.• Son programme Issu du travail de 182 experts, universitaires ou hommes d’affaires, le programme en 365 points d’Ennahda se veut un projet de société «pour la renaissance de la Tunisie». Le parti cherche à rassurer et se veut le garant des libertés, du système républicain, de l’économie de marché et de la séparation des pouvoirs. D’un point de vue purement politique, Ennahda se dit favorable à la constitution d’un régime parlementaire doté d’une Assemblée unique chargée d’élire le président de la République, responsable devant elle.• La religion et la place des femmes Ennahda se défend d’être un parti religieux. Son modèle politique est l’AKP, le parti au pouvoir en Turquie. L’idéal de société qu’il préconise est un Etat basé sur un Islam adapté à la vie moderne. Ennahda se refuse en outre à imposer la charia, la loi coranique qui régit la vie de certains Etats musulmans. Le parti veut également assurer les droits des minorités religieuses. Il affirme enfin vouloir défendre le statut de la femme tunisienne, généralement considéré comme le plus avancé du monde arabe. Mais Ennahda est accusé par ses détracteurs de tenir un double discours, démocratique en façade et intégriste en son sein. Ceux-ci craignent que sous le prétexte de l’Islam, Ennahda remette en cause la laïcité, un sujet à propos duquel le parti ne s’est pas prononcé officiellement, et fasse régresser la société tunisienne. Mais le mouvement a su calmer les craintes au sein de la population par son discours rassurant dont il faudra attendre l’éventuelle confirmation dans les mois à venir.• Un financement remis en question Si aucun chiffre officiel n’est communiqué quant au nombre d’adhérents que compte le parti, sa propension à quadriller le territoire est une preuve de sa force. Ennahda a mené une campagne de grande envergure. Distribution massive de tracts, réunions publiques très suivies : le parti a été plus présent que ses adversaires aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, en France notamment. Mais pour assurer une telle présence, un parti a besoin de fonds. Hamadi Ghebali, un cadre du mouvement, assure qu’Ennahda bénéficie de dons «de quelque 100.000 adhérents». Ses adversaires parlent de financements en provenance du Qatar mais n’ont jamais été en mesure d’apporter des preuves concrètes. »Source: http://www.lefigaro.fr/

Tunisie: les islamistes veulent s’allier avec la Gauche !

Tiens! C’est marrant; en France, c’est le contraire: ce sont les « gens » de Gauche qui accueillent les islamistes à bras ouverts (Je vous cite des noms? Pas la peine, hein ?). Voyez ce qui nous attend si en 2012… 

FDF

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Meeting d'Ennahda à la cité populaire d'Ezouhour, à  Sousse, avec le secrétaire général du parti, Hamadi Jebali.

Meeting d’Ennahda à la cité populaire d’Ezouhour, à Sousse, avec le secrétaire général du parti, Hamadi Jebali.Nicolas Fauqué / http://www.imagesd

Les islamistes en tête, suivis de deux partis de gauche : le visage de la future Assemblée constituante tunisienne s’esquissait lundi 24 octobre, au fur et à mesure des résultats annoncés par les partis, au lendemain d’un premier scrutin historique, neuf mois après la révolution tunisienne. Les résultats définitifs et officiels ne devaient pas être annoncés avant mardi par la commission électorale (ISIE) mais les premières tendances et déclarations confirmaient l’avancée d’Ennahda, attendue.

Le parti islamiste a immédiatement lancé un message pour « rassurer » les partenaires économiques de la Tunisie. « Nous espérons très rapidement revenir à la stabilité et à des conditions favorables à l’investissement », a déclaré Abdelhamid Jlassi, directeur du bureau exécutif.

« Nous respecterons les droits de la femme sur la base du code de statut personnel et de légalité entre les Tunisiens quels que soient leur religion, leur sexe ou leur appartenance sociale« , a ajouté Nourreddine Bhiri, membre de la direction du parti islamiste, en guise de réponse aux craintes du camp laïque.

>> Lire les réponses de Hamadi Jebali, secrétaire général d’Ennahda, aux internautes du Monde.fr, le 18 octobre : « L’essentiel est de respecter les libertés. »

ALLIANCE AVEC LES PARTIS LAÏCS

Au lendemain d’un scrutin marqué par une forte mobilisation, les islamistes ont été les premiers à annoncer leurs propres estimations : « environ 40 % des voix », a déclaré Samir Dilou, membre du bureau politique du mouvement. Soit au moins 60 sièges sur les 217 que comptera la future Assemblée constituante, a précisé un autre dirigeant du mouvement. Lundi soir, le directeur de campagne d’Ennahda (Renaissance), Abelhamid Jlassi, annonçait que le décompte des voix dépouillées jusqu’ici, affiché devant chaque bureau de vote, créditait le parti de 30 % des suffrages.

Considérés depuis plusieurs mois comme les grands favoris du scrutin, les islamistes, durement réprimés sous Ben Ali, feront, si ce résultat se confirme officiellement, leur entrée par la grande porte sur la scène politique tunisienne. Conscient qu’il doit nouer des alliances pour gouverner, le parti Ennahda a annoncé dès lundi soir qu’il était prêt à s’allier avec les deux partis de gauche qui se disputent la deuxième place : Ettakatol, emmené par le médecin et ancien opposant Mustapha Ben Jaffar, et le Congrès pour la république (CPR) de Moncef Marzouki.

« Nous sommes prêts à former une alliance avec le Congrès pour la république de Moncef Marzouki et l’Ettakatol de Moustapha Ben Jaafar puisque leurs opinions ne sont pas éloignées des nôtres et que ces deux partis ont obtenu un grand nombre de suffrages », a dit à Reuters Ali Larayd, membre du comité exécutif d’Ennahda. Selon les dirigeants d’Ettakatol, leur parti « arrivera en deuxième ou troisième position », avec « autour de 15 % des suffrages ».

>> Voir notre reportage interactif : « Paroles d’électeurs et de candidats »

Le CPR a réalisé une percée surprise, obtenant entre 15 et 16 % des voix, selon des estimations. « On espère être les seconds », a déclaré Moncef Marzouki, ancien opposant à Ben Ali longtemps exilé en France. Moncef Marzouki a démenti avoir pactisé avec les islamistes avant le vote, assurant qu’il n’y avait pas eu « d’alliance avant le vote », tout en se disant « absolument dans l’optique d’une participation à un gouvernement d’union nationale ».

RÉSULTATS DÉFINITIFS MARDI

Les Tunisiens ont élu dimanche une Assemblée constituante dont les 217 membres devront rédiger la nouvelle Constitution du pays et former un nouveau gouvernement provisoire avant des élections législatives et présidentielle prévues l’année prochaine. Aucun résultat officiel n’avait été publié lundi dans la soirée à l’exception du vote des Tunisiens de l’étranger, qui votaient avant dimanche. Sur les 18 sièges concernés, Ennahda en obtient 9, le Congrès pour la république 4, Ettakatol 3, le Pôle démocratique moderniste (gauche) 1 et la Liste pour la liberté et le développement (centre) 1.

La surprise est venue en revanche de la défaite du Parti démocrate progressiste (PDP, centre gauche), formation historique qui s’est posée pendant toute la campagne comme principale force alternative à Ennahda.

Laminé avec entre 8 et 10 % des voix selon les estimations non officielles, le PDP, fondé par Ahmed Néjib Chebbi, a pris acte de sa défaite. « Les tendances sont très claires. Le PDP est mal positionné. C’est la décision du peuple tunisien. Je m’incline devant ce choix. Je félicite ceux qui ont obtenu l’approbation du peuple tunisien », a déclaré la chef de ce parti, Maya Jribi. « Nous serons toujours là pour défendre une Tunisie moderne, prospère et modérée », a-t-elle poursuivi, estimant que le pays « était en train de vivre un tournant ».

Source: http://www.lemonde.fr/

24/10/2011

Charia: Tunisie, aussi !!!

On a presque envie d’en rire… Le printemps arabe organisé par les islamistes porte ses fruits. C’était, il est vrai, « gros comme une maison ». Porté par une liesse indescriptible à jouir du fait de se débarrasser de Ben Ali et de sa meute, le peuple Tunisien (avide de révoltes, de massacres et assoiffé de sang comme tous les peuples du coin) a bien joué le rôle que voulait lui faire jouer les intégristes musulmans. Et croyant à une bien inespérée démocratie, est tombé les deux pieds dedans. Au lieu de la démocratie rêvée, ils ont obtenu la charia et ses bonheurs… Qu’ils se démerdent, maintenant.

Ce qui fait peur, c’est que ça risque de faire augmenter de façon sensible l’immigration clandestine…

FDF

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La nouvelle démocratie en Tunisie…

Le parti islamiste est crédité de 40 à 60% des voix, ce qui réjouit certains électeurs, mais en inquiète de nombreux autres…

« Les Tunisiens sont toujours dans le flou. Les résultats définitifs des élections de dimanche n’ont pas encore été officiellement annoncés, et ne devraient pas l’être avant mardi. Cependant, les tendances donnent toutes le parti Ennahda en tête, avec une avance plus ou moins large sur les autres partis.

Le parti islamiste était, avant le scrutin, crédité d’une trentaine de pourcents des voix. Ce lundi, ce chiffre oscillerait davantage entre 40% et 60% des suffrages, selon les sources, soit la majorité absolue.

«Je ne m’inquiète pas pour les libertés des femmes»

Comme avant l’élection, l’avis des Tunisois diverge toujours autant à propos du parti de Rached Ghannouchi. Rafika, 30 ans, est «heureuse» que le parti pour lequel elle a voté soit en tête. «C’est un espoir. Ils sont, plus que les autres, capables de laisser les libertés s’exprimer, après ce qu’ils ont vécu sous Ben Ali», explique-t-elle.

Zied, 25 ans, est lui aussi ravi de ce résultat. «Leur programme économique va nous permettre d’avancer. Et je ne m’inquiète pas pour les libertés des femmes. Dans l’un de ses livres, Rached Ghannouchi a expliqué qu’il y était favorable.»

«Nous avons peur que tout change en Tunisie, et que les femmes perdent leurs droits» 

Car la question des libertés, c’est ce qui inquiète le plus les Tunisois anti-Ennahda, principalement des femmes libérales. Amel, Monia et Oum Rafat, la petite cinquantaine, sont toutes trois institutrices. Si Oum Rafat porte le hijab, les deux autres se promènent avenue Bourguiba la tête nue. Pourtant, elles sont d’accord: Ennahda en tête du scrutin, c’est très inquiétant.

«Nous sommes pratiquantes, mais nous avons peur d’Ennahda. Ils sont agressifs et leur programme est flou sur les libertés. Nous avons peur que tout change en Tunisie, et que les femmes perdent tous les droits qu’elles possèdent aujourd’hui.»

Contrepoids

Beaucoup espèrent surtout que les autres partis pourront faire contrepoids en cas de politique liberticide des islamistes.

Akil, qui voit passer beaucoup de cadres et de femmes inquiets de ce résultat dans sa pharmacie, s’interroge. «Leur crainte est-elle justifiée? Je ne pense pas. Tout va dépendre des résultats définitifs. Ils ne feront pas tout ce qu’ils voudront, les autres partis seront là pour équilibrer les choses.»

Wassila, la cinquantaine, qui a «peur des extrémistes», est d’accord: «Ca me rassure de penser qu’ils ne seront pas seuls à décider.» Sauf si Ennahda rafle la majorité absolue à l’Assemblée. »

Source: http://www.20minutes.fr/

30/01/2011

Ré-islamisation des pays du Maghreb. C’était à prévoir…

Eh bien voilà; c’est fait.Ca commence comme prévu par la Tunisie, les premiers à s’être insurgés, et où, comme dans d’autres pays du Maghreb l’islamisme commençait à perdre de la « notoriété ». Normal; avec tous ces intégristes qui défrayent la chronique par leur soif de sang… Mais cette fois, l’islam en perdition sur ses terres incite sournoisement les populations à se révolter contre les dirigeants un peu trop « occidentalisés ». Le peuple les met en fuite et à coup de promesses, les chefs musulmans reprennent grâce à lui les rênes du pouvoir et vont pour le coup faire de la récupération « politique » afin de remettre tout ce beau monde la tronche dans le coran et ré-instaurer la charia et toutes les merveilles qui va avec (haine du blanc, du chrétien , de l’Occident, …). Pas plus compliqué que ça.

Et une fois ces peuplades ré-islamisées à souhait, elles seront fort armées pour casser du chrétien chez nous.En attendant, ils vont re-motiver les troupes chez eux à grands coups de lapidations, mutilations, pendaisons, etc… Ca remet les idées en place et les « brebis « garées » dans le droit chemin de l’islamisme.

Il va falloir entrer en Résistance (pour ceux qui n’y sont pas encore ou dorment sur de fragiles lauriers). Et sans perdre de temps. Ils ne nous feront pas de cadeau… Nous non plus.

FDF

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Après plus de 20 ans d’absence, des milliers de Tunisiens, laissent éclater leur « fierté islamique » à l’apparition de leur « héros » Rached Ghannouchi.

Depuis des heures, ils l’attendaient ce dimanche, écrasés les uns contre les autres dans le hall de l’aéroport de Tunis.

Rached Ghannouchi: « Il faut une nouvelle constitution » en Tunisie

Rached Ghannouchi, que beaucoup voient sans doute pour la première fois, est le visage de l’islamisme que semblent tant redouter nombre de tenants de la laïcité dans la nouvelle Tunisie de l’après Ben Ali, le président chassé le 14 janvier par un soulèvement populaire.

Rached Ghannouchi, le chef de l'islamisme tunisien, rentre au pays
Photo Leon Neal/AFP

Le leader islamiste tunisien Rached Ghannouchi (G) félicité par un de ses partisans à son départ de l’aéroport de Londres pour la Tunisie, le 30 janvier 2011

A l’aéroport de Tunis-Carthage où les forces de l’ordre se faisaient très discrètes, le presque septuagénaire est apparu devant ses « fans » en lançant un vibrant « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand), les bras tendu vers le ciel. Ce fut sa seule déclaration avant de se frayer difficilement un chemin vers la sortie de l’aéroport, sans que l’on sache sa destination.

Ghannouchi ne se présentera pas à la présidentielle

Le dirigeant d’Ennahda a confirmé, à son retour au pays, qu’il ne se présenterait pas à la prochaine présidentielle, comme le porte parole de son mouvement l’avait annoncé il y a une dizaine de jours.

Autour de lui, quasi comme pour une star de rock, un cordon de sécurité de son parti en casquettes blanches fait barrage et tente de le protéger de la bousculade en criant « ne le touchez pas! ne le touchez pas! ». « On n’a pas confiance dans la police », dit un membre du service d’ordre.

Dans la cohue les militants du mouvement Ennahda (Renaissance) entonnent un chant très symbolique en islam, celui qui évoque le départ du prophète Mahomet de la Mecque vers Médine en 622.

Rached Ghannouchi, le chef de l'islamisme tunisien, rentre au pays 

Rached Ghannouchi entouré par la foule à son arrivée à l’aéroport de Tunis le 30 janvier 2011

afp.com/Fethi Belaid

« Je suis tellement heureuse de le ramener à la maison. Jamais je n’aurais pensé revoir mon frère vivant », dit à l’AFP sa soeur Jamila.

Bien avant son arrivée dans le hall du terminal plein comme un oeuf jusque sur la coursive du premier étage, des milliers de partisans d’Ennahda étaient agglutinés devant la porte de sortie du vol British Airways qui le ramenait de Londres.

A pleins poumons la foule alternait l’hymne national et de vibrants « Allah Akbar ». Quelques corans et rameaux d’olivier émergent à bout de bras de la masse compacte, beaucoup d’appareils photos et de téléphones portables.

Un peu en retrait, plusieurs dizaines de défenseurs de la laïcité ont tenu malgré tout à être présents à l’aéroport avec des pancartes contre le fondamentalisme.

Maquillée, cheveux dénoués, jupe au-dessus des genoux, une jeune femme a passé le message à sa façon: elle s’est peint au feutre une moustache et une barbe sur le visage, parce qu' »avec les islamistes, il faut être un homme pour exister ».

Au moment où la foule se dispersait après le départ de Rached Ghannouchi pour ses premiers pas en terre tunisienne depuis deux décennies, les esprits se sont échauffés entre les deux camps. Quelques frictions et des pancartes déchirées, mais tout s’est calmé rapidement.

Au moment du départ de Londres, Ghannouchi avait voulu « la jouer modeste »: « je rentre à la maison aujourd’hui, mais je retourne aussi dans le monde arabe », avait-il assuré.

A Tunis, à part son sonore « Allah Akbar » à l’aéroport, il a évité de faire toute déclaration sur ses projets politiques dans la nouvelle Tunisie que lui aussi va devoir découvrir.

Source: http://www.lexpress.fr/