Francaisdefrance's Blog

27/10/2011

Le « visionnaire »…

Après Médium, les Experts, NCIS, etc… nous avons échappé à une nouvelle série: « Le Visionnaire ».  Ouf !

FDF

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L’affiche UMP initialement prévue pour la campagne de Sarkozy en 2012 a été annulée…

Source: http://www.dreuz.info/

25/10/2011

La Tunisie bientôt victime du « double discours » des islamistes intégristes…

Rappel: le « double discours » est une des fourberies de l’islam… Sourire par devant; charia par derrière… (Henri, pas de commentaires inappropriés !)

FDF

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Rached Ghannouchi: spécialiste en la matière…

Le probable vainqueur des élections tunisiennes de dimanche, le parti islamiste Ennahda (en français, «la renaissance») refuse d’être considéré comme un parti religieux.

Depuis la fuite de Ben Ali le 14 janvier dernier, Ennahda a retrouvé le droit d’exister en Tunisie. Longtemps interdit, il apparaît aujourd’hui comme la principale force politique d’un pays en reconstruction.• Origines. Ennahda trouve ses origines au début des années 1970. Il est le fruit de la rencontre de Rached Ghannouchi, admirateur de Nasser converti aux thèses controversées des Frères Musulmans depuis son séjour en Egypte, Abdelfattah Mourou, juriste, et Hmida Enneifer, lui aussi proche des Frères Musulmans. Ensemble, ils fondent le Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) qui prendra le nom d’Ennahda en 1989.• Son interdiction Le président Ben Ali prend peur face à la force du mouvement lors des élections législatives de 1989. Ennahda obtient officiellement 14% des voix. Certains annoncent des résultats frôlant les 30%. Sous le prétexte de lutter contre l’extrémisme religieux, Ben Ali fait alors interdire le parti et engage une répression qui jettera des milliers de militants et dirigeants en prison. Rached Ghannouchi quitte la Tunisie et rejoint Londres en 1991, où il obtiendra l’asile politique. En 1992, il est condamné à la prison à vie au pays. Les pays occidentaux, dont la France, laisseront faire, érigeant Ben Ali en rempart contre l’islamisme. Ennahda est légalisé en mars 2011 après la Révolution de jasmin et le retour de Ghannouchi en Tunisie le 30 janvier, quelques jours seulement après le départ de Ben Ali.• Son programme Issu du travail de 182 experts, universitaires ou hommes d’affaires, le programme en 365 points d’Ennahda se veut un projet de société «pour la renaissance de la Tunisie». Le parti cherche à rassurer et se veut le garant des libertés, du système républicain, de l’économie de marché et de la séparation des pouvoirs. D’un point de vue purement politique, Ennahda se dit favorable à la constitution d’un régime parlementaire doté d’une Assemblée unique chargée d’élire le président de la République, responsable devant elle.• La religion et la place des femmes Ennahda se défend d’être un parti religieux. Son modèle politique est l’AKP, le parti au pouvoir en Turquie. L’idéal de société qu’il préconise est un Etat basé sur un Islam adapté à la vie moderne. Ennahda se refuse en outre à imposer la charia, la loi coranique qui régit la vie de certains Etats musulmans. Le parti veut également assurer les droits des minorités religieuses. Il affirme enfin vouloir défendre le statut de la femme tunisienne, généralement considéré comme le plus avancé du monde arabe. Mais Ennahda est accusé par ses détracteurs de tenir un double discours, démocratique en façade et intégriste en son sein. Ceux-ci craignent que sous le prétexte de l’Islam, Ennahda remette en cause la laïcité, un sujet à propos duquel le parti ne s’est pas prononcé officiellement, et fasse régresser la société tunisienne. Mais le mouvement a su calmer les craintes au sein de la population par son discours rassurant dont il faudra attendre l’éventuelle confirmation dans les mois à venir.• Un financement remis en question Si aucun chiffre officiel n’est communiqué quant au nombre d’adhérents que compte le parti, sa propension à quadriller le territoire est une preuve de sa force. Ennahda a mené une campagne de grande envergure. Distribution massive de tracts, réunions publiques très suivies : le parti a été plus présent que ses adversaires aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, en France notamment. Mais pour assurer une telle présence, un parti a besoin de fonds. Hamadi Ghebali, un cadre du mouvement, assure qu’Ennahda bénéficie de dons «de quelque 100.000 adhérents». Ses adversaires parlent de financements en provenance du Qatar mais n’ont jamais été en mesure d’apporter des preuves concrètes. »Source: http://www.lefigaro.fr/

24/10/2011

Charia: Tunisie, aussi !!!

On a presque envie d’en rire… Le printemps arabe organisé par les islamistes porte ses fruits. C’était, il est vrai, « gros comme une maison ». Porté par une liesse indescriptible à jouir du fait de se débarrasser de Ben Ali et de sa meute, le peuple Tunisien (avide de révoltes, de massacres et assoiffé de sang comme tous les peuples du coin) a bien joué le rôle que voulait lui faire jouer les intégristes musulmans. Et croyant à une bien inespérée démocratie, est tombé les deux pieds dedans. Au lieu de la démocratie rêvée, ils ont obtenu la charia et ses bonheurs… Qu’ils se démerdent, maintenant.

Ce qui fait peur, c’est que ça risque de faire augmenter de façon sensible l’immigration clandestine…

FDF

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La nouvelle démocratie en Tunisie…

Le parti islamiste est crédité de 40 à 60% des voix, ce qui réjouit certains électeurs, mais en inquiète de nombreux autres…

« Les Tunisiens sont toujours dans le flou. Les résultats définitifs des élections de dimanche n’ont pas encore été officiellement annoncés, et ne devraient pas l’être avant mardi. Cependant, les tendances donnent toutes le parti Ennahda en tête, avec une avance plus ou moins large sur les autres partis.

Le parti islamiste était, avant le scrutin, crédité d’une trentaine de pourcents des voix. Ce lundi, ce chiffre oscillerait davantage entre 40% et 60% des suffrages, selon les sources, soit la majorité absolue.

«Je ne m’inquiète pas pour les libertés des femmes»

Comme avant l’élection, l’avis des Tunisois diverge toujours autant à propos du parti de Rached Ghannouchi. Rafika, 30 ans, est «heureuse» que le parti pour lequel elle a voté soit en tête. «C’est un espoir. Ils sont, plus que les autres, capables de laisser les libertés s’exprimer, après ce qu’ils ont vécu sous Ben Ali», explique-t-elle.

Zied, 25 ans, est lui aussi ravi de ce résultat. «Leur programme économique va nous permettre d’avancer. Et je ne m’inquiète pas pour les libertés des femmes. Dans l’un de ses livres, Rached Ghannouchi a expliqué qu’il y était favorable.»

«Nous avons peur que tout change en Tunisie, et que les femmes perdent leurs droits» 

Car la question des libertés, c’est ce qui inquiète le plus les Tunisois anti-Ennahda, principalement des femmes libérales. Amel, Monia et Oum Rafat, la petite cinquantaine, sont toutes trois institutrices. Si Oum Rafat porte le hijab, les deux autres se promènent avenue Bourguiba la tête nue. Pourtant, elles sont d’accord: Ennahda en tête du scrutin, c’est très inquiétant.

«Nous sommes pratiquantes, mais nous avons peur d’Ennahda. Ils sont agressifs et leur programme est flou sur les libertés. Nous avons peur que tout change en Tunisie, et que les femmes perdent tous les droits qu’elles possèdent aujourd’hui.»

Contrepoids

Beaucoup espèrent surtout que les autres partis pourront faire contrepoids en cas de politique liberticide des islamistes.

Akil, qui voit passer beaucoup de cadres et de femmes inquiets de ce résultat dans sa pharmacie, s’interroge. «Leur crainte est-elle justifiée? Je ne pense pas. Tout va dépendre des résultats définitifs. Ils ne feront pas tout ce qu’ils voudront, les autres partis seront là pour équilibrer les choses.»

Wassila, la cinquantaine, qui a «peur des extrémistes», est d’accord: «Ca me rassure de penser qu’ils ne seront pas seuls à décider.» Sauf si Ennahda rafle la majorité absolue à l’Assemblée. »

Source: http://www.20minutes.fr/

26/08/2011

Lettre à Bébert…

Ci-après un courrier dont j’ai reçu une copie… J’aurais bien aimé en être l’auteur…

FDF

Attention : manger trop épicé finit par fatiguer l’organisme !

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Merci à Delanoé pour la soirée spéciale ramadan qu’il organise le 24 août prochain.

Mon cher Bertrand,
Je viens de voir ton invitation pour la soirée du ramadan que tu organises le 24 août prochain aux frais de ces « cochons de payants » de Parisiens et je suis absolument ravie que nous fêtions ensemble cette fête religieuse qu’est le ramadan au nom du vivre ensemble et du multiculturalisme. Je dois te dire que cette délicate attention me va droit au cœur, moi qui ne rate jamais une occasion de dîner à l’œil, de surcroît dans les ors de la République, tu penses bien que je ne vais pas rater ça.
En plus je déteste la laïcité qui prétend empêcher les religions de s’exprimer pleinement dans la sphère publique. C’est vrai, quoi de plus sympathique que ces longs voiles noirs si délicieusement fantomatiques ou ces ravissants petits tapis de sol qui égaient la grisaille de nos trottoirs et qui ont en plus l’avantage d’effacer toute trace des déjections canines, offrant ainsi l’économie d’un nettoyage à grands frais par la ville de Paris.
Cette initiative allègrement anti-laïque est une riche idée et sera l’occasion de dépenser beaucoup d’argent, ce qui est toujours très agréable quand ce n’est pas le sien, tu ne me contrediras pas sur ce point depuis le temps que tu en fais l’expérience. De toute façon, les bobos parisiens ont beaucoup trop de fric et ils adorent le
multiculturalisme donc ils t’adorent et du coup ils en redemandent.
C’est chouette ça non ? !
J’entends d’ici les quelques mauvais coucheurs qui vont nécessairement y aller de leurs railleries : ces salauds de gauchistes jettent notre argent par les fenêtres ! La gauche caviar se trémousse en costume rose à l’Hôtel de Ville.’ Des voix encore vont certainement dénoncer les pendus homosexuels en Iran et l’obligation faite de les tuer dans le Coran, ce que les gens peuvent-être rabat-joie tout de même, on leur offre une fête payée avec leur argent et ils pinaillent pour des broutilles, des histoires de pendus.
Toi, tu es à mille lieux de toutes ces mesquineries. Tu dépenses allègrement 230 000 euros qui ne t’appartiennent pas pour organiser un concert de SOS Racisme dénonçant quelque chose qui n’ existe que dans l’ imagination de quelques associations en manque de subventions et qui ont les dents étrangement longues mais c’ est pour mieux manger ces « salauds de Français ». Bien fait pour eux !!!
Moi non plus je ne les aime pas les Français, tout comme toi, semble-t-il. Ce sont des mécréants stupides qui ne savent rien de la finesse de l’islam, qui se délectent de charcutailles et de produits du terroir, des rustres quoi. Alors que les Tunisiens, ça c’est autre chose ! A propos, sais-tu ce qui est advenu des corps des femmes qui ont été balancées par-dessus bord lors du trajet depuis Lampedusa et qui sont mortes noyées ? Remarque on s’en fout à vrai dire, ce n’était que des femelles, mieux vaut préserver les mâles avec leurs beaux muscles saillants sous le soleil méditerranéen, ça c’est bon. Les femmes ça ne sert à rien, tout le monde sait cela, d’où l’intérêt de les bâcher d’ailleurs. Rassure-moi, j’espère qu’à ta soirée elles seront bâchées au moins ? Je profite de cette lumineuse idée que tu as eue pour te suggérer de renouveler l’expérience dès février prochain en fêtant le Losar, c’est à dire le nouvel an des bouddhistes tibétains. Je verrais bien une bamboula géante avec des momos végétariens, des bols chantants qui résonneraient dans les salons, des moulins à prières installés à l’entrée que chacun pourrait faire tourner, des encens, de la tsampa à volonté, des chansons de Yungchen Lhamo et des yaks en liberté sur le parvis pour l’ ambiance olfactive. Qu’en penses-tu ? Bien sûr, tes amis tunisiens seraient également invités s’ils le souhaitent et s’ils n’ont rien contre le fait de ne pas manger hallal exceptionnellement mais au moins ils feraient preuve d’ autant d’ ouverture que les mécréants se gavant de hallal à ta sauterie du 24. Et puis ça montrerait au monde l’esprit égalitaire de la mairie de Paris, si chère au cœur de SOS Racisme.
Et puis je pense que les Parisiens seraient enchantés qu’une fois de plus on les bafoue, qu’on leur offre une occasion de dépenser un argent qui sinon risquerait d’être bêtement utilisé pour nourrir et loger les SDF qui crèvent dans la rue et qui nous enquiquinent avec leurs poux et leurs morpions.
J’attends ta réponse avec impatience.
Gros bisous à toi et salue Ben Ali de ma part.
PS : comme il est précisé dans ton invitation que la soirée était ouverte à toutes les religions et à toutes les cultures, je me permettrai d’apporter quelques saucissons que je partagerai bien volontiers avec les autres convives afin de leur faire découvrir ma culture gauloise. Ah oui, j’oubliais, étant donné que je ne suis pas encore convertie à l’islam, est-il possible tout de même de venir sans niqab ?
Caroline Alamachère

03/07/2011

Tunisie: le film ‘‘Ni Allah ni maître’’ indigeste pour les islamistes…

C’était certain, ça… Il fallait pratiquer la politique de la « terre brûlée » après avoir viré Ben Ali…

FDF

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Tunisie. Les défenseurs de l’islam font de la voix

Vendredi, des tracts ont été distribués par un groupe de jeunes dans certaines mosquées de Bizerte condamnant la campagne menée contre l’islam, annonce l’agence Tap.


Le film ‘‘Ni Allah ni maître’’ de Nadia El Fani, jugé blasphématoire pour l’islam, continue à faire du bruit. Les déclarations inattendues de Mohamed Talbi sur les mœurs de Aïcha, l’épouse du prophète Mohamed, en direct sur Shems FM n’ont pas arrangé les choses. Des manifestations ont eu lieu à Tunis, Sfax et, vendredi, à Bizerte pour condamner ce qui est considéré comme des provocations.
Dans les tracts distribués à Bizerte, on s’en prend à ceux qui s’attaquent à l’islam et  aux musulmans. Plusieurs, selon toujours la même source, «n’hésitent pas à pactiser avec l’étranger et à violer le sacré pour atteindre des objectifs vils et montrer leur haine pour la religion».
Plusieurs citoyens parmi ceux qui n’appartiennent pas aux mouvements religieux ou salafistes ont répondu favorablement à cet appel. Ils disent qu’ils sont avec la liberté d’expression et contre le terrorisme intellectuel, d’autant plus que «la Tunisie ne tolère pas, en cette conjoncture, une telle polémique» qui s’inscrit, de leur point de vue, «dans le cadre de la provocation du peuple tunisien qui a rejeté, de tout temps, toute forme d’extrémisme».

Source: http://www.kapitalis.com/

24/06/2011

Confirmation: les Tunisiens qui débarquent en Europe sont en bonne partie des évadés de prison…

On s’en doutait un peu, mais en voici la confirmation. On comprend mieux pourquoi Berlusconi a tout fait pour qu’ils ne fassent qu’un passage par l’Italie… Encore une fois, la France accueille « la crème » des autres pays. Et on se plaint de la délinquance…

Il va falloir créer d’autres associations de soutien, comme on sait si bien le faire par chez nous. Par exemple: « Collectifs des Tunisiens Clandestins Evadés de Prison« . Les subventions devraient tomber… Et ça devrait faire des émules parmi la Gauche-bobos.

FDF

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Ce sont des Tunisiens qui le disent:

« Selon les témoignages recueillis, il s’est avéré qu’une bonne partie de nos émigrants clandestins qui ont rallié l’île de Lampedusa se sont évadés des prisons tunisiennes au lendemain de la révolution. »

Source: http://yvesdaoudal.hautetfort.com/

05/06/2011

Du temps où Sarkö Ier cirait les babouches au despote Ben Ali…

Une petite vidéo qui m’a fait dire des grossièretés…

FDF

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Ici: http://www.dailymotion.com/video/xglmab_sarkozy-felicite-ben-ali-et-crache-sur-la-france_news#from=embediframe

04/06/2011

Mais qu’est-ce qu’il doit s’en foutre, Ben Ali !!!

Ca, c’est pour apaiser la colère des Tunisiens… Parce que franchement, condamné par contumace, Ben Ali, ça doit bien le faire rire… Tout le fric qu’il s’est fait sur le dos de son peuple, il doit bien en profiter, désormais. Notamment en Arabie saoudite, où il est réfugié et d’où il sait qu’il ne sera jamais extradé. Les loups ne se mangent pas entre eux…

FDF

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Ben Ali et son épouse prochainement jugés par contumace…

Deux dossiers sur les 88 enquêtes en cours sont prêts à être jugés. Le président tunisien déchu sera défendu par un avocat de renom.

Le président déchu tunisien Zine el-Abidine Ben Ali et son épouse Leila Trabelsi seront jugés par contumace « dans les jours ou les semaines à venir » pour deux premières affaires, a déclaré vendredi à la presse un porte-parole du ministère de la Justice. Deux dossiers contre l’ex-président et sa femme sont « prêts à être jugés, alors qu’ils sont en fuite » en Arabie saoudite depuis la chute du régime autoritaire le 14 janvier dernier, sous la pression de la rue, a déclaré Kadhem Zine el-Abidine. « Les juges d’instruction ont terminé leurs enquêtes. Elles seront transférées à la cour pénale « dans les jours ou les semaines à venir », a-t-il ajouté.

Le premier procès portera sur « la découverte d’armes et de drogues dans le palais présidentiel de Carthage », selon lui. Le ministère tunisien de la Justice avait annoncé le 10 mars la saisie de près de deux kilogrammes de stupéfiants – sans doute du haschich – dans le bureau privé du président déchu au palais de Carthage. La deuxième action en justice portera sur les 27 millions de dollars en liquide découverts en février par la commission tunisienne anticorruption dans un palais de Ben Ali à Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis.

Avocat libanais

Au total, 88 enquêtes sont en cours concernant le couple Ben Ali, sa famille et d’anciens ministres et responsables du régime déchu, a indiqué le porte-parole du ministère de la Justice. Leur état d’avancement est de « 70 % à 80 % », a-t-il ajouté. Ces affaires concernent des cas d’homicides volontaires, d’abus de pouvoir, de malversation, de trafic de pièces archéologiques, de blanchiment d’argent et de violation de la réglementation sur les marchés publics. Plusieurs pays européens ont gelé les avoirs de l’ex-président tunisien et ceux de sa famille, qui s’était considérablement enrichie pendant ses 23 ans de pouvoir.

Zine el-Abidine Ben Ali a fait appel à un avocat libanais de renom pour assurer sa défense devant les tribunaux tunisiens et internationaux, a-t-on appris vendredi. Trente-trois membres de son clan et de celui de son épouse Leila Trabelsi avaient été interpellés dans les jours suivant la chute de son régime. Vendredi, l’une des soeurs de l’ex-président, Najet Ben Ali, a été entendue par un juge d’instruction à Sfax (sud) sur son implication présumée dans plusieurs affaires, dont l’incendie prémédité d’un dépôt de marchandises de contrebande, selon l’agence officielle TAP. Elle a été remise en liberté en attendant la fin des enquêtes.

Source: http://www.lepoint.fr/

29/05/2011

Clandestins Tunisiens: c’est la « crème » de « la crème » qui débarque…

J’en parlais dans un précédent billet: l’Italie nous renvoie ses clandestins Tunisiens les plus dangereux. Merci, Silvio! On en fait quoi, maintenant? Au fait, Sarkö Ier ne t’a pas remercié au G8 ?

FDF

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Clandestins tunisiens : des détenus « très dangereux » en cavale !


Dans la pagaille, le permis de séjour pour raisons humanitaires a été accordé même aux voleurs aux assassins et aux trafiquants.
Milan. Préoccupé par l’évasion de dizaines de prisonniers de Monastir, le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, avait déjà déclaré en février: « Il y a le risque que les détenus évadés des prisons tunisiennes traversent l’étroit bras de mer qui les sépare d’Italie et se retrouvent devant les portes de nos maisons déguisés en réfugiés politiques ».

On savait que tous ceux qui pouvaient s’enfuiraient et le ministre craignait alors des infiltrations de type terroriste. Mais ce sont plutôt de vrais bandits qui sont arrivés assassins récidivistes, voleurs dont beaucoup avaient été condamnés à perpétuité par le régime de Ben Ali. Ceux là, réussissant à passer le contrôle photo de Lampedusa, entre le 5 et le 18 avril dernier, comme prévu par le décret gouvernemental, ont obtenu le permis de séjour temporaire pour raisons humanitaires et ont rejoint différentes villes de la péninsule. Ne s’agissant pas de crimes commis en Italie, nos bureaux n’en avaient pas connaissance et n’ont donc pas pu les arrêter. Et pire, ils leur ont accordé les permis.

C’est Interpol qui s’est aperçu de l’erreur et qui a diffusé une liste de ces Tunisiens dont le passé criminel est parfois inquiétant, certains étant classés comme « très dangereux »….

ilGiornale.it

vu sur http://www.fdesouche.com/213927-clandestins-tunisiens-des-detenus-tres-dangereux-en-cavale

01/05/2011

Tunisie: les islamistes ne se cachent même plus…

On s’en doutait que l’islam était caché derrière cette révolution en Tunisie (et dans les autres pays dans le même cas). Les intégristes ont du mal d’islamiser l’Occident. Ils se « font la main » dans les états « pré-disposés », déjà… Commençons à ériger nos murs de défense…

FDF

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Tunisie: les islamistes ne se cachent plus« Le voile est notre fierté. » A Tunis, le 1er avril, des manifestants défilent devant les bureaux du Premier ministre pour demander l’autorisation du port du voile sur les photos d’identité.AFP PHOTO/ FETHI BELAID

Outre le mouvement Ennahda, qui sera sans doute l’une des principales formations politiques de la démocratie naissante, des courants minoritaires, plus radicaux, cherchent à faire entendre leurs voix.

Barbe et djellaba pour les hommes, niqab pour les femmes, ils sont une cinquantaine, ce vendredi 1er avril, prosternés pour la prière de l’après-midi, en pleine avenue Habib-Bourguiba. Scène impossible il y a encore trois mois… Les badauds et les clients des cafés de l’avenue observent, médusés. 

Après la prière, la manifestation se dirige vers la Kasbah, siège des bureaux du Premier ministre. Principale revendication: la levée de l’interdiction, en vigueur sous Ben Ali, du port du voile sur les photos d’identité. « Le hijab est une obligation envers Dieu! » scandent les protestataires. Ils obtiendront gain de cause. Au nom de la liberté individuelle. 

« Une partie de la classe moyenne est attachée aux acquis de la Tunisie moderne »

Toutes tendances confondues, les islamistes ont été systématiquement pourchassés et réprimés en Tunisie – d’abord par Bourguiba, qui les détestait, puis par Ben Ali. Aujourd’hui, comme tous les autres Tunisiens, ils entendent profiter du climat de liberté offert par la révolution pour s’exprimer, y compris dans la rue. Cet activisme inquiète une partie de la classe moyenne, attachée à ce que l’on appelle ici les « acquis » de la Tunisie moderne: le Code du statut personnel, en particulier, donne aux femmes une liberté sans équivalent dans le monde arabe. « Certains groupes islamistes ont des idées rétrogrades sur les femmes et prétendent les garder à la maison », déplore Khadija Chérif, sociologue et ancienne présidente de l‘Association tunisienne des femmes démocrates, qui entend défendre, comme son nom l’indique, à la fois les droits des femmes et la démocratie.  

A 40 ans, Noura est de celles qui ont choisi de porter le niqab, le voile intégral. Elle aime s’acheter des vêtements, mais réserve ses petits hauts à la mode à l’intimité familiale ; dans la rue, en revanche, elle est couverte de la tête aux pieds: ample robe, voile, gants… La jeune femme a commencé par porter le hijab, qui ne dissimule que la tête et le cou, puis elle a décidé, il y a quelques années, de « suivre les femmes du Prophète » en se couvrant entièrement. Elle dit qu’ainsi elle se sent « respectée par les hommes ».  

Pas de musique, hormis les chants religieux

Noura reconnaît qu’il lui arrive de faire peur aux passants… et aux passantes: « Certaines m’accostent pour me dire que ces vêtements datent d’un autre siècle! » Elle voit pour sa part dans cette réaction un « rejet de l’islam », dont elle rend l’ancien gouvernement responsable car il a « fait passer les musulmans pour des terroristes, dit-elle. Je ne fais que suivre les préceptes de ma religion. Je ne prétends pas imposer quoi que ce soit aux autres ni leur dire ce qui est permis et ce qui ne l’est pas »…

Suite et source: http://www.lexpress.fr/actualite/monde/tunisie-les-islamistes-ne-se-cachent-plus_987281.html

04/03/2011

Al-Qaida oublié dans les révolutions arabes…

C’est à se demander s’ils ont bien existé un jour, ces cons. Et puis, si Al Quaida existe, il ne faut pas oublier que c’est sur eux que l’on colle la responsabilité de tous tes attentats contre l’Occident… Il leur faut bien un bouc émissaire, à nos « amis » musulmans, adeptes de la « religion » d’amour, de paix et de tolérance. A méditer…

FDF

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Pillé sur: http://www.magharebia.com/

Les deux révolutions populaires qui ont renversé les Présidents Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Egypte constituent un nouveau défi pour al-Qaida et ses idéologues.

« Ce défi ne résulte pas d’une frappe militaire ciblée ni de restrictions supplémentaires aux déplacements des leaders d’al-Qaida dans leurs zones de retraite préférées, à la frontière afghano-pakistanaise.

Il résulte plutôt d’un rêve devenu réalité : la chute de régimes habituellement décrits comme « dictatoriaux » ou « apostats » pour avoir gouverné d’une manière contraire aux enseignements de la charia islamique.

Mais l’ironie de la situation est que ce rêve a créé un problème idéologique épineux pour les leaders d’al-Qaida. Les régimes qualifiés de dictatoriaux et oppressifs peuvent être renversés par des soulèvements populaires pacifiques et non seulement par l’action armée, dont certains djihadistes affirment depuis longtemps qu’elle constitue le seul et unique moyen de parvenir à un changement de régime.

Le dilemne intellectuel d’al-Qaida est apparu clairement immédiatement après la chute des régimes tunisien et égyptien. Le Dr Ayman al-Zawahiri, numéro deux d’al-Qaida, a diffusé une série de messages apparemment enregistrés quelques jours seulement avant la démission de Moubarak, à la suite des manifestations qui ont rassemblé dans les rues d’Egypte des millions de manifestants pacifiques appelant à « la chute du régime ».

Ces messages ont été les premiers commentaires faits par al-Zawahiri sur le soulèvement populaire en Egypte. Il y attaque le régime de Moubarak pour s’être présenté comme un régime laïc et démocratique utilisant la charia islamique comme une source de législation et non pas comme fondement unique. Il l’a également critiqué pour avoir affirmé que la souveraineté vient du peuple.

Al-Zawahiri a qualifié le régime de Moubarak de « Jahilia » (non islamique) et l’a critiqué pour avoir affirmé que « le processus démocratique ne peut être que laïc et non religieux ». Il a critiqué les Etats doté de systèmes démocratiques, affichant son dédain pour les islamistes qui appellent à l’adoption « du système connu sous le nom d’Etat civique ».

Les déclarations d’al-Zawahiri semblent hors de propos face aux aspirations des jeunes hommes et femmes qui sont descendus dans les rues d’Egypte et de Tunisie pour demander des régimes véritablement démocratiques en remplacement de ce qu’ils considéraient comme les régimes corrompus de Moubarak et de Ben Ali.

Ses paroles rappellent un message vidéo diffusé il y a des années, dans lequel il affirmait que le changement dans les pays islamiques ne peut être accompli d’une manière pacifique. Dans ce message, qui a été publié sur les forums de discussion en même temps que son dernier appel, il mettait au défi ceux qui ne partagent pas son opinion de fournir « un seul exemple » de révolution pacifique ayant réussi à changer un régime.

Bien que les messages d’al-Zawahiri, à la fois l’ancien et le nouveau, aient été publiés en ligne, le vice-président égyptien Omar Suleiman a annoncé que Moubarak démissionnait, en réponse aux demandes des manifestants. L’armée égyptienne, qui a assumé le pouvoir durant la période de transition, est apparue sérieuse dans sa volonté de répondre aux aspirations des manifestants. Ces derniers ont souhaité le départ de Moubarak, une campagne de lutte contre la corruption rampante dans les institutions de l’Etat, et des amendements constitutionnels qui ouvriraient la porte à une démocratie réelle permettant le transfert pacifique des pouvoirs, le pluralisme politique et la liberté de la presse.

Les autorités égyptiennes ont immédiatement entamé les poursuites contre les responsables de l’ancien régime pour leur implication dans la corruption et ils ont amendé les articles de la constitution permettant une plus grande concurrence pour la présidence et les fauteuils des parlementaires. La nouvelle direction a également commencé à autoriser des partis politiques qui attendaient une autorisation depuis vingt ans, comme le Parti du centre, fondé par d’anciens dirigeants des Frères musulmans.

Cette fraternité semble prête à devenir un parti légal après avoir été interdite pendant des décennies.

Des décennies de violence ont engendré l’oppression, pas le changement

La capacité de la population égyptienne à changer de régime par des manifestations pacifiques remet en mémoire trois décennies de troubles sécuritaires que l’Egypte avait connues après que des djihadistes comme al-Zawahiri eurent insisté sur l’emploi de la violence et de l’action armée comme seules moyens de changer le régime.

Les djihadistes avaient assassiné le Président Anouar Sadate en 1981. Le régime suivant, dirigé par Moubarak, avait réagi en imposant un état d’urgence, en luttant violemment contre les islamistes et en empêchant toute activité politique pouvant conduire à un changement de régime (comme l’a montré la dissolution du Parti des travailleurs et l’interdiction faite aux Frères musulmans de participer à la vie politique).

Ces mesures énergiques à caractère sécuritaire et politique furent renforcées pendant les années 1990 parce que les djihadistes accentuaient leurs actions violentes contre les symboles de l’Etat, contre les responsables politiques et de la sécurité, ainsi que contre des touristes occidentaux en visite en Egypte, et qui constituent un maillon essentiel des moyens d’existence d’une grande partie des employés égyptiens dans le secteur du tourisme.

Cela est devenu la formule proposée par les responsables égyptiens lorsque les visiteurs étrangers soulevaient la question de l’ouverture du champ de plus grandes libertés politiques : tout relâchement de la poigne de fer avec laquelle le régime contrôle les différents segments de la société favoriserait l’accession des islamistes au pouvoir, affirmaient-ils.

Certains responsables acceptaient cet argument et ont ignoré pendant de nombreuses années les atteintes aux droits de l’Homme et les mesures répressives politiques et sécuritaires mise en place en Egypte, ainsi que dans d’autres Etats »policiers ». D’autres tentèrent de persuader l’Egypte et d’autres pays que les réformes politiques et la réponse aux demandes populaires pouvaient aider et non menacer les efforts de lutte contre al-Qaida et ceux décrits comme des militants islamistes.

Mais le régime égyptien s’empressait de refuser les appels à la libéralisation politique, affirmant qu’elle permettrait aux islamistes d’arriver au pouvoir, comme cela avait été le cas des Frères musulmans lors des élections à l’assemblée populaire égyptienne en 2005, et avec le Hamas lors des élections en Palestine en 2006.

Bien que cet argument puisse être vrai dans une certaine mesure, c’est-à-dire que les élections puissent porter les islamistes au pouvoir, la faiblesse fondamentale est, semble-t-il, la confusion entre l’Islam politique et al-Qaida. Il existe de fait une différence fondamentale entre l’Islam politique et le mouvement djihadiste, en ce que ce dernier utilise la violence armée comme moyen essentiel, et parfois le seul, de changer un régime.

Islam politique et al-Qaida

Mais la différence la plus fondamentale entre les islamistes politiques et al-Qaida est leur point de vue différent concernant le pluralisme politique. Bien que la fraternité l’accepte et défende sa participation dans des parlements comportant des partis non islamistes (qui peuvent être laïcs ou nationalistes), al-Qaida et les autres mouvances djihadistes partageant une idéologie similaire ne l’acceptent pas. Ils rejettent ce qu’ils considèrent comme des « parlements infidèles » (dans la mesure où ils contrôlent les lois sur le statut des personnes), rejettent le système du multipartisme, et refusent d’accepter tout transfert démocratique des pouvoirs.

Le Mouvement tunisien du renouveau islamique a fait partie des premiers groupes islamistes à avoir répondu à cette ligne de pensée, qui stipule qu’il n’est pas permis pour des islamistes d’abandonner le pouvoir s’ils perdent les élections. Ce groupe tunisien a déclaré, lors de ses réflexions durant les années 1990, qu’il renoncerait au pouvoir si les islamistes perdaient les élections.

Il est vraisemblable que ce débat entre Islam politique et al-Qaida réapparaisse, alors que le premier se prépare à s’engager dans les luttes électorales qui auront lieu dans les mois qui viennent en Egypte et en Tunisie. Il est également vraisemblable que leur participation politique rencontrera l’opposition des partisans d’al-Qaida au prétexte qu’elle est contraire aux enseignements corrects de l’Islam. »

Ca étonne quelqu’un, non ?

Et vont suivre les égyptiens, les marocains, les libyens, les algériens (ah non: ils sont déjà là…), les yéménites, les iraniens, etc…Il va falloir « pousser les murs ».

Les Allocs et la SECU vont prendre encore une sacré baffe. Et notre pouvoir d’achat aussi…

Allez, les assocs pro-clandestins, au boulot. Ca ne va pas manquer. Et il y a de la stigmatisation dans l’air.

Désolé; je ne peux pas en prendre chez moi, j’ai déjà une grande famille…

FDF

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La police « submergée » par l’afflux de clandestins dans le sud-est de la France

Des dizaines de Tunisiens arriveraient quotidiennement d’Italie.

Des policiers en charge du contrôle de l’immigration ont affirmé jeudi qu’ils étaient « submergés » par l’afflux de clandestins dans le sud-est de la France, venus principalement de Tunisie. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant doit à ce titre se rendre vendredi dans la région niçoise, à la frontière franco-italienne.

Depuis le 1er février, quelque 460 clandestins tunisiens ont été interpellés, dans les Alpes-Maritimes à la frontière franco-italienne, soit dix fois plus que l’an dernier à la même période, a-t-on appris jeudi de source administrative. Une cinquantaine d’autres, venus par la même route, ont, en outre, été interpellés dans les départements voisins du Var et des Bouches-du-Rhône, selon la même source. Sur les 460 personnes arrêtées dans les Alpes-Maritimes, arrivant essentiellement de Tunisie via l’île italienne de Lampedusa, figuraient 27 passeurs.

Des services de police submergés

Depuis le début de l’afflux, une centaine de policiers, sécurité publique, CRS, police aux frontières, sont affectés à la frontière du département. « Il y a des dizaines de clandestins chaque jour venus d’Italie, dont une majorité de Tunisiens », et « nous sommes submergés », ont indiqué ces sources. « Les services de police sont à flux tendu en dépit de renforts et sous la pression hallucinante de flux migratoires venant d’Italie », a ajouté une de ces sources, faisant état de la présence de clandestins tunisiens, notamment aux abords et dans les gares de Nice, Vintimille ou Cannes. « Nous n’en sommes qu’au début », ont déclaré ces sources, affirmant que des prévisions estiment à 15 000 le nombre de personnes susceptibles de venir en France en provenance d’Italie après être arrivées en Europe par l’île de Lampedusa.

Le député-maire (UMP) de Nice, Christian Estrosi, s’est entretenu mercredi avec Claude Guéant pour exprimer ses « inquiétudes concernant les flux migratoires en provenance d’Italie », à la suite notamment de la chute du régime tunisien, a-t-il indiqué mercredi soir.

Source: http://www.lepoint.fr/

26/02/2011

Kadhafi: le fou violent et dangereux.

Il pète complètement les plombs, « l’ami de la France ». Ses discours font preuve d’une incohérence totale, frisant la démence. Il aurait l’arme nucléaire qu’il aurait déjà appuyé sur le bouton; rien que pour le plaisir… Mais qui nous prouve qu’il ne l’a pas? Et qui aurait donc bien pu lui fournir, le cas échéant?

FDF

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Kadhafi : Le ridicule tue !

Mouammar Kadhafi

Tandis que les manifestants libyens gagnent ville sur ville et sont désormais aux portes de la capitale Tripoli, le colonel libyen s’est livré cet après-midi à un nouvel exercice surréaliste, témoignant ainsi de sa déjà notoire folie.

Mais le contexte a changé. Depuis lundi et sa précédente intervention, la population libyenne a été victime d’un véritable massacre. Tandis que les plus optimistes parlent de 640 morts, certains médecins français rapatriés en urgence, ou le ministre italien des affaires étrangères, évoquent des milliers de victimes. Diplomatiquement parlant non plus, la donne n’est plus la même. Et c’est l’ensemble de la communauté internationale, qui œuvrait pourtant depuis des années à réhabiliter « l’ex-dictateur » libyen, qui lui tourne désormais le dos. Dernier en date (et en retard), le président américain Obama, qui juge « scandaleuses » et « inacceptables » les effusions de sang. En France aussi, le discours a changé. Tournant définitivement la page du tapis rouge dressé au dictateur libyen à l’Élysée en décembre 2007, le ministre français de la défense a estimé que les violences perpétrées par le pouvoir en Libye « pourraient constituer des crimes contre l’humanité » et que la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) devait être envisagée. Mais Alain Juppé s’est surtout illustré en étant l’un des premiers à exprimer son souhait que Mouammar Kadhafi « vive ses derniers moments de chef d’État en Libye ».

Ainsi, ce n’est plus en leader mégalomane, délirant et sanguinaire que le colonel s’est adressé cet après-midi à son peuple en direct de la télévision d’État, mais en dictateur déchu, empli de désespoir, beuglant derrière une modeste ligne de téléphone la fin d’un règne. Après avoir abattu la carte du massacre, le dictateur joue son ultime va-tout, celui de la conciliation, mais il est déjà trop tard. Qui plus est, à défaut de respecter son peuple et de tenter une dernière médiation inutile, Kadhafi tente à nouveau de le tromper, grossièrement, par l’absurde. Les derniers gémissements d’un animal aux abois.
Après avoir répété que le pouvoir se trouvait entre les mains du peuple, contredisant ses propos de lundi, où il affirmait, – à la troisième personne s’il vous plaît –, que « Mouammar Kadhafi n’était ni un président ni un être normal contre qui on puisse manifester », il fait une annonce qui va vite devenir culte : « ceux qui manifestent n’ont pas de réclamations et veulent faire entrer Ben Laden dans la ville d’Az-Zaouiyah », à l’ouest de Tripoli, où de violents combats font actuellement rage entre manifestants et forces de sécurité. Vous avez bien lu, ce n’est pas de la faute du colonel, mais de Ben Laden, si tant de manifestants ont péri ces derniers jours. Après l’avoir menacé, puis massacré, le leader libyen serait-il en train de manipuler son propre peuple ? « On manipule nos enfants, affirme Kadhafi. Pour moi, ceux qui sont derrière ces manipulations sont les vrais ennemis ». Après s’être ému de leur sort et d’avoir rejeté la faute sur la menace islamiste extérieure, le Guide suprême va maintenant s’en prendre directement aux manifestants, symbole de l’incohérence de son discours. Pour lui, ce « sont des jeunes fous, débiles, qui cherchent à fermer les commerces, à barrer les routes ». Et le leader de brandir à nouveau la menace Oussama. « Les habitants de Zaouiyah touchent régulièrement leurs salaires, mais quand il y aura des vols… Quand il y aura Ben Laden… » Les Libyens, victimes de bombardements à répétition depuis lundi, en tremblent encore dans ce qui reste de leur chaumière…

Le ridicule tue ! Surtout lorsqu’un si grand nombre de manifestants désarmés ont été abattus à bout portant par les Mirages F1 de l’armée de l’air, ou par les sanguinaires mercenaires nigériens et tchadiens. Après les avoir insulté, le colonel Kadhafi va de nouveau faire volte face et montrer un visage beaucoup plus humain. « Ce sont vos enfants, il faut les empêcher de prendre ces cachets, ces gélules de drogues (…) Ce sont des terroristes [ceux qui manipulent les jeunes], ces terroristes sont recherchés par tout le monde, y compris par les États-Unis. Je veux savoir qui manipule, nous voulons arrêter les manipulateurs, ceux qui manipulent les jeunes. Sortez de vos maisons, sortez retenir vos enfants ». Sors de ton pays, Mouammar Kadhafi ! Signe que le dictateur n’est pas tout à fait maître de ses mots, ni de son calme, il ponctue chacune de ses phrases par un nerveux « Honte à vous ! ». On se demande encore à qui il s’adresse.

Mais hormis le ton, le discours d’aujourd’hui se démarque de la diatribe de lundi par les concessions que le leader se dit prêt à accorder à son peuple. On croirait entendre alors les interventions de Ben Ali et de Moubarak… la veille de leur départ. « Toutes ces demandes [des manifestants] peuvent être résolues grâce au pétrole. On peut de la même façon hausser les salaires (…) Si vous voulez transformer des villes en gouvernorats, pour former de nouveaux gouvernorats, c’est possible, c’est quelque chose qu’on comprend. […] Tout est possible, tout est entre vos mains ». Il faut dire que cela fait 42 ans que son peuple entend cela. Mais après cet éclair de lucidité, la confusion et les délires du dictateur vont vite reprendre le dessus. « Ces manipulateurs, qu’est-ce qu’ils disent à ces enfants drogués ? Ce sont des vieilles personnes, il ne faut pas les écouter. Ils incitent nos jeunes à détruire notre pays (…) Moi je suis là, je n’interviens pas. Faites ce que vous voulez (…) Qu’est-ce que vous voulez, vous voulez détruire vous même votre pays ? Et bien faites le ». Vous l’aurez compris, Kadhafi est schizophrène. Nouveau changement de personnalité, le petit père Mouammar, empli de douceur et de compassion, refait son apparition.

« Si vous en êtes satisfaits, je n’ai rien à dire. Mais vous devez sortir, vous, les habitants de Zaouiyah, vous devez empêcher vos enfants drogués qui ont pris des cachets, vous devez essayer de les retenir, de les remettre sur le droit chemin ». Alors qu’il avait appelé lundi à la condamnation à mort de chaque contestataire, le colonel apporte maintenant son soutien aux familles des innombrables victimes… « Je réitère mes condoléances à ces 4 personnes tuées par les forces de sécurité, et aux 4 jeunes tués lors de ces opérations. Je suis sûr que les habitants de Zaouiyah sauront se défendre, ce sont des gens honorables, j’ai confiance en eux ». Mais l’histoire nous l’a montré à maintes reprises. Un dictateur restera toujours un dictateur, peu importe ses brefs changements de personnalité, n’en déplaise à M. Sarkozy. C’est donc par une phrase assassine, témoignant une nouvelle fois de la folie et du danger du personnage, que Mouammar Kadhafi achève son discours. « Ensuite, le peuple libyen tout entier va essayer de se débarrasser de ces jeunes ».

À l’issue de cette intervention, le secrétaire général de la Ligue libyenne des droits de l’homme révélera que des membres des comités révolutionnaires du dirigeant libyen ont procédé hier et mardi à des exécutions sommaires dans les hôpitaux de Tripoli, supprimant les blessés qui avaient manifesté contre le régime et emportant les cadavres avant l’arrivée dans la capitale des journalistes étrangers.

Source: http://laregledujeu.org/

19/02/2011

Tunisie: un prêtre égorgé !!!

C’est de pire en pire. De plus en plus, l’islam s’attire les foudres du monde entier. Il y en a à qui ça fait peur. Moi, ça me fait vomir… Mais ils y en a qui aiment ce pays. Je ne citerai pas de nom…

FDF

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L’insécurité en Tunisie a été illustrée hier, vendredi, par le meurtre d’un prêtre polonais retrouvé égorgé « par des extrémistes » près de Tunis, selon les autorités, et l’attaque d’une rue dédiée à la prostitution par des islamistes qui voulaient y mettre le feu, dans le centre de la capitale.

C’est le premier meurtre annoncé à la fois d’un religieux et d’un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier.

Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé mort « égorgé » vendredi dans le garage d’une école religieuse privée de la région de Manouba où il était chargé de la comptabilité, a indiqué à l’AFP une source proche du ministère tunisien de l’Intérieur.

C’est « un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon dont il a été assassiné », a ajouté le ministère dans un communiqué sans préciser s’il visait là des islamistes ou des nervis de l’ancien régime.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a estimé qu’il s’agissait d’un « un acte particulier à caractère criminel et qui n’a pas de liens avec les événements des derniers jours en Tunisie ». « Nous n’excluons pas cependant que l’assassinat ait pu être commis pour des raisons religieuses », ajouté Rafal Sobczak du service de presse du ministère.

Une poussée de fièvre islamiste avait surgi dans l’après-midi à Tunis: des dizaines d’entre eux ont tenté de mettre le feu dans une rue où travaillent des prostituées.

« Des islamistes ont tenté d’entrer dans la rue Abdallaah Guech pour l’incendier », a déclaré à l’AFP un policier tunisien sous couvert de l’anonymat. Une des principales maisons closes de Tunis est située dans cette rue proche de la Medina.

« Des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu’à l’arrivée des agents des forces de l’ordre qui ont bloqué l’entrée en interdisant tout passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants », a ajouté le policier.

Cette zone a été survolée plusieurs heures par des hélicoptères de l’armée.

« Des groupes ont tenté de s’introduire dans cette rue mais la police savait déjà que des manifestants allaient arriver. Ils ont bloqué les issues et maintenant la rue est gardée par la police et l’armée », a raconté un commerçant.

Les islamistes avaient auparavant manifesté dans le centre-ville en criant « Non aux lieux de prostitution dans un pays musulman ».

« On a exigé la fermeture de cette rue, nous sommes dans un pays musulman et nous devons appliquer ce que l’islam exige », a dit l’un d’eux, Hamza, 21 ans.

La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant la grande synagogue de Tunis.

« Là, nous sommes dans la vigilance », a répété vendredi le président de la communauté Roger Bismuth. C’était « l’oeuvre de salafistes (…) mais il n’y a pas de terreau en Tunisie pour le développement du salafisme », a-t-il ajouté.

Conscient du vide sécuritaire prévalant depuis la chute du régime, le gouvernement avait décidé la semaine dernière de rappeler des réservistes qui ont rejoint l’armée mercredi.

Le gouvernement est confronté chaque jour à l’instabilité avec des attaques à main armée, des manifestations de Tunisiens réclamant une aide et à l’immigration clandestine de milliers de Tunisiens partis chercher un emploi en Europe.

Pour tenter d’apaiser les tensions sociales et répondre aux demandes d’une population exaspérée par le chômage (14%, le double pour les jeunes), le gouvernement a annoncé vendredi une série de mesures d’aide sociale d’urgence pour les plus défavorisés (allocations financières, titularisation d’ouvriers, attribution de cartes de soins gratuits).

Il a aussi appelé les partenaires sociaux à entamer les négociations dans le privé et le public, demande majeure de la puissante centrale syndicale UGTT, selon son porte-parole Taieb Baccouch.

Enfin, il a adopté l’amnistie générale des prisonniers politiques. Un décret-loi doit être annoncé dans les « tout prochains jours ».

Source: http://www.google.com/

16/02/2011

Ils ne manquent pas d’air, ces tunisiens…

Repris sur le blog de Pierre-Louis Hikoum. La réalité qui tue…

FDF

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La Tunisie, enfin libre de Bronzer…. en France.

Quantcast

Les journaux ont abordé le sujet, en cinq jours, 5 000 Tunisiens sont parvenus à entrer sur le territoire européen en accostant sur l’île italienne de Lampedusa. Bernardino De Rubeis est le maire de la ville et a répondu aux questions d’un journaliste de France Soir. Lors de cet entretien, il a déclaré « Nous demandons que l’Europe se réveille et prenne ce problème en main, parce que c’est le problème de toute l’Europe ! Sur 2.600 tunisiens que j’ai rencontré, 75 % veulent venir en France ! J’ai parlé avec eux, ils n’ont que ce mot à la bouche : la France. Ils ne parlent pas de rester en Italie ! Il faut arrêter de laisser l’Italie seule face à ce problème ! En tant que maire de Lampedusa je veux m’adresser au Président Nicolas Sarkozy : c’est aussi votre problème et vous devez prendre conscience de cela et agir, parce que demain, ce sont 3.000 immigrés tunisiens qui seront à votre porte ! ». Il ne croit pas si bien dire car, sur plus de 5.000 immigrants arrivés ces derniers jours, 2.644 ont été transférés de Lampedusa vers d’autres structures en Italie continentale. Les contrôles n’étant pas particulièrement zélés, on estime à 200 le nombre de personnes déjà arrivées en France de manière illégale.

Les Carabinieri italiens auraient arrêté à Bologne une centaine de ces Tunisiens qui, avec un billet de train en bonne et due forme, allaient à Vintimille, ville frontalière Franco-italienne. Notez qu’à peine arrivés sur l’ile italienne certains se sont déclarés « réfugiés politique » bénéficiant d’un statut spécifique, ils ont été aussitôt été remis en liberté avec des documents spécifiques leur permettant de circuler partout en Europe de manière totalement légale en attendant que soit statuée leur demande. Si elle devait être refusée, ils seraient contraints de repartir dans leur pays sauf que s’étant évaporés dans la nature, il sera impossible de les y contraindre. Les lois sont vraiment bien faites pour ces gens là.

Lisez à ce propos notre article sur les Kurdes qui, il y a 13 mois ont fait exactement la même chose.

Dans le même temps l’office du tourisme de Tunisie lance une campagne communication à l’attention des Français afin de les inciter à venir dans ce pays pour les vacances. Le slogan étant « enfin libre de bronzer » ou bien encore « Tunisia, a place to be now » (La Tunisie, un endroit où être maintenant), pourquoi ne pas envoyer ces touristes d’un nouveau genre à Djerba où les hôtels sont désespérément vides et attendent les touristes !!! Ils seront, comme le dit le slogan libres de bronzer !

Source: http://hikoum.wordpress.com/

04/02/2011

Dix questions sur les « révolutions arabes » …

On en apprend, des choses…

FDF

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Polémia est un site de réflexion et de ré-information. Mais sur les révolutions égyptienne et tunisienne la réinformation est un exercice particulièrement délicat car il est difficile de savoir ce qui se passe réellement. Dans le prolongement des articles précédents (*) apportant des éclairages variés, nous proposons ici un éditorial en forme de dix questions.

Que sait-on vraiment ?

Des manifestations, des émeutes, des morts, un dictateur en exil, un autre fragilisé. Voilà ce que nous savons. Mais pour le reste « les écrans font écran » à la réalité et les interrogations sont multiples : peut-on croire à la spontanéité des manifestations ? Quelle est l’ampleur des pillages ? Et quelle est leur origine ? Que se passe-t-il en dehors des capitales et dans les provinces rurales ? Quels sont les jeux des différents groupes d’intérêts ? Quel est le poids des ingérences étrangères ?

Quelles sont les raisons de l’asymétrie médiatique ?

Les médias français – et occidentaux – ont été plus « allants » sur la Tunisie que sur l’Algérie et l’Egypte : 50 ans après l’indépendance, le FLN algérien et l’armée algérienne, quasi maffieuse, continuent de bénéficier d’une image « progressiste » ; quant à l’Égypte, il est difficile d’oublier son rôle de partenaire privilégié d’Israël et des États-Unis, pays qui souhaitent une « transition ordonnée ». Ce qui conduit les médias dominants à davantage de prudence sur l’Égypte que sur la Tunisie, pays moins stratégique.

Jusqu’où ira l’impérialisme américain ?

Au nom du « devoir d’ingérence » humanitaire les chancelleries occidentales prennent position publiquement dans les processus politiques en cours dans les pays arabes. Les Américains vont plus loin : en Tunisie, ils ont provoqué le départ de Ben Ali – qu’ils préparaient depuis trois ans – en s’appuyant sur le chef de l’armée, le général Rachid Ammar ; en Égypte, les mêmes Américains promeuvent simultanément le général Suleiman, chef des services de renseignement et jugé proche d’Israël, et Mohamed El Baradeï. Les pays européens s’alignent sur ces positions : il est vrai que la lecture des dépêches diplomatiques américaines publiées par Wikileaks fait apparaître bien des dirigeants politiques allemands, britanniques et français comme de simples « fantoches » des Américains.

Quelle est  la géopolitique des populations ?

Partout ce sont des masses de jeunes hommes qui se mettent en mouvement. L’âge médian des populations est de 30 ans en Tunisie, de 24 ans en Égypte. Pourtant la situation de ces deux pays paraît nettement différente : la Tunisie est en transition démographique depuis 1990, le taux de fécondité y est inférieur à 2 enfants par femme et Tunis n’a que 700.000 habitants. Le Caire, 16 millions ! Et il naît encore en Égypte plus de 3 enfants par femme. Et 10% des Égyptiens sont des chrétiens coptes. Le potentiel explosif de l’Égypte est donc très supérieur à celui de la Tunisie.

Quelles sont les insuffisances du modèle économique mondialiste ?

La Tunisie et l’Égypte sont insérées dans les échanges mondialisés. Plutôt bien pour la Tunisie. Les taux de croissance du PIB y sont élevés, de l’ordre de 5% par an, jusqu’à 7% en Égypte. Cela ne suffit pas pour mettre ces pays à l’abri du chômage ni de disettes sur des produits essentiels ; encore moins d’une urbanisation totalement anarchique. Au contraire, le libre-échange mondial déstabilise des pans entiers des économies locales notamment paysannes, ce qui amplifie les problèmes alimentaires et les difficultés urbaines. Et les personnalités les plus impopulaires sont les affairistes liés à la superclasse mondiale. Enfin le système économique mondialisé n’offre guère de sens.

Jusqu’où ira la recherche de sens ?

Le manque de sens, c’est précisément la faiblesse du système. Le sens, c’est justement la force des islamistes, l’islam étant à la fois une religion et un programme politique. D’où la force du simplissime slogan : « L’islam est la solution. » C’est pour cela qu’en l’état actuel, dans tous les pays arabo-musulmans, les élections démocratiques lorsqu’elles ont lieu font le jeu des partis islamiques. D’où la contradiction de « l’Occident » réclamant davantage de démocratie… tout en craignant les Frères musulmans.

Le sabre et/ou le Coran ?

Sur les ruines des régimes en crise politiquement autoritaires et économiquement libéraux, deux forces semblent émerger : les islamistes d’un côté, l’armée de l’autre. C’est-à-dire deux « archaïsmes », deux structures hiérarchiques, deux institutions porteuses de sens, deux lieux de liens et de promotions sociales.

Jusqu’où iront les révolutions arabes ?

Les leçons de l’histoire sont claires : en règle générale des périodes longues de grande stabilité alternent avec des périodes révolutionnaires de changement rapide : de Mirabeau à Robespierre puis Bonaparte ; de Rodzyanko au prince Lvov, puis de Kérensky à Lénine ; de Chapour Bakhtiar à Khomeiny ; de Gorbatchev à Eltsine puis Poutine. Il est donc plus que probable que les hommes aujourd’hui au pouvoir à Tunis et au Caire n’y sont pas durablement !

Quels risques pour l’Europe ?

Vues du nord de la Méditerranée, les révolutions arabes présentent des aspects inquiétants : le risque du chaos économique et politique motivant de nouvelles vagues migratoires. Et ce alors même que les législations européennes se placent du point de vue des droits des individus (à immigrer) et non du droit des peuples à défendre leurs intérêts et leur identité. C’est le syndrome du « Camp des saints ».

Quelles chances pour l’Europe ?

A contrario, les peuples européens peuvent avoir des raisons de se réjouir de l’affaiblissement possible du suzerain américano-israélien et de la mise en échec des oligarchies mondialistes. Car ce sont ces mêmes oligarchies mondialistes qui leur imposent la délocalisation de leurs activités économiques et l’immigration de masse. D’autant qu’en Europe les nouveaux moyens de communication sont encore plus présents que dans les pays arabes et qu’ils y sont moins facilement neutralisables. Par nature les révolutions sont imprévisibles. Mais un rejet du système mondialiste est d’autant plus envisageable que, s’il survenait d’abord dans un pays, il pourrait par contagion s’étendre aux autres. Car comme aime à le rappeler le grand historien Dominique Venner : « L’histoire est le lieu de l’inattendu. »

Source: Polémia

31/01/2011

L’islam à l’affût en Tunisie…

Et voilà Michel Janva qui me rejoint lui aussi sur mes réflexions… Ca fait plaisir.

FDF

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Tunisie : l’islam en embuscade…

G

Méfiance…

Accueilli hier à Tunis par des milliers de partisans après un exil de 20 ans à Londres, l’islamiste Rached Ghannouchi a annoncé qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle.  « Allah Akbar » a-t-il lancé à la foule, tout sourire, les bras tendus vers le ciel. Il est resté vague quant à une participation de son parti aux législatives, qui doivent être organisées dans les six mois.

Sa formation, interdite sous Ben Ali, a été écrasée dans les années 90, quelque 30.000 de ses membres ou sympathisants arrêtés, et des centaines d’autres contraints à l’exil. Il n’a pas exclu toutefois une éventuelle participation à l’équipe de transition qui s’est mise en place.

Rached Ghannouchi avait fondé en 1981 Ennahda (Renaissance) avec des intellectuels inspirés par les Frères musulmans égyptiens. Il dit aujourd’hui représenter un islam proche de l’AKP turc.

Source: http://www.chretiente.info/

Qui va récupérer la révolution en Tunisie?

Qui aurait le plus intérêt à la récupérer, cette révolution??? Ce sont les islamistes, bien sûr. Je l’expliquais dans un précédent billet. Ci-après l’avis d’ Alexandre Del Valle.

FDF

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Depuis le départ du président tunisien Ben Ali, tout le monde s’extasie sur les révolutionnaires pacifiques qui ont renversé une dictature corrompue. On nous assure que plus rien ne sera comme avant dans le monde musulman. Mais il faut rester prudent. Car toute la question est de savoir qui va récupérer la révolution. Paradoxalement, si elle a été possible en Tunisie, c’est parce qu’il s’agissait du pays arabe le plus ouvert et le plus évolué, le « moins » totalitaire, comparé à l’Arabie saoudite, l’Egypte ou l’Algérie, et c’est parce que l’armée n’a pas obéi au despote.

Certes, la menace islamiste a trop souvent servi de prétexte pour réprimer l’opposition. Mais ce serait une erreur de sous-estimer les mouvements islamistes comme Ennahda en Tunisie, dont le leader Rachid Ghannouci, qui va quitter Londres pour la Tunisie cette semaine, veut rafler la mise. Souvenons-nous de l’ayatollah Khomeiny qui vola la révolution en 1979. En fait, le chaos qui s’installe à Tunis, le discours revanchard diabolisant la France « complice » du régime tunisien, puis l’appel à faire table rase du passé sont inquiétants.

Certains signes ne trompent pas : retour de l’appel aux prières dans la télévision tunisienne ; afflux d’étudiantes voilées dans les universités ; appel des islamistes à faire le procès non seulement de Ben Ali mais aussi du père de la Tunisie moderne, Habib Bourghiba ; le site islamiste Oumma.com se réjouissant que les mosquées tunisiennes laissent enfin s’exprimer les imams les plus obscurantistes, etc. On nous dit que la jeunesse arabe moderne qui manifeste aux appels de Facebook ne peut pas être islamiste. C’est mal connaître le « fascisme vert », qui maîtrise parfaitement les outils de la « démocratie et les moyens de communication modernes comme le Web ou Al-Jazira, la « CNN musulmane ». Certes, Ennahda « promet » qu’il ne touchera pas au statut de la femme tunisienne, unique en pays arabe. Mais sa stratégie est de grignoter le pouvoir par étapes. L’opposition laïque l’en empêchera-t-il ? L’avenir le dira.


(Publié avec l’autorisation de l’auteur :  Alexandre Del Valle pour France Soir le 24 janvier 2011)

30/01/2011

La famille de Ben Ali jetée aux lions…

Et ça épure, ça épure… La soif de sang des islamistes se précise…

FDF

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Belhassen Trabelsi, dans son bureau du siège de Karthago, à Tunis, en août 2010.
Belhassen Trabelsi

Le beau-frère de Zine el-Abidine Ben Ali, Belhassen Trabelsi, a fui vers le Canada après la chute du régime avec sa famille. Les autorités d’Ottawa ont décidé d’accéder à la requête de la Tunisie de l’arrêter. Sauf surprise, il devrait ainsi être extradé prochainement vers Tunis.

Le Canada va répondre favorablement aux demandes de la Tunisie qui réclame Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-président tunisien Ben Ali, qui réside au Canada, a déclaré vendredi 28 janvier le chef de la diplomatie d’Ottawa Lawrence Cannon, cité par Radio-Canada.

« On ne veut pas d’un criminel comme lui au Canada et on va obtempérer à la demande de la Tunisie », a dit M. Cannon à la presse, lors d’une visite à Val-d’Or, dans le nord-ouest du Québec, a précisé la chaîne publique sur son site internet. Ottawa « va déployer toutes les mesures possibles et nécessaires pour que Trabelsi quitte le Canada le plus rapidement possible », a ajouté le ministre, cité par la radio publique.

Jeudi, la Tunisie a formellement demandé à Ottawa d’arrêter Belhassen Trabelsi, frère de l’épouse de Ben Ali, riche homme d’affaires, considéré comme le parrain d’un clan ayant détourné des fonds publics en Tunisie. Il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Une demande d’extradition devrait suivre.

Exfiltration  ?

Vendredi, la police canadienne aurait déjà « exfiltré » le beau-frère de Ben Ali de l’hôtel de luxe de Montréal dans lequel il séjournait avec sa famille. Les journaux locaux avaient d’abord conclut à une arrestation, avant que les autorités d’Ottawa ne démentent. Elles ont déclaré savoir où se trouvait Belhassen Trabelsi et être en contact avec son avocat.

Par ailleurs, les services canadiens de l’immigration ont retiré jeudi le statut de résident permanent au Canada à la famille…


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La caverne des Ben Ali (Baba): pas joli, joli…

Et dire que l’ ON était prêt à accueillir ça chez nous… Merci aux prochaines élections. Ce sont elles qui ont fait renoncer les tenants du pouvoir sur cette nouvelle « invitation » à se réfugier en terre de France… Un écart au tristement célèbre adjectif de terre d’accueil dont notre patrie est qualifiée… Mais un grand bon dans le patriotisme et l’intégrité qui recommencent à faire surface.

FDF

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Les clans de l’ex-président Ben Ali et de sa femme Leila Trabelsi ont sans vergogne utilisé leur pouvoir pour vampiriser l’économie tunisienne. Cartographie de leurs intérêts.

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«Les Ben Ali et les Trabelsi n’étaient pas des hommes d’affaires, mais plutôt des prédateurs qui profitaient de leur position pour accumuler des richesses». Telle est la description que fait Béatrice Hibou, économiste spécialiste de la Tunisie, de la quasi-mafia qui régnait sur la Tunisie. La bourgeoisie locale ne les aimait pas : ni l’ex-président Ben Ali ni sa femme Leila Trabelsi ne faisaient parti du sérail.

Le président Ben Ali n’ayant eu presque que des filles, il s’en est servi pour créer des liens avec un milieu dont il ne faisait pas partie. Il les a mariés à de puissants hommes d’affaires. Par exemple, les liens unissant les Trabesli, Ben Ali et l’un des plus puissants patrons tunisien, Hedi Jilani, ont été construits ainsi. Le magnat est devenu sénateur et président du syndicat patronal national.

Les deux clans étaient vus comme de vulgaires arrivistes. «Si certaines critiques à l’égard des Trabelsi semblent émaner d’un mépris pour leur comportement de nouveaux riches, les Tunisiens remarquent également que leurs méthodes musclées et leur abus flagrant du système en font facilement des objets de détestation», notent les diplomates américains dans un de leurs mémos révélé par WikiLeaks.

Arnaques immobilières

La fortune des Ben Ali et des Trabelsi s’est construite à coups de montages financiers bidon et d’arnaques immobilières, comme le décrivent par le détail les journalistes Nicolas Beau et Catherine Graciet dans leur livre «La Régente de Carthage». Les privatisations des années 1990 et 2000, notamment, sont l’occasion pour eux de mettre la main sur des pans entiers de l’économie tunisienne. Grâce à l’entremêlement du monde des affaires et de la politique, de nombreux groupes étrangers doivent s’associer aux deux clans pour s’implanter localement.

Qu’ont donc fait les Ben Ali et Trabelsi de l’argent ainsi gagné? Difficile à dire. Mais Leila entretenait des liens étroits avec Dubai, où elle avait, d’après Catherine Graciet, beaucoup investi. Notamment dans l’immobilier. Certains des membres de «la Famille» (surnom donné au pouvoir par les Tunisiens en référence aux films évoquant la mafia, NDLR) ne profiteront pas de leur fortune. Outre Imed Trabesli, assassiné lors de la révolte,beaucoup n’ont pas fuit à temps le pays et ont été arrêtés. D’autres ont vu une partie de leurs avoirs gelés, notamment en Suisse.

Source http://www.lefigaro.fr/

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