Francaisdefrance's Blog

04/01/2012

Terminées, les vacances au Maroc !!!

Photo d’illustration…

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Les islamistes viennent d’entrer par la grande porte à la tête du Maroc. Les agences de voyages vont devoir faire des remises énormes pour les éventuels touristes occidentaux qui souhaitent encore passer leurs vacances là-bas. En effet, la charia va y être appliquée et l’intégrisme va gagner les superbes plages de ce pays où il sera de bon ton de ne pas y traîner en tenue de baignade; surtout pour les femmes occidentales. La police islamiste va réprimer grave. Laissons les donc dans leur m….

De toutes façons, avec le réchauffement climatique prévu, il y aura encore de bien belles zones de villégiatures un peu plus au nord de l’Europe; à tort encore méconnues.

Le boycott du tourisme dans les pays du Maghreb qui ont vu leurs révolutions pour la liberté reprises immédiatement dans les griffes des islamistes va faire mal; très mal.

FDF

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Le nouveau visage du Maroc…

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Mohammed VI a désigné son nouveau gouvernement dirigé par Abdellilah Benkirane. Un peu plus d’un tiers des ministres sont issus du PJD.

Quarante jours après le raz de marée islamiste des élections législatives, l’architecture du nouveau pouvoir est en place au Maroc. Mohammed VI a nommé hier le gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane, le chef du Parti de la justice et du développement (PJD). Le roi a confié un peu plus d’un tiers des portefeuilles à des membres du parti qui domine désormais le Parlement. Des personnalités issues principalement des rangs de l’Istiqlal, l’un des partis historiques du pays, arrivé en deuxième position au scrutin du 25 novembre, du Mouvement populaire (NP) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS, ex-communiste) complètent l’équipe.

Si le monarque reste le maître du jeu politique, il va devoir composer en vertu de la nouvelle Constitution avec un gouvernement aux pouvoirs élargis.

Signe de changement, Mohammed VI a entériné l’arrivée au ministère de la Justice de Moustapha Ramid en dépit d’une polémique sur cet avocat au profil plutôt turbulent. Chantre de la lutte contre la corruption, un sujet de préoccupation majeur pour l’opinion publique, il est connu pour ses positions en faveur d’une réduction des prérogatives royales. Moustapha Ramid s’était également distingué en s’opposant à la venue au Maroc du chanteur britannique Elton John qui avait affirmé que Jésus-Christ était homosexuel.

Saad Eddine el-Othmani hérite, pour sa part, du prestigieux ministère des Affaires étrangères. Un autre poids lourd du PJD, Lhacen Daoudi, obtient l’Enseignement supérieur et la Recherche.

Une contestation essoufflée

Les ministères régaliens comme la Défense et l’Intérieur échappent en revanche aux islamistes avec les nominations respectives de Abdellatif Loudiyi, un «indépendant» et de Mohand Laenser, le secrétaire général du MP. Tout comme les affaires… islamiques, ce qui n’a rien de surprenant dans un royaume où le souverain incarne la religion. Enfin, l’Économie et les Finances sont confiées à Nizar Baraka, le gendre de l’ex-premier ministre Abbas el-Fassi.

Le gouvernement Benkirane, en dépit de probables tiraillements entre les conseillers du palais et certains ministres, devrait bénéficier au cours des prochaines semaines d’une lune de miel. Les islamistes du PJD dont le monarchisme n’a jamais été pris en défaut parviennent en effet aux affaires dans un climat de relative confiance. Ils représentent, pour l’instant, une force alternative et neuve. Abdellilah Benkirane, qui va présenter sa déclaration de politique générale, a déjà indiqué qu’il plaçait les questions sociales au centre de son action.

Sous l’influence des révolutions dans les pays d’Afrique du Nord, les élections législatives avaient été avancées d’un an. Il s’agissait de désamorcer le mouvement du 20 février qui mobilisait une partie de la jeunesse. La contestation a fini par s’essouffler. Voici quelques jours, l’organisation Justice et Bienfaisance, la secte religieuse du cheikh Yassine a annoncé son retrait de l’alliance du 20 février. Après sa victoire électorale, le PJD avait invité les islamistes radicaux à faire progresser leurs idées dans le cadre des institutions. Justice et Bienfaisance n’en est pas encore là, mais la menace de troubles semble s’éloigner.

Source: http://www.lefigaro.fr/

27/12/2011

Révolutions arabes: islamistes: 1 Démocratie:0…

Abdelilah Benkirane, le visage de la haine..
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Ce mec me donne des nausées. Et ça ne vient pas des retombées du réveillon de Noël.
Prochaine étape: l’Occident! Soyons prêts à les recevoir dignement… Nous ne pouvons laisser l’hiver arabe atteindre l’Europe!
FDF
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À la faveur de leurs succès électoraux du Maroc à l’Égypte, ils vont diriger des gouvernements.

D’Alexandrie à Tanger, une vague islamiste submerge l’Afrique du Nord. Après la victoire d’Ennahda en Tunisie et le succès du Parti de la justice et du développement (PJD) au Maroc, les formations se réclamant de l’islam triomphent en Égypte. Le phénomèxne était attendu. L’ouverture des vannes démocratiques a libéré un mouvement qui était, jusqu’au printemps arabe, cadenassé. Mais son ampleur dérange. Les islamistes sont majoritaires en Égypte, un pays qui a toujours joué un rôle d’incubateur dans le monde arabe. Deux électeurs sur trois ont voté pour leurs candidats. Si les Frères musulmans tiennent le haut du pavé, ils devront d’une manière ou d’une autre composer avec les salafistes d’al-Nour, ces ultra-orthodoxes qui rêvent d’instaurer un État théocratique régi par la charia. Alors que les Frères tentent de rassurer laïques et chrétiens, les salafistes font savoir haut et fort qu’ils feraient bien du Caire un nouveau Kaboul taliban.

Transnational, le mouvement des Frères musulmans déborde sur la Libye en irriguant Benghazi, la ville d’où est partie la révolte contre Kadhafi. Il apparaît, ici aussi, comme une force qui, sur les décombres de la dictature, présente un visage plutôt modéré.

Attentisme en Algérie 

Structuré et présent sur le terrain, ce courant s’est ancré dans une société profondément conservatrice pratiquant un islam coutumier aux antipodes du djihadisme. Il devra composer dans sa course vers le pouvoir avec des facteurs régionaux, tribaux et personnels qui ont pris le pas sur les idéologies.

En Algérie, l’autre superpuissance pétrolière de la région, l’attentisme est de mise. Le régime en place depuis cinquante ans se sent pris dans un étau. Usé par la maladie, le président Bouteflika a lancé de timides réformes. Les islamo-conservateurs du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui ont depuis plus de dix ans des ministres au gouvernement, pourraient voir leur participation revue à la hausse après les législatives prévues en mai prochain. Mais le poids véritable des islamistes indépendants laminés par l’armée dans les années 1990 reste une énigme. Attentifs, les Algériens observent les expériences en cours chez leurs voisins avant de rejoindre une improbable «Union du Maghreb islamique».

Moins dogmatiques que les Frères musulmans égyptiens, les dirigeants tunisiens d’Ennahda et marocains du Parti de la justice et du développement (PJD) n’ont pas les moyens de gouverner seuls. Ils vont devoir s’allier avec des partis éloignés de leur mode de pensée, vont être confrontés avec la crise sociale aux principes de réalité et sont contraints de composer avec une société sécularisée, en Tunisie, et avec le roi, au Maroc. Leurs adversaires tablent sur une érosion qui devrait prendre des formes différentes selon les pays et les hommes. Ils se fient non plus aux saisons -qu’il s’agisse du printemps ou de l’automne arabe- mais aux années pour que les tendances s’inversent.

Source: http://www.lefigaro.fr/