Je l’avais vue, cette année, dans une émission, fustiger Marine Le Pen telle une harpie. Je me disais alors, d’où vient cette haine? J’ai compris…
Elle aurait fait un tabac au temps de l’Inquisition. Mais elle est ce jour très efficace au niveau de la propagande de l’islamisation…
FDF
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Pour Fourest, la charia en Libye est une transition nécessaire !
La semaine campagnarde, passée à écouter France Culture, se termine ce dimanche. Elle a concentré des événements majeurs, marquant d’importantes modifications (qualitatives ?) dans l’état des relations économiques et politiques, en Europe et au-delà.
Samedi 5 et dimanche 6 novembre
Réagissant à la dévastation des bureaux de la rédaction de Charlie Hebdo, son directeur déclare, suant la frayeur, devant les caméras des télévisions : « les mécréants, ce sont ceux qui ont fait ça. Ce sont eux les mécréants. Ce sont eux les mécréants ».
Comme si la poltronnerie affichée allait les apaiser, les « mécréants lanceurs de cocktails molotov ». Comme si la plus vulgaire flatterie envers « l’islam qui ne mérite pas cela » allait ramener les djihadistes à de meilleurs sentiments. Au contraire, c’est maintenant le quotidien Libération qu’ils menacent de destruction.
Après une magnifique actrice iranienne, -contrainte à quitter l’Iran qui n’en peut plus de la dictature de la charia et doit supporter depuis 31 ans les harcèlements de tous les instants de la police religieuse-, actrice qui déjouera la question piège de Laurent Delahousse, cherchant à lui faire dire : qu’il y aurait bien un mauvais islam marginal, mais surtout un bon islam, un islam rassurant, constituant l’essentiel du phénomène, nous aurons enfin droit à un petit numéro d’animal savant, de la part de la demoiselle chroniqueuse à France Culture.
La demoiselle Fourest, fit, ce dimanche, dans la théorie
Questionnée par l’animateur manifestant quelque inquiétude après la victoire d’Ennahda Ghannouchi en Tunisie et la prise du pouvoir affiché par le djihadisme pro Alquaida à Benghazi, nous eumes cette réponse sensée nous rassurer : « la Lybie, c’est pas une nation. Ce sont des clans et des tribus rivales, pas une nation. L’islam politique prenant le pouvoir en Lybie, c’est une voie de passage obligée ».
Une voie de passage obligée vers la nation et la modernité, la dictature lybienne de la charia ?
En écoutant la demoiselle chroniqueuse à France Culture, on se serait cru revenu à l’époque des procès de Moscou. On était comme à l’époque de l’écrasement des insurrections et des révolutions ouvrières berlinoise et hongroise de 1953 et de 1956, quand une kyrielle de pseudos intellectuels prostituaient avec morgue Marx et Engels, leur faisant approuver ce qu’ils auraient férocement dénoncé.
Décidément les idéologies pro-bureaucratiques du « camp de classe » ont la vie dure. Elles renaissent après vingt années sans maître à penser.
La jeune génération a oublié l’idéologie sartrienne, avec son bric-brac intellectuel baptisé « marxisme uni à l’existencialisme ». Elle n’a probablement jamais entendu parler de cette autre idéologie du « camp de classe », minable clique intellectuelle qui chosissait, à l’automne-hiver de 1956, les tanks du Kremlin plutôt que la révolution hongroise des conseils ouvriers, pour ne « pas désespérer Billancourt » ; idéologie du « camp de classe » du pseudo trotskisme de Michel Pablo, et celui aussi de Pierre Frank, d’Alain Krivine et tutti quanti, inspirateurs, à des degrés divers, et géniteurs de la LCR/NPA. Ces doctrinaires irresponsables et hypocrites justifieront, par la « création théorique », leur ralliement de fait au stalinisme.
Ces lugubres personnages ont trouvé un successeur, en personne de la demoiselle Fourest
Chez Michel Pablo et ses avatars, il était question de « siècles de transition bureaucratique »… vers le socialisme et la société sans inégalité sociale et sans classe.
Chez notre jeune chroniqueuse radiophonique et télévisée, il s’agit d’une transition islamique, une voie islamique obligée et sans retour, vers quoi ? La demoiselle ne nous l’a pas dit. J’attends donc avec beaucoup d’impatience la suite de son élaboration théorique, justifiant tout, même les marées de drapeaux d’alquaida dans les rues de Benghazi.
J’allais oublier, notre théoricienne à eu cette phrase qui résume le marasme intellectuel et politique de ces gens qui ont un petit pois en guise de cerveau : bien sur, c’étaient des djihadistes que nous avons aidé. Mais les forces de Kadhafi les mitraillaient. Nos principes nous imposaient de venir à leur secours ».
Question à notre féministe, féministe pour elle, pas féministe pour les Tunisiennes et les Lybiennes :
Si en 1932-33, le vieux maréchal Hindenbourg avait donné le feu vert à Schleicher, pour mitrailler les milices berlinoises du parti nazi, qu’aurait-il fallu faire ? Aurait-il fallu envahir la Rhur pour la seconde fois ?
Aurait-il fallu venir militairement au secours des milices hitlériennes mitraillées, pour respecter nos principes démocratiques et humanitaires?
C’est pourtant ce qu’on fait Cameron-Sarkozy-BHL, avec le feu vert d’Obama et la caution des intellectuels parisiens écervelés peuplant France culture et d’autres lieux formant salon. Ils ont fait la courte-échelle armée aux milices des candidats à la dictature de la charia en Lybie. «parce qu’ils ne pouvaient pas faire autrement », les pauvres, « leurs principes leur en faisaient obligation ». Ce piètre argument nous ramène dans l’univers de la pensée magique et de l’idéologie qui s’admet et ne se discute pas…
Après avoir sanctionné positivement le pouvoir donné à Ennahda et à Alquaida, à Tunis et Benghazi, notre chroniqueuse nous donnera le mot de la fin, selon cette gauche qui n’ambitionne pas à faire réellement autre chose que la droite, puisque tous sont placés sous le contrôle vigilant d’une seule et même bureaucratie « européenne ».
Concernant la Grèce, la demoiselle nous débitera cette énormité, dont il faut bien mesurer ce que cela représente de menaces graves pour ce qu’il reste encore de la république française. Écoutons-là, encore un instant. C’est réellement instructif : « (…) la Grèce a perdu son indépendance. La Grèce a perdu sa souveraineté. On doit réduire notre dette, pour ne pas perdre notre souveraineté. »
La Grèce à perdu sa souveraineté (…) nous perdrons la notre si nous ne réduisons pas notre dette…
Alain Rubin
Source: http://ripostelaique.com/
