Francaisdefrance's Blog

18/08/2011

Ramadan en Algérie: pas de tout repos…

Le ramadan, comme la pratique de l’islam, n’est pas bon pour la santé; mentale, aussi. La preuve en Algérie.  Au 4 août, des morts, des blessés, des bagarres, etc… A ce jour, nous n’avons pas les chiffres. Ca vaut peut-être mieux…Constat.

FDF

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Un ramadan algérien d’une rare violence!

Dur, dur, d’être un bon musulman…

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Premier décompte policier au 4e jour du ramadan version algérienne: 2.000 bagarres qui ont fait 100 blessés, 4 morts et une cinquantaine d’accidents de voitures qui ont fait 19 morts. Mais d’où vient cette violence? Est-elle typiquement algérienne?

A la chaleur pénible se conjugue la pratique du ramadan, pendant lequel il faut s’abstenir de se faire introduire tout produit liquide (boissons), solide (aliments), fumeux (tabac), charnel (sexe) ou encore cutané (patchs nicotiniques) et intraveineux (injections de toute substance). Et ce, du lever du soleil (actuellement 4 heures du matin à Alger) jusqu’au coucher (20 heures à Alger) pendant un mois (lunaire, soit 28 ou 29 jours selon les années).

Bref, une épreuve digne d’un parcours du combattant; 16 heures par jour, par 40 à 45 degrés à l’ombre, pour contenter l’un des cinq piliers de l’islam —celui le plus observé par les Algériens et les Maghrébins d’une manière générale.

Car si en Algérie tout le monde ne fait pas la prière, l’un des cinq premiers préceptes avec le ramadan, la chahada (attestation de l’unicité de Dieu), la zakat (aumône aux pauvres) et le Hadj (pèlerinage à la Mecque), en théorie chacun observe le jeune, pratique plus culturelle que religieuse.

D’où le problème d’un bon nombre d’Algériens pas convaincus et ni réellement pieux, mais qui se forcent au jeûne pour montrer leur capacité de résistance. Cette virilité entraîne de fait chaque année des affrontements, bagarres, rixes et empoignades qui finissent mal en général —comme les histoires d’amour. Inquiète, la police nationale a pour la première fois donné des chiffres sitôt les quatre premiers jours du ramadan entamés (le mois de jeûne a commencé en Algérie le 1er août).

Bilan effarant, avec une moyenne de 500 bagarres par jour, qui se sont soldées par la mort de quatre personnes. Violents aussi avec eux-mêmes, une cinquantaine d’accidents de voiture ont déjà été enregistrés, qui ont fait 19 morts. Un ramadan qui démarre donc sur les chapeaux de roue. Loin de la piété, l’essentiel est d’être un homme.

Le jeûne, abstinence totale, entraîne un sérieux problème de manque. En dehors de la déshydratation et de la chaleur qui occasionnent des délires, le problème va du simple sevrage café-tabac qui rend passablement nerveux, au manque de cannabis, avec une anxiété supérieure, jusqu’au stade beaucoup plus sérieux, la désintoxication aux psychotropes pour les nombreux accros de ces drogues chimiques.

L’Algérie en manque

En effet, l’Algérie figure parmi les plus grandes consommatrices de la planète (plus de 2 millions de comprimés saisis l’année dernière par les services de sécurité, représentant 29 tonnes, contre 40 tonnes de cannabis) qui alimentent un marché informel florissant, brassant 20 millions de comprimés, essentiellement des benzodiazépine comme le Valium, Diazepam et Rivotril. A tel point que le Maroc, très bio, qui exporte du cannabis vers l’Algérie, se plaint de l’introduction illégale et massive de psychotropes en provenance de cette dernière.

Une guerre de fous, où l’Algérie est pour l’instant gagnante, avec ses abonnés réguliers à ces drogues du pauvre, encore moins chères que le cannabis (une plaquette de 10 comprimés coûte environ 1 euro), mélangées à de l’alcool ou d’autres substances —c’est le shoot assuré à moindre frais.

C’est là où la violence entre en scène: ces molécules neurotoxiques entraînent une dépendance très forte; douleurs, convulsions, violents troubles psychiques accompagnent le sevrage. «Ara habba Valium bech n’hal 3iniya» (donne moi un Valium pour que je puisse ouvrir les yeux), chante Amazigh Kateb, l’un des chanteurs les plus populaires en Algérie.

Mais si la violence apparaît pendant le ramadan, le reste de l’année ce n’est pas mieux. Selon les chiffres, la moitié des détenus algériens sont accros aux psychotropes et en 2010, 69.446 cas d’atteinte aux personnes ont été consignées, avec les CBV, coups et blessures volontaires, en tête de liste. Violente aussi contre elle-même, pour les accidents de voiture l’Algérie est classée en tête des nations avec plus de 11 tués chaque jour et 5 accidents de la route chaque heure —soit une moyenne de 4.000 morts par an, pour une population de 36 millions d’habitants.

L’Algérien est-il violent? Oui, mais l’Algérienne aussi puisque les femmes sont de plus en plus présentes dans les chiffres de la délinquance.

Une violence politique et économique

Mais pourquoi l’Algérie? En dehors de sa grande consommation de psychotropes, il y a une violence typiquement algérienne. Pour des raisons historiques —les guerres d’indépendance et le terrorisme—, politiques —la violence du régime érigée en norme—, ou encore idéologiques, comme la prime à la violence du fait de l’amnistie des terroristes par le président. C’est tout? Non, bien sûr; l’Algérie est malheureuse et a faim de tout, et aussi d’argent.

Comme à l’accoutumée, les prix des produits alimentaires flambent pendant le ramadan. On jeûne la journée mais on mange beaucoup le soir, pour se rattraper. Ce qui se traduit par une tension sur la demande et une inflation, mais aussi par des files d’attente aux urgences hospitalières, la plupart du temps pour des cas d’indigestions, mêlés aux victimes des nombreuses rixes, dommages collatéraux du ramadan.

C’est durant cette période que les pauvres se comptent, par le nombre de couffins (paniers alimentaires) donnés par le ministère de la Solidarité. Si l’année dernière, un million de couffins ont été distribués aux familles (qui représentent 6 millions de personnes environ), 1 million et demi de ces couffins de première nécessité ont été offerts cette année, soit 9 millions de démunis.

Ceci explique un peu cela, la misère avance avec la délinquance, d’autant que les statistiques des services de sécurité expliquent que plus de 50% des criminels qui sévissent dans la capitale font partie de la société inactive.

A Alger, les journées sont donc difficiles, autant par le jeûne, très pénible en cette chaleur, que par la présence de jeunes délinquants désœuvrés, en proie aux manques de toutes sortes. Mais le soir, la tendresse revient au cours des longues sorties nocturnes où se mêlent hommes et femmes, familles, couples et célibataires, quand les jeunes accros ont pris leurs calmants.

Tout un contraste, à l’algérienne. La journée, la haine ; le soir, la douceur. Oui, le ramadan est théoriquement un mois mystique, le mois de la Révélation prophétique, et on a oublié Dieu dans tout cela. Mais comme à son habitude, il est partout et nulle part.

Source: http://www.slateafrique.com/

17/07/2011

Présidentielles de caniveau.

Rarement on avait vu des élus et politiciens tomber si bas… Je ne sais vers quelle présidentielle on va, mais on y va. Immersion dans les cours de récré de la politique…
FDF

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Tous les coups sont permis…

Fillon attaque Eva Joly sur sa binationalité

François Fillon a continué, hier, à être la cible de la gauche pour ses propos contre la candidate écologiste Eva Joly, qui avait proposé de supprimer le défilé militaire du 14 juillet, une «fête qualifiée de républicaine et populaire dont la suppression affaiblirait le lien qui lie l’armée à la Nation», avait déclaré le Parti radical de gauche. Le Premier ministre avait créé la polémique en reprochant à la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts de ne pas avoir une « culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l’histoire française ». La polémique s’est poursuivie, hier, sur le terrain de la binationalité (Eva Joly est franco-norvégienne) et de la distinction faite implicitement par le Premier ministre entre les Français de naissance et ceux qui sont naturalisés. L’ex-magistrate s’est défendue de nouveau en qualifiant « d’hypocrisie dangereuse » la démarche de François Fillon qui prétend « défendre la République en agitant le démon des origines ». À gauche, les critiques n’ont pas manqué. « Est-ce que l’on va reprocher à Madame Carla Bruni-Sarkozy sa double nationalité ? », a déclaré Daniel Cohn-Bendit, député européen (EELV). Choqué, François Hollande, candidat à la primaire de la gauche, estime « qu’il n’y a pas deux catégories de Français : ceux qui pourraient parler car ils sont nés en France et les autres. Il n’y a que des Français. On peut dénoncer ce qu’Eva Joly a dit mais on n’a pas le droit de lui reprocher son propos. Elle est en France depuis 30 ans. Aucun débat n’est interdit. Nous sommes tous Français ». La socialiste Martine Aubry a pour sa part estimé que l’attaque du Premier ministre ressemblait fortement « aux thèses du Front national ».

A neuf mois de l’élection présidentielle, les attaques personnelles, les coups bas, ont remplacé les idées et les programmes des candidats. Les attaques personnelles succèdent aux rumeurs. Et cette campagne où les uns et les autres s’accusent mutuellement a démarré depuis plusieurs semaines. C’est à croire que la présidentielle ne connaîtra pas de répit estival. La polémique provoquée par les propos d’Eva Joly sur le 14-Juillet confirme que la campagne de la présidentielle 2012 a commencé dans une violence de ton pour le moins inquiétante. Que ces déclarations soient maladroites, c’est une évidence. Valaient-elles pour autant à la candidate écologiste d’être traitée « d’anti France » par le député UMP Guy Teissier, prompt à jouer sur la corde xénophobe ? Non, bien sûr. Faire référence à « l’anti France », c’est employer l’expression utilisée par l’extrême droite lors de l’affaire Dreyfus puis au début XXe siècle pour discréditer la gauche et entretenir un climat pourri dans la vie politique. L’UMP devrait donc surveiller son langage si elle ne veut pas que la campagne dégénère, car on peut faire confiance à Marine Le Pen pour lui emboîter le pas, voire surfer sur la surenchère. Déjà, les rumeurs ternissent la vie politique depuis quelques semaines. Elles visent Martine Aubry. « C’est dégueulasse », a déclaré Jean-Louis Borloo, en apportant son « soutien » sur ce point à la socialiste. Lui-même n’a pas été épargné par les campagnes insidieuses. « Ça fait des années que je vis avec l’idée que je suis alcoolique et que je me lave pas. J’en ai souffert. Quand on est un personnage public, c’est terrible et profondément destructeur », a-t-il avoué. Sur le 20 h de France 2, il y a quelques jours, François Hollande avait déclaré qu’il ne voulait pas que l’élection se déroule « dans un marécage ». Dominique de Villepin avait récemment qualifié d’« ignobles » les attaques visant la patronne du PS. « D’où qu’elles viennent, elles sont scandaleuses et elles n’ont rien à voir avec la politique », a dit l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac.

A couteaux tirés…

Face aux rumeurs, certains ne résistent pas. En 1993, Pierre Bérégovoy s’est suicidé à la suite de la défaite électorale des socialistes, persuadé que la campagne menée contre lui dans le cadre d’un prêt privé qu’il avait contracté avait pesé dans la débâcle de la gauche. Sous le Front Populaire, un autre socialiste, Roger Salengro, a mis fin également à ses jours à la suite de la campagne haineuse et mensongère de l’extrême droite qui l’accusait d’avoir été un déserteur. Rumeurs et calomnies ont toujours fait partie de la vie politique et des campagnes électorales à des degrés divers. Mais il faut savoir qu’elles peuvent conduire au pire. D’autant qu’aujourd’hui, à travers Internet, leur puissance et leur nuisance sont démultipliées. Depuis quelques semaines, des ténors de droite comme de gauche trouvent que l’atmosphère de ce début de campagne est malsaine. Il serait bon que tous les protagonistes de la présidentielle 2012 en prennent conscience.


La guerre des petites phrases

Les joutes sont ouvertes depuis le début de l’été entre les politiques qui, de droite et de gauche, montrent les crocs et ne se montrent pas avares en tacles assassins. « Les propos du Premier ministre puent la xénophobie », a déclaré Manuel Valls, candidat à la primaire de la gauche qui a volé au secours d’Eva Joly. Le Premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, a accusé le Premier ministre de se faire « le porte-parole et le champion d’une droite lepéno-compatible ». Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP, a jugé les propos d’Eva Joly choquants : « Ils sont tellement dérisoires au regard de ce qui se passe aujourd’hui en Europe et dans le monde. Ils sont indignes et dérisoires à la fois. » Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, a estimé que les attaques de la gauche contre François Fillon étaient une « tentative acrobatique de se ressouder après les propos extrêmement malheureux d’Eva Joly ». Pour Laurent Wauquiez, le ministre de l’Enseignement supérieur, « il ne faut pas être dupe de l’écran de fumée construit par les leaders de la gauche pour tenter de faire oublier cette proposition scandaleuse qui discrédite leur principale alliée ». La ministre des sports Chantal Jouanno, invitée à commenter le possible retour en politique de Dominique Strauss-Kahn avait déclaré que DSK n’a pas « donné une image extrêmement positive ces derniers temps, entre ses goûts de luxe et d’autres sujets ».


Quand la rumeur s’invite dans la présidentielle

Martine Aubry

Martine Aubry a fait l’objet de rumeurs, relayées sur Internet concernant son état de santé . La candidate à la primaire de la gauche les appelle « les boules puantes ». Elle soupçonne l’entourage de Nicolas Sarkozy de les distiller à bon escient : en cause, son soi-disant « alcoolisme présumé » et la prétendue sympathie de son époux Jean-Louis Brochen pour les « islamistes ». L’affaire a fait grand bruit. La maire de Lille, candidate socialiste à la primaire de la gauche, a décidé de porter plainte pour couper court à ces rumeurs nauséabondes. «Je suis blindée», a-t-elle avancé.

JL Borloo

Jean-Louis Borloo, accro à la dive bouteille ? « Les rumeurs, c’est un truc épouvantable. Moi, cela fait des années que je vis avec l’idée que je bois, que je suis alcoolique ou que je me lave pas », a confié le candidat potentiel des centristes de la majorité à la présidentielle. Mais contrairement à d’autres personnalités politiques, l’ancien ministre ne croit pas aux manipulations politiques. « Je ne crois pas que ce soit les adversaires politiques

[…] que ce soit l’UMP ou d’autres[…] Je pense que c’est juste un monde moderne, un peu étrange où l’on peut parler de tout sur tout. Cela s’appelle juste de la malveillance », dit-il.

Nicolassarkozysme

Depuis son élection en 2007 à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy n’a pas échappé à la rumeur. Une rumeur qui, un temps, a spéculé sur des liaisons extraconjugales du couple présidentiel. La rumeur qui prêtait des liaisons entre Carla Bruni et le chanteur Benjamin Biolay d’une part, entre Nicolas Sarkozy et la ministre Chantal Jouanno d’autre part, a fait jaser et provoqué de vives réactions dans l’entourage du chef de l’État. À la base, un « Tweet » daté du 24 février 2010 évoquant ces ragots qui ont été repris sur les sites internet.


Il reste encore 281 jours avant le premier tour de la présidentielle de 2012 qui aura lieu le dimanche 22 avril. D’ici là, coups bas, rumeurs et phrases assassines vont alimenter la chronique politique.
Source: http://www.ladepeche.fr/

08/03/2011

Suisse: salut, mon pote. Et au plaisir de ne plus te revoir…

Amour, tolérance et paix. En Suisse, aussi, les muzz ne peuvent s’empêcher de semer le désordre. Dans  un pays réputé calme comme celui-ci, il faut que ce soient toujours les mêmes  qui fassent preuve de violences… Dehors, tout ça; dehors!

FDF

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L’imam de la mosquée du Petit-Saconnex se dit prêt à partir

Après la bagarre qui a eu lieu à la mosquée du Petit-Saconnex vendredi, les fidèles jugent Youssef Ibram trop proche du consulat d’Arabie saoudite.


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Vendredi dernier, une bagarre troublait la prière de midi à la mosquée du Petit-Saconnex, un vent de contestation qui faisait écho au printemps arabe. L’imam Youssef Ibram, victime de l’incident, s’est confié au 20 minutes: « Cinq Egyptiens m’ont agressé et ont déchiré ma djellaba ». En cause, la relation qu’entretiendrait l’imam avec le consulat d’Arabie saoudite (propriétaire de la mosquée), considérée trop étroite par les fidèles. De son côté, Youssef Ibram, nie avoir reçu des ordres du consulat.

Selon le 20 minutes, Youssef Ibram réunira ce lundi la Fondation culturelle islamique de Genève afin de réfléchir à la suite des événements. Il se dit prêt à quitter la mosquée qui l’abrite depuis 1982 si les fidèles le demandent. Son but est de préserver la paix du lieu.

Source: http://www.tdg.ch/

15/09/2010

La fête à Andrest (Hautes-Pyrénées) gâchée par des racailles…

Des « jets de pierres », de « l’agressivité ». Faut pas demander qui attaque à coups de cailloux. Je vous fais un dessin?

FDF

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L’oeuvre de « chances pour la France » ?

Les conscrits ont organisé une belle fête. Seul bémol : les bagarres qui ont éclaté pendant les bals de vendredi et samedi soir./Photo DDM, Joël Boyé.

Les conscrits ont organisé une belle fête. Seul bémol : les bagarres qui ont éclaté

pendant les bals de vendredi et samedi soir./Photo DDM, Joël Boyé.

Des bagarres, qui ont éclaté pendant les bals de vendredi et samedi, ont gâché la fête d’Andrest. La gendarmerie est intervenue pour ramener tout le monde au calme.

Des bagarres ont quelque peu gâché la fête d’Andrest qui s’est tenue ce week-end. Si, pour l’essentiel, les animations proposées se sont déroulées dans une bonne ambiance, les choses se sont gâtées lors des deux bals donnés lors des soirées de vendredi et de samedi.

Des personnes extérieures à la commune, selon les témoignages, seraient venues dans le but plus ou moins avoué d’en découdre. Vendredi, le bal avait déjà été émaillé d’incidents. Samedi, le ton est monté d’un cran. à partir de 2 heures du matin et jusqu’à 4 heures, il y a eu plusieurs bagarres. On est allé jusqu’à des jets de pierres entre personnes présentes.

« Des bagarres, il y en a déjà eu, mais comme cela, c’est la première fois que je vois ça. Certaines personnes sont venues pour se battre », explique David Baldes, le président des conscrits Les Fêtards d’Andrest, organisateurs de l’événement.

Les forces de l’ordre sont intervenues avec des moyens conséquents pour ramener le calme. Les gendarmes de Vic et de Maubourguet ont reçu le renfort des hommes du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Tarbes. Une présence visible qui a permis de faire baisser la pression. Les fauteurs de trouble se sont dispersés vers 4 heures du matin.

A notre connaissance, personne n’a été blessé, les sapeurs-pompiers ne seraient pas intervenus.

« Nous avons fait ce que nous avons pu pour ramener le calme », explique David Baldes. Les organisateurs avaient pourtant fait appel à quatre vigiles ainsi qu’un maître-chien. Mais le dispositif n’a pas suffi pour contenir l’agressivité de certains participants. Le maire d’Andrest, Mme Saint-Martin, n’a pas souhaité commenter ces événements mais elle souligne le bon travail accompli par les conscrits pour l’organisation de la fête.

« Nous allons faire le bilan de tout ça et réfléchir à la suite », relève David Baldes qui n’exclut pas de démissionner avec son équipe. « Si on reste, il faudra changer les choses. Peut-être rendre l’entrée payante ? », s’interroge le président des conscrits. Agir pour que la violence ne vienne plus gâcher la fête.

Source: http://tinyurl.com/37kbsub