La fameuse phrase de notre ministre de l’intérieur à propos des Arabes, pardon, des Auvergnats: « Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes« , n’a pas fini de faire des vagues. Les politiciens de droite ont trouvé un coupable : INTERNET. Mais oui il fallait y penser et comme l’a si bien dit Michel Audiard à propos des cons… C’est ainsi que Jean-François Coppé a dit « Internet est un danger pour la démocratie » quant à Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, il accuse internet de « transparence absolue qui est le début du totalitarisme« . Rien que ça. Apprécions la nuance de ces politiciens. Propos stupides et dangereux que l’on entendra jamais par exemple aux Etats-Unis. D’un côté le prétendu pays des Droits de l’homme et de l’autre celui des libertés. Choisissez votre camp. D’autant plus que « danger pour la démocratie » et « début du totalitarisme » riment davantage avec HADOPI ! On voit désormais quel est le véritable objectif de cette loi…
Ce qui agace nos politiciens c’est qu’internet met à jour leur duplicité, leur hypocrisie et leur absence de courage, voir d’amour propre puisqu’ils finissent toujours par se complaire dans des excuses publiques humiliantes. Ce que « l’affaire » Hortefeux dévoile c’est que les hommes politiques de droite partagent dans les grandes lignes nos idées sur l’immigration et l’islamisation. D’un côté, publiquement, ils condamnent comme racistes tous ceux qui trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France ou qui dénoncent l’islamisation progressive de la société française. Mais de l’autre, lorsqu’ils rentrent dans leurs circonscriptions et/ou dans leurs communes, ils se trouvent confrontés au raz le bol de leurs concitoyens qui n’en peuvent plus de la réalité du spectacle de la rue contre lequel toutes les propagandes en faveur du « vivre ensemble multiculturel » ne peuvent rien : augmentation de la délinquance et de la criminalité d’origine essentiellement étrangère (60 % des prisonniers sont musulmans, Les statistiques sataniques (1), 70 à 75 % selon les surveillants), multiplication des signes extérieurs d’islamisation (burqas, foulards, mosquées, propagande audiovisuelle, rayons hallal etc…, racisme antiblanc de plus en plus fréquent mais systématiquement nié par les autorités, etc…, etc…
Face à toutes ces doléances nos élus de droite oublient leurs belles paroles « parisiennes » et médiatiques. Ils sont confrontés à la dure réalité et sont bien obligés d’en tenir compte. Alors en privé ils se lâchent et pour peu qu’une caméra traîne dans le coin… Mais il serait faux de penser que ce double langage ne concerne que les élus de droite. Personne n’a oublié le député-maire socialiste Manuel Valls qui visitant un marché de la ville d’Evry réclamait davantage de « blancos ». Personne n’a oublié que c’est bien le député-maire communiste de Vénissieux, André Gérin, qui s’est alarmé de la propagation des burqas dans sa ville et qui a exigé la création d’une commission d’enquête sur le sujet. Pourtant tous les deux sont des spécialistes du discours antiraciste mais ils sont aussi des maires… qui sont confrontés quotidiennement au spectacle de la rue dans leur commune.
D’ou cette dichotomie entre les discours antiracistes sectaires et culpabilisateurs de nos élus à Paris pour plaire à la vulgate officielle et les petites phases non officielles face à leurs électeurs confrontés à la dure réalité des « joies » de la société multiculturelle et de la cohabitation avec la religion islamique. Dans ce cas présent cette dichotomie porte un nom : une tartufferie.
Et cette tartufferie officielle à ses gourous, ses grands prêtres qui veillent jalousement au respect du dogme : les Mrap, sos racisme, ligue des droits de l’homme et toute une clique de machins qui tels des parasites vivent à nos crochets. C’est-à-dire avec l’aide de généreuses subventions dont l’origine n’est autre que nos impôts. Subventions qui leur permettra de nous cracher à la figure ou de traîner devant les tribunaux (autre source de financement) le pauvre bougre qui ne se sera pas conformé aux délires de la secte.
Telle une machine devenant de plus en plus folle il ne se passe plus une journée sans que les spécialistes de l’indignation antiraciste soient à la une de l’actualité. Que cela soit à propos du « dérapage » de notre ministre de l’intérieur Brice Hortefeux (L' »anti » racisme, une arme a double tranchant) ou à propos de la campagne en faveur de l’interdiction à la vente de « Tintin au Congo » (à ce sujet allez l’acheter en librairie car dans la France d’aujourd’hui cela devient un véritable acte de résistance). Mais cette indignation de nos professionnels de l’antiracisme est très, très sélective. Des preuves ? En voilà :
– Les résultats de l’élection présidentielle au Gabon n’a pas plus à une partie des électeurs de l’opposition. Certains ont cru voir dans la victoire d’Ali Bongo la main de la France. Du coup dans la capitale Libreville des jeunes ont manifesté en criant : « Les Blancs, on va les tuer ! » ou encore « On en a marre de ces Français, il faut les chasser, les tuer ! ». Dans la deuxième ville du pays, Port-Gentil (la mal nommée) ils ne se sont pas contentés de crier. Le consulat de France a été incendié, des immeubles de l’entreprise Total attaqués ainsi que des entreprises dirigées par des Français, une Anglaise et une Polonaise employée du groupe franco-américain Schlumberger sérieusement blessées. Mais ce qui fut remarquable c’est le silence de nos professionnels de l’antiracisme. On peut crier au Gabon qu’on veut tuer des Blancs, qu’on veut tuer nos compatriotes sans que cela ne provoque la moindre réaction de leur part. Et je ne parle même pas d’une éventuelle condamnation publique.
– A Mulhouse, le 03 septembre deux frères de 25 et 30 ans et un cousin d’une quarantaine d’années, originaires de l’ex-Yougoslavie, boivent des bières dans un square de Mulhouse. Deux jeunes de 18 et 20 ans s’approchent « C’est ramadan. Boire, c’est faire injure« . Le ton monte. Des coups sont échangés. Les violences ont continué avec d’autres jeunes du quartier accourus sur place, qui ont fracturé l’épaule d’un des trois hommes. Le jeune de 20 ans, qui s’était éclipsé, revient armé d’une batte de base-ball, et frappe à la tête l’un des frères qui s’enfuyaient . Et bien le croirez-vous ? Des milices islamiques veulent imposer par la violence le ramadan dans nos quartiers et cela ne provoque aucune réaction de nos spécialistes de l’indignation antiraciste.
– En Iran le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei a décidé de revoir le contenu des programmes universitaires en sciences humaines afin de les islamiser davantage car il a jugé leur caractère trop occidental : « Si nous enseignons à nos jeunes sur le modèle de ce que les Occidentaux ont dit et écrit, alors nous leur apprenons le doute et l’incrédulité envers les principes islamiques et nos valeurs ». Doute et incrédulité tout le contraire du fanatisme. Pas étonnant que cela lui soit insupportable ! Mais nos associations si chatouilleuses sur les principes et sur la défense des droits de l’homme n’y trouvent rien à redire. Ah, lorsqu’il s’agit de critiquer la Russie ou Israël alors là il faudrait être sourd pour ne pas les entendre. Mais un pays musulman vous n’y pensez pas !
– Silence également face à l’épuration culturelle et religieuse au Kosovo. Dans un récent communiqué, le diocèse de Ras et de Prizren de l’Église serbe a souligné le mauvais état du patrimoine spirituel et culturel au Kosovo-Métochie. Le cas de l’église de la Sainte Trinité à Djakovica a été mis en exergue. Le site de cet ancienne église a été transformé en parc et il n’y a plus aucune trace de l’édifice. Il ne s’agit malheureusement que d’un exemple parmi d’autres. Mais curieusement cela ne provoque aucune indignation officielle de la part de nos « amis ». Etonnant non ?
– Mais le bouquet de ce rapide aperçu du festival de l’hypocrisie et sans conteste à remettre à la prétendu « Ligue des Droits de l’homme ». Outre qu’elle reste étrangement silencieuse dans tous les cas que nous venons de voir ; celle qui est toujours prompte à dénoncer le racisme des blancs ou les turpitudes supposées des nations occidentales a tenu un stand à… la fête de l’humanité du parti communiste français. L’idéologie aux cent millions de morts. Mais cerise sur le gâteau, son stand était à côté de celui de la délégation du parti communiste cubain… grand défenseur des droits de l’homme comme chacun sait. Notons qu’un stand du parti communiste chinois était également présent…
Si Molière est mort, Tartuffe lui, est toujours bien vivant.
Source: http://tinyurl.com/noqyhk
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