23 septembre 2009
Un salon de coiffure et quatre voitures calcinés, plusieurs autres véhicules dégradés, des policiers et des pompiers attaqués à coups de pierres et de cocktails Molotov, des rues barrées par des poubelles enflammées… A Dole (Jura), le quartier des Mesnils-Pasteur a renoué avec ses heures les plus sombres.
Des cocktails Molotov sont lancés en direction d’une patrouille.
Tout a commencé en début d’après-midi lorsque les policiers sont alertés par des habitants pour mettre fin au « rodéo » d’un « jeune » à moto, phénomène fréquent dans le quartier. Sur place, les forces de l’ordre sont accueillies par un groupe d’individus hostiles. Tout va dégénérer quelques heures plus tard. Des poubelles sont incendiées et, vers 21 heures, un fourgon essuie un premier jet de pierres qui fait voler en éclats une vitre du véhicule.
Vers 22 heures, ce sont des cocktails Molotov qui sont lancés en direction d’une patrouille. Deux voitures stationnées le long du salon de coiffure sont incendiées. Le feu se propage rapidement au bâtiment, qui sera entièrement détruit. Une partie des habitants de la tour toute proche est évacuée, les autres restant confinés dans leurs appartements.
« Pourquoi la police ne les met pas en prison. Ils attendent quoi ?»
« Pourquoi la police ne les met pas en prison. Ils attendent quoi ? » réagit un riverain. L’exaspération ne s’accompagne malheureusement pas de témoignages qui permettraient aux enquêtes d’aboutir, comme on l’a vu dernièrement avec l’affaire des plombs tirés sur des enfants. Pourtant, cette fois, Patrick Péchard, commandant de police, veut y croire. « Un palier a été franchi, la sécurité des habitants directement menacée et il faut que tout le monde se réveille… » source
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Rachid Tasra : «Je savais pas»…
Rachid Tasra, un Dolois de 18 ans, était jugé hier en comparution immédiate pour refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d’autrui, recel de vol en récidive légale, délit de fuite et outrages.
« Je ne savais pas, cette moto, elle était à personne… »
Le jeune homme, qui circulait à très vive allure dans les rues de Dole avait percuté une camionnette après avoir grillé un feu rouge. Sur place, les policiers s’étaient retrouvés face à un petit groupe de jeunes hostiles. Le motard, blessé à une main, avait été se faire soigner à l’hôpital de Besançon, où les policiers l’ont interpellé.
Le prévenu a d’abord nié, mais du sang retrouvé sur la camionnette l’a confondu. La moto, sans plaque, avait été volée le 12 septembre. « Je ne savais pas, cette moto, elle était à personne… », explique le prévenu, par ailleurs non titulaire du permis. Majeur depuis juin, il a été condamné de nombreuses fois par le tribunal pour enfants de Lons pour vol aggravé, violence en réunion, outrage, etc.
Rachid Tasra a déjà été condamné de nombreuses fois pour vol aggravé, violence en réunion, outrage.
Le prévenu explique que, s’il avait su que la moto n’avait pas de plaque et était volée, jamais il n’aurait poussé jusqu’au centre-ville. « Cela montre bien que pour vous, il y a la ville et le quartier. Mais la loi est la même partout. On ne roule pas sans permis et sans plaque.»
L’avocat plaide la relaxe sur le recel et l’indulgence du tribunal sur le reste du dossier. Le prévenu, décrit par les experts comme vif et intelligent, est en difficulté avec sa famille. « C’est parce que la police a prévenu son père qu’il s’est énervé lors de sa garde à vue » explique l’avocate. Elle insiste sur le fait que le prévenu, encore bien jeune, n’est pas « perdu pour la société ». Titulaire d’un CAP d’électricien, il est en route « vers davantage de maturité ».
Deux ans de prison dont 16 mois assortis du sursis avec mise à l’épreuve pendant trois ans et obligation de travailler. (source)
«Dans de nombreux pays européens, si vous lancez un cocktail molotov, les forces de l’ordre font feu.» Bruno Beschizza, commandant de police, 30 mars 2009
«Plus une société est culturellement hétérogène, plus elle est violente. On s’explique mal l’enthousiasme débridé et sans nuance des médias, ou de personnalités de gauche, leur ignorance, ou leur indifférence, face à des risques criminels manifestement liés à la « diversité »». (relire)
Vidéos sur: http://www.fdesouche.com/articles/68219