Francaisdefrance's Blog

04/09/2009

Chances pour la France……

Filed under: islam,racaille — francaisdefrance @ 21:05

neutrois

VIDEO:

la France de demain si on ne fait rien…

Racisme anti-Blanc: « C’est facile de se payer un préfet… »

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 17:25

Oui, et c’est trop facile, quand l’homme visé est  un « sale blanc » Le problème est que cela va donner des idées « aux autres »… Paul Girot de Langlade est « tombé » sur l’autel de la diversité et de la préférence non-nationale. Qu’on se le dise!

04.09.09

A63 ans, le préfet Paul Girot de Langlade n’est plus aujourd’hui qu’« un pauvre homme », si l’on en croit son ministre de tutelle, Brice Hortefeux. Un haut fonctionnaire réfugié dans son Auvergne natale, qui encourt une sanction disciplinaire – une mise en retraite d’office ? -, les foudres de la justice, et au final, l’opprobre national, pour s’être emporté, au coeur de l’été, contre des agents de sécurité de l’aéroport d’Orly, en des termes qualifiés par ces derniers de racistes.

Je suis plutôt un bon préfet, dit-il au Monde, mais aujourd’hui je suis un préfet en colère. J’ai été jeté en pâture à l’opinion publique. Le ministre, pour me faire taire, veut en plus me sanctionner, c’est le principe de la double peine. J’ai l’impression qu’il ne se sent pas très bien… »

Aidé de son conseil, Me Gilbert Collard, il compte donc attaquer en justice le ministère de l’intérieur, qu’il accuse de ne pas avoir respecté sa présomption d’innocence, et de s’être, grâce à lui, refait à bon compte une virginité politique après son passage au ministère de l’immigration. Il veut également en profiter pour régler définitivement ses comptes avec le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP). « J’ai gagné les deux premières procédures, je comprends que le MRAP m’en veuille, assure-t-il, il y a une cabale, un complot médiatique contre moi, c’est facile de se payer un préfet. J’ai vécu un lynchage, j’ai été traîné dans la boue, j’ai perdu mon boulot, si j’avais tué quelqu’un, on n’aurait même pas cité mon nom. Je ne suis pas un être raciste. Simplement, j’ai mon franc-parler… »

Un « franc-parler » peu courant dans la préfectorale, que cet ancien officier d’active promène en France depuis vingt-cinq ans. Préfet de la Corrèze, de Vaucluse, de la Savoie, de la Guadeloupe, il a laissé l’image d’un haut fonctionnaire à poigne, certes compétent, mais un peu trop prompt à dégainer ses rengaines sécuritaires. Avec une cible particulière : les gens du voyage. 17 octobre 2002, Journée des maires, dans le Vaucluse : « Je n’ai aucune tendresse particulière pour ces gens-là, ils vivent à nos crochets, ils vivent de la rapine. » 23 octobre 2002, au micro de France 2 : « Ces gens-là vivent d’escroquerie et de rapine. » 23 novembre 2006 , dans La Nouvelle République du Centre-Ouest : « Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance. » Le préfet Girot de Langlade a donc au moins le mérite d’une certaine cohérence. Et il assume ses propos, puisque, poursuivi en justice par le MRAP, il a indiqué, devant le tribunal correctionnel de Paris, en juillet 2007 : « Je suis dans mon job quand je dis ça. »

Relaxé à deux reprises, après une première condamnation, il avait tout de même été écarté en 2007 du corps préfectoral, sans mission réelle. Jusqu’à ce que la place Beauvau, qui n’a pas souhaité s’exprimer sur la polémique, décide de lui confier la coordination locale, à la Réunion, des Etats généraux de l’outre-mer. A priori, le casting n’est pas idéal. Mais au moins, là-bas, le sulfureux préfet n’est pas censé rencontrer ses amis les gens du voyage.

Et de fait, tout se passe bien. « J’ai fréquenté un homme courtois, prévenant, respectueux, témoigne Eric Magamootoo, président de la chambre de commerce. Ce n’était pas si facile, il a su rester calme, sans jamais avoir un comportement raciste. » Marcel Cerisola, responsable de l’atelier productions locales, garde le souvenir d’« un haut fonctionnaire très actif, même casse-pieds tant il était exigeant. (…) Je n’ai noté chez lui aucun relent de colonialisme, simplement, quand il a un truc à dire, il ne prend pas de gants ». Le préfet Girot de Langlade a bien aimé cette dernière mission. « Je leur ai fait cracher ce qu’ils avaient sur le coeur… », se souvient-il. Il a beaucoup moins apprécié son ultime voyage, celui qui lui vaut tous ses ennuis.

Arrivé à Orly-Ouest le 31 juillet, escorté par une hôtesse de l’air, il presse le pas pour attraper un avion matinal pour Clermont. C’est au portique de sécurité que tout se corse. Son appareil-photo indispose la machine, les bottes de sa femme font elles aussi sonner le système d’alarme. Le préfet s’énerve, le contretemps s’éternise et vire à la dispute.

Marie-Pier C., l’hôtesse au foulard rouge chargée d’escorter les personnalités, assiste à la scène et la décrit aux policiers : « Les demandes faites à mon passager étaient très autoritaires et directives : « Vous posez ça, vous enlevez ça », le tout sans aucune formule de politesse. M. Girot de Langlade, énervé, lève les yeux au ciel et dit d’une voix forte sans désigner qui que ce soit : « On se croirait en Afrique ici. » J’ai eu peur, car il y a eu comme un effet de meute… »

Au moins trois agents de sécurité déposent ensuite plainte, les 4, 11 et 12 août, accusant le préfet d’avoir prononcé cette phrase : « De toute façon, il n’y a que des Noirs ici. » Marie-Pier C. comme l’épouse du préfet Jacqueline Girot de Langlade assurent ne pas l’avoir entendu s’exprimer en ces termes. Une vidéo retrouvée par les enquêteurs montre bien qu’il y a eu une échauffourée. Mais c’est à peu près tout ce que l’on peut en tirer. L’hôtesse a tenu à préciser le contexte de la scène, lors de son audition : « C’est une maladresse, mais je pense qu’il visait la mauvaise organisation de la fouille plutôt que la couleur de peau des employés. (…) Les employés de contrôle font leur travail, mais n’ont aucun sens de l’accueil et de politesse, encore plus quand il s’agit d’une personnalité… »

Droit dans ses bottes, le préfet ne démord pas de sa version initiale. « J’ai dit : « Avec une gestion pareille, on se croirait en Afrique », se rappelle-t-il. Je ne regrette pas de m’être emporté, les agents de sécurité ont été agressifs à mon égard, ils méritaient qu’on les engueule. Mais on ne peut plus rien dire dans notre pays sans qu’immédiatement les associations antiracistes vous tombent dessus. » Interrogé par les policiers, il a clairement laissé entendre que les agents de sécurité avaient pu être manipulés : « Je pense que ces plaintes ont été poussées par le MRAP », a expliqué le préfet. Avant de rajouter : « Je fais partie d’un plan de communication du ministre pour se refaire une virginité antiraciste. Je souhaite être réhabilité, et je vais me battre jusqu’au bout pour cela. »

Lu sur: http://tinyurl.com/np4mls


Vous avez été victime d’un « testing », Monsieur le Préfet; c’est chose courante chez ces gens-là…

FDF

Faillite judiciaire : Redouane Kouthir, le tueur de Villeurbanne, bénéficiait d’une semi-liberté

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 15:58

4 septembre 2009

Redouane Kouthir, le meurtrierEncore une « chance pour la France »…
VILLEURBANNE

Redouane Kouthir, 50 ans, principal suspect du meurtre d’un jeune homme, lundi soir dans une brasserie à Villeurbanne (Rhône-Alpes), est toujours actuellement recherché.

Selon la police, c’est un criminel d’envergure, extrêmement dangereux, condamné à plusieurs reprises pour divers crimes et délits notamment l’assassinat d’un policier au cours d’un braquage.
Malgré cette extrême dangerosité, Redouane Kouthir bénéficiait d’une mesure de semi-liberté.

Grâce à cette invraisemblable mesure, il a pu à nouveau tuer pour une banale affaire de paquet de cigarettes.

La compagne du meurtrier, pourtant à l’origine de l’incident qui tournera à la tragédie, a été remise en liberté au grand scandale de la famille de la victime.

Une fois encore, le laxisme irresponsable du système judiciaire français aboutit à un drame.


[cc] Novopress.info, 2009,

A vouloir la préférence non-nationale même dans le mariage…

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 15:37

Petit rappel de qui est vraiment Djamel Debbouze:

http://www.bakchich.info/La-sale-affaire-de-Jamel-Debbouze,03819.html


Mélissa Theuriau (Debbouze) irrite des policiers.

AFP
04/09/2009

Alliance (2ème syndicat de gardiens de la paix) a dénoncé aujourd’hui les « comportements agressifs » de la présentatrice de l’émission de M6 « Zone interdite », Mélissa Theuriau, envers les policiers.

Dans une lettre au président du directoire du groupe M6, Nicolas de Tavernost, le secrétaire général du syndicat de police Jean-Claude Delage fustige le « dérapage verbal » de la journaliste. Il fait référence à l’émission de dimanche, consacrée aux forces de l’ordre, où la journaliste a interviewé en plateau le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux.

melissa theuriau VS Brice Hortefeux
envoyé par 20thcenturyfox. – L’info video en direct.

« Sans doute aveuglée par une haine non dissimulée de la police, son comportement extrêmement agressif l’a amenée à salir l’ensemble des policiers », écrit Jean-Claude Delage, « en énonçant sans discontinuer des accusations mensongères » à l’encontre des force de l’ordre lors de cet entretien.

Il fait part à Nicolas de Tavernost du « mécontentement unanime » des policiers et demande que M6 « se désolidarise » de Mélissa Theuriau, « condamne son comportement » et le « fasse savoir aux 120.000 policiers […] choqués » par cet « acte isolé ».
Interrogée, M6 a affirmé n’avoir « pas encore pris connaissance du courrier ».

la vidéo est sur http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/03/01011-20090903FILWWW00604-melissa-theuriau-irrite-des-policiers.php

Islamisation: « ILS » s’attaquent à nos vignobles !

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 13:23

Pauillac, ses grands crus , ses châteaux, sa mosquée…


Explosion démographique musulmane en vue et adieu à nos bons vins de Pauillac…

« L’Association des musulmans de Pauillac et des environs regroupe plus de 100 adhérents » nous apprend l’édition de Sud Ouest de ce jour. Soit un nombre conséquent pour une petite localité, sachant que chaque adhérent doit aller de pair avec une famille généreuse en enfants. C’est pourquoi, la salle de prière, « élégante » d’après le quotidien gascon, est trop exigue. Abdelkrim Lafkih, président de l’association, cherche donc à acquérir une maison pour en faire la première mosquée de Pauillac . La comtesse de Pichon-Lalande doit se retourner dans sa tombe…

Lire l’article de Sud-Ouest

Source: http://www.islamisation.f


Invasion: La nouvelle mosquée de Lunel affiche son « souci d’ouverture »…

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 09:39

LUNEL

vendredi 4 septembre 2009

DR

« Une éternité. Après trois années de travaux, u ne mosquée est sortie de terre à Lunel. Les finitions, la pose des faïences notamment, furent un travail de longue haleine. Au placard truelles et pinceaux, elle ouvrira bien ses portes courant septembre.

Abdelhafid Hajji, président de l’association Union des Musulmans de Lunel et directeur de la mosquée, est fier d’avancer que le financement de ce lieu de culte provient « uniquement de la générosité de donateurs *», l’association n’ayant perçu aucune aide de l’Etat, en vertu de la loi de 1905 dite de séparation de l’Eglise et de l’Etat. De plus, l’association et la mosquée ne souhaitent être affiliées à aucun organisme, « ni même au Conseil Français du Culte Musulman (Ndlr CFCM), précise son président. On tient à garder notre indépendance ».
Née en 1989 du souci des générations précédentes de prier ensemble dans un seul lieu, l’Union des Musulmans de Lunel s’offre un gain de confort certain avec ce déménagement au niveau du rond-point Charles de Gaulle. Les 300 mètres carrés habitables du 226 rue Boutonnet ont laissé place aux 1 100m 2 de la nouvelle mosquée.
Au rez-de-chaussée, la salle de prière peut accueillir jusqu’à 800 hommes et 300 femmes à l’étage. L’Union des Musulmans de Lunel comprend 400 adhérents, qui répondent à une cotisation mensuelle de 10 € au minimum, utiles aux dépenses courantes et pour s’octroyer les services d’un imam, unique salarié de l’association.
Mais le poste est encore vacant. Abdelhafid prévient : « On tient à ce qu’il soit un résidant lunellois et francophone, on a bien conscience du poids des Français convertis à l’islam de nos jours. »Abdelhafid rappelle aussi que le but de cette mosquée est de « donner un aperçu clair de la nature de l’islam. Les premiers concernés ont rarement la parole », remarque t-il.
La direction de cette mosquée envisage ainsi d’expliquer les ressorts de la religion au grand public, lors de journées portes ouvertes récurrentes, enrichies d’interventions de spécialistes francophones. « On a l’intention d’ôter doutes et suspicions » sur l’islam, renchérit Abdelhafid. Et de cette manière, « prouver qu’on peut être à la fois un citoyen de la République et un musulman épanoui à 100 % »…
La mosquée vit cette année son premier ramadan. « En France on ne voit ça que du point de vue culinaire », observe le directeur de la mosquée. « Les Français connaissent le ramadan dans sa forme : l’interdiction de boire, de manger… mais très peu dans le fond. A nous de le transmettre ». D’ailleurs « tout musulman a un devoir de réponse et ça devrait même être une fierté ».
D’après Abdelhafid, le musulman jeûne pour « se glisser dans la peau d’un indigent, prendre conscience des difficultés des plus démunis et pour se rapprocher de Dieu. »La mosquée de Lunel entend jouer un rôle dans la question du sacrifice du mouton pour l’Aïd-el-kébir. « C’est une manne financière perdue pour les éleveurs d’ovins et un vrai manque spirituel », s’étonne Abdelhafid.
A peine terminée, la mosquée dispensera bientôt des cours de langue arabe, de religion et de coran, tout public, dans un souci d’ouverture une nouvelle fois. »

Source: http://tinyurl.com/nzjss7

*Quelquechose m’interpelle: a chaque référence de construction ou de projet de mosquée, cette phrase apparaît: « le financement de ce lieu de culte provient « uniquement de la générosité de donateurs ». A croire que les musulmans ont à chaque fois à se justifier… En outre, vu le nombre de mosquées construites ou en projet, si les musulmans financent par des dons chaque édifice (Et Dieu sait s’il y en a en France…), ce sont des gens très riches (voir le nombre d’entre eux qui prennent racine dans les centres d’aide sociale, la Caisse d’Allocations Familiales, en particulier). Les municipalités, amies des musulmans (ce sont des électeurs, avant tout…) ne respecteraient elles pas la fameuse loi de 1905 qui stipule que « ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.). Mais non, ne soyons pas médisants. Si quelqu’un applique la loi Française, ce  sera en priorité une municipalité… On pourrait croire, aux dires des musulmans, que cette loi les gène un peu… Mais, ce ne sont que des « bruits qui courent… »
FDF

Pour une éventuelle SITA (http://sitasecure.wordpress.com/2009/03/27/plan-pour-creer-une-action-sita-type/):

http://tinyurl.com/kt72o9

A la mosquée de Drancy, haut lieu de l’invasion islamiste: « jeunes » et policiers ont partagé le repas… Ambiance assurée.

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 09:10

Jeunes et policiers rompent le jeûne à la mosquée, dans une ambiance tendue…

Lu sur: http://20minutes.bondyblog.fr/

Vendredi 04/09/2009

« Après la Place Beauvau, la tente marocaine : à l’invitation de l’imam Hassan Chalghoumi, responsable de la mosquée de Drancy, des ados et des fonctionnaires de police ont partagé un bon repas sans parvenir à rompre la glace.

 -- Cliquez pour voir l'image en entier

A la mosquée de Drancy, l’imam Hassan Chalghoumi (debout à droite) multiplie les rencontres, notamment entre juifs et musulmans de France. Poursuivant son objectif d’échanges, mercredi soir, il a invité jeunes et policiers à manger à la même table. Une quarantaine de personnes ont été réunies, sous une tente à la déco typiquement orientale : fauteuil marocain, petit pouf, table basse. On se serait cru dans un conte des mille et une nuit. Et comme dans tous contes, c’est beau mais on a un peu du mal à y croire. Au programme de la soirée, déclare l’hôte, « le partage, aussi important en ce mois de Ramadan que la prière et le jeûne ».

Les invités arrivent au compte-goutte devant le temple des délices du palais (de la bouche). Autant dire que les deux parties – flics et jeunes – sont aisément identifiables. Très vite, les groupes se forment, d’un côté la police, de l’autre, cette entité sociale appelée les « jeunes », donc. Il ne manque à cette rencontre des plus romantiques qu’un petit contrôle d’identité avant de se mettre à table.

L’imam Chalghoumi a tenu à placer des jeunes et des policiers à chaque table, de manière à ce qu’ils soient en communion. Pour ma part, je me suis assise entre deux tablées, deux ambiances valent mieux qu’une. Les langues se délient petit à petit grâce à la chorba. On est entre « Un dîner presque parfait » et « Enquêtes exclusives ». Ça commence par « Je vous sers un peu de Chorba, peut-être ? », suivi de « Alors, les jeunes, vous pensez quoi de la police ? ».

A cette question, Abdel, 18 ans au mois d’octobre, accompagné de son père et de son ami Morgan, nous explique que dans la plupart des rencontres avec la police, « ça ne se passe pas très bien ». Morgan abonde : « On sent vraiment que certains cherchent à nous énerver, mais pour ma part, j’entre rarement dans leur jeu, je préfère temporiser. » Les deux jeunes ne font pas de généralités, conscients que dans la police, il y a les méchants et les gentils, même si à les écouter, il y a quand même plus de méchants que de flics sympas-cool en Seine- Saint-Denis.

A la table d’à côté, le ton est plus réservé. Quatre ados pour un agent de police et un policier retraité. A cette table, les jeunes ne semblent pas avoir de problèmes particuliers avec les forces de l’ordre. Ils préfèrent la boucler. « Il n’y a pas de guet-apens, ne vous inquiétez pas, on est là pour discuter ce soir, il n’y aura pas de contrôle à la fin », plaisante un photographe.

Un jeune Bondynois se décide enfin à prendre la parole : « Concernant la police, j’ai vraiment l’impression qu’ils ne sont jamais là au bon moment. Quand on a besoin d’eux, ils arrivent toujours en retard. Par contre, pour contrôler les jeunes qui marchent dans la rue, ils sont toujours là. » Cette affirmation rend les policiers perplexes : « Le problème, c’est que quand on contrôle, on nous dit qu’on le fait trop souvent et puis quand on ne contrôle pas, on dit qu’on ne fait pas notre boulot, alors… Il faut aussi prendre en compte le fait que la police accomplit un travail difficile et que l’on ne peut pas être partout. » Un drôle de dialogue où chacun campe sur ses positions. Mais le speed-dating continue et un changement de table s’impose.

Retour à la première table, où les convives ont tous une petite anecdote à livrer. Abdel raconte la fois où il s’est fait contrôler par la police. « J’étais devant ma résidence avec des potes et ils sont venus nous voir, d’abord ils nous ont fouillés. Ensuite ils nous on dit qu’il y avait eu un cambriolage d’un tabac et qu’ils pensaient tout simplement que c’était nous ! On n’a pas vraiment réalisé la rapidité avec laquelle ils nous ont embarqués menottés, sans chercher à nous comprendre. A la fin, ils nous ont relâchés, soi-disant qu’ils nous auraient confondus avec d’autres jeunes. Le pire, c’est que quand mon père est venu me chercher, il a demandé aux agents de police dans quel endroit il m’avait arrêté. Ils ont donné un nom de rue qui se trouve près du tabac en question, alors qu’ils m’avaient arrêté devant chez moi. On a trouvé ça un peu gros quand même. »

Je me retourne. A l’autre table, l’histoire de Farid, converti à l’islam : « Moi, je suis un Blanc, un vrai de vrai, alors quand je marche dans la rue en jean-baskets, je me fonds plutôt dans la masse si vous voyez ce que je veux dire, je peux passer devant la police sans me faire contrôler. Par contre, c’est différent quand j’enfile ma djellaba et ma chachiya (un petit bonnet ou chapeau) et en plus, je suis barbu, alors quand j’ai la totale, j’ai toute la police à mes trousses. Excuse-moi mais j’ai du mal à comprendre. »

Une question me taraude : ce dîner aux allures de mariage marocain est-il le début d’une grande amitié entre jeunes et policiers ? Permettez-moi d’en douter. Vrai que quatre policiers pour une quinzaine de jeunes, ça faisait just ! La démarche de l’imam Chalghoumi reste honorable et tend à montrer qu’un rapprochement est possible entre les ados des quartiers et la police basée en Seine-Saint-Denis. Ce dîner s’ajoute à la liste désormais très longue des rencontres organisées par la mosquée de Drancy. »

Il est certain que réunir des « jeunes » toujours prêts à « casser du flic » et des représentants de l’ordre certainement obligés de se rendre à cette invitation par les « hautes autorités », de surcroît dans une mosquée, l’ambiance a du être des plus conviviales… J’en connais qui ont du être pressés de repartir…

FDF