Francaisdefrance's Blog

02/02/2012

Plainte sur Twitter…

De Mike, envoyé le 31/01/2012 à 14:47

tu n’a pas à me remercier, c’est normal il faut être vigilant car comme tu l’as dit la moindre mauvaise phrase sera retournée contre le blog, contre notre communauté. Garde bien au chaud toutes ces belles preuves accumulées avec le temps car un jour viendra ou ils nous comprendront enfin. Et quand aux menaces.. on ne peut rien prévoir a l’avance, si elles sont fausses ou non. Alors il faut avancer avec beaucoup de méfiance car ils sont pas loin, prêts à bondir sur la moindre phrase et comme on le sait tout c’est exactement ce qui ce passera.

Je ne sais pas comment il faut le prendre mais je viens de constater sur twitter que notre ami Thierry A. le collabo et son assos a anoncé une plainte sur twitter à l’encontre de FDF.

Courage !

.

Merci pour l’info, Mike.

Je ne vais pas commettre l’erreur d’aller voir sur Twitter car c’est un excellent moyen de se faire repérer.

Il croit que je vais tomber dans le piège, ce con… Il rêve de faire partie de la Gestapo? Ils n’embauchent plus.

Je pense que je n’ai jamais vu de pourritures pareilles. Comme je dis toujours, « le jour venu il y aura de la monnaie à rendre ». Et ce jour approche…

Il ne va pas voir arriver ce qui va lui tomber sur la g….. Et il ne sait pas à qui il s’attaque. Ce n’est pas pour me jeter des fleurs, mais il y a des personnes à qui il faut sérieusement éviter de tenter de nuire. Tendre le bâton pour se faire battre, c’est ce qu’il est en train de faire; sans le savoir.

Mais laissons lui la surprise. Elle sera de taille. Il veut jouer sur le terrain de la délation? Jouons avec lui. Mais nul besoin d’avocats ni de justice. La Toile est un excellent moyen de montrer, preuves à l’appui, et si on sait correctement l’utiliser, l’ exécrabilité d’une association (un bien grand mot) de ce genre. On devrait retirer la carte d’identité Française à ces gens là, si ils en ont une, déjà…

Un indice: il est dans le même panier de crabes que Forsane Alizza… Les collabos/racistes anti-blancs et anti-chrétiens vont morfler, désormais. Mais ils ne le savent pas tous encore…

Patience.

FDF

27/04/2011

HADOPI: l’atteinte à la vie privée arrive à son paroxysme !!!

Maintenant, il faut que les Français prennent conscience (et sérieusement) qu’ils vivent en permanence sous l’oeil inquisiteur de nos dirigeants. Et c’est grave. Très grave…

Le flicage est devenu l’une des deux mamelles de la France! Allons-nous vers une révolte massive du peuple comme le subissent actuellement les pays du moyen et proche Orient? Avec des mesures pareilles (le filtrage dans les box ADSL), nous ne sommes pas à l’abri. L’élan nationaliste prend déjà une ampleur plus importante que celle que veulent bien nous montrer les médias à la solde des « hautes instances ». L’élan protestataire pourrait bien lui emboîter le pas, au nom du respect de la vie privée….

Ca gronde partout; jusqu’au fin fond des campagnes… Et c’est du jamais vu. Mais je pense qu’après avoir lu les lignes qui suivent, vous penserez comme moi que le pire est à venir… Reste à résister, comme contre l’islamisation de notre PATRIE.

La France, une démocratie? Même pas en rêve… Et dire que notre gouvernement a déclaré la guerre aux despotes du Maghreb…

FDF

.

Filtrage dans les box ADSL et atteinte à la vie privée au programme de l’Hadopi !

On pensait avoir vu le pire avec la première version des spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation que devra labelliser l’Hadopi. La seconde est bien pire. Sous couverts d’options qui n’en seront pas vraiment, le cahier des charges ouvre un boulevard au filtrage au coeur des box ADSL, et construit un flicage de l’abonné sans équivalent au monde.

La Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet (Hadopi) a publié ce mercredi son nouveau projet de spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation, dont nous rappelions plus tôt le cadre juridique et le peu d’ambition en matière d’efficacité. Sa lecture approfondie démontre en revanche une réelle volonté de rendre le filtrage aussi intrusif que possible, en exploitant au maximum le fait que les utilisateurs accepteront eux-mêmes de se faire filtrer pour leur propre sécurité juridique.

Si la première version du document rédigé par Michel Riguidel avait été prudente sur le filtrage au coeur des box ADSL, en l’évoquant simplement au détour d’un paragraphe, le nouveau projet (.pdf) est beaucoup plus précis. Cette possibilité, appelée de ses voeux par Vivendi, transparaît dans l’ensemble des spécifications fonctionnelles. Ainsi en page 10, il est prévu que les mesures techniques de sécurisation puissent être mises en œuvre « via des fournisseurs de services (FAI, Opérateurs de télécoms, Opérateurs de sécurité, etc.)« , et pas simplement par des logiciels installés localement. En page 13, il est précisé que « si l’Application est opérée sous forme de service, à l’extérieur du réseau local privé, le titulaire de l’accès internet maîtrise à tout moment les paramètres de sa politique de sécurité et les informations protégées de son Application« . Restera à voir comment cette solution gérée par les FAI s’articule avec l’interdiction d’installer une solution de sécurisation « au cœur du réseau public« , certains fournisseurs d’accès comme Free estimant que le boîtier ADSL est une composante essentielle de leur réseau.

Ainsi le filtrage pourra être déporté directement dans les boîtiers de connexion à Internet. Le document dit d’ailleurs que « les actions possibles s’étendent sur toute la palette des protocoles (pair-à-pair, streaming, téléchargement direct, messagerie instantanée…, cloud computing) de l’internet », ce qui va bien au delà de ce que permet la loi pour la riposte graduée.

Par ailleurs en page 73, il est prévu la possibilité que les fournisseurs d’accès à Internet livrent des statistiques sur le volume d’échange des données, pour comparer avec les statistiques recueillies par les moyens de sécurisation installés par l’utilisateur. Ainsi, si l’utilisateur installe un logiciel labellisé sur un ordinateur et pirate avec un autre, la différence entre le volume de téléchargement déclaré par le logiciel et le volume déclaré par le FAI compromettra l’utilisateur.

Une journalisation très intrusive, optionnelle mais fortement conseillée

La vie privée est fortement mise à mal dans cette nouvelle version des fonctionnalités pertinentes. Contrairement au premier document Riguidel, celui-ci étend considérablement l’enregistrement des actions des utilisateurs dans un journal (la « journalisation »). Il prévoit en effet que « les URL visités et les noms des fichiers téléchargés en outrepassant la politique de sécurité, seront enregistrés dans le journal en clair ou dans le journal chiffré » (p .14). Certes, seul l’abonné détient ce journal, où les éléments sont inscrits en version « hashée », c’est-à-dire en principe indéchiffrable. Mais en page 22 , il est clairement indiqué en note de bas de page – c’est pourtant un élément crucial qui méritait meilleure place – que « ce hachage est réversible ; la fonction est connue du seul Éditeur, qui est à même de procéder au retour en clair à la demande d’un juge« . Lequel pourra le demander y compris dans des procédures hors Hadopi.

Seront ainsi enregistrées toutes les URL visitées par l’utilisateur et les fichiers qui appartiennent à une « liste noire » probablement établie sous le contrôle de l’Hadopi (le document n’est pas clair sur ce point). En page 30, le projet précise que ces listes noires pourront couvrir des noms de logiciels, des fichiers, des protocoles, des URL, des sites web interdits par décision de justice, des ports, des plages de ports, ou des adresses IP ! Bref, la liste est longue et l’intrusion manifeste.

Pour rassurer la populace, l’Hadopi prévient cependant que ce module de journalisation est optionnel (p. 20). Ouf. Sauf qu’il sera vivement conseillé de l’activer. Ainsi en page 74, il est précisé que les logiciels devront proposer différents profils de sécurisation, avec l’option de journalisation activée ou non, qui seront définis notamment « selon le degré de risques accepté par le responsable de l’abonnement« . Or l’infraction de négligence caractérisée visant ceux qui n’installent pas un moyen de sécurisation « avec diligence », le degré zéro de risque sera la règle, et la non journalisation l’exception. D’autant qu’il sera très bien vu de livrer ses journaux à la Commission de Protection des Droits (CPD) de l’Hadopi et/ou au juge en cas de poursuites, pour prouver sa bonne foi.

Le but est ainsi de faire accepter l’inacceptable par une illusion de libre arbitre, en fait annulée par la menace de poursuites judiciaires. Machiavélique à souhait.

Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com

01/12/2010

CCIF: « voter des lois discriminantes et stigmatisantes à l’égard des musulmans ».

Créons un Comité de Lutte Contre l’Islamisation de la France; car ça devient urgent… Le CCIF appelle à la dénonciation de tout ce qui pourrait être considéré comme islamophobe , pratiquement. On se croirait revenus aux heures sombres de la Gestapo… Mais la « francophobie » et le racisme anti-blancs, c’est monnaie courante. On ne va peut être pas se laisser faire encore longtemps… Les gens devraient comprendre qu’on ne naît pas « islamophobe »: on le devient. C’est comme pour le racisme. Ce n’est pas inné… Bon, ben, on va se défendre…

Lisez cette interview…

FDF

.

Islamophobie en France : interview de Samy Debah responsable du CCIF

Face à l’augmentation intense des actes islamophobes dont le dernier en date est la profanation de la mosquée de Marmande, AJIB.fr a voulu donner la parole à un acteur majeur de la lutte contre l’islamophobie si ce n’est l’acteur principal, le CCIF (Comité de lutte contre l’Islamophobie en France). L’association accompli un travail remarquable sur le terrain pour défendre les musulmans face aux discriminations qu’ils subissent. Samy Debah son président accepte de répondre à nos questions.

Pouvez-vous nous présenter le CCIF ?

Le CCIF est né dans le contexte des discussions sur l’interdiction du hijab dans les écoles c’est à dire en octobre 2003. Les débats avaient atteints une violence telle qu’un groupe de personnes a décidé d’agir et de mettre en place une structure qui recenserait et aiderait les victimes de la haine islamophobe en France.

Quelle est votre principale mission ?

Nous avons un objectif principal : celui de faire reculer l’islamophobie en France. C’est un vaste défi car les moyens sont modestes mais les enjeux sont énormes. A l’image de l’Europe, la France doit faire le choix entre deux conceptions de la société : celle que veulent imposer les groupes d’extrême droite et leurs relais dans la droite populiste et dans les groupes laïcistes à savoir une société sclérosée d’apartheid à l’image de celle qu’à connu l’Afrique du sud ou bien celle de l’idéal républicain ou les libertés individuelles sont protégées et où toutes les croyances sont  respectées. Celle du vivre ensemble.

Concrètement, quelles sont vos actions sur le terrain ?
Nous en avons en fait plusieurs : recenser les actes islamophobes, apporter une aide juridique aux discriminés, sensibiliser l’opinion sur l’islamophobie et ses dangers.
Nous le faisons à travers des interventions lors de conférences publiques ou privées ou encore à travers des communications papiers ou électroniques.
La sensibilisation de l’opinion est fondamentale : elle permet aux personnes qui n’ont pas nécessairement accès aux textes de lois de les informer et ainsi pour ceux qui ont été discriminées d’agir pour que leurs droits soient préservés. Nous avons pu engager des requêtes auprès des tribunaux compétents pour les affaires de discriminations que nous avons toutes gagnées mais qui sont avant tout la victoire du droit sur l’arbitraire. (Vous pouvez consulter nos communiqués à ce sujet, le dernier en date )
J’insiste là dessus car il y a une propagande qui a court en France et qui prétend que les musulmans veulent faire évoluer la législation en leur faveur. Les musulmans ne demandent ni plus ni moins que l’égalité et la justice au même titre que n’importe quel citoyen. Et personne n’a le droit de le leur interdire car ce sont des droits naturels imprescriptibles.

Travaillez-vous avec le CFCM, le ministère de l’intérieur ? Vous ont-ils déjà contacté ?

Nous avons une règle au CCIF que nous appliquons depuis le début et à laquelle je souhaite que nous ne dérogions pas : Celle de travailler avec toutes les institutions ou individus musulmans ou pas qui souhaitent combattre l’islamophobie. Ce travail doit se faire pour être  efficace dans la complémentarité et non pas dans la concurrence ou la surenchère.

Qu’attendez-vous du gouvernement français et des institutions ?

Nous attendons du gouvernement français qu’il assume son rôle : celui de garantir l’égalité pour tous. Ce que de notre point de vue il ne fait plus tout à fait depuis qu’il demande au législateur de voter des lois discriminantes et stigmatisantes à l’égard des musulmans certes mais pas seulement. Il y également les Rom, les étrangers ou encore les personnes fragilisées par la crise.
Devons nous comprendre que pour obtenir nos droits il faut que l’on tienne dans une main la constitution et dans l’autre notre bulletin de vote ? Si c’est cette attitude qu’il faut adopter alors il faudra mener campagne dans ce sens mais que l’on ne vienne pas nous faire la leçon sur le respect des principes fondamentaux pour tous les habitants quelque soit leur âge, leur sexe ou leur origine.

Quels sont les difficultés que vous rencontrez ?

Je viens de vous parler du gouvernement qui ne fait respecter la loi que lorsqu’il y a de fortes pressions exercées sur lui. Mais il y a également le manque de moyens dont le CCIF dispose pour faire cet énorme travail. J’en profite pour remercier les  femmes et les hommes qui se battent au sein de notre organisation et qui font un travail formidable de rigueur, pour certains ça relève de l’abnégation. Ils ne comptent ni les heures ni les efforts tellement les dossiers à traiter sont nombreux et qu’ils se sentent un devoir de réussir dans leur travail.
Il y a le manque de moyens financiers pour mener les campagnes de sensibilisation ou pour se faire connaitre.
Le CCIF existe depuis 7 ans et fonctionne essentiellement sur la base du bénévolat. L’explosion de l’islamophobie rend notre tâche plus dure et nous avons besoin des adhérents et des sympathisants pour continuer notre combat, urgent et juste, en fournissant notamment un soutien de qualité aux victimes.

Comment nos lecteurs et les musulmans en général peuvent vous aider ?

Il y a beaucoup de travail comme vous pouvez le constater. Nous avons besoin de personnes motivées et qui prennent la mesure du danger de l’islamophobie sur la paix civile et le vivre ensemble.
Celles qui le souhaitent pourront rejoindre notre pôle juridique soit en tant qu’avocat ou juriste. Nous avons besoin également de personnes pour la veille de sites islamophobes ou pour faire connaitre le CCIF dans leur région et devenir ainsi notre relais et nous remonter les informations sur la situation locale.
Les personnes qui le souhaitent peuvent nous rejoindre en prenant contact avec nous via notre site www.islamophobie.net ou toutes nos coordonnées sont indiquées.
Nous avons également un grand besoin de soutien financier. Nous devons assurer le salaire de trois permanents pour pouvoir aider les personnes qui ne peuvent plus se tourner vers les associations traditionnelles de lutte contres le racisme parce que pour la plupart d’entre elles l’islamophobie n’existe pas !

06/11/2010

Un magistrat compare la police à la Gestapo !



Michèle Alliot-Marie a ordonné l’ouverture d’une enquête suite à une phrase du substitut du procureur au cours du procès de sept policiers à Bobigny. Ces derniers comparaissaient pour dénonciation calomnieuse et faux en écriture.


«La police française, ça ressemble un peu à la Gestapo dans ce dossier». Cette phrase, prononcée jeudi au cours d’un réquisitoire, n’en finit pas de créer la polémique. La ministre de la Justice a ordonné l’ouverture d’une enquête administrative sur ces «propos prêtés» – selon la formule employée par la Chancellerie –  Lire la suite sur: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/11/05/01016-20101105ARTFIG00483-un-magistrat-compare-la-police-a-la-gestapo.php

Décret du 23 juin 2009 portant nomination de magistrats

NOR: JUSB0914334D

Par décret du Président de la République en date du 23 juin 2009, vu l’avis du Conseil supérieur de la magistrature du 18 mai 2009,

Sont nommés :

Tribunal de grande instance de Bobigny

Substituts du procureur de la République :

M. Guillaume LEFEVRE-PONTALIS, substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance d’Evreux.

M. Pierre-Olivier AMEDEE-MANESME, substitut placé auprès du procureur général près la cour d’appel de Paris.

Mme Anaïs LEBORGNE, substitute du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dieppe.

M. Julien SAVOYE, auditeur de justice.

<>

http://www.youtube.com/watch?v=Q4K2qTOTUj0

25/09/2010

Le malade mental du jour est…

…Abou Zeid,  stratège froid d’Aqmi.

Quoique en dise Pierre Camatte, cet être abject aurait fait fureur (pas fait exprès) dans la Gestapo… Mêmes préconisation à ses troupes de méthodes d’humiliation, de raffinements de cruauté physique et psychologique, de cynisme aussi. Et assassinats, bien sûr, en prime…

FDF

.

Pierre Camatte, qui a été son otage pendant 89 jours, raconte l’homme qui a enlevé les cinq Français au Niger.

Y a-t-il un mystère Abou Zeid, l’homme qui a dirigé l‘enlèvement des cinq Français au Niger ? Généralement décrit comme un leader djihadiste violent et brutal, Abdelhamid Abou Zeid est apparu, au contraire, comme un émir placide et calculateur à Pierre Camatte, qui fut son otage pendant 89 jours, l’hiver dernier.

«Je l’ai vu à quatre reprises», raconte l’ancien humanitaire dans une rare interview accordée à la presse depuis le rapt des employés d’Areva, il y a dix jours maintenant. Son témoignage est précieux dans la mesure où peu d’informations ont filtré sur la personnalité d’Abou Zeid, hormis son passage par les maquis du GSPC algérien dans les années 1990, sa participation au rapt de touristes allemands en 2003 dans le Sahara, à l’égorgement d’Edwyn Dyer, l’otage britannique détenu par sa phalange, en juin 2009, et enfin à l’enlèvement puis à l’exécution du Français, Michel Germaneau, cet été.

Lorsque Camatte le rencontre pour la première fois, deux jours après son rapt, Abou Zeid est à visage découvert. Il porte la djellaba traditionnelle et un chèche couleur sable sur la tête. Mais l’homme, armé d’une kalachnikov, tait son nom. Comme il va taire, deux jours après, lors du deuxième interrogatoire, filmé celui-là, ses exigences : l’élargissement de prisonniers djihadistes détenus au Mali en échange de la liberté recouvrée pour Camatte. Cruel, il laisse le doute miner l’otage. Négociations ? Exécution ? L’humanitaire ignore la logique d’Abou Zeid. En revanche, Camatte comprend rapidement que c’est lui le vrai chef du commando, qui l’a capturé. «Il ne se mélangeait pas avec les autres ravisseurs, qui le consultaient régulièrement», se souvient l’ex-détenu, toujours affecté par son épreuve.

En quête de sites de cartographie

Abou Zeid ânonne quelques mots de français. Il a besoin d’un traducteur pour les interrogatoires, qu’il va conduire à la manière d’un juge d’instruction. «Il m’a toujours parlé sur un ton neutre, sans agressivité. Ses questions étaient presque techniques. Il a d’abord voulu savoir pourquoi j’étais venu en Afrique ? Quel avait été mon parcours jusque-là ? Puis un jour, il m’a demandé si je connaissais bien Internet. Si je pouvais lui indiquer des sites de cartographie, qui lui auraient fourni des photos du désert en temps réel», raconte Pierre Camatte, que ses ravisseurs avaient habillé comme eux.

La cinquantaine, Abid Hammadou – son vrai nom – est un petit homme, plutôt maigre, «avec une simple barbichette», en lieu et place de la longue barbe des djihadistes. Un ultra qui sait cacher son jeu. Jamais au cours de ses quatre entretiens avec Camatte, Abou Zeid n’a essayé de le convertir à l’islam ou de le convaincre de «la justesse de la cause» djihadiste. Et ce n’est qu’une fois libéré que l’humanitaire découvrira sa vraie identité. «J’ai eu alors froid dans le dos, quand on m’a parlé de quelqu’un de féroce qui avait sans doute égorgé de ses propres mains Dyer. Jamais je n’aurais pensé que c’était cette personne-là que j’avais eue en face de moi, car Abou Zeid n’a jamais été violent avec moi», contrairement à certains de ses hommes, qui le frappaient, parfois, le soir, quand ils le ligotaient pour l’empêcher de s’enfuir pendant la nuit...

Suite et source: http://tinyurl.com/32mrb2u