Francaisdefrance's Blog

06/06/2011

Une femme d’affaires italienne reconnaît avoir reçu une série de SMS « graveleux » d’un certain… Dominique Strauss-Kahn.

Ouhais… Des SMS, ça laisse des traces… Je veux bien reconnaître que DSK est poursuivi (en plus de ses ennuis avec la justice)  par une réputation peu flatteuse pour un haut responsable financier mais là…

FDF

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Isabella Lenarduzzi, une femme d’entreprise italienne, assure avoir été contactée à plusieurs reprises par l’ancien patron du FMI, selon «Le Soir» de samedi.

Dans une interview accordée au quotidien belge Le Soir, Isabella Lenarduzzi, une spécialiste de la communication et femme chef d’entreprise, évoque le milieu professionnel dans lequel elle évolue. Organisatrice d’événements depuis vingt ans, l’Italienne a rencontré une multitude d’hommes de pouvoir, avec tous un point commun: un machisme assumé.

Et ce, que ce soit par des réflexions ou «des remarques à connotations sexuelles comme « tu sais bien que nous ne sommes pas contre les femmes, nous sommes tout contre elles ». Et c’est encore la plus douce!» Des comportements qui peuvent mener jusqu’à des comportements proches de la «violence sexuelle», précise Isabella Lenarduzzi. Résultat: des propositions déplacées, parfois exprimées oralement. Et dans ce domaine, certains hommes de pouvoir détiennent la palme. «Les pires, ce sont les milieux politiques et académiques, comme s’il y avait là une forme d’omerta.»

DSK plaidera-t-il coupable ou non coupable?

Et la femme d’affaires italienne reconnaît par exemple avoir reçu une série de SMS d’un certain… Dominique Strauss-Kahn. «C’était une vraie forme de harcèlement avec des SMS vraiment graveleux. Au bout de quelques semaines sans réponses, il a arrêté. Mais cela prouve à quel point il devait être obnubilé par ses pulsions… Cela ne prouve pas qu’il soit coupable, bien sûr, mais il a un environnement de culpabilité.»

À noter que Dominique Strauss-Kahn doit se présenter ce lundi devant le tribunal de New York pour plaider coupable ou non coupable des sept chefs d’inculpation retenus contre lui, dont viol et d’agression sexuelle. S’il plaide coupable, la procédure s’arrête et la défense négocie avec l’accusation l’allègement des charges et de la peine. S’il plaide non coupable, ce qui semble être le plus probable au vu des déclarations de ses avocats et par lui-même dans sa lettre de démission du FMI-, un procès sera programmé, à une date encore inconnue.

Source: http://www.lessentiel.lu/fr/