Je suis avec toi, Marie-Neige. Et j’appelle toute la « Résistance » à en faire autant.
FDF
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Exceptionnellement nous sortons du cadre des actions SITA pour lancer cet appel .
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Juste retour des choses. Il faut mettre des limites à leur arrogance, à tous ces fanatiques. Je souhaite que celui-ci « morfle » pour les autres qui sont restés impunis…
FDF
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Il prend UN an, ce con! Menaces de mort, agressions, violences, récidive; et il ne prend qu’ UN an! Non, faut arrêter la connerie, là! J’ose espérer que l’ex-concubine choisira mieux son copain, cette fois…
FDF
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Ahmed Bouchiba, 26 ans, a comparu devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour violences et menaces de mort sur son ex-concubine. Interpellé mi-septembre, le prévenu avait demandé un report pour préparer sa défense.
Ahmed n’acceptait pas la rupture. Récidiviste, il avait déjà été condamné par les tribunaux pour violences sur cette même concubine. Cette dernière avait fui la capitale pour s’installer à Toulouse. « Ahmed m’a poursuivi jusqu’ici. Il n’arrête pas de roder à côté de chez moi. Il épie chacun de mes gestes. Je n’arrête pas de le croiser ».
Violent, menaçant, il explose de rage à chaque rencontre. « Je vais me baigner dans ton sang. Je prie tous les jours pour qu’il ne t’arrive rien et pour que ce soit moi qui m’occupe de ton cas. Je vais te faire souffrir », lui a-t-il notamment promis. Les gestes étaient joints aux paroles.
« À plusieurs reprises, Ahmed m’a pris le bras et me l’a tordu. Excédé, il mettait des coups de pied dans la poussette de notre enfant ». La jeune femme se dit victime d’un véritable harcèlement « J’ai constamment peur de lui, qu’il débarque chez moi à tout moment. Encore une fois, je vais devoir déménager ».
Du côté des réquisitions, le procureur de la République qualifiait les faits de violences psychologiques au sein du couple, délit reconnu par la loi en juillet dernier. Le mécanisme des peines plancher s’appliquant, 3 ans étaient requis.
Le tribunal a condamné Ahmed Bouchiba à 2 ans de prison dont 1 avec sursis. Il est tenu de garder ses distances avec la victime.
Source: http://tinyurl.com/2ahpa2n
C’est vrai que dans ce cas, le responsable y a été un peu fort, même si son raisonnement tient la route… Mais « délit de prénom »? Après le délit de faciès (de sale gueule, quoi), voici un nouveau délit. Si le prénom « Mohamed » est mal perçu par la plupart des gens, il y a bien une raison, non?… Et puis, Alexandre, c’est sympa, non? Ca fait penser à Alexandre le Grand; plutôt flatteur, n’est-ce pas?
Je vais vous avouer un truc, perso, mais qui vous est forcément arrivé à tous: le démarchage téléphonique. Vous répondez à votre téléphone qui sonne, aux heures des repas, en général, ça met automatiquement de bonne humeur… Au bout du fil, une voix, féminine en général, qui vous déclame des propositions commerciales à n’en plus finir avec un fort accent maghrébin tel que vous n’y comprenez pas grand-chose, en plus. Elle vous pose un tas de questions auxquelles le peu de temps de votre pause-repas ne vous permet pas de répondre de surcroît. Eh bien, réaction logique: vous raccrochez et vite. Ca, c’est du harcèlement, du vrai, et ce n’est pas puni par la loi. Alors, le « délit de prénom », merci bien… Une nouvelle forme de stigmatisation est née.
FDF
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«Le directeur auprès duquel je me suis plaint m’a remercié comme si j’étais en tort. Ma dignité a été rabaissée», a indiqué le jeune homme de 19 ans, en terminale «comptabilité» au lycée professionnel Etion de Charleville-Mézières.
Il devait effectuer un stage d’un mois en tant que commercial dans la société de livraison d’alimentation à domicile. Son travail consistait à téléphoner à une liste de clients pour leur proposer des promotions.
«J’avais préparé mon argumentaire ainsi : « Service clientèle, bonjour. Mohamed à l’appareil », quand le directeur adjoint est venu vers moi pour me dire : « Mohamed, ce n’est pas courant. Tu vas t’appeler Alexandre, ça passe mieux »», a expliqué le lycéen.
«Ça m’a choqué de la part d’un cadre, je suis français, né en France et je veux vivre avec mon vrai prénom comme tout le monde», a remarqué le jeune homme. Pour Xavier Médeau, son avocat, «on est en plein préjugé et en plein délire commercial, mais une telle atteinte aux droits fondamentaux ne peut être justifiée par des intérêts économiques».
L’avocat a rappelé que les faits constituent un délit pénal en évoquant un arrêt de la Cour de Cassation du 10 novembre 2009, qui stipule «que le fait de demander à un salarié de changer son prénom d’origine étrangère pour un prénom d’origine française est une atteinte à ses droits et une discrimination», a-t-il précisé. Contacté, le directeur de l’entreprise ardennaise n’a pas souhaité s’exprimer.
(Source AFP) via liberation.fr