
Depuis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, le Front national ne cesse de hausser le ton contre ce qu’il désigne comme le « fondamentalisme islamiste ». Confronté à une classe politique qui le rejoint pour partie sur ses thèmes, le parti d’extrême droite n’hésite pas, non plus, à questionner la place de l’islam en France. Le FN, qui espère emporter selon Marine Le Pen « quatre ou cinq » exécutifs à l’occasion des élections régionales des 6 et 13 décembre, n’entend pas se laisser déborder par ses adversaires.
En meeting à Nîmes, mercredi 2 décembre, Mme Le Pen a ainsi estimé que face aux djihadistes, « nous n’avons pas d’autre choix que de gagner cette guerre. Si nous échouons, le totalitarisme islamiste prendra le pouvoir dans notre pays. (…) La charia remplacera notre constitution, l’islam radical se substituera à nos lois, nos bâtiments détruits, la musique prohibée, l’épuration religieuse avec son cortège d’horreurs. »
Quelques jours plus tôt, la députée européenne, qui voit une « guerre…