C’était certain et il fallait s’y attendre. On nous balance une info de taille qui va bien accaparer le peuple pendant que nos « élites » nous font subir l’inévitable résultat catastrophique de leur politique monétaire, financière et économique: le crash boursier!
Voili-voilà. Deux « espions américains » arrêtés en Iran et tous les regards se tournent vers cette contrée réputée comme la plus « anti-Occident » du monde…Et pendant ce temps, notre pognon s’envole. Ca passe mieux ainsi; et ça a toujours été comme ça… A noter que les deux inculpés ont été arrêtés il y a deux ans. C’était dans les tiroirs; bien au chaud. Et l’affaire ressort aujourd’hui. Avouez que ça tombe bien…
FDF
Merci Mahmoud; ça tombe bien…
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Iran: 8 ans de prison pour les deux randonneurs américains accusés d’espionnage.
Les deux randonneurs américains détenus depuis deux ans en Iran sous l’accusation d’espionnage ont été condamnés à huit ans de prison chacun, a annoncé samedi le site internet de la télévision d’Etat citant une « source judiciaire informée ».
photo : AFP
Shane Bauer et Josh Fattal, âgés de 29 ans, ont été condamnés par le tribunal révolutionnaire de Téhéran à 3 ans de prison chacun pour « entrée illégale en Iran » et à cinq ans pour « espionnage au profit d’une agence américaine », précise le site de la télévision qui n’indique pas quand la sentence a été prononcée.
Le cas de leur compagne Sarah Shourd, 32 ans, libérée sous caution en septembre 2010 pour raison de santé et jugée en son absence en même temps qu’eux, « demeure encore ouvert », a ajouté la même source.
Les deux condamnés peuvent faire appel de leur jugement dans un délai de vingt jours, selon le site de la télévision.
Les trois Américains avaient été arrêtés le 31 juillet 2009 à la frontière irano-irakienne qu’ils affirment avoir franchie par erreur après s’être égarés pendant une randonnée dans les montagnes du Kurdistan irakien.
Ils ont plaidé non coupable pour les accusations d’espionnage lors des deux audiences à huis clos de leur procès le 6 février puis le 31 juillet derniers, selon leur avocat Me Masoud Safii.
Interrogé samedi par l’AFP, Me Shafii a indiqué ne pas avoir été informé du verdict. « Malheureusement je n’ai pas été informé du verdict, ni officiellement ni officieusement », a-t-il dit, ajoutant qu’il « utilisera tous les moyens pour prouver leur innocence ».
L’avocat avait exprimé à plusieurs reprises l’espoir que ses clients seraient acquittés de l’accusation d’espionnage et libérés, leurs deux années en détention permettant une telle mesure même en cas de condamnation à la peine maximale de trois ans de prison pour entrée illégale en Iran.
« Ils sont innocents, l’accusation d’espionnage n’a aucun sens », avait-il déclaré à l’AFP fin juillet. Quant à l’entrée illégale en Iran, « même si le tribunal n’accepte pas mes arguments, les deux ans qu’ils ont passés derrière les barreaux constituent une punition plus que suffisante », avait-il ajouté.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi avait pour sa part « espéré » le 6 août que le verdict aboutirait à la « liberté » des deux Américains.
L’ambassade de suisse à Téhéran qui représente les intérêts américains en Iran en l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays, a indiqué samedi ne pas pouvoir commenter la décision judiciaire.
Avant la dernière audience, les familles des Américains avaient appelé les autorités iraniennes à la clémence.
Le fait que le jugement soit attendu durant le mois musulman de ramadan, traditionnelle période de pardon en islam, avait suscité des rumeurs sur un possible verdict de clémence permettant la libération rapide de Shane Bauer et Josh Fattal, mais le procureur général iranien Gholamhossein Mohseni Ejeie les avait démenties lundi.
Ce verdict risque d’envenimer encore davantage les relations entre l’Iran et les Etats-Unis, déjà difficiles depuis l’arrivée au pouvoir du président Mahmoud Ahmadinejad.
Washington a toujours rejeté avec véhémence les accusations d’espionnage contre ses trois ressortissants et a demandé à plusieurs reprises leur libération, Téhéran répondant généralement en soulevant la cas d’une dizaine d’Iraniens détenus « illégalement » aux Etats-Unis selon les dirigeants iraniens.
L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International a aussi réclamé la libération des deux Américains, qui ont mené au moins quatre grèves de la faim pour protester contre leur isolement, selon leurs familles qui ont également fait état de mauvais traitement en détention.
Me Shafii n’a pu rencontrer que trois fois brièvement ses clients depuis leur interpellation.
Les diplomates de l’ambassade de Suisse à Téhéran n’ont pas eu accès aux deux randonneurs depuis octobre 2010, et n’ont pas été autorisés à suivre leur procès.
Leurs familles n’ont pu s’entretenir avec eux au téléphone que trois fois en deux ans. Elles ont en revanche pu les rencontrer quelques heures en mai 2010, à l’occasion d’une brève visite à Téhéran.
Source: http://actu.orange.fr/