On nous a forcés à entrer dans l’UE, malgré un NON majoritaire du peuple de France. Ce fut facile pour nos dirigeants. Mais en sortir est une autre paire de manches. Et que se passe t’il en Autriche ???
FDF
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Grand silence sur cette volonté par crainte d’une contagion de cette initiative? En Grèce comme en France beaucoup de nationaux souhaitent sortir mais n’ont aucune possibilité de le faire en vertu d’une volonté négative des représentants parlementaires, des industriels, des financiers et des médias! Il ne reste que la volonté issue des différentes constitutions qui permettent l’organisation de référendums suite à une initiative populaire.
On est loin de cela en France ou cette initiative populaire est canalisée si ce n’est interdite de facto!
Voyons le droit français:
L’initiative parlementaire (…) Son fonctionnement est décrit dans l’article 11 de la Constitution. La loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 viendra donc renouveler la définition d’une loi référendaire : il fut un temps où l’initiative d’un référendum n’appartenait quasiment qu’aux gouvernants. Notons, comme cela est brièvement mentionné dans cette page, que, sur ce sujet, la France est en retard par rapport à d’autres pays européens qui permettent à des partis politiques ou à une certaine portion du peuple d’être à l’initiative d’un référendum.
(…) il y a possibilité de référendum si l’on a une demande d’un dixième des citoyens français et d’un cinquième des parlementaires. Il ne s’agit donc pas d’une initiative purement et uniquement populaire. Cette réforme a été jugée par de nombreux constitutionnalistes comme inutile et insuffisante, car elle n’introduit pas une initiative populaire mais bien parlementaire (à savoir, 1/5 du parlement, soit 184 parlementaires). L’aval du peuple n’est qu’une condition supplémentaire (1/10, soit 4 500 000 électeurs environ, c’est-à-dire neuf fois plus qu’en Italie qui a pourtant une population presque aussi nombreuse).
Le peuple n’a donc pas la possibilité de mener l’initiative seul, il doit la quémander. Il n’a toujours pas explicitement le pouvoir de déposer une proposition de loi à l’Assemblée en recueillant un certain seuil de signatures.
En clair, il faut 4,5 millions de français et 184 parlementaires sachant que ces 4,5 millions n’ont pas la suprématie sur les 184 parlementaires. Ces 4,5 millions de français n’ont le droit que de proposer une loi! Le peuple propose si possible, le parlement dispose dans tous les cas! L’expression de la République? C’est affligeant. C’est dire l’impossibilité qu’il y a d’organiser un référendum sur l’Europe! Pauvre démocratie française, terre des « droits de l’homme »! Donneuse de leçons alors même que ces dirigeants considérent le peuple français comme mineur! Combien de temps encore?
Rappelons tout de même que Nicolas Sarkozy a utilisé cette idée magnifique d’un référendum suite à « initiative populaire », garante d’une meilleure démocratie qui se révèle virtuelle pour faire passer son « Traité de Lisbonne » garante à coup sûr d’une Europe sans démocratie! On ne peut pas avoir plus de duplicité en politique! Faire croire à la liberté pour mieux emprisonner! En conséquence, quand il s’agit d’enfumage, la droite classique n’a aucune leçon à recevoir de la gauche!
C’est ce que les adhérents de l’UMP commencent à percevoir clairement! Lors d’une réunion dans une assemblée ou il y avait beaucoup d’adhérents de l’UMP, je me suis montré faussement étonné de constater que la plupart de ces « militants » se préparaient à voter pour Marine Le Pen sans trop d’état d’âme! Il est bien évident que si des « militants » de l’UMP mais aussi, ceux de gauche ouvrent les yeux sur les entourloupes, les tours de passe-passes, les discours creux, les engagements non tenus de leurs dirigeants, beaucoup de Français non encartés les ont déja grands ouverts.
Voici une information ancienne venant d’Autriche qui n’a pas franchie les bureaux de l’AFP ni ceux de la FTP (France Télévision-Pravda). Ni d’ailleurs, les locaux des partis politiques de droite comme de gauche! Etonnant? Pas vraiment…
L’initiative demandant la sortie de l’UE a été déposée
Plate-forme interpartis pour la sortie de l’UE
L’initiative demandant la sortie de l’UE a été remise selon les règles le 20 décembre 2011 au ministère de l’Intérieur, avec 9266 déclarations de soutien dûment paraphées (il faut au minimum 8032 déclarations selon la loi).
Les porte-paroles de la plateforme pour la sortie de l’UE ont rapporté le 20 décembre 2011 le dépôt officiel à 9 heures du matin au ministère de l’Intérieur de l’Initiative demandant la sortie de l’UE. La plateforme et les 9266 personnes soutenant officiellement demandent le rétablissement, par la voie démocratique et de droit public, d’une Autriche libre et neutre et d’en finir avec l’adhésion ruineuse à l’UE, qui n’a rien apporté à la population.
L’Autriche est l’un des trésoriers de l’UE et pourtant les agences d’évaluation, les nouveaux maîtres de la terre, qui ne relèvent d’aucun contrôle démocratique, ne cessent de répandre leur scepticisme envers le pays. Ce sont avant tout les petits et moyens revenus qui en paient le prix, comme cela ressort des sondages de la statistique autrichienne.
L’avenir de l’Autriche ne peut que reposer sur une réflexion concernant nos propres forces dans les domaines de l’économie, de la culture et de l’environnement et dans une perspective d’une vie à long terme en accord avec la nature pour le bien des générations futures et de l’ensemble du monde.
L’Union européenne, le bras droit des chefs des grandes entreprises marque surtout son intérêt pour se débarrasser du principal obstacle à ses flux internationaux de capitaux au détriment des populations, à savoir supprimer les Etats nationaux avec leur mission de protection sociale => «le gouvernement économique de l’UE».
Mais une grande partie de la population ne veut plus être le soutien du plan de sauvetage, c’est-à-dire les payeurs pour ce plan de sauvetage, en acceptant du coup des réductions de leurs revenus.
Inge Rauscher, présidente de «Initiative für Heimat und Umwelt» (IHU), au nom de la plateforme interpartis pour la sortie de l’UE
«Initiative Heimat & Umwelt»,
«Initiative für mehr direkte Demokratie»,
Anti-Gentechnik-Plattform «Pro Leben»,
Tierschutzorganisation «Animal Spirit».
«Initiative Heimat & Umwelt», 3424 Zeiselmauer, Hageng. 5, tél. +43 2242 70516.
Courriel: helmutschramm@gmx.at
www.eu-austritts-volksbegehren.at
Suit la justification de cette initiative populaire!
Justification de l’initiative populaire demandant la sortie de l’Union européenne
Autriche
L’entrée de l’Autriche dans l’Union européenne (appelée dorénavant UE) eut lieu au travers d’une loi constitutionnelle qui avait été soumise à une votation populaire. De ce fait, il est normal de recourir à la même voie pour sortir de l’UE.
La première phrase – et la plus importante –
de la Constitution fédérale autrichienne, le paragraphe I, s’exprime ainsi: «L’Autriche est une République démocratique. Son droit émane du peuple.» Il en résulte qu’aucun organe de la République autrichienne, laquelle se fonde sur la démocratie, ne peut interdire au peuple le droit de décider de sortir de l’UE ou d’y rester.
C’est très exactement ce droit que réclament les partisans de la demande d’introduction de l’initiative populaire demandant la sortie de l’UE. En cela, ils peuvent s’appuyer sur le meilleur connaisseur de la Constitution autrichienne, l’ancien ministre de la Justice de la République, Hans R. Klecatsky, professeur de droit public à l’Université d’Innsbruck, à la retraite. Il fut l’un des premiers signataires, à la mairie d’Innsbruck, de l’initiative demandant la sortie de l’UE, cela dès le démarrage des travaux en mars 2010. Par ce geste il souligna la légitimité de cette initiative.
Il s’agit de sauvegarder les fondements vitaux de l’Autriche
C’est l’exigence première de l’initiative demandant la sortie de l’UE. Ce n’est pas qu’à partir du traité de Lisbonne, qui sert de fondement pour les activités de l’UE, mais ce fut le coup final qui fit de l’UE une fédération gigantesque (au lieu d’une confédération d’Etats), dans laquelle tous les pays membres et leurs populations ont perdu à quelques détails près le droit d’autodétermination et donc la démocratie.
La mise en place prévue d’un gouvernement de l’économie central pour l’ensemble de l’UE, y compris le droit d’ingérence en matière fiscale des pays membres (autrement dit l’introduction d’impôts UE en plus des impôts nationaux) en est bien la preuve. Beaucoup de décisions, et parmi les plus importantes, sont prises à huis-clos, lors de «sommets» de l’UE, dans l’appareil bureaucratique démesuré de la commission de l’UE et de plus en plus dans des accords entre chefs de gouvernements sans légitimation démocratique. Les parlements des pays membres sont largement dépossédés de leurs pouvoirs, quant aux décisions prises par les populations, il vaut mieux ne plus y penser. Le parlement de l’UE n’a aucune compétence législative et n’est pas, de plus, élu de façon égale. La construction de l’UE a un grave défaut en matière de démocratie, il n’existe pas de séparation des pouvoirs.
Nous aborderons ci-dessous quelques fondements vitaux détruits par l’adhésion à l’UE.
L’économie du pays
Les petites et moyennes entreprises, en relation étroite avec la population, bénéficient de moins en moins de chances dans un système supranational. Par son appartenance à l’UE, l’Autriche ne peut plus conclure des traités commerciaux qui seraient nécessaires à la protection de l’économie du pays, du fait que toute la politique commerciale est dirigée par les centrales de l’UE. L’Autriche ne pourra retrouver sa capacité de décision dans le domaine de la politique économique en vue d’une reconstruction d’un marché intérieur à l’abri des crises, qu’en sortant de l’UE.
L’Etat social
Le principe suprême de l’UE, la dénommée «liberté du marché», soit la totale liberté de circulation des marchandises, la liberté d’établissement, la liberté des services et la libre circulation des personnes, ainsi que la libre circulation des capitaux, le plus important pour les multinationales favorisent une politique de profit maximum qui cause de grands dégâts dans les populations, appliquée par la Cour européenne de justice avec constance depuis des décennies. La politique sociale n’y trouve aucune place. Ce qui revient à dire que les revenus réels sont en baisse et le fossé entre les revenus s’élargit toujours plus.
Les frontières
On ne connaît pas de souffrance à montrer son passeport à la frontière. La suppression des frontières du pays par l’UE et de fait la disparition de tout contrôle par l’Etat en ce qui concerne les personnes et les marchandises a des conséquences désastreuses, des facilités accordées à la criminalité, à l’importation sans retenue de produits dangereux et illégaux. Nous avons de nouveau besoins de contrôles frontaliers adéquats pour la protection de notre population.
La neutralité
La neutralité signifie que l’Etat mène sa propre politique extérieure (comme la Suisse), se tenant à l’écart avec conséquence de tout pacte militaire et, de ce fait, sert la paix. L’armée de l’Union européenne, à laquelle participe l’Autriche, fait de cette union un pacte militaire. A cela il faut ajouter sa proximité à l’OTAN, la plupart des pays de l’UE en sont membres, tout particulièrement les grands pays. Retrouver la neutralité comme base de la politique extérieure de l’Autriche n’est possible qu’en sortant de l’UE.
Pas d’OGM en Autriche
Du fait de la totale liberté du marché, il n’est pas possible qu’un pays membre de l’UE empêche la venue de produits génétiquement manipulés, qu’il s’agisse de fourrage, de pommes de terre industrielles ou d’autres produits contenant des matières génétiquement manipulées. Ces derniers s’insèrent alors dans la chaîne alimentaire, alors même qu’en Autriche on n’utiliserait pas de semences contaminées. On ne peut s’opposer à tout cela que dans la mesure où l’Autriche pourra de nouveau décider elle-même de ses lois alimentaires et soit de nouveau en mesure d’établir des contrôles aux frontières. Tout ceci n’est possible qu’en sortant de l’UE.
Notre propre monnaie
L’internationalisation des monnaies ne fonctionne pas et constitue un facteur important des difficultés financières et économiques actuelles. Reprendre les déficits de pays instables par les pays stables, ce qui est le fondement de l’euro, ne fait qu’aggraver la situation.
Pour les citoyens autrichiens, il est inadmissible de vouloir à tout prix «sauver» l’euro au moyen d’une garantie sans limite de temps des contributeurs nets de l’UE comme l’Autriche pour les dettes d’autres pays. En sortant de l’UE, l’Autriche pourrait retrouver sa propre monnaie et lutter contre le renchérissement. •
Inge Rauscher, mandataire de l’initiative demandant la sortie de l’UE,
Zeiselmauer/Vienne, 20 décembre 2011
Source: http://puteaux-libre.over-blog.com/