L’islam des prison (photo L’Express).
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Ca me travaillait ces éternuements de SOS Racisme qui remettaient en cause les dires de Guéant. Et j’aime bien aller au bout des choses.
Alors, à leur intention, j’ai ressorti ce qui suit… L’islam carcéral et la délinquance sont étroitement liés… On en voit des preuves tous les jours…
On converti, dans les prisons françaises. Où de nombreuses « chances pour la France » y purgent des peines plus ou moins longues. A leur sortie, ils retournent dans leurs cités, dans leurs quartiers, où leur vie continue. Mais là, ils ont un but: tous leurs actes sont « couverts » par l’islam…
FDF
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L’islam première religion dans les prisons françaises
En l’espace d’une quinzaine d’années, l’islam est devenu la première religion revendiquée derrière les barreaux hexagonaux. Miroir grossissant du malaise des banlieues, le phénomène révèle le désarroi d’une jeunesse à la recherche d’un cadre moral, et de plus en plus sourde aux valeurs de la République.
Quatre murs, peints à la hâte, dessinent les traits d’un drapeau tricolore (bleu, rouge et gris). Règne une odeur de moisi. Entre les tables de ping-pong, des paires de baskets jonchent le sol. Là, quatre-vingts détenus, dressés comme un seul homme, les pieds nus sur leur tapis de prière, s’imprègnent du prêche de l’aumônier. Les phrases se succèdent en rafale dans un français approximatif. « Si quelqu’un veut t’entretuer, c’est antimusulman », lâche Missoum Abdelmadjid Chaoui, aumônier régional de l’Ile-de-France/Centre. Jonglant entre l’arabe et le français, l’imam, enveloppé dans sa djellaba d’un blanc immaculé, évoque les « événements qui nous traversent » : l’Irak, la Palestine, l’affaire Ilan Halimi et le « deux poids, deux mesures ». Les caricatures ? « Il n’y a pas de liberté d’expression lorsqu’il y a blasphème », souffle t-il.
Le directeur de l’établissement, indifférent, regarde sa montre. Comme souvent, la prière du vendredi, la seule de la semaine, sera amputée d’un bon quart d’heure pour cause d’activité sportive.
Un homme s’avance. Blond, la barbe naissante, les yeux brillants surmontés d’épais sourcils, David est tout entier absorbé par ce qu’il s’apprête à vivre : sa conversion. L’aumônier descend de son estrade et s’installe dans un face-à-face éclair. « Tu n’agis sous la contrainte de personne ? » « Non », répond le jeune homme, le corps et la tête inclinés. « Tu connais les cinq piliers de islam ? » « Oui. » « Maintenant, répète après moi. » David ne parle pas un mot d’arabe, mais récite docilement la profession de foi. Il s’applique. Deux minutes plus tard, ce « gaulois » de 25 ans, rebaptisé Mohammed, fait ses premiers pas dans la « grande famille des musulmans ». Il jubile. Le résultat, selon lui, de plusieurs de mois de discussions avec son codétenu musulman. L’envie, aussi, de s’armer de certitudes simples, bien tranchées et surtout de s’assagir : « Je veux me tenir bien, garder patience comme Dieu le demande. » Fin de la « récré ». Dans la bousculade, chacun rejoint sa solitude. Les quelques mètres carrés de sa cellule, dans ce bâtiment B où sont entassés les jeunes gars des banlieues, surreprésentés derrière les barreaux de la maison d’arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine). Comme dans nombre de prisons françaises.
« Intégration à l’envers »
En l’espace d’une quinzaine d’années, c’est peu dire que la population carcérale française a connu un bouleversement radical : alors que les musulmans représentent moins de 10 % de la population française, 50 % des détenus, voire 70 % à 80 % dans certaines maisons d’arrêt proches des banlieues sont de cette confession. Loin devant les autres, l’islam est devenu la première religion carcérale de France. Loin devant les autres, même si les statistiques officielles, elles, restent muettes. Dans cet univers qui rappelle étrangement celui des ghettos noirs américains, les « gaulois » convertis, qui s’émancipent, comme David, par l’intégration fusionnelle à l’islam, sont plutôt l’exception. « Ceux qui embrassent l’islam en prison le font en général pour ne pas se sentir exclus ou par mimétisme », note un policier des renseignements généraux, qualifiant ce phénomène d’« intégration à l’envers ».
La règle derrière les barreaux de Fleury-Mérogis, Fresnes, ou Bois-d’Arcy, c’est plutôt celle-là : entassés entre des murs qui se lézardent, les détenus âgés de 18 ans à 29 ans (souvent majoritaires) nés de père maghrébin et issus de culture musulmane, sont dix fois plus nombreux que les autres. Plus que partout ailleurs dans l’Hexagone, le phénomène « black-blanc-beur » reste un fantasme. Une gifle monumentale pour l’intégration à la française. Plus violente encore pour l’administration pénitentiaire et sa mécanique rouillée, qui, plus que toute autre institution de la République, a dû mettre de l’huile dans ses rouages, déchirer le voile opaque de ses habitudes.
Dans la douleur, à en croire le sociologue Farhad Khosrokhavar. Avec son regard tranchant comme une lame de rasoir, ce professeur de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) décrit les déficiences de prise en charge du rituel musulman : « L’insuffisance de l’armature institutionnelle, voire son insignifiance pour traiter le problème musulman est incontestable », diagnostique t-il. « Je n’ai aucun soutien logistique », témoigne, Abdehlak Eddouck, un des aumôniers musulmans de la centrale de Fleury-Mérogis. En prison, enseigner l’islam semble presque aussi difficile que de le pratiquer : « L’aumônier est un fantôme entre ces murs, pestent, en écho, nombre de détenus de Nanterre, il est toujours trop pressé. »
« Thon, thon et thon »
Farid en sait quelque chose, lui qui n’a jamais rencontré le moindre référent religieux lors de son séjour de neuf mois derrière les barreaux pour un délit qu’il dit n’avoir pas commis. Né à la Martinique dans un milieu de catholiques fervents, ce métis de 29 ans, doux comme un agneau, s’est converti à l’islam à l’adolescence après avoir atterri, avec sa famille, en banlieue parisienne. C’était quatre ans avant de purger sa peine à Bois-d’Arcy. Une blessure qui ne s’est pas refermée : « J’ai beaucoup prié pendant ce temps. Je me disais, Dieu m’éprouve. Le plus dur était de décevoir ma mère et de ne pouvoir pratiquer convenablement ma religion. » Au menu chaque jour de sa détention : « thon, thon et thon », pour éviter d’ingurgiter du porc. « Ma mère apportait des draps pour faire des tapis de prière et il a fallu déchirer la couverture du Coran pour le faire passer en cellule. Auraient-ils fait cela avec la Bible ? »
Pas nécessairement pratiquante, ni assidue dans l’observance des rituels, la population musulmane emprisonnée éprouve néanmoins, de façon unanime, un sentiment d’inégalité, voire d’injustice. L’administration pénitentiaire a dû faire face au problème. A la fin des années 1990, face au vide sidéral qui entoure l’exercice du culte, elle assiste, impuissante et fébrile, à la multiplication des prières collectives sauvages aux fenêtres des cellules, au prosélytisme rampant dans les cellules et dans les cours de promenades. « L’islamisme radical est devenu un phénomène de masse, tranche sans nuance un magistrat de la section antiterroriste du parquet de Paris. Avant, le violeur se faisait casser la gueule. Maintenant, il est récupéré par des individus dotés d’une aura inimaginable. » Du côté des RG, le discours se veut nettement moins alarmiste : « Il faut relativiser ces réseaux islamistes, y déclare-t-on en coulisses. Leurs noyaux actifs recrutent peu en prison. Ces jeunes sont plutôt utilisés pour vol et trafic de faux papiers, mais on ne les retrouve pas au cœur de la machine terroriste. » Selon un récent rapport du même service, véritable radioscopie des fous d’Allah, au sein des 188 établissements pénitentiaires français, moins de 175 individus (sur 64 000) s’adonnent au prosélytisme islamiste, dont une demi-douzaine seulement semblent susceptibles de basculer dans l’action violente. En 2005, les RG n’ont recensé qu’un un peu moins de 200 actes de prosélytisme dans les prisons : appel à la prière collective (30 %), pressions sur les codétenus (20 %), exigences diverses comme l’aménagement de locaux religieux, etc.
Réconcilier la foi et la loi
Un casse-tête tout de même pour l’administration pénitentiaire qui, au-delà de la technique de l’isolement, impossible en termes d’espace, a vite saisi l’intérêt de travailler main dans la main avec les représentants d’un islam considéré comme modéré. L’influent recteur de la mosquée d’Evry (Essonne), proche des autorités marocaines et de l’Arabie Saoudite, Khalil Merroun a, lui, essuyé les plâtres à la centrale de Fleury-Mérogis, un temps gangrenée par l’islamisme radical : « Il y a deux ans, j’y ai trouvé un désert côté religion. Les autres cultes ont peur de partager le gâteau. Seulement, moi, j’ai réussi à créer un vrai dialogue avec les salafistes qui faisaient la prière de façon anarchique. » Ce réconciliateur de la foi et de la loi, comme il se définit lui-même, n’est pas peu fier d’évoquer la guerre des nerfs qu’il aurait remportée contre un système verrouillé à triple tour, pour y introduire de la nourriture hallal, des tapis et des livres de prière. Au compte-gouttes…
Aujourd’hui, seuls trois aumôniers musulmans rémunérés (pour trente catholiques) essaient de répondre aux attentes des milliers de musulmans incarcérés dans les vingt-cinq prisons d’Ile-de-France/Centre. Douze autres le font de façon ponctuelle et bénévole. Mais l’aumônerie musulmane doit aussi, balayer devant sa porte. Ce qui est loin d’être le cas. Minée par des querelles fratricides de plus en plus pathétiques, l’hydre du Conseil français du culte musulman (CFCM) renforce l’image chaotique de l’organisation de ce culte. La priorité : dispenser des formations solides et clarifier le rôle, encore flou, donné aux aumôniers des prisons (au même titre que ceux des hôpitaux, écoles ou casernes). Simples pompiers de l’islamisme radical ? Educateurs ? Prédicateurs ? A la Mosquée de Paris qui dispense, chaque semaine, des cours censés former, en deux ans, des aumôniers, les 20 personnes présentes en ce samedi glacé de février, ont bien du mal à répondre. Quoi de commun entre un imam et un aumônier ? « Leur rôle n’a strictement rien à voir ! », s’emporte un participant. « Il est le même, répond froidement le professeur, apprendre le Coran et le transmettre. » Et surtout refuser de jouer le rôle, taillé sur mesure par les médias, de pompiers de l’islamisme.
Responsable aguerri de l’aumônerie protestante de France, Jean-Marc Dupeux l’explique en une formule : « On n’est pas aumônier antiterroriste comme on pourrait être juge antiterroriste. » Selon l’ancien secrétaire général de la Cimade, cette instrumentalisation reviendrait à trahir cette noble mission qui ne se joue pas sur un terrain politique. « Nous sommes des ni-ni », convient-il. Ni juges, ni surveillants, ni psychiatres. Une oreille pour apaiser la douleur en recueillant la détresse, une parole pour donner un cadre, une respiration.
Fils de leur temps
Une respiration certes vitale pour dénouer l’écheveau des petites rancœurs qui, mises bout à bout, nourrissent les pires frustrations, mais qui n’en demeure pas moins dérisoire. « Un cautère sur une jambe de bois », se désespère un psychiatre de Fleury. « Leur rôle pour apaiser les consciences est quasi nul, mais ne mettez surtout pas cela dans ma bouche ! », entend-on en boucle ici et là, au sein du personnel pénitentiaire. C’est que le nœud du problème se situe ailleurs. A quelques kilomètres des murs de barbelés, dernier maillon d’une chaîne qui a depuis longtemps déraillé : au cœur des banlieues françaises.
« Mauvaises raisons »
Bienvenue à Grigny, dans l’Essonne, un département qui compte de nombreuses conversions à l’islam. Une commune pauvre, peuplée d’immigrés et divisée en deux blocs distincts : Grigny I la Grande-Borne, tristement célèbre depuis une quinzaine d’années, et Grigny II, cité HLM des années 1960 qui va chercher racine dans le Val-de-Seine. « N’oubliez pas Grigny III ! C’est comme ça ici qu’on nomme la prison de Fleury ! », insiste le beau Karim, un des « grands frères » de la cité. Comme lui, de nombreux jeunes ici y ont fait des séjours prolongés ou répétés… De la petite délinquance au crime, la cité est le creuset et le parfait reflet du monde carcéral. Voilà plus de dix ans qu’Amar Henni, ancien éducateur de la ville, arpente cet univers de béton, planté au milieu d’espaces verts trop rares, et dont il connaît chaque recoin. Avec ses embrouilles, ses galères et ses solutions bouts de ficelle. « Ces jeunes, explique-t-il avec tristesse, se sont construits leur propre lecture du monde, ignorant celle de la République. Ils sont les fils de leur temps, plus que de leurs parents, ajoute-t-il, l’œil fermé, pour eux, la religion pose la limite. C’est un échec de nos institutions. » Voilà qui enrage le fougueux Amar, l’inquiète et mobilise en lui la flamme jamais éteinte du militant communiste viscéralement attaché à une certaine idée de la justice et de l’égalité. « Car la politique doit rassembler les gens, or là c’est la religion qui le fait. » La religion encore qui permet de supporter le quotidien, à la Grande-Borne, comme en prison, avec laquelle le cordon ombilical n’est jamais rompu. D’ailleurs, « aujourd’hui, beaucoup de jeunes veulent devenir musulmans pour de mauvaises raisons », confirme Karim. « La foi qui s’empare d’un cœur perdu comme un voleur se barre à corps perdu », écrivait Charles Péguy…
Parangon de justice
Dans les banlieues, comme dans les prisons, leurs miroirs grossissants, l’islam se heurte à un certain nombre de problèmes. A commencer par l’incapacité individuelle et collective de ces jeunes à devenir des citoyens. Moussa, français d’origine camerounaise, en est l’exemple. Ce grand baraqué de 26 ans a déjà passé plus de deux ans et demi derrière les barreaux. En partie pour des délits qu’auraient commis « des frères » qu’il voulait protéger. Mais cela Moussa n’en dira pas un mot, préférant évoquer les raisons profondes de sa conversion à l’islam. « Chez nous, les chrétiens, les parents nous disent “débrouille-toi”. Avec mes sept frères et sœurs, on a manqué de règles. L’islam, que j’ai découvert à 14 ans, m’a apporté cette discipline. » La religion lui enseigne alors « la patience, la solidarité et une certaine éthique ». Plus tard, en prison, des grands frères, « avec qui il n’est pas question de concurrence », lui donnent le sentiment d’appartenir à une communauté effervescente et fraternelle, l’aidant, par le biais de la foi « à croire » en lui. Recroquevillé dans son blouson de cuir, Moussa, toute lueur sarcastique bannie de son visage, évoque les difficultés de la sortie. Son casier, qui lui ferme les portes du monde de l’emploi. « Déjà que c’est dur sans, alors avec », souffle-t-il. Et en revient de façon presque obsessionnelle à l’islam, ce parangon de justice à laquelle il se fie comme pour oublier l’injustice des hommes.
« Pour beaucoup de prisonniers, l’islam correspond à un besoin de se construire un code éthique, avec une insistance sur le respect, le refus de nuire, le refus aussi du mensonge, la quête du droit chemin. Autant de normes que la vie dans les banlieues ne délivre pas » , traduit le sociologue Farhad Khosrokhavar.
Bylal, jeune Laotien élevé dans le chaudron plus tiède du bouddhisme, s’est réveillé, un jour, à l’issue d’une longue phase de coma, hospitalisé derrière les barreaux. Un vol à l’étalage et une course-poursuite avec la police l’avaient catapulté huit mètres en dessous d’un pont. « A cette période, se souvient-il, je faisais des choses malsaines. Je montais sur mes “grandes ailes” pour un rien, j’allumais tout le monde. » Une pratique beaucoup plus assidue de l’islam auquel il s’était converti à l’âge de 12 ans, lui a permis depuis, à l’entendre, de dissiper ce « côté obscur : il m’a donné une personnalité avec des principes. » Et l’a aidé à grandir et à devenir le danseur de hip-hop respecté qu’il est devenu aujourd’hui.
Un état de non-culture quasi absolu
Armés de leur connaissance souvent rudimentaire des textes (« La femme sort de la côte de l’homme, elle n’a pas de cœur », dit Bylal), les jeunes des banlieues (et des prisons) recherchent dans l’islam, ni plus ni moins qu’un code moral, aussi fataliste soit-il, pour briser l’enchaînement de la délinquance. Un moyen, aussi, de dire « merde », par le biais d’une idéologie « simple », aux gens d’en haut, ces « nantis ». De refuser « le culte de l’argent et du profit » qui les a exclus de ses circuits.
C’est tout le problème. « Un amalgame est fait entre banlieue défavorisée et islam, ce qui pousse des “gaulois” à s’en réclamer », regrette le père Thierry David, aumônier à Fleury-Mérogis. En prison, selon lui, le problème serait un soupçon plus poussé : « L’état de non-culture y est quasi absolu. 70 % des détenus sont illettrés et en rupture familiale lourde. Les aumôniers musulmans tentent d’apporter une réponse religieuse à un problème sociologique. Une crise identitaire. Grave erreur ! » C’est en tout cas une question clé : faut-il voir l’islam des banlieues avant tout comme une religion ou une idéologie ?
Un élément paraît déjà certain : sur les cendres du christianisme, la décomposition des mouvements d’extrême-gauche et la dissolution des cultures ouvrières, de nombreux exclus et déshérités de France, y ont trouvé un nouveau cadre moral. « Ma religion, conclut Karim, c’est mon identité. Je suis musulman avant tout. » Faut-il s’en inquiéter ?
Quelques chiffres
Les musulmans qui forment 7 % à 8 % de la population française composent entre 50 % et 80 % des personnes incarcérées. Entre 18 ans et 29 ans, il y a, environ, en prison, neuf fois plus de jeunes issus d’un père maghrébin que de jeunes issus d’un père français. Enfin, les « musulmans » en prison désignent surtout les populations masculines des banlieues (les femmes sont très peu nombreuses), parmi lesquels les jeunes (entre 15 ans et 35 ans) forment la grande majorité.
Source : Farhad Khosrokhavar, l’Islam dans les prisons, Balland, 2004.
Ghaleb Bencheikh dénonce « les imams ignares »
« Des jeunes hommes à l’horizon opaque et qui cherchent leur voie se trouvent entraînés par un phénomène de groupe. La discipline interne à l’islam (interdits alimentaires, prière cinq fois par jour) les séduit. Et certains passages coraniques sont exploités par des prédicateurs et des doctrinaires qui tentent de les instrumentaliser. De nombreux imams ignorants, voire ignares, leur disent en substance qu’ils sont des damnés de la terre, des pauvres dont la rétribution se fera devant Dieu qui les vengera des riches. Malheureusement, l’islam n’a pas encore eu le temps de former des imams gallicans. Dans le même temps, l’œuvre de sécularisation a rendu le vocabulaire de l’Eglise pudique dans sa relation à Dieu. Elle ne parle plus de Dieu mais de transcendance et de spiritualité, tout un vocabulaire un peu incompréhensible pour les jeunes. Les imams eux parlent de Dieu, d’amour, de châtiment, c’est primaire mais plus accessible à leur entendement. Ce qui me paraît plus décisif encore, c’est qu’on leur dit : si tu suis les préceptes coraniques, tu n’auras pas le sida, tu ne te drogueras pas et tu n’iras pas en prison car Dieu est un garde-fou, une balustrade, une balise à nos comportements sur terre, dans un contexte où les aînés juifs et chrétiens vivent dans des sociétés dépravées. De quoi sublimer toutes leurs frustrations par une pratique de la religion ascétique, mécanique, et souvent plus ostentatoire. Un ritualisme desséchant qui n’élève pas nécessairement l’intelligence du cœur et la raison. » Ghaleb Bencheikh est physicien, docteur ès sciences, président de la Conférence mondiale des religions pour la paix, animateur de l’émission Islam sur France 2. Dernier ouvrage paru : la Laïcité au regard du Coran (Presse de la Renaissance, 2005).
Gabriel Mouesca : « La question n’est pas religieuse mais sociale »
– Que vous inspire la surreprésentation des populations de culture musulmane en prison ?
Pour nous, avant d’être des musulmans, ce sont des pauvres. La question n’est donc pas d’abord religieuse mais sociale, car les prisons, depuis une dizaine d’années sont peuplées de jeunes issus de l’immigration et de quartiers eux-mêmes pourvoyeurs de pauvres. Leurs grands-pères furent de la chair à canon, leur père de la chair à patron, les plus jeunes sont devenus de la chair à prison.
– L’institution pénitentiaire s’est-elle bien adaptée à ce phénomène ?
Elle s’y est très mal adaptée. Cela fait à peine deux ans que l’on parle de l’encadrement des musulmans en prison. Qui plus est, la justice n’a réagi que face à la pseudo-radicalisation des détenus. La question de l’islamisme radical est instrumentalisée à des fins politiques. On veut nous faire peur avec le fantasme de « l’islamisation de la société française ». Or, l’activisme des islamistes radicaux en prison est mineur. On n’y fabrique pas les futurs terroristes.
Gabriel Mouesca est président de l’Observatoire international des prisons, ancien détenu libéré après dix-sept ans de détention.
SCHWARZ JENNIFER – Publié le 1 mai 2006 – Le Monde des Religions n°17
Les « pue la haine » se réveillent…
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Je suis tombé à la renverse quand j’ai lu ce commentaire. Ce n’est d’ailleurs pas un commentaire; c’est un appel à la haine, au meurtre, au racisme anti-blancs, au racisme anti-chrétiens, etc…
Ce qui me fait le plus « gerber », c’est que cette ordure (l’auteur du commentaire) ne risque rien… Mais essaye de se planquer derrière un proxy. Inutile, mon pote, tu es déjà repéré… Et oui; nous avons aussi nos spécialistes en la matière…
J’aurai beau le signaler à SOS Racisme, le MRAP, la LICRA et autres, qu’ils ne bougeront pas…
En revanche, ils suivent ce blog; et bien d’autres… A la recherche d’incitation à la haine, au racisme, etc… Vous comprenez maintenant que nous sommes le « gibier » sur nos propres terres?
Il va falloir vite en terminer avec ça. Tout le monde (ou presque) hurle contre cette préférence non-nationale et à ces actes de chasse aux sorcières mais peu bougent. Et bien pour la sauvegarde de NOTRE France, il va falloir le faire.
J’ai déjà mon idée depuis un moment; il va falloir concrétiser tout ça, car c’est de pire en pire. Accepterons nous ces insultes et menaces encore longtemps. Surtout que l’on peut maintenant constater par les propos de haine qui sont proférés que l’islam et la racaille sont étroitement liés (voir le commentaire ci-dessous).
Que l’on arrête de nous prendre pour des cons !
Nous avons accueilli ces gens, en toute quiétude. Mais nous ne savions pas que leurs nichées allaient nous créer tant de problèmes. Ce ne sont pas les parents qui sont responsables: ils ne peuvent plus retenir ces assassins en puissance. L’islamisation et les actions de nos élus dhimmis ont fait le reste. Construisons leur encore des mosquées et des écoles coraniques; allons y.
FDF
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jeanhubertdetarace commented on Et encore un dans les filets !
Allak akbar kous1 muslimpowa , on va tous lé niké sur allah je te jure !
j baiserai ce site de merd juska kil m aime ou k il ferme !
J enkul ton orthaugraffffeu car je nik ta kultur , t’as ka t’intégré à nous , on a konkit ta france qui sentait le rance , la on repeuple avec les notre , on est preske majoritaire (inch’allah ) !
va vite voté sarko ou pour la grosse péroxidée de sa race , ce sera kan meme trop tard , le mrap est dans la place mec !
là j’vai me faire une de té frangine , la pute je l’enkule puis elle me suce sans rancune , les votre ne se respecte pas , pourkoi je lé respecterai , changer vos string contre le hijab et on en reparlera !!!!!!!
on vous a tout appris , il y a 300 an vous viviez dans les grottes , c’est l’islam ki a fait le monde civilisé ke tu le veuille ou non !
tu veux faire un truc intelligent ???????????? incline toi , demande pardon et converti toi bourricot!
ALLAH AKBAR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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