Francaisdefrance's Blog

01/01/2012

On attaque fort…

Bonjour et encore tous mes voeux pour cette nouvelle année.

Remis des bubulles d’hier soir? Parfait. Moi aussi.

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Afin de ne pas perdre la main, intéressons-nous au cas de Forzane Alizza, site de haine qui perdure et dont bon nombre d’entre nous se demande pourquoi il n’a pas subi la censure; car là, c’en est, de l’incitation à la haine. De la vraie, de la pure, de la dure. Pas comme dans ces sites et blogs patriotes que l’on fait fermer car ils osent montrer du doigt la vérité.

Visitez donc ce site purement islamiste-intégriste; allez fouiller dedans, ressortez des preuves (il y en a plein) et n’hésitez pas à dénoncer ce qu’il diffuse en matière d‘appel à la haine, au meurtre, à la propagande anti-chrétienne, j’en passe et des meilleures.

C’est ici que ça se passe: http://www.forsane-alizza.com/

Allez y de bon coeur! C’est inadmissible que ce site nauséabond soit encore vivant sur le NET!

Des sites et blogs patriotes s’intéressent d’ailleurs de près à leur cas. Mais nous aurons l’occasion d’en reparler…

FDF

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En attendant, une pétition a été lancée.
POUR SIGNER   et faire signer   autour de vous  CETTE PÉTITION ET FAIRE BARRAGE à L’INSTAURATION DE LA SHARIA  CHEZ NOUS,  EN FRANCE  à vos claviers et vos stylos pour ÉCRIRE DIRECTEMENT A LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE  ET AU MINISTÈRE DE L’INTERIEUR, CECI EST UN ACTE CITOYEN  IMPORTANT POUR NOTRE AVENIR,  L’AVENIR  DE NOS FAMILLES  DE NOS ENFANTS, DE VOUS,  DE MOI  !!!
JC JC…

http://www.mesopinions.com/Non-a-un-tribunal-islamique-en-France-petition-petitions-4f7e8dcd6c0fe6a56afcfe6bd3658951.html

A l’attention de Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l’Intérieur

Monsieur le Président,

Un site internet islamiste, « Forsane alizza », vient d’annoncer la création prochaine d’un tribunal islamique en France afin, écrivent-ils, de permettre « aux musulmans vivant dans ce pays d’accéder à des jugements tirés du Coran et de la Sounna de la part de savants du haq. » Nous vous demandons de faire interdire ce projet qui contrevient à nos Lois républicaines.
En effet, nous vivons dans un état laïc où la Justice est rendue au nom du Peuple français et non selon les principes d’un ouvrage religieux. L’instauration d’un tribunal religieux parallèle appliquant la charia serait par conséquent illégal et son existence remettrait en cause la validité même des jugements rendus par les tribunaux de la République sur notre territoire.
C’est donc en votre qualité de « garant des institutions »,que nous vous adressons cette requête pour l’interdiction de ce projet de « tribunal islamique » et la préservation de nos Lois républicaines.
Vous remerciant des suites favorables que votre charge vous autorise à donner,
Nous vous prions d’accepter, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments respectueux.

Marc Noé
Responsable de la publication

http://www.legaulois.info/

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11/10/2011

Nous nous sommes laissé islamiser sans trop réagir; Il n’est pas trop tard pour remettre les pendules à l’heure…

C’est vrai. Mis à part les membres de la « Résistance » (ils se reconnaîtront) dont je fais partie (et j’en suis fier), peu d’Occidentaux ont vu arriver le cancer qu’est l’islamisation. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir sans cesse prévenu les populations visées. De nombreux blogs et sites (dont la liste est longue…) ont participé d’arrache-pied à cette mise en garde vitale. Pas mal d’entre vous ont entendu, compris et se sont « ralliés »… Mais pas tous. Fort heureusement, il n’est pas trop tard. Les accablantes preuves de la gangrène islamique sont là, nous le répétons sans cesse. A celles et ceux qui n’ont pas encore compris d’ouvrir les yeux et les oreilles.

Certains blogs, certains sites, ont subi les foudres de la censure de la « bien-pensance »… Ils ont eu affaire à la Justice et ont du fermer leurs moyens de communication… pour mieux renaître de leurs cendres… La pression est omniprésente, mais on fait avec et on se bat chaque jour. La liberté d’expression est bafouée sans arrêt par les dhimmis et les collabos… Sans vergogne aucune.

Je vous laisse lire ce billet de Riposte Laïque fort intéressant et qui devrait vous apporter bon nombre d’éclaircissements. Bonne lecture.

FDF

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L’islam ou le refus de s’assimiler à nos valeurs républicaines..

Un article  daté du 4 octobre 2011 vient de paraître dans Le Monde et qui confirme que l’islam n’est pas soluble dans notre République Laïque.  Cet article intitulé «  Banlieue, islam, une enquête qui dérange  » (1) nous apporte la preuve flagrante et inquiétante que notre  République n’est plus l’exemple auquel se rattache une  partie de la population d’origine  musulmane, mais qu’elle  est devenue un repoussoir.

Nous avons laissé l’islam prendre le dessus  dans des quartiers où il a pu prospérer à cause d’une trop grande concentration de personnes de confession musulmane et nous ne mesurons pas  à quel point cette croyance religieuse  porte atteinte  au vivre ensemble  et s’éloigne de plus en plus de la croyance envers nos valeurs républicaines.

A Riposte Laïque cela fait des années que nous dénonçons la montée du communautarisme musulman et ses pratiques rétrogrades et archaïques contraires à l’intégration et à l’assimilation, démarches indispensables pour se sentir et devenir citoyen Français à part entière.

Le politologue Gilles Kepel avait publié il y a 25 ans une enquête sur la naissance de l’islam en France qui portait le titre révélateur Les banlieues de l’islam et allait préfigurer ce qui se passe aujourd’hui dans des territoires abandonnés par la République et où l’islam s’est implanté avec ses codes, ses rites et ses modes de vie  avec comme conséquence un repli  identitaire et un refus de se fondre dans notre République. Il est revenu revisiter les cités populaires de Seine Saint Denis pour se rendre compte sur place comment avaient pu évoluer ces territoires de la République et comment y vivaient  les habitants.

Deux villes de banlieue parisienne, Clichy et Montfermeil  sont devenues un terreau pour les islamistes et  il sera très difficile de faire machine arrière sauf à repenser entièrement la politique de la ville ayant pour but de renoncer à la ghettoïsation et au regroupement par ethnies de population qui n’avaient pas vocation à vivre ensemble coupé des autres citoyens Français.

Cette politique d’abandon et de renoncement des pouvoirs publics du fait d’une non maitrise des flux migratoires a laissé s’instaurer dans la République  une vie parallèle aux conséquences incalculables sur le plan sociétal et sur le plan soit disant culturel.  La culture de la diversité peut être acceptée, à la condition que celle-ci s’inscrive dans une volonté de s’assimiler au-delà de nos différences en respectant avant tout la culture du pays d’accueil.

Le repli identitaire  a eu pour conséquence de permettre à l’islam de conquérir des territoires livrés à eux-mêmes et sans attache réelle  avec  la population autochtone, malgré la volonté des élus d’en faire des citoyens républicains.

Dans son article l’auteur tente d’expliquer le repli communautaire de la façon suivante :

« Le sentiment de mise à l’écart a favorisé une « intensification » des pratiques religieuses, constate Gilles Kepel. Les indices en sont multiples. Une fréquentation des mosquées beaucoup plus régulière – les deux villes (60 000 habitants au total) comptent une dizaine de mosquées, aux profils extrêmement variés, pouvant accueillir  jusqu’à 12 000 fidèles. Une pratique du ramadan presque systématique pour les hommes. Une conception extensible du halal, enfin, qui instaure une frontière morale entre ce qui est interdit et ce qui est autorisé, ligne de fracture valable pour les choix les plus intimes jusqu’à la vie sociale. »

Dans ces deux villes nous avons constaté depuis les années 1990 à une réislamisation culturelle laquelle a creusé de plus en plus un fossé avec  la population locale. Par exemple les enfants d’origine musulmane ne fréquentent plus les cantines scolaires, car celles-ci ne proposent pas de halal.

Les pouvoirs publics ont laissé la police religieuse démanteler les réseaux du trafic de drogue  dure ou tenter de le faire, qui a laissé place au trafic de cannabis,  et comme l’explique Gilles Kepel  ce combat contre la drogue dure a  pu offrir «  une légitimité sociale et rédemptrice » à l’islam.

Les prières dans les rues , le port du voile intégral sont autant de manifestations qui prouvent que les islamistes veulent s’en prendre à notre modèle de civilisation et qu’ils testent en permanence notre résistance à leur offensive à laquelle nous devons répondre par la fermeté et  la détermination à ne pas leur céder un pouce de terrain  en leur faisant comprendre que les valeurs fondamentales qui font l’essence même de notre République ne seront jamais négociables.

La limite de l’analyse de Gilles Kepel, c’est qu’il se refuse à voir que l’islam ne cherche pas l’assimilation, mais bien au contraire la conquête de nouveaux territoires ou les valeurs de la République seront remplacées par les préceptes de la charia ou cela sera possible de l’imposer.

Malika Sorel, sociologue et membre du haut Conseil à l’intégration dans son livre « Le langage de la vérité »paru aux Éditions Mille et une nuits en avril 2011 estime que  sur  « l’intégration la France a fait trop de concessions et qu’il faut «  rompre avec l’idéologie victimaire » en matière d’immigration.

Elle dit aussi  sur l’intégration :

« L’insertion, c’est l’obligation de respecter les normes collectives d’une société, les règles du “bien-vivre ensemble”, même si l’on ne partage pas la même culture. C’est ce que font les expatriés français à l’étranger, par exemple. L’intégration, c’est plus profond : c’est le fait de se sentir concerné par une communauté de destin avec les Français. Cela se traduit, concrètement, par la transmission à ses propres descendants des fondamentaux qui composent le noyau identitaire français, ce que l’on nomme le legs ancestral. C’est un long processus qui, lorsqu’il réussit, aboutit à l’assimilation, concept qui a été victime d’un procès en sorcellerie tout à fait injustifié ! […]

Sous la pression d’une minorité “bien-pensante”, nos dirigeants, droite et gauche confondues, ont renoncé à transmettre à ces populations les codes indispensables à leur intégration. Nous laissons s’implanter en France des communautés revendiquant des privilèges et s’excluant elles-mêmes de la nation. Ce qui, finalement, ne satisfait personne : ni les immigrés, convaincus qu’ils sont discriminés parce qu’on le leur répète, ni les Français, qui souffrent de ces désordres ».

Elle dit également que «  L ’État accorde la nationalité française à des personnes dont il n’est pas certain qu’elles soient véritablement intégrées ». Je rajouterai pour ma part que pour pouvoir s’intégrer, il faut en avoir le désir.

Elle affirme aussi pour répondre à nos élites de gauche bien-pensantes :

«  L’octroi de la citoyenneté française doit venir valider la réussite du processus d’intégration, qui conduit à l’assimilation. Prétendre que l’on peut être français sans être porteur de l’identité française est mensonger, comme il est mensonger d’affirmer qu’octroyer le droit de vote aux étrangers favoriserait leur intégration. Le taux d’abstention est extrêmement élevé parmi les populations issues de l’immigration ».

Je rejoins sur bien des points l’analyse de Malika Sorel, qui ne peut pas être soupçonnée d’être raciste, d’avoir compris que de vouloir être  Français cela se méritait et que d’en accepter les valeurs essentielles en était indissociable.

Ce qui n’est nullement  l’objectif que s’est assigné l’islam dans les sociétés occidentales ou elle s’appuie sur les immigrés de confession musulmane pour propager son idéologie rétrograde et ségrégationniste.

Il faut avoir conscience que les musulmans ne sont pas venus pour s’intégrer dans la société européenne (2). Leur objectif est la transformation de l’Europe en terre d’islam où seule la charia, la loi de l’islam, sera appliquée, et la France n’échappe pas à ce funeste dessein.

Khomeiny l’a formulé sans ambigüité :

« Gouverner le monde est le but de l’islam. »

Cette déclaration pourrait être confirmée par tous ceux qui connaissent l’islam. Bassam Tibi, orientaliste et homme scientifique germano-syrien ajoutait :

«Partout, où vivent des musulmans, l’Islam se proclame l’unique propriétaire  légitime (les avis dissidents ne sont pas valides).»

Quand est- ce que nos Gouvernants  en prendront réellement la mesure  et quand est ce qu’ils oseront imposer à ces idéologues islamistes la limite qu’ils ne doivent pas dépasser  pour éviter que nous en arrivions à des affrontements communautaristes?

Nous devons absolument reconquérir les territoires délaissés par la République en offrant à ces populations  un avenir et un destin commun qui permettra que celles-ci  ne réfugient pas dans l’obscurantisme négation même du vivre ensemble au-delà de nos différences.

Fabrice LETAILLEUR

Source: http://ripostelaique.com/

27/07/2011

En France, la délation est de bon ton… A la grande satisfaction des autorités.

Il y a « propos racistes » et « propos racistes ». C’est selon l’impact supposé et la « personnalité » de l’auteur… Si c’est un Français de souche, il est certain qu’il va faire l’objet d’une « attention particulière » et certainement se retrouver devant la justice.

Si c’est un « pauvre jeune issu de l’immigration », on ne va pas l’ennuyer encore plus. De toutes façons, c’est devenu une espèce protégée qui n’arrive pas à s’intégrer (il est obligé de brûler des voitures, de violer, voler et j’en passe, pour se faire remarquer aux yeux de cette société qui ne reconnait plus ses enfants) et de toutes façons, il n’est pas solvable en cas d’amende…

Mais bon; il est triste de constater cette délation envers ceux qui essaient de préserver leur Patrie. On croirait entendre venir des bruits de bottes que l’on souhaite tous oublier…

FDF

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8’000 signalements de propos racistes en 2010 sur le web français !

L’auteur du massacre en Norvège diffusait des propos extrémistes sur internet. Il avait publié un manifeste de plus de mille pages contre l’islam et le marxisme. Il n’était pourtant pas connu des services de cybercriminalité. En France, de tels propos peuvent être dénoncés par les internautes. Leurs auteurs sont ensuite surveillés par  une section spécialisée de  la police judiciaire, qui mène une enquête pour savoir si ces personnes risquent de passer à l’acte.

En 2010, la police judiciaire a reçu 8’000 signalements de propos racistes ou xénophobes sur sa page dédiée. Pour traiter un cas, les enquêteurs font d’abord une copie d’écran du contenu dénoncé, pour garder une preuve. Ils mènent ensuite des recherches « en sources ouvertes », sur internet. Ainsi, la commissaire Adeline Champagnat, qui est en charge de la section, a confié à l’AFP se rappeler d’un auteur de commentaires racistes qui publiait des petites annonces pour acheter une arme. Il avait aussi laissé sa photo en ligne sur un site de rencontre. Toutes ces informations permettant de cerner le personnage sont accessibles librement. Si les investigateurs ne parviennent pas à en apprendre plus sur internet, ils lancent une enquête préliminaire.

L’an dernier, la page Internet-signalement.gouv.fr a permis au total 80’000 signalements de contenus illicites. 57% concernaient des escroqueries, 25% de la pédopornographie et 10% des contenus xénophobes ou racistes. Le reste se partage entre des cas divers, avec seulement 3% de dénonciations infondées.

Source: http://www.ceriseclub.com/

04/12/2010

Eric Besson a décidé, vendredi 3 décembre, d’engager la bataille contre WikiLeaks!

L’action de Besson contre l’hébergeur de WikiLeaks constitue une « situation inédite »

La « voix de son maître »… Sarkö se mêle des présidentielles en Côte d’Ivoire. A peine nommé, Besson emboîte le pas et celui des Etats Unis… Il est vrai que le peuple risque d’apprendre de vrais informations. Et là, le risque est majeur. Les sièges éjectables sont amorcés et ce n’est pas le moment, vraiment pas: 2012, c’est demain. Donc, « on » préfère prendre les devants… On « serre les fesses », semble t’il.

FDF
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Après les Etats-Unis, le ministre de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Eric Besson, a décidé, vendredi 3 décembre, d’engager la bataille contre WikiLeaks, en étudiant les recours possibles contre l’hébergement en France du site qui a « violé » le secret diplomatique en publiant, depuis le 28 novembre, des centaines de documents confidentiels américains en collaboration avec Le Monde et d’autres grands titres de la presse mondiale. Le ministre de l’économie numérique a ainsi chargé, dans une lettre, le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) de lui indiquer « dans les meilleurs délais possibles quelles actions peuvent être entreprises afin que ce site Internet ne soit plus hébergé en France« . Dans la foulée, l’hébergeur OVH a annoncé, dans un message sur le forum de sa société, sa décision de « saisir le juge en référé afin qu’il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français ».

« Une situation inédite« , ont estimé les avocats Anthony Bem et Etienne Papin, spécialisés en droit des nouvelles technologies, qui reviennent sur les moyens légaux dont pourraient disposer le ministre et les services de l’Etat pour faire interdire l’hébergement de WikiLeaks par la société roubaisienne OVH et d’autres hébergeurs sur le territoire français.

  • La démarche entreprise par le ministre Eric Besson est-elle courante ?

Non, selon Me Etienne Papin, qui estime que « ce n’est pas tous les jours que le ministre s’interroge sur la légalité d’un site et saisit le CGIET ». Selon l’avocat, la question se pose de savoir pourquoi le ministère demande « un conseil juridique » au CGIET, qui « a des fonctions uniquement consultatives et est chargé dans certains domaines technologiques de formuler des avis pour les pouvoirs publics ». « Ce n’est pas totalement illogique », commente-t-il, bien que « curieux », dans la mesure où le CGIET réalise davantage des enquêtes de fond, sur la durée.

Circonspect sur l’issue de la démarche du ministre, Me Anthony Bem y voit toutefois des aspects politique et juridique positifs. « C’est positif de faire avancer le débat politique sur la question de la responsabilité sur Internet et de la responsabilité des sites, car il y a un grand contentieux et un défaut de règles légales, un vide juridique. Il faut organiser et fixer les procédures », estime-t-il.

  • De quels moyens légaux dispose le ministre ?

« A minima, le ministre dispose des mêmes moyens que tout un chacun, particulier ou entreprise, qui, par la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004, permet de notifier à l’hébergeur le caractère illicite du contenu et demander le retrait« , en faisant une requête auprès du président du tribunal de grande instance, explique Me Papin. « En tant que prestataire technique, OVH n’est pas responsable juridiquement du contenu des sites », précise Me Bem.

Selon l’article 6 de la LCEN, le seul à traiter de la question de la responsabilité des sites, « il y a un distinguo entre hébergeur et éditeur pour dire si un site est responsable ou pas », explique Me Bem. « Dans la jurisprudence, l’éditeur est identifié comme l’auteur du contenu, alors que l’hébergeur est le prestataire technique. Ce sont deux notions très importantes : l’éditeur est responsable automatiquement de plein droit et l’hebergeur a, lui, une responsabilité atténuée : il ne devient responsable qu’après avoir reçu notification de retrait qu’en bonne et due forme », précise-t-il. La notification doit comporter des indications très précises, telles que l’URL des pages litigieuses, la nature des propos litigieux, le nom de la victime et le fondement légal.

« Ce n’est qu’après avoir reçu notification de retirer un contenu et n’avoir rien fait dans les quarante-huit heures que l’hébergeur est tenu responsable », conclut Me Bem. « Quasi quotidiennement, des hébergeurs reçoivent des notifications. Généralement, ils ne se posent pas de questions et assurent le retrait pour ne courir aucun risque », note Me Papin.

  • Pensez-vous qu’une action puisse être engagée contre le site WikiLeaks sur la base des qualifications avancées par Eric Besson dans sa lettre au CGIET ?

« A ma connaissance, la violation du secret en France concernant un étranger ou un autre Etat ne constitue pas une infraction pénale », estime Me Bem. Par ailleurs, « la qualification de ‘site Internet criminel’ n’existe pas en tant que telle, seul un contenu pourrait revêtir une telle qualification pénale susceptible d’entraîner des infractions pénales », ajoute-t-il, en précisant qu’une action en justice par une personne privée ou morale est nécessaire au préalable.

Le droit reconnaît tout de même « toute une gamme de contenus illicites : atteinte du droit d’auteur, à la vie privée, diffamation, violation du secret… », note Me Papin. Toutefois, pour juger du caractère illicite des contenus trouvés sur WikiLeaks ou de l’existence d’une infraction pénale au sens du droit pénal français, il faudrait analyser l’intégralité du contenu. En règle générale, note-t-il, « il n’est pas difficile de trouver une infraction pénale comme la mise en danger de la vie d’autrui »

Suite et source: http://tinyurl.com/32bm625

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Merci à JJ pour l’info…

10/10/2010

Webmasters, blogueurs, c’est pour vous…

A méditer…

FDF

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Bit.ly menacé par le respect de la Charia imposé aux noms de domaine libyens

La pérennité des services utilisant une extension de nom de domaine en .ly pourrait être remise en cause. En effet, l’extension .ly est le domaine de premier niveau de la Libye. Or, le bureau d’enregistrement conditionne l’attribution de cette extension au respect de la loi libyenne et de la doctrine islamique. Or, Bit.ly, un service spécialisé dans les URL raccourcies, a forcément réduit un jour une URL allant à l’encontre de cette doctrine.

L’émergence des services de micro-blogging, dont Twitter est sans aucun doute le représentant le plus connu, a donné naissance à une pléthore de services permettant d’échapper à la limite imposée de 140 caractères par message. Ainsi, un site comme TwitLonger permet aux internautes d’écrire des messages beaucoup plus longs. Les services d’URL raccourcies quant à eux sont très appréciés pour réduire la longueur de certaines adresses Internet.

Évidemment, ces nouveaux outils ont engendré de nouvelles problématiques et de nouveaux défis. Par exemple, la fermeture d’un site spécialisé dans les URL raccourcies pose la question de la pérennité des liens générés par ce service. L’accès aux « vrais liens » est alors compromis, ce qui peut avoir diverses conséquences plus ou moins lourdes. Une URL peut également favoriser la propagation de menaces informatique, dans la mesure où l’identité réelle du lien n’est pas connue immédiatement.

Mais ces deux cas de figure sont loin d’être les seules menaces planant au-dessus des services d’URL raccourcies. D’autres considérations, beaucoup plus inattendues, peuvent entrer en ligne de compte. Et avoir un impact terrible sur l’avenir d’un site web. C’est ce qu’a pointé du doigt Mike Masnick, dans un billet consacré au site Bit.ly et – plus généralement – à tous les sites utilisant une extension de nom de domaine en .ly.

En effet, l’extension de nom de domaine .ly est le domaine national de premier niveau réservé à la Libye. Dans son règlement, le bureau d’enregistrement en charge de l’attribution des noms de domaine du territoire libyen interdit aux sites utilisant une extension en .ly d’aller à l’encontre des préceptes de la Charia, la doctrine islamique. C’est la disposition 4.2 du règlement.

« Les noms de domaine ne doivent pas contenir des mots, phrases ou abréviations obscènes, scandaleux, indécents ou contraires à la loi libyenne ou à la morale islamique« . Cela pose évidemment un problème pour un service comme Bit.ly. Très populaire chez les utilisateurs de Twitter, il est très vraisemblable qu’un internaute a déjà utilisé ce service pour réduire une URL qui va à l’encontre de la doctrine islamique. Cela peut être un lien menant vers du contenu pornographique ou vers des jeux d’argent.

Toujours selon Techdirt, il semble que les autorités libyennes ont commencé à réagir face à l’utilisation de plus en plus fréquente de leur extension de nom de domaine. Et manifestement, il n’y a pas de coup de semonce, puisque certains sites web utilisant l’extension .ly ont été désinscrits sans avertissement. C’est ce qu’a expliqué le co-fondateur du site vb.ly à la BBC.

À l’heure actuelle, Bit.ly dispose d’une autre version de son service : j.mp. Cette extension de nom de domaine, .mp, est le domaine national de premier niveau appartenant aux Îles Mariannes du Nord, un archipel situé dans l’océan Pacifique. Le service possède aussi un nom de domaine en .tv, qui appartient aux Tuvalu, un archipel également localisé dans l’océan Pacifique.

À ce sujet, il faut rappeler la mésaventure de TF1 avec son site Wat.tv. L’an dernier, au printemps, le site fut indisponible pendant quelques jours, suite à un souci avec le renouvellement de son nom de domaine. À l’époque, TF1 avait qualifié l’incident de grave, « totalement indépendant de Wat et de TF1« .

Nous avions alors pointé du doigt le risque choisi par TF1 de confier l’avenir de sa marque (Wat.tv), et donc son avenir commercial, au bon vouloir d’un petite île dont l’existence est aujourd’hui menacée par le réchauffement climatique. Une disparition qui poserait la question de la pérennité des noms de domaine créés en son nom. Une stratégie d’autant plus risquée que TF1 cherche à faire converger ses activités audiovisuels avec sa présence sur Internet.

Enfin, l’affaire donne une résonance particulière à la décision du Conseil constitutionnel qui a décidé mercredi d’annuler la loi sur l’octroi des noms de domaine français. Le Conseil a en effet reproché au législateur de ne pas avoir garanti le respect de la liberté d’expression dans les conditions imposées à l’octroi des noms en .FR. Le Parlement croyait sans doute que ça allait de soi, mais les sages ont rappelé qu’il ne fallait jamais l’oublier.

Source: http://tinyurl.com/37mvjuy