Francaisdefrance's Blog

15/02/2012

Délinquance: tolérance zéro à Saint Nazaire !

Et voilà, une bonne décision ! Qui mérite d’être soulignée. C’est ce qu’il leur faut, à ces racailles; ils ont déjà trop profité d’une certaine forme d’impunité. Ce serait idéal d’étendre cette tolérance zéro à toute la France. Le peuple se sentirait beaucoup plus en sécurité…

Continuons en ce sens.

FDF

.

Les 170 policiers du commissariat de cette ville portuaire de Loire-Atlantique ont pour mission de ne rien laisser passer, de l’incivilité à la sortie du collège au trafic de drogue. Le taux d’élucidation des crimes et délits à bondi.

Le petit matin s’est à peine levé sur la Bouletterie, quartier sensible de Saint-Nazaire engourdi par un vent glacial soufflant du littoral. Deux voitures banalisées viennent de se garer au pied d’une barre d’immeubles en granit grisâtre. Trois policiers des…

Cet article est réservé aux abonnés : Se connecter

Source: http://tinyurl.com/7nmn7vb

09/01/2012

Noël à retardement? L’armement des polices municipales revient sur le devant de la scène.

C’est une blague? Depuis le temps que le peuple réclame plus de sécurité dans les villes… L’aurait on enfin entendu? Il est vrai que sans armes, en face d’une « kala », on a très peu de chances de survivre. 

Bon; ce n’est pas encore fait. Une « promesse », ça peut tenir quatre mois, au moins…

FDF

Photo d’illustration

.

.

L’armement des polices municipales pourrait s’étendre

À l’UMP, les initiatives se succèdent pour réclamer une généralisation du port d’arme pour les «municipaux».

 Alors qu’à gauche, le secrétaire national du PS chargé de la sécurité, Jean-Jacques Urvoas, propose, à titre personnel, de désarmer les municipaux, la majorité pousse les feux pour confier à ces agents, au nombre de 18 000 en France, des pouvoirs renforcés qui les rapprocheraient de la police nationale. À ce jour, les municipaux armés sont déjà au nombre de 7 000, soit environ 40 % de l’effectif.

Le 7 décembre, plusieurs députés UMP, dont des membres de la Droite populaire, ont déposé une proposition de loi pour généraliser la dotation en armes de poing. Elle n’a certes pas été inscrite à l’ordre du jour de la commission des lois, mais elle vient relayer une première tentative dans les rangs de la majorité. En juin dernier, en effet, Bruno Beschizza, le secrétaire national de l’UMP chargé de l’emploi des forces de sécurité, avait déjà émis publiquement le souhait que l’armement des polices municipales devienne la règle. Avant que l’Association des maires de France ne vienne contrecarrer ce projet, en objectant que toutes les villes n’avaient pas les mêmes besoins ni les mêmes budgets.

Faut-il aller jusqu’à imposer l’armement pour tous les policiers? De nombreux responsables au ministère de l’Intérieur considèrent que les grandes agglomérations sont davantage concernées que les petites par la question des armes. La Place Beauvau a les yeux rivés sur Marseille notamment, où les récentes bouffées de violence imposent une mobilisation tous azimuts des forces de sécurité.

Dans la Cité phocéenne, le député UMP Renaud Muselier milite désormais ouvertement pour l’armement des municipaux. La ville va recruter 100 agents de plus pour étendre, dans un premier temps, les plages horaires des patrouilles. Et son maire Jean-Claude Gaudin, qui a toujours refusé d’armer ses agents, ne se déclare plus hostile au principe de l’armement. «Il évolue, comme sur la vidéoprotection qui va prendre un tour concret, avec l’implantation de 1 000 caméras d’ici à la fin 2013», se félicite un haut fonctionnaire à la préfecture des Bouches-du-Rhône. M. Gaudin ira-t-il jusqu’au bout?

Concertation avec les élus

En tout état de cause, la réforme des polices municipales reste un sujet délicat. Le Conseil constitutionnel avait désavoué le gouvernement en censurant, le 10 mars dernier, deux dispositions de la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi), censées renforcer les pouvoirs des policiers municipaux. Les Sages semblaient critiquer une forme de désengagement de l’État sur certaines missions de sécurité.

La concertation avec les élus est donc plus que jamais nécessaire. Dès cet été, Claude Guéant a ainsi mis en place une commission consultative des polices municipales, dont l’ancien ministre UMP Christian Estrosi a été élu président. L’hôte de Beauvau a, par ailleurs, publié mercredi dernier un décret relatif aux conventions que scellent les communes avec les préfets pour mieux coordonner le travail des municipaux avec celui de la police d’État.

Christian Estrosi y voit «une première étape dans le renforcement de l’action des polices municipales». Le maire de Nice, qui a fait de sa ville une vitrine de la police municipale armée, appuyée par une vidéosurveillance dernier cri, travaillant main dans la main avec les «nationaux», assure que le décret sur la coordination des polices en France «instaure un diagnostic local de sécurité qui permettra, en fonction des particularités de la commune, de déterminer plus précisément la nature et les lieux d’intervention de la police municipale et de la police nationale, et ainsi, de renforcer les modalités opérationnelles d’une collaboration efficace».

La question des armes sera étudiée au sein de cette commission, dans un groupe spécialement composé pour en débattre, parallèlement aux questions de statut. Mais la puissante Association des maires de France se montrera vigilante.

Source: http://www.lefigaro.fr/

08/01/2012

1 246 voitures brûlées l’année dernière. Et cette année? On entre dans le livre des records?

Le gouvernement ne veut pas nous donner les chiffres des « festivités » de la Saint Sylvestre. Ben on se débrouille autrement. Les médias sont moins chiches en divulgations; malgré les consignes…

Pourquoi nous cacher la vérité? Nous vivons dans un pays sécurisé ? A d’autres… Les vrais chiffres vont tomber. Ce qui suit vient de Toulouse; rien qu’à Toulouse…

« De mon temps », on faisait péter quelques pétards, pour s’amuser; rien de grave… Maintenant, les villes se mettent en concours au nombre de voitures brûlées. Mais ce ne sont plus les mêmes « jeunes » qui s’amusent…

FDF

.

« La Dépêche » s’est procuré le nombre des voitures brûlées tenu secret par le ministère de l’Intérieur. À Toulouse, Blagnac, Colomiers et Tournefeuille, 1 246 voitures ont été calcinées en 2011. Un chiffre en baisse par rapport aux années précédentes

C’est un chiffre qui donne toujours le vertige et traduit un phénomène qui est encore loin de disparaître. À Toulouse, Blagnac, Colomiers et Tournefeuille, 1 246 voitures ont brûlé en 2011. Un chiffre maintenu au secret, selon les directives du ministère de l’Intérieur, mais que nous nous sommes procuré.

Recensée dans la colonne violences urbaines, cette statistique est en baisse par rapport aux années précédentes. En 2009, 1 900 véhicules avaient été la proie des flammes sur le même périmètre contrôlé par la police nationale. Entre 2005 et 2008, des records avaient été établis puisque la barre des 2 000 avait été franchie durant ces années. En 2011, c’est en janvier et en juillet que ces autodafés ont été les plus nombreux. À l’inverse, les mois de septembre et octobre (160 voitures brûlées pour ces deux mois), enregistrent les données les plus basses. Tous ces chiffres prennent en compte la destruction des véhicules également par propagation des flammes. Lors de la nuit du Nouvel An, 28 voitures ont été brûlées entre le 31 décembre et le 1er janvier. En revanche, près de la moitié de ces voitures a brûlé par contagion du feu.

Derrière ces incendies criminels se cachent différentes motivations : arnaque à l’assurance, vengeance, geste gratuit, phénomène isolé ou malfaiteurs désireux d’effacer des traces après un casse ou un cambriolage. Mais difficile d’y voir très clair. Car la résolution de ces affaires s’avère très compliquée. Dans les quartiers, où la mise à feu pour des histoires de règlement de comptes est fréquente, les enquêteurs sont confrontés à la loi du silence. En centre-ville, le geste isolé d’un désespéré éméché ou d’un amoureux éconduit, a déjà donné lieu à des incendies improvisés. Les secteurs les plus exposés ne sont pas toujours ceux que l’on croit même si les cités populaires concentrent toujours plus de faits. Enfin, pour les victimes, ces actes criminels sont souvent le début d’un long parcours du combattant pour obtenir auprès des assurances le remboursement de leur bien.


Hausse des cambriolages

De +20 à +30 %,ils ont nettement progressé à Toulouse ces derniers mois de 2011. Un phénomène également constaté dans les zones périurbaines. Solitaires ou équipes organisées, une multitude de profils émerge et s’engouffre dans ce qui est devenu le fléau de l’année. En revanche, les vols de voitures et les vols roulotte sont en baisse, par rapport à l’année 2010.

Source: http://www.ladepeche.fr/

06/01/2012

Et encore une augmentation concernant la répression des délits routiers !

Payez, bonnes gens, payez! Voir: http://tinyurl.com/7958nw4

Si notre gouvernement a décidé une plus forte répression (financière) des délits routier, c’est uniquement car il s’intéresse à votre sécurité. Et également car il n’y a pas eu de vrai hiver, avec neige, verglas et tout. Vous êtes trop sortis sur les routes, voulant profiter d’une saison trop douce. Saleté d’hiver qui n’a pas tenu ses promesses!

 Je parie qu’il y en a qui ont pensé à autre chose: renflouer les caisse de l’Etat, par exemple. Franchement; est-ce que c’est le genre de la maison?

Bande de médisants…

FDF

.

+14,6% tués sur les routes en décembre

Le nombre de personnes tuées sur les routes de France métropolitaine en décembre a augmenté de 14,6% par rapport à la même période en 2010, avec 338 morts contre 294, a annoncé aujourd’hui la Sécurité routière, qui lie ce résultat « médiocre » à « la douceur de cette fin d’année ».

Sur l’ensemble de l’année 2011, 3970 personnes ont perdu la vie sur la route, un nombre en très légère baisse par rapport à l’année précédente (-0,55%, 22 vies sauvées), avait annoncé hier soir le délégué interministériel à la Sécurité routière, Jean-Luc Névache.

« Décembre apparaît comme un mois médiocre dont les résultats s’expliquent en bonne partie par la comparaison avec ceux exceptionnels de décembre 2010, mois particulièrement hivernal (le plus froid depuis 1963) avec des successions d’épisodes neigeux très propices à la baisse de la mortalité routière. La douceur de cette fin d’année a au contraire incité de nombreux usagers à circuler, notamment à deux-roues », explique la Sécurité routière.

Sans ce mois « médiocre », la mortalité routière annuelle aurait pu atteindre un plus bas exceptionnel, précise-t-on de même source: « en année glissante, le nombre de personnes était ainsi, fin novembre, en baisse significative (de 1,9%, soit -76 tués) par rapport à la même période, un an auparavant. Avec 3.927 tués, il était à son plus bas niveau depuis l’immédiat après-guerre ».

Source: http://www.lefigaro.fr/

24/12/2011

Marseille: un bon nettoyage des écuries d’Augias s’impose…

Ce n’est plus la police, qu’il faut faire intervenir là-bas; c’est la Légion… Terminé de compter les points. 

FDF

.

Lundi dernier, le corps d’un homme, touché d’une balle en pleine tête, est retrouvé carbonisé dans une voiture sur un parking de Septèmes-les-Vallons, en banlieue de Marseille. Cette pratique consistant à faire brûler une victime dans son véhicule pour effacer toute trace exploitable avait été rodée par Farid Berrhama, dit «le Rôtisseur», un caïd de l’étang de Berre retrouvé criblé de balles en 2006.

À l’été, une mini-Saint-Barthélemy avait partiellement décapité le milieu. Le 20 juillet notamment, Roland Gaben, surnommé «le Caïd du Panier», 46 ans, était occis par quatre inconnus encagoulés, alors qu’il circulait à scooter non loin du domicile de sa compagne, dans un quartier résidentiel proche de l’hôpital Nord. Neuf jours plus tard, Souhel Hanna-Elias, 55 ans, une «figure» fichée au grand banditisme et ancien lieutenant de Francis le Belge, tombait le 29 juillet dans un cybercafé du centre-ville sous les balles d’un tireur non masqué à moto. L’année avait commencé de façon baroque lorsque, le 27 janvier, trois hommes furent tués et deux blessés, dont l’un grièvement, dans une fusillade orchestrée par un commando armé de kalachnikovs et de pistolets automatiques, dans le quartier Sainte-Marthe (nord).

Face à cette épidémie décimant une faune qui n’a pas plus rien à voir avec la pègre des années 1990, les forces de l’ordre ne se cantonnent guère à un simple décompte des points. «Un travail de fond est entrepris pour rétablir de façon visible et efficace la sécurité sur l’ensemble de l’agglomération et en particulier le grand centre-ville, observait jeudi Alain Gardère, préfet de police de Marseille. La lutte entreprise par la PJ en matière de stupéfiants dans près de vingt-cinq quartiers sensibles commence à produire ses fruits. » Selon nos informations, pas moins de 310 armes de tous calibres ont été confisquées dans les cités depuis le début de l’année, dont dix-sept fusils d’assaut de type Kalachnikov. Dans le même temps, près de soixante-dix malfaiteurs, condamnés à des peines non exécutées, ont été interpellés depuis janvier. «Notre volonté, jour après jour, est de vidanger avec méthode la voyoucratie en retirant les petits caïds du circuit et en les frappant au portefeuille », confie un commissaire de terrain.

Depuis septembre dernier, la lutte contre les trafics de stupéfiants s’est accentuée de façon singulière. Au terme de 150 opérations coup de poing, 212 trafiquants ont été appréhendés. Selon un dernier bilan, le «travail en profondeur» que revendique le préfet Gardère s’est manifesté par la saisie de 84 kg de résine de cannabis, 37 kg de cocaïne et environ 500.000 euros en espèces. Jeudi soir, des renforts de police étaient déployés aux abords du quartier endeuillé de la Castellane. Ce grand ensemble, où a grandi Zinédine Zidane, lutte contre la fatalité.

Source: http://www.lefigaro.fr/

Un petit classement des villes de France à éviter? C’est ici: http://tinyurl.com/3ka3qe

11/12/2011

Solidarité totale avec ces policiers qui risquent leur vie à tout moment pour tenter d’assurer notre sécurité !

Quelques jours dans la peau d’un flic de banlieue; impressionnant. Mais ça, tout le monde ne le sait pas.

Il serait bon pour les « bobos-gauchos » qui défendent les  » jeunes issus de l’immigration » de prendre connaissance de ce qui suit…

Et Monsieur Guéant, il sait tout ça ?

FDF

.

Voir: http://youtu.be/g7cwOHU3Aog

Dans l’enfer du 93 : «Moi, flic de banlieue»

Le journal de Christophe D., policier à la BAC de Seine-Saint-Denis.

À l’heure où l’institution policière semble secouée par les scandales à répétition, prise en tenaille entre les affaires de corruption, à Lille comme à Lyon, et la violence de la rue, Le Figaro Magazine a souhaité rendre compte de la réalité des policiers de terrain. Car si la corruption fait tomber les têtes, la violence, elle, ne fait pas de quartier aux hommes en bleu. À Vitrolles, un policier est mort, blessé par balle à la tête à la suite d’une attaque à main armée. À Marseille, comme ailleurs dans les grandes villes de France, les policiers sont en première ligne face à la loi des gangs. Braquages, règlements de comptes et autres guerres fratricides. Pour comprendre cette réalité qui semble parfois sortie de la fiction, Christophe, brigadier-chef engagé au sein de la BAC départementale du 93 depuis sept ans, nous a ouvert les portes de son quotidien. Celui de la BAC. Trois lettres. Une unité: la Brigade anticriminalité. Une mission: la chasse au flagrant délit. Créée en Seine-Saint-Denis le 1er octobre 1971 par Claude Durand, policier et ancien résistant, la Brigade anticriminalité avait pour mission d’offrir une réponse adaptée à une délinquance croissante à la fin des Trente Glorieuses. Quarante ans plus tard, rien n’a changé. Ils sont aujourd’hui près de 3600 policiers en France – dont 80 en Seine-Saint-Denis – chargés, comme Christophe, de traquer la criminalité et les délinquants en tout genre.


Intervention dans un squat à Aubervilliers. Flash-Ball en joue, Christophe D. est là pour assister ses collègues qui viennent d’investir les lieux. (Jean-Pierre Rey)

Le brigadier-chef Christophe sait que lui et ses collègues sont souvent qualifiés de cow-boys, de chasseurs de flag’ ou de têtes brûlées… Et pourtant, il a accepté d’être suivi pas à pas, et durant cinq mois, par le photographe Jean-Pierre Rey. Ce récit extraordinaire est une immersion totale dans le quotidien d’un policier ordinaire. Christophe a accepté de se livrer, de tout nous dire sur sa vie de flic, d’homme, de mari et de père. Il nous a confié ses doutes, ses colères et ses peurs parfois. Salaire, manque de moyens, dangers, le policier pose un regard critique sur son travail. Mais il évoque aussi un métier qu’il vit d’abord comme une passion, parle de son sens du devoir, de son engagement au service de la population, et de ses victoires – certes fragiles – quand l’ordre a été rétabli. Pour des raisons de sécurité, Christophe n’a pas souhaité que son nom de famille apparaisse dans ce témoignage.

La Seine-Saint-Denis, c’est de la bombe!» Ce n’est pas moi, mais Joey Starr, le fameux rappeur du groupe NTM, qui le dit dans l’une de ses chansons. Pour le policier affecté à la brigade anticriminalité du 93 que je suis, c’est en effet de la bombe et ça peut sauter à tout moment. La Seine-Saint-Denis, c’est le département le plus criminogène de France et l’atmosphère y est explosive. Le 93, c’est le très vaste théâtre de nos opérations. Mais ici, le décor n’est pas fait de carton-pâte. La réalité est aussi dure que le bitume des cités que j’arpente sans relâche et souvent aussi grise et triste que le béton de ces barres d’immeubles que l’on finit par connaître par cœur à force de les fouiller. Et puis, il y a l’âpreté de ce quotidien aussi oppressant et écœurant que ces effluves des cages d’escaliers où se mêlent les odeurs de cannabis, d’herbe, de cigarette, d’urine, et où les crachats qui jonchent les halls collent aux semelles, comme le désespoir et la misère se sont agglutinés dans ces murs… pour longtemps, semble-t-il.


Interpellation de trafiquants de drogue présumés à Aubervilliers, en soutien à la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale. Les policiers les suivaient depuis des mois. (Jean-Pierre Rey)

Notre routine n’est pas gaie, mais surtout, elle n’a rien de banal. Notre train-train quotidien, c’est d’abord de l’imprévu. Tout, absolument tout, peut arriver à n’importe quel moment: braquage, règlement de comptes, vol à l’arraché, trafic de drogue, agressions en tout genre. L’inattendu fait partie de nos habitudes. Comme ce soir. Je me prépare à rentrer à la maison après une journée de boulot. Notre supérieur nous annonce un changement de programme: l’équipe est maintenue en place jusqu’à nouvel ordre. Les consignes viennent d’en haut et nous devons attendre de nouvelles instructions. Aucune autre information ne filtre. Le secret est gardé jalousement pour éviter les fuites. C’est certainement une très grosse opération. Ça sent le stup ! Alors, avec les copains de la BAC départementale, on prépare notre matériel: gilets pare-balles, armes à feu, matraques. On se doit d’être prêt pour cette opération dont on ignore tout. Quand on fait ce métier, il faut s’adapter à toutes les situations et à l’imprévu. J’appelle ma femme pour lui dire que je ne serai sûrement pas à la maison ce soir, ni même peut-être demain. Elle est habituée à ce genre de «surprises», ma petite femme. Mais surtout, elle sait. Elle est aussi policier. Alors, elle s’inquiète et me couvre de recommandations. «Fais attention à toi. Mets bien ton gilet…» (pare-balles, bien sûr.) Elle a évidemment bien moins peur d’un rhume que d’une balle perdue.

Mardi 6 septembre. Il est 20 h. On attend. Des heures durant.

Chacun s’occupe comme il le peut. Entre deux cafés, on discute de tout et de rien. Et puis, à minuit, ça bouge. Une réunion est organisée avec toutes les équipes mobilisées. Les policiers des stups sont présents. Le plan est précis, détaillé et très bien pensé. Ceux de la sûreté publique ont travaillé des mois durant sur cette affaire: enquêtes, planques, surveillances, écoutes, vérifications des informations. Je retiens avec attention les explications, les positions à tenir… Pas question pour moi de commettre la moindre erreur au risque de faire capoter l’opération et de ruiner tous les efforts de mes collègues. Les officiers nous détaillent le plan d’action. Le mot est lâché: c’est un go-fast en flag. Je le pressentais. Un go-fast, c’est un procédé prisé par les gros dealers et qui consiste à acheminer des cargaisons de drogues à bord de très grosses cylindrées. La méthode employée par les trafiquants est toujours la même. Le convoi est composé de deux voitures roulant à très vive allure. La première reste en tête et sert d’ouvreuse. Il s’agit en fait de repérer tout contrôle ou barrage de policiers. Le deuxième véhicule est chargé, lui, de transporter la marchandise. Ces convois remplis à bloc peuvent faire transiter à travers les frontières des centaines de kilos de substances illicites en quelques heures seulement. Mais pas cette fois. On sera là.

Il est 3h du matin. C’est le moment d’y aller.


Menottes aux poignets, un membre d’un gang de dealers est placé en garde à vue. La BAC a saisi 60 kg de drogue. (Jean-Pierre Rey)

Pas de place pour la fatigue, le stress ou le doute. Un seul objectif: la mission. Chacun sait ce qu’il doit faire. Le dispositif mis en place autour de cette cité d’Aubervilliers est impressionnant. Plusieurs véhicules dont trois fourgons d’interpellation. J’ai de la chance, je suis placé aux premières loges en me retrouvant dans le fourgon de tête. Mais j’ai aussi une grosse pression sur les épaules. Tout va très vite. Le trafiquant arrive, chargé de sacs volumineux et je le plaque au sol sans même lui laisser le temps de mettre un pied dans l’immeuble. C’est pour vivre des moments comme ceux-là que je me suis engagé dans la police. Maîtriser, menotter un trafiquant de drogue en plein flagrant délit.

L’individu est plaqué au sol, il a sur le dos un sac rempli de drogue. Je lis dans ses yeux le désarroi et la stupeur. Son regard semble me dire: «Waouh! Mec, je t’attendais partout, à tout moment. Mais certainement pas là.» Mener à bien une telle mission relève du défi. Car, à ce niveau-là du business, les gens à la tête de ces réseaux sont très organisés. Ils ne font rien au hasard. Méfiants et excessivement prudents, ils s’appuient sur un système de protection et de surveillance très élaboré autour de la cité. Leurs hommes font des rondes en voiture ou à moto, des guetteurs à pied donnent l’alerte au moindre mouvement suspect. Tout un stratagème qu’il nous faut déjouer avant d’arriver jusqu’à eux. L’interception de ce go-fast à Aubervilliers, c’est l’une de mes plus grandes fiertés. Une belle affaire menée de concert avec plusieurs services. Nous avons fait, en quelques minutes, plusieurs arrestations, saisi 40 kilos d’herbe, 10 kilos de résine de cannabis, de l’argent liquide et une arme à feu.

Mercredi 7 septembre. Très mauvaise journée pour ce réseau, qui a perdu en quelques minutes près de 400.000 euros et quelques années de liberté. Mais j’ai précisément choisi ce métier pour mettre des «vilains» hors d’état de nuire. Cette opération m’a valu quelques cernes. Entre les interpellations, les perquisitions, et les rapports, j’ai travaillé 24 heures sans m’arrêter. Mes collègues également. Ce soir, je suis ravi. J’aurai une belle histoire de méchants jetés derrière les barreaux à raconter à mes enfants.

Vendredi 9 septembre. La journée commence plutôt bien.


Un voleur venait d’arracher le collier en or d’une passante qui rentrait chez elle à Aubervilliers. (Jean-Pierre Rey)

On se retrouve avant la prise de service avec les collègues autour de la machine à café. On se refait le film de l’opération go-fast à Aubervilliers. On se délecte des détails et on raconte pour ceux qui n’étaient pas là. On échange nos impressions. Heureusement que nous avons parfois de belles affaires comme celle-là, qui remontent le moral de l’équipe et compensent nombre de journées faites parfois de frustrations. Notre quotidien, c’est surtout un concentré de haine. En Seine-Saint-Denis, les violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ont augmenté de 10 % en une année. Le message est clair: nous ne sommes pas les bienvenus dans les cités. Mais ce n’est pas bien grave. À la BAC, on est sans complexe et on s’impose. On va absolument partout. La particularité de nos services, c’est le refus de ces zones dites de non-droit. C’est un concept que nous avons banni. J’ai commencé ma carrière en 1995, à l’école de police de Reims. Les autorités de l’époque considéraient certains quartiers difficiles comme impraticables pour les policiers.


Envoyée sur place en urgence, la BAC l’a rapidement identifié puis interpellé. (Jean-Pierre Rey)

Nos supérieurs nous interdisaient formellement d’y aller pour ne pas provoquer et engendrer plus de problèmes. Je n’ai jamais pu accepter cette logique. Battre en retraite face à la délinquance, c’était difficile à digérer pour le jeune policier en devenir que j’étais à l’époque. C’est une aberration pour notre métier et un choix contre-productif. À Reims, la violence s’est depuis propagée au-delà des quartiers populaires pour arriver jusque dans le centre-ville. Après l’école de police, j’ai été affecté au commissariat de Stains. C’était mon tout premier poste. Je me changeais dans des Algeco. C’est là que j’ai appris à travailler avec pas grand-chose. On avait de vieilles machines à écrire et pas assez de rubans. Mais on se débrouillait. On allait en faucher à droite, à gauche. J’étais motivé par l’idée que j’aidais la veuve et l’orphelin avec des bouts de ficelle. Et puis j’ai été plongé dans le grand bain tout de suite, le commissariat se trouvant à quelques centaines de mètres d’une cité à problèmes. Après une année à Stains, j’ai intégré la CDI (Compagnie départementale d’intervention) 93. L’équipe, le travail, l’ambiance, tout était parfait. J’ai adoré ces cinq années avant de devenir, pendant quelques mois, chauffeur dans les ministères. Mais conduire et accompagner des ministres, ce n’est pas de l’anti-crime. Ce n’est pas la raison pour laquelle je me suis engagé dans ce métier. On m’a donc affecté au commissariat d’Aulnay-sous-Bois en 2005 pour intégrer la BAC quelque temps plus tard. Là, j’ai peaufiné mon savoir et ma technique d’intervention pour devenir un vrai «BAC-man». La BAC, c’est de la vraie police ! Les principes y sont simples et clairs. Il y a des voleurs, des bandits, des dealers. On les repère, on leur saute dessus, on les arrête et on les met entre les mains de la justice.

Lundi 19 septembre. Refuser l’instauration des zones de non-droit, c’est imposer sa présence dans les quartiers les plus chauds.

Aller partout, c’est aussi s’exposer à tous les dangers. Jean-Pierre, le photographe du Figaro Magazine qui me suit comme mon ombre depuis des semaines, en a fait aujourd’hui l’amère expérience. Nous avons été appelés aux Francs-Moisins, une cité de Saint-Denis particulièrement sensible. Je n’aime pas cet endroit. C’est un véritable panier de crabes et les actes de violence y sont particulièrement fréquents et extrêmes. L’appel au secours est douteux, comme souvent. La spécialité du coin, c’est le guet-apens. Et aujourd’hui, mon instinct ne me dit rien de bon. Mais nous avons une mission et nous devons répondre à tous les appels. À peine arrivés sur les lieux, les jeunes se déchaînent. Une pluie de pavés énormes s’abat sur nous. En quelques secondes, une vingtaine d’individus, capuche sur la tête, parviennent à nous encercler. À ce moment, la maîtrise de ces sentiments de panique et de peur, qui ne demandent qu’à s’emparer de nous, est essentielle. Il faut absolument garder la tête froide pour se sortir de ce genre de situation et, surtout, savoir courir. Un bon policier doit savoir ravaler sa fierté et son orgueil et s’enfuir quand cela s’avère nécessaire. Parce qu’un bon policier, c’est d’abord un policier vivant. Nous avons détalé aussi vite que possible. Bien sûr, on s’en tire avec quelques bleus, et notre amour-propre est un peu bousculé. Mais je suis soulagé de voir les coéquipiers arriver très vite pour nous extirper de ce mauvais pas. Dans ces moments, chaque seconde dure une éternité. Jean-Pierre, le photographe, vient de vivre un peu de notre réalité. Il est blême, essoufflé (moi aussi) et il confirme: la peur, on ne la ressent qu’après. C’est le deuxième effet d’une célèbre marque de bonbons. Elle vous revient en pleine figure comme un boomerang… et c’est douloureux. J’appelle ma femme pour entendre sa voix.

Mercredi 28 septembre. Avant de prendre mon service, comme toujours, je vérifie le contenu de ma sacoche


Extraction d’un dealer dans la cité des Beaudottes à Sevran. La tension est palpable. N’importe qui peut prendre les hommes de la BAC pour cible. (Jean-Pierre Rey)

personnelle qui reste sur moi en permanence, dans la voiture. J’y mets l’essentiel pour ma journée. Un vrai kit de survie: trousse de secours, compresses, gouttes pour les yeux (absolument nécessaires quand on reçoit des gaz lacrymogènes), sans oublier ma matraque télescopique et une petite lampe de poche très puissante. C’est le minimum vital et je ne m’en sépare jamais. Pour bien faire ce job, nous devons nous tenir prêts. La BAC départementale de Seine-Saint-Denis a procédé l’an dernier à près de 2200 interpellations. Nous n’avons pas beaucoup de moments de répit. Prendre son service, c’est à chaque fois partir en guerre. Si notre mission est policière, nos instincts et nos réflexes sont quasi militaires. Arriver dans une cité c’est, pour nous, s’introduire en territoire hostile. L’ennemi guette et attend le moindre faux pas pour nous descendre. Dans le 93, c’est parfois une véritable guérilla urbaine. On fait la guerre à un ennemi caché. Au milieu, il y a des civils, une population qui essaie tant bien que mal de mener une vie normale. Nous devons gérer et évoluer avec ces deux extrêmes. Les voyous n’ont plus aucune notion de l’autorité policière. Ils nous perçoivent plutôt comme un gang rival. Nous sommes le «gang police» à qui il faut faire la guerre. Dans tous les cas, nous sommes l’ennemi à abattre. Je n’exagère rien. Je suis aussi militaire depuis 2001, capitaine de réserve au sein des forces spéciales. Mon expérience et ma formation au sein de l’armée me servent énormément sur le terrain des banlieues: savoir progresser en milieu hostile, sécuriser un périmètre à plusieurs, ne jamais laisser un des nôtres seul, ne jamais longer le mur des immeubles car le danger vient souvent d’en haut, des toits qui servent de points stratégiques aux délinquants. Ils se postent là pour nous lancer toutes sortes de projectiles. Ils sont très organisés. L’objectif premier, pour eux, c’est de protéger leur territoire et de préserver leurs points de deal. Un seul de ces points peut rapporter de 10.000 à 15.000 euros par jour. Des enjeux financiers colossaux pour ces dealers. Ils ne lésinent pas sur les moyens. Nous avons aujourd’hui en face de nous des jeunes entraînés. Ils vont à l’étranger, notamment dans les pays du Maghreb, pour apprendre à fabriquer des cocktails Molotov, organiser des guets-apens, «préparer des toits» en entreposant toutes sortes de projectiles (briques, pavés, parpaings, boules de pétanque) à des endroits stratégiques sur les hauteurs des immeubles. Tout cela ne s’improvise pas. Ils l’apprennent, l’appliquent et ce, dans un but précis. Ils sont lourdement armés. C’est devenu très facile d’acheter un Uzi, une kalachnikov, ou un 9 mm automatique. Certaines cités se sont spécialisées uniquement dans le trafic d’armes. Ils n’ont plus besoin d’aller bien loin pour s’équiper. Tout est à portée de main. En comparaison, nos équipements font parfois pâle figure. Le Kevlar de mon gilet pare-balles usé ne résisterait sûrement pas à une rafale de kalach. De toute façon, il n’est pas conçu pour ça. Eux sont prêts à tout pour continuer leurs petites affaires, parce que casser du flic, c’est nous empêcher de casser leur business.

Samedi 8 octobre. Le samedi est un jour comme les autres pour nous ! Le crime ne connaît pas de répit.


Pantin. Un voleur de sacs à l’arraché vient d’être mis hors circuit. Direction le commissariat. (Jean-Pierre Rey)

Notre très vieille Ford Mondeo est prête. Elle affiche déjà plus de 100.000 kilomètres au compteur et a été rafistolée plusieurs fois. Mais nous n’avons pas vraiment le choix. Nos véhicules sont fatigués, les moyens financiers manquent pour les remplacer. Nous sommes déjà tombés en panne de voiture au beau milieu d’une opération dans une cité. Et ça, pour attraper des vilains… ce n’est pas terrible. Mais aujourd’hui, tout va bien, on nous a mis à disposition des véhicules neufs. L’équipe se met en route, les sacs sont dans le coffre, le matériel d’intervention à disposition, et les radios commencent à crépiter. La journée commence par un petit tour de nos secteurs préférés, Sevran, Bondy, Bobigny… Les points de deal y sont nombreux. En arrivant, nous sommes évidemment repérés. Il y a les «choufs» (les guetteurs), toujours à leurs postes, qui communiquent notre arrivée à leurs copains vendeurs en criant: «Pue! pue!» En langage dealer, cela veut dire: «Prenez garde ! La police arrive !»

Payés entre 40 et 80 euros par jour et parfois un kebab en plus, ces gamins (souvent mineurs) n’ont aucun mal à gagner l’équivalent de mon salaire en un mois. Evidemment, à ce tarif-là, ils font du zèle. Les points de deal sont très organisés. Les «nourrices» sont souvent des habitants des immeubles chargés (ou forcés) de cacher la drogue chez eux et de la laisser à disposition des vendeurs qui, ainsi, ne se font jamais prendre avec de grosses quantités de stupéfiants sur eux. Les «portiers» ont pour mission de bloquer les passages pour gêner au maximum les interventions policières et permettre aux vendeurs de s’échapper. Le patron, lui, n’est jamais bien loin. Il est très souvent installé à la terrasse d’un café et surveille ses petites affaires à distance, quand il n’est pas occupé à trouver des solutions pour blanchir ses capitaux. Un business illégal et qui, à mon sens, doit le rester. Je suis absolument contre l’idée de la dépénalisation du cannabis ou de l’herbe. La légalisation de ces substances ne ferait qu’aggraver les problèmes dans les cités. Les jeunes iraient chercher de l’argent par d’autres moyens : braquages, vols avec violence, saucissonnages à domicile. Paradoxalement, le trafic de stupéfiants canalise un peu certaines cités. Les gros dealers «tiennent» les jeunes et les exhortent à rester tranquilles pour ne pas attirer la police et, ainsi, «bosser tranquillement». Tout ce petit monde compose avec la drogue. Certes, ce commerce permet à certaines familles vivant en situation de grande pauvreté de sortir la tête de l’eau. Elles n’ont pas vraiment d’autres choix que le trafic. Mais cela n’excuse rien, c’est illégal et puni par la loi. Pour le moment c’est calme. Rien à signaler dans nos quartiers préférés. Il est presque 13 heures. Pause déjeuner. Comme souvent, on se réchauffe une petite gamelle en vitesse. Pas le temps de s’arrêter plus de vingt minutes. La rue ne nous laisse guère de répit. Un appel radio nous informe qu’un «vol violence» vient de se dérouler à Stains. Je prends ma radio: «TN93 de BAC12, nous nous rendons sur place!» A peine arrivés sur les lieux, on tombe sur la victime, elle vient de se faire arracher son énorme collier en or et nous désigne au loin l’un des auteurs. Il n’a même pas pris la peine de se sauver. C’est en nous voyant foncer sur lui qu’il prend la fuite. Direction la cité du Clos Saint-Lazare ! Pas de chance pour lui, je connais le secteur comme ma poche ! Avec mes coéquipiers, on l’a très vite rattrapé. On charge notre individu direction le commissariat de Stains. On a attrapé le malfrat, la victime a retrouvé ses effets : voilà encore une belle affaire.

Lundi 17 octobre.Je viens de prendre conscience que cela fait près de sept ans que je travaille à la BAC.


Cité du Gros-Saule, à Aulnay-sous-Bois. La BAC et les policiers ont saisi 20 kg de drogue, 20.000 € en liquide et des armes. (Jean-Pierre Rey)

Comme le temps file ! Sept années à courir, à attraper des vilains, à esquiver les coups, à digérer les insultes et à supporter cette haine contagieuse qui suinte et se répand partout. Et me tente parfois. Mais je me refuse à basculer. Pour faire ce boulot proprement, la règle première, c’est de garder la tête froide. C’est difficile. De plus en plus difficile. Ces dix dernières années, la violence a explosé dans les quartiers, elle a aussi changé de visage. Elle se fait chaque fois plus juvénile. Nos agresseurs n’ont aujourd’hui pas plus de 13 ans, et ce sont bien eux les pires. Ils se montrent d’une férocité inouïe. Mais surtout, dans ces quartiers populaires, la population a évolué. Les jeunes d’origine maghrébine, qui tenaient le marché du deal, ont été peu à peu évincés par les Africains. Cette immigration est bien plus récente. La polygamie fait des dégâts considérables. Les enfants vivent entassés dans de petits appartements. Ils préfèrent traîner dehors et se retrouvent vite à la merci des délinquants. Ils sont bien plus pauvres et ont le sentiment de n’avoir rien à perdre, d’autant que la plupart d’entre eux viennent de pays en guerre où la violence est extrême et fait figure de règle. Sur le terrain, face à ces populations qui règlent leurs comptes à coups de machette ou avec les poings, nous nous retrouvons souvent pris en étau. Récemment, l’un de mes collègues a été mordu par une femme africaine. Son index a été sectionné et ne tenait plus que par la peau.

Mercredi 19 octobre. Toute cette violence, cette haine, cette misère humaine, c’est pesant parfois.


Avec Sylvie, sa femme, brigadier-chef au Blanc-Mesnil, Christophe D. vient de résoudre une affaire de vol. (Jean-Pierre Rey)

Il n’y a pas de rempart pour nous préserver. En fait, le rempart, c’est nous. On se prend ça en pleine figure et sans filtre. Alors, parfois, c’est plus difficile. Il faut se remotiver, se vider la tête comme ce matin. J’ai décidé de me lever de bonne heure pour aller courir. Dix petits kilomètres pour garder la forme, mais surtout pour évacuer le stress et la tension. Nos pires ennemis. Si on les laisse s’installer, ils peuvent vous ronger de l’intérieur. Beaucoup de mes collègues y ont laissé la vie. Ah, ce fameux malaise de la police ! On s’isole, s’enferme dans le silence et la solitude et, ensuite, la nouvelle tombe. On apprend qu’un collègue s’est pendu, un autre s’est tiré une balle dans la tête… Et ce n’est jamais la faute de personne. Je suis lucide quant à la difficulté de notre mission. Derrière le policier, il y a un être humain avec ses failles et ses fragilités. Alors, je prends les devants. La meilleure façon de me préserver, c’est l’esprit de groupe et la communication. Il faut parler avec les autres, évacuer ses frustrations d’une manière ou d’une autre. Pour moi, c’est le sport. Etre bien dans son corps, c’est être bien dans sa tête. La famille, c’est aussi un pilier essentiel. Je profite de chaque moment avec les enfants, avec Sylvie, ma femme. Je les couvre de bisous, de câlins. Je fais le plein de tendresse avant d’attaquer une grosse journée de boulot. Et c’est comme ça que je tiens mais, surtout, que je suis heureux.

Jeudi 27 octobre. La date d’aujourd’hui marque un triste anniversaire.

Le début des émeutes de l’automne 2005. À l’époque, je venais d’intégrer la BAC et c’est pour moi une des pires périodes de ma carrière de policier. On allait « au feu » tous les jours sans savoir si on reviendrait en vie ou entier à la fin de la journée. Ce qui m’a surtout profondément marqué, c’est qu’à ce moment-là on a vraiment ressenti une haine pure vis-à-vis des policiers. Non seulement on l’a ressentie, mais on l’a sentie dans notre chair. Nombre de mes collègues ont été blessés. Je suis passé souvent à deux doigts de la mort. J’ai vu des boules de pétanque, des casseroles, des plaques d’égout jetées depuis les toits me frôler de quelques centimètres. Mes chaussures ont littéralement fondu, brûlées par l’acide des nombreux cocktails Molotov balancés par ces « pauvres jeunes désœuvrés ». Je me souviens avoir dû évacuer en urgence un de nos collègues, un solide gaillard de 1,90 mètre en état de choc, complètement tétanisé et terrassé par la peur. Une énorme plaque d’égout en fonte venait de passer à un cheveu de son crâne… Il ne s’en est pas remis. Impossible aussi d’ôter de mes souvenirs la vision de ce jeune policier brûlé au visage sous mes yeux. Les jeunes postés au dernier étage d’un immeuble lui avaient jeté de l’essence enflammée en pleine figure. J’étais juste derrière, j’ai eu plus de chance que lui. Ces images me hantent encore.

Lundi 28 novembre. L’ambiance est pesante à la base de Bobigny.

Si je pense aujourd’hui très fort à Damien et à Jérôme, mes deux amis de la BAC morts en service il y a quelques années, c’est parce que la nouvelle est tombée tôt ce matin. Un policier de la BAC de Marseille est entre la vie et la mort, atteint d’une balle en pleine tête. Les cambrioleurs qu’il pourchassait n’ont pas hésité à tirer sur lui avec des armes de guerre. Un des nôtres va certainement mourir. Et pourquoi ? Juste pour quelques tranches de saumon et du foie gras… C’est ce qui a été retrouvé dans le véhicule. Ils avaient braqué un supermarché. Ce policier a mon âge, il a une femme, des enfants. Comme moi. Cela aurait pu m’arriver, ça pourra m’arriver peut-être. Mais pour ma femme et mes enfants, dans ce cas, j’ai tout prévu. J’ai une bonne assurance qui prend en charge mes funérailles, et mon enterrement est déjà payé. Mais la vie ne s’arrête pas à ça ! Demain, je serai à nouveau dans la rue, avec mon équipage, à courir après la délinquance. On fera peut-être une affaire ! On arrêtera un dealer, ou un jeune qui aura brisé la vitre d’une voiture pour prendre le sac à main d’une femme imprudente, qui l’avait laissé bien en vue sur le siège passager. Elle nous dira discrètement : «Merci, heureusement que vous êtes là!» Ces mots, ce sont eux qui vous aident à continuer ce métier: savoir qu’on va arrêter un voyou, qu’on va rassurer une victime…

Source: http://www.lefigaro.fr/

04/12/2011

La stratégie Sarkozy pour les présidentielles 2012: « copier/coller » de 2007…

Ne vous laissez pas avoir une seconde fois…

FDF

.

Image d’emprunt… Ce n’est pas que ça m’amuse, mais je n’avais que ça sous la main…

.

Nicolas Sarkozy cherche-t-il à reproduire un « 21 avril » en 2012, en espérant affronter
Marine Le Pen au second tour ? L’hypothèse, déjà évoquée dans la presse,
a été confirmée l’autre soir sur France 2 par un « proche » (anonyme) de Sarkozy
au cours de l’émission Complément d’enquête.


http://youtu.be/zOKMzRoc-Lg

22/11/2011

Un reportage sur Sarkozy censuré en France…

Il est vrai que ça aurait pu passer à l’as… Ouf !


FDF

.

http://www.bu2z.com/video/reportage-sarkozy-censure.html

.

« Journalistes: circulez; y’a rien à voir ! »

17/11/2011

C’est bon de se sentir en sécurité…

Il est des endroits, de plus en plus nombreux, où il est risqué de sortir car personne n’est à l’abri de se prendre une « balle perdue »… Dans cette affaire, comme dans bien d’autres, les agresseurs et les victimes sont, selon la formule consacrée, « connus des services de police »…

FDF

.

Photo d’illustration.

.

Deux hommes ont été blessés par balle cet après-midi lors d’une fusillade en pleine rue à Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir été braqués par trois personnes, a-t-on appris de sources policières. Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux victimes, connues des services de police, ont été agressées vers 17H10, boulevard Charles-de-Gaulle, au pied d’un immeuble HLM par trois personnes dont l’une portait « un pistolet-mitrailleur« , a déclaré à l’AFP une source policière.

Une dizaine de douilles ont été retrouvées sur le sol, a expliqué une source proche de l’enquête. Selon des témoignages, les agresseurs – deux d’entre eux étaient cagoulés – ont pris la fuite après avoir tiré à plusieurs reprises en direction des deux victimes. C’est le bruit des détonations qui a alerté les riverains et les forces de l’ordre.

Les deux hommes, blessés au niveau des jambes, ont été transportés à l’hôpital Pompidou à Paris mais leur pronostic vital n’est pas engagé, selon une autre source policière. Les deux victimes, un jeune majeur et un mineur, habitent les quartiers Nord d’Asnières (Hauts-de-Seine), une commune proche.

Les enquêteurs procéderont à leur audition dès que leur état de santé le permettra.
« Le mode opératoire ressemble fortement à un règlement de comptes. Une nouvelle fois, l’UNSA police déplore ces violences aveugles à coups de fusil mitrailleur, à proximité imminente de la voie publique à une heure très passante », a déclaré à l’AFP un représentant syndical départemental, Christophe Crépin.

Dans ce quartier à proximité d’une artère routière très passante, une dizaine de voitures de police étaient stationnées près du lieu de l’agression. Le quartier est l’objet d’une vigilance particulière des forces de l’ordre car il est connu pour abriter des trafics de stupéfiants.

Il y a un mois, deux hommes, également connus des services de police, avaient été agressés dans ce quartier: l’un avait reçu un coup de couteau et un autre avait été blessé par trois balles dans le dos. Un habitant, qui souhaite garder l’anonymat, a raconté à l’AFP que « depuis un mois, le climat était « tendu » et a déploré « cette grosse fusillade » dans un quartier en train de « changer », notamment grâce aux travaux d’extension du tramway. L’enquête a été confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine.

Source: http://www.lefigaro.fr/

13/10/2011

Faut-il désarmer les policiers municipaux ?

Quelle question idiote! Dans certains coins de France (…), c’est tout simplement les envoyer à l’abattoir. La Police armée a déjà bien du mal pour riposter aux bandes ethniques bardées de « kalas »… Alors désarmer notre police municipale (qui est déjà fort peu équipée) c’est de la tentative de meurtre. Et je pèse mes mots.

Qu’est-ce qu’on peut entendre comme absurdités !

FDF

.

La proposition avancée par le socialiste Jean-Jacques Urvoas a provoqué la colère des professionnels.

Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS chargé de la sécurité

« Oui, car ils n’ont pas à jouer les supplétifs de la police nationale »

« Je m’attendais à la polémique suscitée par ma proposition de désarmement des polices municipales. En revanche, je déplore le caractère parfois indécent de certains arguments développés par des syndicats professionnels qui parlent d’autant plus fort que leurs adhérents ne sont guère nombreux.

Qu’on cesse en particulier d’instrumentaliser la mort tragique d’Aurélie Fouquet pour justifier la généralisation de l’armement. Cette jeune femme était justement armée, ce qui n’a hélas pas suffi à la sauver !

Je reste fidèle à l’esprit de la loi : ce sont les missions qui doivent déterminer l’armement et non l’inverse. Cela ne me semble donc pas le principal sujet à traiter dans l’avenir.

Depuis 10 ans, la majorité sortante n’a cessé d’augmenter, contre l’avis de l’Association des maires de France (AMF), les compétences des polices municipales pour les transformer en outil toujours plus répressif mais parallèlement, elle n’a procédé à aucune reconnaissance et n’a conduit aucune réflexion globale sur le rôle important qu’elles doivent jouer.

Quant à la relance par le ministre de la Commission consultative des polices municipales à quelques mois de l’élection présidentielle, cela fleure bon l’électoralisme. A mes yeux, ce n’est pas leur rendre service que d’en faire une force supplétive de la police nationale, dont elles viendraient pallier le désengagement.
Elles doivent, au contraire, cultiver leur singularité, qui est leur connaissance du terrain et leur sens du contact avec la population. »

Eric Ciotti, secrétaire national de l’UMP chargé de la sécurité

« Non, ce serait irresponsable face à une violence croissante »

« Les propositions de monsieur Urvoas sont totalement ahurissantes. Elles traduisent une méconnaissance totale du métier de policier municipal et des risques auxquels ils sont exposés. Je partage complètement le point de vue des syndicats.

Comme nous l’a malheureusement rappelé le drame de Villiers-sur-Marne en mai 2010 qui a coûté la vie à Aurélie Fouquet, policiers nationaux et municipaux sont aujourd’hui confrontés aux mêmes menaces.

Au quotidien, les policiers municipaux font face à une violence croissante et exercent leurs missions avec beaucoup de courage. L’arme est pour eux un équipement de protection et de dissuasion. Et, le cas échéant, de légitime défense.

Désarmer les policiers municipaux serait les placer en situation de danger et serait irresponsable. A titre personnel, je suis favorable à un armement obligatoire. Pour certaines communes et dans la mesure où les conditions de formation sont réunies.

Au-delà de cette question, les policiers municipaux doivent occuper une place majeure dans la chaîne de sécurité. Sans eux, le niveau de délinquance serait plus élevé.

Mon souhait est que nous favorisions une meilleure articulation avec la police nationale. La police municipale est un outil supplémentaire pour la sécurité dans le cadre de conventions de coordination, qu’il faut sans doute améliorer, certaines missions pourraient être étoffées en respectant les réserves émises par le Conseil constitutionnel. »

Vive réaction syndicale

La FA-FPT Police Municipale réagit vivement à ce débat paru dans la Gazette des communes : « La démonstration de Jean-Jacques Urvoas trahit une vision angélique de notre société, très loin du pragmatisme que l’on attend d’un responsable politique. Il est pourtant possible d’aller encore plus loin dans ce raisonnement. Monsieur Urvoas pourrait sauver tous les fonctionnaires de police nationale, gendarmerie, douanes, nos militaires et surtout qu’il n’oublie pas les convoyeurs de fond qui en ont très certainement assez d’être attaqués au lance roquette pour de l’argent qui ne leur appartient même pas. (…) S’il veut porter un combat utile à toutes les forces de sécurité et accessoirement aux Français, qu’il s’attache plutôt à trouver une solution pour éradiquer toutes les armes de guerre en circulation chez les voyous et faire qu’elles ne tuent plus ni des policiers, ni des convoyeurs, ni de simples citoyens. »

Source: http://www.lagazettedescommunes.com/

30/08/2011

Martine Aubry veut devenir la «présidente de la sécurité»…

Comme Sarközy nous a promis en 2007 qu’il voulait être le président du pouvoir d’achat… On a vu ce que ça a donné…

On ne nous la fera pas deux fois…

« Présidente de la sécurité de tous les Français »; ça fait peur quand-même, quand on sait qu’elle préfère les « Français issus de l’immigration » aux Français de souche. Elle ferait mieux de donner l’exemple dans sa ville de Lille, devenue un symbole de « l’islamisation choisie »…

FDF

.

La candidate à la primaire PS a effectué lundi une visite surprise à Marseille, où le ministre de l’Intérieur était venu installer un nouveau préfet. Un moyen de dénoncer la politique du gouvernement, mais aussi de concurrencer son rival, François Hollande.

Au lendemain de l’université d’été de son parti, Martine Aubry tente-t-elle de rattraper son retard sur François Hollande ? Distancée dans les sondages, la candidate à la primaire PS a mis l’accent lundi sur la sécurité, un de ses thèmes prioritaires avec l’emploi, le pouvoir d’achat et l’éducation. Dans sa course à la primaire socialiste, la maire de Lille a défié lundi à Marseille le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, venu installer le troisième préfet délégué à la sécurité en moins de deux ans, Alain Gardère. Une visite tenue secrète jusqu’au dernier moment, à 41 jours de la primaire PS.

«Je suis venue aujourd’hui à Marseille pour dire de manière forte que je serai la présidente de la sécurité de tous les Français», a lancé Martine Aubry à son arrivée à la mairie des XV-XVIe arrondissements de la cité phocéenne. «La politique de sécurité de Nicolas Sarkozy a été un fiasco (…). Le temps de l’agitation et de la communication, c’est terminé», a-t-elle argué. Avant d’affirmer : «La visite du ministre de l’Intérieur, qui a fait trois visites en deux mois à Marseille, montre abondamment le fiasco de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité». Et la candidate de dénoncer une «politique de communication et du coup d’éclat permanent» et d’accuser le président de la République d’avoir «utilisé l’insécurité tout au long de son mandat».

Source: http://www.lefigaro.fr/

Lutte contre la délinquance: jeu de chaises musicales à Marseille…

On use les préfets, à Marseille; mais pas l’insécurité. C’est ça qui est révoltant. Si nos hautes instances croient que le fait de changer de préfet comme de chemise va résoudre le problème de la « première ville musulmane de France« , comme le dit fièrement le maire de la cité phocéenne, JC. Gaudin, personne n’y croit. C’est un effet d’annonce pour calmer les esprits, c’est tout.

A savoir : « Le Préfet se doit de garder une neutralité politique absolue et d’appliquer la politique du Gouvernement en place sans exprimer ses propres opinions. »

Donc, il obéi aux ordres venus d’en haut. Dans le cas qui nous intéresse, le préfet limogé a tout simplement servi de bouc émissaire de l’échec en matière de lutte contre la délinquance décidée par les les hautes autorités qui le jettent comme un vieux papier aux ordures. Le nouveau préfet ne fera pas mieux.

Il faut du concret, dans cette affaire. Pour résoudre ces problèmes de délinquance, c’est l’armée ou la Légion, qu’il faut envoyer.  Point barre…

C’est la guerre civile, à Marseille. Agissons avant que d’autres villes soient contaminées.

FDF

.

Et monsieur le maire; il ne se sent pas un peu responsable, des fois?

Petite remarque: l’écharpe de maire se met avec le bleu « au dessus », m’sieur Gaudin…..

.

La Cité phocéenne a accueilli ce lundi, Alain Gardère, le troisième préfet délégué à la défense et à la sécurité en deux ans.

Éclaboussée par les règlements de compte à la kalachnikov en plein jour, minée par les rackets et les trafics de drogue rongeant les cités, Marseille semble comme engluée dans une spirale délinquante où l’on détrousse et braque jusqu’en centre-ville. Les résultats des premiers mois de 2011, notamment marqués par un bond de 40% des vols à main armée sur la ville, en témoignent. Les récentes prises d’assaut de trains de marchandises et de voyageurs par des bandes d’inconnus bloquant les voies façon attaque de diligence, le viol d’une fillette de 13 ans dans le quartier de la gare Saint-Charles et le hold-up d’une banque à proximité du commissariat n’ont fait que parachever un sombre tableau.

À l’occasion de sa troisième visite dans la Cité phocéenne depuis son arrivée Place Beauvau, Claude Guéant a affiché sa fermeté vis-à-vis des criminels et des délinquants qui, ici comme ailleurs, seront «poursuivis, arrêtés et mis hors d’état de nuire». Soucieux de restaurer l’ordre républicain, comme cela a été fait en Seine-Saint-Denis ou à Grenoble avec l’arrivée de préfets à poigne comme Christian Lambert ou Éric Le Douaron, le ministre de l’Intérieur promet une thérapie de choc à Marseille. Car, sur place, les règles du jeu ont changé. Le grand banditisme à l’ancienne, marqué par les faits d’armes de Jacky le Mat ou Francis le Belge, a cédé le pas à une délinquance de cité assez tenace.

Une «nouvelle stratégie de sécurité»

«Une réponse policière plus adaptée était nécessaire, assure Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance. Marseille n’est pas devenue le Bronx, mais il faut reconnaître qu’un effort doit être consenti en matière de collecte du renseignement et d’investigation dans les quartiers. Moins qu’à Paris, les forces de l’ordre ont pu anticiper les difficultés que l’on connaît aujourd’hui. » En installant lundi le préfet Alain Gardère, pur produit de la sécurité publique, en remplacement de son prédécesseur, issu de la police judiciaire, Claude Guéant appelle de ses vœux la mise en place d’une «nouvelle stratégie de sécurité ». En clair, sortir d’une organisation classique et trouver une «parfaite synergie» entre policiers et gendarmes afin de lutter en profondeur contre la petite et moyenne délinquance.

Plus qu’un simple coordinateur, le nouvel homme fort de la sécurité marseillaise dirigera en personne l’action des services. Alain Gardère, sous les ordres du préfet Michel Gaudin, a été l’un des artisans des bonnes recettes de la police d’agglomération à Paris. Plus réactive, elle a fait chuter de 25% la délinquance à Paris entre 2001 et 2009. L’arrivée de 140 policiers supplémentaires, dont une quarantaine affectés directement à Marseille, et le renfort ponctuel de 200 CRS dans la Cité phocéenne devraient apporter une bouffée d’oxygène sur la Canebière, le Vieux-Port et les quartiers nord. Insistant sur «l’énergie et le professionnalisme » des policiers et des gendarmes, le ministre de l’Intérieur observe un retournement de tendance, marqué par des replis respectifs de 7,35% et 2% de la délinquance générale en juin et juillet dernier.

Renforts policiers et nouveaux crédits

«L’engagement sera tenu»: Claude Guéant a confirmé lundi le renfort de 100 policiers issus de la sécurité publique. «51 seront en poste dès le 1er septembre, 52 autres arriveront d’ici la fin du mois», a détaillé le ministre, précisant qu’il a décidé de «maintenir pour le mois de septembre la CRS supplémentaire arrivée en août et d’en rajouter une deuxième ce qui au total représente un renfort ponctuel de 200 policiers». Ces forces mobiles s’ajoutent aux deux unités qui travaillent de manière permanente à Marseille. Côté crédits, une enveloppe complémentaire de 267.000 € a été attribuée au profit de la police marseillaise pour engager des réservistes. Pour accroître encore la présence policière sur le terrain, l’Intérieur a pris des dispositions pour payer des heures supplémentaires pour le second semestre 2011. Au total, 55.721 heures seront indemnisées, soit l’équivalent de 7.000 jours de travail supplémentaires d’ici à la fin de l’année.

Source: http://www.lefigaro.fr/

09/08/2011

La base de l’islam, c’est la tolérance…

Le ramadan est un pilier de l’islam? La violence aussi, semble t’il…

FDF

.

Agressés à cause du ramadan !



Nous ne dévoilerons pas leur identité dans le but de les protéger. Nous les appellerons donc Najla et Didier. Il est belge de souche, elle est marocaine. Ils sont mariés depuis sept ans. Ce couple mixte qui vit à Schaerbeek, dans le quartier de la place Liedts, a été victime d’une agression raciste mercredi en début de soirée. L’un des auteurs des faits a pu être interpellé par la police de la zone Nord.

Le couple qui habite ce coin multiculturel de Bruxelles depuis plus de trois ans a déjà été souvent confronté aux regards méchants de certains voisins et même à certaines insultes des jeunes du quartier, mais cela n’avait jamais été aussi loin, nous confie Najla en présence de ses parents venus lui rendre visite en Belgique pour quelques jours seulement. “Quand nous marchons en rue avec mon mari, nous sommes souvent victimes d’insultes en arabe. Je n’y ai jamais vraiment prêté attention, même si cela me pèse énormément. Mon mari m’a toujours dit que j’exagérais et qu’il ne nous arriverait rien. Je savais bien pourtant qu’un jour cela se produirait.”

Mercredi en fin de journée, alors que le couple sort faire des courses dans un commerce du quartier, une bande de jeunes se met à insulter Najla en arabe.

Ils m’ont traitée de salope, ils m’ont dit que c’était honteux de ma part d’être avec un Belge. Ils m’ont reproché de ne pas faire le ramadan. Mon mari se trouvait à mes côtés, mais il ne comprenait pas ce qu’ils disaient. Je leur ai répondu que c’est eux qui devraient avoir honte d’insulter les gens en plein ramadan et je leur ai demandé poliment de se calmer. Ils n’ont pas supporté. Ils nous ont alors suivis en rue tout en nous hurlant des insultes. Nous avons continué à marcher pour ne pas leur montrer l’endroit où on habite. Ils ont alors disparu et au moment où nous sommes rentrés chez nous, trente secondes plus tard, trois jeunes ont défoncé la porte de notre immeuble. L’un d’eux m’a giflée et m’a dit qu’il allait m’éduquer. Un autre m’a dit qu’il reviendrait nous frapper une fois qu’il serait l’heure de la rupture du jeûne. Ils ont alors arraché l’extincteur du couloir et voulaient nous frapper avec au moment où, heureusement, notre voisin nous a sauvés en sortant de son appartement. Ils ont alors pris la fuite.”

Les parents de Najla qui repartaient au Maroc hier soir sont sous le choc. Ils craignent pour la sécurité de leur fille. “Les Marocains d’ici sont beaucoup moins tolérants que dans notre pays”, nous confie la maman de la jeune femme de 33 ans.

Quant à Najla, victime de cet acte raciste, elle n’ose plus sortir de chez elle. Elle exprime dans l’article ci-dessous sa colère envers une communauté qui est pourtant la sienne mais en laquelle elle ne se retrouve plus à cause notamment, dit-elle, de ces “gens fermés” .

Rappelons peut-être que la base de l’Islam, c’est la tolérance…

Source: http://www.dhnet.be/

07/07/2011

Sécurité: le rapport de la cour des comptes accablant pour Nicolas Sarközy !

Aussitôt rendu public, ce rapport a fait réagir Marine Le Pen. Et pour cause…

FDF

.

Voir ici: communique

01/06/2011

L’annulation rétroactive des procédures de garde à vue fait des policiers des guerriers sans armes !

Après ça, il ne faudra pas  nous dire que les chiffres de la délinquance baissent. Si, ceux de la « délinquance routière »; on sait pourquoi. La racaille de tous poils se frotte les mains. Les forces de l’ordre beaucoup moins. Et pour cause…

FDF

.

Les policiers dénoncent un «coup d’État judiciaire»

Les nouvelles dispositions sur la garde à vue risquent d’affaiblir les forces de l’ordre qui seront obligés à relâcher des coupables.

«Cette course entre la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel est invraisemblable! Est-ce que le procès de Marie-Antoinette et la mort du roi seront aussi remis en cause au prétexte que Louis XVI n’avait pas d’avocat? Tout cela peut aller très loin», ironisait mardi un grand préfet, en apprenant la rétroactivité des nouvelles dispositions sur la garde à vue.

Autant le cabinet du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, avait tenté d’anticiper au mieux la première décision de la Cour de cassation imposant sans attendre la présence de l’avocat dès la première heure d’audition et le droit au silence, autant le second arrêt rendu mardi a pris de cours l’ensemble des forces de l’ordre. «Ce n’était pas attendu», confiait sobrement dans la soirée un proche collaborateur du ministre, alors qu’une réunion de crise se tenait Place Beauvau pour mesurer les conséquences d’un tel coup de tonnerre.

Nicolas Comte, le secrétaire général d’Unité-SGP-Police (principal syndicat de gradés et gardiens, plutôt proche de la gauche), l’assure: «On risque désormais de relâcher des coupables.» Il fait part de la «consternation», mais aussi de la «colère» de ses troupes. «Il est inconcevable que cela nous tombe dessus sans que personne n’ait rien vu venir. J’ai encore en mémoire un rendez-vous chez Michèle Alliot-Marie, où nous l’avions questionnée sur ce sujet, repartant avec des assurances qu’il n’y avait aucune inquiétude à avoir. Et regardez où nous en sommes!» Selon lui, «on a bradé l’intérêt de l’enquête». Ce responsable syndical estime qu’une partie du travail de ses collègues va être «réduit à néant», notamment, précise-t-il, «dans nombre d’affaires simples où un suspect avait passé des aveux circonstanciés hors la présence d’un avocat».

«Connaître l’impact»

«Il y a de quoi être écœuré, renchérit son homologue de Synergie-officiers, Patrice Ribeiro. L’annulation rétroactive des procédures aura un effet direct sur la sécurité de nos concitoyens, car ce sont des milliers de voyous qui vont être remis dehors sur de simples spéculations intellectuelles», affirme-t-il. «Ce que les magistrats ont validé durant des années en application de lois régulièrement votées, ils vont le rayer d’un trait de plume, sans avoir à rendre de comptes à personne et surtout pas aux victimes. C’est un coup d’État judiciaire!», s’exclamait-il mardi, dans le feu de la discussion.

La patronne du Syndicat des commissaires de la police nationale, Sylvie Feucher, partage cette analyse. «Policiers et gendarmes vont entrer dans une zone d’instabilité juridique totale, une véritable entreprise de déconstruction de leur travail», prédit-elle, assez alarmiste. Selon elle, l’argument consistant à dire que la nouvelle réforme de la garde à vue se passe mieux que prévu est un «leurre». «Ce qui compte , déclare-t-elle, c’est d’en connaître l’impact pour la sécurité des Français.» Au train où vont les réformes dans la justice, le policier redoute de devenir un «guerrier sans armes».

Source: Le Figaro commenté par JPPS.

08/05/2011

Suisse: un officier extrémiste musulman de l’armée tenu à l’écart.

Plus trop la cote, les muzz extrémistes; nulle part… On prend des précautions, désormais; et c’est pas plus mal.

FDF

.

Suspect de convictions extrémistes, un officier suisse converti à l’islam devra être tenu à l’écart d’informations trop sensibles. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) confirme cette décision en raison des risques qu’il pourrait présenter pour la sécurité.

En raison de ses convictions extrémistes, un officier suisse converti à l’islam sera tenu à l’écart d’informations sensibles. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) donne raison au Service spécialisé chargé des contrôles de sécurité. Ce dernier avait procédé à un examen en raison des fonctions exercées par ce militaire, qui a reçu le grade de premier-lieutenant.

Le service avait appris que l’officier avait été condamné en 2007 par le Tribunal de district de Kreuzlingen à 300 francs d’amende pour achat et consommation de cannabis. De plus, il avait annoncé sa conversion à la foi musulmane et exprimé sur certains sujet des opinions extrémistes.

Idéologue « extrémiste »

Membre du Conseil central islamique, ce premier-lieutenant s’est décrit comme un « idéologue extrémiste », reconnaissant à l’islam le privilège d’une vérité universelle. Il avait également précisé qu’il ne condamnait pas des pratiques telles que la lapidation.

Le Service chargé des contrôles de sécurité s’était inquiété de ces prises de position. Il avait recommandé de tenir cet officier à l’écart d’informations trop sensibles.

Saisi d’un recours, le TAF confirme cette décision en raison des risques que le premier-lieutenant pourrait présenter pour la sécurité. Il annule toutefois la décision du service de contrôle dans la mesure où celle-ci recommandait d’examiner son éventuelle exclusion de l’armée et de confisquer son arme.

Source: http://www.lematin.ch/

09/03/2011

Sécurité et indépendance alimentaires de la France : l’analyse du FN…

Encore une preuve que la diabolisation du FN pratiquée encore ce jour n’est que le pur fruit de la peur de la véritable information que l’on devait cacher aux français.

Marine défend le peuple de France sur TOUS les terrains… Et ça fait mal. Se retrouver du jour au lendemain face à la dure réalité, c’est très douloureux pour la plus-part de ceux qui ont cru jusqu’alors protégés par un UMP/S qui en fait ne faisait que puiser dans leurs poches et bafouer leur identité nationale…

FDF

.


Marine Le Pen, présidente du Front National, et Laurent Ozon, responsable du CAP Écologie et membre du Bureau politique du FN, tenaient, lundi 7 mars 2011 à Nanterre une conférence de presse sur le thème de la sécurité et de l’indépendance alimentaires de la France.

Face à ce qui ressemble à une crise alimentaire et politique, le Front National a ainsi pu présenter ses propositions pour la mise en place d’une législation protégeant les consommateurs face aux capitulations de l’EFSA sous la pression des multinationales de l’agrochimie comme la firme Monsanto.

Source et vidéo: http://www.nationspresse.info/?p=125469

15/12/2010

Une semaine d’éducation pour le moins ordinaire…

Dingue. Quelle dose de courage il leur faut, à ces enseignant. Lisez donc ce qui suit…
FDF

.

Cette semaine,

— Lundi :

Un élève refuse de me donner sa fiche de suivi. Il s’est tellement mal tenu qu’il ne veut pas que je la remplisse…

Il s’est montré odieux pendant une heure. Il sort de ma classe en courant et en me tutoyant.Je me rends compte qu’ont disparu de ma salle une séquence entière, 10 ans de travail dans une pochette, des documents importants, d’anciens exposés d’élèves… et une pochette de polycopiés qui étaient placés sous le bureau… 

Dans les couloirs, la tension monte. Les élèves se mettent à détaler à toute vitesse par groupe de 8 ou 10. Pas d’autre chose à faire que de se ranger sur le côté pour éviter d’être percutée. Pendant les heures de cours, ils sont 6 ou 7 à faire des allers retours dans le couloir du 1er. Ils crient, se battent, mettent des coups dans les portes, se moquent de ceux qui sont en classe… Ils se sont « échappés » de la perm.

 

— Mardi :

J’apprends qu’une collègue s’est fait griffer au cou par une élève. Je suis abasourdie. Un peu effrayée aussi. Mais pas de conseil de discipline prévu, l’élève ne va pas bien ! Et la collègue ? 

L’après-midi est tendu au 1er étage. Je fais cours porte ouverte, comme d’habitude. Mais à présent, les élèves qui « zonent » dans le couloir pénètrent dans ma salle, m’interpellent, interpellent mes élèves de 5e : « Ouesch, t’es prof de quoi ? Et les bouffons ! Regardez y travaillent… ». Au bout d’1/2 heure, je décide de fermer ma porte. On me l’ouvrira 9 fois dans la 2e 1/2 heure…

Dans la salle à côté, une élève de 12 ans répond à son professeur d’Histoire « Tu m’saoules, ta gueule ! »… Elle sera renvoyée une journée.

 

— Mercredi :

Je tente de vider les couloirs à 10 h 20. Je fais le deuil de ma pause et de mon café. Plus facile quand on sait que deux heures plus tard, c’est la quille… Je parviens à sortir une bonne vingtaine d’élèves. Et trois minutes plus tard, je les vois entrer à nouveau dans le hall… On leur a dit qu’il pouvait. Il fait trop froid dehors… Je suis énervée, totalement abattue…

— Vendredi :

Je me rends compte qu’on m’a aussi volé 2 manuels dans ma salle. Je m’en veux de ne pas avoir vidé mon bureau. J’en veux à ces 3 armoires fermées à clé au fond de la salle 116. Je n’ai pas une seule des clés qui ouvrent ces armoires… Elles me narguent. Pourtant en début d’année, je suis allée deux fois demander une clé à l’intendance. Personne ne sait où elles sont…

Je suis déçue et consciente du message des élèves : toi, t’as pris trop la confiance en laissant tes affaires, ici, on est chez nous… J’ai l’impression que cette semaine, on m’a envoyé un message clair…

Je vois 2 de mes élèves de 6e se faire rouer de coups par des 4es. Un nouveau jeu ? Ça m’inquiète. Mais je continue à tenter de vider le couloir : une bande de nanas écoute de la musique en dansant. Si. Si. Une bande de types tient le radiateur. Ils font semblant de ne pas m’entendre quand je leur demande avec un grand sourire d’aller se ranger dans la cour. Heureusement, parmi eux un des 3es dont je suis prof principal. Je lui demande de sortir et au passage d’emmener ses copains avec lui. Et puis, j’apprends qu’il y a eu un souci dans cette classe de 3e. Des élèves ont été convoqués à la vie scolaire la veille. Mais je l’apprends par une collègue et par les élèves eux-mêmes. Je me sens seule. Sans le rapport de mon collègue dans le casier, je n’aurai pas pu réagir. Drôle d’ambiance, on n’a plus vraiment l’impression d’être dans un collège. La veille, devant l’établissement, un élève a tenté une intimidation sur une prof pour éviter un rapport… Il sera renvoyé une journée.

— Vendredi soir

Je craque un peu ce soir. Je fonds en larmes en préparant le biberon de mon fils.

J’ai bientôt 40 ans. 15 ans d’ancienneté. Je suis passée par Clichy sous Bois, la cité Michelet… J’aime mon boulot. À 36 ans, j’ai obtenu la hors classe. Et j’en suis encore là. Je ne suis plus dans un établissement classé ZEP. Après la zone sensible, la zone prévention violence, je pensais qu’un collège non classé, c’était un peu ma récompense à moi…

La violence ordinaire de ce bahut semble être acceptée, banalisée ? Les gens font-ils semblant d’aller bien ? À quel moment prend-on en compte la sécurité des élèves ? Et la nôtre ?

Alors ce soir, je décide de ne plus tenter de vider les couloirs seule. 

Je décide de ranger mes affaires, enfin ce qu’il en reste, ailleurs.

Je vais tenir jusqu’aux vacances en espérant trouver des solutions pour garder la tête froide et continuer d’être choquée par ce qui est choquant, abattue par ce qui est inacceptable. Je ne veux pas banaliser la violence. Je ne veux pas me montrer moins exigeante avec mes élèves. J’aimerais continuer à garder une vision raisonnable des choses et des êtres. Et ce soir, je suis usée par une semaine banale finalement. Et je me demande si deux jours suffiront à me remettre d’aplomb.

 

Cécile

vu sur http://www.patriotes-francais.fr/content/je-r%C3%A9p%C3%A8te-les-jeunes-sont-des-victimes-et-la-soci%C3%A9t%C3%A9-est-nulle-20-fois-apr%C3%A8s-chaque-caca

12/12/2010

WikiLeaks confirme l’expulsion des imams algériens en France !

On sait très bien qu’ils ont été envoyés en France pour prêcher la haine et prôner le jihad.WikiLeaks nous apporte une révélation. Elle date de 2006, certes, mais mais il nous faudrait savoir si cette info est toujours valable ces temps ci… Ce serait plutôt une bonne nouvelle, non?

FDF

.

WikiLeaks avait prévenu : il y aura pas moins de 250 000 câbles diplomatiques livrés au public. Aussi chaque jour amène-t-il son lot de révélations. Ainsi, on apprend aujourd’hui, grâce au  télégramme envoyé par l’ambassade américaine à Paris, le 29 décembre 2006, que la France expulse des imams à tour de bras. Paris mène une guerre de l’ombre sans merci contre les imams qui prêchent «un discours»  «radical» et «dangereux», affirme le câble. La plupart sont algériens et renvoyés manu militari. Selon l’ambassade américaine, les islamistes sont «toujours la principale menace pour les intérêts français». On apprend par ailleurs que des dizaines d’imams sont étroitement surveillés. Les Américains qualifient de «succès» la politique française dans ce domaine.

29/11/2010

Après la victoire au référendum d’hier en Suisse: interview d’Oskar Freysinger.

Le peuple de Suisse a parlé nettement ce dimanche par la voix des urnes. Oskar Freysinger analyse cette victoire.

FDF

Oskar Freysinger: «L’UDC fait la différence entre un crime et un délit»

Le conseiller national UDC valaisan Oskar Freysinger a été sur tous les fronts durant la campagne.

Quel est votre sentiment au sortir de cette campagne?

Je me suis énormément engagé sur le terrain et j’ai senti un élan pour notre initiative dans la popu­lation. J’ai aussi perçu la division de nos adversaires. Ils étaient nombreux et s’encombraient les uns les autres. J’ai également constaté la montée des insultes à mon égard. Cela montre que certains n’ont pas d’argument face à notre message. Ils s’attaquent alors au messager.

Craignez-vous que la loi d’application accouche d’un texte qui ne réponde pas à l’esprit de l’initiative?

Non, sur cette question, le Parlement ne peut pas transiger. Il n’y aura désormais qu’une procédure pénale avec l’automatisme. Ensuite, le Parlement discutera du catalogue en regard de la gravité des crimes. Nous avons toujours dit être flexibles et savons faire la différence entre un «crime» et un «délit».

Contrairement à ce qu’ont raconté nos adversaires, l’UDC ne veut pas expulser pour un paquet de chewing-gums volé. Par contre, nous pourrons désormais expulser entre 700 et 800 criminels dangereux de plus. Ce qui signifie 700 à 800 victimes de moins.

Simonetta Sommaruga annonce la mise en place immédiate d’un groupe de travail. Intéressé?

Pas vraiment. Le candidat idéal serait un juriste comme Yves Nidegger (ndlr: conseiller national genevois). Je salue par ailleurs la rapidité de la décision de la conseillère fédérale. Mais je n’étais pas inquiet! Ce que je sais de Mme Sommaruga me laissait présager qu’en femme pragmatique et respectueuse de la volonté du peuple, elle ferait son devoir.

Après cette victoire, peut-on aller encore plus loin?

Non. Le chapitre de la criminalité des étrangers est clos. Mais il y a d’autres chapitres sécuritaires. Si à l’intérieur de la Suisse nous voulons vivre dans une sécurité qui se passe d’un déploiement incessant de forces de l’ordre, nous devons réintroduire un cordon sanitaire et renforcer les contrôles aux frontières. L’Espace Schengen n’apporte pas les garanties prévues…

Suite et source: http://tinyurl.com/38uhubx

Page suivante »