Retour sur des scandales déjà dénoncés…
Donnez, donnez !!!
Bonne lecture.
FDF
.
Voir: coup_de_gueule
Et, en prime: http://tinyurl.com/cwlgh2c
Retour sur des scandales déjà dénoncés…
Donnez, donnez !!!
Bonne lecture.
FDF
.
Voir: coup_de_gueule
Et, en prime: http://tinyurl.com/cwlgh2c
.
Tous les détails dimanche 11 décembre 2011, dans Nord éclair. Et les premières réactions locales dans notre édition de Roubaix.
Source: http://www.nordeclair.fr/
.
Reportage ici: http://youtu.be/a_ZKRr7qV8E
Bonus: http://tinyurl.com/ycn6qx5
Source:oumma.com
« Une République irréprochable« , promettait Sarközy.
A moins d’un an des présidentielles en France, le bilan Sarközien est vite épluché. Ce qui suit devrait faire réfléchir le peuple de France… Et lui permettre de ne pas pas se laisser prendre au piège une nouvelle fois…Mais ce n’est pas une raison pour voter socialo-momo. Vous devinez ce qui reste?
FDF
.
A l’heure où l’homme est à nouveau candidat et use de tous les artifices pour sa survie à l’Elysée, voici une liste, qui s’allongera encore d’ici le 6 mai 2012, de ces affaires qui polluent la Sarkofrance depuis plus de 4 ans.
Certaines affaires ne datent pas d’hier (cf. 23, 24 et 27), mais leurs auteurs ont été promus sous Nicolas Sarkozy pour des raisons de politique interne à l’UMP.
Depuis 2007, les médias nous informent régulièrement d’affaires ou de possibles scandales impliquant des ministres des gouvernements Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Bien sûr, la plupart de ces informations n’ont pas été suivies de condamnations judiciaires et pourraient faire l’objet d’attaques en diffamation si nous n’étions pas prudents quant aux termes employés pour les rappeler.
Cependant, à moins d’un an de la prochaine élection présidentielle, il importe de garder à l’esprit tous ces scandales de la « République irréprochable » prônée par Nicolas Sarkozy, qu’ils soient avérés ou simplement dénoncés par les médias.
1. En pleine révolution tunisienne, Michèle Alliot-Marie propose le 11 janvier 2011 à l’Assemblée nationale que « le savoir-faire de nos forces de sécurité, qui est reconnu dans le monde entier, permette de régler des situations sécuritaires de ce type ». La livraison de grenades lacrymogènes aurait finalement été annulée par la ministre le 18 janvier 2011, soit quatre jours après la fuite de Ben Ali.
2. Mais Le Canard enchaîné révèle aussi que Michèle Alliot-Marie a passé ses vacances de fin d’année en Tunisie, alors que les Tunisiens avaient déjà commencé leur révolution. Michèle Alliot-Marie, son compagnon Patrick Ollier, et ses parents auraient effectué deux trajets dans le jet privé d’ Aziz Miled, un homme d’affaires qui aurait été proche de la famille Ben Ali-Trabelsi. Il aurait même été question d’une transaction immobilière en Tunisie. Mediapart a ajouté que Michèle Alliot-Marie se serait également entretenue au téléphone avec « le président en fuite » pendant ses vacances. Elle a finalement démissionné.
3. L’affaire Visionex concerne une société qui aurait proposé à des cafetiers l’achat de bornes internet qui, selon l’accusation, seraient en fait des machines à sous permettant des paris clandestins. Une enquête pour infraction à la législation sur les jeux de hasard a été ouverte. Mais le 6 octobre dernier, Le Canard enchaîné a révélé que lors d’une perquisition effectuée chez David Sénat (mis en examen le 1er octobre 2010) les policiers de la brigade de répression du banditisme auraient trouvé une lettre écrite en juillet 2008 par Michèle Alliot-Marie, annotée par Rachida Dati, alors ministre de la Justice, pour demander de « clôturer les investigations dans le cadre de la commission rogatoire, car la bonne foi a été prouvée ». Or, l’enquête impliquait le fils de l’ancien garde des Sceaux Albin Chalandon, Fabien Chalandon, mis en examen le 20 mai 2010. Rachida Dati a dit qu’il s’agissait d’une déclaration mensongère et qu’elle envisageait de porter plainte.
4. D’après Le Canard Enchaîné, deux frères de Fadela Amara auraient occupé son logement de fonction de 120 m² (trois pièces, un bureau, deux salles de bains et un cuisinier à disposition) à Paris pendant plusieurs semaines, un hébergement de ses proches aux frais de la République.
5 . Le Canard enchaîné a révélé que Christian Blanc a fait acheter sur le budget de son secrétariat d’État pour 12.000 € de cigares en dix mois. Il aurait remboursé 3.500 euros correspondant, selon ses dires, à sa « consommation personnelle », avant de rembourser la totalité de la dépense…
6. Le Canard enchaîné a révélé en juin 2010 que Jeannette Bougrab avait fait doubler son indemnité de présidente de la HALDE (de 6.900 à 14.000 euros mensuels). Après qu’elle ait déposé plainte pour diffamation, le tribunal correctionnel de Paris l’a déboutée soulignant que l’enquête du Canard enchaîné était sérieuse et que les chiffres déclarés étaient « tout sauf fantaisistes ».
7. La mission sur la mondialisation confiée à Christine Boutin par l’Élysée. L’ex-ministre était rémunérée 9.500 euros par mois pour cette mission (dont certains professionnels jugeaient qu’elle ne présentait qu’un intérêt mesuré), auxquels elle a ensuite renoncé, et qu’elle cumulait avec sa retraite mensuelle de députée et de conseillère générale.
8. Nous connaissons les positions de Christine Boutin sur l’homosexualité, dans son livre Le Mariage des homosexuels (paru en 1998), Christine Boutin pose la question : « où placera-t-on la frontière, pour un enfant adopté, entre l’homosexualité et la pédophilie ? ». Mais n’oublions pas l’opposition de Luc Châtel à la diffusion du court-métrage d’animation « Le Baiser de la lune » dans les écoles, destiné à la prévention contre l’homophobie, et la manière dont Valérie Pécresse aurait poussé Roger Karoutchi à faire son « coming-out » lors de l’investiture UMP pour les élections régionales en Ile-de-France, en sous-entendant qu’un chef de région était d’abord un chef de famille, ce que M. Karoutchi ne pouvait pas être… Enfin, notons que l’actuel ministre de la Défense et des anciens combattants, Gérard Longuet, aurait fait un rapprochement entre homosexualité et pédophilie, en juillet 2008, au Sénat. Il ne souvient pas avoir tenu ces propos.
9. Marc Robert, procureur de la République de Riom depuis 2000, a été muté (en 2009) car il aurait critiqué la réforme de la carte judiciaire conduite par Rachida Dati, un procédé appelé « promotion-sanction ». Or, le 30 décembre 2010 le Conseil d ?État a annulé le décret de mutation de Marc Robert (qui avait déjà été muté à Paris) au motif qu’elle était irrégulière. Il est à nouveau Procureur de la République de Riom depuis le 30 mars 2011.
10. Le Canard enchaîné a révélé que Christian Estrosi aurait annulé les réservations d’un vol régulier d’Air France qui aurait dû le conduire , lui et une délégation d’élus et de journalistes, à Washington. Il aurait fait louer à la place un Falcon 900 car les horaires du vol d’Air France ne lui auraient pas permis d’assister à un cocktail organisé à l’Élysée. Le Canard enchaîné a indiqué que ce changement de programme a coûté la somme de 138.000 euros à l’État. Christian Estrosi a présenté ses excuses.
11. Le Canard enchaîné a également révélé que Christian Estrosi aurait occupé deux logements de fonction : un appartement à Bercy et un un hôtel particulier parisien de 2.900 m² (avec cuisinier) appartenant à la République, et que sa fille aurait occupé. Il a invité la presse à se rendre dans ce logement, pour s’expliquer sur cette information…
12. Le Canard enchaîné a pointé du doigt l’économe Pénélope Fillon qui aurait utilisé un jet privé pour se rendre à Roscoff (Manche) où avait lieu le baptême d’un navire de la flottille des Britanny Ferries qui fait le lien entre la France et l’Angleterre. Coût du vol : 10.000 euros. Elle n’aurait pas voulu prendre le TGV, dont le coût n’aurait été que de 130 euros aller-retour.
13. Fin septembre 2008, François Fillon et sa famille étaient sur le trajet retour d’un « week-end privé » dans la Sarthe quand un avion de tourisme aurait frôlé l’avion du Premier ministre. Problème : les coûteux avions de la République doivent être utilisés dans un cadre strictement professionnel… Le Premier ministre semble avoir pour habitude de se rendre dans son château de la Sarthe en Falcon, alors que cette résidence est à 1h20 de Paris en TGV.
14. Le Canard enchaîné a révélé que le Premier ministre et sa famille auraient séjourné à titre privé, lors des fêtes de fin d’année 2010, en Égypte dans des hôtels luxueux d’Assouan. Ils auraient été invités par Hosni Moubarak, président déchu suite à la révolution égyptienne.
15. Lors de ses vacances italiennes (en Toscane), François Fillon aurait obtenu le prêt d’une Ferrari bleue pour la journée, et ce gratuitement, auprès du patron de la marque (Charlie Hebdo).
16. Une femme qui se trouvait à moto sur la rocade de Rennes, le 19 mai 2009, a été doublée par un 4×4 avec quatre jeunes à bord, dont le conducteur était le fils de François Fillon, Edouard Fillon. Ceux-ci se sont amusés « à la coller », suffisamment pour que la moto soit rayée à l’arrière, puis ont pris la fuite. Elle a indiqué : « J’ai vraiment eu la trouille de ma vie, Il y avait deux jeunes hommes à l’avant. Ils m’ont collée. Moi, je roulais en appui contre la voiture. Un moment, ils ont ralenti. J’ai accéléré. Ils sont restés derrière moi quelques instants avant de me dépasser à nouveau. Là, j’ai eu droit à diverses insultes. » (JDD) Le lendemain, elle a déposé plainte au commissariat de Rennes avec le numéro d’immatriculation du véhicule qu’elle avait relevé. Le fils de François Fillon mis en cause n’a fait l’objet que d’un rappel à la loi, le 16 septembre, par un délégué du procureur.
17. Le 28 février 2011, le site internet Lesinrocks.com révèle que Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a passé les fêtes de fin d’année en Libye.
18. Brice Hortefeux est condamné le 4 juin 2010 par le tribunal correctionnel de Paris à 750 euros d’amende pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine, à 2.000 euros de dommages-intérêts à payer au MRAP, et à la publication d’un communiqué de presse compte tenu de « l’effet délétère sur le lien social d’un tel propos, quand il est tenu par un responsable de si haut niveau ». La phrase incriminée, visant un jeune homme d’origine maghrébine, était la suivante : « Quand y’en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. ».
19. Brice Hortefeux a également été condamné le 17 décembre 2010 par le tribunal de grande instance de Paris pour atteinte à la présomption d’innocence de David Sénat, ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie, devant lui verser un euro de dommages-intérêts. Il avait laissé entendre que David Sénat était à l’origine de fuites au journal Le Monde dans l’affaire Woerth-Bettencourt. Il a fait appel des deux condamnations.
20. Alain Joyandet a fait louer un jet privé pour 116.500 € afin de se rendre en Martinique, où il devait participer à une conférence internationale.
21. Le Canard enchaîné a par ailleurs révélé que le même Alain Joyandet aurait bénéficié d’un permis de construire illégal pour l’agrandissement de sa villa dans le Var. Le ministre a ensuite renoncé à ce permis de construire…
22. Le Canard enchaîné, en 1995, a révélé un document interne de la Ville de Paris, signé de la main d’Alain Juppé, donnant ordre à ses services de diminuer le loyer de son fils Laurent Juppé qui habitait un appartement de 189 m² appartenant à la Ville de Paris (rue Jacob, dans le 6ème arrondissement, commune la plus chère de France). Des travaux, pour un montant de plusieurs millions de francs, effectués aux frais des contribuables, y ont par ailleurs été effectués. Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » a été déposée par l’Association des contribuables parisiens créée ad hoc par Arnaud Montebourg. Une information judiciaire a été ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui a considéré que le délit de « prise illégale d’intérêts » était établi. Il a annoncé cependant son intention de classer le dossier si Alain Juppé quittait cet appartement. Le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, a publié alors un communiqué, approuvé par le ministère de la Justice, affirmant que l’infraction n’était pas constituée et qu’elle était de toute façon prescrite. Cependant, la décision de classement a imposé à Alain Juppé de déménager. Le 28 août 1995, le Garde des Sceaux, Jacques Toubon, a ordonné à Bruno Cotte de quitter le parquet de Paris (Blog de Laurent Remise)…
23. Dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, Alain Juppé a été le 1er décembre 2004 condamné à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité par la cour d’appel de Paris. Il avait été d’abord condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre, le 30 janvier 2004, à dix-huit mois de prison avec sursis et dix ans d’inéligibilité.
24. Scandale sur fond de Françafrique et de conflits d’intérêts. En 2009, Pierre Péan, dans son livreLe Monde selon K a révélé que Bernard Kouchner avait eu des activités de conseil auprès des autorités du Gabon (république où l’alternance politique est inexistante) et de la République du Congo (où les élections sont marquées par nombre d’irrégularités) dans le cadre de la réforme du secteur de la santé de ces deux pays. Bernard Kouchner serait aussi intervenu dans le recouvrement de factures pour deux sociétés de conseil, Africa Steps et Imeda, alors même qu’il était ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy.
25. Le 10 mai 2011, le procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, a demandé une enquête pour « abus d’autorité » contre Christine Lagarde dans l’affaire de l’arbitrage privé ayant débouché sur l’attribution de plusieurs centaines de millions d’euros à Bernard Tapie en 2008. Mais le procureur ferait une erreur factuelle en affirmant que Christine Lagarde aurait décidé d’un arbitrage en mai 2007, puisqu’elle était à l’époque ministre de l’Agriculture et non des Finances, poste qu’elle occupera à partir du 19 juin 2007. Ce serait Jean-Louis Borloo, ministre de l’Economie, des finances et de l’emploi du 18 mai au 19 juin 2007 qui devrait donc être visé. Nous précisons que Jean-Louis Borloo a été l’avocat de Bernard Tapie mais qu’il serait aussi un ami très proche. Une enquête préliminaire sur d’éventuels « abus de pouvoirs sociaux » dans l’affaire Lagarde-Tapie vient d’être ouverte. Elle vise les décisions prises par des hauts fonctionnaires (Jean-François Rocchi et Bernard Scemana), qui auraient dissimulé des éléments de la procédure d’arbitrage et ajouté dans le projet d’arbitrage la notion de préjudice moral (chiffrée à 45 millions d’euros pour les époux Tapie). La Cour de justice de la République a mis en délibéré au 8 juillet sa décision sur une éventuelle ouverture d ?enquête contre Christine Lagarde.
26. Très récemment, Mme Lagarde a déclaré sa candidature à la direction du Fonds Monétaire International (FMI), pour succéder à Dominique Strauss-Kahn, inculpé par la justice américaine. Obtenir ce poste nécessite de mener une campagne d’auto-publicité dans le monde entier. Or, comme l’ont pointé de nombreux journaux, non seulement Christine Lagarde consacre du temps (théoriquement dédié à son poste de ministre de l’Économie) mais aussi de l’argent public à cette cause. Le 16 juin 2011, l’Expansion avançait le chiffre de 150.000 euros pour le coût en argent public de cette campagne pour un poste pourtant privé. Mme Lagarde, qui touchera 35.000 euros par mois si elle devient directrice générale du FMI, continue de percevoir pendant sa campagne son salaire de ministre : plus de 20.000 euros par mois.
27. Gérard Longuet est connu pour différentes affaires judiciaires pour lesquelles il n’a jamais été condamné. Ainsi, il a été mis en examen en 1995 dans l’enquête sur le financement occulte du Parti républicain mais il a bénéficié d’un non-lieu le 8 mars 2010, en partie grâce à la loi d’amnistie de 1990 sur les financements politiques. Dans une affaire concernant la construction de sa villa de Saint-Tropez où il est accusé de « recel d’abus de crédit », le ministre est relaxé en première instance, puis par la cour d’appel de Paris en 1998. Il a également été mis en garde à vue en mai 2001, pour recel de corruption dans l’affaire des marchés publics d’Île-de-France mais il est relaxé en 2005.
28. En 2010, Gérard Longuet s’oppose à la nomination de Malek Boutih à la tête de la HALDE car il considère qu’« il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l’accueil de tous nos compatriotes », excluant ainsi M. Boutih d’un « corps français traditionnel » supposé.
29. Le quotidien La République du centre a révélé qu’Olivier Marleix, conseiller technique du président de la République et fils de l’ancien ministre Alain Marleix, circulait à bord d’une voiture du parc automobile de l’Élysée lorsqu’il a été arrêté par les gendarmes pour avoir circulé à 119 km/h au lieu des 70 autorisés. Il aurait fait valoir ses relations auprès des militaires et leur aurait comprendre qu’il serait « préférable de classer l’incident ». M. Marleix a démenti ; il a affirmé que le gendarme l’ayant reconnu en tant que Maire d’Anet, aurait spontanément renoncé à le verbaliser.
30. Le site Rue89 nous a informé qu’une employée de 36 ans du Printemps de Nancy aurait été licenciée suite à une altercation avec Nadine Morano. Dans un communiqué, Nadine Morano a réfuté être à l’origine de ce licenciement, qui aurait relevé selon elle de la seule appréciation de l’employeur… Mme Morano avait fait venir le directeur du magasin pour l’informer du comportement de cette employée… ce qui aurait entraîné son licenciement.
31. Patrick Ollier, compagnon de Michèle Alliot-Marie, ancien président de l’Assemblée nationale, ministre des relations avec le Parlement depuis le 14 novembre 2010 est aussi un ami de Mouammar Khadafi, et est à la tête du groupe d’amitié France-Libye à l’Assemblée nationale.
32. Le 22 juin 2011, Georges Tron est mis en examen pour « viols et agressions sexuelles en réunion » sur deux employées de sa Mairie de Draveil. Il est placé sous contrôle judiciaire.
33. La presse a en outre relayé les doutes des élus d’opposition de la ville de Draveil concernant la provenance des fonds qui auraient financé l’installation d’un cabinet de réflexologie de Georges Tron attenant à la mairie.
34. L’épouse d’Éric Woerth, ministre du Budget, aurait, selon les dires de Patrice de Maistre enregistrés par un majordome de Liliane Bettencourt, été engagée pour faire plaisir au ministre, au sein de la société Clymène chargée de gérer le patrimoine de la milliardaire héritière de L’Oréal. Florence Woerth a démissionné le 25 juin 2010 après des accusations de conflits d’intérêt concernant son mari. Le site internet de l’Express a de plus révélé qu’Éric Woerth avait remis la Légion d’honneur à Patrice de Maistre.
35. Éric Woerth a également été critiqué pour le cumul de ses fonctions ministérielles avec celle de trésorier de l’UMP. Or, selon l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claie Thibout, 150.000 euros d’argent liquide, dépassant le plafond légal de 7.500 euros, auraient été remis à Éric Woerth par l’intermédiaire de Patrice de Maistre pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le ministre a annoncé sa démission du poste de trésorier de l’UMP le 13 juillet 2010.
La presse s’est aussi étonnée du fait que bien que la 2e fortune de France ait admis elle-même avoir fraudé le fisc (elle a dit avoir remis de l’ordre dans ses comptes depuis), les services fiscaux, de leur côté, n’ont jamais posé aucune question à Mme Bettencourt sur le sujet…
36. Le Canard enchaîné et Marianne ont révélé qu’Éric Woerth avait autorisé, en mars 2010, la vente de gré à gré d’une parcelle de la forêt domaniale de Compiègne à un prix largement inférieur à celui du marché, à l’association privée Société des courses de Compiègne. Saisi par le procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République a donné le 13 janvier 2011 un avis favorable à l’ouverture d’une enquête pour « prise illégale d’intérêts ».
À la lecture de cette liste on constate d’une part que les condamnations judiciaires restent relativement rares (les ministres qui n’ont pas été condamnés restent donc officiellement innocents des faits évoqués par la presse) ; par ailleurs, on note que les rares condamnations ? inscrites au casier judiciaire – n’empêchent pas ceux qui en ont fait l’objet d’accéder à des postes de pouvoir. »
Cet article, signé Diké, est un terrifiant bilan de l’une des promesses phare du candidat Sarkozy de 2007…
C’est quand-même étrange. Ce billet relevé dans le Figaro Magazine relate des faits que personne n’a pu inventer. Même pas Luc Ferry… L’avalanche de scandales continue.
FDF
.
Et encore une affaire » délicate »… Ca va aller jusqu’où? Le peuple en situation précaire en a déjà marre de sa condition; alors quand on lui raconte ce qui se passe dans les hautes sphères et que c’est lui qui en fait encore les frais…
FDF
.
Il faut le reconnaître : l’incroyable scandale Ockrent n’est soulevé publiquement que par une seule personnalité politique…Marine Le Pen.
Marine Le Pen demande que Christine Ockrent rembourse les salaires perçus pendant ces « mois payée à ne rien faire » qu’elle évoque dans une récente interview au Figaro, et prône le retour de la moralité publique et de l’égalité républicaine face aux passe-droit et l’esprit de Caste. Des questions, on l’avouera, essentielles…
Quand émergera le scandale Ockrent sur la place publique ? Mystère…
Voir son communiqué du 26 mai 2011 (que l’AFP curieusement n’a pas repris semble-t-il…) :
« Christine Ockrent a enfin quitté l’Audiovisuel Extérieur de la France, six mois après le vote massif de défiance des salariés de France 24 contre elle (à 85%).
Christine Ockrent est le symbole de ce journalisme de caste, qui entretient des relations incestueuses avec le pouvoir politique et les puissants depuis des années.
Lorsque Christine Ockrent a porté plainte pour harcèlement moral il y a près d’un mois, 35 policiers et deux substituts ont été mobilisés pour mener trois perquisitions. Du jamais vu et un déploiement de moyens auquel le justiciable ordinaire n’aurait évidemment pas droit.
Il aura donc fallu de longs mois pour que Christine Ockrent daigne accepter l’idée qu’elle n’est pas indispensable.
Plus grave encore, Christine Ockrent avoue elle-même « être payée à ne rien faire depuis des mois ». Vu le niveau de salaire de Christine Ockrent (315 000 euros par an), c’est tout bonnement scandaleux.
L’argent public a servi à financer l’oisiveté d’une personnalité qui a de surcroît le culot aujourd’hui de se tourner vers le tribunal de commerce pour obtenir une compensation financière !
L’intégralité de l’affaire Ockrent illustre les dérives très graves du système français de caste, qui distingue les puissants et les gens ordinaires, ceux à qui tout est permis et les autres.
Il y a de quoi s’étonner que jamais le ministère de tutelle de Christine Ockrent ne soit intervenu pour mettre fin à ce scandale : un scandale financier pour les contribuables et un scandale pour le fonctionnement d’un service indispensable au rayonnement de la culture française dans le monde.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, demande qu’une enquête soit conduite par le ministère de tutelle de l’Audiovisuel Extérieur de la France pour déterminer depuis combien de temps précisément Christine Ockrent « est payée à ne rien faire ».
Elle demande qu’on exige de Christine Ockrent qu’elle rembourse l’argent public qui lui a été indûment versé (chaque mois payée à ne rien faire, Christine Ockrent a coûté au pays l’équivalent de 213 redevances audiovisuelles).
Marine Le Pen dénonce l’affaissement de la moralité publique dans notre pays et l’esprit de caste délétère qui y règne. Seul le changement des hommes et des méthodes permettra à la France de connaître un nécessaire assainissement démocratique. »
Source: http://www.lepost.fr/
Le quotidien Romania Libera a publié un article éclairant le 7 avril dernier pour ceux qui n’avaient pas pris la mesure du phénomène des lobbies présents à Bruxelles et Strasbourg. Ce « parlementarisme de couloir » comme on se plaît à le nommer aux États-Unis est extrêmement présent et prégnant auprès des instances normatives et décisionnelles de l’UE. Ainsi donc, entre les commissaires cooptés et les lobbies, la souveraineté populaire est bafouée. Un article édifiant …
Le récent scandale impliquant des eurodéputés qui s’étaient laissés corrompre par des journalistes se faisant passer pour des lobbyistes a levé le voile sur les rapports souvent troubles entre les représentants des groupes d’intérêts et les institutions européennes.
Le Parlement européen (PE) est de nouveau frappé par des scandales de corruption et la question du lobbying refait surface après la démission de plusieurs euro-parlementaires tombés dans le piège tendu par des journalistes du Sunday Times déguisés en lobbyistes.
Quant au président du Parlement européen, Jerzy Buzek, il a prôné « la tolérance zéro » envers toute forme de corruption. Les analystes européens soutiennent cependant qu’en réalité le PE est désarmé – il peut s’indigner et démarrer une enquête interne, mais ne dispose d’aucun moyen de faire partir « les moutons noirs ».
La nervosité n’a cessé de croître après la publication de l’hebdomadaire britannique, qui a dévoilé comment ces députés ont cédé à la tentation, acceptant de l’argent en échange du soutien des certains amendements. Scandale de corruption ? Scandale de lobbying ? Scandale médiatique ? Quoiqu’il en soit, l’enquête de Sunday Times discrédite l’institution toute entière.
Les lobbies font le siège des institutions européennes
En matière de lobby, l’UE fait l’objet d’une attention spéciale, car le droit communautaire prime sur le droit national dans la quasi-totalité des cas et parce que les pouvoirs ne sont concentrés qu’à quelques endroits bien définis. Et les représentants des groupes d’intérêts ont très bien compris que Bruxelles est « l’épicentre » pour faire du lobbying.
Ici pullulent des milliers de lobbyistes, des centaines de sociétés de relations publiques et cabinets d’avocats, une douzaine de think-thanks et des « bureaux d’affaires européennes » de plusieurs centaines d’entreprises. La société civile et les groupes écologistes ne font pas le poids devant l’ampleur des moyens financiers et logistiques développés par l’industrie. Par exemple, la Fédération européenne de l’industrie chimique (CEFIC) dispose de plus de lobbyistes que toutes les organisations de protection de l’environnement réunies.
La Commission européenne, qui détient le pouvoir exclusif de proposer et de développer les nouvelles lois européennes, est l’une des cibles prioritaires. Mais l’intérêt des lobbyistes vis-à-vis du Parlement européen a augmenté proportionnellement à l’accroissement de son pouvoir (dû au Traité de Lisbonne). Ce dernier peut désormais approuver, bloquer ou modifier les propositions de la communauté européenne et ses députés sont devenus des cibles de choix.
L’UE intervient désormais dans des domaines de plus en plus techniques, qui nécessitent souvent une expertise. Au lieu de réaliser sa propre expertise, la Commission a laissé le champ libre aux lobbyistes, qui sont devenus des interlocuteurs naturels des décisionnaires. Les groupes d’intérêt disposent aujourd’hui d’un accès privilégié aux locaux des institutions européennes.
Et, loin d’œuvrer pour l’intérêt général, ils se servent des intérêts privés et contribuent à façonner la législation européenne dans un sens favorable aux grandes compagnies qui les rémunèrent. Les groupes de pression cachent soigneusement leurs vraies motivations, en créant des sociétés –écran et en prétendant travailler pour des ONG ou financer des « experts indépendants ».
L’influence des groupes d’intérêts qui opèrent dans l’ombre ne semble pas trop inquiéter l’UE. Bruxelles prospère sur la base de l’industrie de l’influence, respire les jeux de pouvoir des groupes de pression. Fonctionnaires, diplomates, lobbyistes et journalistes se rencontrent du matin au soir, déjeunent dans le quartier Europe, dînent dans le quartier des Sablons, participent aux cocktails, socialisent le soir et pendant les week-ends, unis dans un même club où l’on évoque une noble cause – l’Europe et son bien-être !
Les cas d’ex-commissaires qui vendent leurs services et leur influence aux lobbys, provoquant des grands conflits d’intérêts qui corrompent finalement l’exécutif européen, se multiplient. Ce qui ennuie Bruxelles. Des 13 commissaires qui ont quitté la CE en février 2010, six travaillent désormais dans le secteur privé, recevant néanmoins des allocations européennes. Comme par hasard, tous ont rejoint des groupes privés dont ils ont déjà soutenu les intérêts durant leur mandat.
Le cas le plus célèbre est celui du social-démocrate Günter Verheugen. Commissaire chargé de l’Entreprise et de l’Industrie (2004-2010), il a été critiqué pour avoir favorisé de grandes sociétés au détriment des préoccupations sociales et d’environnement. Peu après avoir fini son mandat, il a créé son propre cabinet de consultance en lobbying, Européen Expérience Company.
Son agence aide « les hauts représentants des institutions publiques et privées » dans leur action de lobbying auprès de l’UE. La compagnie facture « les recommandations stratégiques dans le domaine de la politique UE ». Selon la députée allemande Inge Grasle (CDU), « toute personne qui dispose d’argent peut acheter l’accès de Verheugen aux institutions européennes ».
Bien sûr, le Comité d’éthique de la Commission s’est penchée sur le cas, sans rien trouver à lui reprocher. D’ailleurs ce comité accorde systématiquement des exceptions aux anciens commissaires qui, officiellement, doivent attendre un an avant de s’habiller en lobbyistes.
La représentation des intérêts fait partie de la légitimité d’un état démocratique. Dans le cadre des efforts qu’elle mène afin de gagner la confiance du public, l’UE a établi un registre facultatif et se prépare à adopter un code de conduite afin d’assurer une transparence des représentations des intérêts. Selon l’ONG Alter-EUG, qui milite pour la transparence des pratiques des lobbyistes, seul 40 % des lobbies se sont inscrits à ce registre.
Source: http://www.nationspresse.info/
La grosse arnaque… On ne peut plus la passer sous silence…
FDF
.
Source: Willy Legrand