Francaisdefrance's Blog

16/01/2012

Deux hommes ont attaqué et brûlé une femme de 50 ans en Seine-Saint-Denis!

Deux hommes l’ont attaquée chez elle en pleine nuit et aspergée d’essence avant de l’enflammer. Ces méthodes crapuleuses sont malheureusement significatives, surtout dans les banlieues…

Saint Denis, c’est un peu une annexe de l’islam en France, non? Alors pourquoi s’étonner?

FDF

Photo d’illustration

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Crime d’honneur ?????   en tous cas un UN MODE OPERATOIRE HABITUEL DE « CERTAINES CATEGORIES  DE DELINQUANTS » (je suis politiquement correct en m’exprimant ainsi ???)

JC JC…

Une habitante de Saint-Denis, en région parisienne, a été aspergée d’essence par deux hommes encagoulés, dans la nuit de samedi à dimanche, à son domicile. Les agresseurs lui ont ensuite mis le feu avant de s’enfuir. 

C’est une tentative d’assassinat, selon une source judiciaire. Une femme de 50 ans a été sérieusement brûlée, dans la nuit de samedi à dimanche, par deux individus encagoulés qui l’ont aspergée de produits inflammables. Il était 3h40 quand les deux hommes ont sonné à la porte de l’appartement de cette habitante de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en se présentant comme des policiers. La victime a été recouverte « a priori d’essence ou de liquide inflammable » lorsqu’elle leur a ouvert. Ils ont ensuite mis le feu à ce liquide avant de repartir.

Sauvée par son voisin de pallier
Transformée en torche humaine, la quinquagénaire a été « brulée à 40 % au troisième degré », toujours selon cette source. Un voisin de pallier, alerté par ses cris, s’est précipité à son secours avant d’appeler les secours. La victime a été transférée dans un état extrêment grave vers le centre des grands brulés du Centre hospitalier et régional de Tours. Son état de santé est jugé grave par les médecins.

Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée aux policiers de la brigade criminelle de Paris, la victime avait été récemment la cible de plusieurs actes de malveillance, comme l’incendie de ses poubelles et du paillasson devant sa porte. Un différend d’ordre familial est une des pistes privilégiées par les limiers de la Crim’.


Une attaque extrêmement violente
Les agresseurs cagoulés ont sonné à sa porte vers 3h40 et l’ont aspergée d’essence ou d’un autre liquide inflammable, auquel ils ont mis le feu. On ignore pour le moment les raisons de leur acte.

Réveillé par les hurlements de la victime, un voisin de pallier a volé à son secours et a appelé les pompiers. A leur arrivée, elle a pu expliquer qu’elle venait d’être aspergée par deux hommes, sur le pas de sa porte, selon des informations d’Europe1. Elle est ensuite tombée dans le coma.

« Brûlée à 40%, au troisième degré« 
La femme a été transférée par hélicoptère dans un état grave à Tours en Indre-et-Loire, dans un centre de grands brûlés. Elle est « brûlée à 40%, au troisième degré » commente une source judiciaire. Son pronostic vital est engagé. Selon cette même source, cette agression s’apparente à une tentative d’assassinat.

La Brigade criminelle de Paris a été saisie de l’enquête.

Sources:   http://www.europe1.fr/

http://www.francesoir.fr

09/01/2012

Courage, Marine; ça vient de si bas…

Ce n’est pas ça qui va l’arrêter, Marine Le Pen. Elle en a vu d’autres et son père aussi.

Pas besoin de réfléchir longtemps pour imaginer quel genre de paumés étaient parmi « les centaines de manifestants » qui composaient la horde. Quels individus ont pour habitude de cracher sur les sous-chiens ? Les mêmes qui lancent des projectiles sur les forces de l’ordre.

Et qui étaient les meneurs? Toujours les mêmes. Ils sont cités plus bas…

Il y aura de la « monnaie à rendre »…

FDF

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Saint-Denis: manifestation contre la venue de Marine Le Pen

La candidate du FN à la présidentielle 2012 s’est rendue ce dimanche après-midi à Saint-Denis, au nord de Paris. Une visite dénoncée par des centaines de manifestants qui l’ont invitée à « dégager ». 

Des centaines de personnes ont manifesté contre Marine Le Pen ce dimanche après-midi à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. La préfecture de police a dénombré 350 manifestants, les organisateurs faisant état de 500 personnes réunies pour protester contre la venue de la candidate du Front national à la présidentielle 2012. 

Certains partisans du FN ont essuyé des crachats et des insultes, d’autres ont dû rebrousser chemin et emprunter une autre entrée, leur route étant barrée par les anti-FN. En outre, des projectiles ont été lancés par les manifestants en direction des forces de l’ordre et une journaliste reporter d’images a été légèrement blessée à cette occasion. 

Marine Le Pen avait prévu de tirer les rois avec les militants du Front national à partir de 15h30 dans une salle située aux Docks de Paris, au sud de cette commune populaire de la banlieue parisienne. Ce meeting a été légèrement retardé, débutant peu après la dispersion de la manifestation dans le calme vers 15h45. 

« Le FN n’a pas sa place ici »

Cette venue de Marine Le Pen « est une véritable provocation » estiment les organisateurs de la manifestation, le collectif dionysien contre le Front National et l’extrême-droite, qui regroupe des partis politiques (PS, PCF, NPA…), des associations (Ras l’front, MRAP…) et des syndicats (Snuipp, CGT…). 

« Les valeurs portées par le FN ne sont pas celles portées par la ville, qui sont des valeurs de solidarité, de mélange. Le FN n’a pas sa place ici », a dit Bally Bagayoko, adjoint au maire de Saint-Denis en charge de la jeunesse, présent en tête de cortège. 

« On estime que le FN n’est pas un parti comme les autres. Il y a une banalisation des idées de Marine Le Pen, qui attirent de plus en plus de voix, y compris dans nos quartiers populaires. Notre objectif est aussi de mieux faire connaître le FN pour déconstruire son programme », a renchéri Agnès Cluzel, membre du collectif et militante du PCF. 

Le cortège s’est ébranlé peu après 12h dans le centre de Saint-Denis, derrière une banderole proclamant « Pas de fachos dans nos quartiers », aux cris de « Marine Le Pen, dégage, Saint-Denis n’est pas à toi » ou de « F comme fasciste et N comme nazi ». Protégés par un important dispositif policier, les manifestants ont tendu une banderole « FN dégage ». 

Source: http://www.lexpress.fr/


07/01/2012

Islamisme et socialisme, les liaisons dangereuses…

Et s’il est besoin de le rappeler, ci après la liste des villes de France gérées par des maires socialo-pro-islamistes qui ont signé un appel POUR le vote des immigrés:

L’appel est signé par les maires d’Angers, Aubervilliers, Bègles, Besançon, Caen, Chelles, Clichy-la-Garenne, Creil, Erstein, Grenoble, Illkirch-Graffenstaden, Les Ulis, Lille, Metz, Montbéliard, Nantes, Paris, Pau, Périgueux, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Strasbourg et Toulouse.

FDF

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Socialisme et Islamisme : toutes les subventions, toutes les relations.


La ville du président du groupe PS à l’assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a voté une subvention de 200 000 euros pour « le centre culturel » de la mosquée.)

 Pour ceux qui lisent l’Observatoire de l’islamisation depuis 2007, ce n’est pas une découverte. L’ouvrage Ces maires qui courtisent l’islamisme paru en octobre 2010 (éditions Tatamis) a déjà étudié les cas les plus sévères de collusion entre les mairies de grandes villes, indistinctement de gauche ou de l’UMP, et des associations islamistes (je dit bien islamistes) bénéficiant de leurs largesses se concrétisant en subventions publiques ou en mise à disposition de terrains pour des sommes symboliques.

Ce mois-ci nous nous concentrons sur les  élus du Parti socialiste, les prochains mois nous traiterons des autres partis recourant aux mêmes méthodes. 

 Car lister toutes les mairies concernées par  une collaboration active avec des associations liées souvent à l’UOIF, première fédération d’associations musulmanes en France dont les dirigeants se disent ouvertement proche des Frères Musulmans,  aboutit à un catalogue à la Prévert:

 Clichy, Créteil, Poitiers, Nantes, Lille,  Les Ulis, Roissy-en-Brie, Saint-Etienne, Metz, Rochefort, Angoulême, La Rochelle. Nous révélons tous les montants des subventions (et/ou dons de terrains) aux « centres socio-culturels » des mosquées pour reprendre l’expression d’un conseiller général socialiste de Seine-et-Marne lorsqu’il a qualifié ainsi  l’espace d’enseignement de la mosquée  radicale de Roissy-en-Brie.

 Nous n’abordons pas l’Institut des cultures d’Islam  de Bertrand Delanoë,  coûtant 22 millions d’euros au contribuable parisien, tant cette affaire méritera un traitement tout particulier les prochain mois.

 Cette stratégie de séduction de l’électorat issu de l’immigration, fusse-t-il islamiste en l’espèce, est ouvertement exposée par le « think tank » (réservoir d’idée) socialiste Terra Nova.

 Ayant  pris acte de la fuite de l’électorat populaire français vers un Front National au programme de plus en plus socialisant et protecteur, Terra Nova considère dans une note les  « minorités » comme un relai de croissance, un réservoir de voix indispensable au Parti socialiste.  Le mérite de cette note  est d’avoir avoué  pour la première fois ce que tous les observateurs politiques avaient compris depuis des années. Et ce n’est pas le journaliste du très socialiste Nouvel Observateur, Hervé Algalarrondo , avec son ouvrage La gauche et la préférence immigrée (Plon, 2011), qui nous contredira. 

Retrouvez le dossier dans le mensuel PDF, (35 pages, 7e, – sommaire ici)

Source: http://www.islamisation.fr/

03/01/2012

A Saint Denis: « on vit avec les rats »…

Oh que ça me démange. Mais je ne tomberai pas dans le piège…

FDF

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Ben quoi? faut bien que tout le monde vive, non ?

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Après le retour, récent,  de maladies disparues en France,(Rougeole, coqueluche, tuberculose, gale…)  voici le retour de colonies entières de rats.

CEUX QUI SERAIENT TENTéS   PAR DE MAUVAIS JEUX DE MOTS   SONT PRIES DE NE PAS S’ABSTENIR…

Le  bailleur accuse des habitants de jeter et  de la nourriture par les fenêtres  et donc de favoriser  et  d’entretenir l’existence des rats…

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JC JC…

VERSION  AUDIO : 
http://www.rtl.fr/actualites/vie-pratique/article/des-centaines-de-rats-encerclent-une-tour-a-saint-denis-7741546150?IdTis=XTC-DBMO-D4IY34-DD-DH1GWQ-G5ZK

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Des centaines de rats encerclent une tour à Saint-Denis…

Les habitants d’un immeuble de Saint-Denis ont de nouveaux voisins depuis cet été: des dizaines de rats ont élu domicile au pied de leur tour de 14 étages. Ils les observent avec dégoût, les fuient en courant, et attendent désespérément leur éradication.

Les habitants ne supportent plus le bruit et les odeurs des rats en dessous de leurs fenêtres Les rats sont omniprésents dans la vie des locataires

« On vit avec les rats« , lâche Catherine Ménard, une locataire de cet immeuble situé place Gaston Dourdin, dans la ville populaire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). « Quand je pars au travail le matin, à 7H00, il fait nuit et ils sont tous là, à l’entrée de l’immeuble. J’ai peur qu’ils me montent dessus », explique-t-elle.

En début de soirée, plusieurs dizaines de rongeurs sortent des galeries, dans des carrés de terre où ont poussé des broussailles, contre la façade de l’immeuble, à côté du local à poubelles. Il est situé dans un quartier de HLM, touché par le trafic de drogue.

« Quand je me penche de ma fenêtre le soir vers 22 heures, je les vois grouiller« , dit une locataire du 7ème étage, Agnès Dolignon. « Il y a au moins 200 rats et à l’allure où ça se reproduit… », renchéri François Lachgar, membre de l’amicale des locataires.

« Un jour, on va être tellement envahi qu’on ne pourra plus sortir« , s’inquiète Agnès Dolignon. « Une collègue me dépose après le travail, mais elle refuse de monter chez moi pour prendre un café, à cause des rats », ajoute-t-elle.

« Quand on jette des sacs dans le local à poubelles, des rats sortent, vous passent entre les jambes », décrit-elle. « Je n’ai pas peur, mais c’est embêtant pour l’hygiène et c’est un problème pour les enfants », poursuit Mme Dolignon.

M. Lachgar dit avoir été mordu par un rongeur. « J’ai dû aller me faire faire un piqûre », explique-t-il.

Sylvianne Souphanh, locataire du rez-de-chaussée, n’ouvre plus ses fenêtres: « ça pue et on a peur que des rats entrent », dit-elle. Elle a demandé un autre logement, pour les fuir.

Les habitants demandent plus d’efforts de la part du bailleur, Logirep

Les locataires estiment que les travaux pour la construction d’un tramway ont pu provoquer cet afflux de rongeurs. Ils interpellent le bailleur de HLM, Logirep.  « Ils mettent du produit, mais ça ne suffit pas, il faut un traitement de fonds, il faut enlever les galeries, traiter les espaces verts », selon M. Lachgar.

Pour Alain Chevolleau, directeur du Patrimoine à Logirep, « c’est un problème récurrent là où les habitants jettent de la nourriture par la fenêtre« . La journaliste de l’AFP a pour sa part uniquement constaté la présence de deux sacs poubelle dans la ruelle.

Logirep paie une entreprise spécialisée en dératisation: elle est venue en octobre, en novembre et doit revenir en janvier. « La vraie solution est d’arrêter de donner à manger aux animaux pour qu’ils mangent le produit » de dératisation, poursuit-il.

« Saint-Denis est infesté de rats« , dit-il encore. La mairie affirme elle mener deux campagnes de dératisation par an, mais ne pas pouvoir entrer dans la cité, car elle appartient au bailleur.

Source: http://www.rtl.fr/

11/12/2011

Solidarité totale avec ces policiers qui risquent leur vie à tout moment pour tenter d’assurer notre sécurité !

Quelques jours dans la peau d’un flic de banlieue; impressionnant. Mais ça, tout le monde ne le sait pas.

Il serait bon pour les « bobos-gauchos » qui défendent les  » jeunes issus de l’immigration » de prendre connaissance de ce qui suit…

Et Monsieur Guéant, il sait tout ça ?

FDF

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Voir: http://youtu.be/g7cwOHU3Aog

Dans l’enfer du 93 : «Moi, flic de banlieue»

Le journal de Christophe D., policier à la BAC de Seine-Saint-Denis.

À l’heure où l’institution policière semble secouée par les scandales à répétition, prise en tenaille entre les affaires de corruption, à Lille comme à Lyon, et la violence de la rue, Le Figaro Magazine a souhaité rendre compte de la réalité des policiers de terrain. Car si la corruption fait tomber les têtes, la violence, elle, ne fait pas de quartier aux hommes en bleu. À Vitrolles, un policier est mort, blessé par balle à la tête à la suite d’une attaque à main armée. À Marseille, comme ailleurs dans les grandes villes de France, les policiers sont en première ligne face à la loi des gangs. Braquages, règlements de comptes et autres guerres fratricides. Pour comprendre cette réalité qui semble parfois sortie de la fiction, Christophe, brigadier-chef engagé au sein de la BAC départementale du 93 depuis sept ans, nous a ouvert les portes de son quotidien. Celui de la BAC. Trois lettres. Une unité: la Brigade anticriminalité. Une mission: la chasse au flagrant délit. Créée en Seine-Saint-Denis le 1er octobre 1971 par Claude Durand, policier et ancien résistant, la Brigade anticriminalité avait pour mission d’offrir une réponse adaptée à une délinquance croissante à la fin des Trente Glorieuses. Quarante ans plus tard, rien n’a changé. Ils sont aujourd’hui près de 3600 policiers en France – dont 80 en Seine-Saint-Denis – chargés, comme Christophe, de traquer la criminalité et les délinquants en tout genre.


Intervention dans un squat à Aubervilliers. Flash-Ball en joue, Christophe D. est là pour assister ses collègues qui viennent d’investir les lieux. (Jean-Pierre Rey)

Le brigadier-chef Christophe sait que lui et ses collègues sont souvent qualifiés de cow-boys, de chasseurs de flag’ ou de têtes brûlées… Et pourtant, il a accepté d’être suivi pas à pas, et durant cinq mois, par le photographe Jean-Pierre Rey. Ce récit extraordinaire est une immersion totale dans le quotidien d’un policier ordinaire. Christophe a accepté de se livrer, de tout nous dire sur sa vie de flic, d’homme, de mari et de père. Il nous a confié ses doutes, ses colères et ses peurs parfois. Salaire, manque de moyens, dangers, le policier pose un regard critique sur son travail. Mais il évoque aussi un métier qu’il vit d’abord comme une passion, parle de son sens du devoir, de son engagement au service de la population, et de ses victoires – certes fragiles – quand l’ordre a été rétabli. Pour des raisons de sécurité, Christophe n’a pas souhaité que son nom de famille apparaisse dans ce témoignage.

La Seine-Saint-Denis, c’est de la bombe!» Ce n’est pas moi, mais Joey Starr, le fameux rappeur du groupe NTM, qui le dit dans l’une de ses chansons. Pour le policier affecté à la brigade anticriminalité du 93 que je suis, c’est en effet de la bombe et ça peut sauter à tout moment. La Seine-Saint-Denis, c’est le département le plus criminogène de France et l’atmosphère y est explosive. Le 93, c’est le très vaste théâtre de nos opérations. Mais ici, le décor n’est pas fait de carton-pâte. La réalité est aussi dure que le bitume des cités que j’arpente sans relâche et souvent aussi grise et triste que le béton de ces barres d’immeubles que l’on finit par connaître par cœur à force de les fouiller. Et puis, il y a l’âpreté de ce quotidien aussi oppressant et écœurant que ces effluves des cages d’escaliers où se mêlent les odeurs de cannabis, d’herbe, de cigarette, d’urine, et où les crachats qui jonchent les halls collent aux semelles, comme le désespoir et la misère se sont agglutinés dans ces murs… pour longtemps, semble-t-il.


Interpellation de trafiquants de drogue présumés à Aubervilliers, en soutien à la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale. Les policiers les suivaient depuis des mois. (Jean-Pierre Rey)

Notre routine n’est pas gaie, mais surtout, elle n’a rien de banal. Notre train-train quotidien, c’est d’abord de l’imprévu. Tout, absolument tout, peut arriver à n’importe quel moment: braquage, règlement de comptes, vol à l’arraché, trafic de drogue, agressions en tout genre. L’inattendu fait partie de nos habitudes. Comme ce soir. Je me prépare à rentrer à la maison après une journée de boulot. Notre supérieur nous annonce un changement de programme: l’équipe est maintenue en place jusqu’à nouvel ordre. Les consignes viennent d’en haut et nous devons attendre de nouvelles instructions. Aucune autre information ne filtre. Le secret est gardé jalousement pour éviter les fuites. C’est certainement une très grosse opération. Ça sent le stup ! Alors, avec les copains de la BAC départementale, on prépare notre matériel: gilets pare-balles, armes à feu, matraques. On se doit d’être prêt pour cette opération dont on ignore tout. Quand on fait ce métier, il faut s’adapter à toutes les situations et à l’imprévu. J’appelle ma femme pour lui dire que je ne serai sûrement pas à la maison ce soir, ni même peut-être demain. Elle est habituée à ce genre de «surprises», ma petite femme. Mais surtout, elle sait. Elle est aussi policier. Alors, elle s’inquiète et me couvre de recommandations. «Fais attention à toi. Mets bien ton gilet…» (pare-balles, bien sûr.) Elle a évidemment bien moins peur d’un rhume que d’une balle perdue.

Mardi 6 septembre. Il est 20 h. On attend. Des heures durant.

Chacun s’occupe comme il le peut. Entre deux cafés, on discute de tout et de rien. Et puis, à minuit, ça bouge. Une réunion est organisée avec toutes les équipes mobilisées. Les policiers des stups sont présents. Le plan est précis, détaillé et très bien pensé. Ceux de la sûreté publique ont travaillé des mois durant sur cette affaire: enquêtes, planques, surveillances, écoutes, vérifications des informations. Je retiens avec attention les explications, les positions à tenir… Pas question pour moi de commettre la moindre erreur au risque de faire capoter l’opération et de ruiner tous les efforts de mes collègues. Les officiers nous détaillent le plan d’action. Le mot est lâché: c’est un go-fast en flag. Je le pressentais. Un go-fast, c’est un procédé prisé par les gros dealers et qui consiste à acheminer des cargaisons de drogues à bord de très grosses cylindrées. La méthode employée par les trafiquants est toujours la même. Le convoi est composé de deux voitures roulant à très vive allure. La première reste en tête et sert d’ouvreuse. Il s’agit en fait de repérer tout contrôle ou barrage de policiers. Le deuxième véhicule est chargé, lui, de transporter la marchandise. Ces convois remplis à bloc peuvent faire transiter à travers les frontières des centaines de kilos de substances illicites en quelques heures seulement. Mais pas cette fois. On sera là.

Il est 3h du matin. C’est le moment d’y aller.


Menottes aux poignets, un membre d’un gang de dealers est placé en garde à vue. La BAC a saisi 60 kg de drogue. (Jean-Pierre Rey)

Pas de place pour la fatigue, le stress ou le doute. Un seul objectif: la mission. Chacun sait ce qu’il doit faire. Le dispositif mis en place autour de cette cité d’Aubervilliers est impressionnant. Plusieurs véhicules dont trois fourgons d’interpellation. J’ai de la chance, je suis placé aux premières loges en me retrouvant dans le fourgon de tête. Mais j’ai aussi une grosse pression sur les épaules. Tout va très vite. Le trafiquant arrive, chargé de sacs volumineux et je le plaque au sol sans même lui laisser le temps de mettre un pied dans l’immeuble. C’est pour vivre des moments comme ceux-là que je me suis engagé dans la police. Maîtriser, menotter un trafiquant de drogue en plein flagrant délit.

L’individu est plaqué au sol, il a sur le dos un sac rempli de drogue. Je lis dans ses yeux le désarroi et la stupeur. Son regard semble me dire: «Waouh! Mec, je t’attendais partout, à tout moment. Mais certainement pas là.» Mener à bien une telle mission relève du défi. Car, à ce niveau-là du business, les gens à la tête de ces réseaux sont très organisés. Ils ne font rien au hasard. Méfiants et excessivement prudents, ils s’appuient sur un système de protection et de surveillance très élaboré autour de la cité. Leurs hommes font des rondes en voiture ou à moto, des guetteurs à pied donnent l’alerte au moindre mouvement suspect. Tout un stratagème qu’il nous faut déjouer avant d’arriver jusqu’à eux. L’interception de ce go-fast à Aubervilliers, c’est l’une de mes plus grandes fiertés. Une belle affaire menée de concert avec plusieurs services. Nous avons fait, en quelques minutes, plusieurs arrestations, saisi 40 kilos d’herbe, 10 kilos de résine de cannabis, de l’argent liquide et une arme à feu.

Mercredi 7 septembre. Très mauvaise journée pour ce réseau, qui a perdu en quelques minutes près de 400.000 euros et quelques années de liberté. Mais j’ai précisément choisi ce métier pour mettre des «vilains» hors d’état de nuire. Cette opération m’a valu quelques cernes. Entre les interpellations, les perquisitions, et les rapports, j’ai travaillé 24 heures sans m’arrêter. Mes collègues également. Ce soir, je suis ravi. J’aurai une belle histoire de méchants jetés derrière les barreaux à raconter à mes enfants.

Vendredi 9 septembre. La journée commence plutôt bien.


Un voleur venait d’arracher le collier en or d’une passante qui rentrait chez elle à Aubervilliers. (Jean-Pierre Rey)

On se retrouve avant la prise de service avec les collègues autour de la machine à café. On se refait le film de l’opération go-fast à Aubervilliers. On se délecte des détails et on raconte pour ceux qui n’étaient pas là. On échange nos impressions. Heureusement que nous avons parfois de belles affaires comme celle-là, qui remontent le moral de l’équipe et compensent nombre de journées faites parfois de frustrations. Notre quotidien, c’est surtout un concentré de haine. En Seine-Saint-Denis, les violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ont augmenté de 10 % en une année. Le message est clair: nous ne sommes pas les bienvenus dans les cités. Mais ce n’est pas bien grave. À la BAC, on est sans complexe et on s’impose. On va absolument partout. La particularité de nos services, c’est le refus de ces zones dites de non-droit. C’est un concept que nous avons banni. J’ai commencé ma carrière en 1995, à l’école de police de Reims. Les autorités de l’époque considéraient certains quartiers difficiles comme impraticables pour les policiers.


Envoyée sur place en urgence, la BAC l’a rapidement identifié puis interpellé. (Jean-Pierre Rey)

Nos supérieurs nous interdisaient formellement d’y aller pour ne pas provoquer et engendrer plus de problèmes. Je n’ai jamais pu accepter cette logique. Battre en retraite face à la délinquance, c’était difficile à digérer pour le jeune policier en devenir que j’étais à l’époque. C’est une aberration pour notre métier et un choix contre-productif. À Reims, la violence s’est depuis propagée au-delà des quartiers populaires pour arriver jusque dans le centre-ville. Après l’école de police, j’ai été affecté au commissariat de Stains. C’était mon tout premier poste. Je me changeais dans des Algeco. C’est là que j’ai appris à travailler avec pas grand-chose. On avait de vieilles machines à écrire et pas assez de rubans. Mais on se débrouillait. On allait en faucher à droite, à gauche. J’étais motivé par l’idée que j’aidais la veuve et l’orphelin avec des bouts de ficelle. Et puis j’ai été plongé dans le grand bain tout de suite, le commissariat se trouvant à quelques centaines de mètres d’une cité à problèmes. Après une année à Stains, j’ai intégré la CDI (Compagnie départementale d’intervention) 93. L’équipe, le travail, l’ambiance, tout était parfait. J’ai adoré ces cinq années avant de devenir, pendant quelques mois, chauffeur dans les ministères. Mais conduire et accompagner des ministres, ce n’est pas de l’anti-crime. Ce n’est pas la raison pour laquelle je me suis engagé dans ce métier. On m’a donc affecté au commissariat d’Aulnay-sous-Bois en 2005 pour intégrer la BAC quelque temps plus tard. Là, j’ai peaufiné mon savoir et ma technique d’intervention pour devenir un vrai «BAC-man». La BAC, c’est de la vraie police ! Les principes y sont simples et clairs. Il y a des voleurs, des bandits, des dealers. On les repère, on leur saute dessus, on les arrête et on les met entre les mains de la justice.

Lundi 19 septembre. Refuser l’instauration des zones de non-droit, c’est imposer sa présence dans les quartiers les plus chauds.

Aller partout, c’est aussi s’exposer à tous les dangers. Jean-Pierre, le photographe du Figaro Magazine qui me suit comme mon ombre depuis des semaines, en a fait aujourd’hui l’amère expérience. Nous avons été appelés aux Francs-Moisins, une cité de Saint-Denis particulièrement sensible. Je n’aime pas cet endroit. C’est un véritable panier de crabes et les actes de violence y sont particulièrement fréquents et extrêmes. L’appel au secours est douteux, comme souvent. La spécialité du coin, c’est le guet-apens. Et aujourd’hui, mon instinct ne me dit rien de bon. Mais nous avons une mission et nous devons répondre à tous les appels. À peine arrivés sur les lieux, les jeunes se déchaînent. Une pluie de pavés énormes s’abat sur nous. En quelques secondes, une vingtaine d’individus, capuche sur la tête, parviennent à nous encercler. À ce moment, la maîtrise de ces sentiments de panique et de peur, qui ne demandent qu’à s’emparer de nous, est essentielle. Il faut absolument garder la tête froide pour se sortir de ce genre de situation et, surtout, savoir courir. Un bon policier doit savoir ravaler sa fierté et son orgueil et s’enfuir quand cela s’avère nécessaire. Parce qu’un bon policier, c’est d’abord un policier vivant. Nous avons détalé aussi vite que possible. Bien sûr, on s’en tire avec quelques bleus, et notre amour-propre est un peu bousculé. Mais je suis soulagé de voir les coéquipiers arriver très vite pour nous extirper de ce mauvais pas. Dans ces moments, chaque seconde dure une éternité. Jean-Pierre, le photographe, vient de vivre un peu de notre réalité. Il est blême, essoufflé (moi aussi) et il confirme: la peur, on ne la ressent qu’après. C’est le deuxième effet d’une célèbre marque de bonbons. Elle vous revient en pleine figure comme un boomerang… et c’est douloureux. J’appelle ma femme pour entendre sa voix.

Mercredi 28 septembre. Avant de prendre mon service, comme toujours, je vérifie le contenu de ma sacoche


Extraction d’un dealer dans la cité des Beaudottes à Sevran. La tension est palpable. N’importe qui peut prendre les hommes de la BAC pour cible. (Jean-Pierre Rey)

personnelle qui reste sur moi en permanence, dans la voiture. J’y mets l’essentiel pour ma journée. Un vrai kit de survie: trousse de secours, compresses, gouttes pour les yeux (absolument nécessaires quand on reçoit des gaz lacrymogènes), sans oublier ma matraque télescopique et une petite lampe de poche très puissante. C’est le minimum vital et je ne m’en sépare jamais. Pour bien faire ce job, nous devons nous tenir prêts. La BAC départementale de Seine-Saint-Denis a procédé l’an dernier à près de 2200 interpellations. Nous n’avons pas beaucoup de moments de répit. Prendre son service, c’est à chaque fois partir en guerre. Si notre mission est policière, nos instincts et nos réflexes sont quasi militaires. Arriver dans une cité c’est, pour nous, s’introduire en territoire hostile. L’ennemi guette et attend le moindre faux pas pour nous descendre. Dans le 93, c’est parfois une véritable guérilla urbaine. On fait la guerre à un ennemi caché. Au milieu, il y a des civils, une population qui essaie tant bien que mal de mener une vie normale. Nous devons gérer et évoluer avec ces deux extrêmes. Les voyous n’ont plus aucune notion de l’autorité policière. Ils nous perçoivent plutôt comme un gang rival. Nous sommes le «gang police» à qui il faut faire la guerre. Dans tous les cas, nous sommes l’ennemi à abattre. Je n’exagère rien. Je suis aussi militaire depuis 2001, capitaine de réserve au sein des forces spéciales. Mon expérience et ma formation au sein de l’armée me servent énormément sur le terrain des banlieues: savoir progresser en milieu hostile, sécuriser un périmètre à plusieurs, ne jamais laisser un des nôtres seul, ne jamais longer le mur des immeubles car le danger vient souvent d’en haut, des toits qui servent de points stratégiques aux délinquants. Ils se postent là pour nous lancer toutes sortes de projectiles. Ils sont très organisés. L’objectif premier, pour eux, c’est de protéger leur territoire et de préserver leurs points de deal. Un seul de ces points peut rapporter de 10.000 à 15.000 euros par jour. Des enjeux financiers colossaux pour ces dealers. Ils ne lésinent pas sur les moyens. Nous avons aujourd’hui en face de nous des jeunes entraînés. Ils vont à l’étranger, notamment dans les pays du Maghreb, pour apprendre à fabriquer des cocktails Molotov, organiser des guets-apens, «préparer des toits» en entreposant toutes sortes de projectiles (briques, pavés, parpaings, boules de pétanque) à des endroits stratégiques sur les hauteurs des immeubles. Tout cela ne s’improvise pas. Ils l’apprennent, l’appliquent et ce, dans un but précis. Ils sont lourdement armés. C’est devenu très facile d’acheter un Uzi, une kalachnikov, ou un 9 mm automatique. Certaines cités se sont spécialisées uniquement dans le trafic d’armes. Ils n’ont plus besoin d’aller bien loin pour s’équiper. Tout est à portée de main. En comparaison, nos équipements font parfois pâle figure. Le Kevlar de mon gilet pare-balles usé ne résisterait sûrement pas à une rafale de kalach. De toute façon, il n’est pas conçu pour ça. Eux sont prêts à tout pour continuer leurs petites affaires, parce que casser du flic, c’est nous empêcher de casser leur business.

Samedi 8 octobre. Le samedi est un jour comme les autres pour nous ! Le crime ne connaît pas de répit.


Pantin. Un voleur de sacs à l’arraché vient d’être mis hors circuit. Direction le commissariat. (Jean-Pierre Rey)

Notre très vieille Ford Mondeo est prête. Elle affiche déjà plus de 100.000 kilomètres au compteur et a été rafistolée plusieurs fois. Mais nous n’avons pas vraiment le choix. Nos véhicules sont fatigués, les moyens financiers manquent pour les remplacer. Nous sommes déjà tombés en panne de voiture au beau milieu d’une opération dans une cité. Et ça, pour attraper des vilains… ce n’est pas terrible. Mais aujourd’hui, tout va bien, on nous a mis à disposition des véhicules neufs. L’équipe se met en route, les sacs sont dans le coffre, le matériel d’intervention à disposition, et les radios commencent à crépiter. La journée commence par un petit tour de nos secteurs préférés, Sevran, Bondy, Bobigny… Les points de deal y sont nombreux. En arrivant, nous sommes évidemment repérés. Il y a les «choufs» (les guetteurs), toujours à leurs postes, qui communiquent notre arrivée à leurs copains vendeurs en criant: «Pue! pue!» En langage dealer, cela veut dire: «Prenez garde ! La police arrive !»

Payés entre 40 et 80 euros par jour et parfois un kebab en plus, ces gamins (souvent mineurs) n’ont aucun mal à gagner l’équivalent de mon salaire en un mois. Evidemment, à ce tarif-là, ils font du zèle. Les points de deal sont très organisés. Les «nourrices» sont souvent des habitants des immeubles chargés (ou forcés) de cacher la drogue chez eux et de la laisser à disposition des vendeurs qui, ainsi, ne se font jamais prendre avec de grosses quantités de stupéfiants sur eux. Les «portiers» ont pour mission de bloquer les passages pour gêner au maximum les interventions policières et permettre aux vendeurs de s’échapper. Le patron, lui, n’est jamais bien loin. Il est très souvent installé à la terrasse d’un café et surveille ses petites affaires à distance, quand il n’est pas occupé à trouver des solutions pour blanchir ses capitaux. Un business illégal et qui, à mon sens, doit le rester. Je suis absolument contre l’idée de la dépénalisation du cannabis ou de l’herbe. La légalisation de ces substances ne ferait qu’aggraver les problèmes dans les cités. Les jeunes iraient chercher de l’argent par d’autres moyens : braquages, vols avec violence, saucissonnages à domicile. Paradoxalement, le trafic de stupéfiants canalise un peu certaines cités. Les gros dealers «tiennent» les jeunes et les exhortent à rester tranquilles pour ne pas attirer la police et, ainsi, «bosser tranquillement». Tout ce petit monde compose avec la drogue. Certes, ce commerce permet à certaines familles vivant en situation de grande pauvreté de sortir la tête de l’eau. Elles n’ont pas vraiment d’autres choix que le trafic. Mais cela n’excuse rien, c’est illégal et puni par la loi. Pour le moment c’est calme. Rien à signaler dans nos quartiers préférés. Il est presque 13 heures. Pause déjeuner. Comme souvent, on se réchauffe une petite gamelle en vitesse. Pas le temps de s’arrêter plus de vingt minutes. La rue ne nous laisse guère de répit. Un appel radio nous informe qu’un «vol violence» vient de se dérouler à Stains. Je prends ma radio: «TN93 de BAC12, nous nous rendons sur place!» A peine arrivés sur les lieux, on tombe sur la victime, elle vient de se faire arracher son énorme collier en or et nous désigne au loin l’un des auteurs. Il n’a même pas pris la peine de se sauver. C’est en nous voyant foncer sur lui qu’il prend la fuite. Direction la cité du Clos Saint-Lazare ! Pas de chance pour lui, je connais le secteur comme ma poche ! Avec mes coéquipiers, on l’a très vite rattrapé. On charge notre individu direction le commissariat de Stains. On a attrapé le malfrat, la victime a retrouvé ses effets : voilà encore une belle affaire.

Lundi 17 octobre.Je viens de prendre conscience que cela fait près de sept ans que je travaille à la BAC.


Cité du Gros-Saule, à Aulnay-sous-Bois. La BAC et les policiers ont saisi 20 kg de drogue, 20.000 € en liquide et des armes. (Jean-Pierre Rey)

Comme le temps file ! Sept années à courir, à attraper des vilains, à esquiver les coups, à digérer les insultes et à supporter cette haine contagieuse qui suinte et se répand partout. Et me tente parfois. Mais je me refuse à basculer. Pour faire ce boulot proprement, la règle première, c’est de garder la tête froide. C’est difficile. De plus en plus difficile. Ces dix dernières années, la violence a explosé dans les quartiers, elle a aussi changé de visage. Elle se fait chaque fois plus juvénile. Nos agresseurs n’ont aujourd’hui pas plus de 13 ans, et ce sont bien eux les pires. Ils se montrent d’une férocité inouïe. Mais surtout, dans ces quartiers populaires, la population a évolué. Les jeunes d’origine maghrébine, qui tenaient le marché du deal, ont été peu à peu évincés par les Africains. Cette immigration est bien plus récente. La polygamie fait des dégâts considérables. Les enfants vivent entassés dans de petits appartements. Ils préfèrent traîner dehors et se retrouvent vite à la merci des délinquants. Ils sont bien plus pauvres et ont le sentiment de n’avoir rien à perdre, d’autant que la plupart d’entre eux viennent de pays en guerre où la violence est extrême et fait figure de règle. Sur le terrain, face à ces populations qui règlent leurs comptes à coups de machette ou avec les poings, nous nous retrouvons souvent pris en étau. Récemment, l’un de mes collègues a été mordu par une femme africaine. Son index a été sectionné et ne tenait plus que par la peau.

Mercredi 19 octobre. Toute cette violence, cette haine, cette misère humaine, c’est pesant parfois.


Avec Sylvie, sa femme, brigadier-chef au Blanc-Mesnil, Christophe D. vient de résoudre une affaire de vol. (Jean-Pierre Rey)

Il n’y a pas de rempart pour nous préserver. En fait, le rempart, c’est nous. On se prend ça en pleine figure et sans filtre. Alors, parfois, c’est plus difficile. Il faut se remotiver, se vider la tête comme ce matin. J’ai décidé de me lever de bonne heure pour aller courir. Dix petits kilomètres pour garder la forme, mais surtout pour évacuer le stress et la tension. Nos pires ennemis. Si on les laisse s’installer, ils peuvent vous ronger de l’intérieur. Beaucoup de mes collègues y ont laissé la vie. Ah, ce fameux malaise de la police ! On s’isole, s’enferme dans le silence et la solitude et, ensuite, la nouvelle tombe. On apprend qu’un collègue s’est pendu, un autre s’est tiré une balle dans la tête… Et ce n’est jamais la faute de personne. Je suis lucide quant à la difficulté de notre mission. Derrière le policier, il y a un être humain avec ses failles et ses fragilités. Alors, je prends les devants. La meilleure façon de me préserver, c’est l’esprit de groupe et la communication. Il faut parler avec les autres, évacuer ses frustrations d’une manière ou d’une autre. Pour moi, c’est le sport. Etre bien dans son corps, c’est être bien dans sa tête. La famille, c’est aussi un pilier essentiel. Je profite de chaque moment avec les enfants, avec Sylvie, ma femme. Je les couvre de bisous, de câlins. Je fais le plein de tendresse avant d’attaquer une grosse journée de boulot. Et c’est comme ça que je tiens mais, surtout, que je suis heureux.

Jeudi 27 octobre. La date d’aujourd’hui marque un triste anniversaire.

Le début des émeutes de l’automne 2005. À l’époque, je venais d’intégrer la BAC et c’est pour moi une des pires périodes de ma carrière de policier. On allait « au feu » tous les jours sans savoir si on reviendrait en vie ou entier à la fin de la journée. Ce qui m’a surtout profondément marqué, c’est qu’à ce moment-là on a vraiment ressenti une haine pure vis-à-vis des policiers. Non seulement on l’a ressentie, mais on l’a sentie dans notre chair. Nombre de mes collègues ont été blessés. Je suis passé souvent à deux doigts de la mort. J’ai vu des boules de pétanque, des casseroles, des plaques d’égout jetées depuis les toits me frôler de quelques centimètres. Mes chaussures ont littéralement fondu, brûlées par l’acide des nombreux cocktails Molotov balancés par ces « pauvres jeunes désœuvrés ». Je me souviens avoir dû évacuer en urgence un de nos collègues, un solide gaillard de 1,90 mètre en état de choc, complètement tétanisé et terrassé par la peur. Une énorme plaque d’égout en fonte venait de passer à un cheveu de son crâne… Il ne s’en est pas remis. Impossible aussi d’ôter de mes souvenirs la vision de ce jeune policier brûlé au visage sous mes yeux. Les jeunes postés au dernier étage d’un immeuble lui avaient jeté de l’essence enflammée en pleine figure. J’étais juste derrière, j’ai eu plus de chance que lui. Ces images me hantent encore.

Lundi 28 novembre. L’ambiance est pesante à la base de Bobigny.

Si je pense aujourd’hui très fort à Damien et à Jérôme, mes deux amis de la BAC morts en service il y a quelques années, c’est parce que la nouvelle est tombée tôt ce matin. Un policier de la BAC de Marseille est entre la vie et la mort, atteint d’une balle en pleine tête. Les cambrioleurs qu’il pourchassait n’ont pas hésité à tirer sur lui avec des armes de guerre. Un des nôtres va certainement mourir. Et pourquoi ? Juste pour quelques tranches de saumon et du foie gras… C’est ce qui a été retrouvé dans le véhicule. Ils avaient braqué un supermarché. Ce policier a mon âge, il a une femme, des enfants. Comme moi. Cela aurait pu m’arriver, ça pourra m’arriver peut-être. Mais pour ma femme et mes enfants, dans ce cas, j’ai tout prévu. J’ai une bonne assurance qui prend en charge mes funérailles, et mon enterrement est déjà payé. Mais la vie ne s’arrête pas à ça ! Demain, je serai à nouveau dans la rue, avec mon équipage, à courir après la délinquance. On fera peut-être une affaire ! On arrêtera un dealer, ou un jeune qui aura brisé la vitre d’une voiture pour prendre le sac à main d’une femme imprudente, qui l’avait laissé bien en vue sur le siège passager. Elle nous dira discrètement : «Merci, heureusement que vous êtes là!» Ces mots, ce sont eux qui vous aident à continuer ce métier: savoir qu’on va arrêter un voyou, qu’on va rassurer une victime…

Source: http://www.lefigaro.fr/

27/10/2011

Tranche de vie, à Saint Denis (93)…

Je viens de recevoir ce témoignage. C’est du « vécu », ça se sent. Mais c’est aussi INADMISSIBLE !

L’auteur de ces lignes est écoeuré. Moi aussi. Et pas mal d’entre vous, après avoir lu, le seront…

FDF

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« L‘entreprise qui m’employait jusqu’à mon départ se situait dans un magnifique immeuble rénové situé près de la gare de St Denis.

Hélas, la proximité de cette gare, interconnexion importante train-RER-tramway, un noeud important de distribution de drogue et de trafics en tous genres. Aucun blanc sur le trajet gare-entreprise. Multiples seringues sanglantes joncheant le sol, préservatifs usagés, monceaux d’ordures, matières fécales, urine, vomissures, etc.. Une secrétaire fut victime d’une agression à l’arme de poing porté sur sa tempe pour lui dérober son sac à mains. Un cadre, pourtant un grand gaillard de plus de 1,85 m,  fut roué de coups pour lui voler son scooter, le PDG d’une entreprise partageant l’immeuble avec nous fut roué de coups lui aussi, etc…

Impossible d’embaucher qui que ce soit, car les postulants reculaient avant d’arriver à l’entreprise.

J’ai donc, en ma qualité de responsable, saisi notre Direction et avons rencontré Monsieur le sous préfet pour la conduite à tenir.

Le sous préfet a organisé des rondes périodiques de policiers motorisés et des rondes surprise, et il a fait venir un policier spécialiste de la protection des personnes afin d’inculquer à nos personnels les « premiers gestes qui sauvent » et distribué une brochure ad hoc. Nous avions tous le numéro de la police sur nos portables et même en direct ceux des principaux officiers de la police locale ainsi que du SAMU et des ambulances pour sauver quelqu’un en mauvaise posture.

La DRH a fait prendre des cours de secourisme à nombre d’entre nous afin de ne pas nuire aux blessés en cas de gestes inadéquats de notre part (fractures, hémorragies, attaques cardiaques et cérébrales, etc…).

Notre DRH à loué un bus qui faisait l’aller et retour gare entreprise pour protéger le personnel.

Le problème c’est que la mairie de St Denis est de gauche et protège systématiquement les immigrés et défait systématiquement ce que fait la préfecture!

Je ne vous dis pas l’état de certaines rues, dès que l’on s’écarte des avenues principales. N’y passez jamais à pied! Si par malheur vous vous y égariez, fermez vos portes avec la condamnation centrale! L’état de crasse est considérable partout et les murs couverts d’affiches illisibles pour nous car toutes en langue arabe. Toutes les femmes y sont voilées et un très grand nombre en burqa, ça grouille d’enfants, tandis que les hommes y ont tous la tenue traditionnelle musulmane.

La France a disparu de ces rues depuis longtemps, comme elle disparaît aussi rapidement ailleurs…

La politique stérile de Sarközy de substitution de population est quasi totale en Seine St Denis et bien avancée dans le reste de notre malheureux pays…

Celles et ceux qui disent le contraire sont soit des menteurs,  soit ils n’ont jamais mis les pieds dans certains coins de la banlieue parisienne ou de certaines villes de France (Lille, Roubaix, Tourcoing, Marseille, Lyon, Henin Beaumont, Paris, etc..etc..). Allez voir Bruxelles aussi…Ca vaut le détour!…

Et je ne vous parle pas des bidon villes qui entourent Paris et maintes grandes villes françaises… Notez que c’est plus discret, car ils sont cachés par les monceaux d’ordures qui les entourent… Le sous préfet virait les roms mais il revenaient plus nombreux une fois touchés les 350 euros par personne..

Voilà un témoignage vécu à St Denis il y a de celà 4 ans!

Je crois urgent de tout mettre en oeuvre afin d’assurer la protection de la polulation de souche, car, d’une part nos effectifs de police sont de loin bien insuffisemment nombreux pour faire face, ils n’ont pas la technique adaptée aux adversaires habiles aux combats de rue, et surtout, je crains que le gouvernement donne plutôt l’ordre de faire feu sur nous que sur des musulmans suite au perpétuel syndrôme Malik Oussékine..(voire le pitoyable verdict des « jeunes » sur l’affaire de Villiers le Bel où 83 de nos CRS ont été blessés, parfois grièvement voire même par balles).

En tout les cas, le mal est bien plus avancé que ce qui est dit dans la presse « aux ordres », je puis en témoigner! Dans ce domaine comme dans tas d’autres, le mensonge est total! »

20/10/2011

Les cadres de chez Orange ne veulent plus travailler dans le « neuf-trois »…

Et on les comprend. Pour un salarié normalement constitué psychiquement, bosser au milieu de la racaille relève du suicide… Bon courage, les gars !

FDF

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Depuis que son siège a été transféré dans le 93, la filiale d’Orange dédiée aux entreprises a enregistré onze agressions en douze mois. La direction multiplie les mises en garde.

Les salariés d’Orange Business Services (la filiale de France Télécom dédiée aux entreprises) font grise mine. Rien ne va plus depuis qu’ils ont quitté le XIII e arrondissement pour venir s’installer en mars 2010 à Orange Stadium, leur nouveau siège flambant neuf à Saint-Denis. Situé en plein cœur du nouveau quartier d’affaires du Stade de France, au pied de la station de RER B Plaine-de-France et à deux pas de l’A86, le bâtiment avait pourtant tout pour plaire : immeuble de haute qualité environnementale, petit jardin, espaces ouverts, grandes fenêtres, etc. Mais les salariés sont confrontés à des problèmes d’insécurité aux abords du bâtiment : vols à la portière, vols à la tire quand ils traversent l’esplanade pour aller rejoindre le RER D ou la ligne 13 du métro, vitres de voiture fracturées dans les parkings… Il faut dire que les 1850 salariés d’Orange Business Services, à 80 % des cadres équipés d’ordinateurs portables et de smartphones dernier cri, sont des cibles de choix.

Les futurs arrivants inquiets

Selon nos informations, l’entreprise déplore onze agressions en douze mois, aux abords immédiats du bâtiment, sur des employés ou des visiteurs. Il s’agit principalement de vols avec violence. Heureusement, il n’y a pas eu d’agressions graves. Mais l’inquiétude des salariés grandit. Résultat, le taux de présence est en chute : 300 postes de travail sur 1850 sont en permanence inoccupés, et les places de parking louées au Stade de France pour les salariés ont été rendues. «On ne crée pas de la mixité sociale en transplantant des cols blancs dans des zones sensibles, regrette Sébastien Crozier, délégué syndical CFE-CGC-Unsa chez France Télécom. Il aurait été plus productif d’implanter à Saint-Denis des centres d’appels, où les habitants du quartier auraient pu trouver des emplois. Il faut relocaliser dans les quartiers les centres d’appels délocalisés à l’étranger.»

Les salariés incités à se déplacer en groupe

Interrogée, la direction d’Orange se refuse à tout commentaire, mais ne nie pas le problème et incite les salariés à télétravailler à distance, à quitter les locaux avant 18 heures, à se déplacer en petits groupes. Elle multiplie les mises en garde et les réunions d’information. Les salariés sont régulièrement invités à participer à des sessions d’information, organisées avec la police. À leur retour des vacances d’été, tous ont reçu un petit document titré «C’est la rentrée, restons vigilants», qui énumère les consignes : «utilisez votre portable avec discrétion», «évitez d’avoir beaucoup d’argent ou des objets de valeur sur vous», «porter son sac, fermeture contre soi, du côté opposé à la chaussée», etc. Orange travaille avec la police nationale mais aussi avec PPV (Partenaire pour la ville), une association qui vise à réduire les incivilités par la présence de «grands frères» qui connaissent le quartier et peuvent faire de la médiation et de la dissuasion.

Bien sûr, Orange n’est pas la seule entreprise concernée. D’autres grands groupes, attirés par les prix du foncier à Saint-Denis, comme Generali, l’Afnor, la direction de l’ingénierie de la SNCF, etc. rencontrent le même type de problème. Un problème pris très au sérieux par le préfet Lambert, arrivé il y a un an et demi en Seine-Saint-Denis. «Le préfet Lambert a très régulièrement des réunions avec les chefs d’entreprise, les syndicats et les commissariats pour pallier ces problèmes. C’est une de ses priorités, affirme la Préfecture de police de Seine-Saint-Denis. Il travaille sans relâche depuis son arrivée pour installer de la vidéosurveillance, rendre les policiers visibles afin de dissuader les agresseurs

Mais la situation reste délicate et inquiète les futurs arrivants. C’est le cas de SFR, qui a prévu de déménager son siège de la Défense à Saint-Denis fin 2013. Un vaste chantier de 130.000 mètres carrés, où viendront s’installer près de 7000 salariés. Et l’architecte du projet, Jean-Paul Viguier, a beau présenter le futur bâtiment SFR comme la métaphore d’un arbre, «sous la forme d’un campus, adossé à un tronc, dont s’échappent des ramifications qui ouvrent sur des terrasses et un vaste jardin étagé», il n’est pas sûr que cela suffise à rassurer les salariés!

Source:  http://www.lefigaro.fr

Et merci à DG pour l’info…

07/09/2011

Sus aux collabos: liste des maires qui ont signé un appel pour faire voter TOUS les immigrés…

C’est une piqûre de rappel, mais il y a des gens à qui des rappels de vaccins sont nécessaires (les maires des villes ci-dessous nommées)…

Il faut que le peuple de France sache. Il faut que ceux qui les ont élu sachent. Notre devoir est de les montrer du doigt… Et celles et ceux qui veulent leur écrire afin de les mettre devant ce fait honteux de dhimmitude accomplie, ne vous gênez pas… On ne va pas les laisser brader notre France, non? Cracher sur notre République dont ils sont les représentants?

FDF

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La France est en vente !

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Quand ils auront le droit de vote, ils feront des listes pro-charia comme il en existe déjà et ils auront entre les mains l’avenir de VOS enfants Confirmation de cette information (voir les liens ci-dessous) . A noter que toutes ces villes sont dirigées par des Socialistes et pour une d’entre elles par Martine AUBRY , Maire de Lille ,candidate aux Présidentielles .

http://www.lagazettedescommunes.com/56207/26-villes-signent-un-appel-pour-le-droit-de-vote-des-etrangers/ http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110215.AFP2968/26-villes-signent-un-appel-pour-le-droit-de-vote-des-etrangers.html

Compte tenu des 6 millions d’immigrés déjà en France et à raison de 200 000 immigrés entrant légalement chaque année (chiffre du Ministère de l’Intérieur ), de TOUS ceux qui rentrent illégalement et du taux de natalité ( entre 3 et 6 minimum par famille) , il est évident que dans 20 ans , la majorité de nos élus seront d’origine africaine . Alors transmettons ce message pour alerter ceux qui , parmi nos connaissances, pensent voter pour un candidat socialiste . Comme il y a aucune chance pour que cela soit diffusé dans un journal, sur une radio ou à la télévion, je vous fais part de l’information. Ensuite, vous faites comme vous le sentez…

LA LISTE DES MAIRES PS BRADEURS DE LA CITOYENNETE

26 villes signent un appel pour le droit de vote des étrangers

Vingt-six villes ont relancé mardi le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, en signant un appel destiné à sensibiliser les pouvoirs publics et l’ opinion sur ce sujet. « Nous lançons un appel solennel et prenons l’ engagement de tout mettre en oeuvre pour que le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit reconnu », écrivent ces maires réunis au Sénat à l’initiative du premier magistrat de Strasbourg, Roland Ries (PS). « Aujourd’hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière », ajoutent-ils. L’opinion publique est favorable à l’évolution d’une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité », estiment-ils. Rappelant que « le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer aux prises de décision qui la concernent », ils soulignent que « son extension a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents, ressortissants de l’UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes ». « Il s’agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents », soulignent-ils.

L’appel est signé par les maires:

d’Angers, Aubervilliers, Bègles, Besançon, Caen, Chelles, Clichy-la-Garenne, Creil, Erstein, Grenoble, Illkirch-Graffenstaden, Les Ulis, Lille, Metz, Montbéliard, Nantes, Paris, Pau, Périgueux, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Strasbourg et Toulouse.

Plusieurs municipalités s’étaient associées pour initier cet appel à l’occasion du premier Congrès des Conseils de résidents étrangers le 16 octobre dernier à Strasbourg. Et après, à gauche, ça joue les vierges effarouchées devant le score du FN aux dernières élections ! Et ils se demandent pourquoi ?

Faire suivre sans modération…

31/05/2011

Pitoyable Parti Socialiste… S’abaisser à ce point…

Manquent pas d’air, les socss ! Ils ne comptent plus sur les voix des muzz? C’est une insulte aux électeurs du Front National !!!

FDF

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Présidentielles : Le PS demande aux électeurs du FN et de l’UMP de choisir son candidat !

Eternel candide, je croyais que dans les partis de gauche, c’était les militants à jour de leurs cotisations qui élisaient leur candidat pour la présidentielle, et que c’était même LEUR privilège pour ne pas dire qu’il s’agit de leur seul rôle… J’avais donc compris que les primaires du Parti socialiste, comme en 2006, allaient opposer quelques candidats, et que ce serait donc, tout à fait logiquement, les militants qui allaient trancher pour 2012. Je m’amusais d’avance de savoir si, comme en 2008, la Fédération du Nord, soutenant Aubry, allait davantage tricher que la fédération des Bouches-du-Rhône, plutôt favorable à Royal, et qui allait oser soutenir Hollande. Bref, je riais d’avance des promesses que les féodaux locaux déguisés en responsables socialistes allaient arracher aux candidats : poste de premier ministre, ministères, embauches d’amis dans les régions, dans les conseils généraux, dans les conseils régionaux, le tout habillé, naturellement, par un alibi programmatique indispensable pour arriver aux grandes synthèses liées aux congrès du PS où on lit tout et son contraire !

Eh bien j’avais tout faux, preuve, sans doute, que je n’ai pas su évoluer. Ce sont les « fascistes » du Front national qui osent encore demander à leurs électeurs d’élire leur chef, et leur proposent de choisir entre Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch. Ce sont les « réactionnaires » de l’UMP qui demanderont à leurs adhérents de choisir, entre Nicolas et Sarkozy sans doute, mais de choisir quand même …

Mais à gauche, on ne fait plus comme cela, on n’est plus sectaire, on est vraiment démocrate. Certes, en 2006, à l’occasion de la promotion de Ségolène Royal, le PS avait déjà franchi un premier pas, au nom de la modernitude, avec les adhésions à 20 euros, qui avaient permis à des dizaines de milliers de nouveaux adhérents PS – dont beaucoup n’y resteront que le temps de cette élection – d’avoir soudain plus d’importance que les militants historiques, qui payaient plus cher leur cotisation. A présent, il faut donc passer à une nouvelle étape, encore plus moderne que sous Ségolène ! C’est pourquoi le PS demande au peuple de France de voter pour le candidat de ses primaires, les 9 et 16 octobre. (1) Incrédule, je suis donc allé voir sur le site « Les primaires citoyennes », pour examiner comment cela allait se passer. Je n’en ai pas cru mes yeux. J’ai constaté de graves anomalies au regard de la politique et des batailles du Parti Socialiste de ces trente dernières années. Qu’on en juge :

D’abord, il faut être inscrit sur les listes électorales pour pouvoir voter. Mais c’est horriblement raciste, cela ! Quid de nos camarades clandestins, quid des musulmans étrangers contraints de prier sur les trottoirs ou sur la chaussée, quid de nos réfugiés tunisiens à qui Delanoé a payé l’hôtel ? Comment les maires socialistes de Paris et de Toulouse peuvent-ils organiser des votations citoyennes en faveur du droit de vote des étrangers (1% de votants à Toulouse), et ne pas appliquer cela pour leur parti ? Comment, le 15 février dernier, au Sénat, 26 maires, d’Angers, Aubervilliers, Bègles, Besançon, Caen, Chelles, Clichy-la-Garenne, Creil, Erstein, Grenoble, Illkirch-Graffenstaden, Les Ulis, Lille, Metz, Montbéliard, Nantes, Paris, Pau, Périgueux, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Strasbourg et Toulouse peuvent-ils faire la même demande, et ne l’appliqueraient-ils pas lors de cette primaire interne ? (2) Comment la camarade première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, peut-elle refuser au maire de Lille, Aubry Martine, cette juste revendication ?
Je ne doute pas que les fidèles lecteurs de Riposte Laïque vont saisir immédiatement les associations anti-racistes, pour qu’elles entament auprès des tribunaux les démarches nécessaires !…

Suite et source: http://ripostelaique.com/presidentielles-le-ps-demande-aux-electeurs-du-fn-et-de-lump-de-choisir-son-candidat.html

16/02/2011

Le « top 26 » des villes de France les plus soumises à l’envahisseur…

Désolé si vous habitez l’une d’entre elles. Mais il vous reste encore le droit de résister et de manifester votre patriotisme le mois prochain dans les urnes… Et de poser la cerise sur le gâteau en 2012.

Sinon, d’ici peu, nous aurons des élus islamistes radicaux qui disposeront de notre sort. Et Dieu sait si cela ne sera pas du tout marrant pour nous…

FDF

26 villes signent un appel pour le droit de vote des étrangers !

Vingt-six villes ont relancé mardi 15 février 2011 le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, en signant un appel destiné à sensibiliser les pouvoirs publics et l’opinion sur ce sujet.

« Nous lançons un appel solennel et prenons l’engagement de tout mettre en oeuvre pour que le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit reconnu », écrivent ces maires réunis au Sénat à l’initiative du premier magistrat de Strasbourg, Roland Ries (PS).

Opinion publique favorable – « Aujourd’hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière », ajoutent-ils. « L’opinion publique est favorable à l’évolution d’une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité », estiment-ils. (FDF: tiens; il y a eu un référendum ?)

Rappelant que « le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer aux prises de décision qui la concernent », ils soulignent que « son extension a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents, ressortissants de l’UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes ».

« Il s’agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents », soulignent-ils.

L’appel est signé par les maires des villes suivantes :

  • Angers,

  • Aubervilliers,

  • Bègles,

  • Besançon,

  • Caen,

  • Chelles,

  • Clichy-la-Garenne,

  • Creil,

  • Erstein,

  • Grenoble,

  • Illkirch-Graffenstaden,

  • Les Ulis,

  • Lille,

  • Metz,

  • Montbéliard,

  • Nantes,

  • Paris,

  • Pau,

  • Périgueux,

  • Quimper,

  • Reims,

  • Rennes,

  • Rouen,

  • Saint-Denis,

  • Strasbourg,

  • Toulouse.

Plusieurs municipalités s’étaient associées pour initier cet appel à l’occasion du premier congrès des conseils de résidents étrangers le 16 octobre dernier à Strasbourg.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé cette initiative en estimant dans un communiqué que rattacher la citoyenneté à la résidence et non à la nationalité serait « contraire à toute la tradition française », « aux valeurs de notre République » et « au concept même de démocratie ».

Selon Mme Le Pen, « il s’agit par ailleurs du seul droit qui reste aux Français, alors que les aides sociales sont déjà, hélas, distribuées depuis quelques décennies sans aucune distinction de nationalité ».

La question du droit de vote des étrangers aux élections locales revient régulièrement sur le devant de la scène. Le 30 mars 2010, les députés de la majorité avaient sans surprise repoussé une proposition de loi socialiste visant à donner le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non-européens aux élections municipales.

D’après http://www.lagazettedescommunes.com/

26/01/2011

Il ne fait pas bon traîner autour des mosquées…

Ni insulter la police, même si on est le fils de la présidente du Conseil Général de La Réunion…
FDF
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Suite à l’altercation qui l’a opposé à cinq agents de la police nationale le 13 août 2010 devant la grande Mosquée de Saint Denis, Abdul Hack Juan a été condamné à une peine de deux mois de prison avec sursis. Absent lors du rendu du délibéré, le fils de Nassimah Dindar a été reconnu coupable d’outrage à agents et rébellion par le tribunal correctionnel de Saint Denis. Il écope également d’une amende de 800 euros et de 6000 à 7000 euros de dommages et intérêts.

Pour rappel : Abdul Hack-Juan comparaissait mardi 30 novembre 2010 au matin devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour outrage à agents et rébellion face aux forces de l’ordre. L’altercation qui l’a opposé à cinq agents de la police nationale s’est déroulée le 13 août 2010, devant la grande Mosquée située rue Maréchal Leclerc à Saint Denis.

Après avoir été mise en délibéré, la décision du tribunal a été rendue ce matin. Abdul Hack-Juan a été reconnu coupable des faits reprochés, il écope d’une peine de deux mois de prison avec sursis. Le fils de la présidente du conseil général devra également s’acquitter d’une amende de 800 euros, et des dommages et intérêts évalués à hauteur de 6000 à 7000 euros.

Le tribunal correctionnel de Saint Denis a rendu une décision qui s’avère être plus sévère que les réquisitions du Procureur formulées le 30 novembre dernier. Ce dernier avait requis une peine d’un mois de prison avec sursis et demandé un stage de citoyenneté pour  » rappeler à Abdul Hack Juan les valeurs de la République ».

Maître Frédéric Marionneau qui représentait trois des policiers a quant à lui déclaré que « Abdul-Hack Juan n’a pas servi d’exemple ». Selon l’avocat, « la justice est passée et le fils de Nassimah Dindar a été condamné comme toute personne ». Maître Marionneau a par ailleurs ajouté que les parties civiles « ont été reconnues comme victimes » et qu’elles « recevront des dommages et intérêts, pas supérieurs aux autres dossiers ».

Tout au long de l’audience du 30 novembre dernier, la défense représentée par Maître Rémi Boniface a tenté de prouver qu’il n’y avait pas eu d’insultes. L’avocat du jeune homme avait donc plaidé la relaxe. Suite au rendu de délibéré, Abdul-Hack Juan est aujourd’hui fixé sur son sort. Il dispose d’un délai de dix jours pour faire appel de cette décision de justice.

24/09/2010

Le ras le bol d’une dame de Saint Denis…

On la comprend, cette mère de famille. Et nous sommes nombreux à être prêts à lui porter secours et assistance; pas vrai? La pourriture est partout…

FDF

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« Si vous retouchez à mon frère, je vous fracasse la tête »


Jeunes, bruit, insomnies, flics absents… Une mère âgée d’une quarantaine d’années habitant un quartier de Saint-Denis nous livre le journal de bord de son ras-le-bol.

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Dimanche 15 août. Aujourd’hui nous sommes en plein week-end des vacances. Bruits, motos et jeux de ballons de l’après-midi jusqu’à l’aube. J’en viens à aimer les jours de pluie. Ces jours-là, on est un peu tranquille.

Vendredi 20 août. Aujourd’hui, je suis allée manger dehors au canal Saint-Martin avec Francelise, une amie de l’immeuble. Il était près de 1 heure du matin lorsque nous sommes rentrées. Six préados discutaient avec un adulte qui portait une sorte de djellaba claire avec un turban sur la tête. Imam, marabout ? Nous ne le savions pas vraiment, ni ce qu’il faisait là. Il leurs parlait doucement pendant que nous rentrions chez Francelise. Lorsque je suis sortie, une moto est arrivée et s’est arrêtée devant la porte. Le conducteur a laissé le moteur tourner.

Parfois, je préfère laisser couler. Mais cette fois, nous leur avons demandé d’arrêter de faire du bruit avec leur moto. Un autre jeune qui ne doit pas avoir plus de 12 ans et que je ne connaissais pas, nous a dit : « Si vous êtes gênées, vous n’avez qu’à partir. » Visiblement, il n’habitait pas dans notre rue. Comme je lui demandais s’il habitait ici, il a commencé à faire le pitre en mettant des chips dans sa bouche tout en parlant. Lorsque je lui ai fait la remarque de l’impolitesse de son attitude, le groupe s’est énervé. Certains ont commencé à nous parler irrespectueusement.

Francelise s’est interposée, a attrapé l’épaule de celui qui avait parlé : « Je pourrais être ta mère, tu vas me parler autrement ! » Loin de calmer l’atmosphère, ce début de pugilat verbal a envenimé les choses. Une mère et sa fille sont descendues accompagnées du marabout-imam. J’espérais qu’elles calmeraient la situation, mais sa fille a commencé à haranguer Francelise : « Vous avez vu comment vous leur parlez ? Vous vous plaignez tout le temps du bruit. Mais moi, je peux dormir. Si vous retouchez à mon frère, je vous fracasse la tête. » À ce moment-là, le religieux est intervenu pour calmer les choses. J’ai vu le groupe l’écouter la tête baissée en acquiesçant de temps à autre et en disant qu’ils feraient plus attention la prochaine fois, puis le groupe s’est dispersé. Certains sont rentrés chez eux tandis que d’autres sont allés s’assoir un peu plus loin dans la cour.

Samedi 21 août. La leçon n’a pas porté ses fruits. Ils se sont remis à parler tout aussi fort. De toute façon, je n’espère plus que le bailleur nous change un jour les vitres. Il paraît que c’est du double vitrage, mais lorsqu’ils passent avec leurs motos, j’ai toujours l’impression qu’ils le font dans le salon de mon appartement qui se trouve au rez-de-chaussée. Pas question de sortir aujourd’hui pour leur demander de faire moins de bruit après la soirée d’hier. Je mets la télé à fond pour couvrir le bruit extérieur.

Lundi 23 août. J’ai vu Francelise aujourd’hui. Elle m’a appris qu’elle est allée à Plaine-Commune-Habitat (l’office HLM de la ville) pour retirer un dossier. Elle veut habiter ailleurs. « Tu comprends, me dit-elle, je n’en peux plus. Cela ne peut plus durer. Je ne me sens plus bien ici. Je n’arrive plus à préparer mes chansons. » Francelise me raconte qu’elle n’arrive plus à dormir et que du coup, elle ne peut plus répéter ses spectacles. En tant que chanteuse de bossa-nova et ancienne danseuse professionnelle, elle a vécu dans cette rue pendant une vingtaine d’années. Elle y a élevé ses enfants. Comme c’était une ancienne du quartier, les garçons la respectaient et la craignaient un peu. Si elle s’en va, ceux qui n’ont pas encore baissé les bras perdront l’une des rares qui étaient capables d’aller au charbon. Lorsqu’elle m’a dit cela, je suis rentrée chez moi la boule au ventre.

Dimanche 29 août. Je suis de repos depuis une journée. Mon fils est revenu de colo aujourd’hui et nous sommes rentrés vers 18 heures. J’étais dans la voiture avec une amie qui m’avait emmenée chercher mon fils. Une voiture nous empêchait de rentrer dans le parking car elle commençait à faire une marche arrière. Nous ne pouvions pas reculer sans nous remettre sur la route. Nous avons attendu qu’elle s’arrête et qu’elle nous laisse passer. Malheureusement, le conducteur, je ne sais trop comment, ne s’est pas aperçu que nous étions là. Notre pare-choc a été enfoncé. Nous sommes sorties de la voiture pour regarder les dégâts avec les deux occupants de l’autre voiture. Il fallait vraiment être stone pour ne pas voir qu’il y avait une voiture en attente.

Mardi 31 août. La journée, j’ai dû mettre la radio Latina à fond pour couvrir le bruit d’un groupe en train de se chamailler. Par intermittence, ils mettaient la radio de leur voiture et nous en faisaient profiter. Le soir, rebelote. Cette fois j’ai allumé la télé en attendant mon mari. Il est rentré de son travail vers 3 heures du matin. C’est à peu près l’heure à laquelle le bruit s’est arrêté. Par moment, nos horaires décalés sont vraiment une chance. Grâce à cela, nous pouvons nous coucher tard sans que cela nous handicape. Mais je plains ceux qui doivent se lever tous les jours aux aurores. En tout cas, mes trois jours de repos vont vraiment être longs…

Mercredi 1er septembre. C’est la veille de la rentrée. Il est minuit et demi et une demi-douzaine d’ados jouent au ballon. Ils s’amusent à tirer dans les grilles. Je suis sortie en pyjama. « Le bruit du ballon sur les grilles à minuit, c’est un peu dur. Ma fille est en train de dormir et vous risquez de la réveiller », leur ai-je dit. Le plus vieux de la bande, un vieil ado attardé de trente ans, a acquiescé puis il s’est tourné vers des plus petits. « Elle a raison la dame, un peu de sérieux », puis, il a repris sa balle et a recommencé à tirer dans les grilles. Un autre m’a dit : « Vous savez, Madame, on vous respecte, vous nous parlez correctement. » Je me demande par moment ce qu’il se passerait s’ils ne me respectaient pas…

Samedi 4 septembre. La police a fait une descente dans le quartier. C’est Francelise qui me l’a appris lorsque je suis rentrée. Elle a vu le début de l’intervention, car elle revenait de chez le médecin qu’elle avait consulté à cause de ses problèmes d’insomnie et de fatigue. Il lui a détecté une dépression et lui a fait une attestation pour sa demande d’un nouveau logement. Au retour de sa visite médicale, elle a vu deux camions de police qui bloquaient la rue Jean Jaurès et le carrefour de la rue de Strasbourg. Ils avaient tout bloqué.

Ici, la police fait ce qu’elle peut, c’est-à-dire bien peu. Soit tu ne vois pas de policiers, soit tu as toute une armada. Mais des habitants ont commencé à râler contre les flics lorsqu’un petit a été arrêté. Ils étaient avec leur panoplie rococo de robocop. Gilets de protection, protège-tibias et genoux, casques, etc. Mon mari a appelé le commissaire pour savoir les raisons de leur intervention. Si j’ai bien compris, c’était la BAC, la Brigade anticriminalité. Mais c’est au quotidien que nous avons besoin de policiers. Le soir, tout a été très calme.

Mardi 7 septembre. C’est plus calme. Mais Francelise n’y croit vraiment plus. Il y a trois ans, il y avait eu une période d’accalmie après le meurtre d’un jeune d’une vingtaine année. Il avait fallu ce malheur pour qu’il y ait un sursaut dans le quartier. Mais maintenant, ceux qui font du bruit sont encore plus jeunes et j’ai l’impression que le fil du dialogue est rompu. Plus personne ne peut faire le pont. Les parents semblent absents pour certains d’entre eux et les plus grands jouent le rôle de contre-exemple.

Auparavant, il y avait quelques policiers de proximités. Mais maintenant, il y a nada ou bien peu. Lorsque je rencontre la police, ils sont plutôt aimables, mais ils semblent impuissants. On ne les voit en général que lors de grandes manifestations comme le festival de Saint-Denis ou lors d’actions coups de poing comme celle de ce vendredi. Mais c’est tous les jours que j’ai besoin de la police, lorsque ma fille rentre de l’école, lorsque le soir je veux dormir ou lorsque la journée, les jeunes commencent à se battre ou qu’un vol à l’arraché a lieu presque à la vu de tous.

Jeudi 9 septembre. La journée a été plus calme, car l’office HLM a remis la chaine qui barre le passage. Cela a eu pour résultat d’empêcher les passages des voitures. Mais ce soir, je n’arrive pas à dormir. Il est 23h30, j’ai ouvert les fenêtres pour montrer aux jeunes qu’ils me réveillaient. Tu parles ! Ils n’en ont rien eu à foutre. J’ai appelé mon mari qui était sur le chemin de retour. Il est allé leur parler quand il est rentré. Il y avait deux groupes différents cette fois. Ils sont partis après qu’il a discuté avec eux.

Vendredi 10 septembre. Le réveil a été très dur. Ce matin, je commençais à 6 heures, j’ai dû me réveiller à 4h30. Comme je m’étais couchée à 3 heures, le calcul est vite fait. En plus, j’avais une réunion pour créer une société, mais j’étais trop fatiguée. J’ai dû annuler, je suis dégoutée. Ce soir, je crains le pire. C’est sûr qu’un jour cela va péter et que ça ne risque pas de s’arranger. J’ai toujours voté à gauche, mais je suis maintenant écœurée parce que tout comme Francelise, je n’en peux plus. J’ai vraiment l’impression que nous sommes abandonnées. J’échangerais bien mon appartement avec un politicien pour qu’il voie comment nous vivons. Francelise a entrepris des démarches pour partir. Quant à moi, j’attends de passer la rentrée et je me promets de m’en occuper.

Source: http://tinyurl.com/26trp4y

16/08/2010

Saint Denis de la Réunion: violences policières en plein ramadan…

Ils n’y vont pas de main morte, les policiers de Saint Denis de la réunion…

FDF

Scandale devant la mosquée de Saint-Denis.

Une patrouille de police en voiture à l’heure de plus grande affluence dans la rue piétonne a dégénéré ce vendredi 13 août 2010 vers 13 heures devant la mosquée de Saint-Denis. La police a fait usage de gaz lacrymogène. Les faits se sont produits au moment où une centaine de fidèles musulmans sortait du lieu de culte. Selon des témoins, des dizaines de personnes, y compris des passants et des employés des commerces voisins, ont été incommodés. 

Un policier armé d’une bombe remplie de gaz lacrymogène se dirige vers les personnes qui discutent avec les policiers. La répression va commencer… (photo Imaz Press Réunion)

« Quels que soient les torts des uns et des autres, il est inadmissible que des gaz lacrymogène soient tirés devant un lieu de culte en plein ramadan au milieu d’une foule de gens musulmans ou non », commente Ibrahim, la cinquantaine passée. Il est encore sous le coup de l’émotion. Il y a moins d’une demie heure que les faits se sont produits et quelque deux cents personnes de confession musulmane sont encore rassemblées aux abords de la mosquée. Selon différents témoignages, la prière du vendredi venait de se terminer. Un fourgon de police en patrouille frôle un groupe de jeunes musulmans. L’un d’eux, en l’occurrence Abdoul-Hack s’agace et demande aux policiers de faire attention aux passants. « Le ton est monté. 4 policiers sont descendus du fourgon matraque à la main. Ils ont voulu forcer le jeune homme à monter dans le véhicule. Le jeune ne s’est pas laissé faire », raconte Yacine, un jeune témoin du ralé-poussé. « Les gens qui sortaient de la mosquée ont essayé de s’interposer et de calmer le jeu en demandant à la police de tenir compte du fait que l’on est en ramadan et de respecter la mosquée. C’est là que les choses se sont aggravées »,« Là ils n’ont pas cherche à savoir ce qui se passait, ils ont balancé les gaz lacrymogènes. Il y avait des femmes, des enfants, des personnes âgées. Ils en ont pris plein la figure », s’insurge Réza. « On ne peut pas se comporter de la sorte devant une mosquée, un peu de respect tout de même », s’emporte l’un de ses amis. « Nous ne faisions rien de mal. Nous sommes dans une rue piétonne, une voiture de police a failli écraser le jeune et c’est lui qui se fait traiter comme un voleur. C’est normal qu’il se rebelle. On ne peut que se rebeller devant l’injustice », poursuit-il très ému. « On ne pourra pas empêcher les gens de penser qu’il s’agit d’une action ciblée contre Madame Dindar ou contre les Musulmans », s’emporte Réza. L’attroupement s’est ensuite dispersé et le jeune Abdoul-Hack a été conduit au commissariat de la rue Malartic. Hier soir, il s’y trouvait toujours en garde-à-vue pour outrage à agent et rébellion. Mohamad Baghatte, imam de la grande mosquée de Saint-Denis, ne veut pas commenter les faits à chaud. « J’attends d’avoir pris connaissance de tous les éléments avant de réagir », explique le dignitaire religieux. Il n’a pas été témoin direct de l’événement puisqu’il se trouvait dans l’enceinte de la mosquée. « J’ai compris qu’il se passait quelque chose lorsque j’ai vu les gens se précipiter à l’intérieur le visage en larmes à cause des lacrymogènes », note Mohamad Baghatte. Outre trois policiers légèrement blessés selon la Sûreté départementale, le responsable d’un commerce multimédia situé à proximité de la mosquée, indique que trois salariées choquées et incommodées par les lacrymogènes ont dû regagner leur domicile.

09/08/2010

Le Stade de France pour accueillir les Roms… Peut-être pas le truc à faire.

Ouhla ! Présenté ainsi, ça a des relents d’Histoire du siècle dernier que beaucoup préféreraient oublier…Mais bon.

Mauvais mélange, pour Saint Denis… Les racailles « issues de l’immigration » et les Roms, ce n’est pas forcément idéal pour retrouver la paix civile… C’est qui, déjà, le maire? Ah oui: Didier Paillard (un « PCF » pure souche), né à Saint-Denis le 1er décembre 1954, qui a élevé dans une famille ouvrière qui a été profondément marquée par la seconde guerre mondiale et la résistance à l’occupation nazie… Sans commentaires…

FDF

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Ce sont en tout quelque 150 Roms qui ont trouvé refuge près du Stade de France, à Saint-Denis. Expulsés le 8 juillet dernier, la commune de Saint-Denis a déclaré pouvoir les accueillir pendant un an.

(LaVieImmo.com) – Dans un contexte de répression musclée décidée par le Président de la République ces dernières semaines, la commune joue la carte de l’apaisement. «Il était hors de question de les expulser à nouveau et nous avons choisi une approche alternative», a indiqué au Parisien Florence Haye, première adjointe (PCF) à Saint-Denis.

Une situation transitoire…

L’objectif est de loger de façon transitoire les gens du voyage, le temps de parvenir à une table ronde entre élus et concernés. Rappelons que l’objectif du gouvernement est de « démanteler » quelque 300 camps illégaux, décision prise après deux faits divers ayant impliqué des gens du voyage.

Source: http://tinyurl.com/296w2hm