Francaisdefrance's Blog

20/03/2012

Le visage du PS s’assombri…

Et encore une sale affaire en pleine campagne électorale… Pendant que Hollande s’égosille dans les micros de ses tribunes, tout le « travail accompli » tombe à l’eau à cause de malversations de la part d’élus du parti.

Dur, dur…

FDF

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PS 62 : une enquête de plus ?

Publié le mardi 20 mars 2012 à 06h00

Photo archives NE
Photo archives NE

Président de l’Épinorpa, établissement public de tutelle de la Soginorpa, société privée qui gère 62 000 logements miniers, le député-maire de Liévin pourrait avoir des comptes à rendre sur ses méthodes de gestion. Des enquêteurs se sont d’ailleurs rendus fin février au siège du bailleur social afin de procéder à des « vérifications administratives et des auditions subséquentes », selon la PJ de Lille.

Le parquet se refuse, lui, à tout commentaire concernant ce sujet et ne confirme ni n’infirme les informations du JDD parues hier. Si toutefois son existence était officiellement révélée, il s’agirait alors de la 5e enquête préliminaire dans le dossier très nébuleux du PS du Pas-de-Calais.


PS 62 : financements occultes et fonctionnements obscurs

La fédération socialiste du Pas-de-Calais est-elle en train de rejoindre celle des Bouches-du-Rhône. Après les affaires Dalongeville, qui ont secoué Hénin-Beaumont, c’est au tour de Liévin, et de son député maire, Jean-Pierre Kucheida, de se retrouver au centre des accusations de financements occultes. Des affaires qui risquent de gêner François Hollande dans sa campagne. C’est ce que dit Gérard Dalongeville dans son sulfureux « Rose Mafia » sorti jeudi 23 février.

Source: http://www.nordeclair.fr/

17/03/2012

Rose mafia, magouilles Mélenchon-Hollande : comment peut-on voter pour de tels imposteurs ?

Bon à savoir avant de glisser le bulletin dans l’urne…

FDF

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Hollande et Mélenchon représenteraient, selon les sondages, 40 % d’intentions de vote au premier tour. Si les journalistes, qu’on dit à 80 % de gauche, parlaient autant de ces scandales que du fameux bal de Vienne de Marine Le Pen, ou du dîner du Fouquet’s de Sarkozy, les Français voteraient-ils vraiment pour de tels imposteurs ?

Joël Locin est bien gentil, mais il ne faudrait tout de même qu’il nous prenne trop pour des imbéciles. Dans l’affaire de la magouille Hollande-Mélenchon, il n’y a pas un tricheur-menteur sans parole, et une innocente victime, il y a deux magouilleurs.

http://www.youtube.com/watch?v=2ffdju0DkYU&feature=player_embedded

Jean-Luc Mélenchon, dans cette transaction, avoue, comme Hollande, se foutre totalement du vote des militants socialistes, et se montre prêt à des accords de chefs de courants qui ressemblent à des partages de territoires de chefs mafieux. Ce qui le dérange, dans cette interview, n’est pas le viol négocié du vote des militants socialistes, c’est que la parole du parrain socialiste n’ait pas été respectée, et qu’il en soit la victime. On comprend mieux comment Martine Aubry a battu Ségolène Royal en 2008 : ses soutiens ont mieux triché que ceux de l’ancienne candidate à la présidentielle !

Quand il était au PS, le candidat de Front de gauche militait à la Gauche socialiste. On aurait pu attendre, de la part de militants qui se battaient pour un vrai socialisme, une autre attitude que celle des barons socialistes, souvent corrompus. Or, que constate-t-on, chez les principaux leaders de ce courant ? Certes, Méluche n’a jamais été confronté à une affaire de gros sous, et c’est à son honneur, mais il se montre prêt à magouiller un vote de militants avec Hollande.

Faut-il parler de Julien Dray et de ses différentes affaires, qui ont souvent impliqué Sos Racisme ? Faut-il parler de Marie-Noëlle Lienemann, qui fut dans l’équipe du maire d’Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville, auteur du livre « Rose mafia », et qui a soutenu cet élu corrompu jusqu’au bout, comme l’ensemble de la gauche ? Faut-il parler d’Harlem Desir, condamné par le justice en 1998 ? Faut-il, même s’il n’a jamais eu d’ennuis judiciaires, oublier Corbière et de son logement social, dans Paris, avec 4000 euros d’indemnités mensuels d’élu, un salaire d’enseignant et une femme avocate ? Ils veulent prendre la Bastille ? Mais ils ne sont plus du côté du peuple depuis bien longtemps, ils sont du côté des possédants !

Ils sont du même moule que ceux qui avaient défrayé la chronique dans les années 1990, lors des affaires Urba, où un système quasi-mafieux, quand Henri Emmanuelli était le trésorier du PS, rackettait toutes les grandes surfaces qui voulaient implanter un magasin dans une commune. Bien évidemment, à l’arrivée, c’était le consommateur qui payait l’ardoise.
Ils sont du même moule que les Guérini, Andrieux, Bernardini et autres élus marseillais qui, selon les dires d’Arnaud Montebourg lui-même, avaient installé un système et des méthodes « dignes du grand banditisme ». Pour eux, seul une chose compte : qu’ils aient les moyens de faire de la politique, et que cela soit le contribuable qui paie les privilèges qu’ils s’octroient.

Dire que sans vergogne, ils ont osé jouer les chevaliers blancs contre Woerth, quand ils protégeaient, en leur sein, des Guérini ou des Dalongeville, et tous leurs obligés ! Dire qu’ils ont osé frétiller, lors de leurs primaires, sur la démocratie retrouvée du peuple français, pour 4,5 % d’électeurs, quand ils bourraient consciencieusement les urnes, lors de leurs élections internes, quelque temps auparavant.

Dire que Hollande mange avec BHL dans des restaurants qui coûtent deux fois plus cher que le Fouquet’s, et qu’ils continuent à se prétendre les représentants des plus pauvres !
Je sais par ailleurs que la droite sarkozyste ne vaut pas plus cher, et qu’ils n’ont pas davantage, pour nombre d’élus, le sens de l’Etat et de l’intérêt général que les voyous socialistes. Mais les Bédier-Dugoin-Woerth-Balkany sont pour la loi du fric et celle du plus fort, ils ne se réclament pas de la justice sociale, et ne prétendent pas donner des leçons de vertu à la terre entière, contrairement aux professeurs de vertu de la rue de Solférino.

Hollande et Mélenchon représenteraient, selon les sondages, 40 % d’intentions de vote au premier tour. Si les journalistes, qu’on dit à 80 % de gauche, parlaient autant de ces scandales que du fameux bal de Vienne de Marine Le Pen, ou du dîner du Fouquet’s de Sarkozy, les Français voteraient-ils vraiment pour de tels imposteurs ?

Paul Le Poulpe

SOURCE : http://ripostelaique.com/

24/02/2012

Rose Mafia…

Et encore une « rose » à ajouter au bouquet du PS. Ca sera, à ce rythme là, le bouquet final, bientôt…

FDF

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PS du Pas-de-Calais: ce que révèle le livre « Rose Mafia »

Dans un livre choc, « Rose Mafia », l’ex-maire d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, lève le voile sur les étranges circuits de financement d’élus de la fédération socialiste. Lui-même mis en cause par la justice, il refuse d’être le seul à payer.  

Emplois fictifs, enveloppes de billets données de la main à la main par des dirigeants d’entreprises, doubles facturations, corruption, achat de complaisance d’un magistrat… Dans un ouvrage de 300 pages truffées de détails, à paraître le 23 février (1), Gérard Dalongeville, ancien maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a décidé de mettre à nu les étranges moeurs de ses anciens amis socialistes.   

Un témoignage rare de la part d’un initié sur un « système pourri jusqu’à la moelle », écrit-il. Après être passé huit mois par la case prison – il est mis en examen pour détournements de fonds publics, favoritisme, faux en écriture, corruption… -, l’homme a décidé de tout dire… pour ne pas payer seul.  

L’ouvrage guide le lecteur dans les incroyables méandres du financement politique. Et fait brusquement resurgir une époque qu’on pensait révolue depuis l’adoption des lois sur le financement des partis. Mais il faut croire que, dans l’ancien bassin minier où le PS est sans concurrence sérieuse depuis des décennies, les mauvaises habitudes ont perduré.   

Dons, surfacturation et vols d’archives…

A écouter Gérard Dalongeville, les flux d’argent empruntent divers chemins sinueux. Parfois, les militants versent des dons en liquide de 100, 500, voire 1000 euros à un candidat socialiste – ou directement à la fédération PS du Pas-de-Calais – qui leur sont aussitôt restitués par virements d’entreprises « amies ». En échange, celles-ci disposent de facilités d’accès aux marchés publics.  

De façon plus classique, l’ancien maire d’Hénin-Beaumont évoque des surfacturations « de 10 à 15% » récupérées sous la forme de publicité dans les journaux municipaux. Les sociétés Soginorpa, gestionnaire d’un parc de 62 000 logements miniers, et Adévia, principal acteur public d’aménagement, seraient au coeur de ces circuits occultes. Une affirmation rendue d’autant plus crédible par la publication de plusieurs rapports très sévères de la chambre régionale de la Cour des comptes. Et par d’étranges vols d’archives intervenus récemment à la mairie ­d’Hénin-Beaumont ainsi qu’à la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin.  

Dalongeville dit avoir les preuves de ce qu’il avance

L’auteur se fait plus précis lorsqu’il raconte comment un major régional du BTP a versé un chèque de « 215 280 euros » à un homme d’affaires peu scrupuleux au titre de dépenses de sponsoring. « L’explication est tout autre, rectifie Gérard Dalongeville, c’est une rétrocommission au profit du PS. »   

Pis! L’ancien édile soutient que son ancien premier adjoint s’est rendu en avion au Luxembourg à plusieurs reprises pour blanchir de l’argent et que ces déplacements étaient liés au financement du PS. « Je n’ignore pas la gravité de ces accusations », soutient-il. Et d’annoncer qu’il ne craint pas les procès en diffamation, car il possède les preuves de ses allégations.  

« Je crains que le bac ne se retourne finalement sur le cochon »

Cette petite bombe éditoriale, en plein coeur de la présidentielle, fera grincer bien des dents, vu le profil particulier de l’auteur, dont le procès devrait s’ouvrir d’ici à la fin de l’année. Même si le PS affiche de garder son sang-froid. La sénatrice Catherine Génisson, première secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais, déclare à L’Express être « très sereine » et rappelle que Gérard Dalongeville a livré nombre de vérités successives à la justice.  

« Je crains que le bac ne se retourne finalement sur le cochon », rétorque Jean-Pierre Chruszez, l’un des anciens collaborateurs de Gérard Dalongeville, éreinté dans le livre (2).  

En décembre 2010, la parution dans la presse des lettres que l’ancien maire avait adressées depuis sa cellule à la juge d’instruction Véronique Pair avait déjà mis le feu aux poudres. Au centre des soupçons de financements occultes, un homme: Jean-Pierre Kucheida, 69 ans, inamovible député-maire de Liévin depuis 1981. A l’époque, ce dernier avait réfuté en bloc les « fantasmes » de son ancien protégé.   

« Nettoyer les écuries d’Augias »

Des « fantasmes » jugés toutefois suffisamment crédibles pour déclencher l’ouverture de quatre enquêtes préliminaires et, depuis, l’organisation de nombreuses et discrètes auditions et perquisitions d’entreprises par la division nationale des investigations financières de Nanterre (Hauts-de-Seine).   

De bonne source, celles-ci devraient aboutir dans les prochains jours à des gardes à vue assorties de mises en examen pour – à tout le moins – prise illégale d’intérêts. Assigné à résidence dans les Vosges, Gérard Dalongeville, 41 ans, élude un peu trop rapidement ses propres responsabilités dans l’ouvrage. Parfois, il se transforme même en un étrange justicier: « Il est temps de nettoyer les écuries d’Augias », écrit-il.   

Mais de réels accents de sincérité percent dans ce livre thérapie d’un « homme meurtri » qui avoue avoir tenté un jour, au fond de sa cellule, de se suicider. Le parcours de ce petit soldat du socialisme, enivré par un système « dont on ne peut pas sortir », est édifiant. Le récit de sa première ligne de défense, monté de toutes pièces par ses anciens comparses, sidère tout autant.  

L’éditeur a préservé un secret total jusqu’à la sortie de cet ouvrage sulfureux. Sa parution intervient au pire moment pour le candidat François Hollande. Et au meilleur pour ses concurrents, au premier rang desquels Marine Le Pen, précisément candidate aux législatives à Hénin-Beaumont et qui ne cesse de dénoncer la « mafia socialiste ».   

Depuis des années, les socialistes locaux font tout pour lui donner raison.   

(1) Rose mafia, par Gérard Dalongeville. Ed. Jacob-Duvernet, 298 pages, 19,95¤.

(2) La Voix du Nord du 5 février.

Source:  http://www.lexpress.fr

Merci à DG…