Francaisdefrance's Blog

20/02/2012

Les printemps arabes sont devenus des hivers morbides régis par des islamistes intégristes.

Tant pis pour ceux qui y avaient cru. Dommage pour eux; tous ces morts pour rien. Que cela serve au moins de leçon à d’éventuels futurs révolutionnaires »…

Que Dieu sauve l’Europe de tout ça.

FDF

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Un an de révolte dans le monde arabe: triste bilan…

le « déclencheur » et première victime: Mohamed Bouazizi

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25/11/2011

Alerte rouge !

Vous allez comprendre pourquoi avec le PPS qui suit.

FDF

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Ici: revolte

09/11/2011

En Europe, les groupes « populistes » ont de plus en plus la cote…

Le tsunami populiste approche…

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Et il est inutile de se poser la question afin de savoir pourquoi cet élan de résistance. Les peuples de souche en ont marre de voir partout la priorité non-nationale sur le podium des projets politiques des gouvernants. Ils en ont marre de subir économiquement et psychologiquement les bienméfaits de l’immigration. On ne s’occupe plus des pays Européens, on se concentre sur le Maghreb. On leur prépare le terrain, aux envahisseurs? Et bien pratiquons dès à présent la politique de la terre brûlée… Il existe un tas de façons de le faire…
FDF

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L’extrême droite a le vent en poupe dans l’Union européenne et ses thèses rencontrent un écho grandissant chez les jeunes hommes de moins de 30 ans, selon une étude publiée lundi à Bruxelles par le centre de réflexion britannique Demos. « Alors que de nombreux pays européens ont les yeux fixés sur l’état de leur économie, une autre crise de confiance se prépare. Dans toute l’Europe, des jeunes gens se sentent abandonnés par les partis traditionnels et leurs représentants et affichent de la sympathie pour les groupes populistes », met en garde Jamie Bartlett, auteur du rapport publié en anglais sur le site de Demos.

L’étude qui s’appuie sur les réponses fournies sur le site de socialisation Facebook par près de 11.000 sympathisants de 14 groupes d’extrême droite dans onze pays européens, montre que la montée de l’islamisme, perçue comme une menace, fédère de plus en plus de personnes en Europe. Ces Européens dénoncent également les effets de la mondialisation qui détruit « les droits des travailleurs ». Ils ont « perdu la foi » dans leur gouvernement, les institutions européennes et le système judiciaire, selon Demos.

« A leurs yeux, les principaux partis politiques ont perdu le contact avec la réalité, sont insipides et lointains, incapables de répondre aux difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement dans la vie de tous les jours« , résume Jamie Bartlett. Il faut « prendre au sérieux » leurs inquiétudes, préconise l’étude. Les responsables politiques européens doivent « se secouer, écouter et répondre », selon M. Bartlett.

Source: http://www.lefigaro.fr/

Merci à JC JC…

22/08/2011

L’arsenal législatif puissant qu’est la loi de 1905…

Et dire qu’il semble prévu de modifier cet article de la Constitution. Et au profit de qui ? Devinez…

Il faudrait virer la lie et garder l’ivresse (ce qui suit) de cette loi de 1905…

FDF

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Suite à la parution de ce billet:

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/a-londres-un-imam-veut-voir-david-99338?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+agoravox%2FgEOF+%28AgoraVox+-+le+journal+citoyen%29

Un excellent commentaire de François Vial

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Ceci illustre l’intérêt de l’arsenal législatif puissant qu’est la loi de 1905.

Rappelons certains de ses articles en rapport avec la  » police des cultes  » , je cite :

Titre V, police des cultes

ART. 26.- Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l’exercice d’un culte.

ART. 34.- Tout ministre d’un culte qui, dans les lieux où s’exerce ce culte, aura publiquement par des discours prononcés, des lectures faites, des écrits distribués ou des affiches apposées, outragé ou diffamé un citoyen chargé d’un service public, sera puni d’une amende de 500 francs à trois mille francs et d’un emprisonnement de un mois à un an, ou de l’une de ces deux peines seulement.

ART. 35.- Si un discours prononcé ou un écrit affiché ou distribué publiquement dans les lieux où s’exerce le culte, contient une provocation directe à résister à l’exécution des lois ou aux actes légaux de l’autorité publique, ou s’il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui s’en sera rendu coupable sera puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans, sans préjudice des peines de la complicité, dans le cas où la provocation aurait été suivie d’une sédition, révolte ou guerre civile.

Il est clair, à la lecture de ce texte, qu’en France, un tel imam serait en principe lourdement pénalisé :

– Si une telle réunion se tenait dans une mosquée dans une mosquée, elle serait clairement considérée comme réunion politique et donc passible de l’article 26

– Si une personnalité publique ( telle que l’est en Angleterre Kate Middleton ) était traitée publiquement par un imam de  » prostituée  » (  » whore  » ) , cela tomberait sous le coup de l’article 34

– enfin, l’appel à renverser le système démocratique pour le remplacer par la charia serait clairement sanctionné par l’article 35

Reste à savoir si ces excellents articles législatifs concernant la police des cultes sont effectivement appliqués en France ( on ne me fera pas croire qu’’il n’y a aucun prêche de ce genre tenu dans aucune mosquée française …. ).

30/05/2011

Le « printemps français » montre son nez…

Je m’interroge. Ceux du « printemps arabe » vont toucher des milliards d’euros. Et nous?

FDF

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Nouveau rassemblement à Paris en solidarité avec les « indignés » espagnols

Un millier de jeunes, selon la police et les organisateurs, se sont rassemblés dimanche place de la Bastille à Paris pour protester, sur le modèle des « indignés » espagnols, contre « le chômage, la précarité et la corruption », ainsi que contre les « dérives de la démocratie« .

Alors qu’une grande banderole portant « démocratie réelle maintenant » est déployée au dessus des marches de l’Opéra-Bastille, une autre déposée sur le parvis proclame « Paris, réveille-toi », formant du même coup une sorte de no man’s land entouré par des jeunes écoutant les orateurs.

Des slogans comme « Paris debout, soulève-toi » ont été scandés par les manifestants sous la surveillance discrète des forces de l’ordre à quelques mètres de la place.

Les manifestants brandissaient également des pancartes invitant la population au soulèvement comme « Mai 1968 demandait l’impossible, mai 2011 réalisera l’impossible » ou encore « Le peuple uni, jamais il ne sera vaincu ».

« Il faut changer les structures économiques pour un meilleur partage des ressources mondiales, car si on continue comme ça dans l’injustice et dans la misère, ça risque de mal se terminer », a averti Chantal Piganau, une enseignante venue manifester pour la « Faim de vivre en paix ».

« Le souverain c’est vous, ce n’est pas les élus qui adoptent les directives européennes sans se poser de questions, encore moins les dirigeants de la BCE (Banque centrale européenne, ndlr) et du FMI que personne n’a élus », a lancé sous un tonnerre d’applaudissements Céline Meneses, venue d’Espagne pour soutenir le mouvement.

La mobilisation parisienne a débuté le 19 mai faisant écho au mouvement de contestation spontané, né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur ras-le-bol face à la crise économique et au chômage, qui touche près de la moitié de 25 ans.

A Toulouse, une trentaine de personnes et une douzaine de tentes ont assuré la permanence des « indignés » toulousains place du Capitole avant de tenir une assemblée générale en début de soirée comme ils le font régulièrement tous les soirs depuis une semaine.

A Bayonne, sur la côte basque, une centaine de personnes, essentiellement des jeunes, ont continué dimanche d’animer un « village des indignés » installé depuis mercredi sur un terrain public au bord de la Nive.

Une trentaine de tentes ont été plantées autour d’une yourte collective, et une vingtaine de camping cars sont installés sur cette place publique, située en face des bâtiments du conseil général, sans susciter d’incidents.

Des grands panneaux ont été dressés aux abords du « village » : « On a tous des raisons de s’indigner…. rejoignez-nous », « L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie ».

Source: http://www.ladepeche.fr/

23/02/2011

Des diplomates français fustigent la politique étrangère de Sarkozy !

Ca ne sent vraiment pas bon, pour Sarkö Ier… Promesses non tenues et gesticulations n’ont jamais donné de la crédibilité à personne… Il aura mis du temps à le comprendre; s’il a compris…

FDF

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« Amateurisme« , « impulsivité« …voilà comment un groupe de diplomates décrivent la politique extérieure française rejetant la responsabilité des fiascos récents sur le chef de l’Etat.

Tout y passe : l’impuissance de la France face aux crises africaines et arabes ou à l’émergence de la Chine, l’échec de l‘Union pour la Mediterranee, l’indifférence américaine malgré le retour dans le giron de l’Otan, les fiascos à répétition dans la vente des Rafale et de l’industrie nucléaire française à l’exportation, la faiblesse politique de l’Europe… Dans une tribune publiée le 22 février dans le Monde, des diplomates français rejettent la responsabilité des « déboires » récents de la politique extérieure française sur Nicolas Sarkozy et son entourage, accusés « d’amateurisme » et « d’impulsivité ».

« La politique suivie à l’égard de la Tunisie ou de l’Egypte a été définie à la présidence de la République sans tenir compte des analyses de nos ambassades. C’est elle qui a choisi Ben Ali et Moubarak comme ‘piliers sud de la Méditerranée' », écrit ce groupe de diplomates anonymes, « certains actifs, d’autres à la retraite, et d’obédiences politiques variées », selon Le Monde.

« Mépris ostensible »

La diplomatie française, et notamment la ministre des Affaires étrangères, Michele Alliot-Marie, a été très critiquée pour avoir soutenu les régimes autoritaires de Ben Ali et d’Hosni Moubarak, et délaissé les contacts avec la société civile et les opposants.
« Il est clair que le président n’apprécie guère les administrations de l’Etat qu’il accable d’un mépris ostensible et qu’il cherche à rendre responsables des déboires de sa politique », ajoute ce groupe, qui s’est baptisé « Marly », du nom du café, près du musée du Louvre, où ils se sont réunis.
« Or, à l’écoute des diplomates, bien des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l’amateurisme, à l’impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme », ajoute-t-il.

Une médiatisation dangereuse

Ces diplomates en exemple l’Union pour la Méditerranée, « lancée sans préparation » et « sinistrée », ou la politique au Moyen-Orient, « qui est devenue illisible, s’enferre dans les impasses et renforce les cartes de la Syrie ».

S’agissant de l’affaire Florence Cassez, à l’origine d’une crise diplomatique entre Paris et Mexico après les protestations de Nicolas Sarkozy contre la condamnation définitive de la Française à 60 ans de prison pour enlèvement, ils jugent que « la tension actuelle avec le Mexique résulte de l’exposition publique d’un dossier, qui par sa nature, devrait être traité dans la discrétion ».

Depuis 2007, le Quai d’Orsay se sent marginalisé dans la conduite de la politique étrangère, de fait dans les mains du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, plus proche collaborateur du président, et du conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte.

Source: (Nouvelobs.com)

10/12/2010

Omelette turque…

Le fameux croissant à l’épreuve des oeufs…

FDF

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Le jet d’œufs, symbole de l’agitation étudiante en Turquie.


Tout a commencé, samedi 4 février 2010, par la répression d’une manifestation étudiante, à Istanbul, aux abords du Palais de Dolmabahçe, où le premier ministre, Recep Tayyip Erdoğan rencontrait les recteurs des universités turques. Les forces de l’ordre ont en effet dispersé les manifestants sans ménagement, d’une façon qui a choqué la presse présente sur les lieux, l’amenant à estimer que la réponse policière avait été manifestement «disproportionnée». Une étudiante enceinte a notamment perdu l’enfant qu’elle attendait, à l’issue d’un tabassage en règle.

Loin de regretter ces incidents le premier ministre a estimé que la police n’avait fait que ce qu’elle devait faire, et a fustigé l’attitude des étudiants, en prenant l’opinion publique à témoin, et en incitant les manifestants à reprendre le chemin des amphithéâtres. Les brutalités policières n’ont pas tardé à provoquer, en outre, une passe d’arme entre le chef du gouvernement et le leader de l’opposition, Kemal Kılıçdaroğlu, dont le parti a invité, deux jours plus tard, les étudiants protestataires à venir parler de leurs problèmes au Parlement. Mais, alors même que le CHP se targuait d’être à l’écoute de la nouvelle génération, un autre incident est venu montrer que cette effervescence étudiante est loin d’être un épiphénomène.

Cette fois, c’est la très vénérable Faculté des Sciences Politiques d’Ankara, qui forme la crème de la haute fonction publique turque, et qui est mieux connue sous le nom de «Mülkiye», qui, le 8 décembre dernier, a été le théâtre d’un chahut mémorable. Les principales victimes en ont été deux parlementaires, venus participer à un séminaire sur la réforme constitutionnelle. Süleyh Batum, le secrétaire général du CHP, a été en permanence interrompu par des quolibets et a dû finalement renoncer à poursuivre son intervention jusqu’à son terme. Excédé par le comportement des étudiants, il est même allé jusqu’à le qualifier de «fasciste». Quant à l’autre intervenant, Burhan Kuzu, au demeurant président AKP de la Commission constitutionnelle du Parlement, il a été copieusement arrosé d’œufs, et n’a du son salut qu’au mur de parapluies qu’ont généreusement déployé ses gardes du corps pour le protéger. Encore plus en colère que son collègue du CHP, il s’est écrié : «Honte, c’est une honte pour ce pays. Ils devraient plutôt manger tous ces œufs, peut-être que cela permettrait à leur cerveau de mieux fonctionner.»

Le gouvernement et le parti majoritaire ont fort mal pris cette nouvelle manifestation étudiante, en particulier les jets d’œufs dont Burhan Kuzu a été la cible. Un débat s’est vite d’ailleurs développé sur cette nouvelle forme de protestation pour savoir si elle constituait ou non un droit démocratique ; ce que le premier ministre a démenti avec vigueur en accusant les autorités de l’Université d’Ankara de s’être laissées déborder par un groupe d’activistes d’extrême-gauche. Tant dans les rangs de l’AKP, que dans ceux des nationalistes du MHP, des voix ont commencé à agiter le spectre des années 1970 qui avait vu l’agitation étudiante basculer dans une guerre civile larvée, opposant groupes d’extrême gauche et groupes d’extrême droite, dans le contexte politique délétère qui avait précédé le coup d’Etat du 12 septembre 1980. Burhan Kuzu n’a pas hésité à évoquer la présence d’organisations liées à «Ergenekon» derrière la manifestation d’Ankara, en estimant que les étudiants étaient politiquement manipulés. Quant au CHP, il a eu bien du mal à faire entendre sa différence et à démontrer qu’il était ouvert au dialogue avec les étudiants. À l’issue de l’incident d’Ankara, son leader, Kemal Kılıçdaroğlu a déclaré que la pratique des jets d’œufs n’était pas tolérable, mais que les étudiants avaient le droit de protester en utilisant des voies démocratiques. Toutefois, le président du groupe parlementaire du parti kémaliste, Akif Hamzaçebi s’est démarqué de ces propos, en estimant que le jet d’œufs devait être considéré comme «un acquis de la démocratie».

En tout état de cause, il semble que cette effervescence étudiante soit un mouvement plus profond qu’il n’y paraît. Selon certains experts, les étudiants ne dénonceraient pas seulement les brutalités policières dont ils ont été récemment l’objet et l’intransigeance que le gouvernement a manifestée à leur égard, mais ils voudraient surtout attirer l’attention sur leurs conditions de vie, l’augmentation des droits d’inscription et plus généralement leur inquiétude quant à l’avenir. Ils souhaiteraient aussi être représentés au sein des instances responsables de la politique universitaire.

Si l’implication d’un certain nombre de militants d’extrême gauche dans la survenance des incidents précédemment relatés ne fait pas de doute, on ne peut nier que ces événements aient aussi montré le décalage existant entre une génération montante qui exprime un mal-vivre, et une classe politique, qui toutes formations confondues, a été pris à froid par un mouvement qu’elle a beaucoup de difficultés à appréhender. En dehors de l’incident de Dolmabahçe et de celui de la Faculté des Sciences Politiques d’Ankara, on observe que les manifestations étudiantes se sont multipliées ces derniers temps et qu’au fil des événements, à défaut de pavés, le jet d’œufs est devenu, de façon significative, le véritable symbole d’une fronde. Le président de la Cour constitutionnelle, Hasim Kılıç, a récemment été la cible de ce genre de manifestation d’irrespect, à Eskişehir, en Anatolie occidentale. Et lors du chahut de mercredi à Ankara, Burhan Kuzu, a été accueilli par une pancarte étudiante lui souhaitant la bienvenue à un «festival collectif d’œufs» (photo) ; un humour qu’il n’a apparemment pas vraiment apprécié… Il faut dire que l’omelette, qui lui a été servie, était apparemment très copieuse, puisqu’il aurait reçu près de 200 œufs !

 

 

Source: http://ovipot.blogspot.com/

 

Merci à DG pour l’info…

03/11/2010

Myriam Picard: Lettre ouverte au « chanteur » indigne Raphael.

Vu les nombreux commentaires de félicitation et de soutien à Myriam Picard pour sa lettre, j’ai décidé de la re-publier. Pour le plaisir...

FDF


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Lettre ouverte à monsieur Raphaël Haroche

Vous vous êtes permis récemment de commettre une chanson, « Le patriote ». Le message que vous y donnez est clair : vous méprisez la France, vous méprisez les Français. En voici quelques extraits éloquents :

« Si j’étais moins intelligent

Si j’avais pas ma carte de lâche

Je leurs foutrais mon pied dans les dents

Je leurs faciliterais pas la tâche

En première page des magazines

Ils sont partout dégueulant

Leur réformes et leur grippe porcine

Le bon peuple et son président.

Il faut chanter la Marseillaise

Et avé’ la main sur le cœur

Moi je la siffle avec les Beurs

Prie pour qu’au foot on soit de la baise

L’ordre moral est bien partout

La démago de gauche à droite

J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls

Avant de me battre. »


Pour mettre en valeur ces paroles hautement patriotiques, vous avez organisé une lamentable mise en scène, en enfourchant la statue de Jeanne d’Arc (place des Pyramides) et en chuchotant, à l’oreille de ce symbole de la France, combien vous méprisiez ce pays.
Si vous n’êtes pas content de la France, la porte est ouverte. Grande ouverte. Nous n’avons que faire de rebellocrates qui croient monter des barricades quand ils se contentent de gravir prudemment une échelle sous l’œil complice d’une caméra. Et sachez que si vous vous permettez encore une fois de peloter aussi bêtement une statue de Jeanne d’Arc, il y aura sans doute quelques bons Français pour vous rappeler un peu vigoureusement, avec des méthodes de l’époque, ce que fut cette bergère de quinze ans pour des milliers de Français désespérés. Ce n’est pas parce que vous avez beaucoup d’argent, une petite gueule d’amour de Rimbaud en mal de talent, et l’admiration des bobos des rives gauche – et droite, que vous pouvez vous permettre de donner des leçons aux Français. Ces Français que vous jugez « désolants », bramez-vous. Certes, quand ils tolèrent qu’un adolescent attardé de 35 ans leur donne des leçons de vie.
Votre chanson et son clip offensent les millions de personnes qui sont mortes pour la France ; vous marchez sur un sol trempé de larmes et de sang, un sol qui a pu garder son nom et son âme grâce à des hommes et des femmes qui se sont sacrifiés pour que vous ayez un jour la possibilité de vivre libre dans ce pays sur lequel vous crachez aujourd’hui
La Française que je suis vous prie de vous cantonner à des débats à la hauteur de vos capacités. Battez-vous contre le réchauffement climatique, pour la béatification de Karl Lagerfeld, ou pour la culture du boulgour bio, mais ne vous mêlez pas de la France. Elle n’a que faire d’un « planqué derrière ses lunettes noires » (comme vous le dites si bien) qui vit très confortablement dans le XVIIème, n’a jamais eu peur de se faire tabasser dans le métro, et ne sait pas ce que c’est que de vivre à proximité d’un camp de Roms. Car vous ne vivez pas dans la réalité, vous l’ignorez absolument. Papa-maman avocats, enfance à Boulogne, scolarité à Henri IV, épouse qui, pendant que vous caracoliez sur la statue de Jeanne d’Arc, assistait à la Fashion Week : on ne peut pas franchement dire que vous êtes des damnés de la terre.
« Les étrangers, ça va dans des camps / On va quand même pas sauver le monde. » dites-vous avec ironie. Eh bien, si vous trouvez cela tellement révoltant, pourquoi n’en accueillez-vous pas quelques dizaines chez vous ? Avec vos moyens financiers, ce doit être possible. Et nous serions tous ravis de voir ce que donnerait cette confrontation de vos idéaux droitdel’hommistes avec la réalité.
Car la réalité, monsieur, c’est que les Français n’en peuvent plus. Et si le gouvernement a décidé de faire une opération de communication en expulsant quelques Roms, c’est précisément parce qu’il sent la révolte d’un peuple qui n’en peut plus de vivre, jour après jour, la communautarisation de son pays. Voilà sans doute des mots que vous ne connaissez pas. Je vous invite donc à aller vous promener du côté des Mureaux ou de la Courneuve : ce seront des travaux pratiques très instructifs, je n’en doute pas.
Vous verrez alors ce que pensent réellement ces Beurs dont vous parlez, et avec lesquels vous rêvez de siffler la Marseillaise. Vous allez connaître le sens des mots « bolosser » et « face de Craie ». Et j’ose espérer que vous mesurerez alors le courage de ceux qui osent se dresser contre cette inadmissible violence antifrançaise et antiblanche qui gangrène notre pays.
Car les gens de courage ce ne sont pas Zazie, Judith Godrèche, Christophe Willem et vous-même : vous vous indignez très confortablement, derrière des micros ou sur des plateaux TV, vous vous battez contre des moulins à vent, et avez l’impression qu’en défendant l’antiracisme ou le maintien des Roms en France, vous êtes dans l’irrévérence, alors que ce gouvernement que vous critiquez donne depuis des années des millions d’euros à des associations qui pourfendent les mêmes méchants que ceux que vous désignez d’un doigt lisse bordé de cachemire.
Votre chanson sue le mépris. Mépris pour le peuple, mépris pour ses inquiétudes, mépris pour ses souffrances. Mépris pour les symboles d’un pays qui ne doit pas être si atroce que cela, puisque tant de gens veulent y rentrer et y rester.
Quel sera le prochain acte de bravoure et de folie artistique du mutin de Panurge (merci Philippe Muray pour cette belle invention) que vous êtes, Monsieur ? Déféquer devant le Panthéon ?
En vous posant en pseudo résistant, vous vous inscrivez au contraire parfaitement dans l’histoire des collabos et des traîtres qui ont sali notre pays. Vous êtes de ceux qui, depuis plus de trente ans, forcent les Français à se battre la coulpe en permanence, à rougir de leurs valeurs et de leur histoire, à cracher sur tout ce qui est digne et respectable dans un des rares pays où on ne vous colle pas au gnouf pour des propos comme les vôtres.
J’ai 25 ans, Monsieur, je suis française, et fière, quoi qu’il arrive, de mon pays. Aucune nation, jamais, n’est parfaite. Mais j’ai la chance de faire partie d’une grande et belle histoire, j’ai derrière moi des siècles d’héroïsme et de grandeur. J’essaie d’en être digne, tant bien que mal. Alors quand je vois un si petit freluquet s’estampiller bouffon d’une cour et d’un système qui lui rapportent tant d’argent et de médiatisation, je ne peux que me dresser, du haut de ma jeunesse, et vous rappeler à l’ordre.
Au nom de cet hymne que vous raillez, de cette Jeanne d’Arc dont vous vous servez, veuillez, Monsieur Haroche, avoir un peu d’humilité, d’intelligence, et de décence. Vous n’êtes pas Guy Môquet ni Emile Zola. Mais un petit Parisien conformiste dont le plus grand acte de bravoure de sa vie aura sans nul doute été de monter une échelle, place des Pyramides, sans un harnais de sécurité.

Myriam Picard

24/10/2010

Les dix stratégies de manipulation des masses…

Avec ça, vous allez comprendre bien des choses… à lire, à méditer, à afficher, à faire passer, à diffuser…

FDF

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1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »

Par Noam Chomsky