Francaisdefrance's Blog

13/03/2012

La haine de la France d’une grand mère algérienne vivant en France…

Guerre d’Algérie et repentance… Ecoutez ce qui suit et repentez-vous…

Par la voix de ce témoignage, c’est toute l’Algérie qui parle; celle de là-bas et celle d’ici. Celle qui nous hait. Celle qui nous crache dessus. Celle que l’on nourrit…

Ca fait peur.

FDF

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La guerre d’Algérie, Inès et sa soeur Sabrina en ont toujours beaucoup entendu parler grâce à leur grand-mère algérienne. Récemment, la rue en bas de chez elles, à Bobigny, a été rebaptisée « rue du 19 mars 1962″. L’occasion pour les deux soeurs de confronter les souvenirs de leur grand-mère et les réactions des passants qui empruntent la rue chaque jour.

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« Je vais prendre les sous de la France en restant là, en ayant une retraite… »
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A écouter sur http://www.fdesouche.com/284863-la-haine-de-la-france-dune-grand-mere-algerienne-vivant-en-france-appel-lecteur

10/03/2012

Du 16ème au 18ème Siècle, 1.250.000 blancs ont été capturés et mis en esclavage par les barbaresques.

Et on nous demande de faire devoir de repentance envers les Algériens? Soyons un peu sérieux, là…

 
 Toute la vérité établie ou rétablie, vous la trouverez dans ce diaporama  merveilleusement illustré.

FDF

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Barbaresques_e_

Merci à G.L…

07/03/2012

Monsieur Hollande: vous nous demandez de faire devoir de repentance envers l’Algérie? Les présidentielles vous font perdre tout réalisme…

Et quoi, en plus ? Ils « niquent la France » et l’on doit applaudir des deux mains? La soumission, ce n’est pas notre truc. En revanche, le patriotisme, nous l’avons bien ancré en nous. Ce qui ne semble pas être le cas de François Hollande…

Président des Français; pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

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Gonflé, monsieur Hollande… La France, NOTRE France, n’est elle pas assez »algérisée » comme ça? Votre comportement n’est pas digne d’un éventuel président de la République Française! Oui, oui: Française ! J’espère que le peuple s’en souviendra d’ici deux mois.

FDF

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repentance_pourquoi

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18/02/2012

Une belle photo…

J’ai déniché par hasard ce montage photo des plus intéressants. Il résume bien ce que nous subissons en ce moment: le racisme bien dirigé; celui qui fait se repentir. Celui qui nous fait honte; pardon: celui dont on nous force à avoir honte et à nous soumettre au « devoir de repentance » de la colonisation…

Il faut constater que depuis la fin de toutes les colonisations, les pays en question et qui s’en plaignent maintenant n’ont pas su profiter de ce que nous leur avons apporté. Ils sont pratiquement tous retournés, par la faute de leurs souverains-despotes, à une ère primaire et à une situation économique des plus lamentables. Et ils nous accusent d’en être à l’origine. C’est un peu vrai: les tyrans, c’est nous qui les avons mis en place; pour des raisons, dirons-nous, « économiques »…

Les despotes ont tous ou presque été des « amis de la France »… Reçus en grandes pompes à l’Elysée. Il y avait bien une raison…

Et les peuples de ces pays livrés à eux-même viennent nous demander asile. Mais on ne se laissera pas prendre à ce piège là; non non… Les tyrans viennent chercher de l’aide, chez nous. Leurs peuples n’en voient pas la couleur. Ils n’hésitent pas maintenant à se déplacer pour demander au moins l’asile politique; et en principe, ça fonctionne.

L’immigration, c’est nous qui l’avons provoquée; à nous de nous en défaire. Le peuple en subit les conséquence. Mais on le laisse râler; mauvais plan…

FDF

13/01/2012

Repentance: les « sous-chiens » montrent les crocs…

Belle trouvaille de notre ami JPD…

FDF

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Ci-après un PPS qui nous exonère si besoin était de faire repentance et

autres salamalecs aux musulmans et autres « colonisés » du genre des

indigènes de la république embrigadés par Houria Bouteldja.

JPD
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BarbaresquesetesclavagedesBlancs

11/01/2012

Stoppons immédiatement la repentance!

Image d’illustration…

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Une excellente analyse que je vous laisse le soin de découvrir. Bonne lecture.

FDF

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L’immigration et la mauvaise conscience européenne

 

« Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous ayons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir » (Blaise PASCAL)

 

Dés lors qu’il s’agit des relations entre pays développés et tiers-monde, l’Occident, et principalement la France, sont atteints d’un sentiment de culpabilité qu’entretient une classe intellectuelle et médiatique inspirée par l’idéologie mondialiste et le rejet du passé colonial présenté comme honteux. L’esclavage, le colonialisme, le capitalisme, l’exploitation sous toutes ses formes, que nous aurions infligés aux peuples du Sud, nous rendraient coupables à leur égard d’une faute  irrémissible et leur confèreraient sur nous des droits : devoir de repentance pour les uns, pour les autres droit aux compensations, à l’ouverture des frontières, et demain bien sûr droit à une revanche méritée.  Alors que sont  expulsées ou dépossédées les dernières minorités européennes des pays ex-colonisés et notamment  d’Afrique, il nous faudrait, au nom de ces « péchés » historiques, accepter et entretenir sur notre sol des flots de migrants venant de ces mêmes pays, y compris lorsqu’ils s’imposent chez nous en violant nos frontières et nos lois. Dans cette vision des choses, les coupables ne sont plus ceux qui renoncent à défendre nos valeurs, notre identité et notre territoire, mais ceux, qualifiés de « xénophobes », qui prétendent résister à un déferlement migratoire de plus en plus envahissant et arrogant. La manipulation idéologique s’appuie sur un arsenal législatif de jour en jour plus répressif.

 

Accueillir des migrants en surnombre auxquels nous n’avons à proposer que l’assistanat, l’économie parallèle et la délinquance, au nom de la compassion et du rachat de nos fautes présumées, est un faux argument auquel nos compatriotes cèdent trop facilement. L’alibi de la solidarité et de l’aide au tiers-monde ne tient pas : Les pays qui voient partir les migrants n’ont rien à y gagner sur le long terme. Le coût social d’un seul immigré africain en France permettrait d’en faire vivre et travailler utilement plusieurs dizaines chez eux. Aider les tricheurs attirés par le mirage de l’Eldorado français ne fait qu’enfoncer un peu plus leurs pays dans un sous-développement devenu chronique, car structurel. L’argent qu’ils envoient à leurs parents est investi dans l’immobilier de prestige (Bamako et Kayes, au Mali, sont entourées d’une ceinture de carcasses de béton abandonnées) ou sert à acquérir des biens de consommation importés au détriment de l’économie locale. Le « bon pain blanc », fabriqué avec de la farine de blé d’origine étrangère acheté avec l’argent des immigrés, a  ruiné les producteurs de vivriers locaux, mil, sorgho et manioc. Les politiques dites d’aide alimentaire aboutissent d’ailleurs aux mêmes conséquences, déstabilisant des économies fragiles et poussant les agriculteurs à émigrer, dans un premier temps dans les mégapoles africaines devenues ingérables, puis en Europe. Les « transferts de technologie », autre argument souvent invoqué en faveur de l’immigration, sont de très faible amplitude car les retours au pays sont de plus en plus exceptionnels et les savoir-faire acquis en France par une main-d’œuvre non qualifiée au départ  trouvent rarement un débouché en Afrique. Un éboueur parisien aura du mal à exercer ses talents dans la vallée du fleuve Sénégal, où, par contre, l’agriculture manque désormais de bras et surtout de débouchés rentables. L’immigration des cadres, dite à tort immigration « choisie » car elle n’est pas davantage maîtrisée que l’autre, est tout autant pernicieuse car elle prive l’Afrique de l’élite professionnelle dont elle aurait besoin pour enfin sortir de l’ornière.

 

L’immigration, conséquence du sous-développement et d’une décolonisation ratée, ne saurait en constituer le remède. Faire appel aux bons sentiments d’une opinion publique manipulée, mal informée et indûment culpabilisée, pour lui faire accepter l’intrusion sur son territoire d’une immigration envahissante qui tend à ruiner notre économie et à détruire notre identité, sans bénéfice décelable pour les pays d’origine des migrants, constitue une supercherie mortelle. Ce n’est pas en encourageant les comportements de fuite que nous contribuerons au développement des pays du Sud, bien au contraireL’émigration est un choix personnel, qui ne confère aux migrants aucun droit. Les intellectuels, politiques, magistrats, gens d’église, de media, de lettres et du spectacle, belles âmes en quête de valorisation personnelle ou électorale, qui jouent de la corde sensible pour instrumentaliser la pitié des Français, se trompent ou nous trompent. A l’époque coloniale et après, alors que la France constituait encore aux yeux des Africains authentiques un modèle et un partenaire respecté, beaucoup d’entre nous avons participé, sur un terrain difficile, à la construction d’une Afrique  prospère et  digne. Nous n’avons, à ce titre, aucune leçon de générosité à recevoir d’apprentis sorciers et d’idéologues toujours prêts à dénigrer la France, pour soigner leur image politique et promouvoir leur vision d’une humanité hors-sol, grise, déculturée et amnésique.

 

Robert SCHILLING

« La France est un pays qui s’est construit sur la diversité et sur l’immigration. Ça doit continuer. » (Nicolas SARKOZY, alors Ministre de l’Intérieur, le Monde 08/04/2003)

 

« L’absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C’est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre »

(Aristote, Politique, Livre V)

 

« Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année l’entrée de 50.000 personnes, qui seront à l’origine de la future augmentation de la population d’origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire » (Enoch Powell – 20 avril 1968)

 

Sous le titre « Stopper l’immigration, renforcer l’identité française », Marine Le Pen prévoit ceci dans son programme : « L’immigration non contrôlée est source de tensions dans une République qui ne parvient plus à assimiler les nouveaux Français. Les ghettos, les conflits interethniques, les revendications communautaires et les provocations politico-religieuses sont les conséquences directes d’une immigration massive qui met à mal notre identité nationale et amène avec elle une islamisation de plus en plus visible, avec son cortège de revendications. Le communautarisme est un poison contre la cohésion nationale. »

 

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– Cliquez sur ce lien :¤ Immigration : dossier brûlant

 

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– Appel à soulèvement des immigrés musulmans contre la France
http://www.petitsechodoran.com/flash-info/la-france-en-grand-danger-de-printemps-arabe,a3005645.html

26/11/2011

Les partisans de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sont éligibles au droit d’asile en France !

Non, non; vous lisez bien… On a demandé l’avis du peuple, là? On va encore abriter des terroristes? Nous ne sommes pas assez dans la mouise ?

Quel pays de merde !!!

FDF

Encore un devoir de repentance ?

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Les partisans de Kadhafi pourront obtenir l’asile en France !

« On ne juge pas le passé des personnes mais le risque de persécution », a déclaré, vendredi 25 novembre, le ministre de l’intérieur français, Claude Guéant.

Les partisans de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sont éligibles au droit d’asile en France, car « on ne juge pas le passé des personnes mais le risque de persécution », a déclaré, vendredi 25 novembre, le ministre de l’intérieur français, Claude Guéant. « Le droit d’asile vaut pour tout le monde, quelle que soit son origine », a-t-il ajouté, précisant que « s‘il y a (dans le pays d’origine) des juridictions qui fonctionnent normalement et qui sont conformes au droit international, il n’y pas de problème » de persécution.

Par ailleurs, dans un document adressé aux juges de la Cour pénale internationale (CPI), le procureur Luis Moreno-Ocampo a estimé que la tenue d’un procès de Saïf Al-Islam Kadhafi, l’un des  fils de Mouammar Kadhafi, mené par la CPI mais ayant lieu en Libye était une possibilité.

La Libye s’est dotée mardi d’un nouveau gouvernement de transition qui aura la lourde tâche de reconstruire et d’unifier un pays déchiré par huit mois de guerre civile. En 2010, alors que Kadhafi était encore pouvoir, onze Libyens ont déposé une demande d’asile en France et cinq d’entre eux ont obtenu le statut de réfugié.

Source: http://www.lemonde.fr/

14/11/2011

Hommage au couscous.

Petit poème à la mode de « A.K. »…
FDF

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Seul résultat positif, pour nous, de cent quatre-vingts années de « dialogue des civilisations », ici et là-bas:  Le couscous!

Evocation douce-amère

Mais pourquoi le taire

Le couscous nous savons le faire

aussi bien que ta mouquère

Tu l’as voulue l’indépendance,

Tu réclames même la repentance

Alors que fais-tu en France

Baladant ton arrogance?

Avec toute ta famille,

Tes femmes et tes filles,

Que les voiles entortillent

Notre économie tu bousilles

Tes fistons cambriolent,

D’autres plus marioles

sont dans la fumerolle

et roulent en belles bagnoles.

Tu ne connais pas le travail,

Pour toi c’est l’épouvantail,

A sa vue, tu bailles,

Et même tu défailles…

Tu es couvert par la Secu,

Tu as en plus la CMU,

Et tu restes à l’affut

Tu rêves en plus d’être élu…

En plus tu promeus l’Islam,

A genoux sur le macadam,

Tu fêtes le ramdam.

Et des fatwa tu brames.

Alors petit maghrébin

Avec sous le bras tes bambins

Et  tout ton saint-frusquin

Va retrouver ton président faquin.

La France n’est pas biculturelle

Vous êtes notre érésipèle

Plus même, nos écrouelles

IL REVIENDRA CHARLES MARTEL

20/10/2011

La révolte des Français de souche…

Elle est en marche. Et quand nous serons assez nombreux, on devrait en entendre parler… La préférence non-nationale vit ses dernières heures…

FDF

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Trop, c’est trop : vers une révolte des Français de souche ?

Toutes les enquêtes d’opinion convergent : les Français de souche en ont assez. Ils ne supportent plus ce qu’il y a de « trop » dans notre société désormais : trop d’immigration, trop de culpabilisation, trop d’insécurité, trop de politiquement correct, trop de déni de démocratie, trop de violences et de dégradations à l’école, trop de chômage, trop de « réformes » inutiles, trop d’inquiétudes sur l’avenir, trop de diabolisation. Michel Geoffroy décrit pour Polémia les raisons de la révolte qui monte.

Polémia

1) Trop d’immigrés qui ne manifestent aucune volonté de « s’intégrer » et de devenir de vrais Français par la civilisation et la culture ; trop d’immigrés qui cultivent leurs particularismes d’une façon ostentatoire, et qui affirment de plus en plus leur religion – l’islam – dans l’espace public, au mépris de la laïcité et avec la lâche complicité des pouvoirs publics ; trop d’Africains qui se constituent en communautés.

2) Trop de culpabilisation et de repentance à l’encontre des seuls Européens et des seuls Français de sang et de souche ; trop de mépris de la nation française et de son histoire ; trop de parti pris en faveur de nombreux allogènes, dont il est interdit de critiquer le comportement même délictueux, sous peine de « racisme » ; trop de discrimination à l’encontre des Français de souche.

3) Trop d’insécurité pour les honnêtes gens, trop de bienveillance pour les criminels et délinquants récidivistes ; trop de délinquants d’origine immigrée ; trop de « zones de non-droit » ; trop de corruption dans la classe politique ; trop de police, trop de radars et trop de juges mais pas assez de sécurité et de moins en moins de liberté pour le citoyen.

4) Trop de politiquement correct ; trop de répression de la liberté de parole, trop de propagande et de travestissement de la réalité dans les médias ; trop de publicité cynique et agressive ; trop d’américanisation de la culture.

5) Trop de déni de démocratie ; trop de « minorités » bruyantes, trop de « communautés », trop « d’autorités morales », trop de lobbies qui prétendent imposer leurs préjugés et leurs seuls intérêts à la majorité des Français ; trop de mépris du peuple français de la part de l’oligarchie politico-médiatique ; trop de promesses non tenues par les politiques, qu’ils soient de gauche comme de droite.

6) Trop de violences et de dégradations à l’école ; trop de maîtres qui capitulent devant les élèves et devant leurs parents ; trop de laxisme éducatif et universitaire ; trop de diplômes qui ne valent plus rien sur le marché du travail.

7) Trop de chômage, trop de petits boulots, trop de contrats à durée déterminée, trop de délocalisations, trop de désindustrialisation ; trop d’inégalités sociales, trop de profits pour les uns, trop d’insécurité économique pour les autres ; trop de difficultés à se loger lorsqu’on est jeune ; trop d’impôts et de taxes pesant sur les classes moyennes et populaires.

8) Trop de « réformes » inutiles qui ne s’attaquent pas aux vraies questions qui préoccupent les Français ; trop de services publics « reformés » mais qui ne fonctionnent plus ; trop de fonctionnaires découragés ; trop de fermetures de services publics de proximité.

9) Trop d’inquiétudes sur l’avenir : trop de dépenses sociales que les actifs ne peuvent plus financer, trop de menaces sur les économies et les retraites ; trop de dettes publiques et privées.

10) Trop de diabolisation des Français qui respectent les lois, qui demandent que cesse cette situation qui les révolte, qui ne sont ni « racistes », ni « fascistes », ni « d’extrême droite » mais qui veulent enfin être entendus de la classe politique et voir leur opinion représentée dans les médias.

Michel Geoffroy
04/10/2011

Voir aussi :

Lettre aux enfants européens (nés en 2011) : devenez des hommes
Les Esquimaux nous parlent – ou comment l’oligarchie voit les Français
Seconde épître aux Européens
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)

Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)
Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)
Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)

Image : Louis Mandrin, le révolté fiscal

Michel Geoffroy

Source: http://www.polemia.com/

23/04/2011

Listes de vos ancêtres esclaves des musulmans…

Histoire de remettre les pendules à l’heure… Bravo à l’auteur de ces recherches.

Alors, un bon conseil aux muzz: faites profil bas. Ceci va être lu et répandu des milliers de fois…
FDF

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Listes d’esclaves captifs des barbaresques Algériens, Tunisiens, Marocains et Lybiens.

D’abord vient la shoah.
Puis la traite négrière.
Et puis c’est tout.
L’ordre mémoriel a ses priorités sur l’échelle du Mal. Et ses amnésies.
Dans les médias, les programmes scolaires et la Loi, les rôles sont clairement définis entre victimes et coupables héréditaires, devant le tribunal de l’Histoire, et corollairement entre privilèges de discriminés positivement et devoirs de repentis : les uns sont condamnés à payer des crimes qu’ils n’ont pas commis auprès d’autres qui ne les ont pas subit. Mais l’Histoire n’est pas si manichéenne et présente des évènements ébranlant ce verdict. Gare à celui qui ressuscite ces oublis volontaires. L’esclavage arabo-musulman de millions d’Africains dérange (voir cette interview de Tidiane N’Diaye). Les arabo-musulmans n’y sont guère à leur avantage. Les historiens osent peu en parler par crainte de suspicion de mal-pensance et d’excommunication pour délit de racisme, islamophobie et croc-en-jambe dans la course à la victimisation et à la repentance.

Marché aux esclaves au Yémen, XIIIe siècle
Marché aux esclaves au Yémen, XIIIe siècle

Mais il est un esclavage encore plus enfoui dans les tréfonds de la mémoire officielle. L’Histoire en fournit pourtant maint témoignages, comme cette lettre à la Reine datée de 1643 intitulée Les larmes et soupirs de deux milles François esclaves dans l’enfer d’Alger en Barbarie à la Reine régente, mère de Louis XIV. Durant les siècles que dura cet esclavage, des gens organisèrent, au péril de leurs vies, des missions de sauvetage pour racheter la liberté de leurs compatriotes captifs, tenant à cette occasion des sortes de listes de Schindler : des litanies de noms, de prénoms, d’âges, d’années d’asservissement, de prix de rachat. Vous n’en avez probablement jamais entendu parler. Tellement incorrectes, ces listes témoignent ligne après ligne de vérités à contre-courant des priorités mémorielles de la doxa contemporaine.

symbole des TrinitairesLa plupart des listes qui suivent ont été rédigées par des Trinitaires, un ordre religieux fondé à Cerfroid (Picardie) en 1194 par les Français Jean de Matha et Félix de Valois. Le symbole des Trinitaires est une mosaïque datant de 1210 qui représente Jésus libérant deux captifs, un blanc et un noir. Un ordre similaire, fondé en 1218 à Barcelone par Pierre Nolasque, est celui des Mercédaires. Ces ordres dits de « rédemption des captifs » avaient pour mission de récolter des dons puis d’aller négocier le rachat des esclaves victimes de la traite arabo-musulmane et plus particulièrement les François aux mains des Barbaresques en Afrique du Nord. Ces missions faisaient l’objet de compte-rendus dans lesquels apparaissaient les listes dont certaines sont données ci-dessous. Les liens vers les documents originaux numérisés par la Bibliothèque Nationale de France sont disponibles en fin d’article, ainsi que des témoignages d’époque.

Liste d’esclaves français rachetés en 1785 à Alger par l’ordre de la Trinité

Notes :
– L’espèce de « f » entre deux lettres est un S long, tombé en désuétude au cours du 19ème siècle. Efclave se lit esclave, Marfeille -> Marseille.
Parfois ce s est devenu un z en français contemporain : Ville de Dieufe, diocèse de Metz = Dieuze
– La terminaison ois est actuellement équivalente à ais : Efclave françois -> Esclave français
– Cliquer dans les images pour les agrandir.

image - esclaves des (pré-algériens) barbaresques image - esclaves des (pré-algériens) barbaresques

Un de vos ancêtres est peut-être dans une de ces listes…

Il y a de bonnes chances de trouver encore de nos jours des descendants de ces esclaves, ou de leurs familles.

1785, par exemple, ce n’est qu’un peu plus de deux siècles en arrière (226 ans en 2011, pour être précis) soit seulement neuf générations (une génération = 25 ans) :

vous 1986, votre père 1961, votre grand père 1936, votre arrière grand père 1911

le père de votre arrière grand père 1886, le grand père de votre arrière grand père 1861, l’arrière grand père de votre arrière grand père 1836

le père de l’arrière grand père de votre arrière grand père 1811, le grand père de l’arrière grand père de votre arrière grand père 1786.

Pour trouver des descendants des personnes figurant dans les listes (partielles) présentées ici, il suffit de rechercher le nom sur les pages blanches de l’annuaire du téléphone, pagesblanches.fr, d’abord en précisant la ville, puis, si cela ne donne aucun résultat, en élargissant les recherches aux localités voisines, puis aux départements voisins, à la région et enfin à la france entière si nécessaire (et si le nom n’est pas trop commun).

Par exemple, pour E. tyrion de briel (un nom assez particulier), de Dieuze dans le diocèse de Metz (voir liste de gauche ci-dessus), on ne trouve personne dans la ville ni aux environs mais on trouve 8 descendants sur la france entière (avec un nom de famille qui a légèrement évolué pour désormais s’orthographier thirion de briel).

Par contre pour J. B. Fournel, de Cherbourg dans le diocèse de Coutances (2ème nom dans la liste de droite ci-dessus), on trouve pas moins de 4 descendants sur la ville elle-même.

Vous êtes invité à parcourir toutes ces listes et à faire une recherche similaire pour les noms associés à votre ville (ou à votre diocèse). Signalez en commentaires le titre de la liste + le nom et la ville/diocèse de celui dont vous trouvez des descendants. Ils seront rajoutés dans le dernier paragraphe.

Une autre chose intéressante : chercher des noms de personnes connues, de politiques etc.

Vous pouvez consulter les listes sous forme de texte (et non d’images comme ci-dessus) en consultant directement les liens vers les textes originaux sur le site de la BNF et en choisissant l’affichage Mode texte. Le texte affiché peut comporter un certain nombre d’erreurs car il a été généré par O.C.R. (Optical Caracter Recognition : reconnaissance optique de caractères) qui ne fonctionne correctement que pour un certain pourcentage des lettres.

Pour la première liste ci-dessus [p. 1 (Vue 194 / 201)], cela donne le genre de chose ci-dessous… qui, comme vous pourrez le constater, mériterait une bonne relecture en parallèle avec l’image de la page et une correction manuelle (avis aux amateurs : votre travail sera publié ici avec gratitude si vous décidez de vous atteler à la tâche).

L I S T E

Destrois c~M/ye~ jE/c/~y~ ~o~.r~AcfM

à ALGER en 6′ arrivés à ~ï//e<7~

le 9 Juillet de la /M~7!e année.

tfcmjC’ /xnMmf. o~. ~«fM~f/c~f. :P <

J.Fitiou, ~ans;oansServian, Beziers.

P. BefTbn, 60 17 Rans, Befançon.

L. Gontieres, 54 sg Trun Séez.

J. Touchard, 63 93 Manfeigne, Mans.

F.Guiof!’re, 60 ti! Bréan, St. Bi-ieti.

M. Poidevin, 80 30 Cherbourg, J Coutance.

J.Giraud. f 2~ S.J.deLuz, Bayonne.

L.Thevenë, ~7 13 S.L.detaK.o-

che, S.Ctaude.

J. Charon, fi. si Thionville. Metz.

T. Nivet, 68 }t Monferrer, Perpignan

P. Bagnole 40 ao NëenCapn, Perpignan

M. Gergos, n S.Fourg.lem. Limoges.

E. Tyrion de

Briel. {8 ai Dieufe, Metz.

F. Përignon, 46 ao S. Remi Verdun

P. Tourron S. ~cenc, Carcanbne

J. C. de Mouge, 45 ~o Dup.Maizau, Befançon.

J.LëvetHë, ;7 to Andouillet, Mans

G.Pichon, 10 S. Martial, Bourses

J.David, ]!! Y Mëziere, Rennes.

~T~ 46 16 S. Charroft, Montau’b.

.N. Brade, 60 19 S.P.d’Avaion, Autun.

~0. Foix, 4~ i!! Lane, Cierm.~

R. Renaud, sg 17 S.Hil.enChat. Orléans.

J.Rpch, sa 17 Caunade, Cahors.

P. Vierron 4~ t7 Lamignade, Angers.

B.dejonquiere, 70 17 Arcagnac, Rhodez.

J.LaCrox, 55 i8 8 Sors, Ax.

P. Boyer, S4 18 8 Vilignon Angoule’

P.Dunn, 4; !8 8 S.J.deLuz, JSayonne

J. Roux ,3 8 !8 8 Aups F’

E.C«!ëgrain, 4~ i< a Anberrdn, OrIëoNt,

image - esclaves des (pré-algériens) barbaresques image - esclaves des (pré-algériens) barbaresques

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Source : Voyage dans les états barbaresques de Maroc, Alger, Tunis et Tripoli ;ou Lettres d’un des Captifs qui viennent d’être rachetés par M.M. les Chanoines réguliers de la Sainte-Trinité, suivies d’une notice sur leur rachat et du catalogue de leurs noms, 1785. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104550j

Liste d’esclaves français rachetés en 1720 à Alger et à Tunis par l’Ordre de la Sainte Trinité

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Voyage pour la rédemption des Captifs aux Royaumes d’Alger et de Tunis fait en 1720, par les P. P. François Comelin, Philemon de La Motte et Joseph Bernard de l’Ordre de la Sainte Trinité, dits Mathurins, 1721. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1048137.r=Alger.langFR

Liste d’esclaves français rachetés en 1666 et 1667 à Tunis et en Alger par l’Ordre de la Trinité

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Le tableau de piété envers les captifs, ou Abrégé contenant, avec plusieurs remarques, deux Relations de trois Redemptions de Captifs faites en Afrique, aux Villes et Royaumes de Tunis et d’Alger en Barbarie, ès années 1666 et 1667, par les Religieux de l’ordre de la Très-Sainte Trinité, 1668. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k105348w

Liste d’esclaves français rachetés entre 1662 et 1663 à Alger, Tripoli et autres villes par les Religieux de la Mercy de France

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Le miroir de la charité chrestienne, ou Relation du voyage que les Religieux de l’Ordre de Notre-Dame de la Mercy du Royaume de France ont fait, l’année dernière 1662, en la ville d’Alger d’où ils ont ramené environ une centaine de Chrétiens esclaves, par l’un des Père Redempteur du même Ordre, 1663. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55410723.r=Alger.langFR

Liste d’esclaves français rachetés en 1662 à Alger par les Pères de la Mercy du Royaume de France

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Le miroir de la charité chrestienne, ou Relation du voyage que les Religieux de l’Ordre de Notre-Dame de la Mercy du Royaume de France ont fait, l’année dernière 1662, en la ville d’Alger d’où ils ont ramené environ une centaine de Chrétiens esclaves, par l’un des Père Redempteur du même Ordre, 1663. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55410723.r=Alger.langFR

Liste d’esclaves français rachetés en 1655 en Alger par les Religieux de la Mercy de France

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Le miroir de la charité chrestienne, ou Relation du voyage que les Religieux de l’Ordre de Notre-Dame de la Mercy du Royaume de France ont fait, l’année dernière 1662, en la ville d’Alger d’où ils ont ramené environ une centaine de Chrétiens esclaves, par l’un des Père Redempteur du même Ordre, 1663. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55410723.r=Alger.langFR

Liste d’esclaves français rachetés en 1644 à Alger par les Religieux de la Mercy de France

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Le miroir de la charité chrestienne, ou Relation du voyage que les Religieux de l’Ordre de Notre-Dame de la Mercy du Royaume de France ont fait, l’année dernière 1662, en la ville d’Alger d’où ils ont ramené environ une centaine de Chrétiens esclaves, par l’un des Père Redempteur du même Ordre, 1663. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55410723.r=Alger.langFR

Liste d’esclaves français rachetés en 1644 à Alger par les Pères de l’Ordre de Notre-Dame de la Mercy Redemption des Captifs

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La vive foy et le récit fidelle de ce qui s’est passé dans le voyage de la rédemption des Captifs François, faicte en Alger par les Pères de l’Ordre de Nostre-Dame de la Mercy Rédemption des Captifs, 1645. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55457809

Liste d’esclaves français captifs à Alger en 1643 et solicitant l’aide de la Reine via le P. Lucien Heraut

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Les larmes et clameurs des Chrestiens françois de nation, captifs en la ville d’Alger en Barbarie, adressées à la reine régente, par le R. P. Lucien Heraut, Religieux de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, 1643. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104944z

Liste des esclaves français rachetés en 1643 à Alger par le P. Lucien Heraut de l’Ordre de la Sainte Trinité et Rédemption des Captifs

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Les larmes et clameurs des Chrestiens françois de nation, captifs en la ville d’Alger en Barbarie, adressées à la reine régente, par le R. P. Lucien Heraut, Religieux de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, 1643. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104944z

Liste d’esclaves français datant de 1637, négociés et rachetés à Tunis par les P. Pierre Dan et Charles d’Arras de l’Ordre de la Sainte Trinité et Rédemption des Captifs

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Histoire de Barbarie et de ses Corsaires, par le R. P. F. Pierre Dan, ministre et supérieur du couvent de la Sainte Trinité et Rédemption des Captifs, 1637

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Trinitaire négociant le rachat de compatriotes esclaves (début 17ème sc.)

Extraits de documents d’époque

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extraits de documents des 17 et 18 siècles: listes d’esclaves rachetés et témoignages

Récit du P. Pierre Dan qui, avec le P. Charles d’Arras, rachetèrent 42 esclaves à Tunis vers 1637 et les ramenèrent à Paris

Cependant, les autres Pères et moy, qui estions députez pour la Rédemption des Captifs, considérans que le sieur le Pape pourroit bien tarder longtemps, avant qu’avoir ses expéditions pour son retour en Alger, fûmes d’avis de travailler de notre côté, et de faire en sorte qu’il ne fut point dit que nous fussions venus là inutilement. Nous nous résolûmes doncque en l’attendant, avec le consentement de notre Reverendissime Pere General, d’employer une partie de nos deniers à Tunis, pour la délivrance de quelques François que nous sçavions y estre Captifs, et de garder l’autre pour Alger quand nous y retournerions, et que sa Majesté en auroit donné l’ordre. En effet, les R.R. Peres que j’ay nommez cy-devant, ensemble le R. Pere Charles d’Arras et moy, travaillâmes si bien à cette affaire pour en avoir le succez, qu’il plût à Dieu nous le donner tel que nous le desirions. Car trois mois apres il nous fit tant de grace, que de la Ville de Tunis nous racheptâmes quarante et deux François esclaves. Le plus considérable d’entre eux estoit natif de Rouen, et se nommoit Noël Dubois, âgé de soixante douze ans. Il en avoit trente et uns qu’il trempoit dans cette misère, ayant été captif à Constantinople vingt et neuf ans, et deux à tunis. Parmy tous ceux-cy nous en trouvâmes un autre, qui par une merveille bien étrange ne fut esclave que cinq jours, et ne vid jamais la Barbarie, quoi qu’il y eust demeuré tout ce temps là. Il s’appelloit Sebastien Lombar, natif de Marseille, et n’estoit âgé que d’environ dix-sept ans.

[après retour à Paris en passant par Marseille] De là nous retournnâmes à notre Convent, où après que nous eûmes confessé et communié ces pauvres Captifs, que nous invitâmes à remercier Dieu de la grâce qu’il leur avait faite de les délivrer de l’esclavage des Turcs, nous donnâmes des habits à ceux qui en avoient besoin, et autant d’argent qu’il leur en falloit pour s’en retourner en leur païs.

dans Histoire de Barbarie et de ses Corsaires, par le R. P. F. Pierre Dan, ministre et supérieur du couvent de la Sainte Trinité et Rédemption des Captifs, 1637, pages 62 et 67. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104099s

Lettre à la Reine régente (Anne d’Autriche, reine de France de 1615 à 1643 et mère de Louis XIV) de P. Lucien Heraut qui rentre en France en 1643 avec 50 esclaves français rachetés et qui l’interpèle sur le sort de milliers d’esclaves toujours captifs

…le bon-heur de recevoir une œillade de votre Majesté. J’en ay fait, Madame, l’expérience ces jours passés, lorsque revenant de Barbarie avec cinquante Captifs racheptez des mains des Infidelles par l’ordre du defunt Roy, votre tres-cher et honnorée espoux, j’eu en rencontre vostre Majesté en la rue Saint Antoine qui alloit au Monastere Sainte Marie, laquelle tesmoigna par ces regards pleins de douceurs et de compassion la joye qu’elle avoit de voir les mebres de jesus Christ racheptez de la cruauté et tyrannie des Barbares.

… les justes prières de plus de deux milles François qui sont restés dans les prisons d’Alger, de tout sexe, de tout age et condition : parmy les souffrances, qui ont beaucoup de rapport avec celles d’Enfer, ou le danger où ils sont de s’y plonger pour jamais, reniant nostre sainte Foy à force de tourmens, comme il se voit tous les jours. Ce que n’ayans peu pour lors representer à vostre Majesté, je le fais maintenant par cette humble requete, en suite de laquelle, j’ai mis le traité advantageux que j’ay fait avec le Bascha dudit Alger, et les noms d’une partie de vos sujets, qui y sont pour le present Esclaves en ladite ville, et desquels j’ay peu avoir connoissance avec une plainte d’iceux, qu’ils addressent aux pieds de votre clemence et Royalle bonté, qu’elle daignera regarder, s’il luy plaist, d’un œil favorable et compatir aux miseres de ces pauvres infortunés, et principalement la necessité de mon compagnon Religieux qui y est deumeré en hostage, et est en danger d’estre brulé tout vif, (selon la coustume ordinaire) si l’année qui achevera au mois de Juin prochaine, il n’est délivré…

De vostre tres humble tres obeissant et tres fidel sujet, P. Lucien Herault

dans Les larmes et clameurs des Chrestiens françois de nation, captifs en la ville d’Alger en Barbarie, adressées à la reine régente, par le R. P. Lucien Heraut, Religieux de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, 1643. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104944z

Lettre de deux milles esclaves français toujours captifs et sollicitant l’aide de la Reine via le P. Lucien Heraut

…ainsi qu’il arrive ordinairement aux vassaux de vostre Majesté, qui croupissent miserablement dans l’horrible esclavage des cruels ennemis du nom Chretien. Cette mesme necessité addresse aux pieds de sa clemence et Royalle bonté, les larmes et soupirs de plus de deux milles François de nation Esclaves en la seule ville d’Alger en Barbarie, ou ses montagnes voisines, à l’endroit desquels s’exerce les plus grandes cruautés que l’esprit humain puisse excogiter, et les seuls esprit infernaux inventer.

Ce n’est pas, Madame, une simple exaggeration, mais une verité trop conneue, non seulement de ceux qui ont traversé les mers, et mouillé l’ancre avec quelque bonheur dans cette terre barbare de nos cruels ennemis, mais encore beaucoup mieux de ceux, qui par malheur sont tombés dans les griffes de ces Monstres Affricains, et qui ont ressenty, comme nous, leur infernalle cruauté, pendant le long sejour d’une dure captivité, les rigueurs de laquelle nous experimentons de jour en jour par des nouveaux tourments: la faim, le soif, le froid, le fer, et les gibets, ont esté autrefois les instruments des plus cruels et dénaturés bourreaux du monde contre les premiers Chretiens, mais il est certain que les Turcs et Barbares encherissent aujourd’hui par-dessus tout cela, inventans journellement de nouveaux tourments, contre ceux qui persistent courageusement en la confession de nostre saincte Religion, ou qu’ils veulent miserablement prostituer, notamment à l’endroit de la jeunesse, captive de l’un et l’autre sexe, afin de la corrompre à porter à des pechés si horribles et infames, qu’ils n’ont point de nom, et qui ne se commettent que parmys ces monstres et furies infernales et ceux qui resistent à leurs brutales passions, sont écorchez et dechirez à coup de bastons, les pendants tous nuds à un plancher par les pieds, leur arrachant les ongles des doigts, brullant la plante des pieds avec des flambeaux ardents, en sorte que bien souvent ils meurent en ce tourment. Aux autres plus agés ils font porter des chaisne de plus de cent livres de poids, lesquelles ils traisnent miserablement partout où ils sont contrains d’aller, et ce pesant fardeau est d’ordinaire pour les riches de qui ils esperent une bonne rançon, et apres tout cela si l’on vient à manquer au moindre coup de siflet ou au moindre signal qu’ils font, pour executer leurs commandements, nous sommes pour l’ordinaire bastonnez sur la plante des pieds, qui est une peine intollerable, et si grande, qu’il y en a bien souvent qui en meurent, et lors qu’ils ont condamné une personne à six cent coups de bastons, s’il vient à mourir auparavant que ce nombre soit achevé, ils ne laissent pas de continuer ce qui reste sur le corps mort.

Les empalements son ordinaires, et le crucifiment se pratique encore parmy ces maudits barbares, en cette sorte ils attachent le pauvre patient sur une manière d’echelle, et lui clouent les deux pieds, et les deux mains à icelle, puis après ils dressent ladite Eschelle contre une muraille en quelque place publique, où aux portes et entrées des villes pour la plus grande confusion du nom Chretien, et demeurent aussi quelque fois trois ou quatre jours à languir sans qu’il soit permis à aucun de leur donner soulagement.

D’autres sont écorchez tous vifs, et quantitez de bruslez à petit feu, specialement ceux qui blasphement ou mesprisent leur faux Prophete Mahomet, et à la moindre accusation et sans autre forme de procez, sont trainez à ce rigoureux supplice, et là attachez tout nuds avec une chaine à un poteau, et un feu lent tout autour rangé en rond, de vingt cinq pieds ou environ de diametre, afin de faire rostir à loisir, et cependant leur servir de passe temps, d’autres sont accrochez aux tours ou portes des villes, à des pointes de fer, où bien souvent ils languissent fort long temps.

Nous voions souvent de nos compatriots mourir de faim entre quatre murailles, et dans des trous qu’ils font en terre, où ils les mettent tout vif, et perissent ainsi miserablement. Depuis peu s’est pratiqué un genre de tourment nouveau à l’endroit d’un jeune homme de l’Archevesché de Rouen pour le contraindre a quitter Dieu et nostre saincte Religion, pour laquelle il fut enchaisné avec un cheval dans la campagne, l’espace de vingt-cinq jours, à la merci du froid et du chaud et quantitez d’autres incommoditez, lesquelles ne pouvant plus supporter fit banqueroute à notre saincte loy.

Mille pareilles cruautez font apostasier bien souvent les plus courageux, et mesme les plus doctes et sçavants : ainsi qu’il arriva au commencement de cette presente année en la personne d’un Père Jacobin d’Espagne, lequel retenu Captif, et ne pouvant supporter tant de miseres, fit profession de la loy de Mahomet, en laquelle il demeura environ six mois, pendant lesquels il fut combattu d’une infinité de remors et regrets de cette infame apostasie, avec laquelle il avoit scandalisez plus de trente mille Chrestiens esclaves de toutes nations, et réjouy infiniment les Turcs et Mahometans, notamment les miserables renegats, qui sont en grand nombre en ce maudit enfer d’Alger, enfin apres tant de confusion qu’il recevoit de tous costez specialement de sa propre conscience, contre laquelle il avoit peché, et delaissé la vraie Religion, seulement pour se delivrer de tant de tourments, il se resolu à estre brullé tout vif, qui est le supplice ordinaire de ceux qui renoncent à Mahomet, et alla trouver le Mouffety, qui est le grand Prestre, et lui dit hardiment que sa Religion était fausse, et qu’il avoit mille regrets de l’avoir professée, au mespris de la Religion Chretienne, pour laquelle il estoit prest de mourir et d’exposer mille vies pour icelle, en apres il alla trouver le Bascha, et luy en dit autant, jetta par terre son Caffetan et son Turban, lui donnant un piastre pour acheter du bois à le brusler, en suite deqoy il fut jetté en une prison obscure et infame, où durant trois jours il ne fit que pleurer sa faute, demandant à Dieu la grace de pouvoir mourir en icelle.

Le Bascha voiant qu’il continuoit en sa resolution, le fit conduire au supplice, où il alloi joyeusement, portant une couronne d’étouppe en forme de Thiare sur la teste, et une Croix de bois au dessus, et ainsi chargé d’opprobres et injures, tant des Turcs que des Mores, et même des Renegats, qui le sollicitoient avec leur maudite Religion, il fut rosty à petit feu un peu hors de la ville près le Cimitiere des Chrestiens, lesquels peu apres allerent soigneusement rechercher les sainctes reliques et ossements, et trouverent la pluspart de son coprs entier que le feu avoit epargné, et le cacherent dans un tonneau et quelque temps apres l’apporterent dans la ville secrettement, où nous l’honnorons comme un vray Martyr. Et en effect, Madame, nous pouvons dire asseurément qu’il fait beaucoup de miracles, et que nous recevons une grande consolation de ses sainctes reliques.

Nous n’aurions jamais fait, et nous serions trop importuns envers votre Majesté, de raconter icy toute les miseres et calamitez que nous souffrons : il suffit de dire que nous sommes icy traittez comme de pauvres bestes, vendus et revendus aux places publiques à la volonté de ces inhumains, lesquels puis apres nous traittent comme des chiens, prodiguans nostre vie, et nous l’ostans, lors que bon leur semble, et en un mot ils croyent gaigner des indulgences et rendre de grands sacrifices à Mahomet, quand ils tourments et affligent quelques Chrestiens.

Tout cecy, Madame, est plus que suffisant pour émouvoir la tendresse de vos affections royales envers vos pauvres subjets captifs desquels les douleurs sont sans nombre, et la mort continuelle dans l’ennuy d’une si douleureuse vie. Et ce qui est pire, et au-delà de tout ce qui se peut dire et exprimer, est que nous sommes dans le danger éminent de défaillir de la Foy, et perdre l’ame apres le corps, le salut apres la liberté, sous l’impatience de la charge si pesante de tant d’oppressions, qui s’exercent journellement en nos personnes, sans aucune consideration de sexe ny de condition, de vieil ou du jeune, du fort ou du foible : au contraire celuy qui paroist delicat, est reputé pour riche, et par consequent plus mal traitté, afin de l’obliger à une rançon excessive, par lui ou par les siens, ou par ceux que le Ciel inspire aux actions de pieté et charité, esquelles vostre Majesté s’exerce journellement, ce qui nous fait esprerer, en bref la liberté si chere que nous implorons sans cesse, jettant continuellement des soupirs au Ciel afin d’impetrer les graces favorables pour la conservation de vostre Majesté, et de nostre Roy son cher fils, destiné de Dieu pour subjuguer cette nation autant perfide que cruelle, y faisant renaistre la vraye Religion au grand souhait de tous les Catholiques, notamment de ceux qui languissent dans ce miserable enfer d’Alger, une partie desquels ont signé cette requeste en qualité, Madame,

de vos tres humbles, tres obeyssants, tres fidels serviteurs et vassaux les plus miserables de la terre, desquels les noms suivent selon les Dioceses et Provinces de votre Royaume.

dans Les larmes et clameurs des Chrestiens françois de nation, captifs en la ville d’Alger en Barbarie, adressées à la reine régente, par le R. P. Lucien Heraut, Religieux de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, 1643. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104944z

Remerciements et nouvelle sollicitation adressés à de généreux Seigneurs Bretons en 1644 pour le rachat d’esclaves

A nos Seigneurs des Etats de la province de Bretagne,

Les Pères Religieux de Notre Dame de la Mercy institués pour la Redemption des Captifs, qui se presenterent à vous aux Estats derniers en ma Personne, comme leur Procureur general, m’ont chargé de vous les représenter encore icy, avec leurs tres humbles Remerciements de la Promesse que vous leur fistes d’avoir égard à leur Requeste

Nos Pères [..] vous conjurent par les entrailles de Sa misericorde et la gloire de Son Christ, d’avoir compassion des Captifs qui languissent Esclaves entre les mains des ennemis de Son Nom. Les vingt huit naturels de vostre Province que vous trouverez compris en cette liste vous y conjurent pour ceux qu’ils y ont laissé. Notre Religieux qui y est demeuré en gage pour le reste des sommes de leur Redemption attend votre secours, et peut estre plus de cinq cent ames, que les miseres de leurs Esclavage mettent aussi bien en peril de la foy que de leurs vies, beniront vos liberalitez. [..]

de vostre tres humble, tres obeissant et tres fidele serviteur, F. Edmond Egreville, Religieux de la Mercy

dans La vive foy et le récit fidelle de ce qui s’est passé dans le voyage de la rédemption des Captifs François, faicte en Alger par les Pères de l’Ordre de Nostre-Dame de la Mercy Rédemption des Captifs, 1645. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55457809

Liens vers les documents originaux numérisés par la Bibliothèque Nationale de France

Etudes contemporaines

Sujet tabou en France, il faut se tourner vers les chercheurs étrangers. Voir par exemple les travaux de G. Weiss du département d’histoire de l’université Case Western aux Etats-Unis dont voici un article récent : Imagining Europe through Barbary Captivity

Source : maitrederville.wordpress.com/2010/07/22/listes-desclaves-francais-des-barbaresques/

03/02/2011

Lettre à Bouteflika…

Remarquable…

FDF

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Monsieur le Président,

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain.

Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !

C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.

Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. «Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I, p.36-37, 40, 45-46. 1382).

Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.

Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants.

Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.

Faut- il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.

Faut- il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.

Faut- il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.

Faut- il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat» (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans. La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !

Faut- il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

Faut- il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » – j’accepte).

Faut- il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, – il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle – mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste….. Il n’existait rien avant 1830.! Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, ont été capitaux pour l’Etat naissant de l’Algérie.

Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la

plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.

Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.

Faut- il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés là 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?

Faut- il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S. Il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie.

C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce

. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées – ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires – La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé  péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ? En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ?

Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

Un citoyen français, André Savelli,

Professeur agrégé d’Histoire au Val de Grâce.

Pillé chez Gérard Brazon (ben oui, encore lui…).

11/12/2010

Il faut mettre immédiatement un terme au processus migratoire.

Il en va de notre survie économique et identitaire…

FDF

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Immigration : un nécessaire renversement des perspectives politiques et idéologiques

L’affaire est entendue : l’immigration en France et en Europe pose des problèmes économiques, sociaux, sécuritaires, culturels, civilisationnels de moins en moins admissibles. Il faut donc mettre un terme au processus migratoire. Mais comment ? Des réformettes à la marge ne régleront rien. Ce qu’il faut, c’est changer de paradigmes dominants. Polémia présente ici en douze points l’inventaire des bouleversements nécessaires pour inverser les flux migratoires.

1-Rétablir la liberté d’expression

Depuis 1972, la loi Pleven, sous couvert de « lutter contre le racisme et l’antisémitisme », réprime la liberté d’expression. Une législation pénale de plus en plus extensive, appliquée lato sensu par des tribunaux politiquement corrects, rend de moins en moins facile la simple analyse de la réalité et a fortiori la possibilité de la faire connaître à l’opinion. Sans liberté d’expression, il n’y a pas de démocratie possible. Et sans diagnostic préalable, il n’y a pas de solution envisageable.

2-Supprimer le financement des associations immigrationnistes

Les associations « antiracistes » et immigrationnistes vivent à 95% de subventions publiques. Elles se servent de cet argent pour encombrer les tribunaux : -devant les juridictions pénales pour réprimer la liberté d’expression de ceux qui ne pensent pas « bien » et pour exercer un chantage sur les autorités publiques nationales ou locales (« je ne te poursuis pas si tu me subventionnes ») ; une attitude en elle-même délictuelle ; -devant les juridictions judiciaires et administratives pour défendre la cause des étrangers clandestins et des fraudeurs du droit d’asile ; en matière d’immigration, l’Etat n’a pas d’argent pour payer des avocats pour défendre la cause de la loi… mais il en donne à ceux qui la combattent !

3-Changer de paradigme moral : retrouver la fierté, rompre avec la repentance

La France – comme l’Europe – souffre d’une idéologie culpabilisante. Jeunes générations et acteurs publics se voient constamment reprocher les malheurs de l’histoire : de la seconde guerre mondiale, de la colonisation ou de l’esclavage. Il faut en sortir : abroger les « lois mémorielles » et retrouver la fierté de notre passé.

4-Changer de paradigme juridique : renoncer à l’idéologie des droits de l’homme et recouvrer la souveraineté française sur les lois françaises

Et pour cela dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme. Une Convention dont l’interprétation par la Cour européenne des droits de l’homme ne protège pas la liberté d’expression mais rend toutes nos lois de protection nationale inefficaces avant même d’être appliquées ; une telle dénonciation est possible puisqu’elle est explicitement prévue par l’article 58 de la Convention (avec un préavis de six mois).

5-Sortir du mondialisme économique et du sans-frontiérisme, revenir au patriotisme économique

L’immigration, c’est-à-dire « les délocalisations à domicile », est le pendant des délocalisations « offshore » : ce qui est à l’œuvre, c’est la même logique du mondialisme économique qui considère les hommes comme de simples marchandises. L’immigration, c’est aussi un moyen de faire baisser les salaires.

La relocalisation, la préférence nationale à l’emploi, le patriotisme économique sont des concepts à faire entrer en résonance pour revitaliser notre économie : « fabriquer français avec des Français. » Le succès des produits « made in local », appuyé sur la notion de circuits courts inhérente au développement durable, illustre la popularité – et donc l’acceptation – potentielle de ce mouvement.

6-Rétablir de vraies frontières

Les frontières de l’Union européenne sont des passoires. L’Union européenne ne sait d’ailleurs même pas où elle s’arrête.

Or la frontière est une paroi protectrice : elle doit laisser passer ce qui est bon et maintenir à l’extérieur ce qui ne l’est pas. La France peut accueillir des étudiants étrangers à condition qu’ils soient en nombre limité et sérieusement sélectionnés. La France peut accueillir des réfugiés politiques à condition qu’il s’agisse de vrais réfugiés venant d’un tout petit nombre de pays. Pour le reste, la France doit drastiquement limiter les autorisations de séjour qu’elle accorde, ainsi que le nombre des visas attribués aux ressortissants des pays à risque. Il faut établir un contrôle préférentiel aux frontières pour les ressortissants de certains pays. Les pays d’émigration clandestine doivent figurer sur une liste noire. Il faut aussi comme les Suisses expulser tous les délinquants étrangers.

Partout dans le monde, en dehors d’une « sphère occidentale » en repli depuis la crise financière de 2007-2008, on assiste à un retour en force de la notion de frontière : la France serait dans son rôle en assumant une fonction d’avant-garde dans le rétablissement, en Europe, de cette condition essentielle à l’exercice des libertés politiques et économiques.

7-Remettre en vigueur la liberté de préférence, abandonner la lutte contre les « discriminations »

Il faut mettre un terme au racisme antifrançais, antieuropéen, antichrétien. Il faut aussi redonner vie au beau concept de préférence. C’est une liberté fondamentale que de pouvoir choisir librement ses collaborateurs, ses fournisseurs, ses aides à domicile, ses voisins, ses locataires, l’école de ses enfants. Y compris selon les critères de la nationalité, de la religion, de l’ethnie ou de la civilisation.

8-Adopter le principe de préférence nationale

Les ressources financières de l’Etat sont rares, surtout dans un contexte budgétaire marqué par un fort endettement. Il faut donc fermer les robinets des déficits et par là même couper les pompes aspirantes de l’immigration : par la préférence nationale à l’emploi, aux prestations familiales et aux aides sociales.

9-Valoriser les principes de la civilisation française et refuser les mœurs étrangères

Tout ne se vaut pas et le multiculturalisme est un échec reconnu. La sagesse est d’en revenir à l’identité française, celle des terroirs et des clochers. La France, ce n’est pas une abstraction, c’est une culture, c’est une civilisation, où les mosquées, les minarets, le voile islamique, l’abattage rituel banalisé, la viande de singe et le culte vaudou n’ont pas leur place. A fortiori dans l’espace public.

10-Réformer le droit de la nationalité

Etre français, cela s’hérite ou se mérite. Cela signifie en revenir au jus sanguinis, au droit de la filiation : est français l’enfant né de parents français ; peut devenir français l’étranger qui appartient à la civilisation européenne d’expression française par les mœurs, par la culture, par la langue et par l’affectio societatis.

11-Mettre en œuvre la démocratie directe

Ce n’est pas aux élites de dire ce qui convient au peuple. C’est au peuple de tracer les voies de son avenir : en s’exprimant directement sur les grands sujets par référendum ; après des campagnes loyales partageant équitablement l’expression entre les thèses opposées.

12-Et en attendant ? Développer une attitude dissidente !

Ne nous méprenons pas. Ces changements supposent un bouleversement du monde et le renversement des élites dirigeantes politiques, financières, médiatiques qui gouvernent. En attendant il faut développer une attitude dissidente : dans le choix de l’école de ses enfants, dans l’enseignement qui leur est délivré, dans la sélection de ses fournisseurs, dans l’achat local plutôt que dans l’achat global, dans l’affirmation sans complexes de ses convictions politiques, de sa foi religieuse ou de ses choix philosophiques, de ses préférences culturelles et gastronomiques.

Source: Polémia

Image : La Cimade

08/12/2010

La repentance de Bouteflika pour la colonisation de l’Europe…

Un joli PPS à faire ciculer…

FDF

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Bouteflicademandepardon3

Merci à DB…

16/04/2010

Algérie: 26 MARS 1962… Le massacre de la rue d’Isly… Retour sur une ignominie.

On évoque le devoir de repentance, exigé par l’Algérie??? En tout cas, il y en qui appliquent ça à la lettre. Personnellement, je nomme ça de la capitulation et de la soumission… COMBIEN ça nous coûte aussi, cette affaire? Bouteflika a le sourire… Il peut, son pays sera bientôt, par « devoir de repentance », donc,  dans l’Union Méditerranéenne, chère à Sarközy. Et plus tard, dans l’Europe… Ca fait peur…

FDF


Lu sur: http://tinyurl.com/y6ncayq (Avertissement: les photos publiées sur ce site sont particulièrement insoutenables, mais malheureusement bien réelles).

« Mes frères, ne tuez pas seulement… mais mutilez vos ennemis… crevez-leur les yeux, coupez-leur les bras et pendez-lez » (« Ez Zitouna », organe du FLN)

Les massacres collectifs furent innombrables… El-Halia, Ain-Manaa, Wagram, Melouza, entre autres, où plus de

300 personnes furent exécutées le 28 Mai 1957. Villages entiers rayés de la carte. Ci-dessus, le massacre d’Honaine


L’entente cordiale, au prix de combien de morts?  Abdelaziz BOUTEFLIKA et Nicolas SARKOZY en décembre 2007 à Alger.

« Cette tragédie étant la conséquence du « siège de Bab-el-Oued » décrété par les autorités gaullistes, vous pouvez revoir cet article en cliquant sur : Lire la suite


« La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment » (Maréchal Alphonse Juin)

Lundi 26 mars 1962. Un tract émanant de l’OAS, à l’instigation du Colonel Vaudrey, demandait à la population du Grand Alger de gagner, en une «manifestation de masse, pacifique et unanime, drapeaux en tête, sans aucune arme et sans cri, le périmètre du bouclage de Bab-El-Oued. »

« Non ! Les Algérois ne laisseront pas mourir de faim les enfants de Bab-El-Oued. Ils s’opposeront jusqu’au bout à l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste. »

Peu désireuse de voir les Algérois dans la rue, la Préfecture de police interdit la manifestation et pour appuyer cette décision, un important dispositif fut mis en place. Il était plus important et plus lourd au fur et à mesure qu’on se rapprochait de la « frontière de Bab-el-Oued ». Avenue du 8 novembre, des chars de 30 tonnes braquaient leurs canons de 75 vers Bab-el-Oued et vers la place du Gouvernement.

De celle-ci au square Bresson, des half-tracks et des automitrailleuses avaient pris place, tourelles tournées vers les terrasses des immeubles et le centre de la ville. Bd Carnot on trouvait des C.R.S. Plus près de la Grande-Poste, des militaires de l’Infanterie et plus loin des Marsouins aux côtés desquels on voyait également des C.R.S. Rue Charles Péguy des camions militaires avaient été mis côte à côte, barrant la rue dans toute sa largeur.

Un pressentiment désagréable envahit cependant bon nombre d’Algérois. Si le Préfet, Vitalis Cros, avait vraiment voulu interdire la manifestation, pourquoi ne pas avoir, tout simplement  instauré le couvre-feu ? Pourquoi ne pas avoir informé la population des ordres d’ouverture du feu donnés aux forces de l’ordre ? Il est probable que bon nombre de manifestants seraient restés chez eux ce jour là.  Mais la manifestation devait se produire, on se contenta donc de l’interdire.

Le haut commandement militaire, pour des raisons qui ne seront jamais élucidés, avait désigné, en particulier, pour assurer le service d’ordre, le 4ème Régiment de Tirailleurs, composé en majeure partie de Musulmans, des appelés de surcroît. Ces hommes, fourbus, énervés, fébriles, agressifs à l’excès, avaient été « mis en condition » par le bouclage de Bab-el-Oued auquel ils avaient participé. Par ailleurs, ils avaient été enrôlés dans une armée qu’ils ne considéraient pas  -ou qu’ils ne considéraient plus- comme la leur dès lors que le cessez-le-feu avait été proclamé et que  l’indépendance était imminente. Ils se devaient, par conséquent, de donner des gages de fidélité et de bonne conduite à leurs futurs chefs et amorcer, au mieux, leur « reconversion » dans la future armée algérienne. La situation était idéale ! Ainsi, le moindre incident, la plus minime provocation, pouvait faire craindre le pire et les autorités le savaient !

Cette unité, en l’absence étrange de son chef, le colonel Goubard, était commandée par le chef de bataillon Poupat qui avait reçu des ordres qui le firent sursauter : « Arrêter la manifestation par tous les moyens, au besoin par le feu ! »

L’officier était ahuri. Un ordre d’une telle gravité ne pouvait-être donné que par écrit… et il avait en mains la preuve de ce qu’on lui demandait de faire. Aussi, à son tour, il le transmit à ses commandants de compagnie en précisant toutefois de ne faire usage du feu qu’en cas de légitime défense.

Vers 14h45, la foule estimée à plusieurs milliers de personnes arriva aux abords de la rue d’Isly. Il y avait là des hommes de tous âges, des femmes, des enfants. On était venu en famille et comme pour le 13 mai, on avait sorti les drapeaux tricolores et les médailles que les pères et les grand-pères arboraient fièrement.

Là, les manifestants allaient buter sur un barrage de tirailleurs commandés par le lieutenant Ouchène. Ce fut l’offensive du charme chère aux Algérois… et qui avait si bien réussi jusque là…

On parlementa, on chercha à fléchir le jeune officier en lançant un appel au patriotisme. « J’ai des ordres pour ne pas vous laisser passer« , répondit-il. Finalement, le lieutenant accepta de laisser passer une délégation avec un drapeau tricolore en tête. Mais la foule trépidante s’infiltra à travers cette brèche et rompant le barrage se répandit dans la rue d’Isly poursuivant sa marche vers le square Bresson.

Aussitôt un renfort de soldats fut envoyé par le commandant Poupat afin de créer un nouveau barrage. Il s’agissait de quatre sections aux ordres du capitaine Gilet qui, très vite, allaient entrer en contact avec les manifestants. Comme précédemment, l’offensive de charme fut lancée. Cependant, le lieutenant Ouchène, ayant appelé sa seconde ligne à la rescousse, réussit à reconstituer son barrage, à couper et à arrêter le cortège. Ainsi, ceux qui étaient passés, se retrouvaient bloqués ; ils ne pouvaient plus ni avancer, ni reculer. Un sentiment de malaise envahit aussitôt quelques manifestants qui se voyaient enfermer comme dans un piège…

La tragédie se nouait.

Il était 14h50 à l’horloge de la Grande Poste. Soudain une rafale d’arme automatique  dirigée sur la foule déchira l’air. Elle provenait d’un pistolet mitrailleur servi par un tirailleur situé à proximité du bar du Derby, sur le trottoir des numéros impairs de la rue d’Isly. Cela est une certitude ! Ce fut le déclenchement de la fusillade généralisée.  Aussitôt, les armes crachèrent le feu, la mort et répandirent la terreur. Rue d’Isly, rue Chanzy, rue Péguy, rue Alfred-Lelluch, bd Carnot, ce fut une abominable boucherie.

Les premières victimes furent foudroyées dans le dos à bout portant, comme en témoigneront les brûlures constatées sur leur peau et leurs vêtements. C’était la confusion et la panique, la fuite générale et éperdue. Des gens se réfugiaient dans les entrées d’immeubles, d’autres se couchaient, certains, croyant être protégés dans l’entrée d’un magasin, s’y entassaient : quelques secondes plus tard, ils étaient tous touchés par une rafale. Les vitrines volaient en éclats entraînant d’horribles blessures. De partout, les tirailleurs musulmans, tout sang-froid perdu, les yeux fous, en transe, utilisant pour certains des balles explosives -comme le démontreront le type des blessures infligées- vidaient chargeur sur chargeur, parfois fusil mitrailleur à la hanche, sur le tourbillon humain qui s’agitait frénétiquement devant eux et qui, très vite, s’immobilisa sous les rafales, cherchant à se confondre avec le sol qui n’offrait le moindre abri.

Ca et là des corps sanguinolents s’amoncelaient. Des flaques de sang recouvraient l’asphalte et commençaient à courir le long des caniveaux. Chaque européen était devenu proie, gibier.

Un enfant qui s’était accroché à un panneau publicitaire apposé à la façade de la Poste, s’écroula sur les marches, un mètre plus bas…

La tempête de fer et de feu faisait rage. Les armes de tous calibres semaient la mort avec une joie féroce, dirigée par des Français sur d’autres Français. Des hommes qui, déjà, se portaient au secours des victimes étaient touchés à leur tour.  Au fracas des armes se confondaient les hurlements de peur et de douleur, les plaintes, les râles et les prières de ceux qui  demandaient pitié. Mais de pitié il n’y en avait aucune chez ces monstres là.  C’était un spectacle horrible, inhumain. Dans le tumulte des détonations, on percevait d’autres cris de détresse :

« Halte au feu! Halte au feu ! »

« Mon lieutenant, faites cesser le feu, je vous en prie ! »

Des gamins se réfugiaient en hurlant sous les voitures à l’arrêt, des femmes se serraient dans les coins des paliers, criant et pleurant, d’autres, comme sonnées, écarquillaient les yeux, effarées par ce qu’elles voyaient.

La grêle de mitraille arrachait en cette confusion les hurlements de ceux qui étaient atteints. La vie déchirée gémissait, se retirait, en aboutissant péniblement au silence suprême. Qui sait combien de temps cette tuerie durera encore? Cherchant un abri, un jeune adolescent en culottes courtes, courbé, la tête protégée entre ses bras, traversa la rue en courant. Une rafale lui zébra le corps. Le malheureux tomba en criant sa douleur. Son corps roula plusieurs fois sur l’asphalte rougi avant de s’immobiliser. Un soldat portant distinctement des bandes vertes sur son casque visait lentement, patiemment : 50 mètres plus loin, un pauvre vieux courait, trébucha, se redressa, se remit à courir… le coup partit… et ce fut fini!

POURQUOI? Assassin! Pourquoi?… Les gosses, les femmes, les vieux et même les hommes, quand ils sont désarmés ça ne peut se défendre. Dans le dictionnaire, y a-t-il un mot qui qualifie une action aussi abominable?

La foule subissait cette fusillade folle et, en dépit du vacarme assourdissant, l’on discernait clairement les flots de prières qui s’élevaient de cette arène sanglante, rendant plus tragique encore cette vision de cauchemar…

Au milieu de plaintes, de râles et de supplications, dans une jouissance frénétique, les tortionnaires achevaient les blessés. Le Professeur Pierre GOINARD de la faculté de Médecine d’Alger, sommité algéroise, témoignera :

– Une femme de 40 ans, blessée, couchée par terre, bd Laferrière, se relève ; un soldat musulman la tue d’une rafale de P.M. Mat 49, à moins d’un mètre, malgré l’intervention d’un officier.

– Un vieillard, rue d’Isly. Le soldat musulman lui crie « couche-toi et tu ne te relèveras pas! » Et il l’abat…

– Deux femmes, blessées à terre, qui demandent grâce ont été achevées à coups de fusil-mitrailleur.

– Une femme, place de la Poste, blessée, gisait sur le dos. Un soldat musulman l’achève d’une rafale. L’officier présent abat le soldat.

– Un étudiant en médecine met un garrot à un blessé. Au moment où il se relève avec le blessé, il essuie une rafale de mitraillette.

– Un médecin a vu, de son appartement, achever pendant plusieurs minutes les blessés qui essayaient de se relever.

André BADIN, colonel Honoraire d’Infanterie et avocat à la Cour d’Appel d’Alger, dira :

« J’ai été blessé par la première rafale et suis tombé à terre. Un couple (mari et femme) a également été blessé à côté de moi, et alors qu’ils se trouvaient tous les deux à terre, le mari a reçu une balle dans la tête. J’ai vu sa femme lui soulever la tête et lui dire de lui répondre. Lorsque cette personne s’est rendu compte que son mari était mort, elle a poussé des cris atroces qui retentissent encore dans ma tête. »

Un civil, ancien de la première armée, cria en direction du lieutenant Ouchène :

– C’est sur une foule désarmée que vous tirez et d’où n’est venue aucune provocation. Arrêtez le feu, bon sang!

Et le lieutenant de répondre :

– Je devais faire mon devoir ; j’avais des ordres…

S’apercevant alors de l’épouvantable méprise, Ouchène et le capitaine Techer, des civils également, hurlèrent « Halte au feu! ». Mais une démence s’était emparée des tirailleurs, l’hystérie de tuer, la haine envers les Pieds-Noirs et, en cet instant, le rejet de la France.

« Arrêtez donc, calmez-vous ! »

« Au nom de la France, halte au feu ! »

En vain. Et soudain, le lieutenant Ouchène, que pressaient ou injuriaient les civils, fondit en larmes, à bout de nerfs…

Cette scène sera enregistrée par René Duval, envoyé spécial d’Europe n°1.

Cependant, il n’y eut pas que les tirailleurs musulmans -dont la plupart avaient déjà peint leur casque en vert- qui firent preuve de sauvagerie. Les témoignages en ce sens sont formels : C.R.S. et gardes mobiles participèrent également à la tuerie, notamment, la CRS 147 qui barrait l’entrée du bd Baudin, la CRS 182 qui bloquait l’entrée de l’avenue de la Gare et la CRS12 qui occupait la rampe Chassériau.

Après avoir laissé passer une partie de la foule qui s’était avancée boulevard Baudin, les C.R.S. s’embusquèrent derrière leurs cars ou derrière des arbres. Sans provocation de quiconque ni tirs provenant des immeubles, ils ouvrirent brusquement le feu vers les rues Sadi Carnot, Clauzel et Richelieu et vers le bd Baudin, faisant d’innombrables victimes.

Une anecdote très caractéristique de la haine que vouaient ces « policiers » à la population algéroise a été rapportée par René LOUVIOT, Officier de la légion d’honneur :

« A l’issue de la fusillade -à laquelle les C.R.S. on participé- ces derniers faisaient lever les bras aux passants et les matraquaient sur le crâne à coups de crosse ».

Il rapportera qu’un jeune garçon et deux jeunes filles, dont l’une portait un drapeau tricolore plein de sang et crêpé de noir se firent violemment insulter par ces fonctionnaires de police en ces termes : « Vous pouvez vous le mettre dans le cul votre drapeau tricolore… Va sucer les tétons de ta mère ! »

« Des A.M.X. sont passées dans la rue Bertezène et, à la vue du drapeau taché de sang, les hommes ont fait un « bras d’honneur« .

Les gendarmes mobiles (rouges), ne furent pas en reste dans l’accomplissement de ce massacre. Ils ouvrirent -sans provocation aucune- le feu au tunnel des Facultés vers la rue Michelet et vers la rue d’Isly par l’enfilade de l’avenue Pasteur, de même de la terrasse du Gouvernement général vers les immeubles faisant face au Forum. Plus grave, après la fin de la fusillade, ils tirèrent sur les blessés et leurs sauveteurs se dirigeant vers la clinique Lavernhe dans l’avenue Pasteur, et longtemps après ils tuèrent Monsieur Zelphati qui avait cru –le danger passé- pouvoir s’approcher de sa fenêtre, devant son frère, sa femme, et son petit garçon.

Enfin la fusillade se tut, remplacée aussitôt par la ronde infernale des hélicoptères et le hululement des sirènes des ambulances.

Sur les lieux du carnage, le spectacle était abominable, insoutenable, inhumain. Des corps d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards jonchaient les trottoirs et la chaussée, se tordaient de douleur dans des mares de sang. Plaintes et râles s’élevaient, insoutenables, dans cette rue brûlée par un soleil fou et qui avait pris le visage de l’épouvante.

Le sol était jonché de morceaux de verre, de chaussures de femmes, de foulards, de vêtements, de débris de toutes sortes… et de centaines et de centaines de douilles. Un vague nuage de fumée et de poussière s’étendait au-dessus des maisons. L’ombre de la mort planait sur Alger. Les blessés appelaient, les survivants étaient blêmes, hébétés, traumatisés à jamais.

Les secours s’organisaient. On chargeait les blessés dans les ambulances, on réservait les morts pour les camions militaires. De l’un d’eux, non bâché, on apercevait avec horreur des corps sanguinolents, des corps empilés que l’on conduisait à la morgue, des corps qui ne demandaient qu’à rester français et à continuer de vivre dans le pays de leur enfance.

Adossé contre un platane, un homme dépoitraillé se tenait le ventre, du sang entre ses doigts, maculant son pantalon. Près du corps d’une jeune femme sans vie, une petite fille pleurait. Un peu plus loin, une jeune fille de dix-sept ans environ avait pris une rafale en pleine poitrine. Adossée à un mur, elle baignait dans son sang.

Les plaies des victimes atteintes par les balles explosives étaient impressionnantes, effroyables et provoquaient d’atroces douleurs.

Monique FERRANDIS, gravement blessée ce jour là, témoignera sur le pouvoir de destruction de ce type de munition.

« J’ai senti une brûlure atroce dans la fesse gauche, une brûlure qui s’est irradiée dans mon ventre et m’a fait énormément souffrir immédiatement. J’avais le bassin pris dans un étau… lourd, avec une brûlure. J’ai appris plus tard que c’était une balle explosive. J’ai d’ailleurs toujours des éclats dans le bassin. J’ai rampé à plat ventre pour me mettre à l’abri. Une seconde balle m’a fait exploser le pied droit. La balle est rentrée sous le pied et, en répercutant par terre, elle a fait exploser le pied qui n’était plus que de la charpie, une bouillie atroce. »

Durant quatre heures, les chirurgiens opérèrent Monique Ferrandis. Depuis ce jour funeste où sa sœur Annie-France fut également atteinte d’une balle dans le ventre et où sa troisième sœur, Renée, perdit la vie, tout n’a été que souffrance, soins et opérations…

A l’issue de l’intervention chirurgicale, la jeune fille (qui n’avait pas 20 ans) demanda qu’on lui remette les balles qui avaient été extraites. On lui répondit qu’elles avaient été aussitôt saisies par les enquêteurs. Il ne fallait qu’aucune trace de ce monstrueux forfait ne subsiste…

Sur les lieux du carnage, ceux qui n’avaient pas fuit l’apocalypse, contemplaient avec tristesse et colère le résultat de ce génocide et prirent alors conscience de l’horrible réalité. C’en était fini de leur invulnérabilité, protégés qu’ils étaient par les vertus de l’amour. Ah ! Tout était fini ! Oui, tout était bien fini ! Il n’y avait plus d’Algérie, il n’y avait plus de France, il n’y avait plus rien… que cette odeur fade de la mort qui vous prenait à la gorge.

De longs filaments de sang à demi coagulé teignaient ça et là la chaussée. Une femme hurlait, trépignait sur place. Une autre exsangue, trempait un drapeau tricolore dans une flaque de sang. Des soldats progressaient en colonne le long de la rue d’Isly. Alors elle leur cria : « Pourquoi, pourquoi ?… Pourquoi avez-vous fait ça ? » Puis elle éclata en sanglots.

Chez « Claverie », une boutique de lingerie féminine située face à l’immeuble de la Warner Bros, rue d’Isly, on dégagea deux cadavres qui avaient basculé dans la vitrine parmi les mannequins hachés par les rafales. Dans le magasin « Prénatal », d’autres victimes, poursuivies et abattues à bout portant, gisaient auprès des landaus et des poucettes renversés.

Dans un immeuble de bureaux où des dizaines de personnes hagardes, traumatisées s’étaient réfugiées, une jeune fille morte avait été amenée là par son père. Entouré de son autre fille, de son fils et d’un groupe de gamins, il tenait son enfant dans les bras, et parlait sans cesse, ne s’adressant qu’à sa fille morte : « Ma petite chérie ! Ma petite chérie ! Ils ne t’emmèneront pas à la morgue. Je te le jure. Je les tuerai tous plutôt. Je te défendrai. Ils ne te toucheront pas ! Je vais t’emmener à la maison, je te le promets, tu seras enterrée dans un grand drapeau. Comme un héros. Tu es morte pour la Patrie, tu as droit à un drapeau… Ils ne pourront pas m’en empêcher». C’était insoutenable.

Cette jeune fille, Michèle Torres, âgée de 20 ans s’était rendue avec son père, sa sœur, son frère, ses cousins et une quinzaine d’autres jeunes à la manifestation dans le but de fléchir les autorités et d’obtenir la levée du siège de Bab-el-Oued. Agneau innocent, elle fut sacrifiée à la folie des hommes et à leur barbarie.

L’hôpital Mustapha où les chirurgiens opéraient sans relâche des centaines de blessés fut pris d’assaut par la population. On voulait savoir si des parents ou des amis se trouvaient parmi les victimes. A la salle des premiers soins, au milieu des flaques de sang, c’était un défilé incessant de blessés qu’on soutenait ou de brancardiers qui ramenaient vers la morgue des cadavres que l’on n’avait même pas le temps de recouvrir d’un drap.

On s’interpellait en pleurant, des femmes tombaient en syncope. Un jeune homme s’écroula dans la foule, on le souleva, son pantalon ensanglanté, il avait une balle dans la cuisse et il ne s’en était pas aperçu.

Le plasma commençait à manquer. C’est alors que la solidarité prit corps. Les algérois, retroussant leur manche, se pressèrent dans la grande salle des soins. Et, de bras à bras, le sang des rescapés coula dans celui des blessés.

Dans le grand couloir qui menait à la morgue, c’était la macabre procession. Les visages trahissaient le chagrin, les mains tremblaient et se tordaient. Le flot de ceux qui s’y rendaient inquiets, tendus, fébriles, et la cohorte lente et désespérée de ceux qui revenaient : des femmes, des hommes, des enfants, des vieux, pliés en deux par la douleur.

Les morts étaient là, disloqués, les yeux encore ouverts dans leur stupeur. Il y avait beaucoup de femmes jeunes, de celles qui, hier encore, faisaient la beauté et le charme de la ville blanche. Des visages étaient recouverts d’un linge : C’étaient ceux qui avaient eu la tête fracassée par un projectile. En quittant ce lieu sinistre, ceux qui avaient vu ce spectacle ignoble et bouleversant savaient que seule la mort désormais les libérerait de l’horrible vision…

La nuit tomba sur la ville comme un linceul de mort. Pour ses habitants, c’était l’heure des prières, des lamentations, des pleurs, du désespoir, de la douleur et de la haine… plus forte que jamais. Ils ne parvenaient pas à oublier le vacarme terrifiant de la fusillade, ni les cris déchirants, ni les appels de détresse, ni le hululement sinistre des sirènes et il leur semblait que la ville gémissait, meurtrie de tous les amours passés sur elle, tandis que des vols d’oiseaux nocturnes, noirs, aux longs becs et aux griffes acérées, palpitaient dans la lueur ouatée du ciel. »

José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr


« La mort n’est rien. Ce qui importe, c’est l’injustice » (Albert Camus)

Le mois prochain : 26 Mars 1962… Enquête sur une tragédie

Témoignages inédits, sites et vidéos complèteront cette enquête

– FR3, région PACA évoque le 19 Mars et le 26 Mars 1962. Enfin ! Une télé qui décrit la vérité historique ! Pour prendre connaissance de cette émission, cliquez sur : Lire la suite

– Témoignage 26 mars 1962 – cliquez sur : http://www.miages-djebels.org/spip.php?article34

Association des familles des victimes du 26 mars 1962 :

e-mail : isly26mars@wanadoo.fr

Ses Sites (Attention! Scènes violentes et déconseillées aux enfants et âmes sensibles) :

http://pagesperso-orange.fr/isly/

http://www.isly26mars.com/

http://www.alger26mars1962.fr

Vidéos sur la tragédie :

http://www.youtube.com/watch?v=YNfzTjQfrlE&feature=related

http://www.youtube.com/user/isly26mars

http://www.youtube.com/watch?v=xsbhsjioy8E

http://www.dailymotion.com/video/x5c27e_fusillade-du-26-mars-1962-le-massac_news

www.youtube.com/user/71257

04/05/2009

L’Algérie exige une repentance? La France aussi devrait!

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 16:58
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02 mai 2009

Qu’a fait l’Algérie des tombes de nos marins tombés à Mers-el Kébir?

Le cimetière en 1940 :

MEK1940

Le cimetière en 2005 (par le fait d’Algériens) :

MEK2005

Le cimetière en 2007 (travaux payés par le ministère français de la Défense) :

MEK2007

Oui, il y a scandale en 2007 quand nos responsables politiques ont bafoué la religion de nos marins en acceptant par couardise et lâcheté, de ne pas redresser les croix. Mais cette situation est due à celle en 2005, dont la responsabilité est du ressort des gouvernements algériens. Et pour cela, ils nous doivent repentance. Et ces faits sont concrets. Ils ne sont pas le fruit d’une mythologie anti-colonialiste qui va jusqu’à nuire les évidents bienfaits de la présence française (exemples ici, ici, …) et romaine (ici, ici…) avant l’islam, en Algérie et à demander une repentance globale.

Source: http://tinyurl.com/dmyrgx

03/05/2009

Les assassins du FLN exigent toujours la rependance de la France!

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 16:37
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L’Algérie maintient ses revendications liées à la repentance de la France sur “les crimes commis” par le régime colonial entre 1832 et 1962, a déclaré, samedi 2 mai, le ministre des moudjahidines (anciens combattants), Mohamed Chérif Abbas.

Les revendications de l’Etat algérien relatives à “l’incrimination et à la reconnaissance des crimes de guerre français sont toujours maintenues jusqu’à aboutissement”, a déclaré M. Abbas à Alger, en marge du troisième congrès de l’Association nationale des anciens condamnés à mort (1954-1962).

Le ministre a indiqué que l’Algérie “revendique toujours et depuis l’indépendance, l’incrimination de l’occupation française et la reconnaissance des crimes de guerre perpétrés contre le peuple algérien, notamment les essais nucléaires, les mines antipersonnel, outre les pertes occasionnées à la nature et à l’homme”.

La question de la “repentance” de la France sur les crimes commis par le colonialisme en Algérie empoisonne les relations entre les deux pays depuis 2005. Elle a empêché la signature d’un traité d’amitié entre l’Algérie et la France.
Et pour ça :
http://www.algerie-francaise.org/leflnafait/angelelli-jp.shtml

http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/Torture.htm

http://www.secoursdefrance.com/index.php/Devoir-de-memoire/Les-crimes-du-F.L.N.html

http://www.piedsnoirs-aujourdhui.com/hark0001.html

Et il y en a encore des pages entières qui relatent les assassinats de ceux qui aujourd’hui “exigent” …

Et nous, pour les civils et les soldats français prisonniers des fellouzes et jamais retrouvés, on exige quoi  ?
Pour les tortures de ces barbares qu’étaient les fellaghas, on exige quoi ?
Pour  les crimes commis sur les civils , les femmes et les enfants, souvent dans des conditions atroces, on exige quoi ?

On exige quoi nous de ces assassins ? Rien ! Juste un peu de respect. Car si des deux côtés des crimes on été commis , comme pour toute guerre, nous, nous avons on a au moins la pudeur de ne pas aller nous faire soigner, nourrir et assister chez eux !

Alors aujourd’hui nous nous demandons ce qu’attend encore le gouvernement français pour claquer le beignet de ces arrogants et faire respecter son peuple.  Va t-on baisser, une fois encore la culotte ? Ce ne serait pas impossible vu les tartuffes qui nous gouvernent et ça même les algériens le savent.

En tout cas ne comptez pas sur moi !