Francaisdefrance's Blog

20/09/2010

Un certain 20 septembre 1792…

Nous en avons connu, en France, des invasions. Et nous en avons repoussé… Leçon.

FDF

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20 septembre 2010

Le 20 septembre 1792, à Valmy, la Révolution française est sauvée in extremis de l’invasion étrangère.

La Patrie en danger

Après la chute de la monarchie, un mois plus tôt, les Prussiens ont envahi sans difficulté l’est de la France. à Paris, où l’on a proclamé la patrie en danger, beaucoup crient à la trahison. Des sans-culotte courent d’une prison à l’autre et massacrent les prisonniers.

En Champagne, les généraux Dumouriez et Kellermann, fraîchement nommés, arment à la hâte les volontaires. Leurs armées composées de soldats professionnels et de volontaires se regroupent sur le plateau de Valmy.

47.000 Français adossés à un moulin font bientôt face à 34.000 Prussiens sous le commandement du duc de Brunswick.

Quand le brouillard se dissipe, Kellerman lève son épée, surmontée de son chapeau au panache tricolore, et crie: Vive la Nation. Les soldats l’imitent et entonnent La Marseillaise.

Valmy, oeuvre de JB Mauzaisse, d'après Horace Vernet (détail, Musée de Versailles)

Une canonnade sans importance.

L’infanterie prussienne monte à l’assaut mais recule presque aussitôt sous le feu de 36 canons. Pour la première fois depuis le début de la guerre, les Français encaissent l’attaque sans broncher.

Le duc de Brunswick est décontenancé par cette résistance. 20.000 boulets sont au total échangés avant qu’il ne décide de se retirer. La canonnade a fait en tout et pour tout moins de 500 victimes (300 chez les Français, 184 chez les Prussiens).

Les Prussiens, trempés par la pluie et rendus malades par la dysenterie qu’ils ont attrapée dans les vignes de Champagne, battent sagement en retraite.

Les Français s’abstiennent de les poursuivre, ce qui vaudra plus tard aux généraux des deux camps d’être soupçonnés de trahison.

En attendant, la France est préservée de l’invasion. La Révolution peut continuer !

Source: http://tinyurl.com/2wx9yms