Surtout en prison: tu t’adaptes, mon pote !
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Comme quoi la « religion » de paix peut vite devenir une « religion » de violence. De toutes façons, c’est dans les gènes…
En prison, on paye ses fautes. On le les aggrave pas. L’islam carcéral n’est pas à négliger; loin de là. C’est en autres, en ces lieux, que beaucoup de conversions se font.
Après les prières de rues, voici les prières de couloirs de prison. Tout pour emmerder. A quand les prières humbles? Comme le veut le coran. Mais ça, ce n’est pas au programme de l’islamisation de l’Occident.
FDF
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Les faits ont débuté mercredi soir, vers 21h00, lorsque 150 détenus ont refusé de regagner leurs cellules. Les prisonniers ont bouté le feu et ont saccagé les couloirs et les classes. Les dégâts sont importants.
Ce jeudi matin, le calme est revenu. Quant aux raisons qui ont poussé les détenus à se rebeller, la direction avance la piste d’une note interne interdisant la prière dans les couloirs.
Chaises, tables ou encore ordinateurs ont volé en éclat. Ils ont aussi utilisé les lances d’incendie pour noyer les salles.
Les unités spéciales de la police fédérale ont été appelées à la rescousse. Ils ont finalement pu maîtriser la situation.
C’est vers 01h30 que tout est rentré dans l’ordre. Pompiers, ambulanciers et policiers ont pu quitter la prison. Aucun blessé n’est à déplorer.
Quant aux raisons qui ont poussé les détenus à se rebeller, elles ne sont pas encore connues. Il n’y a eu aucune revendication claire. Une hypothèse est pourtant avancée par la direction de la prison: sa note interdisant les prières dans les couloirs. »Nous pensons qu’il s’agit d’abord et avant tout d’une note que la direction a émise mercredi, déclare Laurent Sempot (porte-parole de la direction-générale de l’administration pénitentiaire), et qui interdit la pratique de la prière musulmane dans les couloirs. » La direction ne l’acceptant que dans les cellules.
Et Laurent Sempot d’ajouter: »Il y a en effet un noyau dur musulman dont le comportement est tout à fait intolérant par rapport aux autres détenus, se permettant des choses qu’ils ne peuvent pas se permettre, notamment de prier dans les couloirs. Et la direction a décidé de mettre le holà et de remettre les choses en règle. On pense que c’est cela qui peut être l’élément déclencheur des émeutes de mercredi. »
Claude Eerdekens: « Ils devraient se faire oublier »
Le bourgmestre d’Andenne Claude Eerdekens (PS) a qualifié de « scandaleux » le comportement des détenus. Pour lui, le mouvement de grogne des prisonniers, provoqué par une note de service concernant la prière, n’était absolument pas justifié. « Nous sommes dans un État laïc. La religion est une question individuelle (…). Une partie de la population carcérale, radicale et intégriste, ne mérite pas les égards qu’on lui accorde« , a ajouté Claude Eerdekens, qui estime la réaction des détenus disproportionnée.
Il a par ailleurs indiqué qu’aucun arrêté communal ne serait pris pour évacuer une partie des détenus à la suite des nombreux dégâts causés par ceux-ci. « Si vraiment il y a lieu de transférer des détenus ailleurs, ce sera au SPF Justice d’en décider« , a-t-il déclaré.
« Ils sont déjà condamnés à des peines lourdes pour des faits graves. Ils devraient se faire oublier et être aimables et gentils« , a encore commenté Claude Eerdekens.
Rencontre lundi entre direction et syndicats
Un comité de concertation de base (CCB) est prévu entre membres de la direction et représentants syndicaux à la prison d’Andenne, lundi à 13h30, à la suite des émeutes. « Pour l’instant, aucun arrêt de travail n’est prévu« , a rappelé jeudi en fin de journée Michel Jacobs, secrétaire fédéral CGSP-Prisons.
Jeudi matin, il n’y avait plus de chauffage, ni eau, ni électricité à la prison. Toute la journée, le personnel s’est affairé à remettre en état ce qui pouvait l’être, mais cela va prendre plusieurs jours.
Entre-temps, les syndicats ont fait une demande pour rencontrer la direction. Celle-ci leur a proposé une réunion lundi après-midi. Les représentants syndicaux souhaitent aborder divers sujets avec la direction et notamment la sécurité. Le 9 octobre dernier, quatre détenus s’étaient enfuis de la prison, en prenant deux gardiennes en otage.
Jusqu’à nouvel ordre, les prisonniers n’ont plus droit aux visites, aux sorties préau et aux douches. « De toute façon, les douches sont complètement détruites« , selon Michel Jacobs.
Monika Wachter avec Belga
Source: JC JC via: http://www.rtbf.be/