Francaisdefrance's Blog

06/03/2012

Sarközy: pêche aux voix à la mosquée de Paris…

Il n’ose pas aller chasser dans les banlieues… Hollande est déjà passé. Il va donc à la mosquée de Paris. Comme il a mal amorcé, peu de chances pour lui qu’il revienne les bras chargés de bulletins…

FDF

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Photo montage d’illustration…

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Nicolas Sarkozy devrait se rendre cette semaine à la Grande Mosquée de Paris afin de rendre hommage aux combattants musulmans tués pendant la Première guerre mondiale.


« Nicolas Sarkozy devrait inaugurer une stèle en hommage aux combattants musulmans morts pendants la Première Guerre mondiale », a indiqué Europe 1 ce lundi. Le site de la radio a en effet annoncé la visite du président de la République à la Grande Mosquée de Paris cette semaine. Toujours d’après Europe 1, l’heure et le jour de la visite n’ont toujours pas été définis. La date proposée par Dalil Boubakeur, le recteur de la mosquée de Paris ne concorderait pas avec l’emploi du temps du président en campagne.

Apaiser les tensions ?

Ce rendez-vous intervient par ailleurs au moment où la polémique sur la viande halal enfle chez les politiques. Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur a en effet récemment déclaré : « accepter le vote des étrangers, c’est la porte ouverte au communautarisme. Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture halal dans les repas des cantines, ou réglementent les piscines à l’encontre des principes de mixité ».

Des propose sur lesquels l’opposition n’a pas manqué de rebondir. Manuel Valls, le directeur de la communication de François Hollande a ainsi jugé ces déclarations « nauséabondes » et « à l’image de la campagne de Nicolas Sarkozy ». Olivier Besancenot, l’ancien candidat du NPA a, quant à lui, estimé que le ministre de l’Intérieur « joue sur le terrain du racisme et de l’islamophobie ».

De son côté, Nicolas Sarkozy a tenu à réaffirmer samedi dernier sa volonté de ne rien lâcher quant aux cantines halal et aux horaires réservés pour les femmes dans les piscines.

Source: http://www.francesoir.fr/

02/03/2012

« Sarkozy dégage! » Si ce message lancé à Bayonne n’est pas clair…

A force de ne pas écouter la voix du peuple… A force de se foutre des Français depuis 5 ans… A force de vouloir s’occuper de tout sauf de la France… Et bien voilà: la France répond.

FDF

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« Sarkozy dégage! » :  5  ans ça suffit   grandement
Visite agitée pour le candidat UMP à Bayonne
JE SERAIS  FORT SURPRIS QUE  LES  20H   EN PARLENT CE SOIR

JC JC…

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Montage d’illustration…

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A son arrivée au centre-ville de Bayonne, Nicolas Sarkozy a été accueilli jeudi par des huées et des « Sarko, président des riches! ».

C’est sous des huées et des sifflets que Nicolas Sarkozy a été accueilli jeudi dans le centre-ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), au cours de sa visite dans le Pays basque. Des dizaines de jeunes opposants attendaient le président-candidat à son arrivée et l’ont hué à sa descente de voiture, aux cris de « Sarko président des riches! », « Sarkozy dégage! », couvrant largement les « Sarkozy président » des partisans du chef de l’Etat, présents en moins grand nombre.

A une terrasse, des opposants ont déployé une banderole: « Sarkozy, travailler sept jours sur sept jusqu’à 77 ans. Y’a bon, y’a bon la croissance ». Des CRS ont été déployés à l’extérieur du bar du centre-ville où Nicolas Sarkozy était en train de s’entretenir avec des Français.

Course-poursuite à travers champs
Trois personnes avaient auparavant été interpellées en marge du déplacement du  président-candidat, après avoir lancé des fusées en l’air à proximité d’une ferme visitée par le président de la République.
Alors qu’une centaine de manifestants se tenaient à proximité de la ferme située à Itxassou (Pyrénées-Atlantiques), un groupe d’individus avait en effet réussi à contourner le service d’ordre pour, à travers bois, s’approcher de la ferme d’où ils ont tiré des fusées en l’air. Après une course-poursuite à travers champs, trois personnes ont été interpellées et conduites à Bayonne par les forces de sécurité pour « vérification d’identité ».
Le groupe de manifestants était composé d’opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Bordeaux à l’Espagne et de militants de la coalition Euzkal Herria Bai regroupant des partis de la gauche nationaliste basque.

Source:

07/02/2012

Présidentielles: le « foutage de gueule » continue…

C’est vrai, ça; peu y ont pensé. L’UMP a un QG de campagne. Jusque là, rien d’anormal. Mais pour quel candidat? Sarkö Ier n’a pas annoncé sa candidature…
FDF

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UMP :    LE SEUL PARTI  QUI A UN QG DE CAMPAGNE  ET  UN « SOUTIEN DE POIDS »
(au propre comme au figuré) :  A. MERKEL

MAIS  IL Y A   UN SOUCI      :     IL N’Y A PAS DE CANDIDAT à LA PRESIDENTIELLE

SCOOP :  le candidat  UMP   ne pourra pas être SARKOZY,  vous savez pourquoi????     

Car ce QG se trouve  RUE DE LA CONVENTION    et ce n ‘est pas assez CHIC / BLING BLING
C’est trop populaire le XVème

JC JC…

Le futur QG de campagne de Nicolas Sarkozy, qui n’a pas encore annoncé sa candidature à la présidentielle, se trouvera au 18 rue de la Convention, dans le 15ème arrondissement de Paris, a-t-on appris auprès d’un responsable UMP, confirmant une information de BFMTV.

Interrogé, le service de presse du parti majoritaire n’a pas souhaité corroborer cette information, affirmant être « toujours dans l’attente d’une annonce de candidature » de son champion.

Sur son site internet, la chaîne dévoile des images d’un bâtiment années 60 en travaux, assurant que le chantier « est sous étroite surveillance« .

« Depuis le 1er février, du sous-sol au 1er étage de cet immeuble des années 60, trois niveaux de bureaux sont en travaux et 592 m2 sont à réaménager selon l’annonce de l’agence immobilière », assure la chaîne.

Source: http://actu.orange.fr/

12/12/2011

Présidentielle 2012 : si Marine est au second tour, Debbouze quitte la France !

Et si il croit que quelqu’un va le regretter, ce « bouffon » !

Et il faut dire aussi que si Marine est au second tour, l’électorat FN va se gonfler à bloc. Et si elle gagne le second tour, Debbouze n’aura pas d’autres choix que de sauver vite fait; comme pas mal d’autres, d’ailleurs… Ca va lui rappeler son film: Indigènesestes…

FDF

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Salut, mon pote, et une fois là-bas, donne le bonjour d’Abdel !

Montage pillé chez: http://apollo68.wordpress.com/

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 Jamel Debbouze s’est confié dans les pages de Var Matin, l’occasion pour « l’humoriste » de se laisser aller à des confidences, évoquant notamment son « ambition » pour la France. Le but du mari de Mélissa Theuriau est qu’un jour « l’immigration soit respectée » (sic).
 « Même si je suis l’un des Arabes les mieux lotis de France, je le ressens encore. Alors, j’imagine les autres », explique Jamel Debbouze, profitant de l’occasion pour renouveler son soutien à Martine Aubry, la seule qui soit fidèle à elle-même, selon ses critères très particuliers.
Et si Marine Le Pen, la Présidente du Front National, arrivait en second tour de l’élection présidentielle, Jamel Debbouze déclare vouloir « changer de crèmerie ». A croire que la France n’a pas été assez généreuse avec cet énergumène arrogant et au talent discutable. « Si elle est au deuxième tour, il y a quelque chose que je n’aurai pas compris dans mon pays », a-t-il indiqué, reconnaissant ne rien comprendre à la France et aux Français et avouant ainsi ne pas être un vrai démocrate puisque refusant de respecter le choix des électeurs.
Commentaire de NPInfo : bon débarras !
Pour en savoir plus sur ce pitre, cliquez ici et ici

Pas de valise ???

 

13/06/2011

Jean-Marie Le Pen commente l’affaire DSK…

Un morceau d’anthologie… JMLP ne perd rien de sa verve ni de son humour.

FDF

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Voir: http://www.dailymotion.com/video/xisi7q_jean-marie-le-pen-commente-l-affaire-dsk_news

05/03/2011

Présidentielle: Marine Le Pen en tête au 1er tour, Sarkozy et PS au coude à coude !

Et enfin, la France se réveilla… Il était temps… Les 20 et 27 mars, ce sont les élections cantonales; on va déjà anticiper dans les urnes à ces dates. Pour la sauvegarde de NOTRE France….

FDF

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Marine Le Pen (FN) arriverait en tête au premier tour de la présidentielle, avec 23% d’intentions de vote, devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, à égalité à 21%, selon un sondage Harris Interactive pour le Parisien à paraître dimanche.

Les résultats complets de ce sondage seront rendus publics vers 17H30, a-t-on précisé au Parisien.

C’est la première fois dans une étude sur les intentions de vote pour la présidentielle que la présidente du Front national est donnée qualifiée pour le second tour.

Depuis plusieurs semaines, des voix à droite comme à gauche mettent en avant le risque d’une réédition du 21 avril 2002, où Lionel Jospin avait été éliminé au premier tour, laissant Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen s’affronter au second.

Le 24 février, un sondage CSA désignait Nicolas Sarkozy comme le meilleur candidat de la droite pour 2012, même si 59% des Français ne souhaitent pas qu’il se représente, car il serait le seul à droite capable de devancer au premier tour la présidente du Front national.

Dans cette enquête, si le chef de l’Etat était devancé par Dominique Strauss-Kahn (23%-28%) au premier tour, Marine Le Pen arrivait en 3e position avec 18% des intentions.

Dans l’hypothèse d’une candidature de François Fillon ou de Jean-François Copé ou Jean-Louis Borloo, Mme Le Pen se qualifierait pour le second tour, selon ce sondage CSA.

Elle battrait Jean-François Copé (19% contre 12%), Jean-Louis Borloo (18% contre 12%) et serait à égalité avec François Fillon (18% chacun).

L’enquête Harris interactive a été réalisée en ligne du 28 février au 3 mars 2011, auprès d’un échantillon de 1.618 personnes issues de l?access panel Harris Interactive, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (Méthode des quotas).

Source:  http://actu.orange.fr/une/presidentielle-marine-le-pen-en-tete-au-1er-tour-sarkozy-et-ps-au-coude-a-coude_108345.html

08/02/2011

Entretien avec Marine Le Pen…

Tu iras loin, Marine, tu iras loin… J’en connais qui ont intérêt à s’accrocher ferme à leurs fauteuils dorés…

FDF

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Cet entretien est paru dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Le Point.Le Point : L’écrivain Céline a été retiré de la liste des célébrations nationales de 2011. Regrettez-vous cette décision ?  

Marine Le Pen : Elle est absurde ! J’attends maintenant qu’on interdise ses livres à la vente. Nul n’ignore les écrits antisémites de Céline, mais nul n’ignore non plus qu’il est un des plus grands écrivains français. En prenant cette décision, Frédéric Mitterrand, ministre de la République, se soumet à une exigence communautaire. Retirer Céline de cette liste est la négation même du patrimoine littéraire français. Nous aurions pu profiter de ces commémorations pour lancer, justement, un débat sur la distinction entre un auteur et son œuvre. Plus jeune, j’étais au lycée Florent-Schmitt qui a été débaptisé car on l’a suspecté d’avoir eu des accointances enver les nazis. Le lycée a été rebaptisé Alexandre Dumas… Dans notre histoire, il y a des choses glorieuses et d’autres qui le sont moins, certes, mais je trouve appauvrissant cet inventaire perpétuel au titre de la bien-pensance.

Dans le préambule de cette liste de célébrations, il est question des valeurs de la République. Céline, par ses écrits, s’en est écarté.

Ce préambule est débile. On ne commémore pas des écrivains parce qu’ils incarnent les valeurs de la France, mais parce qu’ils in­carnent le génie de la France.

Serge Klarsfeld est à l’origine de ce retrait. Pensez-vous, comme Alain Finkielkraut, que cela risque d’accréditer l’idée qu’un « lobby juif fait la pluie et le beau temps » ?

Je n’irai pas jusque-là, mais cela accrédite l’idée qu’il y a, en France, des associations qui ont un pouvoir excessif sur les choix et les orientations des ministres. En tant que républicaine, je ne me rendrai jamais, par exemple, au dîner du CRIF. Un gouvernement qui se rend à un diner communautaire – pour recevoir au passage des leçons de politique étrangère -, cela me choque énormément. Les politiques cèdent à cette tendance par pur clientélisme.

La France est-elle encore une terre de débat ?

La loi est le problème. Figurez-vous que la loi sur la diffamation raciale interdit à Eric Zemmour d’apporter la preuve de la vérité de son propos. Je suis moi-même poursuivie pour mes déclarations sur les prières de rue des musulmans par SOS-Racisme, dont le président, lorsqu’un clandestin est arrêté, n’a de cesse de parler d’une « rafle ». La France, patrie de la liberté et des droits de l’homme, n’existe plus. Le seul jugement qui vaille quand on fait de la politique est celui des électeurs, et non la plainte des associations. Pour cette raison, j’ai refusé de hurler avec les loups après la condamnation de Brice Hortefeux pour ses propos sur les « Auvergnats ».

Ne pensez-vous pas qu’un responsable politique se doit, plus qu’un autre, de peser ses mots ?

Personnellement, je dis les choses. Je prends des risques, sans crainte des poursuites. Beaucoup de Français s’élèvent contre cette absence de débat et contre ce terrorisme intellectuel. Tant que Jean-Marie Le Pen était poursuivi, les gens s’en indignaient, mais ce n’était pas grave. Mais quand des journalistes sont convoqués devant des tribunaux, tout comme des ministres, les Français commencent à trouver ces poursuites choquantes. Jean-Marie Le Pen a dit : « Il y aura 20 millions de musulmans en France et les Français descendront du trottoir et baisseront les yeux. » On peut ne pas être d’accord, mais mérite-t-il pour cela d’être condamné à de la prison avec sursis ?

Au-delà de la loi et de ce « terrorisme Intellectuel », ne croyez-vous pas que l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, de l’esclavage ou du colonialisme, a marqué les consciences et développé une sensibilité particulière sur ces questions ?

L’Histoire a d’abord permis de culpabiliser les Français au-delà du raisonnable. On leur a expliqué qu’ils étaient des salauds, des colonisateurs, des esclavagistes… à ce titre, ils devaient abandonner leurs réflexes de survie et accepter, par exemple, une immigration insupportable. On a fait de l’histoire une bombe à retardement. Quand on entend des jeunes de banlieue exprimer un sentiment de revanche vis-à-vis de la France, on peut s’en inquiéter.

Qui leur aurait inculqué cet esprit de revanche ?

La classe politique et l’école. On peut changer beaucoup de comportements, mais on peut difficilement changer les cœurs. Quand on introduit dans des cœurs la haine, la revanche et la vengeance, il est ensuite difficile de les extirper. Le danger est là et ce sera notre souci de demain.

Les condamnez-vous à porter perpétuellement dans leur cœur cette supposée haine de la France ?

Je le ne les y condamne pas. Ce qui peut les sauver, c’est la préférence nationale. Leur dire : parce que vous êtes français, vous aurez des avantages, vous serez mieux traités que ceux qui ne le sont pas. C’est une démarche vers l’apaisement.

Les intellectuels ont-ils encore un pouvoir social dans notre pays ?

Non. Je pense que les élites intellectuelles sont totalement déconnectées. C’est si vrai que, lorsqu’elles se reconnectent, elles ont un succès fou. Lorsque les élites sortent de la pensée unique, elles ont immédiatement l’oreille du peuple.

La religion est devenue secondaire dans notre société matérialiste et court-termiste. Regrettez-vous la perte de spiritualité ?

Je le déplore. Je déplore aussi la déchristianisation de la France. Mais cela ne s’explique pas uniquement par la perte d’influence du religieux. C’est la soumission à la culture anglo-saxonne qui a accéléré ce phénomène. Je crois que cette société consumériste, où tout est à vendre et où tout est à acheter, est en profonde inadéquation avec la culture française. En cela, l’élection présidentielle de 2012 sera un vote de civilisation plus qu’un simple choix politique.

Avez-vous vu« Des hommes et des dieux » ? Comment analysez-vous le succès de ce film ?

Je ne l’ai pas vu. Cependant, je le mets en perspective avec le succès d’une série d’autres films français : « Amélie Poulain », « Les choristes », « Bienvenue chez les Ch’tis »… N’est -ce pas là une fantastique nostalgie de la part des Français ? On pourrait penser que c’est une nostalgie de l’ancien. Or il n’en est rien, c’est une nostalgie de nos valeurs de civilisation qui sont en voie de délitement : l’élévation, la droiture, la spiritualité, la générosité, la courtoisie…

C’est quoi, pour vous, la réussite ?

C’est apporter quelque chose à l’autre mettre son existence au service de l’autre.

Si on vous dit Mai 68…

Mai 68 a promu l’individualisme. Un individualisme qui a bouleversé les fondements de notre société. Le désir d’un individu est considéré comme supérieur à l’intérêt du groupe. On en voit encore aujourd’hui les conséquences avec les revendications communautaristes  ou les demandes de mariage homosexuel. La pensée 68 dit : « Les filles sont libres. Libres à tel point qu’elles ont le droit de porter la burqa. » Mai 68 a été un événement destructeur de la société.

Contrairement à vous, la gauche ne se réfère plus à Jaurès… Qu’est-ce qui vous séduit tant chez le père du socialisme ?

La gauche a d’abord abandonné la défense du peuple pour être le défenseur de toutes les minorités au nom de l’individualisme. La gauche sectorise, segmente. On me conteste la citation de Jaurès : « La patrie est le bien de ceux qui n’ont plus rien. » La gauche jauressienne avait une vision nationale. C’est cette vision qui a disparu,comme le sentiment d’appartenir à un peuple, d’être lié à lui, d’assumer son histoire et de préparer son avenir. Si Mélenchon a un petit succès aujourd’hui, c’est parce qu’il a bien compris cette déconnexion. Si bien qu’il a pris comme titre de son dernier livre un quasi-slogan de Poujade …

Auriez-vous pu, comme votre père, vous ranger derrière Pierre Poujade ?

Pierre Poujade avait une vision catégorielle de la vie politique. Je suis au-delà de la défense catégorielle. Quand on me demande ce que je veux pour les femmes, je réponds toujours par ce que je veux pour les Français.

On vous découvre jauressienne, mais aussi gaullienne !

De Gaulle avait réussi à rendre au peuple sa fierté. Seulement, il n’a pas eu à subir quarante ans de lavage de cerveau, qui nous conduit aujourd’hui à fêter les défaites et à occulter les victoires. On a retiré au peuple français l’estime de lui-même, c’est le problème.

Qui était François Mitterrand ?

[Elle hésite longuement] Un margoulin ! Oui, un margoulin doté d’une immense culture et qui portait en lui cette notion de la grandeur de la France. Une notion qui est la marque des grands dirigeants. C’est pour cette raison qu’il a refusé de reconnaitre, contrairement à Jacques Chirac, la participation de l’État français dans la déportation des juifs. Non par antisémitisme, mais parce qu’il était convaincu que la France n’avait pas de responsabilité. Le gouvernement de Vichy, oui ; la France, non !

Si le Front national arrivait au pouvoir en 2012, reviendriez-vous sur la parole de Chirac ?

Je viens de vous dire ma conviction ; après, ce sont des paroles et on ne reviendra pas sur des paroles. Je pense simplement que la France doit être réhabilitée.

Êtes-vous favorable à une Maison de l’histoire de France ?

C’est de l’enfumage ! Mais je ne vois pas pourquoi on n’aurait pas le droit de faire une Maison de l’histoire de France.

Pour y dire quoi ? Que dire, par exemple, de la colonisation ? Bonne ou mauvaise ?

On peut y exprimer les faits tels qu’ils se sont déroulés, ensuite chacun est libre d’en faire une analyse. Chacun a le droit d’avoir son point de vue. On peut envisager objectivement la colonisation dans ses aspects positif. Comme dans ses aspects négatifs. On doit pouvoir dire qu’elle a permis la construc­tion d’infrastructures, de meil­leures conditions sanitaires, sans immédiatement être poursuivi par les Indigènes de la République.

Les Français sont les héritiers de la Révolution française. Qu’est-ce que cela induit dans leur comportement ? Ont-ils une capacité à la révolte ?

Les Français sont les héritiers du 14 juillet 1789 et du 15 août. La France n’est pas morte en 1789 et elle n’est pas née en 1789. Il y a une continuité dans les valeurs, qui sont les valeurs de la chrétienté. Oui, le peuple français est incontestablement sujet à la révolte, parfois brutalement. Voltaire disait : « Les Français sont un peuple léger et cruel ». Nos dirigeants l’ont oublié.

La révolte dont vous parlez s’est hélas peu vue en 1940…

Qu’en sait-on ? Que savons-nous de ces milliers – peut-être de ces millions – de petits résistants qui ont subi cette occupation avec la rage au ventre ? En outre, tout le monde n’avait pas les moyens intellectuels, physiques et de caractère pour exprimer une opposition ou pour entrer dans un réseau de résistance. Qu’en savons-nous ? Je ne supporte plus d’entendre dire que les Français ont été des collabos ! Combien de gamins de 14 ans ont gardé chez eux une arme sans craindre d’être fusillés pour cela ? Et il y a eu quelques salauds, bien sûr. Mais je prends tout dans l’histoire de France, ses grandeurs comme ses faiblesses, ses moments de génie comme ses moments de barbarie.

Quand on vous interroge sur la Seconde Guerre mondiale, vous répondez que c’est une époque que vous n’avez pas vécue. Craignez-vous les pièges ?

Je pense que, lorsqu’on est un responsable politique, on se doit de réserver l’ensemble de son énergie aux préoccupations actuelles et ne pas se perdre dans des polémiques sur ce qu’il aurait fallu faire ou ne pas faire en telle année. J’ai souvent reproché à ma famille de pensée de refaire la guerre d’hier. On peut avoir une vision de la guerre d’hier sans la refaire.

Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a déclaré « Plus jamais ça ». L’histoire pourrait se répéter, selon vous ?

Personne n’est à l’abri de la guerre. Ce n’est pas l’Union européenne qui préserve de la guerre, mais d’abord ce que fut la réalité de la Seconde Guerre mondiale, l’étendue du désastre, l’étendue de la barbarie. Voilà ce qui nous préserve de la guerre.

Lorsque vous étiez conseillère régionale d’ile-de-France, vous avez déposé un amendement au nom du groupe FN afin d’accompagner les groupes scolaires à Auschwitz. Surprenant…

C’était un amendement de principe. Je trouvais inadmissible que mon groupe ne participe pas à ces déplacements. C’est un problème de démocratie. Ostraciser un parti politique avec le sous-entendu qu’il est antisémite ou nazi est pour moi insoutenable. Je ne me sens aucune filiation avec ce que fut l’armée allemande. Je n’ai aucune fascination, aucun sentiment vis-à-vis d’elle. Cette armée a assassiné nos pères et nos frères, je ne l’oublie pas. Et tous ceux qui font preuve d’ambiguïté sur le sujet m’agacent au plus haut point.

Comme ceux qui font preuve d’ambiguïté sur la Shoah ?

Oui, ils m’agacent de la même manière. C’est absurde.

On vous sent prête à vous engager dans un travail mémoriel…

Je n’ai pas à faire de travail de mémoire. Tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s’y est passé est le summum de la barbarie. Et, croyez-moi, cette barbarie, je l’ai bien en mémoire.

Cela vous blesse d’être parfois présentée comme une fille inculte ?

Jeanne d’Arc ne savait ni lire ni écrire

Source: http://www.nationspresse.info/?p=122713#more-122713

28/10/2010

Brigitte Bardot à la présidentielle contre le halal.

Il est certain qu’avec le halal comme cheval de bataille, elle va récupérer des voix…

FDF

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Brigitte Bardot envisage de se présenter à l’élection présidentielle. « Ce sont les promesses non tenues du président Sarkozy (NDLR : sur une loi rendant obligatoire l’étourdissement des animaux lors d’un abattage halal) qui ont poussé Brigitte à s’engager, explique son quatrième époux, l’ancien industriel Bernard d’Ormale.

Brigitte est capable de présenter sa candidature pour faire entendre la voix des animaux en danger. » Bernard d’Ormale répète volontiers le message de son épouse : « Elle reçoit tous les jours des lettres et soutiens de la France entière. Des gens de droite et de gauche qui se disent prêts à monter des comités en régions. Brigitte est une vraie écologiste qui agit sans intérêt personnel et fera des propositions. Et même si elle n’obtient que 5 % des voix, les politiques l’écouteront sans doute d’une oreille plus attentive. » Le mois prochain, le Parti de l’alliance écologiste indépendante, dont l’actrice se sent proche, doit se réunir. Préambule à une candidature officielle ?

Source : leparisien.fr