Francaisdefrance's Blog

09/01/2012

30 % des Français pourraient voter Marine Le Pen !

Merci à Wingz

Et c’est pour cette raison que Marine galère pour trouver ses 500 signatures. Sarkö fait un travail de sape et de chantage auprès des maires de France (les UMP sont obligés de signer pour Sarkö Ier, et les autres savent très bien que si ils ne suivent pas les « consignes » du parti au pouvoir, c’est dire adieu aux subventions d’Etat)… C’est pour ça que Sarkö ne veut pas lever la transparence au niveau des signatures… Les maires de France ont peur des représailles…

Mais qui dit qu’après les présidentielles de 2012, les subventions viendront toujours de l’UMP? Personne… Il ne faut que les maires y réfléchissent et ne pas plier sous la pression.

Aux dernières cantonales, en 2011, le FN a fait trembler l’UMPS. Et c’était la voix des électeurs qui avait parlé. Ces mêmes électeurs devraient aller trouver le maire de leurs communes respectives; et lui faire comprendre que des municipales arrivent à grands pas (2014)… Ma foi; chantage pour chantage…

Cette politique digne d’une république bananière m’écoeure…

Sarkö a une sacré peur du Front National; et il abuse de façon malsaine de son pouvoir de président. Dire qu’il pense le conserver…

FDF

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Près de 30 % des Français assurent qu’ils pourraient voter Marine Le Pen, au premier tour de la Présidentielle, dans un sondage publié ce matin dans le quotidien Libération.

« Tout est possible si les Français le décident», s’est amusé Marine Le Pen au micro de RMC, ce matin. La candidate répondait à un auditeur qui lui demandait si elle se voyait affronter François Bayrou au deuxième tour de l’élection présidentielle. Ce matin, plus que jamais, Marine Le Pen est au coeur de la campagne présidentielle.

D’abord, un sondage fort fait la une de Libération. Dans une étude commandée par le quotidien, 30 % des personnes interrogées envisageraient de voter pour Marine Le Pen, au premier tour de l’élection présidentielle. Un score fort qui place la candidate frontiste, plus que jamais au coeur de la campagne. Immigration, crise de l’Euro, taxe Tobin … Ce matin, interrogée au rendez-vous BFM-TV-RMC, par Jean-Jacques Bourdin, elle est revenue sur ces thèmes de campagne fétiches.

500 signatures : «On est loin du compte»

Alors que le FN assure rencontrer toutes les difficultés du monde pour recueillir les 500 signatures nécessaires des maires pour pouvoir se présenter à l’élection suprême, le FN a rarement fait des scores aussi bons, à seulement une centaine de jours du scrutin. «On est loin du compte», a assuré la candidate à Jean-Jacques Bourdin, dénonçant un scandale démocratique en évoquant notamment l’intercommunalité qui «met la pression» sur les édiles des petites communes. «On est loin du compte», martèle-t-elle, avant de menacer Nicolas Sarkozy: «si je ne suis pas candidate, il y a une certitude qu’il ne soit pas élu»

Alors qu’elle donnait son premier grand meeting de campagne, hier, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la candidate mise sur les électeur

27/12/2011

Panier de crabes…

Ouhais; en face, c’est pas mieux mais en face, on est (encore) au pouvoir. La tambouille est la même; seul le contenant diffère…

 Mais qu’en pense Mme Aubry? Et François Hollande ???

FDF

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BOUCHES DU RHÔNE,    PAS DE CALAIS …….. à qui le tour ?

Au coeur des soupçons de corruption et de financement occulte, Jean-Pierre Kucheida, le député maire de Liévin, fait front.

Derrière lui, tout un système politique à bout de souffle menace de s’effondrer.


A LIRE AUSSI   (lien ci-dessus)    la SAGA DU PS   ou LA MACHINE A PERDRE  –  AVEC DE TELLES LUTTES INTESTINES    COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ILS PUISSENT GAGNER QUOI QUE CE SOIT ?????
Fort heureusement d’ailleurs ……………

(POUR MÉMOIRE : Corruption socialiste :  MLP réclame une opération « mains propres »  dans le Nord-Pas-de-Calais
http://www.dailymotion.com/video/xmzf6b_corruption-socialiste-marine-le-pen-reclame-une-operation-mains-propres-dans-le-nord-pas-de-calais_news?start=0#from=embediframe)

JC JC…

Pas-de-Calais: le PS fait triste mine

Pas-de-Calais: le PS fait triste mine

Au coeur des soupçons de corruption et de financement occulte, Jean-Pierre Kucheida, le député maire de Liévin, fait front. Derrière lui, tout un système politique à bout de souffle menace de s’effondrer. 

Il a les traits tirés, le sourire crispé, mais il tâche de faire bonne figure. Ce jeudi 15 décembre au soir, Jean-Pierre Kucheida, 68 ans, préside un conseil municipal consacré aux orientations budgétaires, comme si de rien n’était. Pourtant, le député maire (PS) de Liévin, élu sans interruption depuis… 1981, est dans l’oeil du cyclone depuis que des soupçons de financement occulte et de corruption planent sur lui. Frédéric Lamand, unique conseiller municipal de droite, prend la parole: « Comment voter votre budget dans de telles circonstances ? […] Je pense que l’alternance est nécessaire pour la démocratie et cela à tous les niveaux. » Jean-Pierre Kucheida encaisse sans mot dire. Puis passe la parole à l’un de ses adjoints chargé de lire une déclaration solennelle de soutien « à monsieur le maire », après avoir rappelé le sacro-saint principe de la présomption d’innocence. 

>> Lire aussi Aubry-Percheron: duel au couteau dans le Pas-de-Calais<< 

En ville, tout le monde ne parle que de l’affaire… Chaque jour apporte son lot de détails sur les étranges libertés de « Kuche », comme beaucoup l’appellent affectueusement ici. Et, notamment, l’utilisation, à des fins privées, de la carte de crédit de la Soginorpa, un bailleur social qu’il préside: 1624 euros au restaurant du chef étoilé Marc Veyrat à Veyrier-du-Lac (Haute-Savoie); 1000 euros pour un repas (pour dix) chez celui de son ami Marc Meurin, à Busnes (Pas-de-Calais), etc. Jean-Pierre Kucheida a aussitôt plaidé l’erreur, promis de rembourser et démenti toute malversation. 
Il n’empêche: « Les dégâts politiques sont incalculables, confirme un cadre de la fédération départementale du PS. Songez qu’il consomme en un repas trois fois le montant de la pension d’une veuve de mineur ! Pour la population, c’est intolérable. » Le sentiment de trahison est d’autant plus fort que l’homme porte tout entier les espoirs de ce territoire déshérité. Lui, le « Jaurès du bassin minier », fils et petit-fils de mineur, qui n’a de cesse, dans ses discours vibrants, de demander réparation pour ces générations d’hommes qui ont tant souffert…  
Une armée d’instituteurs laïques

Si -à ce jour- aucune preuve de corruption ni de financements occultes n’a encore été apportée, ce scandale signe la fin d’un système. Et illustre le crépuscule d’une génération d’élus arrivés au pouvoir dans le courant des années 1970. Cette armée d’instituteurs laïques et, pour beaucoup, francs-maçons a conquis un à un tous les beffrois du Pas-de-Calais lors d’un face-à-face historique avec le Parti communiste. Jusqu’à la victoire totale. 
Les grands stratèges socialistes locaux sont surnommés les « quatre mousquetaires »: Jean-Pierre Kucheida, donc, mais aussi Jacques Mellick (ancien maire de Béthune, déjà mis à mal par l’affaire OM-Valenciennes), Guy Lengagne (ancien député maire de Boulogne-sur-Mer) et surtout Daniel Percheron, l’actuel président de la région Nord-Pas-de-Calais. Ils ont calqué leur organisation sur celle -stalinienne- du PCF. Soit une armée de plus de 10 000 militants disciplinés. « La culture de la fédé est marquée par l’empreinte minière, explique Jérôme Darras, fils d’un ancien maire de Liévin et directeur des grands projets à la région. Elle est faite de solidarité, de discipline et aussi d’encadrement. Les Houillères prenaient en charge les mineurs de la naissance à la mort. Après la fin de l’extraction, en 1990, les élus ont pris le relais. » 

L’ancienne cité minière de Liévin (30 000 habitants), l’une des villes les plus pauvres de France, est la clef politique du bassin minier. Sa section PS est forte de 1200 membres (1 personne sur 25, record national!) et vote comme un seul homme selon les consignes des élus. Son local du 6, rue Faidherbe a été construit de la main des militants. Longtemps, le journal de la ville et celui du PS – L’Avenir de Liévin – n’ont fait qu’un. La cité est l’incarnation du socialisme municipal, où le maire pourvoit à tout, en bon père de famille. C’est lui qui distribue les aides, les logements, les emplois. Du clientélisme à l’état pur. « Obtenir quelques heures de ménage dans une école, ici, c’est le Pérou ! » indique une ancienne élue.  
Le Front national en embuscade

Au fil du temps, le système s’est sclérosé. Les élus du bassin minier – sans opposition sérieuse – se sont sentis tout-puissants et ont commencé à cultiver l’entre-soi. Ont placé sans vergogne leur progéniture dans des collectivités amies (Elvyre Percheron, Alice Percheron et Marie Kucheida sont salariées du conseil régional) ; attribué des marchés publics à des entreprises dirigées par leurs enfants (Frédéric Kucheida…) ou par des proches ; recasé des amis dans la difficulté ; choisi un frère comme chauffeur de la société d’aménagement qu’il préside (Michel Dagbert à Adevia)… Les « irrégularités substantielles », pointées par les rapports de la chambre régionale de la Cour des comptes, sont légion
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Demain, la justice dira si les faits constatés sont susceptibles de poursuites pénales. Pour le moment, « Kuche » sauve les apparences. « Ils ne se rendent pas compte à quel point ils se trompent », confiait récemment l’intéressé à l’un de ses proches. Marine Le Pen, elle, candidate dans la circonscription voisine d’Hénin-Beaumont, s’est fait une joie de réclamer une « opération mains propres », dénonçant au bazooka un « système mafieux, d’argent sale, de pots-de-vin, sur le dos d’une population qui souffre ». Jamais la percée du Front national dans les terres minières n’a paru à ce point crédible.  
Image d’illustration, bien sûr…
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20/12/2011

Egypte: après la révolution, la révolution…

Il fallait s’y attendre. Ce n’est pas la prise du pouvoir par les islamistes qui allait arranger les choses. Faut pas rêver…

FDF

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Les affrontements très violents se poursuivent au Caire

En Egypte, une personne a été tuée lundi matin dans le centre du Caire. Les forces de l’ordre ont, elles, barré avec un mur en béton la rue où s’étaient concentrés la veille les affrontements avec les manifestants anti-armée.

«Le nombre de tués depuis le début des heurts est monté à 11, dont un ce jour», a affirmé Adel Adaoui, adjoint du ministre de la Santé, cité par l’agence officielle Mena, faisant état de 201 blessés pour la journée de dimanche. Le dernier bilan officiel, dimanche soir, s’élevait à 10 tués et près de 500 blessés en trois jours.

Des heurts ont à nouveau eu lieu lundi à l’aube lorsque les forces de sécurité ont tenté d’évacuer les manifestants de la place Tahrir, haut lieu de la contestation, mais le calme était revenu dans la matinée. Des manifestants ont montré une chemise blanche ensanglantée, la présentant comme celle du manifestant tué lundi.

Sur la place Tahrir, quelques dizaines de personnes observaient toujours un sit-in. Elles brandissaient des banderoles hostiles au pouvoir militaire et des photos qui ont indigné les protestataires d’une manifestante voilée, dont les soldats avaient découvert le soutien-gorge et le ventre en la frappant et en la traînant sur la chaussée.

Un mur de béton a été dressé dans la rue où s’étaient déroulés à coups de pierres et autres projectiles les heurts de dimanche, une voie perpendiculaire à la grande avenue conduisant de la place Tahrir au siège du gouvernement, selon la même source.

Ban ki-Moon et Clinton

L’avenue est barrée depuis samedi par un mur en béton afin d’empêcher les manifestants d’approcher du siège du gouvernement, où la confrontation avait débuté vendredi matin. Plus de 180 personnes ont été arrêtées par les forces armées dont des femmes et des mineurs, pour implication présumée dans les heurts et pour incendie de bâtiments, selon le Parquet.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a accusé les forces de sécurité égyptiennes d’usage «excessif» de la violence à l’encontre des manifestants. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a appelé dimanche les Egyptiens à s’abstenir de toute violence et demandé «instamment aux forces de sécurité égyptiennes de respecter et de protéger les droits universels de tous les Egyptiens, y compris les droits d’expression et de réunion».

Ces violences sont les plus graves depuis des affrontements similaires qui avaient fait au moins 42 morts, principalement au Caire, quelques jours avant le début le 28 novembre des premières législatives depuis la chute du président Hosni Moubarak en février.

Source: http://www.tdg.ch/

03/09/2011

Les vaillants combattants d’Afwique…

Pensez au fameux film « La planète des singes ». On sait maintenant qui leur a appris à prendre le pouvoir… Mettez en mode « plein écran »; ça vaut son pesant de cacahuètes, c’est le cas de le dire. Surtout l’image de fin. Vision futuriste ?

Pendant qu’on peut encore en rire…

FDF

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25/07/2011

Libye: l’ambiguïté de L’Elysée…

Le temps des copains…

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A ne plus rien y comprendre…. D’un coté, la France arme les rebelles libyens; d’un autre, elle cherche à aider Kadhafi à se sortir le l’impasse dans laquelle on l’a mis… J’aimerais que l’on m’explique. Parce que là, j’ai l’impression que Paris aimerait qu’il reprenne un semblant de pouvoir, Le Guide…

FDF

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La France cherche une porte de sortie à Kadhafi en Libye.

Je t’aime; moi non plus…

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La rébellion fait mine d’accepter que le dictateur puisse, selon la proposition de Paris, rester dans son pays s’il quitte le pouvoir. 

«L’ambiguïté constructive». Cette notion, qui a sa définition dans le monde de la finance et celui des relations internationales, est aujourd’hui à l’œuvre en Libye. Il s’agit, si l’on ose une explication succincte, d’atteindre un objectif en brouillant les pistes. Drapée dans de tels atours conceptuels, la diplomatie française ainsi avance, pariant tour à tour sur la force des rebelles, la défection de l’entourage de Mouammar Kadhafi, la mort ou la retraite du dictateur.

Depuis cinq mois, l’objectif demeure : il s’agit de débarrasser la Libye de son Guide. Mais comme aucune opération militaire de l’Otan ou des rebelles n’est parvenue à imposer une solution sur le terrain, la France multiplie les propositions pour tenter de convaincre Kadhafi d’abandonner le pouvoir.

Après avoir longtemps repoussé cette idée, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, vient de déclarer sur LCI : «L’une des hypothèses envisagées, c’est qu’il (Kadhafi) séjourne en Libye à une condition : qu’il se mette à l’écart de la vie politique libyenne.» Le Guide, croit-on comprendre, irait séjourner loin de Tripoli, pourquoi pas sous une tente dans le désert. Non, comme l’avait d’abord proposé le ministre de la Défense, Gérard Longuet, «dans une autre pièce de son palais, avec un autre titre ». Et pas à l’étranger, puisqu’il est sous un mandat de la justice internationale.

«Jamais je ne quitterai la terre de mes ancêtres », répète de son côté le dictateur. Il a en outre expliqué qu’on ne pouvait le comparer à un autre chef d’État, car, selon la folle rhétorique de son livre vert, il est un Libyen parmi les Libyens qui ne fait qu’exprimer le pouvoir et l’amour de son peuple. Les diplomates occidentaux ont du mal à comprendre. Mais après 42 ans de dictature, les combattants libyens savent, eux, qu’ils gagneront ou mourront, et qu’il en sera de même pour Kadhafi. «Le plus important, vient certes d’affirmer pour la première fois le représentant de la rébellion, Mahmoud Jibril, est que Kadhafi quitte le pouvoir. Mais, a-t-il ajouté pour sortir de l’ambiguïté constructive, «ceux qui décideront finalement, ce sera le peuple libyen ». Ce peuple désormais armé, qui rêve de vengeance.

Source: http://www.lefigaro.fr/

20/04/2011

Petit rappel au sujet des « artistes »…

Et voilà pourquoi les « sous-merdes » rappeurs continuent à cracher impunément sur la France… Ce sont des artistes… J’ai envie de vomir, soudainement…

Merci à celui qui m’a fait parvenir ces infos.

FDF

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Pourquoi les « autorités » ne réagissent-elles pas face aux insultes contre la France proférées par certains rappeurs, dont les « oeuvres » sont en vente partout?
Voici la réponse du ministre  « (ir)responsable » de l’époque (M.A.M.)  que révèle la pièce jointe: ignominie
« Il s’agit d’oeuvres de fiction se réclamant d’un caractère artistique »!
La preuve officielle ici:
Donc, laissons faire ces « artistes »…

24/02/2011

Succession de Kadhafi : le combat des frères ennemis.

Dignes fils de leur père, les fils Kadhafi abordent une guerre fratricide. Pour le pouvoir, le despotisme, le fanatisme… Les chiens ne font pas des chats…

FDF

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Plusieurs clans s’affrontent autour de Muatassim et Seif al-Islam Kadhafi, deux des fils du Guide libyen.

En apparaissant dimanche à la télévision pour menacer les Libyens d’un «bain de sang», Seif al-Islam, le premier fils du deuxième mariage de Mouammar Kadhafi, a sans doute officialisé son statut de dauphin. Et marqué un point contre son frère Muatassim. Jusqu’ici, les deux hommes apparaissaient alternativement comme des successeurs possibles. Fidèle à sa méthode, le Guide de la révolution favorisait tantôt l’un, tantôt l’autre, sans jamais se décider. À tel point que les États-Unis, parrains sourcilleux du retour de la Libye sur la scène internationale, ne savaient pas sur qui parier. Tous deux furent donc invités et reçus comme des princes héritiers, Seif par George W. Bush à la Maison-Blanche, Muatassim au département d’État, sous Obama, par Hillary Clinton. 

Seif al-Islam et son allure de trader branché, costume sombre et crâne rasé, fit meilleure impression dans les salons que Muatassim, cheveux dans le cou et costume marron scintillant. Chacun représentait un visage opposé du régime. Muatassim, directeur du Conseil de sécurité national, est l’homme des «services» et de la répression. Il est proche des deux caciques du système sécuritaire libyen : Abdallah al-Senoussi, beau-frère du colonel Kadhafi, chef des services de renseignements, condamné à la prison à vie par contumace par un tribunal français en 1998 dans le cadre de l’attentat contre un DC-10 d’UTA (1989), et Moussa Koussa, prédécesseur du premier, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères.

Modernisation politique

Seif représente pour sa part l’aspect moderne et avenant de la Libye. À la tête de la Fondation Kadhafi, il a mené les négociations les plus délicates pour sortir des crises créées par son propre père, de l’indemnisation des victimes du Boeing de Lockerbie (1988) et du DC-10 d’UTA (1989) à la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien emprisonnés et torturés à Tripoli. Il a aussi contribué à faire libérer nombre de prisonniers politiques, en particulier des Frères musulmans.

Seif al-Islam s’était aussi fait l’avocat d’une modernisation politique de la Libye, embauchant une équipe de juristes étrangers pour rédiger un projet de Constitution. Côté personnel, ses relations avec les jeunes technocrates libyens et ses fréquentations de «people» mondialisés en font un personnage à part, loin du socialisme du «Livre vert». Ses meilleurs amis et partenaires d’affaires, des hommes de sa génération, s’appellent Nathaniel de Rothschild ou le prince Harry, petit-fils de la reine d’Angleterre. Quand le Guide le mettait à l’écart, ce n’était pas pour les mêmes raisons que son frère. Muatassim fut un temps exilé pour avoir assiégé, dans les années 1970, la caserne de Bab Azizia, résidence tripolitaine de son père, à la tête d’une section de chars. On ne sut jamais quelle part l’alcool avait joué dans l’affaire.

Seif al-Islam, pour sa part, a souvent été rembarré pour avoir mis les pieds dans le plat. Comme lorsqu’il déclara que la libération pour raison de santé, l’année dernière, du haut responsable libyen emprisonné à vie en Écosse pour l’attentat de Lockerbie, avait été conclue sur fond de marché pétrolier avec la Grande-Bretagne. Seif s’est également fait taper sur les doigts pour avoir voulu se doter d’un système de communication personnel. Sa station de télévision fut fermée à la demande des comités révolutionnaires, la milice politique. Tout cela sur l’ordre du colonel Kadhafi.

Mais, dimanche soir, dans un discours haletant prononcé sans notes à la télévision libyenne, Seif al-Islam a endossé le rôle du «méchant», signifiant aux révoltés que la Libye n’était «ni la Tunisie ni l’Égypte». Seif al-Islam se posait ainsi en véritable numéro 2 du régime et liait son sort à celui de son père, pour le meilleur et pour le pire.

Muatassim n’était en vue nulle part. Mais le clan des sécuritaires devrait jouer un rôle important dans les jours à venir.

Source: http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/22/01003-20110222ARTFIG00779-le-combat-des-freres-ennemis.php

22/02/2011

Dans l’ordre ???

Faites vos jeux, rien ne va plus !!!

FDF

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Liste non exhaustive… Et tout ça sans élections…

16/02/2011

Emeutes au Moyen Orient. La pandémie gagne du terrain…

Ce sont les islamistes radicaux qui doivent se frotter les mains. Leurs plans marchent à merveille… Les médias nomment ce phénomène des « contestations ». « Révolution » serait le mot le plus approprié.

FDF

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Des manifestants anti-gouvernementaux brandissent leurs chaussures en signe de protestation, le 15 février 2011 à Manama, Bahreïn.
Des manifestants anti-gouvernementaux brandissent leurs chaussures en signe de protestation, le 15 février 2011 à Manama, Bahreïn. Crédits photo : ADAM JAN/AFP
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Bahreïn, Iran, Yémen et désormais Libye : les manifestations se multiplient dans le monde arabo-musulman cette semaine.

La démission d’Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par la rue en Égypte vendredi, a relancé les espoirs de changement dans plusieurs pays du monde arabe, théâtre d’importants mouvements de contestation en ce début de semaine.

Dernière nation touchée en date, la Libye du du colonel Kadhafi.Des émeutes, qui ont fait 14 blessés, ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi à Benghazi. Plusieurs centaines de personnes ont affronté des policiers renforcés par des partisans pro-gouvernementaux, après l’arrestation d’un militant des droits de l’homme . Cet avocat défendait la cause des manifestants, pour beaucoup des proches des prisonniers tués en 1996 dans une fusillade dans la prison d’Abou Slim à Tripoli. Les slogans «Benghazi réveille toi c’est le jour que tu attendais», le sang des martyrs n’est pas versé en vain», ou encore «le peuple veut faire tomber la corruption» ont fusé. Ces heurts interviennent à la veille de la «journée de colère» libyenne prévue jeudi, et relayée sur Facebook.

A Bahreïn, deux personnes sont mortes depuis lundi lors de la dispersion de manifestations antigouvernementales. Plus de deux mille personnes ont pris part mercredi aux obsèques de l’une des victimes, scandant pour certains «le peuple veut la chute du régime». Dans la capitale de Manama, des centaines de manifestants ont passé la nuit dans des dizaines de tentes érigées sur la place de la Perle, rebaptisée par les manifestants «Place Tahrir» (Libération), à l’instar de celle du Caire , épicentre du soulèvement contre Hosni Moubarak.

A la suite de ces deux décès, le ministre bahreïni de l’Intérieur s’est excusé et a annoncé l’arrestation des responsables présumés de leur mort au sein des forces de sécurité. Mardi après-midi, le roi avait également fait profil bas pour tenter de calmer les esprits. Dans un discours au ton conciliant, le monarque de ce petit royaume du Golfe gouverné par une dynastie sunnite, alors que 70% de la population est chiite a promis la création d’une commission d’enquête. «Les réformes se poursuivent à Bahreïn et ne s’arrêteront pas», a-t-il martelé.

Forte répression en Iran…

Suite et source: http://tinyurl.com/5t9mx7g

07/02/2011

Egypte: les Frères Musulmans ont déjà « repris la main »…

J’en parlais dans mon précédent billet. La peste verte arrive, sournoisement…

FDF

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Les Frères musulmans montent au front !

D’abord pris de court par le soulèvement, ils se montrent aux avant-postes. Et se voient demain incontournables.

Un jean de bonne facture, des tennis et un polo à rayures. La barbe frise les trois ou quatre jours, et l’after-shave est puissant. Saad Khirat el-Shatr pourrait être un jeune homme de 21 ans comme bien d’autres, si ce n’est son patronyme et son appartenance sociale qui font de lui un être un peu à part, dans le contexte égyptien. Saad Khirat est fils et petit-fils de Frère musulman.

Les fameux Frères musulmans (AlIkhwan, en version originale), la bête noire du régime d’Hosni Moubarak, la peur des gouvernants occidentaux. Les revoilà sur le devant de la scène depuis quelques jours. Pas tout à fait depuis le début de la révolution égyptienne. Car le mouvement islamiste est comme les autorités: il n’a rien vu venir. On peut même dire qu’il s’est méfié. Encore une révolte qui ne mènera à rien, ont-ils d’abord pensé ! Et puis que veulent ces jeunes, ces révolutionnaires de salon qui surfent jour et nuit sur la Toile ? Ils appellent à la révolution, mais laquelle? Absents les premiers jours, les Frères musulmans ont commencé à se montrer ostensiblement au bout du cinquième. Aujourd’hui, ils ont repris la main.

En faisant ce qu’ils savent le mieux faire: aider et pourvoir aux besoins. En nourriture, en eau, en soins, en prières, en forces et en hommes. Les Frères sont des marathoniens, les coureurs de fond que l’on cantonne aux sales besognes: occuper la place Tahrir – épicentre cairote de la contestation–, coûte que coûte, jour et nuit, se placer en première ligne dans les combats. Et s’allier sans broncher aux protestataires de tout poil qui n’ont qu’un objectif : se débarrasser d’Hosni Moubarak. La discussion sur le partage du pouvoir sera pour plus tard.

Chez Ahmad Seif el-Islam al-Banna, le mobilier et la tapisserie sont d’époque. Bloqués sur les années 1970. On imagine aisément que les fenêtres et les volets ne sont jamais ouverts. L’homme qui s’avance, handicapé par une encombrante surcharge pondérale, est le fils du fondateur des Frères musulmans. Son père, Hassan al-Banna, a créé la confrérie en 1928. Très vite, les Frères de l’époque, avec leur tenue caractéristique, gandoura et barbichette, occupent tout l’espace social. Mais ils veulent aussi se mêler de politique. Mauvaise idée. Ils sont interdits en 1957 par Nasser. Sous Anouar el-Sadate, les Frères connaissent un répit, mais une branche dissidente assassine le président égyptien, en 1981. La répression est alors totale, même si le mouvement lui-même avait officiellement annoncé dès 1978 renoncer à toute violence. Hosni Moubarak leur accordera en 1984 une reconnaissance religieuse. Exclusivement.

« Pas question de faire un coup d’Etat »

A 78 ans, Ahmad Seif el-Islam alBanna, « Frère musulman dans la chair et dans le sang«  et membre du bureau de l’organisation, martèle que les Frères ne veulent pas gouverner mais participer. « Il n’est pas question de faire un coup d’Etat. Il n’y aura pas de président issu des Frères à la tête du pays. Mais nous tenons à participer au processus politique qui est en train de se mettre en place. » Les mots se font doux à ceux qui veulent bien entendre: démocratie, référendum, respect de la volonté du peuple. « Notre objectif a toujours été de convaincre par le dialogue et non par la force. Le problème aujourd’hui n’est pas l’idéologie ou la religion, mais l’économie et la corruption. » Première force d’opposition du pays, les Frères n’ont pourtant jamais su transformer leur islam social en islam politique.

Retour sur Saad Khirat el-Shatr. Lui pourrait représenter le nouveau Frère musulman, loin de l’image d’Epinal que l’on se fait en général des « Frérots ». Fini la gandoura, les pieds crasseux, les ongles noirs, la barbe touffue ou maigrichonne. La mue de la nouvelle génération s’est opérée à partir de 2005. A cette époque, la protestation gronde dans les rangs. Les jeunes bousculent les vieux. Le temps de l’action est venu. La jeune garde s’empare du politique et joue sur cette ambiguïté d’un mouvement toléré sans être légal. Résultat, les Frères disposent aujourd’hui –officieusement– de 88 députés. On dit qu’ils représenteraient un tiers de l’électorat, soit la première force d’opposition en Egypte. Les nouveaux cadres sont tous éduqués, issus de grandes écoles et bilingues. Comme Saad, qui sait déjà qu’il demandera à aller étudier aux Etats-Unis. Mais avec un tel patronyme – il est le fils de l’un des leaders actuels, Khairt el-Shatr–, comment peut-il imaginer cela? Grand sourire de Saad : « Les Américains nous accueillent à bras ouverts, ils veulent nous “étudier” et sont persuadés qu’ils vont nous retourner! « 

Les retourner! Mais comment? Les filles aussi ont pris en marche le train de la modernité. Comme Arwaya, la star des blogueuses chez les « Muslim Sisters« …

Suite et source: http://tinyurl.com/6b44735

30/01/2011

« L’Empire tout entier se laissait insidieusement pénétrer par des éléments inassimilables ».

Toute ressemblance, etc, etc…

FDF

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Décadence de l’Empire romain (Encycl. Hachette, 1951) (suite)

« L’Empire romain donnait aussi aux barbares ses terres à cultiver, tant était grave la pénurie de main-d’oeuvre. C’est ainsi que des immigrants venus d’outre-Rhin furent installés à travers toute la Gaule. L’Empire tout entier se laissait insidieusement pénétrer par des éléments inassimilables et se désagrégeait un peu plus chaque jour. » (p. 62) «La monarchie se faisait de plus en plus absolue et empruntait maint caractère à la Perse, dont on enviait la renaissance. Un cérémonial compliqué, un luxe scandaleux étaient de mise à la cour impériale, où fonctionnaires, eunuques, femmes, intriguaient et se bousculaient à qui mieux mieux. Le Sénat n’était plus que le témoin attardé d’un glorieux passé. Toute la charge du gouvernement et de l’administration incombait à une bureaucratie monstrueuse, qui étendait ses tentacules dans tous les domaines. Des prescriptions minutieuses clouaient chacun, de l’agriculteur au magistrat municipal, à la place qu’il occupait. » (p. 60-61)

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22/09/2010

La dérive totalitaire du social-étatisme.

22 septembre 2010


« Il n’est pas inintéressant d’observer comment la classe politico-médiatique au pouvoir depuis la fin des années 60, cette élite issue de la technostructure et aujourd’hui à la tête du social-étatisme (au nom de l’Etat-Providence bien sûr) il n’est pas quelconque d’observer comment cette nouvelle oligarchie tente de masquer dans tous les pays développés la réalité toxique de son échec patent en matière civilisationnelle — culturelle et économique.

De quelle manière ? En cataloguant, en étiquetant, en prétendant évacuer toute critique à son encontre dans les catégories maudites de l’histoire récente.

Ainsi, indiquer, ou rappeler quelques lois morphologiques classiques telles que tout groupe, lorsqu’il est reconnu en tant que tel, tend à entrer en extension avec ses propres caractéristiques, c’est-à-dire sans avoir besoin de s’intégrer ou de faire des compromis, énoncer et critiquer cette loi étudiée pourtant par Hobbes (après Machiavel et avant Marx) serait « raciste ».

Ce qui n’a aucun sens,  sinon d’occulter le débat sur l’immigration,  en particulier d’origine africaine et musulmane,  puisque précisément dans cette immigration il existe des forces centrifuges qui s’opposent à toute forme de brassage, exigé pourtant par la nomenklatura social-étatiste mais ce aux dépens exclusif des populations autochtones.

En outre un tel multiculturalisme, de fait, avec sa multipolarité des valeurs, n’est pas analysé par l’intelligentsia du social-étatisme (anciens marxistes et libertaires recyclés dans le mondialisme idéaliste, par exemple un Serge July ou un Daniel Cohn Bendit) comme étant à l’opposé de l’universalisation des droits humains (ou nature humaine) mais seulement comme une diversité de variétés, tolérantes les unes par rapport aux autres (ou l’idéologie du care) telle qu’elle a été conceptualisée par le différentialisme post-marxiste et sartrien (par exemple chez Foucault puis chez Deleuze que j’ai étudié dans de nombreux travaux).

Or, cette diversité, et surtout sa tolérance,  ne sont qu’apparentes, du moins si l’on ne réduit pas la culture à du folklore ; c’est-à-dire si on la saisit comme une manière d’être au monde qui désire persévérer dans sa consistance : ce qui implique de retomber sur la loi de l’extension naturelle vue plus haut, avec toutes ses conséquences déstructurantes pour les populations déjà en place. Que celles-ci réagissent ne signifient pas qu’elles soient réactionnaires mais seulement qu’elles ne sont pas encore mortes.

Certes, il est réducteur d’opposer universalité et diversité puisque l’on peut fort bien déployer plusieurs formes et manières singulières d’être au monde sans pour autant nier la racine commune de leur développement basé sur des lois objectives nécessaires comme la liberté et la démocratie républicaine et point seulement conventionnelles comme la forme particulière que celles-ci peuvent prendre selon les histoires spécifiques des nations et des peuples.

Nous ne sommes plus dans le cadre de l’universalisme ratiocinant du positivisme scientiste où la forme même de la culture ne pouvait qu’être anglaise, allemande (mais de moins en moins française après la chute de Napoléon 1er)

Il n’en reste pas moins que, d’une part, cette culture a fait émerger, aux côtés des lois universelles de la matière et de la vie,  des lois universelles qui permettent de mieux policer les sociétés humaines : à savoir les lois du droit naturel considérant la liberté de conscience et son appropriation multiforme comme son socle qui permet de construire une République d’essence démocratico-méritocratique –ou le régime mixte si cher à Aristote).

D’autre part, la culture occidentale a souligné les effets pervers de la réalisation de l’action (observés dans la loi d’extension vue plus haut)  lorsque son apport de puissance aiguise de plus en plus la volonté à se vouloir elle-même ; tel ce nihilisme dénoncé par Nietzsche et contre lequel le judéo-christianisme avait cependant déjà averti lorsqu’il fut confronté aux empires d’antan ; ce qui impliquait qu’il y opposât l’affinement de la puissance plutôt que son seul accroissement qui concerne tous les humains, du moins lorsque les circonstances le permettent ou y obligent (comme le passage de la bande à la tribu puis de celle-ci à la chefferie et au royaume, voir sur ce point les travaux de Baechler).

Rappeler ces diverses vérités ou lois comme le font encore certains (de moins en moins il est vrai) n’est pas de droite ou de gauche c’est une réalité de physique sociale (statique, dynamique, pneumatique)aussi exacte que 2+2=4.

Ses conséquences négatives (au sens hégélien de fission/fusion) peuvent ne pas être quelconques puisqu’elles fragilisent la morphologie d’un vivre-ensemble donné, tel qu’il est, jusqu’à l’implosion. Or, il n’est pas sûr que le mouvement en tant que tel, et surtout pour lui-même, soit bénéfique pour la cohésion de la polis; sauf à souscrire à une vision étriquée de la dialectique, soit le bougisme, qui est un avatar du positivisme scientiste aujourd’hui au pouvoir sous la forme du social-étatisme, l’Etat étant considéré comme la Science en acte comme le pensait Hegel, Marx n’ayant qu’accentué cette analyse.

Et cette prétention totalisante (dénoncé par les tea parties par exemple, ce qui indique déjà que les réduire à n’être qu’une tendance extrême rate le phénomène) va d’ailleurs aujourd’hui jusqu’à considérer non seulement la destruction de la modernité comme progressiste, mais aussi la dissolution de l’art, de la famille, de la sexualité, et ce en tant que tel.

Autrement dit, non pas en tant que l’art la famille et la sexualité ne devrait pas évoluer, mais en tant qu’ils devraient (sollten) être détruits en tant quel tels ; ce que fait l’art contemporain, et aussi les philosophies du care et du queer ; là où il n’est même plus question d’admettre qu’aux côtés du figuratif, de la monogamie, de l’hétérosexualité, il existerait d’autres sortes de configuration (la « diversité »), mais de considérer et surtout d’imposer que le figuratif,  la monogamie l’hétérosexualité seraient par essence réactionnaires ;  ce qui ne veut même  pas dire que l’abstrait,  la polygamie, l’homosexualité,  seraient promus en opposé, mais qu’eux aussi seraient détruits  pour faire place à de l’hybride, du composite, de l’indéterminé, à l’indéfini qui prend forme selon le caprice du moment; ce qui est le prélude en réalité à une société hyper-techniciste du cyber-humain posé comme horizon unique non seulement possible mais obligé, et ce dans le cadre d’un retour aux empires d’antan, où la vie et la mort n’étaient qu’une question de pouce élevé au ciel ou abaissé vers la terre.

Il n’est alors pas étonnant, devant un tel totalitarisme qui, en même temps synthétise l’hypermodernisme et le retour forcené aux perceptions qui identifiaient la vie humaine à rien (nihil) en dehors du regard qui le façonne, il n’est pas étonnant que de plus en plus de courants d’opinions, effrayés par de tels Diktats, puissent se réfugier dans des revivalsétranger au corps propre, au sens d’une présence qui ne partage plus rien sinon un espace géopolitique dans ce cas ouvert à nouveau à la conquête (et l’on retombe à nouveau dans la loi d’extension ou principes hobbesiens et machiavéliens du politique). d’autorité religieuse ou dans le désir de se séparer de ce qui semble être désormais

Il ne sert alors à rien de traiter de populiste, d’extrémiste, d’ultra-droite ceux qui appellent un chat un chat, au plus profond d’un vécu qui ne comprend pas pourquoi toutes les traditions devraient être acceptées, telles que, sauf la sienne.

Pourtant, il semble bel et bien que l’élite post-moderne au pouvoir, ivre de puissance pharaonique technicienne jet-setisée et aseptisée, nie les racines profondes du malaise actuel et donc décide d’allumer des contre-feux, de faire peur en agitant des mots maudits qu’elle envoie en guise de bombes mentales et symboliques pour faire taire les timides, pour culpabiliser, pour calfeutrer en réalité son propre jeu visant à faire éclater les acquis démocratiques, laïcs, républicains, libéraux, du vivre-ensemble, de la société civile née en effet en « occident » mais qui aujourd’hui se répand comme l’électricité.

Et cette volonté de destruction a en vue de transformer les morphologies humaines comme la nation en terreau indifférencié (mais « protégé »par les stations-service du care), de faire non seulement de la chirurgie esthétique en imposant des écrevisses en plastique  (ou des bimbos,  ou du personnel politique et médiatique en 3D) mais de l’agri-culture humaine fabriquant enfin cet homme nouveau tant rêvé par les totalitaires précédents (léninisme et nazisme) afin d’asseoir la domination d’un hyper-Etat à dimension européenne et mondiale cherchant uniquement à construire un supposé Bien pour tous (le care) : non pas celui de la société ouverte,  mais celui de la société réduite à n’être qu’un hall de gare, même si personne n’en veut, mais ne le dira pas de peur, du moins dans les rouages institutionnels officiels, de se faire marginaliser.

Ce social(care)-étatisme (doublé d’un scientisme ayant intégré l’écologisme désormais) n’est donc pas du tout l’idéal de gouvernance mondiale qui aiderait non seulement à l’émancipation mais aussi l’affinement du plus grand nombre.

Non, il vise plutôt à imposer de plus en plus sa vision du monde,  cataloguant comme réactionnaires, racistes, etc. celles et ceux qui déjà ne partagent pas son projet de civilisation.

Mais imposer de la sorte est une pratique totalitaire… qui,  évidemment, se drape de telle manière de « progressisme » qu’elle en vient même à considérer toute critique contre sa façon de faire de l’art, de faire l’amour, comme relevant de la pensée réactionnaire et/ou d’extrême droite, etc.

Ainsi, même une critique contre la présence de mangas interlopes au Palais de Versailles est cataloguée telle. Or, quand bien même il serait possible de trouver des « réactionnaires » parmi les critiques, s’ensuit-il que tous ces derniers le soient ? Oui,  pour la nouvelle oligarchie qui enserre de plus en plus le monde de ses certitudes assénées jusqu’à ce que l’on se résigne à admettre, en définitive, que 2+2=5.

Il est donc incroyable d’observer cette élite politico-médiatique qui a échoué sur tous les tableaux (hormis la technique, qu’elle méprise) donner le la parce qu’elle a réussi à se maintenir au faite du pouvoir grâce aux circonstances historiques opportunes (1945 et 1968).

Il ne faut cependant pas la confondre avec l’élite praticienne qui façonne les strates supérieures et moyennes supérieures et subit aujourd’hui de plein fouet les contorsions de cette caste auto-proclamée qui a réussi grâce aux techniques de la communication et de la centralisation étatiste à se hisser à un niveau décisionnel tel qu’elle est devenue désormais le principal obstacle aux réelles réformes qui permettraient en effet de rendre le pays au peuple, celui-ci étant bien entendu,  s’il ne vote pas bien,  taxé d’ultra-droite   par ce qui est désormais une caste qui ne veut pas perdre son pouvoir de jouissance et de nuisance.

Il est par exemple aisé de se servir des maladresses de tel ou telle porte-parole du peuple réel pour traiter d’impie tout ce qu’il ou elle dit de véridique. D’ailleurs, il ne faut pas s’étonner que le peuple persiste et signe dans son soutien : est-ce là le populisme ? Pas sûr, même si parfois le peuple se trompe aussi, surtout lorsqu’il est sous la pression de celles et ceux qui le regardent avec tant de condescendance parce qu’ils sont devenus incapables non seulement de penser la complexité de la société techno-urbaine, mais de lui proposer des solutions idoines afin de préserver les traditions qui vaillent et d’innover dans l’émergence de nouvelles traditions capables de ne pas opposer liberté et sécurité, protection sociale et responsabilité.

En vérité, tout doit être mis à plat, aucun sujet n’est tabou, il faut empêcher en effet que la culpabilité distillée par l’oligarchie social-étatiste puisse entamer les forces vives qui veulent précisément vivre et non pas survivre là où on leur dit de le faire. »


Par Lucien S.A Oulahbib

19/09/2010

Marine Le Pen : « Mon père a débroussaillé. Moi, je veux le pouvoir » !

Ca a le mérite d’être clair… Moi, je la vois bien en nouvelle Jeanne d’Arc, Marine…

FDF

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Marine Le Pen se voit succéder à son père à la tête du FN, mais pour conquérir le pouvoir…

« Les Roms sont des figurants. Sarkozy les paye 300 euros pour qu’ils quittent la France devant les caméras ! » Marine Le Pen prend plaisir à décrire la séquence, caricaturant le piètre metteur en scène qu’est « le chef de l’État » pour avoir décidé cet été de fermer tous les camps de Roms illégaux installés en France. Assis en rangs d’oignons, les quelque 80 militants du Front national réunis, vendredi soir, dans une salle de quartier, à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, se régalent. « Sarkozy a le verbe haut mais la main molle. C’est juste un monarque qui jouit du pouvoir ! », s’emporte la fille cadette de Jean-Marie Le Pen. Plus elle vocifère, fustigeant tour à tour l’immigration massive, l’islamisation de la France ou de l’Union européenne, plus les militants grognent de plaisir. Appelés pour la première fois à élire leur chef et futur candidat à la présidentielle, ces derniers sont venus soutenir leur candidate, âgée de 42 ans, face à son challenger Bruno Gollnisch, de dix-huit ans son aîné.

À quatre mois du congrès de Tours, lors duquel sera désigné le successeur de Jean-Marie Le Pen, Marine part grande favorite. Adoubée par son père, elle a reçu le soutien de 68 secrétaires départementaux du FN contre 30 pour Bruno Gollnisch. Créditée dans les sondages de 12 % au premier tour de la présidentielle, l’élue du Pas-de-Calais y croit dur comme fer. « Sur le plan des idées, rien ne me différencie de Bruno Gollnisch, admet-elle. Mais j’ai pour moi une bonne visibilité médiatique, une personnalité qui séduit par rapport à l’image décalée qu’on a aujourd’hui du FN », assure la vice-présidente du parti, qui n’omet pas de rappeler ses bons résultats électoraux aux élections régionales. Elle assure sans détours : « Le parti a besoin d’un moteur, d’un général en chef. Pas d’une autorité morale comme veut l’être Gollnisch. »

Gollnisch comme numéro 2

Si Marine Le Pen rêve de prendre les rênes du parti fondé en 1972, elle entend rassembler toutes les tendances, y compris celle de son rival Bruno Gollnisch, afin d’y parvenir. « Bruno Gollnisch sera le vice-président unique du parti, puisqu’il en est une sensibilité importante », promet-elle d’ailleurs aux militants. Accusée par ses détracteurs de vouloir « dédiaboliser » le FN en affadissant le programme du parti, Marine Le Pen veut aussi rassurer en tenant un discours empreint de tradition : « Les valeurs de la République française sont celles de la chrétienté ! L’histoire de France ne commence pas en 1789 mais la France n’est pas non plus morte en 1789 ! »

Qu’on se le dise : Marine Le Pen vise l’Élysée. Elle veut gouverner, et non pas rester éternellement dans l’opposition. Pour la présidentielle, la fille du leader frontiste déroule le scénario d’un « 21 avril à l’envers » – FN contre PS au second tour – suivi d’un « 6 mai à l’envers ».

Boussole

Plus tôt dans l’après-midi, dans son bureau au siège du parti à Nanterre, elle clame son ambition : « Mon père a créé le parti, il a débroussaillé. Moi, mon objectif, c’est d’arriver au pouvoir. » C’est bien ce qui inquiète l’Élysée. « Marine Le Pen… la différence avec son père, c’est qu’elle veut le pouvoir. Et qu’elle est capable de l’exercer à tous les niveaux. La mairie d’Hénin-Beaumont, elle se bat pour l’avoir. Son père n’était qu’un agitateur », décrypte-t-on à l’UMP. Conscient du danger, le gouvernement a déjà amorcé la riposte en entamant un sérieux virage à droite et une politique sécuritaire musclée cet été. Une stratégie qui s’avère payante, puisque selon le sondage Ipsos pour Le Point, 52,4 % des sympathisants FN sont séduits par l’action du chef de l’État au mois de septembre. Soit vingt points de plus que le mois dernier. « Les sondages ? ça va, ça vient. De toute façon, le FN a du vent dans les voiles », commente Marine Le Pen.

Source: http://tinyurl.com/2vxq3lb

Avec une cinquantaine de déplacements prévus en régions jusqu’au congrès de Tours des 15 et 16 janvier, elle se rode en vue de 2012. En même temps, Marine Le Pen prépare un « livre-boussole » pour la présidentielle, car « les Français ont besoin de savoir où on les emmène »….

14/09/2010

Depuis 2007 la France à deux gouvernements: l’un à l’Élysée et l’autre à Matignon…

Un bon billet; très bon, même…

FDF

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14 SEPTEMBRE 2010

VACANCE DU POUVOIR…

Le trait marquant d’un été pluvieux est la vacance du pouvoir, lequel est aux abonnés absents sur fond de désastre permanent. En faisant publiquement l’annonce d’un prochain remaniement ministériel, ce pouvoir a déclenché les plus puissants appétits, d’une part de ceux qui lorgnent les places des futurs ministres partants et d’autre part de ces futures « victimes » qui ne pensent qu’à réserver leurs arrières : ne jamais oublier que le droit à un reclassement fastueux sur fonds publics est une part inestimable de la richesse de ces gens. Le désordre s’installe donc dans les deux gouvernements, puisque depuis 2007 la France à deux gouvernements l’un à l’Élysée et l’autre à Matignon ; il s’étend en cascades dans les effectifs des cabinets, effectifs pléthoriques malgré quelques coups de ciseau.

Quelle peut être l’autorité du malheureux premier ministre quand il voit plusieurs de ses collaborateurs se déclarer officiellement comme « premiers ministrables » ?

LA FARCE DE L’ELECTION DE 2012

S’ajoute l’incroyable farce de la prochaine élection présidentielle en 2012. Les candidats potentiels ont pratiquement tous le même programme, à savoir continuer la ruine de la France sous des formes diverses sans que personne n’abandonne rien du formidable statut des hommes politiques qui leur permet de mener la vie à grandes guides sur le dos des contribuables. Dans ce jeu pervers, la stratégie des divers candidats potentiels est très simple : malgré l’uniformité des programmes, il faut à tout prix se distinguer des autres candidats potentiels en prenant des postures différentes. C’est particulièrement visible au parti socialiste où chacun essaie de se démarquer de ses concurrents en disant ou laissant dire le contraire de ce qu’ils disent et c’est également évident dans le parti de la majorité. Monsieur de Villepin lui-même rentre dans le jeu en affirmant, sans rire, que la politique du président concernant la sécurité est une honte pour la France (!) : or il n’y a pas de politique sécuritaire du président puisque l’insécurité a grandi d’une façon terrifiante depuis 2007 ; il y a seulement des gesticulations verbales et électoralistes.

Cette quasi-absence du gouvernement pourrait finalement réjouir les Français. Les économistes et bien d’autres, en effet, savent que l’activisme bouillon des 38 ministres ou ministrucules ainsi que des élus est largement à l’origine des calamités désastreuses qui frappent les Français.

LA DEFERLANTE DES LOIS

Le déferlement indéfini des lois est comparable aux mines antipersonnel qui éclatent sous les pas du promeneur dans certaines régions du globe. En France, il est impossible d’exercer n’importe quelle activité sans encourir le risque d’être englouti par ce véritable tsunami législatif. La déferlante n’est pas du tout due au hasard ou à la nécessité, mais simplement à la volonté ardente des politiques.

L’esclavagisme par la loi est tellement ancrée dans les esprits que les journalistes n’hésitent pas à parler de « vide juridique » quand une nouvelle activité n’est pas « encadrée ». Il y a au moins 61 codes avec 10 millions de mots En plus des lois, il y a les décrets d’application, les circulaires et les interprétations jurisprudentielles. Le désordre est si total que personne ne sait où se trouve la loi. L’incertitude juridique avec ses innombrables et puissants recours est totale et peut se prolonger sur des années.

Il y a peu le premier ministre lui-même avait inventé un système invraisemblable de notation des ministres. Sur quoi les notait-il ? Sur leur aptitude à fabriquer de nouvelles lois. Ce trait de génie s’est éteint comme la fusée retombante d’un mauvais feu d’artifice.

Malgré cette absence du gouvernement et malheureusement la déferlante des lois continue en sourdine. C’est ainsi que nous avons pour le malheur de l’activité du logement un secrétaire d’État au logement, Monsieur Benoist Apparu. Il réfléchit publiquement à une modification du dispositif Scellier. Rappelons que le logement voit se succéder depuis des années une foule de dispositifs qui, par nature, ne peuvent jamais marcher ; il en était ainsi du dispositif Robien et maintenant nous avons le dispositif Scellier qui va précisément être aménagé. Quand ces gens comprendront-ils qu’il faut libérer le logement et non pas l’asservir à des « dispositifs », annonciateurs épouvantables de galaxies d’usines à gaz administratives ?

LA PRETENDUE REFORME DES RETRAITES

Une autre activité remplit l’espace à savoir la prétendue réforme des retraites. Nous disons bien que c’est une prétendue réforme puisque que la seule réforme valable, à savoir l’introduction de la retraite par répartition est formellement exclue par le pouvoir aux ordres des syndicats qui n’en veulent absolument pas et le font savoir.

Dans cette tragi-comédie ridicule telle que les politiques en raffolent, le gouvernement soutient mordicus son représentant afin de pouvoir clamer le moment venu qu’il aura réformé les retraites ; or, s’il arrive à faire voter le recul de l’âge légal à 62 ans en 2018 (!), cela n’aura qu’un effet minime sur l’écroulement annoncé et progressif des retraites des privés.

Pour les contreparties qu’il cèdera il n’y a pas lieu d’être optimiste. Rappelons-nous la soit-disanr victoire pour les régimes spéciaux. Cette réforme n’avait aucun intérêt : malgré le scandale de ces régimes la réforme ne devait donner aucun somme d’argent au régime général, les maigres ressources éventuellement ramassées devant se perdre dans les méandres du désordre étatique. Le pouvoir a annoncé qu’il avait réformé ces régimes. Or, il a été démontré que les syndicats avaient obtenu des avantages considérables et immédiats contre une simple promesse d’alignement en 2016. A ce titre l’exemple de l’Edf est très parlant.

C’est pour cette raison qu’il faudra que les associations spécialisées détricotent attentivement pour l’information de tous les avantages que les syndicats vont arracher dans les négociations en cours que le pouvoir a la faiblesse de mener sous la pression de la rue.

En attendant tout le monde suppose que le ministre en charge après avoir obtenu une victoire à la Phyrrus fera valoir son droit acquis au reclassement, lequel devra être à la hauteur de la montagne de secrets qu’il est le seul à vraiment bien connaître.

LA DANSE DEVANT LE BUFFET

Tout rentrera alors dans l’ordre. Les multiples acteurs poursuivront jusqu’en 2012 leur danse devant les buffets biens garnis de la « République Fromagère » (R.F.), ceci grâce aux ressources sans limites des inépuisables déficits publics. Le parquet où glissent les danseurs repose sur un vrai château de cartes, car les financiers savent que n’importe quoi peut écrouler le parquet : hausse des taux d’intérêts, dégradation de la note de la France, scandale politco-financier de grandeur insupportable.

Quand et comment le parquet s’écroulera sous le poids des danseurs ? Dieu seul le sait.

Michel de Poncins

http://www.libeco.net


03/08/2010

Insécurité…

De la « saine » lecture…
FDF

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TOCQUEVILLE MAGAZINE

LE FLASH

2 AOUT 2010

INSECURITE

Nous voilà aujourd’hui après les événements de Grenoble et d’ailleurs obligé de parler à nouveau de l’insécurité. Avec la politique du matamore couché, qui semble être la politique du pouvoir depuis longtemps sur tous les sujets et en particulier depuis 2007, nous risquons de devoir souvent en reparler.

Nul ne niera que le premier devoir d’un gouvernement est d’assurer la sécurité des citoyens. Le nouveau pouvoir en 2007 devait s’y attacher particulièrement compte tenu du mandat qu’il avait reçu et de la situation dramatique et ancienne qu’il connaissait fort bien.

La presse s’étonne aujourd’hui de voir des armes de guerre utilisées par les bandes à Grenoble et à Saint Aignan alors que ce n’est pas du tout un fait nouveau car il y a longtemps que la police sait que les armes de guerre sont stockées dans les quartiers. Les bandes sont en fait des armées organisées avec des chefs, une stratégie, des troupes. Il y a plusieurs années, la place de la Bastille avait été détruite par une armée de mille malandrins parfaitement entrainés et dirigés.

LA GUERRE

Le pouvoir fait dire à la presse qu’il « déclare la guerre » à la criminalité. Il n’avoue pas que c’est le contraire : il subit la guerre depuis très longtemps et ceci sans réaction notable, avec plus de 500 villes ou quartiers  ayant gagné leur indépendance au profit de caïds et en conjonction avec l’islam. La capitulation publique est telle que lors des émeutes de Villiers-le-Bel, le gouvernement avait félicité les policiers parce qu’ils ne s’étaient pas défendus !

Pour faire croire qu’il commence à réagir, le pouvoir aujourd’hui change des préfets. Ceux-ci sont généralement des énarques lesquels ne sont guère préparés à gérer des problèmes de sécurité qui doivent plutôt les ennuyer. A la préfecture de la Seine-Saint-Denis, c’est maintenant un policier expérimenté. A Grenoble, préfecture de l’Isère, il en est de même, avec installation spectaculaire du nouveau. Ce n’est pas en soi une mauvaise idée mais honnêtement, cependant, les perspectives n’en sont guère améliorées.

D’abord l’on insiste officiellement sur le mal-être des banlieues comme si c’était la cause de la guerre. Certes il y a dans ces morceaux de territoires en état de sécession de multiples problèmes, dont le chômage endémique n’est pas le moindre ; toutes ces calamités ne sont pas nouvelles : elles sont le résultat des politiques menées par les pouvoirs successifs depuis des décennies et nullement le fait de la crise. Or il se trouve que le quartier de la Villeneuve à Grenoble avait reçu une véritable abondance d’équipements divers, dans la suite des trop nombreuses et inefficaces politiques de la ville dont il devait être une vitrine. Le mal-être est, certes, un terreau favorable pour les armées qui occupent le terrain parfois en se battant entre elles précisément pour des questions de territoires ; ce ne saurait constituer l’essentiel. Personne ne parle officiellement ou sinon à mots couverts des causes véritables à savoir l’immigration sauvage, l’islam, et la drogue.

DES SUPPOSITIONS

Une autre analyse ne pousse guère à l’optimisme.

Faisons la supposition tout à fait gratuite qu’un grand nombre de préfets officiant dans ce que l’on appelle les zones sensibles soit débarqué et remplacé par des super policiers. Il faudrait du temps et une immense consommation de fonds publics, mais pourquoi pas ? Leur objectif serait d’attraper les délinquants ce qu’ils savent peut-être faire et ensuite de les faire juger.

Un obstacle se révèle tout aussitôt : la justice est paralysée soit par la lâcheté de certains magistrats, soit par le gauchisme de leur idéologie et c’est une autre face du désastre français. Un autre obstacle surviendrait aussi ; si l’on imagine que le succès arrive avec de nombreuses condamnations à la prison, que fera-t-on de ces prisonniers ? Qui ignore que les prisons sont scandaleuses et en état permanent de surcharge ? Enfin au bout du parcours et si l’on ne va pas au coeur des problèmes, ce sera une situation « talibanesque » : pour un délinquant attrapé et puni, dix autres renaîtront aussitôt.

On arrive inévitablement à l’idée que nous assistons à de pures postures électoralistes et il faut d’autres moyens pour gagner cette guerre.

CONCLUSION

La situation rappelle étrangement la guerre de 1939 ; les pouvoirs de gauche de l’époque avaient laissé grandir le nazisme alors qu’ils auraient pu l’arrêter plusieurs fois et ils sont ainsi directement co-responsables de la deuxième guerre mondiale avec tous ses massacres. S’apercevant trop tard de la catastrophe, ils ont déclenché une guerre qu’ils n’avaient pas préparée et ensuite ils ne l’ont pas livrée de peur d’énerver l’adversaire : ce fut la drôle de guerre. Bien entendu et par voie de conséquence ils l’ont perdu. Ce morceau d’histoire offre des ressemblances étranges avec la situation d’aujourd’hui.

Cette guerre que l’on nous livre pourrait certes être gagnée. Il faudrait des politiques qui veuillent la gagner et qui imaginent la stratégie nécessaire. Quiconque connaît un peu l’histoire des multiples guerres depuis des siècles observe qu’il y a toujours une stratégie à condition de vouloir gagner, de savoir où se situe l’adversaire et d’avoir beaucoup de talent.

Michel de Poncins

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Source: http://www.libeco.net

et LE PILORI http://www.midiassurancesconseils.com/Lepilorigeneral.htm

(A diffuser largement)