Francaisdefrance's Blog

17/03/2012

Rose mafia, magouilles Mélenchon-Hollande : comment peut-on voter pour de tels imposteurs ?

Bon à savoir avant de glisser le bulletin dans l’urne…

FDF

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Hollande et Mélenchon représenteraient, selon les sondages, 40 % d’intentions de vote au premier tour. Si les journalistes, qu’on dit à 80 % de gauche, parlaient autant de ces scandales que du fameux bal de Vienne de Marine Le Pen, ou du dîner du Fouquet’s de Sarkozy, les Français voteraient-ils vraiment pour de tels imposteurs ?

Joël Locin est bien gentil, mais il ne faudrait tout de même qu’il nous prenne trop pour des imbéciles. Dans l’affaire de la magouille Hollande-Mélenchon, il n’y a pas un tricheur-menteur sans parole, et une innocente victime, il y a deux magouilleurs.

http://www.youtube.com/watch?v=2ffdju0DkYU&feature=player_embedded

Jean-Luc Mélenchon, dans cette transaction, avoue, comme Hollande, se foutre totalement du vote des militants socialistes, et se montre prêt à des accords de chefs de courants qui ressemblent à des partages de territoires de chefs mafieux. Ce qui le dérange, dans cette interview, n’est pas le viol négocié du vote des militants socialistes, c’est que la parole du parrain socialiste n’ait pas été respectée, et qu’il en soit la victime. On comprend mieux comment Martine Aubry a battu Ségolène Royal en 2008 : ses soutiens ont mieux triché que ceux de l’ancienne candidate à la présidentielle !

Quand il était au PS, le candidat de Front de gauche militait à la Gauche socialiste. On aurait pu attendre, de la part de militants qui se battaient pour un vrai socialisme, une autre attitude que celle des barons socialistes, souvent corrompus. Or, que constate-t-on, chez les principaux leaders de ce courant ? Certes, Méluche n’a jamais été confronté à une affaire de gros sous, et c’est à son honneur, mais il se montre prêt à magouiller un vote de militants avec Hollande.

Faut-il parler de Julien Dray et de ses différentes affaires, qui ont souvent impliqué Sos Racisme ? Faut-il parler de Marie-Noëlle Lienemann, qui fut dans l’équipe du maire d’Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville, auteur du livre « Rose mafia », et qui a soutenu cet élu corrompu jusqu’au bout, comme l’ensemble de la gauche ? Faut-il parler d’Harlem Desir, condamné par le justice en 1998 ? Faut-il, même s’il n’a jamais eu d’ennuis judiciaires, oublier Corbière et de son logement social, dans Paris, avec 4000 euros d’indemnités mensuels d’élu, un salaire d’enseignant et une femme avocate ? Ils veulent prendre la Bastille ? Mais ils ne sont plus du côté du peuple depuis bien longtemps, ils sont du côté des possédants !

Ils sont du même moule que ceux qui avaient défrayé la chronique dans les années 1990, lors des affaires Urba, où un système quasi-mafieux, quand Henri Emmanuelli était le trésorier du PS, rackettait toutes les grandes surfaces qui voulaient implanter un magasin dans une commune. Bien évidemment, à l’arrivée, c’était le consommateur qui payait l’ardoise.
Ils sont du même moule que les Guérini, Andrieux, Bernardini et autres élus marseillais qui, selon les dires d’Arnaud Montebourg lui-même, avaient installé un système et des méthodes « dignes du grand banditisme ». Pour eux, seul une chose compte : qu’ils aient les moyens de faire de la politique, et que cela soit le contribuable qui paie les privilèges qu’ils s’octroient.

Dire que sans vergogne, ils ont osé jouer les chevaliers blancs contre Woerth, quand ils protégeaient, en leur sein, des Guérini ou des Dalongeville, et tous leurs obligés ! Dire qu’ils ont osé frétiller, lors de leurs primaires, sur la démocratie retrouvée du peuple français, pour 4,5 % d’électeurs, quand ils bourraient consciencieusement les urnes, lors de leurs élections internes, quelque temps auparavant.

Dire que Hollande mange avec BHL dans des restaurants qui coûtent deux fois plus cher que le Fouquet’s, et qu’ils continuent à se prétendre les représentants des plus pauvres !
Je sais par ailleurs que la droite sarkozyste ne vaut pas plus cher, et qu’ils n’ont pas davantage, pour nombre d’élus, le sens de l’Etat et de l’intérêt général que les voyous socialistes. Mais les Bédier-Dugoin-Woerth-Balkany sont pour la loi du fric et celle du plus fort, ils ne se réclament pas de la justice sociale, et ne prétendent pas donner des leçons de vertu à la terre entière, contrairement aux professeurs de vertu de la rue de Solférino.

Hollande et Mélenchon représenteraient, selon les sondages, 40 % d’intentions de vote au premier tour. Si les journalistes, qu’on dit à 80 % de gauche, parlaient autant de ces scandales que du fameux bal de Vienne de Marine Le Pen, ou du dîner du Fouquet’s de Sarkozy, les Français voteraient-ils vraiment pour de tels imposteurs ?

Paul Le Poulpe

SOURCE : http://ripostelaique.com/

13/06/2011

Pour changer: d’excellents crus à garder en cave…

Ce PPS m’a bien fait marrer…

A la votre!

FDF

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Voir: un_petit_verre_de_vin___votre_sant_

02/01/2011

Cantonales 2011 : l’UMP change la règle du jeu trois mois avant les élections !

C’est sûr: l’UMP change la donne en sa faveur et surtout en défaveur de ceux (FN) qui risquent de le faire tomber de son piédestal… Sarkö battu par Marine Le Pen en 2012, ce n’est plus de la science-fiction… Alors, le roi tronque les cartes. Et pour rester au pouvoir, il est prêt à tout. Mais attention à l’effet boomerang…

FDF

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Communiqué de presse d’Édouard Ferrand, président du groupe Front national au Conseil régional de Bourgogne:

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À l’heure où Nicolas SarkÖzy prétend donner des leçons de démocratie et de respect du scrutin à Monsieur Gbagbo, le gouvernement UMP vient de changer en toute discrétion la règle du jeu trois mois avant les élections cantonales en France.

En effet, au prétexte de la réforme des collectivités territoriales envisagée pour 2014, une modification électorale importante a été faite en catimini le 16 décembre dernier. Le seuil des 10 % des inscrits à atteindre pour accéder au second tour lors des élections cantonales vient de passer à 12,5 % des inscrits.

Ce changement de dernière minute vise à empêcher les candidats du FN d’être présents au second tour notamment dans des triangulaires. Cette modification risque bien de se retourner contre les auteurs de cette grosse magouille électorale. En effet, la fantastique montée du FN dans l’opinion publique et l’écroulement de l’UMP assureront dans de très nombreux cantons de Bourgogne l’élimination des candidats sarkozystes qui laisseront ainsi la place à ceux du FN, en face des candidats de gauche au deuxième tour.

Les élections cantonales de 2011 seront la répétition générale avant l’élection présidentielle de 2012 !

12/12/2010

Marine Le Pen compare la prière du vendredi à une «occupation»: la politique de l’autruche de ses opposants…

Elle est belle notre classe politique… J’en ai honte…


Il fallait s’y attendre. Marine à le malheur de s’appeler Le Pen. Facile et en même temps « petit » de la part de la classe politique française d’attaquer à nouveau le Front National qui ne fait que de dire la vérité par la voix de la fille de son président. C’est là que l’on voit les hyènes se manifester. Ceux-là même qui pratiquent la politique de l’autruche concernant l’islamisation du monde Occidental quand ils n’y contribuent pas (voir la dernière affiche d’Europe Ecologie qui souhaite une  bonne année 1432 aux musulmans de Grigny, ci-dessous):

Dans pas mal de pays occidentaux, le nationalisme et le patriotisme font d’étonnantes percées… Et personne ne se demande pourquoi? En France, on fait semblant de ne pas voir. Il ne faut pas que le peuple sache la vérité. Il ne faut pas que le peuple se rende compte de l’islamisation galopante ni de l’immigration cancérigène. Il ne faut donc que personne ne puisse le montrer au peuple. Cet acharnement dépasse le domaine de la politique. Et contre celle qui ose dire la vérité, on se serre les coudes. Là, plus de clivages politiques entre ceux qui habituellement se déchirent. Et les propos haineux ressurgissent. On entend ainsi les cris des fauves piégés. Qui ont tellement peur, qu’ils racontent en outre n’importe quoi. Bouchez-vous les oreilles. Mais c’est vous qui les avez élus… Je vous laisse lire ci-dessous les propos de la haine émanant de ceux qui devraient prendre des cours de patriotisme… « Ne m’appelez plus jamais France »…

Bon courage, Marine. Nous sommes là pour te soutenir.

FDF

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Propos anti-islam : droite et gauche condamnent Marine Le Pen.

Les propos tenus vendredi par Marine Le Pen ne cessent de susciter des réactions. Devant 250 à 300 adhérents du FN réunies à Lyon, fief de son adversaire Bruno Gollnisch, la fille du fondateur du parti d’extrême-droite a comparé «les prières de rue» de musulmans à «une occupation».  

En savoir plus
Marine Le Pen compare la prière du vendredi à une «occupation»

Ces déclarations, dans la lignée du discours du Front contre l’islam intégriste, provoquent l’indignation.Les réactions au sein de la majorité présidentielle

Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP : «C’est exactement les mêmes techniques que son père, les mêmes amalgames et il faut bien le dire les mêmes propos». «J’ai toujours considéré le Front national comme un danger majeur pour notre famille politique comme pour la France», a poursuivi le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) sur iTélé

Jean-François Lamour, député UMP de Paris : «Le naturel revient au galop et on voit bien que derrière une façade peut-être plus respectable au début il y a réellement un fond de xénophobie qui s’exprime au travers de ce genre de dérapages. »

Luc Chatel, ministre de l’Education nationale : «On a eu trop l’habitude par le passé avec Jean-Marie Le Pen t’entendre ce type de propos qui sont inacceptables». «C’est la démonstration qu’à ceux qui pensaient qu’elle n’était pas exactement la copie conforme de son père elle apporte la démonstration inverse», a-t-il encore déclaré.

Les critiques au sein de l’opposition

Martine Aubry, première secrétaire du PS. «Je voulais dire combien j’ai été choquée par ces paroles touchant les personnes qui prient effectivement à Marseille (…) . Je ne suis pas sûre qu’elle ait compris qu’elle s’adressait aux petits-enfants de ceux qui ont libéré Marseille, en particulier ceux des Algériens qui sont morts pour donner leur vie à notre pays», a-t-elle ajouté.

Harlem Désir, numéro 2 du PS : «On est au delà de toute indignité. On nous avait fait croire à un moment que sous son visage avenant, Marine Le Pen allait permettre un tournant du Front national, qu’elle avait peut-être rompu avec l’extrémisme, le racisme et l’antisémitisme de son père. Il n’en est rien. Cela relève à mon avis des tribunaux et j’espère qu’elle sera fermement condamnée par la justice de la République».

Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste : «Voici le vrai visage de l’extrême droite française, qui n’a changé en rien et Marine Le Pen est aujourd’hui aussi dangereuse que Jean-Marie Le Pen».

Arnaud Montebourg député socialiste : «Je veux répondre à Mme Le Pen en évoquant la mémoire de mon grand-père, un Arabe d’Algérie» qui a combattu l’armée d’occupation nazie «parce qu’il servait et aimait la France», a lancé le candidat aux primaires lors de la convention de son parti. «Cette déclaration est une injure à ceux qui, arabes, africains, musulmans ou non, sont morts pour la France, ceux-la même qui ont libéré le territoire national pendant que votre père, madame le Pen, trouvait des circonstances atténuantes à l’occupation nazie», a lancé le candidat aux primaires devant la Convention Egalité réelle, réunie samedi à Paris.

Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Écologie : «C’est désespérant de médiocrité et, comme d’habitude, très inquiétant», a affirmé la résponsable écologiste, estimant que la fille de Jean-Marie Le Pen n’était «évidemment pas plus light que son père». Marine Le Pen «attise les peurs et les haines» et «utilise des ressorts racistes», «on est dans l’irrationnel haineux et la crainte de l’invasion», a poursuivi Cacile Duflot.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF : «En comparant les prières de rue des musulmans à l’Occupation pendant la Seconde Guerre mondiale, continue le responsable communiste, Marine Le Pen déplace les frontières de l’ignoble. Ses déclarations soulèvent le cœur». Il a réclamé samedi sa condamnation par la justice.

Source: http://www.leparisien.fr

07/12/2010

Immigration: La pompe aspirante n’est plus activée par le besoin des usines et des chantiers, mais par les guichets sociaux…

Excellent billet que je viens de découvrir. A lire jusqu’au bout.

FDF

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Pour une approche scientifique de l’immigration.

101028Michèle Tribalat fait autorité en tant que démographe. Elle exerce ses talents, au sein de l’Institut national d’études démographiques, en qualité de directrice de recherche. Compte tenu de l’importance et de la qualité de ses travaux, on l’entend de temps en temps, mais évidemment trop peu, sur les gros médiats du service public. Citons quand même une intervention substantielle le 25 juillet sur France Culture » (1). À noter aussi un très important entretien publié, ce printemps, par « L’Express » (2). Auteur de plusieurs ouvrages de références, ses éditeurs s’appellent La Découverte, Gallimard, Denoël. Il ne s’agit pas d’un écrivain maudit. (3). Du moins, pas encore.

Elle donnait le 14 octobre une conférence-débat à la Bibliothèque d’Histoire Sociale de Nanterre (4). Le thème partait de son dernier livre « Les yeux grands fermés (5) : l’immigration en France ». Malgré diverses petites misères quotidiennes, pas possible de rater cette séance-là. Disons d’ailleurs que ce type de communication reste irremplaçable. Elles permettent d’aller plus loin avec l’auteur d’un livre, souvent au cœur de ses préoccupations.

La lecture des 50 premières pages provoque certes une impression terrible, presque désespérante. On imagine dès lors un processus implacable, irrémédiable, incontrôlable, létal.

La qualité essentielle d’un tel ouvrage ne découle pas seulement de son sérieux scientifique. Il montre, au bout du compte, que l’utilité industrielle du recours à la main-d’œuvre étrangère égale finalement zéro, ou presque. Pas de nécessité, encore moins de fatalité de côté-là.

Au contraire, la date charnière s’est située au cours de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing (1974-1980). Cette constatation résulte de toutes les études réalisées sur les populations considérées. Le tournant a été entamé du fait du regroupement familial. Ladite voie d’entrée est devenu la cause majeure d’une arrivée d’entrants d’un type nouveau. La pompe aspirante n’est plus activée par le besoin des usines et des chantiers, mais par les guichets sociaux.

On avait pu parfois se demander donc, jusqu’alors, si une sorte de loi de la pesanteur, une manière de contrainte économique, ne s’était emparée de nos sociétés d’abondance. Certains pensent aussi pouvoir établir une comparaison avec la fin de l’empire romain : pas une seconde, cependant, Mme Tribalat ne se risque à suggérer de telles hypothèses. Pas la moindre remarque déplacée non plus.

Et, de leur côté, ceux qui avaient cessé de réfléchir sur la question de l’immigration et de ses conséquences à long terme se réveilleront certainement de leur torpeur.

Ceux qui croient en l’État, ceux qui imaginent fiables les statistiques des organismes publics, tel que l’INSEE, découvriront sans doute à quel point leurs impôts servent à nourrir beaucoup d’incapables et une foule de malfaisants.

De ces divers points de vue, le rédacteur de ces lignes n’a pas ressenti le sentiment d’une entière révélation. Hélas cependant, l’angle de départ en renforce une sorte d’abattement prospectif : que va donc devenir la France, dans tout cela ?

Et puis aux alentours de la page 80, au détour de quelques formulations élégantes de l’auteur, on se reprend, sinon à espérer, du moins à se proposer de participer au débat civique. Si une scientifique de cette qualité, si une revue telle que « Commentaire », à droite, si même [parfois] « Marianne », à gauche, osent donner la parole à des chercheurs indépendants et prendre la plume pour rompre les consignes du silence et du conformisme ambiants, comment ne pas leur faire écho ?

Une indignation perce donc. On ferme volontairement les yeux. Les pouvoirs publics se révèlent, jour après jour, tétanisés par les médias. On les voit assiégés par des intérêts inavouables, rien moins qu’humanitaires. Nos technocratea et nos maîtres se laissent dicter leurs règles de comportement par des ligues de vertu que l’on décore du sigle d’ONG. Ceci veut dire [en théorie] : « organisations non-gouvernementales ». Or, celles qui interviennent dans ce domaine n’existeraient même pas sans les subventions et les soutiens qu’elles rackettent auprès des pouvoirs publics nationaux et des collectivités locales. Et cela semble les dispenser de toute approche objective de la vérité.

Voilà ce qui se passe en France, et, au fond, nous le savons tous.

À l’inverse, Michèle Tribalat fait état de travaux impressionnants réalisés dans d’autres pays occidentaux. Le parlement britannique dispose, avec sa Chambre des lords (6) d’un observatoire de qualité. Une longue enquête, très complète, y a été réalisée en 2008. Elle est commentée dans tout le pays. Cet énorme document, téléchargeable par tout un chacun sur le site des Lords, calcule notamment la contribution de l’immigration à la croissance annuelle du produit intérieur brut. Cela donne approximativement 0,1 % par an, en moyenne, depuis plusieurs décennies. Or, l’Angleterre se trouve en pointe, et depuis quelque 50 ans, du phénomène migratoire en Europe. Aux Pays-Bas, d’autres travaux mettent en lumière une autre question. Celle-ci porte sur les méthodes et sur les préjugés, systématiquement favorables, imposés par le conformisme ambiant. En France, au contraire, on a effectivement confié au Conseil d’analyse économique une recherche analogue. Mais qui a entendu parler de ses conclusions, inscrites dans le rapport de M. Gilles Saint-Paul ? Remis en 2009, il a été « enfoui dans un tiroir » (7). Le grand public n’en a jamais entendu parler. De même, dans les pays nordiques, on dispose de registres prodigieusement instructifs pour les démographes. En France un chercheur de l’Insee utilise-t-il, dans un bureau de Strasbourg, le fichier Saphir de la gendarmerie ? On ne censure pas seulement ses travaux. Ils ne seront publiés en définitive que par la revue « Commentaire », – excellente mais non spécialisée. Bien plus, on fait disparaître la source administrative, devenue politiquement incorrecte.

Il existe manifestement une sorte de consigne tendant à dessaisir les nations européennes de toute faculté de décision restrictive. On tente donc d’y prévenir les mauvaises pensées. Alexandre Zinoviev dans son roman anticipateur « Les hauteurs béantes » voyait dans cette prophylaxie la marque du système soviétique. Or, aujourd’hui, les « machins » internationaux de toutes sortes, l’ONU comme la CNUCED, la CEDH comme l’UNESCO, etc. travaillent à la mise en œuvre effective du cauchemar correspondant. Ils prétendent nous imposer une vision complètement unilatérale. On nous enjoint de croire, sans jamais nous le démontrer, que tout le monde gagnerait, triplement, à ce type de migrations à sens unique et sans entraves : pays vieillissants d’accueil, peuples affamés du tiers-monde, migrants familiaux eux-mêmes. Mais on se refuse à dresser le bilan, en regard, des dommages collatéraux causés aux villes envahies, à leurs municipalités submergées, mais aussi aux nations d’origine, privées de leurs éléments les plus dynamiques, et, enfin, aux déracinés eux-mêmes.

L’objectivité scientifique se trouve donc ainsi bafouée.

Voila le point le plus scandaleux, le péché contre l’esprit, que met en lumière Michèle Tribalat. Les partisans de la gouvernance mondiale n’admettent pas de s’entendre contredire. Ils le seront pourtant, par la force des choses, par l’indestructible musique de la liberté.

JG Malliarakis
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Apostilles

  1. Émission Esprit public par Philippe Meyers. Elle était invitée en compagnie de Max Gallo et Jean-Louis Bourlanges.
  2. avec Laurent Chabrun le 18 mars 2010
  3. citons : « Faire France, Une enquête sur les immigrés et leurs enfants » (La Découverte 1995) ; « De l’immigration à l’assimilation. Enquête sur les populations d’origine étrangère en France » (La Découverte 1996) ; [avec Pierre-André Taguieff], « Face au Front national, Arguments pour une contre-offensive »(La Découverte, 1998) ; « Dreux, voyage au coeur du malaise français » (Syros, 1999) ; [avec Jeanne-Hélène Kaltenbach] « La République et l’Islam, Entre crainte et aveuglement » (Gallimard, 2002).
  4. cf. le site de l’IHS
  5. Éditeur Denoël, 2010
  6. Les enregistrements de ces conférences sont disponibles sur le site de l’Institut d’Histoire sociale
  7. Sur cette vénérable institution, celle des Lords (avec un grand « L » = la chambre haute du parlement britannique) il convient de comprendre qu’elle représente aujourd’hui exactement le contraire de l’image fausse que nous nous faisons des lords (avec un petit « l » = les lords héréditaires)
  8. cf. « L’Express » du 18 mars 2010

Lu sur: http://www.insolent.fr