Francaisdefrance's Blog

28/02/2012

« Ils » estiment être au dessus de NOS lois…

Encore un bel exemple d’intégration réussie et de « chances pour la France ». De « bienfaits de l’immigration », aussi.

FDF

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Ils estiment que les policiers n’ont qu’à dégager, que la loi ne s’applique pas à eux » à tel point que ce sont les agents qui subissent outrages, rébellion et coups s’indigne le procureur Douglas Berthe.

Quatre mois de prison tombent sur le père et quatre mois de sursis sur le second prévenu.

Le conflit familial finit en rixe dans la rue. La scène se déroule vers 18 h 25 le 21 novembre. Des agents sont amenés à intervenir suite au comportement violent d’un homme sur son épouse.

Mais quand les policiers arrivent, ils sont très mal accueillis par le mari qui estime que c’est une affaire strictement privée.
À tel point que ce sont les agents qui subissent outrages, rébellion et coups. Hier, c’est donc le père, Zoubir Elgarni, 40 ans, qui comparaît de même qu’un proche, Nadir, 18 ans.

Le second comparaît bien sûr uniquement pour l’affaire avec les policiers qui a provoqué un attroupement. « Même la soeur de madame a été étranglée ; ils estiment que les policiers n’ont qu’à dégager, que la loi ne s’applique pas à eux » s’indigne le procureur Douglas Berthe. « Je divorce » annonce la victime. Quatre mois de prison tombent sur le père et quatre mois de sursis sur le second prévenu.

Source:  http://www.nordeclair.fr/

Dessin d’illustration

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Merci à JC JC…

15/02/2012

Association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, de fausse monnaie et évasion pour cette « chance pour la France »…

Photo d’illustration

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Et un beau coup de filet pour terminer! Un délinquant de moins en circulation…

FDF

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Djamel Houmani faisait notamment l’objet d’un mandats d’arrêt pour évasion, à l’occasion d’une permission de sortie, à Noël, de la prison de Fleury Mérogis qu’il n’a jamais réintégrée, il a été interpellé mardi matin à 6 heures, dans un hôtel de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), non loin d’Eurodisney,
Il faisait l’objet de deux mandats d’arrêt   ( un cumulard  le Djamel)  il avait été  condamné  à sept ans et demi ans de prison pour association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants et de fausse monnaie.  

(7,5  ans  de prison c est pas spécialement le angelot  le DJAMEL)

JC JC…

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Marne-la-Vallée : arrestation d’un détenu en cavale depuis Noël

Djamel Houmani faisait notamment l’objet d’un mandats d’arrêt pour évasion, à l’occasion d’une permission de sortie, à Noël, de la prison de Fleury Mérogis qu’il n’a jamais réintégrée.  

Djamel Houmani, 25 ans, en cavale depuis fin décembre dernier a été interpellé mardi matin à 6 heures, dans un hôtel de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), non loin d’Seine-Saint-Denis, par la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF). Ce jeune dealer de la Cité des 4000, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), devrait être présenté au parquet de Meaux aujourd’hui.

Il faisait l’objet de deux mandats d’arrêt : l’un pour évasion, à l’occasion d’une permission de sortie, à Noël, de la prison de Fleury Mérogis qu’il n’a jamais réintégrée ; l’autre à la suite de sa condamnation le 25 janvier dernier, par le tribunal de Bobigny, à sept ans et demi ans de prison pour association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants et de fausse monnaie.

SOURCE :  http://www.leparisien.fr

14/01/2012

Si les Français savaient, ils risqueraient de « mal voter »…

Et c’est là qu’est tout le problème. Ca peut se résumer en trois mois que l’on entend fréquemment: « la délinquance baisse« … Rectifions: les CHIFFRES que l’on nous balance montrent que la délinquance baisse; en outre, il s’agit de la délinquance routière.

L’art et la manière de savoir lire entre les lignes…  Françaises, Français: dormez tranquille et « votez bien », surtout.

FDF

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RENDONS UN HOMMAGE APPUYé  A TOUS NOS POLICIERS ET POLICIÈRES  QUI FONT UN TRAVAIL REMARQUABLE, SOUVENT AU PÉRIL DE LEURS VIES,  dans le mépris et l’ignorance voule…

JC JC…

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Le grand malaise des forces de l’ordre

Nos forces de l’ordre grondent dans l’ombre depuis des années mais les événements se succèdent, les décisions sont mal reçues par des femmes et des hommes de bonne volonté,  mal rémunérés et sans pouvoir, face à une société dont l’évolution fait peur.

Problème de réduction d’effectifs, manque d’une réelle considération, manque de moyens, manque de pouvoirs surtout…

Au total, ce sont près de 10 000 postes qui ont été supprimés des effectifs des forces de l’ordre en France au cours du dernier mandat présidentiel.

Fonctionnaires non remplacés, escadrons de gendarmerie dissous, écoles de police fermées, et bientôt, plusieurs Compagnies Républicaines de Sécurité connaitront le même sort.

A l’heure où les « incivilités » se multiplient et alors que chacun voit bien les difficultés que devra affronter le pays dans les années qui viennent, le dispositif de sécurité, lui, n’est pas à la hauteur des enjeux.

Mais l’amertume des hommes et femmes en charge de notre sécurité ne s’arrête pas là. Le recrutement aussi pose problème puisqu’à des gardiens de la paix formés et motivés, on préfère engager des « cadets de la république », et autres « Adjoints De Sécurité », personnels peu qualifiés, véritables « policiers à moindre coût ».

En dehors des soucis d’effectifs et de ressources humaines, les forces de l’ordre sont confrontées à un véritable mal-être au regard de leur emploi.

A quoi peut bien servir une police sans pouvoir ? Trop souvent, nos fonctionnaires ont la désagréable impression d’être passé du statut de « Gardien de la paix » à celui de collecteur d’impôts, tant la pression est grande de faire du chiffre et du timbre-amende auprès des automobilistes encore solvables pour remplir les caisses sempiternellement vides d’un Etat trop dispendieux.

Autre exemple, est-il du ressort des forces de police de faire le pied de grue au bas des immeubles pour simuler un semblant sérénité dans tel ou tel quartier, ne faisant par là que déplacer momentanément la délinquance et ses auteurs trop souvent récidivistes et impunis ?

Lorsqu’il ne s’agit plus que de donner l’apparence de la sécurité, c’est que l’on ne croit plus possible de rétablir durablement l’ordre et que l’on se promet des lendemains difficiles…

Enfin, nos institutions souffrent d’un manque évident de pouvoir et de considération. La peur du gendarme n’existe plus pour une part croissante de la population.

Il suffit pour s’en convaincre de mesurer l’évolution de l’intensité des confrontations dans les zones dites sensibles.  De plus en plus souvent ce sont de véritables embuscades qui sont tendues aux véhicules de police, scènes de guerre civile, événements d’une violence inouïe complètement passés sous silence par des médias aux ordres.

Imaginez que les Français sachent, ils risqueraient de mal voter !

JF Kennedy avait dit un jour pour justifier des crédits attribués au renseignement national des Etats-Unis : « Il est quelque chose qui coûte plus cher que le renseignement, c’est l’ignorance ». Peut-être cet adage s’applique-t-il assez à la situation de notre sureté publique. A force de voir dans ces services une variable d’ajustement budgétaire et un instrument du pouvoir, la facture pourrait s’avérer plus lourde que prévue…

Gérard HARDY

Source: http://www.rpf-site.fr/

02/01/2012

Nuit de la saint Sylvestre: toujours moins de délinquance…

La politique du « moins que »…

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C’est la dernière qui vient de tomber. On nous balance de chiffres des « arrestations »: moins qu’en 2010, qui était moins qu’en 2009, qui était moins qu’en 2008, etc…

Des chiffres bien sûr électoralistes qui ne serviront cette année qu’à faire remonter la cote (bien basse) de Sarkö Ier…

Et dire qu’il a fallu la nuit dernière le déploiement de 60 000 membres des forces de sécurité pour en arriver là. Le gouvernement a fait un très mauvais calcul: tout ce monde pour 251 arrestations, cela fait 0, 004 délinquant arrêté par membre des forces de sécurité. Ca commence à coûter cher, non?

Mais rassurez-vous. Les vrais chiffres, nous les saurons plus tard; ceux des voitures incendiées, par exemple… Ces chiffres, il serait facile de les obtenir: ne serait-ce que par les personnes qui ont vu leur voiture incendiée ou par les sociétés d’assurances qui ont reçu les constats… Mais je pense que des consignes ont été données; au nom de la sécurité nationale…

Mais ça fait plaisir de se sentir de plus en plus en sécurité.

FDF

60 000 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et secouristes avaient été mobilisés dans l’Hexagone.

Les festivités de la nuit de la Saint-Sylvestre ont connu une affluence sensiblement identique à l’année précédente et « se sont déroulées dans le calme, sans incident notoire, sur l’ensemble du territoire national », estime le ministre de l’Intérieur dimanche dans un communiqué. « Seuls huit membres des forces de l’ordre ont été légèrement blessés au cours de la nuit », ajoute le ministre qui précise que « seulement 251 interpellations ont été nécessaires contre 501 en 2011, 405 en 2010 et 288 en 2009 ».

« Les dégâts aux biens immobiliers publics et privés sont restés minimes et la recherche d’affrontement avec les forces de l’ordre a été plus rare que les années précédentes« , poursuit le ministre.

À propos des voitures brûlées, « comme l’année précédente, aucun chiffre ne sera communiqué pour éviter toute surenchère ou compétition entre villes », indique le ministre qui rendra public le bilan annuel des voitures brûlées, courant janvier 2012, lors de la présentation des résultats de la lutte contre la délinquance et de l’activité des services de police et de gendarmerie pour 2011.

60 000 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et secouristes avaient été mobilisés pour permettre à chacun de vivre ce moment festif en toute sécurité. 360 000 personnes se sont rassemblées à Paris, dont 300 000 sur les Champs-Élysées, sans incident majeur.

Source: http://www.lepoint.fr/

17/12/2011

Algérie: eux aussi ont des « jeunes »…

Image d’illustration

En fait, les « jeunes » sont ceux qui ne sont pas (encore) arrivés retrouver les « cousins » en France. Mais ils se forment sur leurs terres pour « agir » ensuite chez nous… Mais la police algérienne a des consignes plus strictes à leur intention. C’est aussi la raison pour laquelle ils viennent se réfugier chez nous. Leurs grands parents immigrés ne nous ont jamais causé de problèmes; eux, les « jeunes », rattrapent le retard… Vous aviez remarqué?

FDF

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MÊME CHEZ EUX  ILS ONT LEUR PROPRES RACAILLES, LEURS PROPRES VOYOUS   vous pourrez voir dans l’article que les méthodes de ces voyous   sont les mêmes que celles qu’ils emploient chez nous.   EN ALGÉRIE ILS SONT CHEZ EUX.
SURTOUT QU’IL Y RESTENT NOUS EN AVONS ASSEZ  dans tous les sens du terme !

JC JC

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ALGER  :   La brigade d’intervention rapide et de répression du banditisme, mise en place par la DGSN, a arrêté plus de 500 jeunes.

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De jeunes délinquants de Sidi M’hamed s’organisent

Affrontements entre policiers et dealers

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La brigade d’intervention rapide et de répression du banditisme, mise en place par la DGSN, a arrêté plus de 500 jeunes.

Des affrontements ont opposé, dans la soirée de mardi, des jeunes de la cité Mahieddine, à Sidi M’hamed, aux policiers. Les jeunes du quartier Chaâba, postés en haut d’un talus surplombant la salle Harcha, ont lancé des cocktails Molotov sur les éléments de la police judiciaire, qui ont été obligés d’arrêter la circulation durant quelques minutes. Selon des indiscrétions, les jeunes dealers de Chaâba avaient été filés par des policiers et, pour les semer, leurs complices du quartier ont pris à partie les policiers. Des jeunes ont été arrêtés, après les échauffourées, dans certains quartiers de Belouizdad. La lutte engagée contre la délinquance dans cette cité populaire et les quartiers alentour n’a guère réussi à stopper la petite criminalité.


En effet, les jeunes n’hésitent plus à attaquer les policiers avec toutes sortes d’objets et à se replier ensuite dans les immeubles. Des incidents sont signalés dans cette partie de la ville, surtout à la sortie du stade. «Des jeunes de la cité Mahieddine déboulent la nuit dans le quartier sans se soucier de personne. Ils arborent des sabres qu’ils confectionnent eux-mêmes. Ces jeunes, à l’accoutrement spécial, ne craignent personne, ni les notables du quartier, ni les policiers du coin et encore moins le maire. Même cette section de la PJ qu’a mise en place la DGSN n’a donné aucun résultat sans le soutien de la population», souligne un résident de la rue Necira Nounou, qui affirme qu’il est presque plus possible de sortir la nuit.


Des jeunes du chantier «Titanic» désaffecté détroussent les piétons et même les automobilistes qui ne connaissent pas le danger qu’ils encourent en empruntant, passée une certaine heure, la rue Belouizdad ou dans les rues adjacentes des quartiers des communes de Sidi M’hamed et de Belouizdad. La brigade d’intervention rapide et de répression du banditisme, mise en place par la DGSN, ne peut, semble-t-il, pas combattre une délinquance qui prend de plus en plus d’ampleur. Des jeunes des quartiers de Belouizdad s’organisent en gangs armés de sabres ; une fois leur forfait accompli, ils se replient dans les barres d’immeubles.


«Les éléments de la brigade criminelle de la division Centre de la police judiciaire d’Alger, engagés dans les quartiers, ont fort à faire pour espérer en finir avec la petite criminalité. Ils sont obligés de poursuivre les jeunes jusque dans les bâtiments, ce qui engendre des incidents. Même les femmes se mettent de la partie en jetant des objets hétéroclites sur les policiers, parfois en civil», constate une source, qui parle de plusieurs policiers blessés lors des poursuites. «Ces jeunes ont de véritables chefs auxquels ils obéissent au doigt et à l’œil ; la police en a arrêté plus de 500 avec un attirail de guerre (sabres, couteaux, chiens). Un grand travail reste pourtant à accomplir pour la BMPJ», poursuit notre interlocuteur qui signale, contrairement au discours rassurant de la DGSN, une propagation des incivilités et un accroissement des actes délictueux dans les quartiers populaires où des jeunes se comportent comme de véritable caïds et délimitent leur territoire sans que les autorités locales s’en soucient.
«Il arrive à des élus locaux d’utiliser de nouveaux baltaguia pour chahuter une manifestation politique ou même soutenir le Président, en visite dans la capitale. La dernière fois, la police a arrêté des délinquants à la rue Hassiba. Un élu bien inspiré a voulu gonfler les rangs de ses sympathisants avec des voyous du quartier», affirme un résident la rue Belouizdad, qui trouve indigne que des élus du peuple «utilisent des délinquants pour imposer leurs choix politiques.»
Source: http://www.elwatan.com/

11/12/2011

Solidarité totale avec ces policiers qui risquent leur vie à tout moment pour tenter d’assurer notre sécurité !

Quelques jours dans la peau d’un flic de banlieue; impressionnant. Mais ça, tout le monde ne le sait pas.

Il serait bon pour les « bobos-gauchos » qui défendent les  » jeunes issus de l’immigration » de prendre connaissance de ce qui suit…

Et Monsieur Guéant, il sait tout ça ?

FDF

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Voir: http://youtu.be/g7cwOHU3Aog

Dans l’enfer du 93 : «Moi, flic de banlieue»

Le journal de Christophe D., policier à la BAC de Seine-Saint-Denis.

À l’heure où l’institution policière semble secouée par les scandales à répétition, prise en tenaille entre les affaires de corruption, à Lille comme à Lyon, et la violence de la rue, Le Figaro Magazine a souhaité rendre compte de la réalité des policiers de terrain. Car si la corruption fait tomber les têtes, la violence, elle, ne fait pas de quartier aux hommes en bleu. À Vitrolles, un policier est mort, blessé par balle à la tête à la suite d’une attaque à main armée. À Marseille, comme ailleurs dans les grandes villes de France, les policiers sont en première ligne face à la loi des gangs. Braquages, règlements de comptes et autres guerres fratricides. Pour comprendre cette réalité qui semble parfois sortie de la fiction, Christophe, brigadier-chef engagé au sein de la BAC départementale du 93 depuis sept ans, nous a ouvert les portes de son quotidien. Celui de la BAC. Trois lettres. Une unité: la Brigade anticriminalité. Une mission: la chasse au flagrant délit. Créée en Seine-Saint-Denis le 1er octobre 1971 par Claude Durand, policier et ancien résistant, la Brigade anticriminalité avait pour mission d’offrir une réponse adaptée à une délinquance croissante à la fin des Trente Glorieuses. Quarante ans plus tard, rien n’a changé. Ils sont aujourd’hui près de 3600 policiers en France – dont 80 en Seine-Saint-Denis – chargés, comme Christophe, de traquer la criminalité et les délinquants en tout genre.


Intervention dans un squat à Aubervilliers. Flash-Ball en joue, Christophe D. est là pour assister ses collègues qui viennent d’investir les lieux. (Jean-Pierre Rey)

Le brigadier-chef Christophe sait que lui et ses collègues sont souvent qualifiés de cow-boys, de chasseurs de flag’ ou de têtes brûlées… Et pourtant, il a accepté d’être suivi pas à pas, et durant cinq mois, par le photographe Jean-Pierre Rey. Ce récit extraordinaire est une immersion totale dans le quotidien d’un policier ordinaire. Christophe a accepté de se livrer, de tout nous dire sur sa vie de flic, d’homme, de mari et de père. Il nous a confié ses doutes, ses colères et ses peurs parfois. Salaire, manque de moyens, dangers, le policier pose un regard critique sur son travail. Mais il évoque aussi un métier qu’il vit d’abord comme une passion, parle de son sens du devoir, de son engagement au service de la population, et de ses victoires – certes fragiles – quand l’ordre a été rétabli. Pour des raisons de sécurité, Christophe n’a pas souhaité que son nom de famille apparaisse dans ce témoignage.

La Seine-Saint-Denis, c’est de la bombe!» Ce n’est pas moi, mais Joey Starr, le fameux rappeur du groupe NTM, qui le dit dans l’une de ses chansons. Pour le policier affecté à la brigade anticriminalité du 93 que je suis, c’est en effet de la bombe et ça peut sauter à tout moment. La Seine-Saint-Denis, c’est le département le plus criminogène de France et l’atmosphère y est explosive. Le 93, c’est le très vaste théâtre de nos opérations. Mais ici, le décor n’est pas fait de carton-pâte. La réalité est aussi dure que le bitume des cités que j’arpente sans relâche et souvent aussi grise et triste que le béton de ces barres d’immeubles que l’on finit par connaître par cœur à force de les fouiller. Et puis, il y a l’âpreté de ce quotidien aussi oppressant et écœurant que ces effluves des cages d’escaliers où se mêlent les odeurs de cannabis, d’herbe, de cigarette, d’urine, et où les crachats qui jonchent les halls collent aux semelles, comme le désespoir et la misère se sont agglutinés dans ces murs… pour longtemps, semble-t-il.


Interpellation de trafiquants de drogue présumés à Aubervilliers, en soutien à la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale. Les policiers les suivaient depuis des mois. (Jean-Pierre Rey)

Notre routine n’est pas gaie, mais surtout, elle n’a rien de banal. Notre train-train quotidien, c’est d’abord de l’imprévu. Tout, absolument tout, peut arriver à n’importe quel moment: braquage, règlement de comptes, vol à l’arraché, trafic de drogue, agressions en tout genre. L’inattendu fait partie de nos habitudes. Comme ce soir. Je me prépare à rentrer à la maison après une journée de boulot. Notre supérieur nous annonce un changement de programme: l’équipe est maintenue en place jusqu’à nouvel ordre. Les consignes viennent d’en haut et nous devons attendre de nouvelles instructions. Aucune autre information ne filtre. Le secret est gardé jalousement pour éviter les fuites. C’est certainement une très grosse opération. Ça sent le stup ! Alors, avec les copains de la BAC départementale, on prépare notre matériel: gilets pare-balles, armes à feu, matraques. On se doit d’être prêt pour cette opération dont on ignore tout. Quand on fait ce métier, il faut s’adapter à toutes les situations et à l’imprévu. J’appelle ma femme pour lui dire que je ne serai sûrement pas à la maison ce soir, ni même peut-être demain. Elle est habituée à ce genre de «surprises», ma petite femme. Mais surtout, elle sait. Elle est aussi policier. Alors, elle s’inquiète et me couvre de recommandations. «Fais attention à toi. Mets bien ton gilet…» (pare-balles, bien sûr.) Elle a évidemment bien moins peur d’un rhume que d’une balle perdue.

Mardi 6 septembre. Il est 20 h. On attend. Des heures durant.

Chacun s’occupe comme il le peut. Entre deux cafés, on discute de tout et de rien. Et puis, à minuit, ça bouge. Une réunion est organisée avec toutes les équipes mobilisées. Les policiers des stups sont présents. Le plan est précis, détaillé et très bien pensé. Ceux de la sûreté publique ont travaillé des mois durant sur cette affaire: enquêtes, planques, surveillances, écoutes, vérifications des informations. Je retiens avec attention les explications, les positions à tenir… Pas question pour moi de commettre la moindre erreur au risque de faire capoter l’opération et de ruiner tous les efforts de mes collègues. Les officiers nous détaillent le plan d’action. Le mot est lâché: c’est un go-fast en flag. Je le pressentais. Un go-fast, c’est un procédé prisé par les gros dealers et qui consiste à acheminer des cargaisons de drogues à bord de très grosses cylindrées. La méthode employée par les trafiquants est toujours la même. Le convoi est composé de deux voitures roulant à très vive allure. La première reste en tête et sert d’ouvreuse. Il s’agit en fait de repérer tout contrôle ou barrage de policiers. Le deuxième véhicule est chargé, lui, de transporter la marchandise. Ces convois remplis à bloc peuvent faire transiter à travers les frontières des centaines de kilos de substances illicites en quelques heures seulement. Mais pas cette fois. On sera là.

Il est 3h du matin. C’est le moment d’y aller.


Menottes aux poignets, un membre d’un gang de dealers est placé en garde à vue. La BAC a saisi 60 kg de drogue. (Jean-Pierre Rey)

Pas de place pour la fatigue, le stress ou le doute. Un seul objectif: la mission. Chacun sait ce qu’il doit faire. Le dispositif mis en place autour de cette cité d’Aubervilliers est impressionnant. Plusieurs véhicules dont trois fourgons d’interpellation. J’ai de la chance, je suis placé aux premières loges en me retrouvant dans le fourgon de tête. Mais j’ai aussi une grosse pression sur les épaules. Tout va très vite. Le trafiquant arrive, chargé de sacs volumineux et je le plaque au sol sans même lui laisser le temps de mettre un pied dans l’immeuble. C’est pour vivre des moments comme ceux-là que je me suis engagé dans la police. Maîtriser, menotter un trafiquant de drogue en plein flagrant délit.

L’individu est plaqué au sol, il a sur le dos un sac rempli de drogue. Je lis dans ses yeux le désarroi et la stupeur. Son regard semble me dire: «Waouh! Mec, je t’attendais partout, à tout moment. Mais certainement pas là.» Mener à bien une telle mission relève du défi. Car, à ce niveau-là du business, les gens à la tête de ces réseaux sont très organisés. Ils ne font rien au hasard. Méfiants et excessivement prudents, ils s’appuient sur un système de protection et de surveillance très élaboré autour de la cité. Leurs hommes font des rondes en voiture ou à moto, des guetteurs à pied donnent l’alerte au moindre mouvement suspect. Tout un stratagème qu’il nous faut déjouer avant d’arriver jusqu’à eux. L’interception de ce go-fast à Aubervilliers, c’est l’une de mes plus grandes fiertés. Une belle affaire menée de concert avec plusieurs services. Nous avons fait, en quelques minutes, plusieurs arrestations, saisi 40 kilos d’herbe, 10 kilos de résine de cannabis, de l’argent liquide et une arme à feu.

Mercredi 7 septembre. Très mauvaise journée pour ce réseau, qui a perdu en quelques minutes près de 400.000 euros et quelques années de liberté. Mais j’ai précisément choisi ce métier pour mettre des «vilains» hors d’état de nuire. Cette opération m’a valu quelques cernes. Entre les interpellations, les perquisitions, et les rapports, j’ai travaillé 24 heures sans m’arrêter. Mes collègues également. Ce soir, je suis ravi. J’aurai une belle histoire de méchants jetés derrière les barreaux à raconter à mes enfants.

Vendredi 9 septembre. La journée commence plutôt bien.


Un voleur venait d’arracher le collier en or d’une passante qui rentrait chez elle à Aubervilliers. (Jean-Pierre Rey)

On se retrouve avant la prise de service avec les collègues autour de la machine à café. On se refait le film de l’opération go-fast à Aubervilliers. On se délecte des détails et on raconte pour ceux qui n’étaient pas là. On échange nos impressions. Heureusement que nous avons parfois de belles affaires comme celle-là, qui remontent le moral de l’équipe et compensent nombre de journées faites parfois de frustrations. Notre quotidien, c’est surtout un concentré de haine. En Seine-Saint-Denis, les violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ont augmenté de 10 % en une année. Le message est clair: nous ne sommes pas les bienvenus dans les cités. Mais ce n’est pas bien grave. À la BAC, on est sans complexe et on s’impose. On va absolument partout. La particularité de nos services, c’est le refus de ces zones dites de non-droit. C’est un concept que nous avons banni. J’ai commencé ma carrière en 1995, à l’école de police de Reims. Les autorités de l’époque considéraient certains quartiers difficiles comme impraticables pour les policiers.


Envoyée sur place en urgence, la BAC l’a rapidement identifié puis interpellé. (Jean-Pierre Rey)

Nos supérieurs nous interdisaient formellement d’y aller pour ne pas provoquer et engendrer plus de problèmes. Je n’ai jamais pu accepter cette logique. Battre en retraite face à la délinquance, c’était difficile à digérer pour le jeune policier en devenir que j’étais à l’époque. C’est une aberration pour notre métier et un choix contre-productif. À Reims, la violence s’est depuis propagée au-delà des quartiers populaires pour arriver jusque dans le centre-ville. Après l’école de police, j’ai été affecté au commissariat de Stains. C’était mon tout premier poste. Je me changeais dans des Algeco. C’est là que j’ai appris à travailler avec pas grand-chose. On avait de vieilles machines à écrire et pas assez de rubans. Mais on se débrouillait. On allait en faucher à droite, à gauche. J’étais motivé par l’idée que j’aidais la veuve et l’orphelin avec des bouts de ficelle. Et puis j’ai été plongé dans le grand bain tout de suite, le commissariat se trouvant à quelques centaines de mètres d’une cité à problèmes. Après une année à Stains, j’ai intégré la CDI (Compagnie départementale d’intervention) 93. L’équipe, le travail, l’ambiance, tout était parfait. J’ai adoré ces cinq années avant de devenir, pendant quelques mois, chauffeur dans les ministères. Mais conduire et accompagner des ministres, ce n’est pas de l’anti-crime. Ce n’est pas la raison pour laquelle je me suis engagé dans ce métier. On m’a donc affecté au commissariat d’Aulnay-sous-Bois en 2005 pour intégrer la BAC quelque temps plus tard. Là, j’ai peaufiné mon savoir et ma technique d’intervention pour devenir un vrai «BAC-man». La BAC, c’est de la vraie police ! Les principes y sont simples et clairs. Il y a des voleurs, des bandits, des dealers. On les repère, on leur saute dessus, on les arrête et on les met entre les mains de la justice.

Lundi 19 septembre. Refuser l’instauration des zones de non-droit, c’est imposer sa présence dans les quartiers les plus chauds.

Aller partout, c’est aussi s’exposer à tous les dangers. Jean-Pierre, le photographe du Figaro Magazine qui me suit comme mon ombre depuis des semaines, en a fait aujourd’hui l’amère expérience. Nous avons été appelés aux Francs-Moisins, une cité de Saint-Denis particulièrement sensible. Je n’aime pas cet endroit. C’est un véritable panier de crabes et les actes de violence y sont particulièrement fréquents et extrêmes. L’appel au secours est douteux, comme souvent. La spécialité du coin, c’est le guet-apens. Et aujourd’hui, mon instinct ne me dit rien de bon. Mais nous avons une mission et nous devons répondre à tous les appels. À peine arrivés sur les lieux, les jeunes se déchaînent. Une pluie de pavés énormes s’abat sur nous. En quelques secondes, une vingtaine d’individus, capuche sur la tête, parviennent à nous encercler. À ce moment, la maîtrise de ces sentiments de panique et de peur, qui ne demandent qu’à s’emparer de nous, est essentielle. Il faut absolument garder la tête froide pour se sortir de ce genre de situation et, surtout, savoir courir. Un bon policier doit savoir ravaler sa fierté et son orgueil et s’enfuir quand cela s’avère nécessaire. Parce qu’un bon policier, c’est d’abord un policier vivant. Nous avons détalé aussi vite que possible. Bien sûr, on s’en tire avec quelques bleus, et notre amour-propre est un peu bousculé. Mais je suis soulagé de voir les coéquipiers arriver très vite pour nous extirper de ce mauvais pas. Dans ces moments, chaque seconde dure une éternité. Jean-Pierre, le photographe, vient de vivre un peu de notre réalité. Il est blême, essoufflé (moi aussi) et il confirme: la peur, on ne la ressent qu’après. C’est le deuxième effet d’une célèbre marque de bonbons. Elle vous revient en pleine figure comme un boomerang… et c’est douloureux. J’appelle ma femme pour entendre sa voix.

Mercredi 28 septembre. Avant de prendre mon service, comme toujours, je vérifie le contenu de ma sacoche


Extraction d’un dealer dans la cité des Beaudottes à Sevran. La tension est palpable. N’importe qui peut prendre les hommes de la BAC pour cible. (Jean-Pierre Rey)

personnelle qui reste sur moi en permanence, dans la voiture. J’y mets l’essentiel pour ma journée. Un vrai kit de survie: trousse de secours, compresses, gouttes pour les yeux (absolument nécessaires quand on reçoit des gaz lacrymogènes), sans oublier ma matraque télescopique et une petite lampe de poche très puissante. C’est le minimum vital et je ne m’en sépare jamais. Pour bien faire ce job, nous devons nous tenir prêts. La BAC départementale de Seine-Saint-Denis a procédé l’an dernier à près de 2200 interpellations. Nous n’avons pas beaucoup de moments de répit. Prendre son service, c’est à chaque fois partir en guerre. Si notre mission est policière, nos instincts et nos réflexes sont quasi militaires. Arriver dans une cité c’est, pour nous, s’introduire en territoire hostile. L’ennemi guette et attend le moindre faux pas pour nous descendre. Dans le 93, c’est parfois une véritable guérilla urbaine. On fait la guerre à un ennemi caché. Au milieu, il y a des civils, une population qui essaie tant bien que mal de mener une vie normale. Nous devons gérer et évoluer avec ces deux extrêmes. Les voyous n’ont plus aucune notion de l’autorité policière. Ils nous perçoivent plutôt comme un gang rival. Nous sommes le «gang police» à qui il faut faire la guerre. Dans tous les cas, nous sommes l’ennemi à abattre. Je n’exagère rien. Je suis aussi militaire depuis 2001, capitaine de réserve au sein des forces spéciales. Mon expérience et ma formation au sein de l’armée me servent énormément sur le terrain des banlieues: savoir progresser en milieu hostile, sécuriser un périmètre à plusieurs, ne jamais laisser un des nôtres seul, ne jamais longer le mur des immeubles car le danger vient souvent d’en haut, des toits qui servent de points stratégiques aux délinquants. Ils se postent là pour nous lancer toutes sortes de projectiles. Ils sont très organisés. L’objectif premier, pour eux, c’est de protéger leur territoire et de préserver leurs points de deal. Un seul de ces points peut rapporter de 10.000 à 15.000 euros par jour. Des enjeux financiers colossaux pour ces dealers. Ils ne lésinent pas sur les moyens. Nous avons aujourd’hui en face de nous des jeunes entraînés. Ils vont à l’étranger, notamment dans les pays du Maghreb, pour apprendre à fabriquer des cocktails Molotov, organiser des guets-apens, «préparer des toits» en entreposant toutes sortes de projectiles (briques, pavés, parpaings, boules de pétanque) à des endroits stratégiques sur les hauteurs des immeubles. Tout cela ne s’improvise pas. Ils l’apprennent, l’appliquent et ce, dans un but précis. Ils sont lourdement armés. C’est devenu très facile d’acheter un Uzi, une kalachnikov, ou un 9 mm automatique. Certaines cités se sont spécialisées uniquement dans le trafic d’armes. Ils n’ont plus besoin d’aller bien loin pour s’équiper. Tout est à portée de main. En comparaison, nos équipements font parfois pâle figure. Le Kevlar de mon gilet pare-balles usé ne résisterait sûrement pas à une rafale de kalach. De toute façon, il n’est pas conçu pour ça. Eux sont prêts à tout pour continuer leurs petites affaires, parce que casser du flic, c’est nous empêcher de casser leur business.

Samedi 8 octobre. Le samedi est un jour comme les autres pour nous ! Le crime ne connaît pas de répit.


Pantin. Un voleur de sacs à l’arraché vient d’être mis hors circuit. Direction le commissariat. (Jean-Pierre Rey)

Notre très vieille Ford Mondeo est prête. Elle affiche déjà plus de 100.000 kilomètres au compteur et a été rafistolée plusieurs fois. Mais nous n’avons pas vraiment le choix. Nos véhicules sont fatigués, les moyens financiers manquent pour les remplacer. Nous sommes déjà tombés en panne de voiture au beau milieu d’une opération dans une cité. Et ça, pour attraper des vilains… ce n’est pas terrible. Mais aujourd’hui, tout va bien, on nous a mis à disposition des véhicules neufs. L’équipe se met en route, les sacs sont dans le coffre, le matériel d’intervention à disposition, et les radios commencent à crépiter. La journée commence par un petit tour de nos secteurs préférés, Sevran, Bondy, Bobigny… Les points de deal y sont nombreux. En arrivant, nous sommes évidemment repérés. Il y a les «choufs» (les guetteurs), toujours à leurs postes, qui communiquent notre arrivée à leurs copains vendeurs en criant: «Pue! pue!» En langage dealer, cela veut dire: «Prenez garde ! La police arrive !»

Payés entre 40 et 80 euros par jour et parfois un kebab en plus, ces gamins (souvent mineurs) n’ont aucun mal à gagner l’équivalent de mon salaire en un mois. Evidemment, à ce tarif-là, ils font du zèle. Les points de deal sont très organisés. Les «nourrices» sont souvent des habitants des immeubles chargés (ou forcés) de cacher la drogue chez eux et de la laisser à disposition des vendeurs qui, ainsi, ne se font jamais prendre avec de grosses quantités de stupéfiants sur eux. Les «portiers» ont pour mission de bloquer les passages pour gêner au maximum les interventions policières et permettre aux vendeurs de s’échapper. Le patron, lui, n’est jamais bien loin. Il est très souvent installé à la terrasse d’un café et surveille ses petites affaires à distance, quand il n’est pas occupé à trouver des solutions pour blanchir ses capitaux. Un business illégal et qui, à mon sens, doit le rester. Je suis absolument contre l’idée de la dépénalisation du cannabis ou de l’herbe. La légalisation de ces substances ne ferait qu’aggraver les problèmes dans les cités. Les jeunes iraient chercher de l’argent par d’autres moyens : braquages, vols avec violence, saucissonnages à domicile. Paradoxalement, le trafic de stupéfiants canalise un peu certaines cités. Les gros dealers «tiennent» les jeunes et les exhortent à rester tranquilles pour ne pas attirer la police et, ainsi, «bosser tranquillement». Tout ce petit monde compose avec la drogue. Certes, ce commerce permet à certaines familles vivant en situation de grande pauvreté de sortir la tête de l’eau. Elles n’ont pas vraiment d’autres choix que le trafic. Mais cela n’excuse rien, c’est illégal et puni par la loi. Pour le moment c’est calme. Rien à signaler dans nos quartiers préférés. Il est presque 13 heures. Pause déjeuner. Comme souvent, on se réchauffe une petite gamelle en vitesse. Pas le temps de s’arrêter plus de vingt minutes. La rue ne nous laisse guère de répit. Un appel radio nous informe qu’un «vol violence» vient de se dérouler à Stains. Je prends ma radio: «TN93 de BAC12, nous nous rendons sur place!» A peine arrivés sur les lieux, on tombe sur la victime, elle vient de se faire arracher son énorme collier en or et nous désigne au loin l’un des auteurs. Il n’a même pas pris la peine de se sauver. C’est en nous voyant foncer sur lui qu’il prend la fuite. Direction la cité du Clos Saint-Lazare ! Pas de chance pour lui, je connais le secteur comme ma poche ! Avec mes coéquipiers, on l’a très vite rattrapé. On charge notre individu direction le commissariat de Stains. On a attrapé le malfrat, la victime a retrouvé ses effets : voilà encore une belle affaire.

Lundi 17 octobre.Je viens de prendre conscience que cela fait près de sept ans que je travaille à la BAC.


Cité du Gros-Saule, à Aulnay-sous-Bois. La BAC et les policiers ont saisi 20 kg de drogue, 20.000 € en liquide et des armes. (Jean-Pierre Rey)

Comme le temps file ! Sept années à courir, à attraper des vilains, à esquiver les coups, à digérer les insultes et à supporter cette haine contagieuse qui suinte et se répand partout. Et me tente parfois. Mais je me refuse à basculer. Pour faire ce boulot proprement, la règle première, c’est de garder la tête froide. C’est difficile. De plus en plus difficile. Ces dix dernières années, la violence a explosé dans les quartiers, elle a aussi changé de visage. Elle se fait chaque fois plus juvénile. Nos agresseurs n’ont aujourd’hui pas plus de 13 ans, et ce sont bien eux les pires. Ils se montrent d’une férocité inouïe. Mais surtout, dans ces quartiers populaires, la population a évolué. Les jeunes d’origine maghrébine, qui tenaient le marché du deal, ont été peu à peu évincés par les Africains. Cette immigration est bien plus récente. La polygamie fait des dégâts considérables. Les enfants vivent entassés dans de petits appartements. Ils préfèrent traîner dehors et se retrouvent vite à la merci des délinquants. Ils sont bien plus pauvres et ont le sentiment de n’avoir rien à perdre, d’autant que la plupart d’entre eux viennent de pays en guerre où la violence est extrême et fait figure de règle. Sur le terrain, face à ces populations qui règlent leurs comptes à coups de machette ou avec les poings, nous nous retrouvons souvent pris en étau. Récemment, l’un de mes collègues a été mordu par une femme africaine. Son index a été sectionné et ne tenait plus que par la peau.

Mercredi 19 octobre. Toute cette violence, cette haine, cette misère humaine, c’est pesant parfois.


Avec Sylvie, sa femme, brigadier-chef au Blanc-Mesnil, Christophe D. vient de résoudre une affaire de vol. (Jean-Pierre Rey)

Il n’y a pas de rempart pour nous préserver. En fait, le rempart, c’est nous. On se prend ça en pleine figure et sans filtre. Alors, parfois, c’est plus difficile. Il faut se remotiver, se vider la tête comme ce matin. J’ai décidé de me lever de bonne heure pour aller courir. Dix petits kilomètres pour garder la forme, mais surtout pour évacuer le stress et la tension. Nos pires ennemis. Si on les laisse s’installer, ils peuvent vous ronger de l’intérieur. Beaucoup de mes collègues y ont laissé la vie. Ah, ce fameux malaise de la police ! On s’isole, s’enferme dans le silence et la solitude et, ensuite, la nouvelle tombe. On apprend qu’un collègue s’est pendu, un autre s’est tiré une balle dans la tête… Et ce n’est jamais la faute de personne. Je suis lucide quant à la difficulté de notre mission. Derrière le policier, il y a un être humain avec ses failles et ses fragilités. Alors, je prends les devants. La meilleure façon de me préserver, c’est l’esprit de groupe et la communication. Il faut parler avec les autres, évacuer ses frustrations d’une manière ou d’une autre. Pour moi, c’est le sport. Etre bien dans son corps, c’est être bien dans sa tête. La famille, c’est aussi un pilier essentiel. Je profite de chaque moment avec les enfants, avec Sylvie, ma femme. Je les couvre de bisous, de câlins. Je fais le plein de tendresse avant d’attaquer une grosse journée de boulot. Et c’est comme ça que je tiens mais, surtout, que je suis heureux.

Jeudi 27 octobre. La date d’aujourd’hui marque un triste anniversaire.

Le début des émeutes de l’automne 2005. À l’époque, je venais d’intégrer la BAC et c’est pour moi une des pires périodes de ma carrière de policier. On allait « au feu » tous les jours sans savoir si on reviendrait en vie ou entier à la fin de la journée. Ce qui m’a surtout profondément marqué, c’est qu’à ce moment-là on a vraiment ressenti une haine pure vis-à-vis des policiers. Non seulement on l’a ressentie, mais on l’a sentie dans notre chair. Nombre de mes collègues ont été blessés. Je suis passé souvent à deux doigts de la mort. J’ai vu des boules de pétanque, des casseroles, des plaques d’égout jetées depuis les toits me frôler de quelques centimètres. Mes chaussures ont littéralement fondu, brûlées par l’acide des nombreux cocktails Molotov balancés par ces « pauvres jeunes désœuvrés ». Je me souviens avoir dû évacuer en urgence un de nos collègues, un solide gaillard de 1,90 mètre en état de choc, complètement tétanisé et terrassé par la peur. Une énorme plaque d’égout en fonte venait de passer à un cheveu de son crâne… Il ne s’en est pas remis. Impossible aussi d’ôter de mes souvenirs la vision de ce jeune policier brûlé au visage sous mes yeux. Les jeunes postés au dernier étage d’un immeuble lui avaient jeté de l’essence enflammée en pleine figure. J’étais juste derrière, j’ai eu plus de chance que lui. Ces images me hantent encore.

Lundi 28 novembre. L’ambiance est pesante à la base de Bobigny.

Si je pense aujourd’hui très fort à Damien et à Jérôme, mes deux amis de la BAC morts en service il y a quelques années, c’est parce que la nouvelle est tombée tôt ce matin. Un policier de la BAC de Marseille est entre la vie et la mort, atteint d’une balle en pleine tête. Les cambrioleurs qu’il pourchassait n’ont pas hésité à tirer sur lui avec des armes de guerre. Un des nôtres va certainement mourir. Et pourquoi ? Juste pour quelques tranches de saumon et du foie gras… C’est ce qui a été retrouvé dans le véhicule. Ils avaient braqué un supermarché. Ce policier a mon âge, il a une femme, des enfants. Comme moi. Cela aurait pu m’arriver, ça pourra m’arriver peut-être. Mais pour ma femme et mes enfants, dans ce cas, j’ai tout prévu. J’ai une bonne assurance qui prend en charge mes funérailles, et mon enterrement est déjà payé. Mais la vie ne s’arrête pas à ça ! Demain, je serai à nouveau dans la rue, avec mon équipage, à courir après la délinquance. On fera peut-être une affaire ! On arrêtera un dealer, ou un jeune qui aura brisé la vitre d’une voiture pour prendre le sac à main d’une femme imprudente, qui l’avait laissé bien en vue sur le siège passager. Elle nous dira discrètement : «Merci, heureusement que vous êtes là!» Ces mots, ce sont eux qui vous aident à continuer ce métier: savoir qu’on va arrêter un voyou, qu’on va rassurer une victime…

Source: http://www.lefigaro.fr/

28/11/2011

Un policier de la BAC grièvement blessé par balles à Vitrolles !

Je crois que ce n’est pas que sur les routes où la délinquance bat son plein. Bon; il est vrai que là, il y a du « fric facile » à se faire en criminalisant un papy sympa qui a oublié de mettre sa ceinture…

Dans l’affaire énoncée plus bas, il est à souhaiter que nos décideurs prennent conscience que le fait de tenter d’abattre des policiers est un acte grave, très grave. Surtout quand on sait dans quelles conditions ces derniers travaillent.

Il va falloir un jour à faire passer la lutte contre la véritable insécurité avant la politique…

 

FDF

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De source proche de l'enquête, le malfaiteur décédé, Patrick Lombard, âgé d'une vingtaine d'années et membre de la communauté des gens du voyage, faisait partie du "gang des disqueuses", suspecté d'avoir cambriolé de nombreux commerces autour de Marseille à l'aide de disqueuses pour découper les rideaux métalliques.De source proche de l’enquête, le malfaiteur décédé, Patrick Lombard, âgé d’une vingtaine d’années et membre de la communauté des gens du voyage, faisait partie du « gang des disqueuses », suspecté d’avoir cambriolé de nombreux commerces autour de Marseille à l’aide de disqueuses pour découper les rideaux métalliques.

Un policier de la BAC d’Aix-en-Provence était entre la vie et la mort après avoir été grièvement blessé par balles à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), dans la nuit de dimanche à lundi, par des malfaiteurs qui ont réussi à fuir au terme d’une course poursuite, ayant tué involontairement un complice.

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant se rendra lundi après-midi à Marseille au chevet du policier. En déplacement à Lyon lundi matin, M. Guéant a exprimé son « indignation » et sa « tristesse », formulant le voeu que le policier « s’en sorte ».

Atteint d’une balle dans la tête et de deux dans le thorax, le sous-brigadier de la brigade anticriminalité d’Aix, Eric Lales, un père de famille de 37 ans, a été transporté à l’hôpital Nord de Marseille dans un état qualifié de « très grave » par la procureure de la République d’Aix-en-Provence, Dominique Moyal.

Selon une porte-parole de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, le policier demeurait « dans un état critique » au bloc opératoire en fin de matinée.

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, en route pour Lyon, a exprimé son « indignation » et sa « tristesse », évoquant un « pronostic réservé » pour le policier.

Mme Moyal tiendra une conférence de presse dans son bureau au tribunal de grande instance à 16H30.

« C’est une affaire d’une terrible réalité. Ce sont des individus qui sont des cambrioleurs d’habitude. Celui qui a trouvé la mort a été arrêté plus de 40 fois par les services de police. Tant que ce type d’individus continuent d’exercer et ont ce sentiment d’impunité dans l’action, et bien lorsque les policiers les arrêtent, ils ouvrent le feu », a déclaré à l’AFP le préfet délégué à la Sécurité dans les Bouches-du-Rhône, Alain Gardère.

De source proche de l’enquête, le malfaiteur décédé, Patrick Lombard, âgé d’une vingtaine d’années et membre de la communauté des gens du voyage, faisait partie du « gang des disqueuses », suspecté d’avoir cambriolé de nombreux commerces autour de Marseille à l’aide de disqueuses pour découper les rideaux métalliques.

Les faits se sont déroulés vers 02H30 dans le parc d’activités « Les Estroublans » à Vitrolles. Le policier, « expérimenté et très bien noté », père de deux enfants, de huit et neuf ans, était le chef de bord de son équipage, installé à côté du conducteur.

« A priori au nombre de quatre », les malfaiteurs ont été interceptés par les forces de l’ordre après des cambriolages dans plusieurs villes du département, selon une source proche de l’enquête.

Repérés dans la nuit à un supermarché de Saint-Martin-de-Crau, puis à Aubagne et Venelles, ils sont pris en chasse par deux véhicules de la BAC, dont toutes les unités avaient été alertées. Les policiers jettent une herse, crevant les pneus de leur véhicule, une grosse cylindrée récemment volée où les enquêteurs ont retrouvé des produits surgelés.

Les braqueurs font alors feu avec « une arme automatique de type Kalachnikov », blessant le sous-brigadier, avant de prendre la fuite, laissant sur place un des leurs atteint à la tête.

« Il est mort d’une balle d’un de ses complices qui, en tirant sur le véhicule de police en balayage, l’a atteint au passage », a confirmé à l’AFP le directeur interrégional de la police judiciaire à Marseille, Roland Gauze. Une douzaine d’impacts ont été relevés sur le pare-brise du véhicule de police.

« Ce qui me préoccupe, c’est de constater que des malfaiteurs se munissent de Kalachnikov pour une série de casses nocturnes et n’hésitent pas à tirer sur des forces de police, leur but étant d’éviter à tout prix d’être interpellés », a ajouté M. Gauze.

« Il s’agit d’un acte odieux qui marque une volonté délibérée de tuer du policier », a dénoncé David-Olivier Reverdy, secrétaire régional du syndicat de police Alliance.

« Ce drame ne survient pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Il s’inscrit hélas dans un mouvement tragique d’augmentation d’actes violents avec usage d’armes à feu sur tout le territoire national », a déploré Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police.

Au commissariat d’Aix, l’émotion est vive: un de ses policiers de la BAC avait déjà été blessé, à un bras, par une rafale de Kalachnikov lors du braquage du Pasino d’Aix, le 26 juin.

Source: http://www.lepoint.fr/

16/11/2011

Renfort des frontières: la Suisse prend des dispositions.

Ils l’ont belle, les Suisses. En France, nos frontières sont des passoires à cafards… « ON » a plus voulu de frontières. Résultat: ben tout le monde le connait…
FDF

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Suisse: Une commission approuve l’augmentation du nombre des gardes-frontière à l’issue d’un vote serré.

«Enfin! Tout le monde devient conscient que Genève et les zones frontalières suisses doivent être mieux protégées contre l’arrivée de malfrats étrangers ». Le conseiller national UDC André Reymond se félicite que la Commission de la politique de sécurité du Conseil national ait approuvé son intervention parlementaire. Celle-ci demande «que la sécurité des membres du Corps des gardes-frontière et celle de la population des zones frontalières soit garantie». Et cela doit se faire en recrutant des forces de sécurité en nombre suffisant.

«Quand j’ai déposé mon texte, Genève était une vraie passoire», raconte le conseiller national genevois. « Il y a des soirs où il n’y avait aucun garde-frontière sur le pourtour du canton. Le problème, c’est qu’on les emploie à l’aéroport pour tamponner des passeports». Depuis il y a un léger mieux puisque le Conseil fédéral a octroyé quelques effectifs supplémentaires aux douaniers armés.

Le vote de la commission du National a été extrêmement serré. 12 contre 12 avec voix du président qui fait pencher la balance du côté de l’acceptation. Y a-t-il des élus qui sont hostiles au renforcement des gardes-frontières? « Non pas vraiment , explique Pierre-Yves Breuleux, le secrétaire de la Commission de la politique de sécurité. Une grande majorité est pour davantage de garde-frontières. Mais certains souhaitaient attendre la position du Conseil fédéral sur la réorganisation des forces de sécurité ».

Il faut savoir qu’un débat est en cours au niveau suisse pour décloisonner les forces de sécurité. On pense avant tout aux policiers et aux gardes-frontières. Des élus plaident pour des patrouilles communes dans certains cas pour éviter des doublons maintenant que les douaniers armés ne sont plus cantonnés dans des postes aux frontières. Cela se fait déjà dans certains cantons mais rien n’est généralisé.

En attendant, l’intervention parlementaire d’André Reymond part à la commission des Etats où elle devrait être examinée en janvier. Décision définitive au cours de l’année 2012.

Source: http://www.tdg.ch/

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15/11/2011

La police trouve des armes de guerre chez Farid: « c’est pas à moi, m’sieur! « 

Ces chimpanzés ont ils bientôt fini de nous prendre QUE pour des cons? Les « c’est pas moi, m’sieur », c’est éculé, désormais. Il va falloir trouver autre chose, les racailles !

FDF

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Photo d’illustration

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Pistolets automatiques, fusils mitrailleurs, une trentaine de cartouches de calibre 45, pistolet 9 mm, cartouches de guerre et autres munitions 22 LR… Il ne s’agit pas de l’inventaire d’une armurerie mais plus exactement de l’impressionnant arsenal retrouvé chez un petit « caïd », à la cité Papus, à Toulouse. Dernièrement, les policiers de la sûreté départementale ont mis la main sur ce « trésor » de guerre au domicile d’un garçon de 21, Farid K., qui venait d’être impliqué dans une affaire de rixe sur un chantier avec des ouvriers. Et pour éviter d’avoir le sommeil troublé, le suspect dissimulait sous son oreiller un pistolet automatique chargé. Mis en examen et écroué pour détention d’armes sans autorisation, Farid K, avait un bracelet électronique au poignet depuis sa sortie de prison. « Ces armes ne lui appartiennent pas, il conteste les faits », a indiqué son avocat Me Parra Bruguière. En septembre 2010, ce même garçon avait été mis en examen et écroué pour tentative d’assassinat dans une affaire de règlement de comptes entre bandes de cités. À cette époque, les enquêteurs du SRPJ avaient déjà déniché à son domicile, un fusil à pompe semi-automatique et un fusil de chasse à canons juxtaposés.

Source: http://www.ladepeche.fr/

24/10/2011

Insécurité: encore et encore…

Moi, je dis bravo à ces flics qui sont obligés d’aller braver la mort dans les quartiers « difficiles »!  Dernière agression en date. On va bouger, un de ces jours? Il faut que la peur change de camp. Et que le sentiment d’impunité disparaisse une bonne fois pour toutes! 

FDF

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Photo d’illustration.

Deux policiers blessés en Seine-Saint-Denis !

Dimanche soir, deux policiers ont été blessés à Stains, en Seine-Saint-Denis, par des éclats de verre, rapporte le Parisien.fr. Les policiers de la brigade anti-criminalité de nuit intervenaient dans le quartier du Clos Saint-Lazare quand leur véhicule a été la cible de projectiles. Une vitre de la voiture a cédé et les policiers ont été blessés au visage par des éclats de verre. Les deux victimes ont été hospitalisées en urgence à l’Hôtel Dieu.

Source: http://www.europe1.fr/

08/09/2011

La chute… Fermeture de la salle de prière d’Issy-les-Moulineaux.

Il va falloir qu’ils s’y fassent, les muzz. Encore une « salle de prière » qui ferme. Il a fallu tout de même faire intervenir les autorités. Pleurs et grincements de dents sur fond de stigmatisation.

FDF

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« Nous avons appris hier que la salle de prière d’Issy-les-Moulineaux a été fermée par l’ADEF et une quinzaine de policiers, oui oui, quinze.

20 ans que les musulmans occupaient le rez-de-chaussée d’une maison qui servait de Foyer ADEF, sis 62 avenue du bas Mendons.

Mi-avril 2011, la communauté musulmane d’Issy-les-Moulineaux a appris que l’un des plus vieux lieu de culte de la région devrait fermer ses portes dans les prochains. Evidemment, les premiers concernés, c’est-à-dire les musulmans n’ont jamais été consultés.

Le foyer Adef refile la patate chaude à  la mairie qui invite ses musulmans à voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Selon la ville, pourquoi garder un lieu de culte ouvert alors que la ville d’Issy-les-Moulineaux a participé à hauteur de 200 000 euros à la nouvelle mosquée de Boulogne Billancourt.  Les isséens musulmans n’étaient pas au courant, ce n’est pas grave.

C’est encore moins grave car ça fait dix ans que les musulmans isséens cherchent à obtenir leur indépendance dans la pratique de leur culte. En vain, car la ville d’Issy-les-Moulineaux ne l’a jamais permis. »

salle de preire issy les moulineaux Fermeture de la salle de prière d’Issy les Moulineaux

Source: http://www.trouvetamosquee.fr/

06/09/2011

Un policier tire sur des fuyards ayant forcé un barrage: il fait l’objet d’une enquête interne…

Je ne vois vraiment pas pourquoi on diligente une enquête sur ce policier qui n’a fait que son devoir. On aurait peut-être préféré que son collègue se fasse percuter par la voiture de ces malades?  On n’est pas au bout de la « délinquance zéro »…

On continue à marcher sur la tête, en France.

FDF

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Photo d’illustration.

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Le policier tire à trois reprises sur les fuyards

Dimanche, au petit matin, à Toulouse, les occupants d’une voiture ont refusé de se soumettre à un contrôle de police. Le véhicule a démarré en trombe et un policier, craignant pour la vie de son collègue, a ouvert le feu pour tenter de le stopper.

Comme ils le font pratiquent chaque week-end, les policiers toulousains ont opéré, dimanche matin, vers 4 heures, un contrôle routier boulevard de La Marquette, entre l’hôtel Ibis et le pont du Béarnais.

Alors qu’une centaine d’automobilistes venaient de se soumettre sans problème à ce contrôle, une voiture de grosse cylindrée dont le conducteur allait à son tour être contrôlé, à subitement démarré et foncé sur le barrage que les policiers avaient dressé.

Les agents se sont aussitôt écartés pour ne pas se trouver sur la trajectoire du véhicule. Un des policiers, craignant que l’un de ses collègues ne soit percuté par les fuyards, a alors sorti son arme.

Loin de vouloir obtempérer, le conducteur n’a pas ralenti. Bien au contraire. Pensant son coéquipier en danger et voulant préserver son intégrité physique, le policier a ouvert le feu à trois reprises sur la berline qui ne s’est pas arrêtée et a poursuivi sa folle équipée avant de disparaître dans la nuit.

Les policiers engagés sur ce point de contrôle ont aussitôt alerté l’ensemble des patrouilles circulant en ville. Malgré la mise en place d’un important dispositif, ils ne sont pas parvenus à retrouver les fuyards.

Selon la police, les tirs n’auraient blessé personne. Les balles se seraient logées dans le coffre et dans une aile. Mais, tant que la voiture n’est pas retrouvée, il est difficile de savoir où elles ont précisément fini leur course. Toujours est-il qu’aucun blessé par arme à feu ne se serait présenté dans un hôpital de Toulouse et de sa région.

Un événement très rare

Une enquête a été ouverte dans le but d’identifier le conducteur du véhicule et l’homme qui l’accompagnait. Mais également pour déterminer les raisons pour lesquelles ces deux hommes ont refusé de se soumettre à ce contrôle. Le conducteur avait-il bu ? Lui et son passager étaient-ils en situation irrégulière ? étaient-ils recherchés ou venaient-ils de commettre un méfait ? Autant de questions que les policiers se posent.

Une deuxième enquête, interne à la police cette fois, va également être diligentée. « Elle visera à savoir si cet agent a tiré en état de légitime défense pour préserver l’intégrité de son collègue », explique un policier.

« L’utilisation de nos armes, comme cela vient de se produire, est exceptionnelle », souligne un policier.

Source: http://www.ladepeche.fr/

30/08/2011

Lutte contre la délinquance: jeu de chaises musicales à Marseille…

On use les préfets, à Marseille; mais pas l’insécurité. C’est ça qui est révoltant. Si nos hautes instances croient que le fait de changer de préfet comme de chemise va résoudre le problème de la « première ville musulmane de France« , comme le dit fièrement le maire de la cité phocéenne, JC. Gaudin, personne n’y croit. C’est un effet d’annonce pour calmer les esprits, c’est tout.

A savoir : « Le Préfet se doit de garder une neutralité politique absolue et d’appliquer la politique du Gouvernement en place sans exprimer ses propres opinions. »

Donc, il obéi aux ordres venus d’en haut. Dans le cas qui nous intéresse, le préfet limogé a tout simplement servi de bouc émissaire de l’échec en matière de lutte contre la délinquance décidée par les les hautes autorités qui le jettent comme un vieux papier aux ordures. Le nouveau préfet ne fera pas mieux.

Il faut du concret, dans cette affaire. Pour résoudre ces problèmes de délinquance, c’est l’armée ou la Légion, qu’il faut envoyer.  Point barre…

C’est la guerre civile, à Marseille. Agissons avant que d’autres villes soient contaminées.

FDF

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Et monsieur le maire; il ne se sent pas un peu responsable, des fois?

Petite remarque: l’écharpe de maire se met avec le bleu « au dessus », m’sieur Gaudin…..

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La Cité phocéenne a accueilli ce lundi, Alain Gardère, le troisième préfet délégué à la défense et à la sécurité en deux ans.

Éclaboussée par les règlements de compte à la kalachnikov en plein jour, minée par les rackets et les trafics de drogue rongeant les cités, Marseille semble comme engluée dans une spirale délinquante où l’on détrousse et braque jusqu’en centre-ville. Les résultats des premiers mois de 2011, notamment marqués par un bond de 40% des vols à main armée sur la ville, en témoignent. Les récentes prises d’assaut de trains de marchandises et de voyageurs par des bandes d’inconnus bloquant les voies façon attaque de diligence, le viol d’une fillette de 13 ans dans le quartier de la gare Saint-Charles et le hold-up d’une banque à proximité du commissariat n’ont fait que parachever un sombre tableau.

À l’occasion de sa troisième visite dans la Cité phocéenne depuis son arrivée Place Beauvau, Claude Guéant a affiché sa fermeté vis-à-vis des criminels et des délinquants qui, ici comme ailleurs, seront «poursuivis, arrêtés et mis hors d’état de nuire». Soucieux de restaurer l’ordre républicain, comme cela a été fait en Seine-Saint-Denis ou à Grenoble avec l’arrivée de préfets à poigne comme Christian Lambert ou Éric Le Douaron, le ministre de l’Intérieur promet une thérapie de choc à Marseille. Car, sur place, les règles du jeu ont changé. Le grand banditisme à l’ancienne, marqué par les faits d’armes de Jacky le Mat ou Francis le Belge, a cédé le pas à une délinquance de cité assez tenace.

Une «nouvelle stratégie de sécurité»

«Une réponse policière plus adaptée était nécessaire, assure Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance. Marseille n’est pas devenue le Bronx, mais il faut reconnaître qu’un effort doit être consenti en matière de collecte du renseignement et d’investigation dans les quartiers. Moins qu’à Paris, les forces de l’ordre ont pu anticiper les difficultés que l’on connaît aujourd’hui. » En installant lundi le préfet Alain Gardère, pur produit de la sécurité publique, en remplacement de son prédécesseur, issu de la police judiciaire, Claude Guéant appelle de ses vœux la mise en place d’une «nouvelle stratégie de sécurité ». En clair, sortir d’une organisation classique et trouver une «parfaite synergie» entre policiers et gendarmes afin de lutter en profondeur contre la petite et moyenne délinquance.

Plus qu’un simple coordinateur, le nouvel homme fort de la sécurité marseillaise dirigera en personne l’action des services. Alain Gardère, sous les ordres du préfet Michel Gaudin, a été l’un des artisans des bonnes recettes de la police d’agglomération à Paris. Plus réactive, elle a fait chuter de 25% la délinquance à Paris entre 2001 et 2009. L’arrivée de 140 policiers supplémentaires, dont une quarantaine affectés directement à Marseille, et le renfort ponctuel de 200 CRS dans la Cité phocéenne devraient apporter une bouffée d’oxygène sur la Canebière, le Vieux-Port et les quartiers nord. Insistant sur «l’énergie et le professionnalisme » des policiers et des gendarmes, le ministre de l’Intérieur observe un retournement de tendance, marqué par des replis respectifs de 7,35% et 2% de la délinquance générale en juin et juillet dernier.

Renforts policiers et nouveaux crédits

«L’engagement sera tenu»: Claude Guéant a confirmé lundi le renfort de 100 policiers issus de la sécurité publique. «51 seront en poste dès le 1er septembre, 52 autres arriveront d’ici la fin du mois», a détaillé le ministre, précisant qu’il a décidé de «maintenir pour le mois de septembre la CRS supplémentaire arrivée en août et d’en rajouter une deuxième ce qui au total représente un renfort ponctuel de 200 policiers». Ces forces mobiles s’ajoutent aux deux unités qui travaillent de manière permanente à Marseille. Côté crédits, une enveloppe complémentaire de 267.000 € a été attribuée au profit de la police marseillaise pour engager des réservistes. Pour accroître encore la présence policière sur le terrain, l’Intérieur a pris des dispositions pour payer des heures supplémentaires pour le second semestre 2011. Au total, 55.721 heures seront indemnisées, soit l’équivalent de 7.000 jours de travail supplémentaires d’ici à la fin de l’année.

Source: http://www.lefigaro.fr/

25/08/2011

Quand on vous dit que les mosquées, c’est dangereux…

Faire la circulation aux abords d’une mosquée en Algérie, est un métier à risques; surtout durant le « mois sacré » du ramadan…

FDF

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Photo d’illustration

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Les deux policiers étaient en service, en train d’assurer la fluidité de la circulation quand ils ont été « ciblés ».

Deux policiers ont été tués, dans la soirée de mardi, vers 21h, dans une attaque terroriste à Hasnawa, une commune située à 9 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj.
L’attentat a été perpétré au centre-ville devant la mosquée où les deux  policiers étaient chargés d’assurer la fluidité de la circulation, selon la même source. Selon des témoignages recueillis sur place auprès des habitants du village, ce groupe terroriste est arrivé à bord de deux véhicules, une Renault Express et une Golf Volkswagen. Deux individus sont descendus de leur véhicule et se sont dirigés droit vers les deux agents en faction. Arrivés à leur niveau, ils ont sorti leurs armes automatiques, des kalachnikovs, et tiré à bout portant des balles sur les deux policiers, les atteignant mortellement, l’un avec 5 balles et l’autre 4 balles au thorax et à l’abdomen. Un mouvement de panique s’en est suivi. Les citoyens qui étaient sur place fuyaient dans tous les sens, les commerçants se sont empressés de baisser rideau et la prière de tarawih a été suspendue après que les fidèles eurent quitté la mosquée. Une fois leur forfait commis, les deux terroristes ont délesté leurs victimes de leurs armes, avant de regagner leur voiture et prendre la fuite dans une direction inconnue. Les deux victimes, D. Amar 42 ans  et D. Lahcen 29 ans, gisant dans une mare de sang, ont été immédiatement  évacuées sur l’hôpital Bouzidi-Lakhdar de Bordj Bou-Arréridj. Il faut savoir que ces deux policiers, le premier est père d’une famille de 4 enfants et le second, 2 enfants, étaient affectés pour assurer des rondes pédestres dans le cadre du renforcement de la sécurité au niveau des mosquées de la commune de Hasnawa durant ces nuits du mois sacré. Lors de cette attaque, un jeune homme âgé de 20 ans, lycéen de son état, B. Redouane, a été touché par une balle au genou. Transporté aux urgences de l’hôpital, il a été pris en charge par une équipe chirurgicale. Après quoi, des jeunes du village se sont regroupés sur la place pour dénoncer et braver la peur que tentent d’imposer les terroristes. “Nous dénonçons l’acte terroriste et nous nous inclinons devant la mémoire de nos frères policiers”, tenaient-ils à dire à ce propos. Après cet acte ignoble, les autorités locales ont annulé la prière de tahdjoud dans plusieurs mosquées de la wilaya et ont renforcé les mesures de sécurité dans les lieux publics. Aussi, une vaste opération de ratissage a été déclenchée par les éléments des forces combinées sur les monts de Zemoura, Djaâfra et Guenzat (frontières entre Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj et Sétif).
Les montagnes qui surplombent la localité, facilitent le repli des terroristes et surtout le contact avec ceux des wilayas limitrophes (Béjaïa, Sétif et Bouira). À rappeler que quelques jours auparavant, un terroriste, H. A., âgé d’une trentaine d’années, habitant la région, a été abattu par les services de sécurité dans la forêt de Dar Ezzitoune au nord de la wilaya.

Source: http://www.liberte-algerie.com/

18/08/2011

Un chauffard multirécidiviste tue un piéton à Gagny !

On se pose la question de façon tout à fait légitime: qu’est qu’un chauffard multirécidiviste foutait en liberté? Le laxisme en la matière a encore coûté UN MORT !!!

FDF

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Gagny : un chauffard tue un piéton

Hier après midi un chauffard connu des services de police, âgé de 31 ans a heurté et tué un piéton.

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Le multirécidiviste, au volant d’une puissante voiture circulait à plus de 100km dans les rue de la ville de Gagny.

Pris en chasse par les policiers de la brigade anti criminalité il perd le contrôle, grille un stop percutant au passage le véhicule des policiers et un homme de 50 ans qui se trouvait sur le trottoir .

La victime est décédée dans la soirée des suites de ses blessures .Le responsable de l’accident a été arrête et place en garde a vue et sera déféré au parquet dans la journée.

Source: http://actuazin.com/

03/08/2011

Les « jeunes » s’ennuient durant les vacances: des policiers caillassés à Empalot…

Photo d’illustration

Solution: une compagnie de légionnaires pour une opération de nettoyage durant une journée. Ca devrait suffire…

FDF

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Plusieurs patrouilles de police ont été prises en tenaille dimanche en début de soirée dans le quartier d’Empalot, à Toulouse. Insultés, caillassés, les policiers ont dû utiliser des grenades pour écarter les agresseurs, de « jeunes garçons » qui cherchaient à défendre le conducteur d’un quad qui avait été pris en chasse par la police.

Ce dernier circulait dans le centre de Toulouse sur son engin à quatre roues quand des policiers ont voulu effectuer un contrôle du conducteur et de son engin. L’homme a alors préféré prendre la fuite, multipliant les infractions routières et prenant des risques insensés pour distancer le véhicule de police. Il a finalement rejoint la cité d’Empalot où il a abandonné le quad avant de disparaître dans un immeuble. C’est quand les policiers ont voulu enlever l’engin qu’ils ont été pris pour cible. Deux suspects, âgés de 22 et 17 ans, ont été interpellés et ramenés au commissariat central. L’un est accusé d’avoir donné plusieurs coups de pied dans une voiture de police, l’autre d’avoir jeté des projectiles vers les policiers. L’enquête a été confiée à la brigade des violences urbaines de la sûreté départementale. Hier les deux suspects, et les policiers victimes, étaient toujours interrogés par les enquêteurs. La garde à vue de deux suspects devait être prolongée par un magistrat du parquet…

Source: http://www.ladepeche.fr/

14/07/2011

Ben quoi? C’est la fête à la France, non ?

Le « métissage des cultures », veut Sarközy…

Val d’Oise: la racaille a célébré le 14 juillet… à sa façon. Et c’est à peu près partout pareil. Et le pire est que le scénario est connu depuis longtemps. A chaque 14 juillet, les « chances pour la France » se défoulent plus que d’habitude. On le sait d’avance; alors: la prévention, c’est pour les chiens? On sait qui sont ces sous-merdes et on ne bouge pas. On renforce leur sentiment d’impunité. Je n’ose pas parler de répression: ce serait du racisme…

Au fait: on nous a prévenu que la répression, puisqu’on en parle, serait sur-multipliée en ce long week-end de fête nationale sur les routes. Normal; là, il y a du fric à faire. Et les prévenus sont dociles et solvables. Argent facile…

FDF

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Val-d’Oise: gymnase partiellement détruit, voitures incendiées, tirs de feux d’artifice sur les policiers !

C’est le département du Val-d’Oise qui a connu les incidents les plus importants pour la soirée d’hier où de nombreux bals étaient organisés pour la traditionnelle fête nationale.

Hier soir, vers 23 heures un gymnase de 8.000 m2, à Gonesse a été à moitié détruit par un incendie, qui, d’après les policiers, serait d’origine criminelle.

Ce matin, vers une heure, les pompiers dressaient un bilan provisoire des voitures incendiées et des feux de poubelle. Ils en avaient dénombrés pas moins d’une cinquantaine.

Par ailleurs, dans plusieurs villes du département, les policiers ont été la cible de tirs de feux d’artifice.

Source: Le Post

03/07/2011

A la même adresse, ils étaient 39 allocataires de la prime pour l’emploi !!!

On peut pas avoir le nom de ce type? Bon, tant pis…

FDF

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Escroquerie à la prime pour l’emploi : sous 39 identités, il détourne 12 000 euros !

Les services du commissariat d’Agde, ainsi que les hommes du SRPJ de Montpellier, ont été saisis par le service des impôts pour étudier un dossier sur une escroquerie à la prime pour l’emploi.

Après enquête, ils ont interpellé le 30 juin, à Agde, un individu âgé de 42 ans. Il aurait réussi à mettre en place une combine pour toucher des primes auxquelles il n’avait pas droit. Le mis en cause aurait fini par reconnaître les faits. Il devra se présenter devant la justice le 17 octobre prochain.

Tout débute par une très longue procédure des agents des impôts qui suspectent une fraude. Ils ont découvert une anomalie inquiétante en faisant des recoupements d’adresses sur Agde, au sujet d’allocataires de la prime pour l’emploi. Ils ont en effet alloué pendant deux ans, de 2008 à 2009, à la même adresse, des primes pour l’emploi à trente-neuf personnes différentes.

Les agents du Trésor public décident de bloquer l’envoi de ces primes. Près de 29 000 € sont ainsi retenus alors que 12 000 € ont déjà été payés. Les policiers prennent le relais dans cette procédure. Ces derniers vont interpeller un homme. Il a créé trente-quatre fausses identités, pris celles de quatre membres de sa famille et la sienne pour monter des faux dossiers. La famille est suspectée d’avoir participé à cette escroquerie, mais rien n’est prouvé.

Lors de sa garde à vue, l’individu aurait reconnu les faits. Les perquisitions menées à son domicile ont permis de conforter les éléments avancés par les enquêteurs. En effet, de fausses déclarations fiscales ainsi que de nombreux documents administratifs ont été saisis par les policiers.

Source: http://www.midilibre.fr/

07/06/2011

Cahors: il se ballade avec un cran d’arrêt et un fusil de chasse; tranquille, Mimile…

On peut pas avoir le nom du « Cadurcien » qui trouve un fusil de chasse sur une voie ferrée? Rien que pour rigoler…

FDF

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Cahors. Un fusil dans le sac et violence sur trois policiers

Il était environ minuit, dans la nuit de samedi à dimanche quand les policiers cadurciens ont été alertés qu’un homme transportant une arme dans un sac se trouvait dans le quartier de terre rouge à Cahors. Une patrouille interpellait rue Edouard-Herriot un Cadurcien de 31 ans, déjà connu des forces de l’ordre : il portait sur lui un couteau à cran d’arrêt et dans son sac un fusil de chasse démonté, non déclaré et qu’il a indiqué avoir trouvé sur la voie ferrée. Les policiers ont accepté de l’accompagner à son domicile pour qu’il laisse son chien à sa compagne. Mais dans le couloir de son immeuble, l’homme a projeté du gaz lacrymogène sur trois policiers avant d’entrer dans son domicile où les agents l’ont cueilli dimanche. Placé en garde à vue, il a été entendu avant d’être relâché avec en poche une convocation devant le tribunal correctionnel de Cahors, le 25 août prochain, pour violence sur agent dépositaire de la force publique et port d’arme prohibé.

Source:  http://www.ladepeche.fr/

06/05/2011

La plainte de SOS Racisme contre des policiers fait « pschitt » !

Il y a des jours qui ne ressemblent pas aux autres; heureusement… Ce serait trop facile.

FDF

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Jeanne Smits revient sur une affaire impliquant des policiers :

« Sous la pression très médiatisée de SOS Racisme, le parquet d’Amiens a annoncé sa décision de faire appel de la condamnation, mardi, d’un brigadier-chef à 1 000 euros pour «incitation à la discrimination et à la haine raciales», et de la relaxe de ses quatre compagnons, pour des propos tenus lors d’une soirée arrosée dans un bar de la ville en février 2008. Les cinq hommes, trois policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) et deux bouchers de leur connaissance, fêtaient la naissance du fils d’un des policiers […] des témoins rapportent que les cinq hommes tendent le bras et trinquent aux cris de «Sieg Heil», non sans ajouter quelques injures «violemment racistes».

A l’époque, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, avait condamné «avec la plus grande fermeté ces actes et propos intolérables». Trois ans plus tard, la quadruple relaxe et l’amende modeste font que judiciairement, l’affaire a fait «pschitt». Regrettable, l’attitude des policiers de la BAC un soir de «dégagement» émaillé de provocations stupides ? Evidemment. Mais on peut dire qu’ils ont «payé». Immédiatement suspendus de leurs fonctions, ils sont toujours, depuis lors, dans la même situation, avec un demi-salaire. […]

L’avocat du brigadier-chef, Me Jérôme Triomphe, nous a dit d’emblée le contexte de cette soirée du 1er février 2008. Les brigadiers sortaient d’une semaine d’émeutes ethniques dans les quartiers dits « sensibles » d’Amiens. Ils avaient été harcelés, insultés, traités comme des « keufs » par les voyous ethniques des zones de non-droit. Suit une instruction «totalement à charge», non sans des gardes à vue où arriveront des «aveux» – désavoués à l’audience en mars dernier – à la suite de pressions du genre : «Tes enfants seront placés à la DASS, tu ne les verras jamais plus.»

Au fil des mois, les cinq hommes seront accusés de tout. D’avoir rompu les conditions de leur contrôle judiciaire pour avoir pris contact les uns avec les autres, alors qu’il ne leur était nullement interdit de le faire. Jérôme Triomphe raconte que les policiers seront accusés d’avoir participé à un trafic de drogue – tout simplement parce qu’ils étaient sur les lieux d’un trafic, mais dans le cadre d’une enquête à laquelle ils participaient. On les accuse encore d’un vol de 90 litres de gasoil. Sur la foi du témoignage d’un couple de dealers, Monsieur et Mademoiselle, 35 condamnations à leur actif…

Les témoignages sont le point faible de l’affaire. Aucun de ceux apportés à l’origine ne concorde avec l’autre, rappelle Me Triomphe ; les témoins à charge ont été convaincus d’avoir menti. Mais qu’à cela ne tienne : on tentera de faire tomber les cinq prévenus pour «subornation de témoin» – parce qu’ils ont cherché des témoins de moralité. Et pour le coup, il y en a. Les trois policiers, la quarantaine déjà, sont appréciés, pas une fausse note n’obère leurs états de service, le brigadier-chef a été blessé vingt fois en service et vient d’être médaillé pour acte de courage et de dévouement. On est d’autant plus loin du portrait de la brute nazie que, raconte Me Triomphe, des dizaines de jeunes de banlieue sont prêts à dire qu’avec lui, tout était toujours «réglo». »

Source: http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/la-plainte-de-sos-racisme-contre-des-policiers-fait-pschitt.html

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