Francaisdefrance's Blog

08/02/2012

Immigration : toujours plus d’entrées.

Les bienfaits de l’immigration…

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Les richesses de la diversité; les bienfaits de l’immigration… Il faut voir les choses en face; pendant que ces nouvelles « richesses » passent leur temps aux caisses d’alloc et à la Sécu, les vrais français passent le leur au Pôle Emploi ou bien dehors, dans le pire des cas… Il faut vite réguler tout ça. On va droit à l’affrontement. La richesse culturelle, ça ne nourrit pas; surtout en ces temps à ne pas mettre un SDF dehors…

FDF

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Comme chaque année le gouvernement vient de publier le rapport au Parlement sur « Les orientations de la politique de l’immigration et de l’intégration ».
C’est un recueil de chiffres officiels, donc imparfaits, politiquement correct oblige, mais précieux. Il porte sur 2010 et confirme les études antérieures présentées par Polémia.

1-Les flux migratoires continuent officiellement de s’amplifier

2-Augmentation de 54% pour les entrées professionnelles malgré un taux de chômage de 10%

3-Augmentation de 28% pour les entrées d’étudiants

4-Les régularisations se sont élevées à 32.810 en 2010

5-Les naturalisations ont augmenté de 16% depuis 2007

6-2011 : nouvelle hausse des entrées légales

SOURCE :  http://www.polemia.com/
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L’INSEE DONNE LES CHIFFRES DES CHÔMEURS –
ON SE REND COMPTE QUE LES CHÔMEURS ÉTRANGERS
LE SONT EN TRÈS LARGE MAJORITÉ D’ORIGINE HORS UNION EUROPÉENNE CE QUI ENTRE DANS LE COUT NET
DE L’IMMIGRATION EN FRANCE

http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03323

Merci à JC JC…

30/12/2011

Les « Bonne Année » arrivent…

Le premier que j’ai trouvé émane de Polémia. Excellent.

FDF

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Rien que des bons voeux…

Bonne Année à Goldman Sachs qui a gentiment fourni des dirigeants à la Grèce, à l’Italie, à l’Espagne et à la Banque centrale européenne, pour nous aider à mieux prendre en considération les intérêts des banques et des marchés.

Bonne Année à M. Trichet, aux directoires de la Banque centrale européenne et des banques centrales de la zone euro, qui ont bien mérité du Deutsche Mark.

Bonne Année à l’euro surévalué « qui nous rend plus forts », mais que les gouvernements européens nous disent qu’il faut maintenant secourir d’urgence.

Bonne Année à N. Sarkozy et A. Merkel qui décident de nouveaux traités limitant encore plus la souveraineté budgétaire des citoyens européens, mais sans les soumettre à référendum.

Bonne Année à tous les gouvernants européens qui veulent nous protéger des démons du protectionnisme : les travailleurs chinois et indiens les remercient chaleureusement.

Bonne Année à Liliane Bettencourt, à Maurice Lévy, à Louis Schweitzer, à Jean-Cyril Spinetta, à Frank Riboud et à tous les dirigeants qui ont souhaité au mois d’août dernier « l’instauration d’une contribution exceptionnelle qui toucherait les contribuables français les plus favorisés ». Leurs vœux seront exaucés au-delà de leurs espoirs puisqu’en 2012 nous paierons tous plus d’impôts, plus de taxes, ainsi que des tarifs et des péages plus élevés.

Bonne Année à tous les chômeurs, en particulier les jeunes : l’embellie est en vue car N. Sarkozy a convoqué un sommet sur l’emploi dans trois semaines.

Bonne Année aux inégalités sociales : elles vont continuer de prospérer avec la récession que nos gouvernants font tout pour écarter en réduisant les dépenses publiques et en augmentant les impôts et les taxes.

Bonne Année aux syndicats de cheminots, de la RATP, des contrôleurs aériens, des pilotes de ligne, des postiers, des gaziers et d’EDF et d’une façon générale à tous les « partenaires sociaux » : vous aurez certainement l’occasion en 2012 de « lutter » pour vos revendications catégorielles en prenant en otages comme d’habitude les salariés, les usagers et les banlieusards impuissants.

Bonne Année aux fabricants de caméras de vidéosurveillance, de radars et d’alcootests : le gouvernement a décidé d’en implanter de nouveaux et de rendre obligatoires ces derniers pour « améliorer notre sécurité », bien entendu.

Bonne Année à tous les délinquants et criminels récidivistes : les 5 millions de victimes annuelles de crimes et délits recensées en France par l’Observatoire de la délinquance et de la réponse pénale leur assureront une activité soutenue en 2012.

Bonne Année à ceux dont on ne parle jamais dans les médias : ceux qui profanent les églises, les tombes chrétiennes ou les cimetières militaires.

Bonne Année aux forces de police et de gendarmerie qui continuent d’arrêter – en évitant les « bavures » – ceux que les juges libèrent peu de temps après.

Bonne Année à tous ceux qui veulent venir en France nous faire profiter de leur extraordinaire savoir-faire ou nous enrichir de leurs magnifiques différences culturelles ou religieuses. Ils nous rejoindront bientôt puisque les syndicats, le patronat et les présidents d’université le réclament de concert aux pouvoirs publics, pour notre bien. Et bonne année à tous les « sans-papiers » : ils seront régularisés par circulaires une fois de plus, n’en doutons pas, en 2012.

Bonne Année à tous les Mohammed car ce serait le prénom le plus fréquemment inscrit à l’état civil à Oslo, à Bruxelles ou à Marseille.

Bonne Année à toutes les associations communautaires et « antiracistes » qui sont financées par le contribuable pour aider les étrangers qui contournent les lois de la République, pour promouvoir la discrimination à l’encontre des Français de souche ou pour réduire toujours plus notre liberté d’expression.

Bonne Année au Parlement qui vote toujours plus de lois mémorielles qui confient aux juges le pouvoir de dire ce qui doit être « historiquement correct » pour nous.

Bonne Année au Conseil constitutionnel et à la Cour européenne des droits de l’homme, qui mettent en tutelle le pouvoir législatif, c’est-à-dire notre souveraineté.

Bonne Année aux médias et aux agences de publicité : ils continueront en 2012 de nous fournir régulièrement en bobards et ils veilleront à ce que nos informations et nos pensées restent bien « politiquement correctes ».

Bonne Année aux Egyptiens, aux Tunisiens, aux Libyens, aux Afghans, aux Irakiens, aux Syriens, aux coptes et aux chrétiens du Nigéria : vous aurez bientôt le choix entre le chaos, la valise ou l’islamisme, mais avec les compliments des « libérateurs » occidentaux. Car, dieu merci, vous n’êtes pas protectionnistes !

Bonne Année à nos militaires morts aux ordres de l’OTAN et à leurs familles : vous serez honorés le 11 novembre à la place de vos grands-parents qui sont morts pour la France.

Bonne Année à Laurence Parisot qui nous souhaite une France métissée et qui se dévoue pour nous éviter de tomber dans un « piège bleu Marine ».

Mais surtout bonne année à tous les Français qui finiront par ouvrir les yeux et qui en tireront enfin les conséquences politiques en 2012 !

Michel Geoffroy

Source: http://www.polemia.com/

Et merci à DG pour le tuyau…

02/11/2011

Comment ne pas être pessimistes de nos jours ??? Faciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile !

Pas mal pour redonner le moral aux troupes.
FDF
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« Vous êtes pessimiste, vous qui lisez ces lignes. On le sait. Comment ne pas l’être de nos jours ? Le spectacle de la rue et de l’actualité n’est-il pas affligeant ? Partout s’étalent les signes de la décadence occidentale et il faudrait être aveugle pour ne pas les voir. Mais si vous lisez ces lignes c’est justement que vous n’êtes déjà plus aveuglé : vous avez donc de grandes chances d’être découragé. Pourtant, si vous êtes découragé ou fatigué, vous auriez tort de le rester. Michel Geoffroy poursuit le débat avec Myriam Picard… (*) – Polémia

Article reproduit avec l’aimable autorisation de la Fondation Polémia.

La lucidité retrouvée

D’abord, le fait d’être pessimiste est un très bon signe : celui d’une lucidité retrouvée. Car effectivement notre civilisation traverse une grave crise et le bon diagnostic est une étape nécessaire à sa guérison. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour déclarer que « le monde change et en bien » (réunion du groupe des amis de la Libye le 30/09/2011). L’oligarchie occidentale trouve, en effet, que tout va très bien pour elle : les profits augmentent, l’OTAN fait régner la démocratie à coups de bombes, la « gouvernance mondiale » progresse.

Mais vous, Européen de souche, vous voyez désormais autre chose : l’islamisation, l’africanisation de l’Europe, le chômage, la dégradation de l’enseignement et de la culture, la montée de l’insécurité et de la violence, l’impuissance des gouvernements à maîtriser l’économie mondiale, les juges partiaux et la réduction de vos libertés.

Vous commencez donc à regarder d’un autre œil tous ceux que l’oligarchie a diabolisés. Vous vous demandez si ceux que l’on nomme dans les médias les « populistes », « l’extrême droite » ou les « indignés » n’auraient peut être pas raison.

La révolte qui vient

Pessimiste, vous ne devez pas oublier aussi que vous êtes de plus en plus nombreux. Tous les sondages le montrent. Cela signifie que le pessimisme devient en réalité une force politique montante en Occident. Car c’est la première expression de la révolte des Européens de souche. De la révolte qui vient.

Jusqu’à présent vous étiez politiquement suspect. L’oligarchie se moquait du « déclinisme » comme d’une maladie « d’extrême droite ». Ne vous menait-elle pas vers un avenir radieux ? Vers un monde unifié et métissé que seuls les réacs pouvaient craindre ? Pessimiste, vous pouviez vous croire isolé et honteux car dépassé par le sens de l’histoire.

Mais aujourd’hui c’est justement l’histoire qui vous donne raison. Qui montre que l’immigration n’est pas une chance, ni à Beyrouth, ni à Villiers-le-Bel ni à Londres. Que le mondialisme et la suppression des protections aux frontières riment avec désindustrialisation, chômage, insécurité et inégalités sociales. Que le laxisme moral débouche sur la corruption, la violence et l’inculture. Vous découvrez peu à peu que vous aviez raison. Peut-être trop tôt, mais raison quand même.

L’identité retrouvée des Européens de race blanche, de racines grecques, romaines, germaniques et celtes, et de religion chrétienne

L’Europe, la belle endormie (image ci-dessous), s’éveille progressivement à la conscience de son être, au grand dam de l’oligarchie qui pressent déjà la suite avec inquiétude.

Car l’Europe était en dormition depuis la fin de la seconde guerre mondiale, soumise aux conquérants-libérateurs. Nous, Européens, avions oublié qui nous étions. Nous nous croyions américains protestants à l’Ouest ou soviétiques à l’Est.

Mais dans nos villes transformées en caravansérails et à l’ombre des mosquées, nous redécouvrons tout à coup que nous sommes en réalité des Européens de race blanche, de racines grecques, romaines, germaniques et celtes, et de religion chrétienne (Charles De Gaulle).

C’est une très bonne nouvelle ! Le péché du pessimisme est le découragement

Le pessimisme est dangereux quand il débouche sur le découragement. Il sert alors d’ailleurs parfaitement l’intérêt de l’oligarchie qui ne rêve que de sujets soumis, de téléspectateurs passifs et de consommateurs drogués, qui ne menaceront pas son pouvoir : au contraire, ils le renforceront. Mais le pessimisme est positif quand il débouche sur l’action, c’est-à-dire sur la volonté de changer l’état des choses. Or c’est bien ce qui se passe de nos jours.

Pessimiste, vous nous dites que la tâche est tellement immense qu’on n’y arrivera pas. Que les Français ne veulent plus travailler, que beaucoup d’immigrés ne repartiront pas, que le monde deviendra chinois et tout à l’avenant.

Le péché du pessimisme est le découragement. Mais ce n’est pas conforme au génie européen, c’est-à-dire à votre vraie nature.

Rappelez-vous !

Les 300 Spartiates de Léonidas n’étaient-ils pas découragés de se compter si peu nombreux face aux hordes perses ? Les conquistadors n’ont-ils pas douté devant la lagune de Mexico ? Les marins de Lépante n’ont-ils pas frémi devant la flotte turque innombrable ? Les combattants exténués de la Marne croyaient-ils vraiment battre les armées du Kaiser ? Et pourtant tous ont gagné face à l’improbable, face au nombre, face à la masse, face aux règles.

Vous nous rétorquez que ce n’étaient pas les mêmes hommes : qu’ils n’étaient pas corrompus par le confort, par la télévision ou la société marchande et qu’ils croyaient encore dans les dieux et non dans les droits de l’hominien.

C’est vrai dans l’instant mais faux devant l’histoire.

L’identité est plus forte que l’idéologie ou la police : le mondialisme mourra pour les mêmes raisons que le communisme

D’abord, le monde va justement devenir de moins en moins confortable pour vous. Cela va changer les choses. Ensuite, l’exemple du communisme russe nous montre que l’identité est plus forte que l’idéologie ou la police. Les peuples ont survécu au laminoir communiste. Ils ont triomphé dans la durée.

Pessimiste, vous avez la mémoire courte : vous avez oublié que le communisme jadis si puissant et si redouté, notamment par d’autres pessimistes avant vous, est finalement mort. Qui le croyait en 1980 ? Le mondialisme mourra à son tour et pour les mêmes raisons, soyez-en assuré.

Nouvelles élites, nouveaux héros

Tout est à refonder, c’est vrai, pour remettre notre monde d’aplomb. Il faudra de la sueur, des larmes et sans doute aussi du sang pour le faire.

Mais n’est-ce pas une chance, justement, de vivre dans une telle époque ? Vous vous réveillez dans les ruines ? Ce sera donc plus rapide pour reconstruire dessus ! Car le réveil des Européens signifiera aussi que de nouvelles élites, de nouveaux héros, vont réapparaître.

Ils sont déjà autour de vous mais vous ne les voyez pas encore. Car dans la période froide que nous avons connue, il n’y avait pas de vraies élites, mais seulement une oligarchie qui ne prenait aucun risque sinon d’empocher les bénéfices. Mais maintenant que nous entrons dans une période chaude, puisque l’Europe est de nouveau confrontée aux risques de l’histoire, de vraies élites succéderont à cette oligarchie corrompue. Cela s’est toujours passé ainsi dans l’histoire.
Ce qui signifie que ce qui vous paraît impossible aujourd’hui deviendra possible bientôt.

Vous pouvez à tout instant agir contre le Système

Vous vous sentez seul parfois. Mais avez-vous oublié que ce sont les minorités qui font l’histoire ? Relisez donc l’histoire des Européens, vos ancêtres !

Et pourquoi donc, en outre, en admettant que vous soyez seul, ne pourriez-vous pas agir quand même ? Car c’est dans l’action que vous découvrirez que vous êtes plus nombreux que vous ne le pensiez et que vous avez le pouvoir de faire bouger, à votre tour, les choses.

Eteignez donc vos télévisions et vos radios, ne lisez pas les journaux gratuits et réinformez vous sur Internet ! Lisez des livres au lieu de faire votre sudoku matinal ! Arrêtez de tripoter votre portable à tout bout de champ et regardez le monde autour de vous ! Abandonnez le coca-cola et le jean : mangez européen et habillez-vous correctement. Les filles, portez des robes et des jupes ! Achetez français et européen ! Aidez vos compatriotes dans le besoin, pas les Somaliens ! Vous pouvez à tout instant agir contre le Système.

L’histoire, ce cimetière d’oligarchies mortes

L’oligarchie vous semble omnipotente, cachée derrière son mur d’argent, ses écrans de télévision et sa police. Mais l’histoire est un cimetière d’oligarchies mortes. Celle-ci les rejoindra bientôt.

Regardez-les : sur leurs visages maquillés se lit déjà l’ombre de la panique. Car les maîtres de l’économie et du profit ne savent plus comment résoudre la crise financière : leur « expertise » a fait long feu. On croit de moins en moins à leurs bobards médiatiques. La parole se libère progressivement du carcan du politiquement correct.

Les digues du Système sont submergées les unes après les autres. Le reste suivra bientôt.

Plusieurs grands penseurs européens, ceux qu’on n’enseigne plus dans les écoles, l’avaient prophétisé : l’Europe se redressera au bord du gouffre. Nous y sommes ! »

Michel Geoffroy

(*) Voir et lire dans l’ordre :

a) Lettre aux enfants européens (nés en 2011) : devenez des hommes
b)
Lettre ouverte à Michel Geoffroy sur une génération inutile

Source : Polémia
Merci à CS…

20/10/2011

La révolte des Français de souche…

Elle est en marche. Et quand nous serons assez nombreux, on devrait en entendre parler… La préférence non-nationale vit ses dernières heures…

FDF

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Trop, c’est trop : vers une révolte des Français de souche ?

Toutes les enquêtes d’opinion convergent : les Français de souche en ont assez. Ils ne supportent plus ce qu’il y a de « trop » dans notre société désormais : trop d’immigration, trop de culpabilisation, trop d’insécurité, trop de politiquement correct, trop de déni de démocratie, trop de violences et de dégradations à l’école, trop de chômage, trop de « réformes » inutiles, trop d’inquiétudes sur l’avenir, trop de diabolisation. Michel Geoffroy décrit pour Polémia les raisons de la révolte qui monte.

Polémia

1) Trop d’immigrés qui ne manifestent aucune volonté de « s’intégrer » et de devenir de vrais Français par la civilisation et la culture ; trop d’immigrés qui cultivent leurs particularismes d’une façon ostentatoire, et qui affirment de plus en plus leur religion – l’islam – dans l’espace public, au mépris de la laïcité et avec la lâche complicité des pouvoirs publics ; trop d’Africains qui se constituent en communautés.

2) Trop de culpabilisation et de repentance à l’encontre des seuls Européens et des seuls Français de sang et de souche ; trop de mépris de la nation française et de son histoire ; trop de parti pris en faveur de nombreux allogènes, dont il est interdit de critiquer le comportement même délictueux, sous peine de « racisme » ; trop de discrimination à l’encontre des Français de souche.

3) Trop d’insécurité pour les honnêtes gens, trop de bienveillance pour les criminels et délinquants récidivistes ; trop de délinquants d’origine immigrée ; trop de « zones de non-droit » ; trop de corruption dans la classe politique ; trop de police, trop de radars et trop de juges mais pas assez de sécurité et de moins en moins de liberté pour le citoyen.

4) Trop de politiquement correct ; trop de répression de la liberté de parole, trop de propagande et de travestissement de la réalité dans les médias ; trop de publicité cynique et agressive ; trop d’américanisation de la culture.

5) Trop de déni de démocratie ; trop de « minorités » bruyantes, trop de « communautés », trop « d’autorités morales », trop de lobbies qui prétendent imposer leurs préjugés et leurs seuls intérêts à la majorité des Français ; trop de mépris du peuple français de la part de l’oligarchie politico-médiatique ; trop de promesses non tenues par les politiques, qu’ils soient de gauche comme de droite.

6) Trop de violences et de dégradations à l’école ; trop de maîtres qui capitulent devant les élèves et devant leurs parents ; trop de laxisme éducatif et universitaire ; trop de diplômes qui ne valent plus rien sur le marché du travail.

7) Trop de chômage, trop de petits boulots, trop de contrats à durée déterminée, trop de délocalisations, trop de désindustrialisation ; trop d’inégalités sociales, trop de profits pour les uns, trop d’insécurité économique pour les autres ; trop de difficultés à se loger lorsqu’on est jeune ; trop d’impôts et de taxes pesant sur les classes moyennes et populaires.

8) Trop de « réformes » inutiles qui ne s’attaquent pas aux vraies questions qui préoccupent les Français ; trop de services publics « reformés » mais qui ne fonctionnent plus ; trop de fonctionnaires découragés ; trop de fermetures de services publics de proximité.

9) Trop d’inquiétudes sur l’avenir : trop de dépenses sociales que les actifs ne peuvent plus financer, trop de menaces sur les économies et les retraites ; trop de dettes publiques et privées.

10) Trop de diabolisation des Français qui respectent les lois, qui demandent que cesse cette situation qui les révolte, qui ne sont ni « racistes », ni « fascistes », ni « d’extrême droite » mais qui veulent enfin être entendus de la classe politique et voir leur opinion représentée dans les médias.

Michel Geoffroy
04/10/2011

Voir aussi :

Lettre aux enfants européens (nés en 2011) : devenez des hommes
Les Esquimaux nous parlent – ou comment l’oligarchie voit les Français
Seconde épître aux Européens
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)

Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)
Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)
Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)

Image : Louis Mandrin, le révolté fiscal

Michel Geoffroy

Source: http://www.polemia.com/

12/05/2011

La «mondialisation heureuse» s’est transformée en «hypercompétition généralisée».

 Certains y ont cru. Mais la réalité d’aujourd’hui montre que la mondialisation a été le premier pas vers l’abîme…

FDF

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Mondialisation : il y a des décideurs qui deviennent lucides !

Les banques, les grandes fortunes (Arnault, Bouygues, Lagardère, Bergé, etc.), le MEDEF (Parisot), Sciences-Po (Descoings) militent pour le « laisser-fairisme » et la mondialisation. Pour autant ces relais de la superclasse mondiale sont désormais loin de faire l’unanimité parmi les chefs d’entreprise français, les responsables publics et les universitaires. La lucidité et le sentiment national n’ont pas disparu. Le think tank CAPEC en est la preuve.
Explications.

Cela fait longtemps qu’on attendait une voix lucide sur la mondialisation du côté des principales forces économiques. Celles-ci ont jusqu’ici fait entendre la seule voix de «l’économiquement correct» : la suppression de toute frontière à la libre circulation des capitaux, des marchandises et des hommes étant leur paradigme.

La parution de «Face à la crise», la lettre du CAPEC (Crises-Analyses-Propositions-Expérimentations-Communication), rompt ce consensus.

Prenons acte de la guerre économique

Certains parlent encore de «mondialisation heureuse» mais la réalité est radicalement différente. Christian Harbulot et Éric Delbecque donnent, dans un «Que sais-je» sur «La guerre économique», une lecture plus juste que le CAPEC reprend à son compte : depuis la fin de la guerre froide, écrivent ces auteurs, «les rapports de forces entre les puissances s’articulent essentiellement autour d’enjeux économiques. Les gouvernements de la planète, dans leur grande majorité, ne cherchent plus aujourd’hui à conquérir des terres ou à établir leur domination sur de nouvelles populations, mais à construire un potentiel industriel et une force de frappe commerciale capable d’apporter devises et emplois sur leur territoire». Cette analyse est inséparable du basculement dans la mondialisation économique et financière qui a transformé la libre concurrence «aimable», limitée et encadrée en une «hypercompétition généralisée».

Mondialisation et désillusion

Les cadres ont longtemps cru à la mondialisation. Ceux d’entre eux – les financiers notamment – qui participent de la superclasse mondiale en ont profité. Mais pas les autres. Comme le note le Délégué général du CAPEC, Jean-Luc Schaffhauser (*) : «La seconde illusion est (de croire) qu’un haut niveau de formation permettrait aux individus de tirer leur épingle du jeu.» Sociologiquement, le phénomène majeur aujourd’hui est la paupérisation réelle, et ressentie comme telle, des classes moyennes – ingénieurs, cadres et techniciens – sous l’effet de la mondialisation. Selon l’agence pour l’emploi des cadres (APEC) (citée par l’étude du CAPEC) : en 2010, 51% des cadres estimaient que «leur situation a évolué de manière défavorable, ces dernières années». Ils n’étaient que 11% à penser cela en 1990 ! A part les très hauts managers et les médias, plus aucune catégorie socioprofessionnelle ne défend la mondialisation.

Réformer les règles du commerce international

Gérard Lignac, le président du CAPEC, revient sur son livre : «La mondialisation : pour une juste concurrence». Il balaie d’abord un «songe creux» : celui selon lequel la France et l’Europe pourraient garder leur industrie grâce à leur avance technologique. Car face à l’Inde et à la Chine, leur avance disparaît en raison notamment des transferts technologiques. Nous pensions vendre des TGV à la Chine mais c’est la Chine qui nous concurrence sur le marché des trains californiens. Et ceci se produira également, à moyenne échéance, pour les avions et les centrales nucléaires. Sans réaction, «l’avenir de l’Europe est celui d’un désert industriel». Gérard Lignac a encore des pudeurs : il ne va pas jusqu’à préconiser, comme le prix Nobel Maurice Allais, «un protectionnisme raisonnable et raisonné» mais prône ce qu’il appelle une «juste concurrence». En clair «s’inspirer du sport de compétition» et «ne pas faire combattre des poids plumes contre des poids légers». Ce qui implique une réforme d’urgence des règles du commerce international ! Qui ne pourra venir que d’un rebond – en cours – de la crise.

Le « Faux modèle allemand »

Les partisans de la mondialisation se raccrochent au «modèle allemand» et citent en exemple les 152 milliards d’excédents commerciaux allemands en 2010. Mais c’est un leurre :

  • –d’abord parce que l’Allemagne remplace le made in Germany par le made by Germany et qu’elle est aussi en voie de désindustrialisation ; l’emploi manufacturier n’y représente plus que 19% des emplois (contre 24% en 1996) ;
  • –ensuite parce que l’Allemagne ne réalise son excédent commercial que sur le reste de l’Europe ; le modèle n’est donc pas transposable à l’ensemble des pays européens ;
  • –enfin parce que l’Allemagne est, comme les autres pays européens, déficitaires (de 24 milliards d’euros) dans ses échanges avec la Chine.

Ajoutons –les auteurs n’en parlent pas mais c’est un fait– que l’Allemagne réalise des économies dans deux secteurs clés :

  • –la défense : 1% du PIB seulement ;
  • –les prestations familiales particulièrement basses et l’accueil des jeunes enfants très défaillant.

Des économies que l’Allemagne paye par un taux de fécondité très bas : 1,4 enfants par femme (malgré la fécondité d’origine étrangère).

Bref, les travaux du CAPEC méritent d’être salués : il existe encore des décideurs lucides et nationaux, ça change et c’est rafraichissant !

Polémia
12/05/2011

(*) Jean-Luc Schaffhauser, Délégué Général du CAPEC : il a été Chef du Service Régional de l’Energie en Alsace de 1980 à 1986, responsable de la coopération internationale de cette Région de 1986 à 1992.

Qui sommes-nous ? Présentation des quatre fondateurs
http://www.fondscapec.eu/?page_id=2

Voir Lettre de liaison et de réflexion du CAPEC – Avril 2011 – N°1  http://www.fondscapec.eu/DL/Face_crise_1_avril%202011.pdf

Voir aussi :l’étude de CAPEC sur Le modèle allemand

Image : 1re de couverture de :
Gérard Lignac, La Mondialisation pour une juste conccurrence, ed. Unicomm, 2009, 125 pages

Source: http://www.polemia.com/

06/05/2011

Les questionnements sur la mort d’Oussama Ben Laden…

La seconde mort d’Ossama Ben Laden

Polémia a souvent publié des articles de Paul Craig Roberts sur les Etats-Unis. Homme politique, universitaire, économiste, éditorialiste au Wall Street Journal, il a toujours eu une vue indépendante, très lucide et, parfois, prémonitoire, de la situation américaine, au niveau tant national qu’international.

Paul Craig Roberts, ayant appartenu à l’administration Reagan, s’est violemment opposé à la politique du président Bush dont il a dénoncé les présentations fallacieuses pour justifier sa guerre en Irak. En mars 2010, déçu par le président Obama et constatant que les Américains étaient définitivement gouvernés par la propagande avec peu d’égard pour la Vérité, il préfère renoncer au combat en annonçant son retrait. Il fait ses adieux à ses lecteurs dans un papier poignant publié dans le bulletin bi-hebdomadaire Counterpunch du 24/03/2010, sous le titre Good-Bye Truth Has Fallen and Taken Liberty With It et dont on trouvera la traduction parmi les articles cités in fine ci-après.Tous espéraient que cet Adieu n’était qu’un Au revoir. Aujourd’hui, Paul Craig Roberts reprend sa plume incisive pour dénoncer, une fois encore, cette maudite propagande d’Etat qu’il a toujours combattue.



Si aujourd’hui était le 1er Avril et non le 02 Mai, nous pourrions dire que la grosse nouvelle du matin qu’Ossama Ben Laden a été tué dans une fusillade au Pakistan et inhumé illico en mer, est un poisson d’Avril. Faute de cela, nous devons prendre cette nouvelle comme la preuve que le gouvernement américain a une croyance illimitée en la naïveté chronique des américains.

Réfléchissez-y un peu. Quelles sont les chances qu’une personne souffrant d’une maladie des reins demandant une dialyse quotidienne, étant de plus affligée de diabète et d’une basse tension artérielle, puisse survivre dans des cachettes montagneuses pendant une décennie ? Si même Ben Laden avait pu obtenir l’équipement de dialyse nécessaire ainsi que l’attention médicale suffisante à sa condition pathologique, l’équipement nécessaire ne pointerait-il pas à la longue vers l’endroit où il se trouve ? Pourquoi cela a t’il pris 10 ans pour le trouver ?

Considérez également les allégations faites par les médias triomphalistes célébrant la mort de Ben Laden que “Ben Laden a consacré ses millions à financer des camps terroristes au Soudan, aux Philippines, en Afghanistan, envoyant des ‘guerriers sanctifiés’ pour fomenter des révolutions et lutter avec des fondamentalistes musulmans en Afrique du Nord, en Tchétchénie, Tajiikistan et en Bosnie.” Ceci représente beaucoup d’activités pour “quelques millions” (et peut-être que les américians auraient dû le mettre responsable du pentagone), mais la question majeure demeure: comment Ben Laden était-il capable de transférer son argent ? Quel système bancaire l’aidait-il ? Le gouvernement US est capable de saisir les biens et les dividendes de gens et de pays entiers, la Libye étant le cas le plus récent.

Pourquoi donc pas Ben Laden ? Transportait-il avec lui 100 millions de dollars en pièces d’or et envoyait-il des émissaires distribuer les paiements de ses lointaines opérations ? La nouvelle de ce matin a l’odeur et la marque d’un évènement préfabriqué. L’odeur émane de manière insistante des rapports de presse triomphalistes tous pompés d’exagérations, et de la part des célébrateurs agitant des drapeaux en chantant “USA, USA”. Se pourrait-il qu’il en soit autrement ?

Il ne fait aucun doute que le président Obama a désespérément besoin d’une victoire. Il a commis la folle erreur de recommencer la guerre en Afghanistan et maintenant après une décennie de combats, les forces américaines et le gouvernement font face à l’enlisement, sinon la défaite. Les guerres des régimes Bush et Obama ont mis les Etats-Unis en banqueroute, laissant une trainée de lourds déficits et un dollar en déclin total. Le temps des élections (ré-élections) approche à grands pas.

Les mensonges et magouilles multiples des dernières administrations, comme celui des “armes de destruction massive”, ont eu des conséquences dramatiques pour les Etats-Unis et le monde. Mais tous les mensonges ne sont pas les mêmes. Vous souvenez-vous que la raison principale d’envahir l’Afghanistan en premier lieu fut pour attapper Ben Laden. Maintenant que le président Obama a déclaré officiellement que Ben Laden a été abattu d’une balle dans la tête par les forces spéciales US opérant dans un pays indépendant et souverain et qu’il a été inhumé en mer, il n’y a donc plus aucune raison de continuer la guerre.

Peut-être que le déclin précipité du dollar US sur les marchés de change a forcé des réductions de budget, qui ne peuvent survenir qu’en interrompant des guerres sans fin. Jusqu’à ce que le déclin du dollar n’atteigne un point de gravité décisive, Ossama Ben Laden, dont bien des experts pensent qu’il est mort depuis des années, a été un homme de paille très utile afin de continuer à alimenter la source de profit du complexe militaro-industriel et de son corollaire de la sécurité.

Paul Craig Roberts
Article original en anglais, Osama bin Laden’s Second Death,
2 mai 2011.

Repris par Mondialisation.ca  3/05/2011
Traduction : Resistance 71

Source: http://www.polemia.com/

28/04/2011

Arrêtons de pleurer sur l’immigration et les »pauvres clandestins » que personne n’aime…

Vu sur http://www.polemia.com/article.php?id=3743

Une mise au point qui s’imposait… Je vous laisse y réfléchir; et en tirer les conclusions qui s’imposent…

FDF

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Enjeu économique de l’immigration : trois bobards des « Echos »

Le quotidien économique et financier les Echos a consacré sa « une » du 26 avril et quatre pages aux enjeux économiques de l’immigration. L’occasion de défendre trois bobards : « L’immigration nette ne dépasse pas 100.000 personnes par an », « L’immigration ne pèse pas au total sur les comptes sociaux », « Seule l’immigration est capable de répondre à la pénurie de main-d’œuvre ». Polémia démonte ces bobards repris sur de nombreux médias audiovisuels dont BFM-TV, Europe1, RTL.

« L’immigration nette ne dépasse pas 100.000 personnes par an » : FAUX

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, plus de 200.000 titres de séjour ont été délivrés en 2010. Dans le même temps, 50.000 personnes ont sollicité un titre de « réfugié politique », soit 250.000 personnes, non compris les entrées clandestines non déclarées. Certes, il a pu y avoir des départs de France. Mais il faut savoir que les trois quarts des entrées ont vocation à être permanentes puisqu’il s’agit :

-du regroupement familial ou nuptial (les mariages de franco-étrangers avec des hommes ou des femmes du pays d’origine de leur famille) ;
-de délivrance de titres de réfugié ou de travail qui ouvrent eux-mêmes droit au regroupement familial ;
-restent les étudiants qui entrent au rythme de 50.000 par an mais qui ressortent lorsqu’ils ne grossissent pas la masse des clandestins (cas de certains « étudiants » chinois ou africains notamment).
L’arithmétique conduit donc à retenir le chiffre de 200.000 entrées nettes comme un minimum.

Certes, les tenants de la thèse officielle évoquent les chiffres de l’INSEE : 75.000 entrées nettes en 2010… Mais il s’agit de données provisoires appelées à changer. Ainsi, de 1999 à 2005, l’INSEE avait évalué les entrées nettes à 90.000 par an en moyenne, avant, en 2008, de corriger ces chiffres d’un « ajustement » (sic) de 660.000 personnes, soit 95.000 par an de plus. Nous ne pouvons qu’inciter le lecteur à se reporter à ce tableau, ô combien éclairant, sur les méthodes statistiques de manipulation de l’opinion : http://insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon02151

Il y a donc eu, selon l’INSEE, de l’ordre de 180.000 entrées nettes de 1999 à 2005. On voit mal comment leur nombre aurait pu baisser depuis, alors même que les délivrances de titre officiel ont augmenté. Tout se passe comme si l’INSEE inscrivait clairement sa démarche dans un déni de réalité : sous-évaluer, année après année, les chiffres de l’immigration et les réévaluer, une fois tous les sept ans, en catimini, sous la rubrique pudique « Ajustement ».

« L’immigration ne pèse pas au total sur les comptes sociaux » : FAUX

Passons sur les nombreuses études sur le sujet : du Rapport Milloz de 1990 aux chiffrages récents de Jean-Paul Gourévitch qui évalue à plus de 30 milliards d’euros le surcoût de l’immigration. Les statistiques de l’INSEE (de 2006) suffisent à montrer la sur-sollicitation des systèmes sociaux (sauf les retraites, mais il s’agit alors de dépenses différées) par les immigrés venus du Maghreb et d’Afrique : 7,5% des dépenses de l’assurance maladie (alors même qu’il s’agit d’une population jeune), 12,6% des dépenses de l’assurance chômage, 25,1% du RMI.

Ces chiffres ne donnent qu’une faible idée du surcoût économique et social de l’immigration :

  • -ils sont déjà anciens ;
  • -ils ne prennent pas en compte la question de la deuxième génération (enfants d’immigrés nés en France) dont le taux de chômage est particulièrement élevé (trois fois plus élevé pour ceux venus d’Afrique, du Maghreb, de Turquie que pour ceux venus d’Europe du Sud, selon le recensement de 1999) ;
  • -ils ne prennent pas en compte les prestations familiales alors qu’en 2009 13% des naissances en France étaient de mère étrangère ;
  • -ils n’intègrent ni les autres dépenses sociales des communes et des départements ni les dépenses de logements sociaux ;
  • -ils ne prennent pas en considération les dépenses d’infrastructures nécessaires (routes, transports en commun, écoles, hôpitaux, logements, prisons) à l’accueil de populations supplémentaires ; investissements dont le montant a été évalué à quatre fois le salaire annuel d’un travailleur par le prix Nobel d’économie Maurice Allais.

« Seule l’immigration est capable de répondre à la pénurie de main-d’œuvre » : FAUX

L’argument est le plus éculé qui soit : « Ils font les travaux que les Français ne veulent pas faire ». Or la situation varie d’une région à l’autre : il y a des régions de France où l’on trouve des Français de souche (ou des immigrés de seconde génération) pour travailler comme terrassiers, aides cuisiniers, femmes de ménage ou aides soignants, et d’autres (l’Ile-de-France) non.

Par ailleurs, n’est-il pas surprenant de constater que la Seine-Saint-Denis, qui compte 115.000 chômeurs, soit aussi le premier département d’arrivée de l’immigration ? Cela s’explique : l’immigration nouvelle tire les salaires à la baisse, rendant l’accès à l’emploi sans intérêt pour ceux qui bénéficient de filets sociaux. Curieusement, les mêmes qui déplorent le chômage de masse dans les banlieues militent pour la poursuite de l’immigration.

Il y a pourtant un moyen simple, en économie libérale, de pourvoir les emplois dont « personne ne veut » : les revaloriser en augmentant les salaires et en améliorant les conditions de travail. Ce dont précisément le MEDEF ne veut pas : ce qui explique l’article de commande des Echos.

Immigration : privatiser les profits, collectiviser les pertes, le choix des oligarques

L’immigration est un élément de la mondialisation. C’est une délocalisation à domicile. Là aussi, c’est une logique financière qui s’applique : maximiser les profits immédiats des firmes (en baissant les salaires) ; transférer les charges collectives (sociales, d’investissement) à l’Etat, c’est-à-dire aux contribuables.

Il est naturel que les Echos, dont le propriétaire Bernard Arnault, patron de LVMH, quatrième fortune mondiale, est un éminent représentant de la superclasse mondiale (SCM), promeuve une telle position : un point de vue que la caste journalistique coupée des réalités défend sans vergogne. Régis Fortin, rédacteur en chef des Echos éditorialise ainsi : « Pour une partie de la population (…) ces évidences (les bobards que nous avons dénoncés – NDLR) sont inaudibles et (…) personne ne se risque à la moindre pédagogie sur le sujet. »

Un peu de pédagogie pour l’oligarchie

Nous aimerions, nous aussi, faire un peu de pédagogie pour les puissants et leur poser les questions suivantes : Régis Fortin a–t-il déjà vécu en banlieue ? Combien y a-t-il d’enfants d’immigrés noirs ou maghrébins dans l’école de ses enfants ? Combien de clandestins, tunisiens par exemple, Bernard Arnault est-il prêt à loger dans son hôtel particulier de 2000 m2 rue Barbet-de-Jouy ?

Les oligarques craignent la révolte du peuple : ils ont raison !

Polémia
27/04/2011


15/03/2011

Ils ne pourront pas toujours faire semblant…

Le gouvernement actuel ne pourra pas toujours faire semblant de fermeté en ce qui concerne les graves problèmes liés à l’immigration… La France a toujours été une terre d’accueil. Mais là, les limites ont été dépassés…

Envoyez donc tous ces nouveaux immigrés du Maghreb donner un coup de main au japonais. Ils seraient plus utiles là-bas qu’ici à quémander et à se faire stigmatiser…

FDF

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Régularisation des « sans papiers » : La fermeté de façade du gouvernement démentie par les chiffres…

Notre contributeur Edmond Machefer analyse ici le flux de régularisations des clandestins qu’il chiffre à hauteur de 17 000 par an au cours des trois dernières années. Il faut ajouter à ce chiffre les mineurs qui les accompagnent. Et surtout bien comprendre qu’une fois régularisé le clandestin a la possibilité de faire venir sa famille : enfants, conjoints, parents, nouvelle épousée s’il se marie. La régularisation d’un clandestin a donc un effet multiplicateur sur l’immigration familiale et sur l’immigration nuptiale. Il ne faut pas non plus négliger l’effet « cascade » de la régularisation : le travailleur régularisé sort parfois du marché du travail ou change de travail laissant ainsi un poste vacant pour un nouveau clandestin. Nouveau clandestin qui sait à son tour que son parcours peut le conduire à la régularisation et au regroupement familial et nuptial. C’est ainsi que fonctionne le cycle de l’immigration de masse.

(Polémia)

Derrière les postures de fermeté, il y a les faits. En dépit de ses engagements réitérés, comme par exemple à l’occasion de son adhésion au « Pacte européen sur l’immigration et l’asile » en 2008, qui prohibe à ses signataires toute régularisation de masse, le gouvernement continue à mettre en œuvre une politique de régularisation des clandestins au fil de l’eau.

Le gouvernement cède de cette manière aux pressions des associations immigrationistes (GISTI – RESF – LDH -CIMADE..), des syndicats (campagne de la CGT en faveur du mouvement des « grévistes sans papiers » de 2010), des partis de gauche, d’extrême gauche, voire de membres de sa propre majorité, et de certains milieux patronaux qui comprennent tout l’intérêt d’employer des clandestins en situation précaire pour faire du « dumping social »à l’encontre des nationaux.

Ces pressions étant bien sûr savamment entretenues par les médias locaux, régionaux et nationaux, prompts à battre le rappel et à faire monter en épingle des situations individuelles (expulsions) où les préfets ne font pourtant qu’appliquer la loi.

Il faut en effet rappeler ici que les clandestins – ou « sans papiers » selon la logomachie des droits de l’hommiste – sont des étrangers originaires des pays tiers à l’Union européenne qui soit sont entrés sur le territoire sans visa, soit se sont maintenus en France à l’expiration de leur visa sans avoir obtenu de titre de séjour.

Ces clandestins peuvent ainsi travailler (sous une fausse identité), se faire soigner –grâce à l’Aide médicale d’Etat- scolariser leurs enfants (du fait de l’obligation scolaire), et ainsi acquérir progressivement une forme de « droit au séjour », qu’ils pourront faire valoir par exemple devant un juge complaisant pour se faire régulariser, venant ainsi grossir les rangs de l’immigration de peuplement que nous subissons.

Si l’on observe les chiffres des 3 dernières années, on constate, en additionnant les données relatives à la régularisation « de droit » (application de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, liée à la reconnaissance de liens personnels et familiaux), et celles de « l’admission exceptionnelle au séjour que ces régularisations sont d’environ 17 000 par an (sans compter les mineurs), ce qui fait tout de même beaucoup pour ce que le Gouvernement qualifie pudiquement de « régularisation au cas par cas ».

Evidemment, chaque régularisation conduite à son terme s’analyse, du point de vue des migrants, comme un aveu de faiblesse et ne peut qu’encourager ceux-ci, toujours plus nombreux, à tenter leur chance.

Source: http://www.polemia.com/

25/02/2011

Vive le réchauffement idéologique !

Une lueur se serait-elle allumée dans nos ténèbres ? Le combat des idées, dont on dit qu’elles mènent le monde, incline en notre faveur…

Mais la route est encore longue, qui verra l’Occident restaurer enfin son identité, sa mémoire, sa dignité et reprendre la maîtrise de son destin. Mais nous y arriverons; tous ensemble, débarrassés des cloportes qui sont à genoux devant cette idéologie qu’est l’islam…

Jetez un coup d’oeil là-dessus…
FDF

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19/02/2011

La récupération politique émotionnelle…

Tout n’est que récupération politique. 2012, c’est demain… Mais un peu tard pour faire semblant de fermeté. Surtout de fausse fermeté… Au fait, l’affaire Germaneau, on n’en n’entend plus parler…

FDF

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Affaire Cassez : halte à la diplomatie émotionnelle !

Le président de la République et sa ministre des Affaires étrangères ont choisi de sacrifier  la relation entre la France et l’un des pays les plus importants d’Amérique latine, le Mexique, officiellement au nom de « l’innocence d’une Française », en réalité au nom d’une pitoyable stratégie de communication émotionnelle à usage purement intérieur.

L’instrumentalisation du sentiment s’est désormais complètement substituée, dans tous les domaines (sécurité, justice, économie…), à la vraie politique, laquelle consisterait à traiter en profondeur la racine des problèmes. Nos gouvernants ne savent plus que larmoyer, devant des micros, tout en s’agrippant aux caméras des familles de victimes.

Attardons-nous un instant sur le fond de cette lamentable affaire Cassez. En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols. Plusieurs victimes, hommes, femmes et enfants témoignent et accusent Florence Cassez d’avoir participé aux séquestrations d’otage (qui se passaient dans le ranch où elle vivait avec son compagnon).

Voici un extrait du témoignage écrit de la dernière victime du clan « Los Zodiacos », paru dans la presse mexicaine et bien sûr occulté par la presse française :

« Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne ».

Contrairement aux partis dominants qui, à l’unisson, semblent vouloir faire de Florence Cassez un nouveau Dreyfus, nous ne voulons pas être définitifs sur cette affaire. La reconstitution spectaculaire devant les caméras de la télévision mexicaine, au lendemain de l’arrestation, en 2005, obéissait sans doute à une volonté de la part du gouvernement mexicain de médiatiser son action de répression de ce qui est un véritable fléau au Mexique : les enlèvements de personnes privées avec demande de rançon et mutilations. N’oublions pas que le président mexicain est confronté à des gangs criminels et des cartels qui, depuis 2006, ont fait plus de 30.000 morts dans ses forces de sécurité. Il s’agit d’une véritable guerre, et c’est la raison pour laquelle le petit caprice émotionnel du Tout-Paris n’impressionne guère les Mexicains. Il n’en demeure pas moins que cette reconstitution a contribué à ternir la procédure judiciaire mexicaine ; mais il faut raison garder : elle ne doit pas en effacer le contenu.

La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’ALENA, et puissance importante de l’Amérique latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Cassez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué !

Suite et source: http://tinyurl.com/4lxtc9d

04/02/2011

Dix questions sur les « révolutions arabes » …

On en apprend, des choses…

FDF

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Polémia est un site de réflexion et de ré-information. Mais sur les révolutions égyptienne et tunisienne la réinformation est un exercice particulièrement délicat car il est difficile de savoir ce qui se passe réellement. Dans le prolongement des articles précédents (*) apportant des éclairages variés, nous proposons ici un éditorial en forme de dix questions.

Que sait-on vraiment ?

Des manifestations, des émeutes, des morts, un dictateur en exil, un autre fragilisé. Voilà ce que nous savons. Mais pour le reste « les écrans font écran » à la réalité et les interrogations sont multiples : peut-on croire à la spontanéité des manifestations ? Quelle est l’ampleur des pillages ? Et quelle est leur origine ? Que se passe-t-il en dehors des capitales et dans les provinces rurales ? Quels sont les jeux des différents groupes d’intérêts ? Quel est le poids des ingérences étrangères ?

Quelles sont les raisons de l’asymétrie médiatique ?

Les médias français – et occidentaux – ont été plus « allants » sur la Tunisie que sur l’Algérie et l’Egypte : 50 ans après l’indépendance, le FLN algérien et l’armée algérienne, quasi maffieuse, continuent de bénéficier d’une image « progressiste » ; quant à l’Égypte, il est difficile d’oublier son rôle de partenaire privilégié d’Israël et des États-Unis, pays qui souhaitent une « transition ordonnée ». Ce qui conduit les médias dominants à davantage de prudence sur l’Égypte que sur la Tunisie, pays moins stratégique.

Jusqu’où ira l’impérialisme américain ?

Au nom du « devoir d’ingérence » humanitaire les chancelleries occidentales prennent position publiquement dans les processus politiques en cours dans les pays arabes. Les Américains vont plus loin : en Tunisie, ils ont provoqué le départ de Ben Ali – qu’ils préparaient depuis trois ans – en s’appuyant sur le chef de l’armée, le général Rachid Ammar ; en Égypte, les mêmes Américains promeuvent simultanément le général Suleiman, chef des services de renseignement et jugé proche d’Israël, et Mohamed El Baradeï. Les pays européens s’alignent sur ces positions : il est vrai que la lecture des dépêches diplomatiques américaines publiées par Wikileaks fait apparaître bien des dirigeants politiques allemands, britanniques et français comme de simples « fantoches » des Américains.

Quelle est  la géopolitique des populations ?

Partout ce sont des masses de jeunes hommes qui se mettent en mouvement. L’âge médian des populations est de 30 ans en Tunisie, de 24 ans en Égypte. Pourtant la situation de ces deux pays paraît nettement différente : la Tunisie est en transition démographique depuis 1990, le taux de fécondité y est inférieur à 2 enfants par femme et Tunis n’a que 700.000 habitants. Le Caire, 16 millions ! Et il naît encore en Égypte plus de 3 enfants par femme. Et 10% des Égyptiens sont des chrétiens coptes. Le potentiel explosif de l’Égypte est donc très supérieur à celui de la Tunisie.

Quelles sont les insuffisances du modèle économique mondialiste ?

La Tunisie et l’Égypte sont insérées dans les échanges mondialisés. Plutôt bien pour la Tunisie. Les taux de croissance du PIB y sont élevés, de l’ordre de 5% par an, jusqu’à 7% en Égypte. Cela ne suffit pas pour mettre ces pays à l’abri du chômage ni de disettes sur des produits essentiels ; encore moins d’une urbanisation totalement anarchique. Au contraire, le libre-échange mondial déstabilise des pans entiers des économies locales notamment paysannes, ce qui amplifie les problèmes alimentaires et les difficultés urbaines. Et les personnalités les plus impopulaires sont les affairistes liés à la superclasse mondiale. Enfin le système économique mondialisé n’offre guère de sens.

Jusqu’où ira la recherche de sens ?

Le manque de sens, c’est précisément la faiblesse du système. Le sens, c’est justement la force des islamistes, l’islam étant à la fois une religion et un programme politique. D’où la force du simplissime slogan : « L’islam est la solution. » C’est pour cela qu’en l’état actuel, dans tous les pays arabo-musulmans, les élections démocratiques lorsqu’elles ont lieu font le jeu des partis islamiques. D’où la contradiction de « l’Occident » réclamant davantage de démocratie… tout en craignant les Frères musulmans.

Le sabre et/ou le Coran ?

Sur les ruines des régimes en crise politiquement autoritaires et économiquement libéraux, deux forces semblent émerger : les islamistes d’un côté, l’armée de l’autre. C’est-à-dire deux « archaïsmes », deux structures hiérarchiques, deux institutions porteuses de sens, deux lieux de liens et de promotions sociales.

Jusqu’où iront les révolutions arabes ?

Les leçons de l’histoire sont claires : en règle générale des périodes longues de grande stabilité alternent avec des périodes révolutionnaires de changement rapide : de Mirabeau à Robespierre puis Bonaparte ; de Rodzyanko au prince Lvov, puis de Kérensky à Lénine ; de Chapour Bakhtiar à Khomeiny ; de Gorbatchev à Eltsine puis Poutine. Il est donc plus que probable que les hommes aujourd’hui au pouvoir à Tunis et au Caire n’y sont pas durablement !

Quels risques pour l’Europe ?

Vues du nord de la Méditerranée, les révolutions arabes présentent des aspects inquiétants : le risque du chaos économique et politique motivant de nouvelles vagues migratoires. Et ce alors même que les législations européennes se placent du point de vue des droits des individus (à immigrer) et non du droit des peuples à défendre leurs intérêts et leur identité. C’est le syndrome du « Camp des saints ».

Quelles chances pour l’Europe ?

A contrario, les peuples européens peuvent avoir des raisons de se réjouir de l’affaiblissement possible du suzerain américano-israélien et de la mise en échec des oligarchies mondialistes. Car ce sont ces mêmes oligarchies mondialistes qui leur imposent la délocalisation de leurs activités économiques et l’immigration de masse. D’autant qu’en Europe les nouveaux moyens de communication sont encore plus présents que dans les pays arabes et qu’ils y sont moins facilement neutralisables. Par nature les révolutions sont imprévisibles. Mais un rejet du système mondialiste est d’autant plus envisageable que, s’il survenait d’abord dans un pays, il pourrait par contagion s’étendre aux autres. Car comme aime à le rappeler le grand historien Dominique Venner : « L’histoire est le lieu de l’inattendu. »

Source: Polémia

20/01/2011

Immigration: 2010 sera l’année de tous les records!

Naturalisations: un record! Immigration irrégulière: un record! L’asile en France: un record! Moins d’expulsions: un record! Vous sentez vous encore chez vous en France? RESISTANCE !!!

FDF

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Immigration : les cinq records du gouvernement Sarkozy-Fillon en 2010

Les statistiques officielles de l’immigration en France pour 2010 ne sont pas encore publiées. Mais les statistiques partielles sont sans ambiguïté : l’année 2010 sera l’année de tous les records pour les chiffres de l’immigration en France : record du nombre des titres de séjour attribués, record européen des entrées régulières, record européen des demandeurs d’asile, record de l’enfumage politico-médiatique.

Chiffres et explications :

1er record : la barre des 200.000 entrées régulières sera franchie

Malgré les discours lénifiants indéfiniment répétés et indépendamment des « alternances » politiques, les flux d’entrées recensés par le ministère de l’Intérieur n’ont jamais cessé de croître. Parties de 50.000 à 100.000 entrées annuelles au cours des années 1970/1980, les entrées régulières ont été portées de 100.000 à 150.000 au cours des années 1990 et elles sont constamment supérieures à 150.000 depuis le début des années 2000. Un nouveau cap va être franchi en 2010 : 182.000 titres de séjour ont déjà été attribués au cours des onze premiers mois de l’année. Sur l’ensemble de l’année c’est donc plus de 200.000 titres de séjour qui ont été attribués.

2e record : la France redevient le premier pays européen d’immigration

A la suite de la crise économique les grands pays européens ont pris des mesures de restriction de leur immigration. Malgré les règles européennes laxistes (tant de l’Union européenne que du Conseil de l’Europe), l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Grande-Bretagne ont réduit fortement leur immigration. La France, elle, n’a pas changé de cap. La France est donc le seul pays à avoir distribué plus de 200.000 titres de séjour en 2010 : 30.000 au titre du travail, 170.000 au titre des divers désirs des étrangers (regroupement familial, mariage, demandes de soins, etc.).

3e record : la France reste le premier pays de destination des demandeurs d’asile

En 2010, plus de 50.000 étrangers ont sollicité l’asile en France. Là aussi, c’est un record européen (peut-être mondial, d’ailleurs, mais il est encore trop tôt pour pouvoir l’affirmer). Certes, 80% de ces demandeurs d’asile n’obtiendront pas l’asile mais la majorité d’entre eux resteront en France comme clandestins en attendant d’être régularisés. Il est vrai qu’il y a un « marché européen de l’asile » ; et la France est considérée par les demandeurs comme un pays particulièrement attractif tant par les largesses de sa jurisprudence que par sa capacité d’hébergements (les places en CADA – Centre d’accueil des demandeurs d’asile – ont été multipliées par quatre depuis 2002, passant de 5.000 à 20.000).

4e record : moins d’expulsions que de régularisations

Le chiffre des expulsions d’étrangers clandestins – délinquants au regard du droit de séjour – restera scotché à la barre des 30.000, c’est-à-dire moins que celui des régularisations ; chiffre des régularisations « au fil de l’eau » qui, lui, ne sera connu que très tardivement mais qui s’est toujours situé au-dessus de 30.000 au cours des dernières années. Or le nombre des clandestins est considérable : parlant de la Côte d’Ivoire, Le Monde du 4 janvier 2001 citait « 37.000 ressortissants (ivoiriens) présents en France – 100.000 avec les sans-papiers ». Soit 70.000 clandestins pour un seul pays d’Afrique noire ! Un chiffre qui autorise à penser qu’en Ile-de France, quand on croise trois Africains noirs, deux sont des clandestins.

5e record : celui de l’enfumage politico-médiatique

Le principe est simple : « Un expulsé ça m’émeut, 200.000 entrées régulières, c’est de la statistique ». Le jeu est toujours le suivant :

  • -le gouvernement procède à un effet d’annonces ;
  • -les associations immigrationnistes (qu’il subventionne) protestent ;
  • -les médias racontent une histoire individuelle ou montrent une manifestation qui concerne quelques dizaines de personnes.

Et tout le monde y gagne : les médias augmentent leur audience sur fond d’émotion et de polémique ; le gouvernement passe pour énergique ; les associations immigrationnistes accroissent leur visibilité et satisfont leur volonté de pouvoir. L’électeur et le contribuable n’ont, quant à eux, aucune chance de faire entendre leur point de vue !

Changer de paradigmes !

Maîtriser l’immigration ne relève pas d’une banale « alternance» politique mais d’un changement de paradigmes. Ce qu’il faut c’est : rétablir la liberté d’expression ; supprimer le financement des associations immigrationnistes ; changer de paradigme moral pour retrouver la fierté et rompre avec la repentance ; changer de paradigme juridique pour recouvrer la souveraineté française sur les lois françaises et renoncer à l’idéologie des droits de l’homme ; sortir du mondialisme économique et du sans-frontiérisme ; revenir au patriotisme économique ; rétablir de vraies frontières ; remettre en vigueur la liberté de préférence et abandonner la lutte contre les « discriminations » ; adopter le principe de préférence nationale ; valoriser les principes de la civilisation française et refuser les mœurs étrangères ; réformer le droit de la nationalité ; mettre en œuvre la démocratie directe.

Et en attendant ? Développer une attitude dissidente !

Ne nous méprenons pas. Ces changements supposent un basculement du monde et le renversement des élites dirigeantes politiques, financières, médiatiques qui gouvernent. En attendant il faut développer une attitude dissidente : dans le choix de l’école de ses enfants, dans l’enseignement qui leur est délivré, dans la sélection de ses fournisseurs, dans l’achat local plutôt que dans l’achat global, dans l’affirmation sans complexes de ses convictions politiques, de sa foi religieuse ou de ses choix philosophiques, de ses préférences culturelles et gastronomiques.

Polémia analysera en détail les statistiques officielles pour 2010 dès qu’il en disposera. En attendant Polémia livre à ses lecteurs ces deux analyses complémentaires :

L’immigration : un nécessaire renversement des perspectives politiques et idéologiques
L’immigration : une exception française en Europe

Source: Polémia

26/12/2010

«Voyez, s’écrient les poltrons, nous n’avons aucun problème de cohabitation avec l’islam!» !

Les poltrons-dhimmis: ce genre de connards m’écoeurent… Mais c’est un avis tout à fait personnel. Vous me suivez? Des types comme Oskar, il nous en faut plein!!! C’est comme des « Geert Wilders ».

FDF

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Eh oui, les poltrons «Voyez, s’écrient les poltrons, nous n’avons aucun problème de cohabitation avec l’islam!» Bien sûr: il leur suffit de s’incliner d’avance! Ces apôtres du respect de la différence s’emploient à renier leur propre identité pour ne pas « choquer » celle de l’autre.

Le : 23 Décembre 2010

Oskar Freysinger, éveilleur des peuples européens

En organisant et en gagnant le référendum suisse contre les minarets Oskar Freysinger a gagné une bataille symbolique contre l’islamisation des nations européennes. De père tyrolien et de mère valaisanne, ce tribun suisse vient du cœur alpin de l’Europe. Un cœur alpin qui rayonne sur l’ensemble de l’Europe. Oskar Freysinger était présent aux Assises contre l’islamisation qui ont eu lieu à Paris le 18 décembre 2010 à l’initiative du Bloc identitaire et de Riposte laïque. Polémia communique à ses lecteurs le discours prononcé par Oskar Freysinger, un discours qui va bien au-delà de son titre : « De l’utilisation de l’islam à des fins politiques ».
Polémia

« De l’utilisation de l’islam à des fins politiques »

Le propre de la communauté islamique, appelée oumma, est qu’elle n’a pas de géographie. Elle doit appliquer sa loi partout où elle vit et où elle a la possibilité de le faire. Or cela commence tranquillement par ronger nos sensibilités et nos lois à la base, au quotidien : on cède sur l’égorgement rituel des animaux, on ne s’indigne même plus lorsqu’une gamine de banlieue est brûlée vive par ses frères et cousins parce qu’elle a couché avec un infidèle, on aligne le menu de nos cantines scolaires sur les prescriptions rituelles d’une doctrine importée. Face aux coutumes de l’islam, on s’aligne avant même qu’elles aient commencé à vraiment poser problème.

«Voyez, s’écrient les poltrons, nous n’avons aucun problème de cohabitation avec l’islam!» Bien sûr: il leur suffit de s’incliner d’avance! Ces apôtres du respect de la différence s’emploient à renier leur propre identité pour ne pas « choquer » celle de l’autre.

La dhimmitude préventive

Ce phénomène de mimétisme est connu des populations chrétiennes qui, historiquement, ont eu à vivre sous la loi islamique. La règle de survie était de faire comme la population dominante et de raser les murs. On appelait cela la dhimmitude. Or, dans certains endroits d’Europe nous vivons désormais en situation de dhimmitude inversée. Ici, c’est la majorité qui rase les murs.

En Grande-Bretagne, dans les quartiers islamisés, les femmes anglaises passent un foulard lorsqu’elles sortent de chez elles pour ne pas avoir d’ennuis. Quand, à Lyon, des jeunes musulmans tabassent férocement, dans un bistrot et en plein jour, un des leurs pour avoir simplement bu un café pendant le ramadan, c’est tout un quartier qui, faute de soutien de ses autorités, rasera désormais les murs. C’est bien la spécificité de l’attitude européenne face à l’islam : une soumission préalable à la contrainte. Une dhimmitude préventive.

Le vide occidental

Evidemment, il ne coûte rien de plier le dos lorsqu’on n’a pas d’échine. Cette attitude me semble imputable au moins autant à la faillite de notre propre système éducatif et moral qu’à la pression d’une communauté étrangère. Par ailleurs, des milliers d’Européens et Européennes se convertissent à l’islam. Quel est donc le vide qu’ils cherchent à combler par ce geste? Ne sont-ils pas victimes, eux, d’une autre idéologie, qui est celle de l’économisme et de la consommation effrénée, sans aucun système de valeurs à défendre?

Ce vide occidental rend en tous les cas une partie des musulmans plus fanatiques, plus extrêmes qu’ils ne le sont avant leur déracinement. Cependant, malgré les errements de notre civilisation, je refuse de croire que l’Islam est la solution pour nous en sortir. Chasser le diable par Belzébuth n’est jamais une bonne idée.

Je précise encore ici que la plupart des Etats musulmans non fondamentalistes sont tenus par des gouvernements autoritaires qui maintiennent les fanatiques sous coupe réglée. Nulle part ils ne bénéficient des largesses dont ils abusent sous nos latitudes.

L’islam : l’URSS plus dieu

Cela ne les empêche pas d’étendre leur influence également dans leurs pays d’origine. Ils la construisent par le biais du social. Chez les Palestiniens, le Hamas fanatique gagne inexorablement du terrain sur le Fatah, laïc mais corrompu. Car son totalitarisme est collectiviste. Dans ce système, tous sont assurés d’une prise en charge. Cette intégration sociale du modèle islamique est une réponse à notre atomisation. C’est un socialisme perfectionné. L’URSS plus Dieu!

D’ailleurs, si l’on compare les deux systèmes, l’opposition entre le modèle totalitaire soviétique et le modèle islamique n’est qu’apparente. Il n’y avait pas de laïcisme en URSS : on divinisait les dirigeants et les maîtres à penser, de Marx à Staline, et l’on posait le «grand soir» comme un événement eschatologique, comme la fin des temps de l’Evangile. En Islam aussi, le royaume qu’on bâtit est purement de ce monde. On n’a aucun contact avec Allah, tout est immanent, y compris le paradis qui n’est qu’une version «cinq étoiles» de la vie sur terre.

Le socialisme réel est donc moins matériel et l’islamisme moins spirituel qu’ils ne semblent. Les deux sont des systèmes dogmatiques et collectivistes, allergiques à la liberté individuelle.

Le vide de la modernité

Le communisme ayant fait long feu, c’est sans hésitation et sans être encombré par le moindre doute que l’Islam occupe le vide de la modernité de son trop plein de dogmes et de règles en justifiant religieusement sa prise de possession matérielle, psychologique et territoriale du monde immanent. Son système de croyance passe nécessairement par une prise de pouvoir sur tous les secteurs de la vie et sur tout le territoire disponible, et non seulement sur les consciences.

Alors que nous ne pensons qu’à nos retraites, nos vacances et nos assurances, le monde musulman produit des armées de combattants, hommes et femmes, prêts à sacrifier leur vie en tant que bombes humaines ou dans la guerre.

Car, dans l’Islam, il faut rendre à Dieu ce qui est à César. C’est le propre de la théocratie.

Lorsque les islamistes parlent d’une réalité «autre» que celle de notre système, il ne s’agit pas d’une transcendance, mais simplement d’un système immanent et concurrent à celui que nous nous sommes construit.

Le royaume d’Allah est de ce monde

Loin de moi de minimiser et ignorer les errements du christianisme : La double morale, Torquemada et l’inquisition, les dérives d’un pouvoir qui fut longtemps théocratique sont des faits indéniables. Mais tous ces phénomènes furent des trahisons de la parole du Christ et des évangiles, alors que dans l’islam, la guerre sainte, les coups de fouet, les mains coupées et autres sévices corporels sont des applications tout ce qu’il y a de plus fidèle du programme proposé par le dogme. La quête du pouvoir — le triomphe d’Allah, c’est-à-dire l’islamisation planétaire — est une fin en soi. Le royaume d’Allah est de ce monde-ci, il ne se situe pas dans l’au-delà.

Le christianisme, lui, n’est au départ qu’une parole libératrice. La civilisation fondée sur un message aussi personnel et aussi dynamique porte dans ses gènes la capacité de se transformer. Notre civilisation a évolué plus loin et plus rapidement que toutes les autres. Elle s’est remise en question à la Renaissance, au Siècle des Lumières, à l’ère des révolutions. Le carcan religieux a fini par éclater, totalement, pour le meilleur et pour le pire. D’une société théocratique et collectiviste, nous sommes passés à une société libérale et individualiste, l’une aussi nihiliste que l’autre.

Notre vide intérieur

Car tout dogme religieux, dès qu’il instrumentalise l’humain au service d’un concept décrété comme absolu, devient nihiliste. Dans un tel système, l’individu et sa vie sont à disposition de l’ensemble. Ils n’ont de valeur qu’en tant que pièce utile au collectif. Ils ne sont qu’une «brique dans le mur» selon l’image des Pink Floyd. C’est le modèle même des sociétés totalitaires, de la mafia au socialisme réel. Celui qui ne suit pas les règles du clan est éliminé. Il n’a aucune valeur propre. On greffe un sens externe à sa vie. Or le sens de la vie est dans l’homme, pas autour de lui.

En ce sens, l’avancée de l’islam n’est que le révélateur de notre vide intérieur. Si nous avions une vie spirituelle propre, équilibrée, une profondeur — une âme ! — l’islam n’exercerait aucune emprise. Ni comme séduction ni comme intimidation. Une âme critique et libre ne tiendrait pas une minute sous ce ritualisme et cette contrainte. Lorsqu’on porte l’impératif de la liberté au fond de soi, on peut affronter toute l’armée perse à trois cents hommes, comme Léonidas !

Or, dans notre société matérialiste, l’élévation n’a plus le droit d’être. Nous vivons le diktat de l’horizontalité, de la «socialisation», du carpe diem, du copinage et du bavardage généralisés. Nous ne construisons plus de temples dans l’invisible et emprisonnons l’imaginaire dans des jeux vidéo. Le monde est devenu désespérément plat. A force d’éliminer toute barrière, tout obstacle, nous avons détruit les perspectives, « effacé l’horizon », comme écrit Nietzsche.

Or, l’être humain a toujours besoin de progresser vers quelque chose. La réduction du monde à sa matérialité nous immobilise, nous démobilise. Tout notre dynamisme, notre appétit de vivre, est fondé sur la quête éternelle et le dépassement de soi. Si je suis Dieu moi-même, vers quoi puis-je encore aller?

C’est dans cette interrogation que la déprime de la modernité prend racine et que l’angoisse s’installe.

L’islam alternative au supermarché ?

Or, il n’y a aucune réponse spirituelle à ce désespoir à attendre de la part d’Eglises devenues des assistantes sociales. Leurs messes virent à la kermesse bien-pensante où le corps et le sang du Christ sont remplacés par des cakes au citron et du nescafé. Il est dès lors normal que les âmes inquiètes finissent par mépriser, et même haïr leur univers fadasse et qu’ils s’en détournent. C’est ainsi qu’on observe une alliance de fait entre certains mouvements altermondialistes ou anticapitalistes et l’islam. Ils perçoivent ce dernier comme leur allié, leur compagnon d’infortune, dans leur rejet du monde tel que nous l’avons fait. Nous nous trouvons sommés de choisir, de fait, entre le supermarché honni et une «alternative» dont l’islam est une composante de poids. Je ne m’explique pas autrement la fascination quasi-christique exercée par un Tariq Ramadan sur la gauche altermondialiste.

Les uns et les autres ont en commun leur internationalisme : la nation de l’islam, comme la troupe des déracinés projetée par la gauche, transcende les partages ethniques et les cultures. Le collectivisme est leur étendard, aiguillonné par une peur bleue devant la liberté humaine. Pour les uns comme pour les autres, l’individu n’a plus rien de sacré. Aucune zone de son être n’est protégée des intrusions du collectif.

L’islamophilie de la gauche

En somme, l’islamophilie apparemment si paradoxale d’une certaine gauche trahit sa nostalgie autoritaire ! Cette gauche a vu que l’être humain livré à sa propre loi ne tenait pas la route et maintenant elle se cherche un cadre, un nouvel axe. Elle ne peut évidemment pas le trouver dans le système qu’elle a renié et en grande partie détruit.

Du coup, la voilà prête à renier tous ses combats post-soixante-huitards: féminisme, égalitarisme, mouvement gay, tout passe à la trappe. Face au modèle de société islamique, son système de valeurs s’évapore.

C’est alors que deviennent acceptables, sous le drapeau de l’islam et sous prétexte d’ouverture à l’autre, des valeurs que cette gauche aurait vomies venant de la religion chrétienne. Au nom du multiculturalisme, elle épouse désormais la plus dictatoriale des monocultures. Ayant adopté jusqu’à la caricature les comportements de la bourgeoisie qu’elle combattait, que lui reste-t-il d’autre pour soigner son dégoût ? L’islam est pour elle une sorte de reconquête de la pureté et de la simplicité.

La destruction des couches populaires facilite les affaires

Mais les tenants de la bourgeoisie prétendument bien-pensante ne sont pas meilleurs. Je décèle dans leur complaisance avec l’idéologie islamiste un calcul impitoyable, une véritable stratégie sociale. L’islamisation des quartiers populaires, en France ou en Grande-Bretagne, a détruit toute une couche populaire dotée de conscience sociale et, du coup, rebelle et revendicatrice.

Ça facilite les affaires, car le sentiment identitaire, la cohésion de classe, le sens civique sont pour le capitalisme autant d’obstacles à la libre circulation des capitaux. L’humain dont il rêve est le même que celui du communisme : un tube digestif à pattes, docile et interchangeable. Cependant, si le système a délibérément utilisé le mouvement démographique et culturel islamique pour mieux contrôler la population, il s’est gravement fourvoyé. On ne peut contrôler que celui qui a quelque chose à perdre. Pas celui qui est prêt à se faire sauter au milieu de la foule des consommateurs béats.

Le fanatisme islamique facilité par les Anglo-saxons

Nous en arrivons ici au nœud du problème: comment a-t-on créé cette armée inépuisable de kamikazes? Quand je dis «on», je ne pense pas qu’aux milieux islamiques, mais au contexte global. Vers le milieu du XXe siècle, le phénomène du fanatisme religieux était relégué aux oubliettes de l’histoire. Avec l’extinction de l’Empire ottoman et l’avènement des Jeunes Turcs, francs-maçons et nationalistes, il ne subsistait plus de foyer significatif de fanatisme au sein du monde musulman. Avec le recul, on a le sentiment que la résurrection de ce fanatisme a été favorisée par la politique même des Occidentaux, en particulier l’appui constant accordé par les Anglo-Saxons aux courants les plus rétrogrades de l’islam. L’alliance pétrolière américaine avec la dynastie des Séoud, durant la IIe Guerre mondiale, la création de la bombe à retardement pakistanaise par l’Empire britannique pour contrôler l’Inde libérée, puis la fabrication d’une internationale islamiste contre l’URSS en Afghanistan, transférée par la suite en Bosnie et au Kosovo sous le nez (ou l’égide?) de l’OTAN, tout cela sont des étapes capitales sans lesquelles le spectre du terrorisme islamique n’existerait probablement pas. Sans parler de cet abcès de fixation qu’est l’Etat d’Israël, dont l’existence justifie, aux yeux du monde musulman, tous les moyens utilisés contre la «croisade» judéo-chrétienne dont cet Etat serait la tête de pont.

L’islam coupable sur ses terres historiques et innocent en Europe ?

D’un côté, nous avons donc une élite occidentale qui s’emploie à confronter les musulmans en soutenant les israéliens et en menant de cruelles guerres de conquête dans le Moyen-Orient pétrolier tout en entretenant le spectre d’un terrorisme islamique largement imaginaire. D’un autre côté, nous avons un autre visage de cette même élite qui, soudain, la bouche en cœur, abreuve sa propre population en propos angéliques sur l’accueil de l’autre et la tolérance. En somme, dans la rhétorique occidentale, l’islam est «coupable» dans ses terres historiques — là où le fanatisme est entretenu par la stratégie même des Américains —, et «innocent» lorsqu’il débarque sur le sol européen. Or, la contradiction n’est qu’apparente : le terrorisme extérieur à l’Occident sert de prétexte aux interventions armées de l’oncle Sam. Longue vie à Ben Laden, donc, afin que l’Afghanistan puisse continuer à être le premier producteur d’opium du monde et que le pétrole continue à couler à flots sous le contrôle de la très chaste Amérique et son très médiatique président. L’image d’un ennemi que l’on a soi-même nourri sur son sein est ma foi très utile pour légitimer la politique conquérante de l’empire étatsunien.

Les fous de dieu servent à légitimer les dérives sécuritaires

Quant aux fous de Dieu sévissant sur le sol européen, ils sont eux aussi très utiles, mais dans une toute autre fonction : Ils servent à légitimer les dérives sécuritaires de systèmes politiques prétendument libéraux qui motivent la restriction progressive des droits démocratiques et l’établissement d’un contrôle étatique toujours plus appuyé par le besoin de lutter contre une minorité de fous de Dieu menaçant de prendre en otage la « majorité bien intégrée » des musulmans. C’est d’une hypocrisie totale, car la fameuse majorité intégrée est en vérité une société parallèle établie en ghettos. Or, ces ghettos sont justement le terreau nécessaire aux illuminés que le système utilise pour faire peur aux braves bourgeois. Ceux-ci, effrayés, acceptent sans rechigner que leur liberté fonde un peu plus tous les jours puisqu’on leur offre la sécurité en retour. Tout ça n’est cependant possible qu’à deux conditions : une immigration massive de musulmans et une courbe de natalité très supérieure à la moyenne dans les ghettos islamiques.

Dans l’optique du but final qu’est celui du jihad, c’est-à-dire l’islamisation de la terre entière, l’islam fait ce qu’il doit faire et le fait bien. Ceux qu’il faudrait envoyer dans le désert sont les apprentis-sorciers qui croient pouvoir utiliser cette religion pour assouvir leur faim de pouvoir.

L’occultation du problème par l’élite bien pensante

Par leur faute, l’Europe est désormais habitée par la peur. Le problème de l’islam y prend une tout autre dimension. A travers l’immigration de masse, c’est devenu un paramètre sociologique, une affaire intérieure. Et ce, en une seule génération! On est frappé par l’opiniâtreté avec laquelle l’élite bien-pensante de ce continent s’est employée à occulter ce problème.

Tout son discours sur la tolérance et l’ouverture n’est qu’un masque de la peur, dans la mesure où il jure cruellement avec l’attitude et la psychologie observables de ceux qui le tiennent, et qui ne manifestent au plan personnel ni la générosité, ni le désintéressement, ni le système de valeurs nécessaire pour une véritable ouverture à autrui. Ils n’ont même pas ce pré-requis élémentaire qu’est un léger sens de l’humour.

Ceux qui s’opposent sont diabolisés par les faiseurs d’opinion

Ceux qui malgré tout essaient d’affirmer une position de refus ou de prudence vis-à-vis de l’islamisation de notre société sont diabolisés non par les musulmans, mais par leurs propres faiseurs d’opinion: médias, politiques, autorités religieuses. Cela donne aux fanatiques musulmans une carte blanche morale pour l’élimination physique des récalcitrants les plus durs. Ainsi, les assassinats de Pim Fortuyn ou de Theo Van Gogh n’ont pas soulevé trop d’interrogations au sein de l’élite européenne sur la pertinence de la doctrine en vigueur, qui fait de Londres et d’Amsterdam des havres pour les islamistes durs que les régimes musulmans modérés répriment.

D’Enoch Powell à Thilo Sarazin

En 1968, lorsqu’une figure de tout premier plan de la politique britannique comme Enoch Powell, le chef de file des Tories, dut quitter la vie publique à cause de ses pronostics personnels sur la submersion démographique de son pays ce furent ses propres concitoyens qui, par son lynchage, ouvrirent la voie aux prédicateurs islamistes durs qui ont fait de la Grande-Bretagne leur havre. Et l’Allemagne est en train d’émettre le même signal de capitulation par la chasse aux sorcières dont elle accable le banquier Thilo Sarrazin.

Et lorsqu’on voit apparaître des femmes rebelles comme Ayan Hirsi Ali ou Wafa Sultan, elles représentent plutôt un embarras pour leurs sociétés d’accueil. Encore une fois: l’islam, en Europe, c’est désormais un facteur sociologique, mais aussi un important pilier de la finance, et même un contingent électoral protégé par le dogme multi-culturaliste.

Cette religion du multiculturalisme, qui n’existe que dans les brochures des organisations internationales, n’a d’autre terrain d’application systématique que l’Europe. Il n’y a qu’en Europe qu’on veuille croire que «tout le monde est gentil si on est gentil avec lui». Dans le reste du monde, la complaisance est simplement signe de faiblesse.

Nous vivons donc dans une schizophrénie totale et permanente. Nous acceptons de la part de l’ »Autre» des excès dont on ne tolérerait pas le dixième s’ils étaient le fait de nos prêtres ou de nos politiques.

L’Europe, zone tampon aux stratégies équivoques des Américains

En somme, dans notre poltronnerie tous azimuts, nous servons de zone tampon aux stratégies équivoques des Américains : nos autorités répercutent et accentuent la flatterie superficielle des présidents américains à l’égard de l’islam — ainsi le discours du Caire de Barack Obama —, mais elles contribuent au «conflit des civilisations» fomenté par cette même puissance en lui fournissant des troupes supplétives pour l’Afghanistan ou l’Irak.

Pour se racheter de leur participation à une stratégie globale qui est une provocation face au monde musulman, les pays européens font preuve d’un laxisme irresponsable face à l’islamisation démographique, sociologique et psychologique du continent européen. Le système tout entier a posé son cul sur le couvercle de la marmite pour ne laisser filtrer aucune opposition. Gare au jour où elle explosera. »

Oskar Freysinger
Assises de l’Islamisation
18/12/2010

Il s’agit là de la première partie du discours d’Oskar Freysinger. Dans une seconde partie ,l’orateur s’interroge sur les leçons du modèle suisse qui repose :

  • – sur la proportionnelle y compris au sein du gouvernement (le Conseil d’État) ;
  • – sur le fédéralisme et le localisme : chaque canton (l’équivalent en taille ou population des départements français) disposant de larges pouvoirs locaux (police, éducation notamment) ;
  • – sur le referendum d’initiative populaire qui permet librement au peuple de s’exprimer sur les sujets qu’il choisit.

Discours prononcé par Oskar Freysinger ,
le 18 décembre 2010, à Paris,
lors des Assises de l’islamisation.

Les intertitres sont de Polémia.

Oskar Freysinger

11/12/2010

Il faut mettre immédiatement un terme au processus migratoire.

Il en va de notre survie économique et identitaire…

FDF

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Immigration : un nécessaire renversement des perspectives politiques et idéologiques

L’affaire est entendue : l’immigration en France et en Europe pose des problèmes économiques, sociaux, sécuritaires, culturels, civilisationnels de moins en moins admissibles. Il faut donc mettre un terme au processus migratoire. Mais comment ? Des réformettes à la marge ne régleront rien. Ce qu’il faut, c’est changer de paradigmes dominants. Polémia présente ici en douze points l’inventaire des bouleversements nécessaires pour inverser les flux migratoires.

1-Rétablir la liberté d’expression

Depuis 1972, la loi Pleven, sous couvert de « lutter contre le racisme et l’antisémitisme », réprime la liberté d’expression. Une législation pénale de plus en plus extensive, appliquée lato sensu par des tribunaux politiquement corrects, rend de moins en moins facile la simple analyse de la réalité et a fortiori la possibilité de la faire connaître à l’opinion. Sans liberté d’expression, il n’y a pas de démocratie possible. Et sans diagnostic préalable, il n’y a pas de solution envisageable.

2-Supprimer le financement des associations immigrationnistes

Les associations « antiracistes » et immigrationnistes vivent à 95% de subventions publiques. Elles se servent de cet argent pour encombrer les tribunaux : -devant les juridictions pénales pour réprimer la liberté d’expression de ceux qui ne pensent pas « bien » et pour exercer un chantage sur les autorités publiques nationales ou locales (« je ne te poursuis pas si tu me subventionnes ») ; une attitude en elle-même délictuelle ; -devant les juridictions judiciaires et administratives pour défendre la cause des étrangers clandestins et des fraudeurs du droit d’asile ; en matière d’immigration, l’Etat n’a pas d’argent pour payer des avocats pour défendre la cause de la loi… mais il en donne à ceux qui la combattent !

3-Changer de paradigme moral : retrouver la fierté, rompre avec la repentance

La France – comme l’Europe – souffre d’une idéologie culpabilisante. Jeunes générations et acteurs publics se voient constamment reprocher les malheurs de l’histoire : de la seconde guerre mondiale, de la colonisation ou de l’esclavage. Il faut en sortir : abroger les « lois mémorielles » et retrouver la fierté de notre passé.

4-Changer de paradigme juridique : renoncer à l’idéologie des droits de l’homme et recouvrer la souveraineté française sur les lois françaises

Et pour cela dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme. Une Convention dont l’interprétation par la Cour européenne des droits de l’homme ne protège pas la liberté d’expression mais rend toutes nos lois de protection nationale inefficaces avant même d’être appliquées ; une telle dénonciation est possible puisqu’elle est explicitement prévue par l’article 58 de la Convention (avec un préavis de six mois).

5-Sortir du mondialisme économique et du sans-frontiérisme, revenir au patriotisme économique

L’immigration, c’est-à-dire « les délocalisations à domicile », est le pendant des délocalisations « offshore » : ce qui est à l’œuvre, c’est la même logique du mondialisme économique qui considère les hommes comme de simples marchandises. L’immigration, c’est aussi un moyen de faire baisser les salaires.

La relocalisation, la préférence nationale à l’emploi, le patriotisme économique sont des concepts à faire entrer en résonance pour revitaliser notre économie : « fabriquer français avec des Français. » Le succès des produits « made in local », appuyé sur la notion de circuits courts inhérente au développement durable, illustre la popularité – et donc l’acceptation – potentielle de ce mouvement.

6-Rétablir de vraies frontières

Les frontières de l’Union européenne sont des passoires. L’Union européenne ne sait d’ailleurs même pas où elle s’arrête.

Or la frontière est une paroi protectrice : elle doit laisser passer ce qui est bon et maintenir à l’extérieur ce qui ne l’est pas. La France peut accueillir des étudiants étrangers à condition qu’ils soient en nombre limité et sérieusement sélectionnés. La France peut accueillir des réfugiés politiques à condition qu’il s’agisse de vrais réfugiés venant d’un tout petit nombre de pays. Pour le reste, la France doit drastiquement limiter les autorisations de séjour qu’elle accorde, ainsi que le nombre des visas attribués aux ressortissants des pays à risque. Il faut établir un contrôle préférentiel aux frontières pour les ressortissants de certains pays. Les pays d’émigration clandestine doivent figurer sur une liste noire. Il faut aussi comme les Suisses expulser tous les délinquants étrangers.

Partout dans le monde, en dehors d’une « sphère occidentale » en repli depuis la crise financière de 2007-2008, on assiste à un retour en force de la notion de frontière : la France serait dans son rôle en assumant une fonction d’avant-garde dans le rétablissement, en Europe, de cette condition essentielle à l’exercice des libertés politiques et économiques.

7-Remettre en vigueur la liberté de préférence, abandonner la lutte contre les « discriminations »

Il faut mettre un terme au racisme antifrançais, antieuropéen, antichrétien. Il faut aussi redonner vie au beau concept de préférence. C’est une liberté fondamentale que de pouvoir choisir librement ses collaborateurs, ses fournisseurs, ses aides à domicile, ses voisins, ses locataires, l’école de ses enfants. Y compris selon les critères de la nationalité, de la religion, de l’ethnie ou de la civilisation.

8-Adopter le principe de préférence nationale

Les ressources financières de l’Etat sont rares, surtout dans un contexte budgétaire marqué par un fort endettement. Il faut donc fermer les robinets des déficits et par là même couper les pompes aspirantes de l’immigration : par la préférence nationale à l’emploi, aux prestations familiales et aux aides sociales.

9-Valoriser les principes de la civilisation française et refuser les mœurs étrangères

Tout ne se vaut pas et le multiculturalisme est un échec reconnu. La sagesse est d’en revenir à l’identité française, celle des terroirs et des clochers. La France, ce n’est pas une abstraction, c’est une culture, c’est une civilisation, où les mosquées, les minarets, le voile islamique, l’abattage rituel banalisé, la viande de singe et le culte vaudou n’ont pas leur place. A fortiori dans l’espace public.

10-Réformer le droit de la nationalité

Etre français, cela s’hérite ou se mérite. Cela signifie en revenir au jus sanguinis, au droit de la filiation : est français l’enfant né de parents français ; peut devenir français l’étranger qui appartient à la civilisation européenne d’expression française par les mœurs, par la culture, par la langue et par l’affectio societatis.

11-Mettre en œuvre la démocratie directe

Ce n’est pas aux élites de dire ce qui convient au peuple. C’est au peuple de tracer les voies de son avenir : en s’exprimant directement sur les grands sujets par référendum ; après des campagnes loyales partageant équitablement l’expression entre les thèses opposées.

12-Et en attendant ? Développer une attitude dissidente !

Ne nous méprenons pas. Ces changements supposent un bouleversement du monde et le renversement des élites dirigeantes politiques, financières, médiatiques qui gouvernent. En attendant il faut développer une attitude dissidente : dans le choix de l’école de ses enfants, dans l’enseignement qui leur est délivré, dans la sélection de ses fournisseurs, dans l’achat local plutôt que dans l’achat global, dans l’affirmation sans complexes de ses convictions politiques, de sa foi religieuse ou de ses choix philosophiques, de ses préférences culturelles et gastronomiques.

Source: Polémia

Image : La Cimade

03/11/2010

Blogs, forums, réseaux sociaux, leviers de contournement du Système …

Lors de la Troisième Journée de la réinformation, organisée par Polémia le 16 octobre 2010, Jean-Yves Le Gallou s’interroge sur la véritable nature du Système et sur la façon de le contourner et de le combattre ?

Le « vigilomètre »…




Intervention de Jean-Yves Le Gallou:

Qu’est-ce que le Système ? La défense par le politiquement correct des intérêts de la superclasse mondiale (libre-échangisme commercial et abolition des frontières) à travers la tyrannie médiatique. Comment le combattre et le contourner ? Par les blogs, les forums, les réseaux sociaux. Etat des lieux par Jean-Yves Le Gallou dans sa communication de clôture de la Troisième Journée d’étude de la réinformation de Polémia. Avec énumération des premières victoires.

Comment s’impose le politiquement correct ?

Le politiquement correct (comme l’économiquement correct, l’historiquement correct, l’artistiquement correct, le religieusement correct, d’ailleurs) s’impose par le silence, la diabolisation, le mensonge, la novlangue et les faux clivages.

Le silence : On ne parle pas de ce qui ne convient pas à l’idéologie dominante. Georges Marchais, secrétaire général du PCF, avait dû répondre, en 1978, à la question suivante : « Si vous êtes au pouvoir, Soljenitsyne pourra-t-il publier ses œuvres ? », la réponse avait fusé : « Oui, s’il trouve un éditeur ! » Vingt-cinq ans plus tard, en 2005, le prix Nobel d’économie Maurice Allais se vit refuser une tribune libre critiquant la constitution européenne par Le Figaro, Libération et Le Monde. Seul l’Humanité accepta finalement son texte, conduisant Maurice Allais à déclarer : « Je ne pensais pas qu’on en était déjà arrivé là en France. »

La diabolisation : Quand le silence n’est plus possible, le Système recourt à la diabolisation de celui qui franchit les bornes du politiquement correct. La méthode est toujours la même : sortir une phrase de son contexte, procéder à des amalgames et accuser de « racisme», de « fascisme » ou d’une quelconque « phobie » l’auteur ou l’institution coupable. En 1966, le député conservateur de Birmingham, l’helléniste et oxfordien Enoch Powell, fut marginalisé et diabolisé pour avoir discerné avant tous les autres le danger de l’immigration. En 1979, la « Nouvelle Droite » fut à son tour attaquée parce qu‘elle développait une pensée aux antipodes de l’idéologie dominante en voie de constitution (mondialisme et droitdel’hommisme). En 1983, le Front National entra dans la spirale de la diabolisation parce qu’à Dreux et à Paris Jean-Pierre Stirbois et Jean-Marie Le Pen posèrent devant les électeurs le problème de l’immigration. Plus tard, des déclarations « controversées » de Jean-Marie Le Pen et surtout le montage de Carpentras renforcèrent encore cette diabolisation. Très récemment c’est le pape Benoît XVI et l’Eglise qui entrèrent dans la tourmente parce qu’ils se rapprochaient de la tradition et s’éloignaient des dérives de Vatican II.

Le mensonge: Le mensonge est devenu un classique de la manipulation médiatique ; pour justifier des guerres (« les armes de destruction massive ») ou nier des réalités : ainsi les autorités parisiennes ont longtemps nié que des musulmans en prière occupaient la rue Myrha à Paris chaque vendredi. Comme l’a montré Polémia avec la cérémonie des « Bobards d’Or », le mensonge journalistique – délibéré et volontaire – est désormais une des armes de défense du Système. Mais les images circulant sur Internet permettent souvent de rétablir la vérité. D’où les tentatives de diabolisation d’Internet.

La Novlangue regroupe cinq types de mots :

  • – les mots trompeurs, qui ont changé de sens et qui signifient souvent le contraire de ce qu’ils exprimaient auparavant ;
  • – les mots subliminaux, qui sont utilisés pour produire certains effets de répulsion ou d’approbation chez le récepteur ;
  • – les mots marqueurs, qui expriment l’idéologie dominante et traduisent le fait que celui qui les emploie fait partie de la classe dominante ;
  • – les mots tabous, qui correspondent à des concepts que l’idéologie dominante s’efforce de supprimer ;
  • – les mots sidérants, qui visent à disqualifier les adversaires du Système. Le Dictionnaire de Novlangue » (mise à jour janvier 2009) (pdf)

Les faux clivages : Ils répondent à une double nécessité : créer dans l’opinion des divisions artificielles ; soumettre à l’intérieur de chacun des « camps » ainsi créés l’opinion collective aux tenants du politiquement correct. C’est ainsi que la droite d’argent asservit la droite des valeurs. Pendant que la gauche internationaliste (mondialiste) domestique la gauche populaire. Ce qui rend possible la sainte alliance de la CGT et du MEDEF pour obtenir la régularisation de travailleurs clandestins.

Sept succès récents face au politiquement correct

1/ Echec au silence ! L’affaire du bus
Au printemps 2009, un étudiant de souche européenne a été agressé, comme Français, comme Blanc dans un bus parisien. Et les coups reçus ont été assortis d’injures racistes. Nul n’aurait dû le savoir. Mais la vidéo de l’agression a été relayée par YouTube, puis RuTube (merci la liberté russe !) ; puis elle fut portée à la connaissance d’un large public grâce au site François-Desouche. Au final, les grands médias ont dû sortir de leur silence.

2/ Echec aux faux clivages ! Le débat sur l’identité
Automne 2009, le gouvernement lance un débat sur l’identité nationale, en espérant créer un faux clivage droite/gauche tout en promouvant une conception désincarnée de la nation. Mais les internautes et l’opinion s’emparent du débat. Il y reposent la question de l’immigration et font valoir une conception charnelle de la nation prenant en compte les origines ethniques, culturelles, religieuses et civilisationnelles.

3/ Retour aux vrais clivages ! L’apéro saucisson-pinard
Printemps 2010, loin des loisirs cadrés et organisés par les institutions officielles, des groupes Facebook organisent des apéros saucisson-pinard. Des communautés de fait – de même âge, de même ethnie et de même culture – se retrouvent autour de traditions culinaires et d’habitudes alimentaires. Plus politique : deux groupes d’origine idéologique opposée (Riposte Laïque, venant de la gauche, et les Identitaires) organisent une manifestation festive contre l’islamisation de la Goutte d’Or. Une belle passerelle par delà les divisions artificielles. Et la preuve que des communautés virtuelles peuvent devenir des communautés d’action…

Suite et source: http://tinyurl.com/3a4z4sz

11/09/2010

En France, on fait de la prison pour un simple délit d’opinion…

Mais quand on est une racaille, d’origine étrangère, que l’on tue, même un policier, on risque beaucoup moins. Ce ne sont pas les exemples qui manquent en ce moment… Pourquoi cette préférence non-nationale?

FDF

Non à la prison pour délit d’opinion !

En France, il y a toujours beaucoup de pétitionnaires pour défendre les libertés en Chine, au Kamtchatka, en Birmanie ou en Iran. Bruyant mais facile. Il y a, hélas, moins de monde au portillon pour défendre les libertés… en France. Toujours à contre courant de l’idéologie dominante, c’est pourtant ce qu’a choisi de faire Polémia.

Car quand un Français est en prison en France pour un simple délit d’opinion – et ce pour la première fois depuis les périodes de guerre – il n’est pas possible de se taire.

Polémia

Emprisonnement de Vincent Reynouard : Radio Courtoisie brise l’omerta

Jusqu’à présent les médias français, agences de presse comprises, ont observé un silence complet sur l’emprisonnement de Vincent Reynouard. Une radio vient pourtant de briser l’omerta : Radio Courtoisie (95.6 mHz), le lundi 30 août, dans l’émission « Le rendez-vous politique de la réinformation » (reprise le mardi 31). Etaient présents : Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie, Jean-Philippe Arlaud, ancien commandant de police, Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, Eric Letty, directeur de la rédaction de Monde & Vie.

Annonçant la seconde partie de l’émission, Henry de Lesquen explique : « J’aurais envie de commencer d’ailleurs la seconde partie de cette émission en disant qu’il y a au moins des délits pour lesquels on trouve des places dans les prisons, ce sont les délits d’opinion puisqu’on vient de jeter Monsieur Vincent Reynouard en prison en France pour un délit d’opinion, le seul délit d’opinion, à ma connaissance – bon, ce n’est pas le seul mais en tout cas c’est celui qui est pénalisé le plus gravement – qui est le délit de révisionnisme ou encore on dit négationnisme, c’est-à-dire que Vincent Reynouard est un militant – ce n’est pas un historien, c’est un militant révisionniste – et en raison de ses opinions il a été mis en prison ; il n’a pas été condamné à une amende : il a été condamné à de la prison. Voilà. Je vous donne rendez-vous, chers amis de Radio Courtoisie, dans deux minutes. »

Deux minutes plus tard :
« Nous allons donc parler du cas de Vincent Reynouard qui est donc en prison, dans une prison française, après avoir été extradé de Belgique. Le seul crime qu’il ait commis ou le seul délit qu’il ait commis, c’est d’avoir émis une opinion interdite sur le sujet des chambres à gaz dans les camps de concentration.

— Jean-Yves Le Gallou : Il a diffusé un opuscule de 16 pages, je crois, révisionniste, qui lui a donc valu d’être condamné à un an de prison par la Cour d’appel de Colmar – en première instance, d’abord, puis par la Cour d’appel de Colmar ensuite. Alors, vous me direz : un an de prison, en général, quand on est condamné à un an de prison, on ne le fait pas puisque justement on manque de place dans les prisons et là, en l’occurrence, on a trouvé une place ; en l’occurrence, ce père de famille de 8 enfants a eu beaucoup de chance puisqu’on lui a trouvé une place dans une prison ! Il était en Belgique et le gouvernement français a obtenu son extradition et il est maintenant en détention à la prison de Valenciennes. C’est quand même un événement dont la presse n’a absolument pas parlé. Or, la réinformation, ça consiste à parler aussi des événements réels dont la presse et les grands médias ne parlent pas : et c’est un événement important puisque c’est la première fois en France, depuis très, très longtemps, que quelqu’un est en prison exclusivement – non pas pour un acte, non pas pour une violence, non pas pour un vol – exclusivement pour l’émission d’une opinion. Alors, on va dire, effectivement : « Ah oui mais, c’est une opinion odieuse », ce qui n’est évidemment pas un argument. La question de savoir si l’opinion est odieuse ou pas n’est pas un argument pour savoir si on doit mettre quelqu’un en prison puisque jamais aucun régime n’a mis en prison les gens dont il trouvait les idées sympathiques : ni Mao, ni Staline, ni Kim Il-Sung, personne ne met en prison les gens dont il trouve les idées sympathiques. Donc dire « il a des idées odieuses » ce n’est évidemment pas un argument recevable ; de même que dire : « Oui mais c’est contraire à la vérité » n’est pas non plus recevable dans la mesure où dans les domaines historiques, dans les domaines scientifiques ou dans les domaines politiques on considère, dans les sociétés européennes – depuis très longtemps parce que ça ne remonte pas seulement à la Déclaration des droits de l’homme, ni à la Renaissance, ça remonte à la réforme papale du XIe siècle et même au-delà, aux Grecs : est vrai dans ces domaines-là ce qui est librement réfutable ; c’est-à-dire qu’on peut dire : une proposition est vraie si d’autres ont la possibilité de démontrer qu’elle est fausse. Eh bien, malgré cela, Vincent Reynouard est en prison, en France, pour délit d’opinion et ça, je crois que c’est un événement qui mérite d’être souligné. Cela a valu à la France – c’est quand même un peu triste – des déclarations des autorités iraniennes et des autorités vénézuéliennes pour condamner cette atteinte aux libertés, ce qui est évidemment un petit peu ironique mais, après tout, la vérité c’est qu’effectivement il y a des choses qu’on peut dire à Paris et pas à Téhéran, mais il y a aussi des choses qu’on peut dire à Téhéran mais qu’on ne peut pas dire à Paris.

— Henry de Lesquen : Allez dire à Téhéran que Mahomet n’est pas…

— Jean-Yves Le Gallou : Voilà. C’est permis à Paris mais c’est pas permis à Téhéran, par contre d’autres choses qui ne sont pas permises à Paris sont permises à Téhéran…

Suite et source: http://tinyurl.com/34rqstp