Et pour quelques gallons de pétrole en plus…
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Reçu par mail. On nous prend vraiment pour des cons… «Pétrole contre nourriture». On en a pendus pour moins que ça…
FDF
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Ca, c’était il y a plus de trois ans… Et ça n’a pas diminué…
Mais quand va t’on comprendre que se mêler des affaires des autres (spécialité sarközienne…), c’est toujours au détriment de soi-même? N’avons nous pas assez d’ennuis, en France? C’est une histoire de pétrole, va t’on répliquer. Ben voyons. Mais là, on tombe dans le domaine du profit; alors, ça change la « donne »…
Pour éviter que le prix du baril monte? Soyons réalistes. C’est d’une logique implacable. Les prix du carburant montent en flèche; le gaz, aussi. L’électricité idem. On colle toutes ces augmentations sur le dos des pays (producteurs de pétrole) en pleine révolution. Du coup, les taxes (et elles sont énormes en France) prélevées par l’Etat montent aussi.
On ne va pas tuer la poule aux oeufs d’or, non? Donc, on laisse faire et on s’oppose à toute intervention qui pourrait ramener la paix… On fait semblant de s’apitoyer sur les victimes et le tour est joué. Il n’y a pas longtemps qu’il est en poste, Juppé; mais il a eu vite fait de comprendre. CQFD.
FDF
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16h27La France s’est positionnée contre une intervention militaire de l’Otan. « Faut-il préparer une intervention militaire[en Libye]? Nous ne le pensons pas dans le contexte actuel », a déclaré à l’Assemblée nationale le chef de la diplomatie française, Alain Juppé. « Il est probable qu’elle pourrait ressouder contre le nord de la Méditerranée les opinions publiques et les peuples arabes », a-t-il estimé. Les opposants de Kadhafi ont, eux voté en faveur de l’intervention.
16h20 Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, annoncera jeudi midi « l’ouverture d’une enquête en Libye », au cours de laquelle il « donnera un aperçu des crimes allégués commis en Libye depuis le 15 février » et citera des noms.
15h57 Les violences liées à la répression de l’insurrection en Libye ont fait 6000 morts, dont 3000 dans la seule ville de Tripoli, a affirmé mercredi à Paris le porte-parole de la Ligue libyenne des droits de l’Homme, Ali Zeidan.
« Le nombre de victimes pour tout le pays est de 6000, dont 3000 à Tripoli, 2000 à Benghazi et 1000 dans d’autres villes », comme Zawiyah ou Zenten, a déclaré le porte-parole au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Fédération internationale des ligues de droits de l’homme (FIDH) à Paris…
…Suite et source: http://tinyurl.com/6gmwwmz
FDF
Et ça, au marché provençal de Hyères, ce n’est pas de la libre circulation? Ah non, c’est de l’invasion… C’est pareil.
Algérie – Europe
Chakib Khelil a affirmé, ce mercredi matin, que si l’Algérie n’a pas encore signé l’accord énergétique stratégique avec l’Union européenne c’est parce qu’elle ne voit ce qu’elle va y gagner. La contrepartie attendue d’un tel accord ne consiste pas seulement dans la valeur du gaz, mais dans un acquis bien plus important tel que la libre circulation des personnes par exemple.
Interrogé ce matin sur les ondes de la chaîne III sur la conclusion d’un accord stratégique entre l’Algérie et l’Europe en matière d’énergie, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Kheli a indiqué que notre pays n’y a pas encore adhéré.
«Cet accord a été discuté, mais la question qui se pose est la suivante : ‘’est-ce qu’une fois signé par les deux parties, cet accord sera appliqué sur chacun des Etats membres de l’union européenne ?’’ Nous avons posé cette question, et la réponse était Non. Par conséquent, pourquoi signerons-nous un accord avec l’Union européenne s’il n’est pas appliqué à chacun des pays membres ?», s’est interrogé M. Khelil.
La question, selon lui, dépend de ce qu’obtiendrait notre pays en retour d’un accord stratégique de ce genre où l’Algérie s’engagerait à assurer l’approvisionnement des besoins européens. «Notre pays devrait obtenir quelque chose qui lui soit très important : la libre circulation des personnes par exemple», a déclaré M. Khelil. Les pays producteurs de pétrole et de gaz redoutent et rejettent une éventuelle imposition d’une taxe carbone qui aurait des retombées négatives sur le prix de ces produits et qui réduirait la demande.
Interrogé sur les enjeux et les risques d’une éventuelle taxe carbone sur notre économie d’autant plus que notre pays est dépendant des hydrocarbures, M. Khelil a indiqué que les pays développés nous posent déjà des taxes très importantes sur les produits pétroliers de l’ordre de 80% par exemple pour le Royaume-Uni et 60% pour la France. Pis encore la taxe – qui s’applique sur le gaz et le pétrole mais qui ne s’applique pas au charbon qui est beaucoup plus polluant – est discriminatoire.
Ces taxes vont à l’encontre des intérêts des pays producteurs et bénéficient aux pays développés puisqu’ils sont la source de production de charbon, notamment en Europe. «Cette taxe carbone aura des implications à long terme sur les revenus des pays producteurs, puisqu’elle provoque la diminution de la demande pour ces produits (gaz et pétrole) parce qu’ils vont coûter plus cher, avec en conséquence des revenus plus faibles pour les pays producteurs de gaz et de pétrole», a souligné M. Khelil. Certains experts estiment que cette taxe pourrait arriver à 3 000 milliards de dollars sur la période allant jusqu’à 2050 comme diminution de revenu des pays producteurs de pétrole.
A une question sur les conséquences de cette taxe sur le prix des hydrocarbures, le ministre de l’Energie et des Mines estime que si les pays développés imposent une taxe carbone sur le gaz et le pétrole, cela veut dire que ces produits-là seront beaucoup plus chers, et si ces produits sont plus chers, les consommateurs s’orienteront vers d’autres sources d’énergie comme le nucléaire, le solaire et même le charbon. Par conséquent il y aura un impact sur la demande.
n Interrogé sur la position des pays producteurs des hydrocarbures si la taxe carbone venait à être imposée, M. Khelil a souligné que ces pays ont déjà rejeté cette taxe. «Mais si elle venait à être imposée, elle ne pourrait l’être que dans les pays développés eux-mêmes. Ils ne peuvent pas imposer une taxe à un pays souverain, sauf, bien sûr, si ce pays adhère à l’imposition de cette taxe», a-t-il estimé. «Nous sommes un pays souverain qui peut rejeter toute taxe qu’on risque de lui imposer, parce que ce n’est pas dans l’intérêt de notre pays d’avoir une taxe sur un produit qui génère 98% de ses devises.»
D’après: http://www.infosoir.com
La France et l’Arabie saoudite ont accompli de « bons progrès » sur la voie d’un accord de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire civile, a annoncé la ministre française de l’Economie Christine Lagarde dimanche.
« Les discussions ont fait de bons progrès et j’espère que nos deux chefs d’Etat seront en mesure de signer un accord prochainement », a dit Lagarde après des entretiens avec le roi Abdoullah, avec le ministre du Pétrole, Ali al-Naimi, et le ministre des Finances, Ibrahim al-Assaf.
« Cela (l’accord) implique une coopération dans l’énergie nucléaire civile en respectant les meilleures conditions de sécurité », a ajouté la ministre française à Ryad.
L’an dernier, le président Nicolas Sarkozy avait proposé au royaume saoudien de l’aider à développer sa production d’énergie nucléaire. Des accords du même type ont été conclus avec d’autres pays producteurs de pétrole comme l’Algérie et la Libye.
Le marché du nucléaire saoudien intéresse plusieurs pays dont les Etats-Unis et la Russie qui ont, eux aussi, fait des offres de coopération et de soutien.
Souhail Karam; version française Pierre Sérisier