Francaisdefrance's Blog

11/02/2012

Quand LICRA rime avec omertà…

Le cas Thierry Gaubert…

Attendons les aboutissants. Les tenants sont dans les lignes ci-dessous…
FDF

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Le 6 février s’est ouvert devant le Tribunal correctionnel de Nanterre le procès de Thierry Gaubert pour ce que Libération (1) qualifie de « ribambelle de délits : abus de confiance, escroquerie, emploi de fausse qualité… » commis sous de « multiples casquettes : conseiller politique [de Nicolas Sarkozy], promoteur immobilier, banquier adepte de comptes offshore ».

Logement social et train de vie royal

Le tout commis grâce à d’habiles détournements du « 1% », pourcentage de la masse salariale que les employeurs consacrent au logement des employés et dont bénéficient les Comités interprofessionnels du logement (CIL). Patrons d’un de ces CIL dans les Hauts-de-Seine, département français concentrant le plus de sièges de grosses sociétés et où, même ramené à 0,34%, le « 1% » constitue donc un énorme pactole, Gaubert et son complice, le promoteur immobilier Philippe Smadja qui comparaît avec lui au banc d’infamie, y auraient multiplié pendant des lustres, selon l’ordonnance de renvoi en correctionnelle, « des montages immobiliers complexes », voire carrément illégaux.

Ces montages auraient permis au tandem « d’encaisser une plus-value de 2,4 millions de francs en 24 heures, à Levallois-Perret », sur les terres du député-maire Patrick Balkany, dont l’épouse est née Smadja – bien que ce patronyme ait été très répandu dans la communauté juive d’Afrique du Nord, y aurait-il un lien de parenté entre Isabelle Balkany et le promoteur immobilier ? Ces mêmes montages auraient-ils aussi permis de mener à Neuilly, dans le fief de Nicolas Sarkozy, une opération « déficitaire pour la commune mais profitable » aux deux dirigeants du CIL, dont l’ordonnance de renvoi rendue par le juge d’instruction Richard Pallain pointe aussi le « train de vie excessif sans rapport avec la finalité non lucrative » du 1%.

Outre un salaire annuel de 500.000 francs versés par une filiale, Thierry Gaubert et Philippe Smadja bénéficiaient aussi, affirme Libération, « d’une kyrielle d’avantages annexes : 70.000 francs de frais de cocktail, 28.000 francs d’amendes de stationnement, un poste « pourboires et dons » de 30.000 francs », ce qui n’empêche pas Gaubert de clamer qu’il n’y a eu « aucun enrichissement personnel, aucun préjudice ». Tel n’était pas l’avis de l’Anpeec (organisme de tutelle du 1%), de la Milos (en charge de l’inspection du logement social) et de l’Inspection générale des Finances qui avaient dénoncé dans plusieurs rapports ce qu’un haut fonctionnaire de Bercy estime avoir été « des fautes graves, la plupart délictuelles ».

La CGT et le MEDEF au secours des aigrefins

Comment expliquer alors l’inertie de la justice, pourtant alertée par deux syndicalistes (CGT et CFTC), administrateurs du CIL, qui avaient porté plainte ? Il est vrai que les deux importuns furent aussitôt désavoués par leurs syndicats respectifs, la centrale communiste allant alors jusqu’à faire savoir que « la plainte personnelle déposée n’engage pas la confédération dans toutes ses structures » !

« Pas question pour les syndicats de salariés de se mêler des tambouilles patronales, le 1% logement étant le domaine réservé du MEDEF », commente Libération qui précise que le grand patronat manifesta « peu d’enthousiasme au grand déballage, d’autant que son vice-président en charge du logement a longtemps été Louis-Charles Bary, premier adjoint de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly… Au Tribunal de grande instance de Nanterre valsent les magistrats tandis qu’un seul policier est affecté à l’enquête. Dix ans de perdus avant que le juge d’instruction Richard Pallain ne s’empare du dossier. »

Un incroyable blocage. A quelle puissante motivation attribuer les réticences à la fois de la chancellerie, du patronat et des syndicats de gauche ?

Frère de Patrick, donc intouchable

« On nous avait demandé de faire le ménage en douceur, Gaubert ayant une impunité », a confié à Libération un proche du MEDEF. Une impunité, voire une immunité, mais, encore une fois, comment expliquer un tel état de choses ?

Successivement marié à Diane Barrière, héritière du célèbre groupe casinotier et hôtelier, puis, le 12 janvier 1988, à la princesse Hélène de Yougoslavie, Thierry Gaubert était devenu l’intime et le conseiller très écouté de Sarkozy à la mairie de Neuilly, suivant ce dernier quand il fut ministre du Budget sous Edouard Balladur (1993-1995) et ensuite ministre de l’Intérieur dans les gouvernements Raffarin et Villepin (2002-2007) avec un passage au ministère des Finances. Mais le fait qu’il ait été un fleuron du Tout-Paris ne suffit pas à justifier cette omertà.

Ce silence, en revanche, devient tout à fait compréhensible quand on sait que Thierry Gaubert, issu de « parents immigrés en France dans les années 1930, le père (2) venant de Roumanie, la mère de Russie », est certes l’intime du chef de l’Etat mais, ce qui est beaucoup plus important, c’est qu’il est le frère de Patrick. En effet, Patrick n’est pas seulement « député européen » comme le présente de manière très elliptique un pourtant très long article du Point (trois pages !) paru le 2 février dernier : ancien conseiller de Charles Pasqua au ministère de l’Intérieur d’où il entreprit de lancer en 1994 une « fulgurante répression » contre tous les organes de presse mal-pensants, l’aîné des fils Gaubert avait été en effet en 1986 le président-fondateur de l’association DAVID (Décider et agir avec vigilance pour Israël et la diaspora) avant de devenir, de 1999 à 2010, l’indéboulonnable et très influent président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme, autrement dit la célébrissime et encensée LICRA, à la tête de laquelle il a été remplacé par l’avocat Alain Jakubowicz.

Se présentant en descendant de déportés et menant le bon combat, le seul qui importe, comme en témoignent les innombrables procès où il se porta partie civile contre tous les « ennemis de la démocratie », Patrick Gaubert est intouchable, pour la gauche comme pour la droite, et l’impunité-immunité s’étendait à son cadet auquel, en 2011 encore, François Pérol, nouveau président des Banques Populaires-Caisses d’épargne (3), offrait le poste prestigieux, et richement rémunéré, de directeur des relations publiques du groupe BPCE – poste qu’il a dû abandonner tout récemment.

Sa (luxueuse) cabane à Bogota

Il aura fallu l’acharnement d’un magistrat, et surtout le développement du scandale des énormes rétrocommissions sur les ventes d’armes et de sous-marins de type Agosta vendus au Pakistan, rétrocommissions ayant très vraisemblablement bénéficié en 1994-95 au candidat Balladur et dont Patrick Gaubert fut avec le Libanais Ziad Takhiedine la cheville ouvrière, pour que s’effrite la protection dont jouissait l’affairiste. Il est vrai que, dans ce cas il y avait eu mort d’hommes : le 8 mai 2002, onze employés de la Direction des constructions navales chargée de l’exécution du contrat et trois de leurs accompagnateurs pakistanais périssaient dans un attentat. D’abord attribué à Al-Qaïda (on ne prête qu’aux riches) par le juge d’instruction Bruguière notamment, on sait aujourd’hui que ce massacre avait été décidé par de hauts chefs militaires pakistanais furieux de ne pas avoir perçu leur « dû », Jacques Chirac ayant interrompu le versement des commissions après son accession à l’Elysée. L’affaire aura en tout cas été fructueuse pour Thierry Gaubert qui, grâce à son entregent, s’est constitué une fameuse pelote. L’enquête menée à la demande du juge Renaud Van Ruymbeke a fait apparaître la présence dans la Confédération helvétique d’un compte, établi « au nom d’une coquille immatriculée aux îles Vierges », sur lequel a été déposé dans les années 1990 « un million de francs suisses, outre 3,288 millions de francs français ». De ces versements l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy prétend n’avoir gardé « aucun souvenir, ni des montants ni des dates ». De même l’étourdi Thierry est-il incapable de dire comment, et surtout pourquoi, il s’est fait construire en 2001 près de Bogota, en Colombie, une somptueuse demeure – évidemment jamais déclarée en France – de plus de 1.000 mètres carrés avec piscine.

Le « volant Karachi » ne sera pas évoqué au procès de Nanterre. Il s’achèvera le 17 février avant la mise en délibéré. Pendant ce délai, les magistrats auront peut-être la curiosité de feuilleter l’autobiographie de Patrick Gaubert, noblement intitulée Les Droits de l’homme ne se négocient pas (éditions de l’Archipel 2009) et dans lequel celui qui était alors président de la LICRA en même temps que président du Haut Conseil à l’Intégration nommé à ce poste par Nicolas Sarkozy en 2008, écrivait à propos de ces droits qu’ « ils ne sont en effet pas négociables, pas adaptables. Ils sont universels et toute formule “à la carte” ne serait qu’un tragique retour en arrière, une régression dramatique pour l’humanité ». Tout indique pourtant que c’est une « formule “à la carte” » qui a si longtemps permis à Gaubert Thierry d’être mis à l’abri du glaive de Thémis.

Attendons l’issue de ce procès de Nanterre et voyons à quelques semaines de l’élection présidentielle quel sera le verdict.

Claude Lorne
6/02/2012

Notes :

1. Libération du 7/02/2012.
2. Né Ancial Goldenberg, voir tome I de l’Encyclopédie politique d’Emmanuel Ratier (éd. Facta) repris par Wikipedia.
3. Sur la connexion Sarkozy-Pérol, lire le chapitre 8 (« Xavier Niel, ou quand le porno mène à tout ») dans la nouvelle brochure de Polémia, Les médias en servitude, disponible en PDF sur Internet.

Image : Le mariage de Th. Gaubert avec la princesse Hélène célébré en la mairie de Neuilly par Nicolas Sarkozy

Source: http://www.polemia.com/

Merci à DG…

06/12/2011

Les « sales affaires » ne nuisent pas toujours à la carrière de nos hommes politiques…

Et c ‘est franchement insupportable ! A croire que la Justice ne s’applique pas de la même façon selon que l’on soit « d’en bas » ou bien « d’en haut »…

Je crois malheureusement que c’est le cas. La Justice à plusieurs niveaux est une spécialité Française.

C’est aussi pour ça que certains hauts délinquants étrangers préfèrent être jugés en France (ou se faire reconnaître comme « réfugié politique »), dans le cas où leur « affaire » concernerait leur pays d’origine et le notre…

FDF

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Les hommes politiques condamnés et réélus

Condamnés par la justice, démis de leurs fonctions, plusieurs d’entre eux ont réussi leur retour dans les urnes. Rappel des faits.

Avec 40% des suffrages, Jean-Paul Alduy est arrivé en tête du premier tour des élections municipales organisées à Perpignan le 21 juin 2009 après l’invalidation de son élection en mars 2008 pour fraude électorale dite « fraude à la chaussette« . Il n’est pas le premier homme politique à qui les électeurs ont pardonné ses égarements. Dans les années 1990, on a même parlé de « prime à la casserole » à propos des élus condamnés par la justice puis réélus, parfois largement, par leurs concitoyens.

Patrick Balkany (UMP)

Maire de Levallois-Perret de 1983 à 1995 et depuis 2001, et député des Hauts-de-Seine de 1988 à 1997 et depuis 2002. Il est condamné en mai 1996 à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d’amende et deux ans d’inéligibilié par le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir fait fait travailler à l’entretien de son domicile et de sa résidence secondaire trois employés municipaux. En 2001, Patrick Balkany se présente sans étiquette et emporte les élections face au maire sortant soutenu par le RPR et l’UDF, Olivier de Chazeaux. En 2002, il est réélu député des Hauts-de-Seine. À la suite d’un recours préfectoral, le Conseil d’État considère, en juillet 2002, qu’il était inéligible au moment du scrutin de 2001 et annule son élection. De nouveau éligible lors de l’élection municipale du 22 septembre 2002, Patrick Balkany est réélu maire de Levallois-Perret dès le 1er tour.

Pierre Bédier (UMP)

Député-maire de Mantes-la-Jolie entre 1995 et 2005, président du Conseil général des Yvelines de 2005 à mai 2009. Condamné en 2006 à 18 mois de prison avec sursis, 50 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux, Pierre Bédier fait appel de cette décision, l’appel ayant un effet suspensif. Il est réélu président du Conseil général des Yvelines en 2008. Le 20 mai 2009, la Cour de cassation de Paris confirme la condamnation de Pierre Bédier ; il est démis de ses fonctions deux jours plus tard.

François Bernardini (dissident-PS)

Maire d’Istres (Bouches-du-Rhône) de mars 2001 à novembre 2002, François Bernardini est condamné pour une série d’affaires politico-financières à dix-huit mois de prison avec sursis, 400 000 francs d’amende et cinq ans d’inéligibilité. Il est réélu en mars 2008 à la mairie d’Istres.

Christian Cuvilliez (PCF)

Maire de Dieppe de 1989 à 2001, il est condamné en 2003 par la Cour d’appel de Rouen à un an de prison avec sursis et à deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour « détournement de fonds publics et recel« . Après avoir récupéré ses droits civiques en 2007, Christian Cuvilliez est de nouveau candidat aux élections municipales à Dieppe en 2008 sur la liste municipale d’union de la gauche conduite par Sébastien Jumel (qui remporte les élections). Il est réélu au conseil municipal.

Harlem Désir (PS)

Il est condamné en 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. De novembre 1986 à octobre 1987, il a reçu un salaire fictif mensuel de 10 500 francs de l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants, basée à Lille. En 1999, Harlem Désir est élu député européen. En 2001, il est élu conseiller municipal à Aulnay-sous-Bois. En 2004, à la tête de la liste du PS pour la région Île-de-France pour les élections européennes, il est réélu et promu vice-président du groupe parlementaire du Parti socialiste européen. Il est réélu en 2009.

Xavier Dugoin (UMP)

 

Xavier Dugoin, maire de Mennecy  en 1989, réélu en 1995, ne put se représenter en 2001. Dans le cadre de la disparition de 1200 bouteilles appartenant à la cave du Conseil général de l’Essonne, il est condamné en 2000 pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d’intérêts, à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis, 100 000 francs d’amendes et deux ans d’inéligibilité. Il est aussi impliqué dans d’autres affaires. Il est réélu maire de Mennecy en 2008. Mieux, il serait aujourd’hui candidat pour succéder à Serge Dassault à la mairie de Corbeil-Essonnes… ce dernier venant d’être déclaré inéligible pour un an après l’invalidation des municipales de mars 2008 par le Conseil d’Etat.

Henri Emmanuelli (PS)

 

Ce n’est pas à titre personnel mais en tant que trésorier du PS qu’Henri Emmanuelli est condamné en 1997 pour complicité de trafic d’influence dans l’affaire Urba. Condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et deux ans de privation de ses droits civiques, Henri Emmanuelli est réélu député PS des Landes en 2000 et président du Conseil général des Landes en 2001.

Alain Juppé (UMP)

 

Maire de Bordeaux de 1995 à 2004, il est démissionnaire en 2004 lorsqu’il est condamné à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’éligibilité en tant que secrétaire général du RPR. Alain Juppé est réélu maire de Bordeaux en octobre 2006 dès le premier tour, et réélu, en 2008 toujours au premier tour.

Jean-François Mancel (UMP)

Président du Conseil général de l’Oise de 1985 à 2004 et député depuis 2002. En 2000, il est condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Beauvais (Oise) pour prise illégale d’intérêts dans une affaire mettant en cause ses relations financières avec une société de communication, Euro2C. Il est relaxé en 2001 par la cour d’appel d’Amiens, mais cet arrêt est censuré par la Cour de cassation. En  2005, il est condamné par la cour d’appel de Paris à 18 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité. En 2006, la Cour d’appel de Paris annule son inéligibilité, tout en confirmant sa condamnation avec sursis et son amende. Jean-François Mancel est réélu président de la Communauté de communes du Pays de Thelle en 2001; il est élu député de l’Oise en 2002 et réélu en 2007.

Jacques Mellick (PS)

Elu maire de Béthune sans interruption de 1977 à 1996 et député du Pas-de-Calais de 1978 à 1996, Jacques Mellick démissionne de ses fonctions en 1996 suite à sa condamnation pour témoignage de complaisance dans l’affaire OM-Valenciennes. En 2002, suite à l’invalidation de l’élection du maire sortant, Jacques Mellick est réélu maire de Béthune dès le premier tour.

Source: http://www.luniondescitoyenspatriotesleblog.com/

PS: liste loin d’être exhaustive…

01/12/2010

Les « bons mots »…

Ca change un peu. Mais ça reste en France, tout de même…

FDF

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Le jury du prix « Press club, humour et politique » présidé par Jean Miot
a procédéà la troisième sélection de petites phrases pour l’édition
2010 du prix.

Pour cette dernière sélection, le jury a retenu les meilleures « petites
phrases » collectées depuis avril :

– Eva Joly , députée européenne (Europe Ecologie) : « Je connais bien
Dominique Strauss-Kahn : je l’ai mis en examen. »

– Bernard Kouchner , ministre des affaires étrangères : « J’ai bien pensé à
démissionner, mais je n’ai pas voulu déserter. »

– Lionnel Luca , député UMP des Alpes-Maritimes : « Il n’y a pas besoin
d’être de droite ou de gauche pour dire des conneries. »

– Ségolène Royal , présidente PS de la région Poitou-Charentes : « C’est moi
qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses
intelligentes quand j’ai besoin de les dire. »

– Dominique de Villepin :
« Le Villepin nouveau sera gouleyant, fort en bouche et il aura de la
cuisse. »
Lors de la deuxième sélection, en mars, le jury avait retenu :  – Luc
Chatel , ministre de l’éducation nationale : « Une touche de rose, vert,
rouge : c’est le retour de la gouache plurielle. »

– Georges Frêche , président du conseil régional de Languedoc-Roussillon :
« Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 % ; moi je fais campagne auprès des
cons. »

Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée : « Je veux bien qu’on fasse
un remaniement, mais on manque de stock. »

– Frédéric Mitterrand , ministre de la culture : « Quand on m’appelle
monsieur le ministre, j’ai toujours l’impression que Jack Lang va surgir
derrière moi ! »

– Laurent Wauquiez , secrétaire d’Etat chargé de l’emploi : « Il n’a pas
fallu 35 heures à Martine Aubry pour virer sa cuti sur Georges Frêche. »
Pour sa première sélection, en décembre, le jury avait retenu :

– Patrick Balkany , député-maire UMP de Levallois-Perret : « Je suis l’homme
le plus honnête du monde. » >

– Rachida Dati , députée européenne UMP : « Je n’ai jamais cherché à attirer
l’attention des médias. »

– Laurent Fabius , député PS : « Je ne suis pas une pom-pom girl de DSK. »

– Claude Goasguen , député-maire UMP du 16 e arrondissement de Paris : « Une
chose est sûre, ce ne sont pas nos suppléants qui vont nous pousser à nous
faire vacciner contre la grippe A. »
Une mention spéciale avait été attribuée par le jury au villepiniste
François Goulard , député-maire UMP de Vannes, pour sa déclaration :
« François Fillon a tellement de qualités qu’il mériterait d’être premier
ministre. »

Ce prix, décerné par un jury composé d’humoristes et de journalistes,
récompense l’auteur de la phrase la plus « hilarante » de l’année, qu’il
s’agisse indistinctement d’humour volontaire ou involontaire. Il avait été
attribué en 2009 à Bertrand Delanoë , maire PS de Paris, pour sa déclaration
: « Le vrai changement au PS, ce serait de gagner. »

Le prix spécial du jury avait été décerné à Luc Chatel, ministre de
l’éducation nationale et porte-parole du gouvernement, pour la phrase : « Le
chef de l’Etat appelle parfois Brice Hortefeux pour ne rien lui dire. C’est
la preuve de la qualité de leurs relations  » .

Les internautes avaient, eux, consacré Jean-François Copé , président du
groupe UMP à l’Assemblée nationale pour la phrase : « Tu as prévu de filer
les clés de l’UMP à Xavier Bertrand ; tu devrais en garder un double » .

Un prix de l’encouragement avait échu à Guillaume Bachelay, secrétaire
national à l’industrie du PS, pour sa formule : « La présidentielle, Hollande
y pense en nous rasant  » .

Merci à JLB…