Francaisdefrance's Blog

23/01/2012

L’islam est la tromperie la plus réussie de l’histoire de l’humanité ! (Amil Imani)…

Rejoignez les rangs des hommes libres qui ont choisi de ne pas tomber dans la tromperie de l’islam ! Le troisième Reich n’a rien inventé…

FDF

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« Malgré la propagande massive des organisations islamiques, de plus en plus de gens commencent à reconnaître l’islam pour ce qu’il est en réalité : une tromperie.

Je propose à tous les musulmans culturels ou n’importe quelle autre sorte de musulman non-djihadiste, d’accomplir avec courage ce qui est juste, et de faire le saut décisif : inhalez la vie à pleins poumons, respirez le délicat parfum de la liberté, oubliez cette tromperie de l’islam, et venez rejoindre les rangs des hommes libres, là où tous les membres de la tribu humaine peuvent vivre en paix et dans l’harmonie. »

L’islam n’est pas une religion mais une forme d’esclavage

http://www.postedeveille.ca/

Amil Imani est un Américain d’origine iranienne. Ancien musulman, il tente d’alerter le monde au danger de l’islam radical et de libérer ses coreligionnaires de l’emprise de l’islam. Écrivain, essayiste, poète, traducteur, conférencier et analyste politique, Imani collabore à la rédaction de FamilySecurityMatters.org et est l’auteur de Obama Meets Ahmadinejad et du thriller Operation Persian Gulf.


Dans le primitif désert d’Arabie, est apparu il y a quatorze siècles, un employé illettré d’une riche veuve, Khadija, prétendant être porteur de préceptes de vie parfaits dictés par Allah : le coran.

Il proclama que l’humanité n’avait rien de mieux à faire que de suivre ces préceptes et d’imiter son comportement dans la vie pour garantir son bonheur et son salut. En contrepartie, les gens devaient adopter l’islam – se soumettre – en inféodant leur liberté à Mahomet.

L’islam est la tromperie ayant rencontré le succès le plus énorme de l’histoire de l’humanité. Des millions de mollahs et d’imams entretiennent cette arnaque et un milliard et demi de croyants en paient le prix. Ils paient en argent, en labeur et même de leur vie pour les reconnaissances de dette des organisations musulmanes qui se faufilent dans la vie sans jamais la moindre goutte de sueur pour gagner leur pain quotidien. L’islam est une arnaque et les musulmans en sont les victimes.

Mahomet, pendant sa période mecquoise, était ridiculisé par les membres de sa propre tribu, les Quraychites, pour ses propos incohérents. Ils le surnommaient le « shaeron majnoon », le poète cinglé.

Le décès de sa première épouse, et très riche patronne, laissa Mahomet dans une situation précaire et à la merci des quolibets et du harcèlement des Mecquois. Il a pris la fuite vers Médine, et dans la sécurité relative de cette ville où vivait une large communauté juive tolérante, il trouva davantage de gens disposés à rejoindre sa clique.

Arrivé à Médine, Mahomet imagina une formule à succès plus performante : il justifia tout en prétendant que c’était la volonté d’Allah. Et Allah ne devait pas être pris à la légère. Il détient les clés du plus magnifique paradis et du plus horrible enfer. L’obéissance aveugle aux paroles et aux désirs de Mahomet devint un devoir pour tout bon musulman. Mahomet se transforma en gardien du paradis et de l’enfer d’Allah. Cette formule magique a très bien marché avec les Bédouins d’Arabie qui prospéraient grâce aux pillages et aux meurtres. Sa religion se répandit comme une pandémie, en un temps record.

Alors que Mahomet rassemblait de plus en plus d’adeptes, il se retourna contre la communauté juive de Médine, tua les hommes, pilla leurs biens et emmena leurs femmes et leurs enfants comme esclaves. C’était la naissance du « djihad ». Etre tout mielleux et cacher son jeu au début, puis dégainer le glaive dès que l’on a gagné en puissance. Cela marchait à l’époque et cela marche encore.

En un temps record, ces sauvages du désert arabique, émoustillés par la promesse gagnant-gagnant de Mahomet – soit tu assassines et tu as le butin dans ce bas-monde, soit tu es tué et tu demeures pour l’éternité dans les jouissances et les voluptés inimaginables du paradis d’Allah – se ruèrent, sabre au clair, en avant vers la conquête des terres lointaines.

Contrôle mental
Les êtres humains se déplacent sur leurs deux pieds, mais c’est l’esprit qui dicte la direction à prendre dans la vie et ce qu’il convient de faire. Là où l’esprit ordonne d’aller, là on va. Cependant, l’esprit humain n’arrive pas dans ce monde avec la marche à suivre. Contrairement à certaines opinions, nous sommes nés ni anges ni démons. Chacun de nous a le potentiel de devenir ange ou démon. La plupart évoluent vers un mélange des deux, quelques rares spécimens évoluent vers une voie angélique, d’autres deviennent l’incarnation du Mal. La programmation mentale joue un rôle crucial dans ce que nous devenons.

L’islam, dès son origine, a découvert le secret crucial de formater les très jeunes esprits, selon l’adage : instruire dans la petite enfance c’est comme sculpter dans le roc. Dans la même veine, les Jésuites disent « Donnez-moi un enfant jusqu’à ses sept ans et je vous rendrai un homme », c’est une application de la philosophie et de la théologie de Saint Augustin. L’importance immense de s’adresser à des enfants très jeunes est également soulignée par des doctrines non-religieuses, allant de la psychanalyse freudienne à la psychologie behavioriste de Watson.

Les apologistes de l’islam
Et nous voilà, au 21ème siècle, face aux assauts des islamistes, des djihadistes et des apologistes de l’islam dans notre culture et notre mode de vie. Voici les fruits nocifs de l’arbre fallacieux planté par Mahomet il y a 1400 ans.

Les docteurs autoproclamés de la religion musulmane pratiquent universellement un enrobage mielleux pour camoufler la vaste escroquerie de l’islam. Ils affirment haut et fort l’importance d’accepter les choses sans discuter, dénigrent la raison, alternent la carotte et le bâton et exigent une soumission inconditionnelle en contrepartie de la promesse du bonheur et du salut. Les masses marchent au pas, entretiennent un clergé parasitaire au mode de vie somptueux, et le manège continue à tourner. Cela fonctionne comme un envoûtement. Tu utilises le djihad de l’épée si tu peux, ou sinon le djihad soft puis tu dégaines le sabre pour terminer le boulot. Et surtout, n’oublie pas : « La fin justifie les moyens », prêchent sans cesse les apologistes de l’islam à leurs hordes.

Les apologistes de l’islam n’exposent jamais la vérité nue de l’islam. Ils ne mentionnent jamais cet islam qui se nourrit de haine, jette de l’acide au visage des femmes qui ont omis leur voile et aux fillettes sur le chemin de l’école, fouette ceux qui arborent des coiffures non-islamiques, lapide à mort ceux qui dévient de ses normes sexuelles et toutes ces sortes d’atrocités comme les crimes d’honneur. Ils ne disent jamais non plus que la pédophilie est institutionnalisée par l’islam.

Le prophète Mahomet a « épousé » une fillette de six ans et a consommé ce mariage quand Aicha avait seulement neuf ans, alors qu’il allait sur ses 60 ans. Quand les apologistes sont confrontés au sujet de ce comportement répugnant du fondateur de leur si « parfaite religion », certains exercent le mécanisme de défense du déni et prétendent que cela ne s’est jamais passé, reniant leurs propres sources historiques les plus fiables. D’autres prétendent que ce n’était pas vraiment un mariage mais une alliance seulement politique, une action de l’émissaire parfait d’Allah. Et depuis lors, des cas innombrables d’enfants violées ont lieu dans le monde musulman, copiant l’exemple de Mahomet. Des fillettes prépubères sont mariées à des vieillards. Il y a peu de temps, le Dr Salih bin Fawzan, un religieux éminent et membre du plus haut Conseil religieux saoudien, a émis une fatwa proclamant qu’il n’y a pas d’âge minimum pour le mariage et que les fillettes peuvent être mariées « même lorsqu’elles sont encore au berceau ».

Pour aggraver le tout, l’islam a des alliés puissants et inconscients dans la masse des braves mais naïfs Américains qui se mettent en quatre pour protéger leur cher principe de liberté de religion. Et toute cette frange bien-pensante de notre société incite Hillary Clinton, par exemple, à accorder un visa à des types comme Tariq Ramadan, qui viennent chez nous pour exploiter le filon d’un système généreux et ouvert afin d’y établir la servitude musulmane.


L’islam est politique jusqu’au noyau. Dans l’islam la mosquée et l’Etat ne sont qu’une seule et même chose, la mosquée est l’Etat et cela remonte au temps de Mahomet. L’islam est également radical à l’extrême. Même l’islam « modéré » est radical dans ses croyances et dans ses actes. Les musulmans sont convaincus que tous les non-musulmans, absolument tous, sont condamnés aux feux de l’enfer et méritent d’être maltraités, comparés aux croyants.

Un vrai musulman ne croit pas à la liberté et il ne le peut pas. Tout est volonté d’Allah, répète Mahomet. Tout ce que fait un musulman est en référence à un ordre ou à un décret d’Allah. C’est pour cette raison que la phrase « Inch Allah » (si Allah veut) accompagne toujours une promesse ou une décision que font les croyants. En acceptant Mahomet en tant qu’émissaire éternel et infaillible d’Allah, le musulman abandonne toute liberté de décider par lui-même.

Les musulmans et la liberté
L’abdication totale de leur liberté n’est pas une simple question de choix personnel pour les musulmans. Ils renoncent à leurs plus précieux droits et s’efforcent que les autres y renoncent aussi, de gré ou de force. On dit que la misère adore avoir de la compagnie. Or ce genre de misère que l’escroquerie de l’islam impose aux musulmans est une peste envahissante et doit être combattue par tous ceux qui chérissent leur liberté innée.

Malgré la propagande massive des organisations islamiques, de plus en plus de gens commencent à reconnaître l’islam pour ce qu’il est en réalité : une tromperie.

Je propose à tous les musulmans culturels ou n’importe quelle autre sorte de musulman non-djihadiste, d’accomplir avec courage ce qui est juste, et de faire le saut décisif : inhalez la vie à pleins poumons, respirez le délicat parfum de la liberté, oubliez cette tromperie de l’islam, et venez rejoindre les rangs des hommes libres, là où tous les membres de la tribu humaine peuvent vivre en paix et dans l’harmonie.

Source : The Fraud of Islam, par Amil Imani, 24 novembre 2011. Traduction par Capucine pour Poste de veille

09/08/2011

L’épidémie…

On se croyait immunisé contre ce fléau. Au XXI ème siècle, la médecine avait fait de grands pas. Mais n’avait rien prévu pour endiguer cette pandémie d’un nouveau genre. Et les gouvernements de certains pays non plus; en fait, ils avaient baissé les bras. Mais le peuple eut un sursaut patriotique. Au début, il subit la répression. Puis la résistance s’installa; insuffisant. Alors, la guerre civile s’ensuivit et l’on compta de nombreuses victimes de chaque côté. Mais personne ne pu chiffrer les dégâts… A ce jour non plus; car nous sommes toujours au coeur du conflit. Et Dieu seul sait quand il s’arrêtera…

FDF

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Voir: http://youtu.be/7KbP0sXDhhA


20/02/2011

Monde arabe: c’est au tour du Maroc, cette fois !!!

Il me vient une (mauvaise) pensée. Quand ils se seront tous entretués, on saura où aller passer des vacances tranquilles.
Il m’en vient une autre: ils demandent du sang pour les blessés dans leurs hôpitaux; je donnerais bien le mien mais j’ai peur qu’il ne soit pas………………….. halal. Désolé…
FDF
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Révolte du monde arabve: plus de 100 morts en Libye, manifestations au Maroc 

Plus de cent morts en Libye depuis le début d’un mouvement quasi-insurrectionnel, le centre de Manama, au Bahreïn, tenu par l’opposition, des manifestations au Maroc: l’onde de choc née en Tunisie, puis en Egypte, continue de se propager d’Afrique du Nord au Moyen-Orient.

En Libye, gouverné par le colonel Mouammar Kadhafi depuis 42 ans, la répression a fait au moins 77 morts depuis le début de la révolte mardi, selon un bilan de l’AFP établi a minima à partir de sources libyennes.

La contestation semble se transformer en insurrection dans l’est, surtout à Benghazi, bastion des opposants à 1.000 km à l’est de Tripoli, où samedi 12 personnes au moins ont été tuées quand l’armée a repoussé à balles réelles les manifestants qui prenaient d’assaut une caserne, selon le journal Quryna proche du réformiste Seïf el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi.

L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) qui suit de près la situation depuis mardi, a, quant à elle, fait état d’un bilan global de 104 morts.

« C’est une photographie incomplète de la situation car les communications avec la Libye sont très difficiles. Nous avons de fortes inquiétudes (…) qu’une catastrophe soit en cours en matière de droits de l’Homme », a déclaré le directeur du bureau de HRW à Londres, Tom Porteous, joint par téléphone.

Des habitants cités par la BBC ont par ailleurs affirmé que les militaires avaient tiré à l’arme lourde, lançant notamment des obus de mortier, à Benghazi.

Et selon la chaîne qatarie Al-Jazira, les hôpitaux manquaient de sang pour soigner les blessés.

Des « incidents » ont par ailleurs eu lieu samedi soir dans certaines banlieues de Tripoli, notamment à Fachloum et Tajoura, où des coups de feu ont été entendus, selon des opposants résidant à l’étranger qui citent des témoins.

Parallèlement, les autorités ont annoncé avoir arrêté dans « certaines villes » des dizaines de ressortissants arabes appartenant à un « réseau » ayant pour mission de déstabiliser le pays, a rapporté l’agence de presse officielle libyenne Jana…

Suite et source: http://tinyurl.com/4sqqmm4

16/02/2011

Emeutes au Moyen Orient. La pandémie gagne du terrain…

Ce sont les islamistes radicaux qui doivent se frotter les mains. Leurs plans marchent à merveille… Les médias nomment ce phénomène des « contestations ». « Révolution » serait le mot le plus approprié.

FDF

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Des manifestants anti-gouvernementaux brandissent leurs chaussures en signe de protestation, le 15 février 2011 à Manama, Bahreïn.
Des manifestants anti-gouvernementaux brandissent leurs chaussures en signe de protestation, le 15 février 2011 à Manama, Bahreïn. Crédits photo : ADAM JAN/AFP
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Bahreïn, Iran, Yémen et désormais Libye : les manifestations se multiplient dans le monde arabo-musulman cette semaine.

La démission d’Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par la rue en Égypte vendredi, a relancé les espoirs de changement dans plusieurs pays du monde arabe, théâtre d’importants mouvements de contestation en ce début de semaine.

Dernière nation touchée en date, la Libye du du colonel Kadhafi.Des émeutes, qui ont fait 14 blessés, ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi à Benghazi. Plusieurs centaines de personnes ont affronté des policiers renforcés par des partisans pro-gouvernementaux, après l’arrestation d’un militant des droits de l’homme . Cet avocat défendait la cause des manifestants, pour beaucoup des proches des prisonniers tués en 1996 dans une fusillade dans la prison d’Abou Slim à Tripoli. Les slogans «Benghazi réveille toi c’est le jour que tu attendais», le sang des martyrs n’est pas versé en vain», ou encore «le peuple veut faire tomber la corruption» ont fusé. Ces heurts interviennent à la veille de la «journée de colère» libyenne prévue jeudi, et relayée sur Facebook.

A Bahreïn, deux personnes sont mortes depuis lundi lors de la dispersion de manifestations antigouvernementales. Plus de deux mille personnes ont pris part mercredi aux obsèques de l’une des victimes, scandant pour certains «le peuple veut la chute du régime». Dans la capitale de Manama, des centaines de manifestants ont passé la nuit dans des dizaines de tentes érigées sur la place de la Perle, rebaptisée par les manifestants «Place Tahrir» (Libération), à l’instar de celle du Caire , épicentre du soulèvement contre Hosni Moubarak.

A la suite de ces deux décès, le ministre bahreïni de l’Intérieur s’est excusé et a annoncé l’arrestation des responsables présumés de leur mort au sein des forces de sécurité. Mardi après-midi, le roi avait également fait profil bas pour tenter de calmer les esprits. Dans un discours au ton conciliant, le monarque de ce petit royaume du Golfe gouverné par une dynastie sunnite, alors que 70% de la population est chiite a promis la création d’une commission d’enquête. «Les réformes se poursuivent à Bahreïn et ne s’arrêteront pas», a-t-il martelé.

Forte répression en Iran…

Suite et source: http://tinyurl.com/5t9mx7g

09/02/2011

La pandémie de révolution s’étend à l’Afrique. Comme prévu…

Et ce ne sera une surprise pour personne. L’Afrique étant déjà islamisée à souhait… Et déjà dans ces pays, une allumette mal « craquée » provoque déjà une révolution… C’est dire. Ces pays où le despotisme est tyran. Terrain déjà labouré pour l’islam… Il n’y a plus qu’à semer. De la mauvaise graine, bien sûr… Mais en ces lieux, c’est la machette qui « parle »… Ce qui n’est pas pour déplaire aux islamistes. Ca décapite, ça mutile, aussi.

FDF

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Côte d’Ivoire – Incendie au siège du trésor public

Ce mardi, un incendie s’est déclaré à la cité financière du Plateau dans la tour principale abritant les services des vignettes.
Selon des témoignages, cet incendie dont l’origine reste inconnue s’est déclenché au troisième étage de l’immeuble entre 11 h et midi avant de s’étendre aux niveaux inférieurs et supérieurs. C’est difficilement que les sapeurs pompiers arrivés sur les lieux ont pu circonscrire le feu.
En Septembre 2007, les 11è et 12è étages de ce bâtiment avaient été ravagés par des feux dont les origines n’ont jusque-là pas été révélées.

Source: info, afreekelection.com

22/05/2009

Avancer par peur…

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 17:45
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Une pandémie majeure ferait surgir la prise de conscience de la nécessité d’un altruisme, au moins intéressé.

L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique.

La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes.

Si elle n’est pas plus grave que les deux précédentes frayeurs de ces quinze dernières années liées à un risque de pandémie (la crise de la vache folle en Grande-Bretagne et celle de la grippe aviaire en Chine), elle aura d’abord des conséquences économiques significatives (chute de l’activité des transports aériens, baisse du tourisme et du prix du pétrole) ; elle coûtera environ 2 millions de dollars par personne contaminée et fera baisser les marchés boursiers d’environ 15 % ; son impact sera très bref (lors de l’épisode de la grippe aviaire, le taux de croissance chinois n’a baissé que pendant le deuxième trimestre de 2003, pour exploser à la hausse au troisième) ; elle aura aussi des conséquences en matière d’organisation (toujours en 2003, des mesures policières très rigoureuses ont été prises dans toute l’Asie ; l’Organisation mondiale de la santé a mis en place des procédures d’alerte à l’échelle planétaire ; et certains pays, en particulier la France et le Japon, ont constitué des réserves considérables de médicaments et de masques).

Si l’épidémie est un peu plus grave, ce qui est possible, puisqu’elle est transmissible par l’homme, elle aura des conséquences véritablement planétaires : économiques (les modèles laissent à penser que cela pourrait entraîner une perte de 3 trillions de dollars, soit une baisse de 5 % du PIB mondial) et politiques (en raison des risques de contagion, les pays du Nord auront intérêt à ce que ceux du Sud ne soient pas malades, et ils devront faire en sorte que les plus pauvres aient accès aux médicaments aujourd’hui stockés pour les seuls plus riches) ; une pandémie majeure fera alors surgir, mieux qu’aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d’un altruisme, au moins intéressé.

Et, même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d’en tirer les leçons, afin qu’avant la prochaine – inévitable – on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial. C’est d’ailleurs par l’hôpital qu’a commencé en France, au xviie siècle, la mise en place d’un véritable Etat.

En attendant, on pourrait au moins espérer la mise en oeuvre d’une véritable politique européenne sur le sujet. Mais, là encore, comme sur tant d’autres sujets, Bruxelles est muet.


vu sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/avancer-par-peur_758721.html