Francaisdefrance's Blog

30/01/2012

A l’intention de « monsieur » Thierry.A.

1945: la France réglait ses comptes avec les collabos. Photo d’illustration, bien sûr…

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Ceci est à l’intention de « monsieur Thierry.A », celui qui a cru me faire peur en m’informant qu’une plainte allait être déposée à mon encontre pour « incitation au meurtre ». Vous n’avez pas du jauger la portée de vos menaces. Moi si…

Si vous ne dénoncez pas ce qui suit, c’est vous qui allez au delà de gros ennuis. Je m’en charge, épaulé en cela par de nombreux patriotes et résistants dont vous n’avez pas l’honneur de faire partie et ce n’est que justice. Ne nous dites pas que ces appels au meurtre de chrétiens en France vous étaient inconnus… J’irais même jusqu’à penser que vous « travaillez » main dans la main avec ce genre d’officines nauséabondes. Et dire que vous en tirez satisfaction…

Elle est belle, NOTRE France.

Avec tout mon profond mépris.

FDF

Aux Résistants: j’ai noté que chez Forsane Alizza, ils avaient fait du nettoyage en effaçant bon nombre de commentaires d’appels à la violence et au meurtre de chrétiens en France de la part de leurs fanatiques lecteurs. Mais comme dit le « fameux » Alain A. « on a fait des copies d’écran »…

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Appel aux meutres de chrétiens et des juifs en France sur le site islamiste Forsane Alizza

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Source: http://www.forsane-alizza.com/islam/creation-dun-tribunal-islamique-en-france-prochainement-sharia4france-22328

Via: http://marie-masson-gaechter.over-blog.com/

11/10/2011

Nous nous sommes laissé islamiser sans trop réagir; Il n’est pas trop tard pour remettre les pendules à l’heure…

C’est vrai. Mis à part les membres de la « Résistance » (ils se reconnaîtront) dont je fais partie (et j’en suis fier), peu d’Occidentaux ont vu arriver le cancer qu’est l’islamisation. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir sans cesse prévenu les populations visées. De nombreux blogs et sites (dont la liste est longue…) ont participé d’arrache-pied à cette mise en garde vitale. Pas mal d’entre vous ont entendu, compris et se sont « ralliés »… Mais pas tous. Fort heureusement, il n’est pas trop tard. Les accablantes preuves de la gangrène islamique sont là, nous le répétons sans cesse. A celles et ceux qui n’ont pas encore compris d’ouvrir les yeux et les oreilles.

Certains blogs, certains sites, ont subi les foudres de la censure de la « bien-pensance »… Ils ont eu affaire à la Justice et ont du fermer leurs moyens de communication… pour mieux renaître de leurs cendres… La pression est omniprésente, mais on fait avec et on se bat chaque jour. La liberté d’expression est bafouée sans arrêt par les dhimmis et les collabos… Sans vergogne aucune.

Je vous laisse lire ce billet de Riposte Laïque fort intéressant et qui devrait vous apporter bon nombre d’éclaircissements. Bonne lecture.

FDF

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L’islam ou le refus de s’assimiler à nos valeurs républicaines..

Un article  daté du 4 octobre 2011 vient de paraître dans Le Monde et qui confirme que l’islam n’est pas soluble dans notre République Laïque.  Cet article intitulé «  Banlieue, islam, une enquête qui dérange  » (1) nous apporte la preuve flagrante et inquiétante que notre  République n’est plus l’exemple auquel se rattache une  partie de la population d’origine  musulmane, mais qu’elle  est devenue un repoussoir.

Nous avons laissé l’islam prendre le dessus  dans des quartiers où il a pu prospérer à cause d’une trop grande concentration de personnes de confession musulmane et nous ne mesurons pas  à quel point cette croyance religieuse  porte atteinte  au vivre ensemble  et s’éloigne de plus en plus de la croyance envers nos valeurs républicaines.

A Riposte Laïque cela fait des années que nous dénonçons la montée du communautarisme musulman et ses pratiques rétrogrades et archaïques contraires à l’intégration et à l’assimilation, démarches indispensables pour se sentir et devenir citoyen Français à part entière.

Le politologue Gilles Kepel avait publié il y a 25 ans une enquête sur la naissance de l’islam en France qui portait le titre révélateur Les banlieues de l’islam et allait préfigurer ce qui se passe aujourd’hui dans des territoires abandonnés par la République et où l’islam s’est implanté avec ses codes, ses rites et ses modes de vie  avec comme conséquence un repli  identitaire et un refus de se fondre dans notre République. Il est revenu revisiter les cités populaires de Seine Saint Denis pour se rendre compte sur place comment avaient pu évoluer ces territoires de la République et comment y vivaient  les habitants.

Deux villes de banlieue parisienne, Clichy et Montfermeil  sont devenues un terreau pour les islamistes et  il sera très difficile de faire machine arrière sauf à repenser entièrement la politique de la ville ayant pour but de renoncer à la ghettoïsation et au regroupement par ethnies de population qui n’avaient pas vocation à vivre ensemble coupé des autres citoyens Français.

Cette politique d’abandon et de renoncement des pouvoirs publics du fait d’une non maitrise des flux migratoires a laissé s’instaurer dans la République  une vie parallèle aux conséquences incalculables sur le plan sociétal et sur le plan soit disant culturel.  La culture de la diversité peut être acceptée, à la condition que celle-ci s’inscrive dans une volonté de s’assimiler au-delà de nos différences en respectant avant tout la culture du pays d’accueil.

Le repli identitaire  a eu pour conséquence de permettre à l’islam de conquérir des territoires livrés à eux-mêmes et sans attache réelle  avec  la population autochtone, malgré la volonté des élus d’en faire des citoyens républicains.

Dans son article l’auteur tente d’expliquer le repli communautaire de la façon suivante :

« Le sentiment de mise à l’écart a favorisé une « intensification » des pratiques religieuses, constate Gilles Kepel. Les indices en sont multiples. Une fréquentation des mosquées beaucoup plus régulière – les deux villes (60 000 habitants au total) comptent une dizaine de mosquées, aux profils extrêmement variés, pouvant accueillir  jusqu’à 12 000 fidèles. Une pratique du ramadan presque systématique pour les hommes. Une conception extensible du halal, enfin, qui instaure une frontière morale entre ce qui est interdit et ce qui est autorisé, ligne de fracture valable pour les choix les plus intimes jusqu’à la vie sociale. »

Dans ces deux villes nous avons constaté depuis les années 1990 à une réislamisation culturelle laquelle a creusé de plus en plus un fossé avec  la population locale. Par exemple les enfants d’origine musulmane ne fréquentent plus les cantines scolaires, car celles-ci ne proposent pas de halal.

Les pouvoirs publics ont laissé la police religieuse démanteler les réseaux du trafic de drogue  dure ou tenter de le faire, qui a laissé place au trafic de cannabis,  et comme l’explique Gilles Kepel  ce combat contre la drogue dure a  pu offrir «  une légitimité sociale et rédemptrice » à l’islam.

Les prières dans les rues , le port du voile intégral sont autant de manifestations qui prouvent que les islamistes veulent s’en prendre à notre modèle de civilisation et qu’ils testent en permanence notre résistance à leur offensive à laquelle nous devons répondre par la fermeté et  la détermination à ne pas leur céder un pouce de terrain  en leur faisant comprendre que les valeurs fondamentales qui font l’essence même de notre République ne seront jamais négociables.

La limite de l’analyse de Gilles Kepel, c’est qu’il se refuse à voir que l’islam ne cherche pas l’assimilation, mais bien au contraire la conquête de nouveaux territoires ou les valeurs de la République seront remplacées par les préceptes de la charia ou cela sera possible de l’imposer.

Malika Sorel, sociologue et membre du haut Conseil à l’intégration dans son livre « Le langage de la vérité »paru aux Éditions Mille et une nuits en avril 2011 estime que  sur  « l’intégration la France a fait trop de concessions et qu’il faut «  rompre avec l’idéologie victimaire » en matière d’immigration.

Elle dit aussi  sur l’intégration :

« L’insertion, c’est l’obligation de respecter les normes collectives d’une société, les règles du “bien-vivre ensemble”, même si l’on ne partage pas la même culture. C’est ce que font les expatriés français à l’étranger, par exemple. L’intégration, c’est plus profond : c’est le fait de se sentir concerné par une communauté de destin avec les Français. Cela se traduit, concrètement, par la transmission à ses propres descendants des fondamentaux qui composent le noyau identitaire français, ce que l’on nomme le legs ancestral. C’est un long processus qui, lorsqu’il réussit, aboutit à l’assimilation, concept qui a été victime d’un procès en sorcellerie tout à fait injustifié ! […]

Sous la pression d’une minorité “bien-pensante”, nos dirigeants, droite et gauche confondues, ont renoncé à transmettre à ces populations les codes indispensables à leur intégration. Nous laissons s’implanter en France des communautés revendiquant des privilèges et s’excluant elles-mêmes de la nation. Ce qui, finalement, ne satisfait personne : ni les immigrés, convaincus qu’ils sont discriminés parce qu’on le leur répète, ni les Français, qui souffrent de ces désordres ».

Elle dit également que «  L ’État accorde la nationalité française à des personnes dont il n’est pas certain qu’elles soient véritablement intégrées ». Je rajouterai pour ma part que pour pouvoir s’intégrer, il faut en avoir le désir.

Elle affirme aussi pour répondre à nos élites de gauche bien-pensantes :

«  L’octroi de la citoyenneté française doit venir valider la réussite du processus d’intégration, qui conduit à l’assimilation. Prétendre que l’on peut être français sans être porteur de l’identité française est mensonger, comme il est mensonger d’affirmer qu’octroyer le droit de vote aux étrangers favoriserait leur intégration. Le taux d’abstention est extrêmement élevé parmi les populations issues de l’immigration ».

Je rejoins sur bien des points l’analyse de Malika Sorel, qui ne peut pas être soupçonnée d’être raciste, d’avoir compris que de vouloir être  Français cela se méritait et que d’en accepter les valeurs essentielles en était indissociable.

Ce qui n’est nullement  l’objectif que s’est assigné l’islam dans les sociétés occidentales ou elle s’appuie sur les immigrés de confession musulmane pour propager son idéologie rétrograde et ségrégationniste.

Il faut avoir conscience que les musulmans ne sont pas venus pour s’intégrer dans la société européenne (2). Leur objectif est la transformation de l’Europe en terre d’islam où seule la charia, la loi de l’islam, sera appliquée, et la France n’échappe pas à ce funeste dessein.

Khomeiny l’a formulé sans ambigüité :

« Gouverner le monde est le but de l’islam. »

Cette déclaration pourrait être confirmée par tous ceux qui connaissent l’islam. Bassam Tibi, orientaliste et homme scientifique germano-syrien ajoutait :

«Partout, où vivent des musulmans, l’Islam se proclame l’unique propriétaire  légitime (les avis dissidents ne sont pas valides).»

Quand est- ce que nos Gouvernants  en prendront réellement la mesure  et quand est ce qu’ils oseront imposer à ces idéologues islamistes la limite qu’ils ne doivent pas dépasser  pour éviter que nous en arrivions à des affrontements communautaristes?

Nous devons absolument reconquérir les territoires délaissés par la République en offrant à ces populations  un avenir et un destin commun qui permettra que celles-ci  ne réfugient pas dans l’obscurantisme négation même du vivre ensemble au-delà de nos différences.

Fabrice LETAILLEUR

Source: http://ripostelaique.com/

23/07/2011

En France aussi, on a une cause à défendre…

Vu sur Riposte Laïque. Ca doit faire mal de lire ça, pour certains…

FDF

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Soldats, on vous sacrifie en Afghanistan, mais les islamistes sont en France !

Pour paraphraser les mots du président de la République, en ce jour d’hommage à nos soldats, je ne peux que constater que vous êtes morts pour rien… absolument pour rien !

Pour rien, parce que ce que vous combattez là -bas est favorisé, défendu, presque appelé de leur vœux par ces mêmes hommes et femmes politiques, par les « élites » , dans votre propre pays…

Pour rien, parce que pendant que vous combattez là-bas la plus horrible des idéologies, ici, sur cette terre de liberté, cette même idéologie et son cortège de diktats et d’horreurs progressent à grands pas..

Pendant que vous essayez d’éviter l’emprise de la pire idéologie qui soit, en Afghanistan, ici on élève pratiquement une mosquée par jour sans la moindre précaution ni question, on laisse s’installer des madrassas où les enfants ont le cerveau lavé dans la même haine et le même fanatisme que vous côtoyez et combattez chaque jour là -bas, l’obscurantisme s’étend sans frein …

Pour rien, parce que l’on vous sacrifie là -bas, pour une cause que personne ne défend ici, pire… c’est au contraire, cette cause qui est favorisée…

Je crains fort même que d’ici que votre mission ne se termine, vous ne trouviez ici, à votre retour, dans bien des enclaves qui furent Françaises à votre départ, un ordre, une « société » , des zones, aussi inaccessibles que les zones tribales afghanes, où, comme le dit le Président de la République, des fanatiques obsessionnels imposent le pire des fascismes et des obscurantismes, à l’image de l‘horreur criminelle et que vous combattiez la-bas… mais ici avec la bénédiction de ces mêmes politiques et « élites »…

Cela vous gêne ? Prenez vous en à tous ceux qui trahissent toutes les valeurs qui ont forgé la France.

Jack Lucent http://ripostelaique.com/

17/04/2011

La France, entre laïcisme et prosélytisme musulman…


Extraits parus dans Présent de la préface de Jean-Pierre Maugendre au dernier livre de Rémi Fontaine Ni laïques ni musulmans :

« Face à la montée du communautarisme musulman, la laïcité est présentée comme la dernière chance et l’ultime formule qui permette à des populations devenues au fil du temps diverses ethniquement, culturellement, religieusement, de vivre ensemble dans la paix et le respect mutuels.

[…] Si nous revenons au cas bien précis de la France, qui menace le plus notre identité française et catholique ? Les quelques millions de musulmans ghettoïsés et exclus des centres de décision ou les milliers de maçons avec ou sans tablier qui tiennent l’appareil d’Etat (gouvernement, justice, parlement, police, syndicats…) ; dirigent les médias, vecteurs privilégiés de l’apologie de la culture de mort avec son cortège d’avortements, de criminels sexuels, de manipulations génétiques, d’embryons congelés ; ont organisé sciemment la venue sur notre sol de millions d‘étrangers inassimilés car inassimilables ? Nous n’avons vocation à être ni les supplétifs électoraux des uns par conformisme béat, ni les complices objectifs des autres par œcuménisme dévoyé ou humanitarisme larmoyant.

Le débat sur l’interdiction du port de la burqa est le type même de débat mal posé, car reposant sur de faux principes, dont les dommages collatéraux peuvent se retourner contre nous.

Laisser à un comité Théodule, à une commission-bidon ou à une assemblée décider de ce qui est conforme à la dignité de la femme dans le domaine vestimentaire relève, dans le contexte actuel, d’une parfaite hypocrisie doublée d’une imposture. Ne pas voir le visage d’une femme ne serait pas conforme à sa dignité, en revanche, et les musulmans ne se sont pas privés de le rappeler, l’exposer nue au regard de tous, comme chacun peut en faire l’expérience dans n’importe quel kiosque de gare ou campagne de publicité, serait respectueux de sa dignité ! De qui se moque-t-on ? […] Entre le constructivisme et l’arbitraire laïques d’une part, l’obscurantisme musulman qui fait de la femme une éternelle enfant soumise d’abord à l’autorité de son père puis à celle de son mari, réduite à une occasion de péché et/ou un instrument de plaisir et de génération, seul le réalisme chrétien trace une juste ligne car seul il connaît la vérité sur l’homme.

Cette vérité s’est incarnée, pour nous, dans une tradition nationale bien particulière. C’est au nom de la fidélité à cette tradition nationale que nous refusons tout ce qui peut amener à pérenniser et à ancrer une présence musulmane substantielle dans notre pays. La réalité est que l’islam n’est soluble ni dans la République ni dans la laïcité et qu’il est encore moins conciliable avec ce qui constitue l‘âme de la France : un héritage gréco-latin transcendé par le christianisme. […] Rémi Fontaine ne se contente pas de pleurer sur les malheurs des temps, il nous livre également d’utiles pistes de discernement pour en sortir. Elles pourraient se résumer à une réappropriation par le catholicisme de son identité dans le cadre ce que l’auteur a appelé «un sain et légitime communautarisme». »

24/01/2011

Tunisie: « j’ai peur du retour des islamistes »…

Elles ont raison de se faire du souci, les tunisiennes; elles ont raison… Elles seront les premières à « morfler » dès le retour des intégristes musulmans.

FDF


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Partout où l’islam politique avance, les droits des femmes reculent…

Des Tunisiennes s’alarment de la « tentation obscurantiste ».

« J’ai peur du retour des islamistes, qu’ils nous imposent une culture étrangère, nous disent comment nous habiller »: Sonia ne cache pas ses craintes, comme d’autres Tunisiennes, après la « révolution de jasmin » qui a mis fin au régime de fer, mais laïque, du président Ben Ali.

« Avec la révolution, les droits des femmes, c’est fini! », a ainsi lancé à une journaliste de l’AFP le chef d’une bande d’adolescents, au milieu d’insultes grossières, en plein coeur de Tunis.

Les Tunisiennes, qui bénéficient de nombreux droits par rapport aux femmes d’autres pays du monde arabo-musulman, ont aujourd’hui peur de voir émerger à nouveau un Islam politique, alors que la religion était auparavant fermement placée sous le contrôle de l’Etat et contrainte à la neutralité.

« J’ai vu beaucoup de barbus aujourd’hui, cela m’a fait peur », raconte Mabrouka, 29 ans, alors que les signes extérieurs de religiosité étaient très rares en Tunisie jusqu’à présent.

Le régime de Zine El Abidine Ben Ali, qui a fui vers l’Arabie Saoudite le 14 janvier après un mois de soulèvement populaire sans précédent qui a mis fin à 23 ans de règne sans partage et de corruption, était largement détesté par la population, mais il avait toujours défendu les droits des femmes.

Le gouvernement de transition formé lundi a promis qu’il garantirait ces acquis, mais beaucoup de femmes s’inquiètent de l’annonce de la légalisation prochaine du parti islamiste interdit Ennahdha (Renaissance).

Son dirigeant Rached Ghannouchi, exilé à Londres, a annoncé espérer rentrer « très bientôt » en Tunisie, qu’il a fuie en 1989 après la répression consécutive aux législatives où son parti interdit avait recueilli 17% des suffrages sous une étiquette « indépendante ». Il se présente comme un modéré et prend pour modèle les islamistes turcs au pouvoir.

Les défenseurs de la laïcité en Tunisie craignent surtout une révision du « code du statut personnel », une série de lois progressistes promulguées en 1956 à l’initiative du père de l’indépendance Habib Bourguiba, que Ben Ali a encore renforcé en 1993.

Le code interdit notamment la polygamie, n’autorise le mariage que par consentement mutuel des deux époux, abolit le devoir d’obéissance de l’épouse envers son mari, et prévoit le versement d’une « rente » à la femme en cas de divorce.

Ces derniers jours, la fin de la censure et la liberté d’expression dans les médias tunisiens ont parfois donné lieu à des appels au retour au conservatisme, observent les défenseurs des droits des femmes.

Un participant à un débat télévisé a ainsi affirmé que la légalisation de la polygamie permettrait d’augmenter la croissance démographique dans le pays. A la radio, un autre estimait que le retour des femmes au foyer permettrait de résoudre le problème du chômage.

« Les femmes voilées pour en finir avec le harcèlement sexuel. C’est ce qu’on entend désormais, dire dans les rues tunisiennes », écrivait samedi le quotidien La Presse, dénonçant « des solutions qui font froid dans le dos » et menacent « des acquis qu’on pensait jusqu’alors irréversibles ».

On peut aussi lire les cris d’alarme des féministes sur Facebook, le réseau social qui a joué un rôle important dans l’information sur le soulèvement populaire en Tunisie.

« Nous devons rester prudents et protéger les droits des femmes pour lesquels nous avons combattu pendant des décennies », écrit ainsi Dorra Bouzid, féministe et journaliste renommée, qui appelle les nouvelles autorités à augmenter le nombre de femmes au gouvernement et au Parlement et à mettre en place une commission pour surveiller les atteintes aux droits des femmes.

La présidente du mouvement féministe français Ni putes ni Soumises (NPNS), Sihem Habchi, a mis en garde vendredi à Montréal contre ce qu’elle appelle la « tentation obscurantiste » en Tunisie.