Francaisdefrance's Blog

02/02/2012

Match de la paix en Egypte: 74 morts !

Révolutions, soulèvements, révoltes, violence, tout n’est qu’amour dans les pays où l’islamisme règne… Même sur les terrains de football, il leur faut du sang.

En fait, tout est prétexte à semer la mort et la terreur.

FDF

Désolé, mais en France, on ne voit pas (encore) ça…

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Des dizaines de personnes ont trouvé la mort dans des violences après une rencontre, mercredi soir.

Les violences qui ont eu lieu à l’issue d’un match de football entre deux équipes égyptiennes à Port-Saïd, dans le nord de l’Égypte, en ont fait l’un des matches les plus meurtriers de l’histoire

Ça devait être une formalité. L’orgueilleuse équipe d’al-Ahly rencontrait mercredi soir une formation de seconde zone dans une ville moyenne, Port-Saïd. La Coupe d’Égypte venait de reprendre. L’Assemblée du peuple, nouvellement élue, siégeait enfin et les manifestants se faisaient rares. Tout semblait rentrer dans l’ordre.

Mais al-Ahly perd le match, 3-1. Comme si Sochaux s’imposait contre le Real Madrid. Personne n’a le temps de s’étonner du résultat : au coup de sifflet final, les supporteurs d’al-Masry envahissent la pelouse, pourchassent les joueurs, s’attaquent aux spectateurs. Les vainqueurs s’en prennent aux vaincus. Les footballeurs se réfugient dans les vestiaires. Mohammed Abou-Treika, l’un des leaders d’al-Ahly, appelle son club en hurlant : « La sécurité nous a abandonnés, ils ne nous protègent pas. Un supporteur vient de mourir en face de moi. »

Soupçons

Sur le terrain, la foule a envahi la pelouse. Puis la lumière s’éteint. Une heure plus tard, près de 80 personnes sont mortes et des milliers sont blessées. Au Caire, c’est l’incompréhension et, très vite, le soupçon. « Comment on a pu laisser faire ça ? Je ne comprends pas, je ne comprends pas », se désole un marchand mercredi soir. Autour de lui, des visages, sombres, sous des néons, perçants. L’Égypte n’avait pas besoin de ça. L’insécurité augmente. À Charm el-Cheikh, un touriste français a été tué dans un braquage – une violence nouvelle en Égypte. La mort d’un chauffeur de bus, lundi, avait surpris. Il a été tué d’un coup de pistolet. Si les disputes entre conducteurs sont fréquentes, les coups de feu sont exceptionnels. Une brève manifestation s’est rassemblée, aussi vite dispersée.

Le Caire oscille entre la tourmente et la ferveur, la confiance et la paranoïa, basculant en un instant vers l’une ou l’autre. Déjà, les soupçons se portent sur le CSFA (Conseil supérieur des forces armées). L’Assemblée du peuple discutait ces derniers jours le maintien de l’état d’urgence. Le maréchal Tantaoui, leader actuel de l’Égypte, promettait sa levée, sauf pour les « voyous » – sans préciser ce qu’était un voyou. Pour certains activistes, maintenir les troubles est le meilleur moyen pour l’armée de rester au pouvoir. Ils pointent les événements inhabituels : le gouverneur de Port-Saïd et son chef de la sécurité n’ont pas assisté, comme c’est l’usage, au match. Les forces de l’ordre seraient restées passives. Et pourquoi avoir éteint les lumières du stade alors que le chaos commençait ?

« Ce n’est pas une coïncidence »

Ces détails, dans une Égypte prompte à croire au complot, poussent certaines figures à dénoncer les autorités. L’intellectuel Amr Hamzawy réclame le départ du ministre de l’Intérieur. Ziad el-Elaimy, parlementaire membre du Parti social-démocrate, accuse : « Ce n’est pas une coïncidence. Ce massacre et trois braquages à main armée arrivent un jour après que les autorités essaient de nous convaincre de maintenir l’état d’urgence. »

Mahmoud Hussein, secrétaire général des Frères musulmans, se joint aux critiques : « Ce qui s’est passé ce mercredi soir, pendant ce match de football, n’est rien moins qu’un massacre, et le CSFA et le ministère de l’Intérieur en portent l’entière responsabilité. » C’est une surprise : mardi, des activistes se sont opposés aux Frères musulmans devant l’Assemblée du peuple. Ces derniers sont accusés par les militants libéraux d’avoir vendu la révolution aux militaires – pour s’emparer, in fine, du pouvoir.

Mais les alliances changent vite dans une période aussi troublée. Les activistes et les Frères musulmans pourraient s’unir, de nouveau, contre les militaires. Et aujourd’hui, les Ultras reviennent dans la partie. Ces supporteurs radicaux, rompus aux combats avec la police, ne veulent pas laisser le drame de Port-Saïd impuni. Ils sont arrivés en masse à la gare du Caire pour accueillir leurs blessés au retour du match. Aujourd’hui, ils veulent marcher sur le ministère de l’Intérieur. Comme ils l’ont fait, il y a tout juste un an, quand Moubarak était au pouvoir.

REGARDEZ ces images des affrontements, mercredi soir : http://youtu.be/bOSjge5v2go

Source: http://www.lepoint.fr/

Click here to find out more!

27/10/2011

Le « visionnaire »…

Après Médium, les Experts, NCIS, etc… nous avons échappé à une nouvelle série: « Le Visionnaire ».  Ouf !

FDF

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L’affiche UMP initialement prévue pour la campagne de Sarkozy en 2012 a été annulée…

Source: http://www.dreuz.info/

14/10/2011

Manifestation de soutien aux coptes le 16 Octobre à Paris !

Je relaye. Il suffit de ces massacres par les fanatiques islamistes salafistes!

FDF

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Des manifestations de soutien aux coptes sont prévues dans plusieurs capitales, dont à Paris, le 16 octobre 2011.

L’annonce à été relayée par le site thecopticnews.org sur cette page, sans doute une des seules pages en français du site (page qui n’a malheureusement pas été référencée sur Google France).

Vous trouverez à la fin de ce message un liste des manifestations prévues.
Il y en a en Angleterre, en Suède, aux USA, au Canada etc.

Venez nombreux !

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NOUS APPELONS a une MARCHE UNITAIRE le dimanche 16 Octobre 2011 a 15h AU DÉPART DE l’UNESCO/ ÉCOLE MILITAIRE JUSQU’AUX INVALIDES

Nous, citoyens égyptiens de France, Associations et citoyens solidaires des luttes du peuple égyptien, profondément indignés et endeuillés,

CONDAMNONS

tous les massacres de citoyens égyptiens, chrétiens et musulmans commis depuis le début de la Révolution du 25 janvier jusqu’à cette terrible nuit du 9 au 10 Octobre 2011;
ceux qui ont donné l’ordre à l’armée d’écraser dans le sang une manifestation légitime et pacifique, exécutant ainsi le chaos promis par Moubarak;
le rôle de certains médias incitant à la violence
l’escalade de la répression à l’encontre des manifestants, par la police militaire depuis mars, jusque dans leur maison

EXIGEONS

la création d’une commission d’enquête indépendante pour désigner les responsabilités de tous les massacres;
le transfert du pouvoir à des autorités civiles et la création d’un conseil présidentiel civil immédiatement, dans la marche pour un Etat de droit;
la fin des tribunaux militaires et le transfert de la justice à des tribunaux civils;
l’exclusion des agents du régime de Moubarak dans l’armée, les médias et toutes les instances de l’Etat et de la société

NOUS NOUS INTERROGEONS

sur la tentative de créer une division confessionnelle et celle de toute la société égyptienne, la veille de la suspension de l’état d’urgence, aussitôt rétabli,
sur la volonté d’affaiblir le rôle régional et stratégique de Égypte, tant souhaité par les puissances impérialistes, États Unis et sionistes en tête, avec la complicité active des monarques saoudiens et de toutes les forces de la réaction.

L’unité entre musulmans et chrétiens, entre tous les Égyptiens, est une réalité historique de la nation égyptienne. Nous appelons à la sauvegarder et à la renouveler en permanence de manière active face aux agents de division internes et externes.

A bas les manœuvres et les crimes abominables perpétrés par les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur contre le peuple égyptien et sa révolution!
Nous ne nous laisserons pas détourner de notre seul but,  la réalisation des objectifs de la Révolution : liberté, dignité, démocratie, justice sociale et rayonnement d’une Égypte indépendante et débarrassée de toute tutelle impérialiste !

NOUS APPELONS a une MARCHE UNITAIRE le dimanche 16 Octobre 2011 a 15h AU DÉPART DE l’UNESCO/ ÉCOLE MILITAIRE JUSQU’AUX INVALIDES

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D’autres manifestations sont prévues :
(vous pourrez traduire les pages avec google traduction).

en Suède à Stockholm (16 octobre)
en Italie à Milan (16 octobre) et à Turin (15 octobre)
aux USA à Los Angeles (16 octobre) et à Washington (19 octobre)
en Angleterre à Londres (16 octobre)
au Canada à Toronto (23 octobre) et à Montréal (15 octobre)

Faites passer le message !

Source: http://infos-meconnues.blogspot.com/

25/06/2011

La liberté de construire des églises façon égyptienne…

Christianophobie démocratique en Egypte… Et personne ne moufte. Franchement, les Egyptiens étaient meilleurs en pyramides.

FDF

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(Zine El Abidine Ben Ali et sa femme ont été condamnés par contumace à 35 ans de prison par la justice tunisienne.

L’ancien président de la République de Tunisie, et sa femme qui n’avait aucune fonction officielle, ont été condamnés à la même peine, pour détournement de fonds publics.

Le procès a duré… une journée.

Même au Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie, grand acteur de la révolution de jasmin, on trouve que c’est un peu… léger : « C’est une grande déception, une mascarade de justice expéditive à laquelle la dictature nous avait habitués », constate l’un de ses dirigeants.

Mais le secrétaire général de la Ligue tunisienne des droits de l’homme est satisfait, car ce n’est qu’un début, explique-t-il. « Il faut donner du temps à la justice. Nous tenons à ne pas avoir un procès politique mais un procès normal qui respecte les procédures. » Et l’on commence par un procès d’une journée sur des « détournements de fonds » qui ont duré des décennies…).

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L’Egypte démocratique en marche…

En Egypte aussi, la révolution suit son cours. L’université d’Al Azhar a enfin élaboré son document sur ce que doit être la nouvelle Egypte, donc sur ce qu’elle sera. Et c’est le grand imam, cheikh al-Tayyeb, qui l’a présenté lui-même : il faut établir « un Etat national constitutionnel moderne », fondé sur la séparation des pouvoirs et garantissant l’égalité des droits entre les citoyens. Sic. Il a ajouté que… les principes de la charia islamique devraient rester la source principale de la législation… Ce qui annule tout ce qui précède.

Le lendemain, on a appris que 18 partis politiques ont mis au point une plateforme commune en vue des prochaines législatives, pour l’établissement d’un « Etat démocratique et égalitaire ». Ils vont élaborer « un projet de loi électorale pour les législatives garantissant une plus large représentation des partis et des forces politiques », ce qui est très pratique pour le gouvernement, qui n’aura pas besoin d’élaborer un projet de loi.

Parmi les lignes de force de la plateforme, on note « la liberté de croyance et de culte, la liberté d’expression et des médias, l’indépendance de la justice, un système économique fondé sur la justice sociale et la transmission du pouvoir par le biais d’élections libres et transparentes ».

Tout cela est admirable. Ah oui. J’oubliais. Cette coalition est formée autour du « parti de la liberté et de la justice ». Autement dit autour des Frères musulmans. Ce qui annule tout ce qui précède.

Il y a quelques jours on apprenait que le gouvernement égyptien avait élaboré un projet de loi mettant les musulmans et les chrétiens à égalité en ce qui concerne le droit de construire des lieux du culte. Et l’on était ébahi.

On en sait aujourd’hui un peu plus sur le projet de loi. Il édicte qu’il ne peut pas y avoir de nouveau lieu de culte à moins d’un kilomètre d’un lieu de culte existant. Ce qui interdit purement et simplement la construction d’églises dans les villes, où il y a toujours forcément plusieurs mosquées à moins d’un kilomètre du lieu prévu.

Le projet de loi précise aussi que tout nouveau lieu de culte doit avoir une superficie d’au moins 1 000 m2. Ce qui interdit la construction d’églises dans tous les villages où la minorité copte n’a pas besoin d’une église de 1 000 m2 et n’aurait d’ailleurs pas les moyens de la construire.

Autrement dit, avec cette nouvelle loi, la situation serait pire que sous Moubarak…

Source: http://www.daoudal-hebdo.info/

06/05/2011

CANVAS : qui se cache derrière cet acronyme ?

Quelques éclaircissements…

FDF

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DES RÉVOLUTIONS ARABES « SPONTANÉES » ?

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la note
(PDF 153ko)
Devant le vent de révolution qui secoue le monde arabe, il est difficile de ne pas s’interroger. La question est de décrypter dans quelle mesure cette concomitance des évènements dans différents pays peut être la résultante d’une opération concertée. Ce qu’on est autorisé à penser sachant que des cadres du mouvement du 6 avril, qui a permis de chasser du pouvoir Hosni Moubarak, ont été formés à ce qu’il convient d’appeler « la révolution non violente ». Et il ne s’agirait pas d’un cas isolé. Il se trouve que de nombreux activistes de pays de l’Est, mais également du monde arabe et même d’Amérique du Sud, ont participé à des séminaires organisés en Serbie par CANVAS.

CANVAS : qui se cache derrière cet acronyme ?

CANVAS (Center for Applied Non Violent Action and Strategies[1]) n’est autre qu’une émanation du mouvement serbe OTPOR.

OTPOR, signifiant « Résistance » en serbe. Il s’agit d’une organisation politique  considérée comme un acteur majeur de la chute de Slobodan Milosevic. Son logo est un poing noir fermé sur fond blanc.

Après la chute du régime de Milosevic, OTPOR est devenu le Centre de formation pour l’action non-violente. Des séminaires de formation à la lutte contre la fraude électorale dans les pays de l’Est furent les premières actions internationales de CANVAS.

Le but avoué de CANVAS est d’utiliser le savoir-faire d’OTPOR en matière de mouvements de protestation non violente.

Ainsi on retrouve la trace des « consultants » de CANVAS dans la révolution des roses en Géorgie.

En Ukraine, l’organisation PORA, très active durant la « révolution orange », a envoyé, en avril 2004, 18 de ses membres à Novi Sad, dans le nord de la Serbie, pour y suivre un séminaire. On notera également que peu avant les élections, un membre de CANVAS a été expulsé d’Ukraine.

CANVAS est également en étroite relation avec ZUBR, en Biélorussie, Cette organisation de droits civiques proche des idées occidentales a été créée en 2001 dans le but de renverser le régime d’Alexandre Lugachenko.

En 2002 on retrouve les traces de CANVAS au sein de l’opposition vénézuélienne.

En janvier et février 2011, le logo de CANVAS – qui est resté celui d’OTPOR – est brandi par les étudiants égyptiens du mouvement du 6 avril qui manifestent dans les rues du Caire. Mohamed Adel, ce blogueur égyptien un temps incarcéré pour délit d’opinion,  reconnaît avoir effectué un stage auprès de cette organisation durant l’été 2009.

Quid du financement ?

Pour faire fonctionner une telle structure des moyens financiers considérables sont nécessaires.

CANVAS est-il financé par de riches philanthropes ayant pour seul but de construire un monde meilleur et de faire progresser la démocratie ?Si l’on en croit Srdja Popovic, fondateur d’OTPOR et actuel directeur de CANVAS, il ne reçoit que des subventions privées et aucun fonds gouvernementaux.

Il semble en fait qu’il en soit tout autre. Selon certaines sources généralement bien informées, deux organismes américains contribuent largement à son financement. Il s’agit de l’International Republican Institute et Freedom House.

– L’International Republican Institute[2] est une organisation politique liée au Parti républicain. Son financement provient en majorité du gouvernement fédéral américain.

À noter qu’au printemps 2000 le colonel à la retraite de l’armée américaine Robert Helvey a été envoyé en Serbie par l’International Republican Institute pour diriger des séminaires sur la non violence au profit des militants d’OTPOR. Des milieux proches des services de renseignement occidentaux vont jusqu’à déclarer qu’en fait l’IRI ne serait rien d’autre qu’une façade de la CIA.

– Freedom House[3], dont l’objectif affiché est d’exporter les valeurs américaines, a été dirigée par James Woolsey. Est-il utile de rappeler que ce dernier fut directeur de la CIA de 1993 à 1995 ?

À noter que la blogueuse égyptienne Israa Abdel Fattah, cofondatrice du mouvement du 6 avril, a fait partie d’un groupe d’activistes invité par Freedom House. Elle a pu ainsi participer à un programme destiné à former des « réformateurs politiques et sociaux ». Le tout était financé par l’USAID (United States Agency for International Development). Cette agence américaine a notamment pour but de réduire la pauvreté et de promouvoir la démocratie et la croissance économique.

Dans ces conditions, difficile de ne pas voir là une action, voire une manipulation, américaine, même si elle n’est pas forcément le seul fait de l’administration Obama.

Encore plus étonnant, si la presse occidentale a été très discrète à ce sujet – à de rares exceptions -elle a même passé sous silence le lien entre les évènements en cours dans le monde arabe et CANVAS. Et même les dénonciateurs habituels de la théorie du complot sont restés étonnamment muets…



Source: http://www.cf2r.org/

26/04/2011

Egypte: Le chantage des musulmans a eu raison du gouverneur chrétien !

Et si on pratiquait cette chasse aux sorcières en Occident? Parce que, des musulmans, des imams, des recteurs et prédicateurs islamo-intégristes de tous poils, c’est pas ça qui manque… Il y a « de la monnaie à rendre »…

FDF

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Le 18 avril, de nombreux islamistes avaient entamé une manifestation monstre pour demander le départ d’Emad Mikhail, le gouverneur chrétien de la province de Qena. Ils reprochaient en particulier au nouvel élu de ne pas appliquer la charia et brandissaient plusieurs slogans antichrétiens. Ces pressions ont eu raison d’Emad Mikhail, puisque le Premier ministre, Essam Charaf, l’a suspendu pour trois mois. Les manifestants islamistes, qui bloquaient des lignes de chemin de fer et entravaient le quotidien des Egyptiens, ont commencé à partir. Apparemment, on reprochait aussi au gouverneur déchu ses liens avec l’ancien régime de Moubarak.

Source: http://www.alliance-presse.info/

12/03/2011

Geert Wilders aux musulmans: « Libérez-vous. Il n’en tient qu’à vous. »

Excellente réflexion de Geert Wilders.

Il connaît certainement mieux les momos qu’ils ne se connaissent eux mêmes.

A lire et faire suivre…

FDF

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Le site « Muslims Debate » a demandé à Geert Wilders pourquoi il est devenu anti-islam, et quel serait son message aux musulmans. Geert Wilders est bien un humaniste qui n’est ni raciste, ni d’extrême-droite comme aiment à le décrire les médias. Voici sa réponse (traduction). Merci à Marie-Françoise pour cette information.

En 1982 j’ai visité pour la première fois un pays musulman. J’avais 18 ans et je voyageais avec un ami néerlandais d’Eilat en Israël à la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.

Nous étions deux étudiants, sacs au dos, presque sans le sou.  Nous avons dormi sur les plages et trouvé l’hospitalité chez des Égyptiens, qui, spontanément, nous avaient invités à prendre le thé. Je me rappelle bien ma première impression de l’Egypte: j’ai été profondément touché par la bonté et la bienveillance de ce peuple.

Je me souviens aussi de ma seconde impression majeure de l’Égypte: j’ai été frappé par la peur qui accablait ces gens aimables.

Pendant que nous étions à Charm el-Cheikh, le président Moubarak vint visiter la ville. Je me souviens de la peur qui a soudain envahit cette ville quand il fut annoncé que Moubarak arrivait pour une visite inattendue. Je revois encore la cohorte de voitures noires, le jour de sa visite, et la sensation de peur quasiment palpable ressentie par le peuple, comme un souffle glacial sur cette journée d’été très chaude.

Ce fut une expérience étrange; Moubarak n’est pourtant pas considéré comme le pire des tyrans et pourtant, la peur qu’ont les Égyptiens de leur chef pouvait se ressentir, même par moi.  J’imagine ce que les Saoudiens ressentent quand leur roi est en ville, comment les Libyens se sentent quand Kadhafi annonce sa venue, comment les Irakiens devaient trembler quand Saddam Hussein approchait. Et quelques années plus tard, j’ai lu dans le Coran comment les Arabes du VIIème siècle se sentaient en présence de Mahomet. Plusieurs versets décrivent comment il «jetait l’effroi dans leurs cours» (sourates 8:12, 8:60, 33:26, 59:12).

Puis de Charm el-Cheikh, mon ami et moi sommes allés au Caire. La ville était pauvre et incroyablement sale. Nous nous demandions comment cet endroit pauvre et sale pouvait être voisin d’Israël si propre. L’explication, qui nous fut donnée par des Arabes, avec qui nous avions discuté de cette pauvreté, est qu’ils n’étaient en aucunes façons responsables de cette affection. Pour eux, cette misère était la conséquence du complot mondial des «impérialistes» et des «sionistes», visant à asservir et appauvrir les musulmans. J’ai trouvé l’explication peu convaincante et mon instinct me dictait que le contraste avait plutôt un rapport avec la différence culturelle entre Israël et l’Égypte. Autrefois l’Égypte avait la civilisation la plus avancée sur Terre. Pourquoi n’a-t-elle pas progressé avec le reste du monde?

Vers la fin des années 1890, Winston Churchill était soldat et correspondant de guerre dans l’ouest des Indes britanniques (aujourd’hui le Pakistan) et au Soudan. Churchill était alors un jeune homme perspicace, dont les mois passés au Pakistan et au Soudan lui permirent de comprendre avec une clarté parfaite quel est le problème avec l’islam et « les malédictions » qu’il pose sur ses adeptes.

Il écrit « Parallèlement à une frénésie fanatique, ., il y a cette apathie craintive et fataliste ». « Ses effets sont observables dans de nombreux pays. Attitude imprévoyante, agriculture négligée, méthodes commerciales dépassées et insécurité concernant la propriété existent là où les adeptes du Prophète vivent et gouvernent. Le fait que dans la loi mahométane toute femme doit appartenir à un seul homme comme sa propriété absolue, que ce soit en tant qu’enfant, épouse ou concubine, retarde la disparition définitive de l’esclavage jusqu’à ce que l’islam cesse d’être un grand pouvoir parmi les hommes. Individuellement, certains musulmans peuvent montrer des qualités exceptionnelles – mais l’influence de la religion paralyse le développement social de ceux qui la suivent. » Et Churchill concluait :« Aucune force rétrograde plus forte n’existe dans le monde. « 

Il y a des gens qui disent que je déteste les musulmans. Je ne déteste pas les musulmans.

Cela m’attriste de voir comment l’islam les a privés de leur dignité. Le mal que l’islam fait aux musulmans est visible dans la façon dont ils traitent leurs filles. Le 11 mars 2002, quinze écolières sont mortes en Arabie Saoudite alors qu’elles tentaient de fuir leur école dans la ville sainte de La Mecque. Un incendie avait mis le feu au bâtiment. Les filles coururent vers la porte de l’école mais celle-ci était verrouillée. Les clés étaient dans les mains d’un gardien de sexe masculin qui refusait d’ouvrir les portes parce que les filles ne portaient pas la tenue islamique correcte imposée aux femmes par la loi saoudienne: voile couvrant le visage et les vêtements.

Les fillettes habillées « indécemment » tentaient frénétiquement de sauver leurs jeunes vies. La police saoudienne arriva et a battu les filles pour les repousser dans l’immeuble en flammes. Les agents de la Mutaween, la « Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice », a également battu des passants et des pompiers qui essayaient d’aider les filles. « C’est un péché de les approcher  » les policiers mirent en garde les spectateurs. « Ce n’est pas seulement un péché, c’est également une infraction pénale. »

Les filles n’ont pas une très grande valeur dans l’Islam, le Coran dit que la naissance d’une fille assombrit le visage d’un père et le remplit de mélancolie » (Sourate 43:15). Néanmoins, l’incident survenu à l’école de La Mecque a attiré des réactions de colère. L’Islam est inhumain, mais les musulmans sont des êtres humains, donc capable d’amour – cette force puissante que Mahomet méprisait. L’humanité a prévalu à la Mecque chez les pères qui ont été affectés par la mort de leurs filles. Elle a également prévalu chez les pompiers qui se sont confrontés à la Mutaween qui battaient les filles pour les repousser à l’intérieur, et chez les journalistes du journal saoudien qui, pour la première fois dans l’histoire de l’Arabie, a critiqué la redoutée et puissante « Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice. » Toutefois, les protestations musulmanes contre l’inhumanité islamique sont rares. La plupart des musulmans, même dans les pays occidentaux, vont dans les mosquées et écoutent les versets coraniques choquants et des sermons rebutants sans se révolter.

Je suis un agnostique. Mais les Chrétiens et les Juifs disent que Dieu a créé l’homme à son image. Ils croient qu’en étant eux-mêmes, des êtres libres et rationnels, capables d’amour, ils peuvent parvenir à Le connaître. Ils peuvent même raisonner avec Lui, ce qu’ont fait les Juifs tout au long de leur histoire.

Le Coran, au contraire, dit que « Rien ne peut être comparé à Allah » (sourate 16:74, 42:11). Qu’il n’a absolument rien de commun avec nous. Qu’il est absurde de supposer que Dieu a créé l’homme à son image. Le concept biblique que Dieu est notre père ne se trouve pas dans l’Islam. Il n’y a pas de relation personnelle entre l’homme et Dieu. Le but de l’Islam est la soumission totale de soi et des autres à un Allah inconnaissable, qui doit être servi au travers d’une obéissance totale à Mahomet en tant que chef de l’État islamique (sourates 3:31, 4:80, 24:62, 48:10, 57:28). Et l’histoire nous a appris que Mahomet n’était pas du tout un prophète d’amour et de compassion, mais un meurtrier de masse, un tyran et un pédophile. Les musulmans ne pouvaient trouver un modèle plus déplorable.

Sans liberté individuelle, il n’est pas surprenant que la notion que l’homme est un être responsable ne soit pas très développée dans l’Islam. Les musulmans ont tendance à être très fatalistes. Peut-être – il faut du moins l’espérer – que seulement quelques radicaux prennent les exhortations coraniques à mener le djihad contre les impies au sérieux. Néanmoins, la plupart des musulmans n’ont jamais élevé la voix contre les radicaux. Il s’agit de l' »apathie craintive et fataliste » décrite par Churchill.

L’islam prive les musulmans de leur liberté. C’est malheureux, parce que les gens libres sont capables de réaliser de grandes choses, comme l’histoire l’a montrée. Les arabes, turcs, iraniens, indiens, les peuples indonésiens ont un énorme potentiel. S’ils n’étaient pas captifs de l’islam, s’ils pouvaient se libérer du joug de l’islam, s’ils cessaient de prendre Mahomet comme modèle et s’ils se débarrassaient du Coran, ils seraient en mesure de réaliser de grandes choses qui bénéficieraient non seulement à eux mais au monde entier.

En tant qu’Hollandais, européen et homme politique occidental, ma responsabilité est d’abord d’aider le peuple néerlandais, les Européens et les Occidentaux. Toutefois, puisque la libération des musulmans bénéficierait à chacun d’entre nous, je soutiens sans réserve les musulmans qui aiment la liberté.

Mon message pour eux est clair: le fatalisme n’est pas une solution; l’expression « Inch ‘Allah » est une malédiction, la soumission est une honte.

Libérez-vous. Il n’en tient qu’à vous.

Geert Wilders

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« Piqué » chez Gérard Brazon…

04/03/2011

Al-Qaida oublié dans les révolutions arabes…

C’est à se demander s’ils ont bien existé un jour, ces cons. Et puis, si Al Quaida existe, il ne faut pas oublier que c’est sur eux que l’on colle la responsabilité de tous tes attentats contre l’Occident… Il leur faut bien un bouc émissaire, à nos « amis » musulmans, adeptes de la « religion » d’amour, de paix et de tolérance. A méditer…

FDF

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Pillé sur: http://www.magharebia.com/

Les deux révolutions populaires qui ont renversé les Présidents Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Egypte constituent un nouveau défi pour al-Qaida et ses idéologues.

« Ce défi ne résulte pas d’une frappe militaire ciblée ni de restrictions supplémentaires aux déplacements des leaders d’al-Qaida dans leurs zones de retraite préférées, à la frontière afghano-pakistanaise.

Il résulte plutôt d’un rêve devenu réalité : la chute de régimes habituellement décrits comme « dictatoriaux » ou « apostats » pour avoir gouverné d’une manière contraire aux enseignements de la charia islamique.

Mais l’ironie de la situation est que ce rêve a créé un problème idéologique épineux pour les leaders d’al-Qaida. Les régimes qualifiés de dictatoriaux et oppressifs peuvent être renversés par des soulèvements populaires pacifiques et non seulement par l’action armée, dont certains djihadistes affirment depuis longtemps qu’elle constitue le seul et unique moyen de parvenir à un changement de régime.

Le dilemne intellectuel d’al-Qaida est apparu clairement immédiatement après la chute des régimes tunisien et égyptien. Le Dr Ayman al-Zawahiri, numéro deux d’al-Qaida, a diffusé une série de messages apparemment enregistrés quelques jours seulement avant la démission de Moubarak, à la suite des manifestations qui ont rassemblé dans les rues d’Egypte des millions de manifestants pacifiques appelant à « la chute du régime ».

Ces messages ont été les premiers commentaires faits par al-Zawahiri sur le soulèvement populaire en Egypte. Il y attaque le régime de Moubarak pour s’être présenté comme un régime laïc et démocratique utilisant la charia islamique comme une source de législation et non pas comme fondement unique. Il l’a également critiqué pour avoir affirmé que la souveraineté vient du peuple.

Al-Zawahiri a qualifié le régime de Moubarak de « Jahilia » (non islamique) et l’a critiqué pour avoir affirmé que « le processus démocratique ne peut être que laïc et non religieux ». Il a critiqué les Etats doté de systèmes démocratiques, affichant son dédain pour les islamistes qui appellent à l’adoption « du système connu sous le nom d’Etat civique ».

Les déclarations d’al-Zawahiri semblent hors de propos face aux aspirations des jeunes hommes et femmes qui sont descendus dans les rues d’Egypte et de Tunisie pour demander des régimes véritablement démocratiques en remplacement de ce qu’ils considéraient comme les régimes corrompus de Moubarak et de Ben Ali.

Ses paroles rappellent un message vidéo diffusé il y a des années, dans lequel il affirmait que le changement dans les pays islamiques ne peut être accompli d’une manière pacifique. Dans ce message, qui a été publié sur les forums de discussion en même temps que son dernier appel, il mettait au défi ceux qui ne partagent pas son opinion de fournir « un seul exemple » de révolution pacifique ayant réussi à changer un régime.

Bien que les messages d’al-Zawahiri, à la fois l’ancien et le nouveau, aient été publiés en ligne, le vice-président égyptien Omar Suleiman a annoncé que Moubarak démissionnait, en réponse aux demandes des manifestants. L’armée égyptienne, qui a assumé le pouvoir durant la période de transition, est apparue sérieuse dans sa volonté de répondre aux aspirations des manifestants. Ces derniers ont souhaité le départ de Moubarak, une campagne de lutte contre la corruption rampante dans les institutions de l’Etat, et des amendements constitutionnels qui ouvriraient la porte à une démocratie réelle permettant le transfert pacifique des pouvoirs, le pluralisme politique et la liberté de la presse.

Les autorités égyptiennes ont immédiatement entamé les poursuites contre les responsables de l’ancien régime pour leur implication dans la corruption et ils ont amendé les articles de la constitution permettant une plus grande concurrence pour la présidence et les fauteuils des parlementaires. La nouvelle direction a également commencé à autoriser des partis politiques qui attendaient une autorisation depuis vingt ans, comme le Parti du centre, fondé par d’anciens dirigeants des Frères musulmans.

Cette fraternité semble prête à devenir un parti légal après avoir été interdite pendant des décennies.

Des décennies de violence ont engendré l’oppression, pas le changement

La capacité de la population égyptienne à changer de régime par des manifestations pacifiques remet en mémoire trois décennies de troubles sécuritaires que l’Egypte avait connues après que des djihadistes comme al-Zawahiri eurent insisté sur l’emploi de la violence et de l’action armée comme seules moyens de changer le régime.

Les djihadistes avaient assassiné le Président Anouar Sadate en 1981. Le régime suivant, dirigé par Moubarak, avait réagi en imposant un état d’urgence, en luttant violemment contre les islamistes et en empêchant toute activité politique pouvant conduire à un changement de régime (comme l’a montré la dissolution du Parti des travailleurs et l’interdiction faite aux Frères musulmans de participer à la vie politique).

Ces mesures énergiques à caractère sécuritaire et politique furent renforcées pendant les années 1990 parce que les djihadistes accentuaient leurs actions violentes contre les symboles de l’Etat, contre les responsables politiques et de la sécurité, ainsi que contre des touristes occidentaux en visite en Egypte, et qui constituent un maillon essentiel des moyens d’existence d’une grande partie des employés égyptiens dans le secteur du tourisme.

Cela est devenu la formule proposée par les responsables égyptiens lorsque les visiteurs étrangers soulevaient la question de l’ouverture du champ de plus grandes libertés politiques : tout relâchement de la poigne de fer avec laquelle le régime contrôle les différents segments de la société favoriserait l’accession des islamistes au pouvoir, affirmaient-ils.

Certains responsables acceptaient cet argument et ont ignoré pendant de nombreuses années les atteintes aux droits de l’Homme et les mesures répressives politiques et sécuritaires mise en place en Egypte, ainsi que dans d’autres Etats »policiers ». D’autres tentèrent de persuader l’Egypte et d’autres pays que les réformes politiques et la réponse aux demandes populaires pouvaient aider et non menacer les efforts de lutte contre al-Qaida et ceux décrits comme des militants islamistes.

Mais le régime égyptien s’empressait de refuser les appels à la libéralisation politique, affirmant qu’elle permettrait aux islamistes d’arriver au pouvoir, comme cela avait été le cas des Frères musulmans lors des élections à l’assemblée populaire égyptienne en 2005, et avec le Hamas lors des élections en Palestine en 2006.

Bien que cet argument puisse être vrai dans une certaine mesure, c’est-à-dire que les élections puissent porter les islamistes au pouvoir, la faiblesse fondamentale est, semble-t-il, la confusion entre l’Islam politique et al-Qaida. Il existe de fait une différence fondamentale entre l’Islam politique et le mouvement djihadiste, en ce que ce dernier utilise la violence armée comme moyen essentiel, et parfois le seul, de changer un régime.

Islam politique et al-Qaida

Mais la différence la plus fondamentale entre les islamistes politiques et al-Qaida est leur point de vue différent concernant le pluralisme politique. Bien que la fraternité l’accepte et défende sa participation dans des parlements comportant des partis non islamistes (qui peuvent être laïcs ou nationalistes), al-Qaida et les autres mouvances djihadistes partageant une idéologie similaire ne l’acceptent pas. Ils rejettent ce qu’ils considèrent comme des « parlements infidèles » (dans la mesure où ils contrôlent les lois sur le statut des personnes), rejettent le système du multipartisme, et refusent d’accepter tout transfert démocratique des pouvoirs.

Le Mouvement tunisien du renouveau islamique a fait partie des premiers groupes islamistes à avoir répondu à cette ligne de pensée, qui stipule qu’il n’est pas permis pour des islamistes d’abandonner le pouvoir s’ils perdent les élections. Ce groupe tunisien a déclaré, lors de ses réflexions durant les années 1990, qu’il renoncerait au pouvoir si les islamistes perdaient les élections.

Il est vraisemblable que ce débat entre Islam politique et al-Qaida réapparaisse, alors que le premier se prépare à s’engager dans les luttes électorales qui auront lieu dans les mois qui viennent en Egypte et en Tunisie. Il est également vraisemblable que leur participation politique rencontrera l’opposition des partisans d’al-Qaida au prétexte qu’elle est contraire aux enseignements corrects de l’Islam. »

26/02/2011

Kadhafi: le fou violent et dangereux.

Il pète complètement les plombs, « l’ami de la France ». Ses discours font preuve d’une incohérence totale, frisant la démence. Il aurait l’arme nucléaire qu’il aurait déjà appuyé sur le bouton; rien que pour le plaisir… Mais qui nous prouve qu’il ne l’a pas? Et qui aurait donc bien pu lui fournir, le cas échéant?

FDF

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Kadhafi : Le ridicule tue !

Mouammar Kadhafi

Tandis que les manifestants libyens gagnent ville sur ville et sont désormais aux portes de la capitale Tripoli, le colonel libyen s’est livré cet après-midi à un nouvel exercice surréaliste, témoignant ainsi de sa déjà notoire folie.

Mais le contexte a changé. Depuis lundi et sa précédente intervention, la population libyenne a été victime d’un véritable massacre. Tandis que les plus optimistes parlent de 640 morts, certains médecins français rapatriés en urgence, ou le ministre italien des affaires étrangères, évoquent des milliers de victimes. Diplomatiquement parlant non plus, la donne n’est plus la même. Et c’est l’ensemble de la communauté internationale, qui œuvrait pourtant depuis des années à réhabiliter « l’ex-dictateur » libyen, qui lui tourne désormais le dos. Dernier en date (et en retard), le président américain Obama, qui juge « scandaleuses » et « inacceptables » les effusions de sang. En France aussi, le discours a changé. Tournant définitivement la page du tapis rouge dressé au dictateur libyen à l’Élysée en décembre 2007, le ministre français de la défense a estimé que les violences perpétrées par le pouvoir en Libye « pourraient constituer des crimes contre l’humanité » et que la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) devait être envisagée. Mais Alain Juppé s’est surtout illustré en étant l’un des premiers à exprimer son souhait que Mouammar Kadhafi « vive ses derniers moments de chef d’État en Libye ».

Ainsi, ce n’est plus en leader mégalomane, délirant et sanguinaire que le colonel s’est adressé cet après-midi à son peuple en direct de la télévision d’État, mais en dictateur déchu, empli de désespoir, beuglant derrière une modeste ligne de téléphone la fin d’un règne. Après avoir abattu la carte du massacre, le dictateur joue son ultime va-tout, celui de la conciliation, mais il est déjà trop tard. Qui plus est, à défaut de respecter son peuple et de tenter une dernière médiation inutile, Kadhafi tente à nouveau de le tromper, grossièrement, par l’absurde. Les derniers gémissements d’un animal aux abois.
Après avoir répété que le pouvoir se trouvait entre les mains du peuple, contredisant ses propos de lundi, où il affirmait, – à la troisième personne s’il vous plaît –, que « Mouammar Kadhafi n’était ni un président ni un être normal contre qui on puisse manifester », il fait une annonce qui va vite devenir culte : « ceux qui manifestent n’ont pas de réclamations et veulent faire entrer Ben Laden dans la ville d’Az-Zaouiyah », à l’ouest de Tripoli, où de violents combats font actuellement rage entre manifestants et forces de sécurité. Vous avez bien lu, ce n’est pas de la faute du colonel, mais de Ben Laden, si tant de manifestants ont péri ces derniers jours. Après l’avoir menacé, puis massacré, le leader libyen serait-il en train de manipuler son propre peuple ? « On manipule nos enfants, affirme Kadhafi. Pour moi, ceux qui sont derrière ces manipulations sont les vrais ennemis ». Après s’être ému de leur sort et d’avoir rejeté la faute sur la menace islamiste extérieure, le Guide suprême va maintenant s’en prendre directement aux manifestants, symbole de l’incohérence de son discours. Pour lui, ce « sont des jeunes fous, débiles, qui cherchent à fermer les commerces, à barrer les routes ». Et le leader de brandir à nouveau la menace Oussama. « Les habitants de Zaouiyah touchent régulièrement leurs salaires, mais quand il y aura des vols… Quand il y aura Ben Laden… » Les Libyens, victimes de bombardements à répétition depuis lundi, en tremblent encore dans ce qui reste de leur chaumière…

Le ridicule tue ! Surtout lorsqu’un si grand nombre de manifestants désarmés ont été abattus à bout portant par les Mirages F1 de l’armée de l’air, ou par les sanguinaires mercenaires nigériens et tchadiens. Après les avoir insulté, le colonel Kadhafi va de nouveau faire volte face et montrer un visage beaucoup plus humain. « Ce sont vos enfants, il faut les empêcher de prendre ces cachets, ces gélules de drogues (…) Ce sont des terroristes [ceux qui manipulent les jeunes], ces terroristes sont recherchés par tout le monde, y compris par les États-Unis. Je veux savoir qui manipule, nous voulons arrêter les manipulateurs, ceux qui manipulent les jeunes. Sortez de vos maisons, sortez retenir vos enfants ». Sors de ton pays, Mouammar Kadhafi ! Signe que le dictateur n’est pas tout à fait maître de ses mots, ni de son calme, il ponctue chacune de ses phrases par un nerveux « Honte à vous ! ». On se demande encore à qui il s’adresse.

Mais hormis le ton, le discours d’aujourd’hui se démarque de la diatribe de lundi par les concessions que le leader se dit prêt à accorder à son peuple. On croirait entendre alors les interventions de Ben Ali et de Moubarak… la veille de leur départ. « Toutes ces demandes [des manifestants] peuvent être résolues grâce au pétrole. On peut de la même façon hausser les salaires (…) Si vous voulez transformer des villes en gouvernorats, pour former de nouveaux gouvernorats, c’est possible, c’est quelque chose qu’on comprend. […] Tout est possible, tout est entre vos mains ». Il faut dire que cela fait 42 ans que son peuple entend cela. Mais après cet éclair de lucidité, la confusion et les délires du dictateur vont vite reprendre le dessus. « Ces manipulateurs, qu’est-ce qu’ils disent à ces enfants drogués ? Ce sont des vieilles personnes, il ne faut pas les écouter. Ils incitent nos jeunes à détruire notre pays (…) Moi je suis là, je n’interviens pas. Faites ce que vous voulez (…) Qu’est-ce que vous voulez, vous voulez détruire vous même votre pays ? Et bien faites le ». Vous l’aurez compris, Kadhafi est schizophrène. Nouveau changement de personnalité, le petit père Mouammar, empli de douceur et de compassion, refait son apparition.

« Si vous en êtes satisfaits, je n’ai rien à dire. Mais vous devez sortir, vous, les habitants de Zaouiyah, vous devez empêcher vos enfants drogués qui ont pris des cachets, vous devez essayer de les retenir, de les remettre sur le droit chemin ». Alors qu’il avait appelé lundi à la condamnation à mort de chaque contestataire, le colonel apporte maintenant son soutien aux familles des innombrables victimes… « Je réitère mes condoléances à ces 4 personnes tuées par les forces de sécurité, et aux 4 jeunes tués lors de ces opérations. Je suis sûr que les habitants de Zaouiyah sauront se défendre, ce sont des gens honorables, j’ai confiance en eux ». Mais l’histoire nous l’a montré à maintes reprises. Un dictateur restera toujours un dictateur, peu importe ses brefs changements de personnalité, n’en déplaise à M. Sarkozy. C’est donc par une phrase assassine, témoignant une nouvelle fois de la folie et du danger du personnage, que Mouammar Kadhafi achève son discours. « Ensuite, le peuple libyen tout entier va essayer de se débarrasser de ces jeunes ».

À l’issue de cette intervention, le secrétaire général de la Ligue libyenne des droits de l’homme révélera que des membres des comités révolutionnaires du dirigeant libyen ont procédé hier et mardi à des exécutions sommaires dans les hôpitaux de Tripoli, supprimant les blessés qui avaient manifesté contre le régime et emportant les cadavres avant l’arrivée dans la capitale des journalistes étrangers.

Source: http://laregledujeu.org/

12/02/2011

Moubarak parti, un dictateur en moins dans le monde arabe…

Le problème est que ces « dictateurs » vont être au fur et à mesure remplacés par des islamistes purs et durs qui  ne pourront régner que par la violence et la propagation de la haine de l’Occident. C’est de ça que l’on devrait s’inquiéter…Ce qui se passe dans ces pays ne nous concerne pas, sinon.

FDF

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« Le vice-président Omar Souleiman vient de s’exprimer à la télévision égyptienne pour annoncer le départ de Moubarak. Quelle victoire magistrale pour tout le peuple égyptien ! Véritable coup d’assommoir, la volonté exprimée hier soir par l’autocrate Moubarak de « mourir sur scène » plutôt que de tirer sa révérence, n’avait réussi qu’à amplifier la révolte populaire, plus que jamais fidèle au rendez-vous de la place Tahrir, en ce 18ème jour d’une mobilisation certes sous le choc, mais qui est demeurée inébranlable.

Convergeant dès ce matin par dizaines de milliers vers le haut lieu Cairote de la protestation, tandis que c’est plus d’un million de personnes qui laissaient exploser leur colère à travers tout le pays, l’insurrection égyptienne comptait bien faire de ce vendredi une journée exceptionnelle de manifestation, quand la rumeur du départ du raïs a couru, se faisant de plus en plus persistante au fil des heures.

Alors que les manifestants du Caire marchaient vers le palais présidentiel et le siège de la télévision d’Etat, le député travailliste israélien Binyamin Ben Eliezer, considéré comme le responsable israélien le plus proche de Moubarak, affirmait à la radio israélienne que le président égyptien lui aurait confié son souhait de trouver « une porte de sortie honorable », conscient que la fin était proche et inéluctable.

Une confidence bien huilée, qui arrivait à point nommé pour signifier la résignation du chef de l’Etat égyptien à déposer les armes, et qui fut corroborée en début d’après-midi par une révélation d’un proche du gouvernement annonçant à l’AFP le départ du raïs. Cette indication de source anonyme, mais manifestement sûre, s’est bien gardée de dévoiler la terre d’asile choisie par Moubarak : a-t-il fui par les airs et pour où ? A-t-il trouvé refuge dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où il a une résidence ?

A l’annonce de la destitution cuisante du deuxième tyran arabe, le vent de la rébellion va certainement souffler de plus belle en Jordanie, où près de 300 jordaniens et égyptiens se sont rassemblés aujourd’hui devant l’ambassade d’Egypte à Amman, en signe de soutien au peuple égyptien. Au centre-ville, 150 universitaires jordaniens se sont mobilisés après la prière sous l’étendard de la révolution égyptienne, tout en appelant à la chute de leur propre gouvernement. »

Source: http://oumma.com/

09/02/2011

Egypte: un gouvernement pas très « clean »…

On se plaint, en France: MAM, Fillon, SarkÖ Ier, la mère Aubry, Cohn-Bendit, qui ont tous des casseroles. Mais en Egypte, le gouvernement entre dans le livre des records…

FDF

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Un membre du clan Moubarak est soupçonné d’avoir commandité l’attentat anti-chrétien d’Alexandrie

La justice égyptienne soupçonne un ancien ministre de l’Intérieur d’avoir secrètement organisé un attentat terroriste imputé à Al Qaida.

Depuis treize ans, et jusqu’au 31 janvier dernier, il était un membre éminent du gouvernement. Hier, l’ex-ministre de l’Intérieur égyptien, Habib El Adly, a été mis en examen pour son implication supposée dans l’attentat anti-copte du Nouvel An qui a causé la mort de 24 personnes à Alexandrie. Le procureur général Abd-el-Majid Mahmud a considéré qu’il existait suffisamment d’éléments « sérieux » pour ouvrir une enquête sur l’ancien homme fort du régime Moubarak.

Interrogé par Al Jazeera, un avocat copte, Ramzi Mamdouh, a déclaré avoir présenté au procureur une requête en ce sens à la suite d’articles parus notamment dans la presse libanaise et faisant état d’une curieuse rumeur : un diplomate anglais aurait expliqué à ses homologues français que le Premier ministre David Cameron était désireux de voir Hosni Moubarak quitter le pouvoir en raison d’une information confidentielle obtenue récemment par l’ambassade britannique du Caire. Venu demander l’asile politique, le lieutenant Fathi Abdelwahid, ancien membre de la police secrète du régime, a révélé que l’attentat d’Alexandrie résulterait d’une machination organisée par l’ex-ministre de l’Intérieur. L’objectif consistait à s’attirer la solidarité des gouvernements occidentaux en provoquant un attentat qui serait sous-traité par des extrémistes islamistes, eux-mêmes recrutés -et finalement piégés- par un intermédiaire.

Inside job

Ironie du sort, c’est le mardi 25 janvier, au premier jour de la révolte qui secoue le pays, qu’un entretien -rétrospectivement édifiant- avec le ministre paraît dans la presse égyptienne. Selon le quotidien pro-gouvernemental Al-Ahram, Habib El Adly accusa Al-Qaida et « l’armée islamique de Gaza » d’être les organisations responsables de l’attentat. Insistant quant à l’absence, sur le territoire national, de toute cellule affiliée au label de Ben Laden, le ministre a présenté, à l’inverse, la bande de Gaza comme une véritable pépinière de terroristes plus ou moins liés au Hamas et à Al-Qaida. Un discours parfaitement aligné sur les positions du gouvernement israélien. Il y a deux semaines, ces propos pouvaient encore s’apparenter à la rhétorique coutumière consistant à amplifier la menace terroriste dans la région. Au vu du soupçon judiciaire qui pèse désormais sur Habib El Adly, ses accusations à l’encontre de « terroristes-islamistes-militants-de-la-cause-palestinienne » semblent davantage relever d’une propagande purement et simplement mensongère. L’enquête ouverte par la justice s’annonce d’ores et déjà particulièrement sensible : il s’agira non seulement de vérifier le rôle exact de l’ancien ministre – qui a désormais pour interdiction de quitter l’Égypte- mais aussi de déterminer sur quelles complicités étatiques -nationales et/ou étrangères- il a pu s’appuyer pour élaborer un tel complot.

Dans les prochains jours, la réaction de la classe politique française et des éditorialistes hexagonaux à l’égard de cette stupéfiante information ne manquera pas d’être intéressante à suivre. Oumma et La Vie avaient été les seuls médias à souligner un fait singulier : l’absence de toute revendication formelle pour l’attentat d’Alexandrie. Cet élément méconnu du grand public n’a guère empêché la plupart des journaux français de reprendre à leur compte la version officielle du gouvernement égyptien. Comme l’avait fait Nicolas Sarkozy en instrumentalisant ce drame, il était plus sans doute plus commode de ne pas faire de contre-enquête et de se contenter d’alerter l’opinion publique sur une « épuration religieuse » en cours au Moyen-Orient. Une note d’espoir s’est fait néanmoins entendre : à l’inverse de l’intelligentsia française, les Coptes sur place ne semblent pas avoir cédé au piège consistant à se représenter tous leurs concitoyens comme les membres d’une communauté musulmane devenue tout à coup hostile et dangereuse. L’attentat d’Alexandrie n’a pas complètement atteint le but fomenté par ses commanditaires.

Source: http://oumma.com/