Pas gênant… Du moins pour moi. Les « dons de fidèles », ça va un moment… Pas vrai, amis musulmans?
Et puis nous, les « sous-chiens », on ne va tout de même pas décemment vous payer votre mosquée? Ce serait contreproductif… Et puis, on paye des impôts, nous… Et on ne passe pas notre temps aux Allocs, à la Sécu et dans les bureaux d’aides sociales.
FDF
Un beau projet; même pas en rêve…
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La construction de la mosquée de Marseille toujours en suspens…
Le tribunal administratif de Marseille examine jeudi 20 octobre 2011 deux recours contre le permis de construire de la Grande mosquée de Marseille, dont la pose de la première pierre, réalisée en grande pompe en février 2010, n’a toujours pas été suivie du moindre coup de pioche.
Le chantier qui devait démarrer en février à Saint-Louis, sur le site des anciens abattoirs dans le nord de la ville, est bloqué par un imbroglio relatif à la circulation et au stationnement autour de l’édifice, sans compter les divisions au sein de la communauté et l’incertitude concernant le financement. D’une capacité de 14.500 fidèles, ce « projet pharaonique », mené « en dépit du bon sens » et « sans concertation », menace le cadre de vie local, affirment les auteurs des recours, des habitants et commerçants du quartier.
Impact sur les commerces voisins – « Cela fait depuis 2007 qu’on écrit à droite et à gauche pour faire entendre notre voix, en vain », assure Pierre Métras, patron d’une triperie familiale. Selon lui, une circulation accrue dans les rues va asphyxier l’activité économique locale. Quant au parking de 450 places prévu dans la ZAC voisine, il serait insuffisant.
Lors d’une audience en septembre 2010, le rapporteur public a demandé l’annulation du permis de construire de septembre 2009, arguant d’un défaut d’information. Mais le tribunal, « sous pression » selon les requérants, a renvoyé l’affaire et l’association qui pilote le projet a fait modifier le permis en mai en fournissant des pièces complémentaires.
Les transports réaménagés – L’avocate de l’association, Me Armelle Bouty, assure que le projet apporte désormais les garanties nécessaires. « Le parking répond aux besoins de la mosquée, qui attirera 1.500 personnes en moyenne le vendredi, les deux-tiers prenant les transports en commun. Sur les 500 restants, il y aura du covoiturage. Et le projet fera que les rues seront requalifiées en semi-piétonnes, donc moins encombrées », renchérit Maxime Repaux, architecte de la mosquée. En période d’affluence comme pendant la fête de l’Aïd, des dispositifs exceptionnels (navettes, etc.) seront prévus, a-t-il précisé.
Les opposants ont néanmoins déposé en juin un nouveau recours contre le permis modifié, qui sera examiné jeudi comme le premier. A l’issue de l’audience, le tribunal devra trancher – même s’il met sa décision en délibéré – faute de quoi le permis serait caduque. Les requérants sont soupçonnés par les défenseurs de la mosquée d’une proximité avec l’extrême droite, à l’origine de précédentes procédures contre le projet. Mais M. Métras dément « tout lien avec le Front national »: « on défend simplement notre gagne-pain et notre cadre de vie ».
Retards à répétition – Dans cette affaire, la communauté musulmane, dont les dissensions internes ont provoqué un changement à la tête de l’association en juin 2010, est loin de parler d’une seule voix. « Cette mosquée, c’est l’Arlésienne. On a fait le coup de la première pierre après celui de la remise des clefs, maintenant c’est le permis. Honnêtement, les gens n’y croient plus », lance Nassera Benmarnia, directrice de l’Union des familles musulmanes des Bouches-du-Rhône. « Tant qu’on sera dans une affaire d’ego et non d’intérêt général, on n’avancera pas », lâche-t-elle. L’association, qui n’a collecté pour l’instant que 300.000 euros de dons sur un budget de 22 millions d’euros, reste malgré tout confiante.
« Les relations avec les pays financeurs ont été maintenues et si le permis est validé, la machine se remettra en route. Tout le reste n’est que littérature marseillaise », balaie Fatima Orsatelli, trésorière adjointe et élue PS à la Région. Du côté de la ville, « tout ce qui était de notre compétence a été fait pour que les musulmans puissent exercer leur culte dans la dignité. Au-delà, le maire ne peut rien », affirme Yves Moraine, chef de file de la majorité municipale UMP.
Source: http://www.lagazettedescommunes.com/