Francaisdefrance's Blog

20/12/2011

Implosion française: tenez vous prêts.

Pas mal ce billet de Lucien SA Oulahbib; pas mal. Un peu défaitiste mais éclairé.

FDF

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L’implosion française : comment cela peut se passer…

Suite à l’effondrement des finances publiques et l’arrêt de l’arrosage en matières de subventions diverses sur les quartiers sensibles les réseaux islamistes financés par l’Arabie Saoudite vont prendre le relais et affirmer leur domination à coup de chantage à l’émeute puisque faute d’argent frais (surtout lorsque la France va être dégradé double A en attendant pire) nombre d’assistés volontaires ne vont pas manquer de se révolter d’ici quelques mois.


Déjà, sentant le vent tourner, les milices néo-staliniennes -soutenues par le bras droit de Hollande-empêchent une Marine Le Pen de parler à l’Université Dauphine (comme au bon vieux temps des années 30 où les staliniens allaient casser du social-dem en compagnie des S.A) tandis que les officines gouvernementales traitent de traitre une Jeannette Bougrab soucieuse de dire ce qu’elle pense sur ce qui se passe aujourd’hui dans les pays de l’islam réel.


L’une de ces milices, l’Union des Étudiants Juifs de France, (l’UEJF), a en fait agi de manière bien plus grave que ces rabbins qui répercutaient les ordres de rassemblement au Vel d’hiv donnés par la Préfecture : bien plus grave parce que ces rabbins ne le faisaient pas volontairement alors que l’UEJF en participant avec SOS Racisme et d’autres officines à une action illégale anti-républicaine, a, sciemment, donné son aval à ces mouvements totalitaires qui traînent devant les tribunaux tout critique de l’islam alors qu’ils vont casser le meeting d’un parti légal dont le programme est en réalité assez proches d’eux en matière d’Etat fort, et de diatribe anti-libérale. L’UEJF se comporte en « soumis » anticipant la domination de ceux qui veulent non seulement le démantèlement d’Israël, mais aussi celui de la France. C’est écoeurant. On peut être en désaccord avec le FN sauf ce qu’il dit n’est pas pire que les propos d’un Mélenchon désireux de briser les reins aux « spéculateurs » pour commencer, aux riches à la fin et ainsi de suite…


Donc cela s’effondre… Le retour au franc permet certes de faire fonctionner la planche à billets, Bayrou anticipe déjà en appelant à consommer français puisque la demande en excès va faire pression sur une offre qui devra uniquement être française puisque l’achat de pièces étrangères sera à terme condamnée car il faut des devises ; impossible à détenir par ailleurs en cas de perte de convertibilité du franc. Bien sûr, la livre sterling, le dollar, le yuan, font appel à leur banque centrale pour renflouer les trous, sauf que l’on peut pas à la fois critiquer ces pays pour leur inflation qui favorise la spéculation, et faire comme eux jusqu’à la catastrophe : la perte de convertibilité, à l’instar du dinar algérien…


Et en cas de contraction mondiale, les choses n’iront qu’en s’aggravant, jusqu’à la cessation de paiements et donc la révolution pour le meilleur comme pour le pire. Tenez-vous prêts.

Lucien SA Oulahbib 7/12/2011

http://www.resiliencetv.fr/?p=9882

05/12/2010

5 décembre 1360: naissance du franc…

Un peu d’Histoire ne nuit pas. Surtout quand elle concerne notre Patrie et ce qu’elle est devenue ces derniers temps…

FDF

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Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc», de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois.

La fille du roi mariée contre rançon

Portrait de JeanIIle Bon (musée du Louvre)Jean II le Bon (c’est-à-dire le Brave) a été fait prisonnier à la bataille de Poitiers. Il a subi une longue captivité en Angleterre et son geôlier, le roi anglais Édouard III, lui a réclamé une énorme rançon, environ trois millions de livres tournois, soit 12,5 tonnes d’or.

Le royaume est ruiné et pour obtenir une partie de la rançon, Jean accepte une mésalliance avec le riche duc de Milan, Galéas Visconti. À ce marchand de médiocre extraction, il «vend» sa fille Isabelle contre 600.000 livres.

Édouard III accepte de libérer son prisonnier après un premier versement de 400.000 livres. Mais le roi de France doit s’engager à verser le reste et pour cela n’hésite pas à endetter son pays. C’est ainsi que, sur le chemin du retour, à Compiègne, il prend trois ordonnances. Il crée en premier lieu de nouvelles taxes et généralise l’impôt sur le sel, la gabelle. Le sel est un complément alimentaire vital et, qui plus est, en l’absence de réfrigérateur, il est, au Moyen Âge, indispensable à la conservation des viandes (les salaisons). La gabelle va devenir de ce fait incontournable et très impopulaire.

Le franc, rival du florin

Pour faciliter le règlement de sa rançon, le roi crée en second lieu le «franc». La nouvelle pièce commémore sa libération comme l’indique son appellation (franc et affranchissement sont synonymes de libre et libération). «Nous avons été délivré à plein de prison et sommes franc et délivré à toujours», rappelle le roi dans son ordonnance. «Nous avons ordonné et ordonnons que le Denier d’Or fin que nous faisons faire à présent et entendons à faire continuer sera appelé Franc d’Or».

Le premier franc

Le franc à cheval
Le franc de 1360 est en or fin de 3,88 grammes. Il vient en complément de l’écu d’or qu’a introduit Saint Louis au siècle précédent, et de la livre tournois en argent. Il vaut une livre ou vingt sous tournois.

Le premier franc représente le roi à cheval avec la légende «Johannes Dei GratiaFrancorum Rex». Une version ultérieure du franc, en 1365, représentera le roi à pied (le «franc à pied»).

Jean II le Bon et son fils, le futur Charles V suivent en matière monétaire les recommandations de leur conseiller Nicolas Oresme. Dans son Traité des Monnaies (1370), ce clerc, philosophe et traducteur d’Aristote, prône une monnaie stable, garante de la puissance du souverain, capable de rivaliser sur les marchés avec le prestigieux florin de Florence, qui domine l’Europe depuis déjà un siècle.

Rappelons qu’au Moyen Âge, les pièces de monnaie tirent leur valeur de leur poids en métal précieux (or ou argent). Les pièces de différents pays peuvent circuler côte à côte sur les marchés, leur attrait dépendant de la confiance que le public accorde à l’émetteur. Si celui-ci est suspecter de tricher sur la quantité de métal précieux ou de laisser faire les faux-monnayeurs, sa monnaie tendra à être rejetée par le public et dévalorisée à son détriment.

Une rançon pour rien

Tandis que les Français s’échinent à payer au roi anglais la rançon pour la libération de son souverain, celui-ci revient en Angleterre comme prisonnier volontaire pour laver l’honneur d’un otage français qui s’était enfui sous prétexte d’un pèlerinage, son propre fils, Louis d’Anjou, pressé de rejoindre sa jeune épouse.

«Vous avez blêmi l’honneur de votre lignage», lance le roi à son trop malin rejeton. C’est en prison que meurt Jean II le Bon, le 8 avril 1364, tandis que son pays continue de payer la rançon liée à sa première libération !

Vicissitudes du franc

La France, du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle, se montre attachée au bimétallisme : pièces principales en or et subdivisions en argent.

Le franc poursuit une carrière à éclipses. La pièce de Jean II le Bon et de Charles V est frappée jusqu’en 1385. Une pièce du même nom mais en argent reparaît brièvement en 1576 sous le règne du roi Henri III. À partir de Louis XIII, le franc n’est plus qu’une unité de compte. Il disparaît au profit de la livre, elle-même divisée en 20 sous ou 240 deniers. Mais dans le langage courant, on continue de parler de franc plutôt que de livre.

Le financier John Law (National Portrait Gallery, Londres) Au XVIIIe siècle, on tente à deux reprises d’introduire des billets en sus des pièces, les billets étant gagés sur des richesses réelles ou à venir.

Ce sont les ressources de la colonie de Louisiane dans le premier cas (expérience de John Law, sous la Régence, en 1716-1720) et les biens enlevés au clergé et aux émigrés dans le second cas (création des assignats par l’Assemblée Nationale, au début de la Révolution, en décembre 1789).

Dans l’un et l’autre cas, les pouvoirs publics ne résistent pas à la tentation d’imprimer plus de billets qu’ils n’ont de richesses en gage.

Un assignat de la Révolution Ces billets sans contrepartie sont très vite rejetés par le public et l’on en revient à chaque fois aux pièces d’or ou d’argent.

Les pièces en franc sont remises à l’honneur par la Convention, sous la Révolution.

Une loi du 7 avril 1795, confirmée le 15 août 1795, fait du franc l’unité monétaire de la France, en remplacement de la livre. La nouvelle unité monétaire, très simple d’emploi avec ses décimes, ses centimes et ses millimes, est immédiatement adoptée.

Le Premier Consul Napoléon Bonaparte lui donne une base stable par la loi du 7 Germinal an XI (27 mars 1803) qui définit la nouvelle pièce de 1 Franc par «5 grammes d’argent au titre de neuf dixièmes de fin». Une  pièce en or de 20 francs est également créée sous le nom de Napoléon.

Bonaparte institue une Banque de France pour soutenir la nouvelle monnaie et développer la monnaie scripturale.

Le «franc germinal» va traverser avec succès le XIXe siècle, ses changements de régime et même la défaite de 1870. Respectueux de la monnaie nationale, les insurgés de la Commune épargnent le stock d’or de la Monnaie. Sa stabilité vaut même au franc germinal d’être adopté comme référence commune par de nombreux pays au sein de l’Union latine.

Dévalué après la Grande Guerre de 1914-1918, le franc germinal est remplacé par un franc au rabais, le «franc Poincaré», en 1928.


Le franc a perduré comme monnaie de référence de la France jusqu’au 31 décembre 2001, dernier jour avant l’euro. Il subsiste dans les anciennes colonies françaises d’Afrique et du Pacifique ainsi qu’en Suisse (vestige de l’Union latine).

Bibliographie

On peut lire l’excellent ouvrage de vulgarisation, très complet, de Georges Valance : Histoire du franc, 1360-2002(Flammarion, 1996).

André Larané.
vu sur http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=13601205